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vendredi 31 juillet 2015

Une tribu indienne du Dakota du Sud est prete à vendre du cannabis récréatif en décembre


La tribu "Flandreau Santee Sioux", situé dans le Dakota du Sud, est prête à commencer la vente de cannabis récréatif à quiconque qui sera agé de 21 ans et plus en décembre, ce sera la première tribu indienne américaine à le faire.

"Le fait que nous sommes les premiers ne nous fait pas peur," dit le président tribal Anthony Reider, qui a conduit la tribu pendant cinq ans. "Le ministère de la Justice nous a donné le feu vert, semblable à ce qu'ils ont fait avec les États, de sorte que nous sommes à l'aise afin de collaborer avec elle."

Reider se réfère à un mémo publié en décembre 2014 par le Département américain de la Justice indiquant que les tribus indiennes devraient être libres de vendre et de consommer du cannabis sur leur propre terre souveraine.

En Juin , la tribu Flandreau Santee Sioux a voté pour commencer à distribuer le cannabis au détail, qui sera fourni par un centre de culture Sioux. Le point de vente va vendre du cannabis à toute personne de 21 ans et plus, non seulement les membres de la tribu mais aussi à toute personne le desirant sur les terres tribales , ce qui pourrait ramener un certain tourisme et surtout de l'argent qui sera investit dans l'éducation et les conditions de vie du peuple Sioux.

Selon Reider, la tribu prévoit de vendre plus de 60 différentes souches de cannabis. Ils attendent des revenus allant jusqu'à 2 millions de dollars par année.D'autres tribus pourraient rejoindre les Sioux dans un avenir proche.

Nous y reviendrons prochainement ...
Source : cannabis infos via US local source
Voir aussi nos articles :
https://cannabis-infos.com/2015/06/les-tribus-du-dakota-du-sud-votent-la.html
https://cannabis-infos.com/2015/02/la-tribu-des-menominee-dans-le.html
https://cannabis-infos.com/2015/02/plus-de-100-tribus-amerindiennes.html
https://cannabis-infos.com/2015/01/les-amerindiens-ont-recu-lautorisation.html



Sharon Osbourne contre la légalisation de la marijuana


Sharon Osbourne est contre la légalisation de la marijuana car elle craint que cela ne soit catastrophique pour la société à long terme.

La gérante devenue présentatrice de télé a été témoin de la lutte de son mari Ozzy et de ses enfants, Kelly et Jack, pour surmonter leurs toxicomanies, et elle s'est prononcée contre la légalisation de la marijuana dans quatre états américains, en admettant qu'elle espérait que le reste du pays n'allait pas en faire de même.

Elle a déclaré sur CBS TV: «J'ai beaucoup de ressentiment pour ce qui est train de se passer. Je pense que l'on ne devrait pas autoriser quelque chose qui altère l'état mental d'une personne... On peut répondre que les médicaments sur ordonnance peuvent aussi altérer l'état mental mais je ne suis pas d'accord.»

«Je me demande ce qui va se passer pour ceux qui conduisent des engins lourds, ou une voiture. Tout cela va mal finir.»

Elle est convaincue que la législation connaîtra un jour le revers de la médaille, en ajoutant: «Dans les années qui viennent, de nouvelles lois seront promulguées pour ceux qui fument et consomment de la marijuana... Cela ne finira pas de la manière dont tout le monde pense.»
Source : ici

La Suisse prend du retard face aux drogues

Face aux nouvelles substances, les spécialistes plaident pour la création de «drug checkings», à l’image du projet genevois.

«Les Suisses avaient l’habitude de se qualifier de pionniers dans la politique des drogues, mais ce n’est plus totalement juste», s’exclame Jean-Félix Savary, secrétaire général du Groupement romand d’études des addictions (GREA). Cette réputation est basée sur la politique des quatre piliers, une vision pragmatique qui a permis la prescription contrôlée d’héroïne et l’ouverture de centres d’injection. Depuis les années 1980, les choses ont changé: l’héroïne n’a pas disparu, mais d’autres produits sont arrivés.

De nouvelles substances psychoactives ne cessent d’être développées. Les autorités ont une liste des drogues prohibées, mais des laboratoires clandestins détournent les interdictions en modifiant une molécule de leur produit pour qu’il ne figure pas dans l’inventaire. «Le marché noir a toujours quelques coups d’avance sur notre système répressif», résume Jean-Félix Savary. Pour lui, la conclusion est claire: «Face à de nouveaux produits, il faut apporter de nouvelles réponses.»

Lesquelles? Dans les milieux de la prévention, l’analyse de drogues est considérée comme l’une des pistes intéressantes. Le drug checking, qui intéresse Genève, permet aux consommateurs de vérifier à l’avance la composition d’une pilule. «Ainsi, nous protégeons la santé des consommateurs et nous pouvons entrer en contact avec eux pour les aider», plaide Jean-Félix Savary.

De tels systèmes existent à Berne et à Zurich. Un essai pilote est aussi mené à Bâle. Ces projets sont toutefois critiqués, notamment par l’UDC, qui y voit une tolérance face à la drogue. Alexander Bücheli, membre de Safer Nightlife Suisse, défend un avis diamétralement opposé: «L’idéal pour la réduction des risques serait d’en développer davantage dans les grandes villes et dans les régions.» Le Zurichois cite en exemple la Hollande, où un réseau étendu existe déjà. Jean-Félix Savary, lui, évoque «un grand dynamisme» en France. L’analyse de drogues y a débuté en 1999 sous l’égide de l’ONG Médecins du monde. Pour des raisons légales et financières, la méthode utilisée est toutefois moins performante que celle employée en Suisse. Trois centres de Médecins du monde (Paris, Marseille et Toulouse) offrent ce service d’analyse et des structures régionales partenaires leur transmettent des substances.

«Ce dispositif global d’analyse de drogues permet aussi d’identifier de nouvelles molécules», précise Grégory Pfau, de Médecins du monde. La gestion de ces projets est peu à peu transmise aux associations qui soutiennent les consommateurs. Une vision du bas vers le haut qui rappelle à Jean-Félix Savary ce que la Suisse a connu dans les années 1980: «A l’époque, nous avons testé des projets pilotes. Ils ont finalement été repris dans la loi.» (24 heures)
Source : ici

 

jeudi 30 juillet 2015

Quand l’armée italienne fait pousser du cannabis…


Cela peut surprendre mais en Italie, l’armée fait pousser du cannabis. A usage thérapeutique cela va de soi.

Dans un laboratoire bien gardé de , les chercheurs expérimentent une nouvelle variété qui fleurit avec peu de lumière et peu d’eau. Plusieurs centaines de plants sont produits par l’armée pour réduire les importations honéreuses de à usage médical.

“Nous souhaitons rendre ce médicament disponible pour la fin de l’année avec une quantité d’environ 100 kilos, ce qui doublerait ce que nous importons régulièrement des Pays-Bas”, explique le Général Giocondo Santoni dirige cette unité à Florence.

Depuis 2007, les patients italiens atteints de cancers, de scléroses et de maladies chroniques se sont mis légalement à la marijuana pour soulager leurs maux. Seuls les pharmaciens peuvent la délivrer.
Marco Ternelli, pharmacien, vend de la marijuana hollandaise depuis 2013. “L’année dernière la demande est montée en flèche, créant deux problèmes. Le premier c’est qu’il n’y a pas assez de cannabis pour tout le monde et le deuxième, c’est que les médecins n’ont pas encore compris qu’il était légal et qu’ils pouvaient le prescrire, ou alors le cannabis ne leur est pas familier alors ils ne le prescrivent pas”, explique-t-il.

Cette patiente souffre de sinusites depuis des années. Les médecins lui ont prescrit de multiples anti-douleurs.

“J’ai essayé tous les médicaments du monde, au point d‘être devenue un zombie, j’ai même eu des hallucinations la nuit, jusqu’au jour ou j’ai découvert que je pouvais prendre du cannabis. Ma souffrance a diminué drastiquement. Ça l’a presque fait disparaître. Le seul problème c’est le coût élevé du cannabis”, explique Daniela Frosolini.

La thérapie coûte 300 dollars par mois pour 25 ml d’huile de cannabis pour un tel cas. Avec une production nationale importante, l’armée peut aider à soulager les maux des patients mais aussi à régler le problème financier de ces traitements.


Source : ici
Voir aussi : 
https://cannabis-infos.com/2014/09/larmee-italienne-va-faire-pousser-du.html
https://cannabis-infos.com/2015/05/larmee-italienne-presente-sa-premiere.html

Canada : Visite de la première unité de production de marijuana encadrée par la province


La première unité de production de marijuana encadrée par le gouvernement du Manitoba vient d'ouvrir pour la première fois ses portes à Radio-Canada au coeur de la controverse qui entoure les dispensaires de marijuana illégale au pays. 

Delta 9 est la seule installation de production de marijuana de la province autorisée à vendre du cannabis.

Cliquez ici pour voir  la video

L'entrepôt situé dans l'est de Winnipeg abrite environ 1000 plants de marijuana et est homologué pour produire près de 380 kilogrammes par an.


« Il y a certaines des variétés les plus fertiles et certaines des variétés les plus onéreuses de notre collection », indique le vice-président de Delta9, John Arbuthnot.

Il dit avoir eu l'idée de se lancer dans ce commerce il y a plusieurs années après avoir vu les bienfaits de la marijuana médicale sur certains de ses proches atteints de maladies.

Dans son entrepôt, John Arbuthnot supervise une équipe de producteurs expérimentés de marijuana. Les plants sont récoltés et testés par Santé Canada avant d'être destiné à un usage commercial.
Delta 9 existe depuis près d'un an et a déjà fait face à plusieurs défis. « Sans jeu de mots, la croissance d'une industrie se fait toujours dans la douleur », explique-t-il.

La plupart des employés à temps plein de la compagnie ont été soumis à une vérification en règle de leur casier judiciaire et le bâtiment hautement sécurisé est inspecté par Santé Canada tous les trente jours.

Demande grandissante
« Il a fallu du temps pour s'adapter aux règles strictes mises en place par Santé Canada, confie John Arbuthnot. Il y a une différence parfois entre ce qui est écrit sur papier et les défis auxquels nous devons faire face. »


Il projette déjà d'agrandir son entrepôt l'année prochaine afin de faire face à la demande grandissante. En ce moment, il totalise 750 clients enregistrés partout au Canada et 1300 patients sont sur une liste d'attente.

L'unité de production de marijuana encadrée contraste avec Your Medical Cannabis Headquarters, un établissement également installé à Winnipeg et qui a fait les manchettes pour être resté ouvert malgré une injonction de la police l'obligeant à fermer.

La polémique a obligé un médecin winnipegois qui a admis avoir écrit des lettres d'autorisation pour certains patients de la ville à prendre ses distances par rapport au dispensaire.

La Ville de Vancouver doit également faire face au même problème. Le nombre de dispensaires de marijuana médicale a rapidement grimpé pour atteindre près de 100 sites de distribution. La Ville a répondu en mettant en place des règles qui en font la première ville du Canada à délivrer un permis pour les commerces qui vendent de la marijuana.

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Combien coûtent les drogues illégales sur le «darknet»?


En général, le marché noir d’Internet propose des produits plus cher que ceux vendus dans la rue.

Le «darknet» –ou «deep web» pour les initiés– suscite beaucoup de fantasmes. Ce marché noir d'Internet, accessible seulement via un navigateur spécial, est une «zone de non droit»«l'abîme de la cybercriminalité», où peuvent s'acheter (entre autres) toutes sortes de drogues.

Même si Silk Road, la plateforme phare pour l'achat de substances illicites, a été fermée en novembre 2014, d'autres sites ont déjà pris sa place. Sur ces «e-bay du côté obscur», les marchands proposent une grande variété de drogues, qu'ils envoient aux acheteurs contre quelques bitcoins. Bref, un marché aussi lucratif qu'illégal.

 Mais combien coûtent exactement les drogues proposées? Le site Quartz a analysé les annonces de différents types de drogues, en utilisant les données collectées par Grams, un moteur de recherche pour le «dark web».
Les prix se révèlent pas si bon marché que cela. Sur les 958 annonces de cannabis analysées, le prix médian pour une once (environ 28 grammes) était de 215,31 dollars.


«Dark boutiques»

Si l'on convertit ce coût en grammes et en euros, cela donne près de 7 euros le gramme. Or –et ce sont les chiffres officiels du rapport européen de 2015 sur les drogues–, dans la rue, un gramme de résine de cannabis revient généralement entre 8 et 13 euros (entre 8 et 11 pour l'herbe). Soit pas beaucoup plus cher, et c'est sans compter les frais d'envoi qu'implique le «darknet».
Même chose pour la cocaïne: sur le «darknet», il faudra débourser environ 88 euros (97 dollars selon les chiffres de Quartz), alors que les prix du marché noir européen tournent autour de 52 à 70 euros.

Enfin, le prix médian de la MDMA sur le «deep web» se situe à 37 dollars, soit 33 euros. Le rapport européen montre que l'ecstasy est généralement vendue entre 5 et 10 euros le comprimé. Et si l'on prend le prix des amphétamines au gramme, il est également moins élevé: entre 10 et 19 euros.

À cela, il faut ajouter toutes les procédures qu'exigent les emplettes dans ces «dark boutiques»: convertir son argent en bitcoin (dont le cours est très fluctuant), être prêt à payer des frais d'envoi et à donner son nom et son adresse pour recevoir son colis à domicile et, surtout, encourir les 3750 euros d'amende et l'année d'emprisonnement prévus par le code pénal.

Vous l'aurez compris: si vous étiez tentés par l'attraction underground, geek & low-cost du moment en vous faisant livrer de la drogue dans votre salon, refaites vos comptes.
Les vendeurs du darknet, en revanche, s’y retrouvent. Avant sa fermeture, le volume total des ventes du site SilkRoad représentait 1,2 million de dollars par mois, dont 92.000 étaient reversés aux administrateurs. 
Source : ici

mercredi 29 juillet 2015

Une poursuite au nom d'usagers de marijuana médicale est autorisée


La Cour fédérale du Canada a autorisé un recours collectif au nom d'usagers de la marijuana à des fins médicales qui allègue que Santé Canada a violé leur vie privée.

Les plaignants affirment par communiqué que Santé Canada a envoyé des avis à plus de 40 000 participants du Programme d'accès à la marijuana à des fins médicales pour les prévenir de changements aux réglementations sur l'usage de ces produits.

Ils déplorent que les enveloppes envoyées en novembre 2013 indiquaient clairement qu'elles étaient acheminées pour le programme, et par conséquent, ne protégeaient pas l'identité des destinataires.
Les plaignants réclament des dommages pour bris de contrat, abus de confiance, atteinte à la vie privée et violations des dispositions de la Charte.

Les allégations n'ont pas été prouvées en cour.
Le gouvernement fédéral a 30 jours pour en appeler de la décision.
Source : ici

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De retour aux affaires, "El Chapo" va faire un grand ménage


Le sang risque de couler au Mexique avec le retour du boss du cartel de Sinaloa.Cela fait deux fois déjà que Joaquin "El Chapo" Guzman parvient à se faire la malle en s'évadant de prison au nez et à la barbe du gouvernement mexicain. 

Un coup dur porté aux autorités mexicaines dans leur lutte contre les narcotrafiquants. Surtout, on ignore encore où se cache l'individu devenu l'homme le plus recherché du Mexique, à tel point qu'une récompense de 60 millions de pesos (environ 3 millions d'euros) sera offerte à la personne qui permettra de le localiser. Certaines rumeurs font état que le baron de la drogue serait revenu dans sa région natale dans laquelle il est certain que l'armée et la police ne s'aventureront pas sans avoir la preuve incontestable de sa présence... et les capacités de répondre à l'opposition qui les y attend.


A Badiraguato, la ville administrant le village qui l'a vu naître, située dans l'Etat de Sinaloa (au nord-ouest du Mexique), les habitants le considèrent comme un Robin des bois des temps modernes. "Les gens se réjouissent (de son évasion) parce qu'il aide beaucoup de gens", explique à l'AFP Gerardo Avila devant sa petite boutique de vêtements du centre-ville de Badiraguato. "Il donne de l'argent et des emplois. Il aide davantage que les présidents", assure un jeune homme de 22 ans. Ces déclarations prennent tout leur sens lorsque l'on apprend que cette ville est la deuxième plus pauvre de l'Etat de Sinaloa avec 20% des 32.600 habitants qui vivent dans une extrême pauvreté, selon les statistiques officielles. Nul doute, donc, que la population ne laissera pas leur héros se faire (re)capturer si facilement.


Les cartes ont été redistribuées durant son absence

Au Mexique, avant 2006 et la guerre lancée par le président Felipe Calderón (à la tête du pays de 2006 à 2012) contre les narcotrafiquants, six cartels se disputaient le territoire mexicain. Deux d'entre eux, surtout, étaient en vue: le cartel de Sinaloa, situé principalement sur la côte ouest mexicaine et dirigé par "El Chapo", et le cartel de Los Zetas situé sur la côte est du pays et dirigé aux dernières nouvelles par Omar Treviño. D'ailleurs, ce dernier était considéré comme le cartel le plus dangereux du Mexique en 2013.

Seulement, pendant les 17 mois durant lesquels "El Chapo" a été enfermé, beaucoup de choses ont changé au rythme des coups de filet opérés par les forces gouvernementales. Par exemple, les frères Treviño ont été arrêtés par la police mexicaine, l'un en 2013 et l'autre en mars 2015, affaiblissant grandement le cartel Los Zetas, rival historique du cartel de Sinaloa. Il se murmure désormais que l'évasion d' "El Chapo" aurait été coordonnée à la suite de cette nouvelle.


 Dans le même temps un nouveau cartel faisait parler de lui et étendait son influence: le cartel Jalisco Nueva Generación. Autrefois sous la coupe d' "El Chapo" et considéré comme faisant partie intégrante du cartel de Sinaloa, le Jalisco Nueva Generación a profité de l'absence du chef de file des Sinaloa pour voler de ses propres ailes. Tant et si bien que le 6 avril 2015, le nouveau cartel qui fait peur au gouvernement a tendu une embuscade contre un convoi de la police régionale faisant 15 morts du côté des autorités. Le plus gros revers subi par le gouvernement depuis la mise en place du plan Calderón.


par

Résultat: selon Tomas Zeren, responsable des enquêtes auprès du ministère de la Justice, dans des propos relayés par le journal canadien La Presse, "il ne reste actuellement au Mexique que deux cartels principaux, Sinaloa et le très actif cartel de Jalisco Nueva Generacion" avant d'ajouter que "C'est le moment idéal pour Guzman pour retrouver son hégémonie et même l'étendre sur des zones où il avait perdu de son influence".

Avec son rival historique au plus mal depuis plus de 15 ans (Los Zetas a été fondé en 1999) et un adversaire jeune, sans trop d'expérience, et dont le rayonnement n'en est qu'à ses premières lueurs, "El Chapo" compte désormais remettre les pendules à l'heure en rétablissant l'hégémonie, autrefois incontestée, du cartel de Sinaloa... Et il en aura certainement tout le loisir. L'opposition, en face, sera certainement coriace, mais rien ne laisse présager d'une issue défavorable pour le cartel de Sinaloa. Si les opposants ne se montrent pas coopératifs, "El Chapo" pourrait régler cela d'une manière outrement moins diplomatique en usant des forces en sa possession.
Source : ici
Voir aussi :
https://cannabis-infos.com/2015/07/mexique-linfluent-baron-de-la-drogue.html
https://cannabis-infos.com/2015/07/mexique-linfluent-baron-de-la-drogue.html
https://cannabis-infos.com/2015/01/top-10-des-potes-du-plus-gros.html
https://cannabis-infos.com/2014/12/drogue-corruption-et-executions.html
Tout les articles : ici 

Le gaz hilarant, la nouvelle drogue à la mode chez les jeunes


Un jeune Anglais de 18 ans est mort, ce samedi à Bexley, après avoir inhalé du gaz hilarant. Cette substance en libre service prolifère dans les soirées étudiantes et inquiète les autorités. 

C’est la nouvelle drogue légale et facile d’accès chez les jeunes. Utilisé en médecine pour remplacer une anesthésie ou en cuisine dans les siphons à crème chantilly, le protoxyde d’azote, également appelé familièrement «proto», devient de plus en plus récurrent dans les soirées étudiantes. La raison? Il est très facile à se procurer. On le trouve en vente en grande surface ou sur internet à des prix dérisoires, soit quelques euros pour plusieurs cartouches. La mode vient de Grande-Bretagne, où les jeunes en consomment depuis plusieurs années déjà, et se répand désormais en France. Mais la consommation de gaz hilarant n’est pas sans dangers.

Un jeune Anglais de 18 ans en a malheureusement fait les frais ce samedi 25 juillet à Bexley. Après avoir inhalé du protoxyde d’azote, plus connu sous le nom de gaz hilarant, le jeune homme est décédé. Au cours de cette soirée, l’adolescent avait également bu de l’alcool. Une autopsie doit être pratiquée pour déterminer les causes exactes du décès. Entre 2006 et 2012, 17 jeunes anglais sont morts après avoir consommé du gaz hilarant.

Quelques bouffées inhalées dans un ballon de baudruche gonflé au protoxyde d’azote et le fou rire est garanti. Inhalé à l’aide d’un ballon de baudruche, il provoque des vertiges et une euphorie temporaire de 30 secondes. 30 secondes pendant lesquelles l’individu n’est plus maître de son corps. Cette euphorie peut aller jusqu’à générer de sérieux troubles de santé, ou pire. En cas de surconsommation de protoxyde d’azote, la personne peut se voir privée d’oxygène, amenant à une chute de conscience, un évanouissement, voire à une crise cardiaque. C’est l’asphyxie.

500.000 Anglais en consomment régulièrement

Au-delà des effets, c’est bien la vente en grande surface de cette substance, et donc très facile d’accès, qui séduit aujourd’hui de nombreux fêtards. Une simple recherche sur internet permet de comprendre l’ampleur du phénomène. On y trouve de nombreuses vidéos de jeunes se filmant en train d’inhaler le gaz, ainsi que la crise de fou rire qui s’ensuit. Selon le journal The Independent, ce sont plus de 500.000 jeunes qui en ont «consommé fréquemment» en Grande-Bretagne, en 2014.
Le quotidien britannique cite également le Global Drugs Survey 2014 (une enquête sur la consommation de drogue dans plus de 18 pays occidentaux, dont les Etats-Unis, l’Angleterre et la France) qui en fait la quatorzième drogue la plus consommée au monde. Une prolifération qui préoccupe les autorités.

Des risques réels pour la santé

Désormais la seconde drogue la plus consommée chez nos voisins Anglais après le cannabis, ce gaz y est devenu un réel sujet de santé publique. En Angleterre et au Pays-de-Galles, la vente de ce gaz est désormais interdite aux moins de 18 ans. Mais c’est bien après la majorité que son achat en Angleterre ou en France est parfaitement légal.
En France, une page a été créée sur le site Drogues Info Services pour mettre en garde les usagers du gaz hilarant. Elle indique que lors d’un usage régulier, la consommation de protoxyde d’azote peut entraîner, entre autres, des pertes de mémoires ou de l’humeur, des troubles cardio-vasculaires et une baisse de la tension artérielle. Un gaz hilarant qu’il ne faut donc pas prendre à la légère.
Source : ici

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mardi 28 juillet 2015

Plus de 170 000 signatures recueillies dans une pétition afin de légaliser le cannabis au Royaume-Uni


Une pétition demandant au Royaume-Uni de légaliser le cannabis récréatif a recueilli plus de 170.000 signatures, bien plus que les 100.000 nécessaires pour mettre la question à un débat parlementaire.

La Légalisation du cannabis pourrait apporter 900 millions de livres en impôts chaque année, et de créer plus de 10.000 emplois nouveaux", affirme la pétition. «Une substance qui est plus sûr que l'alcool, et qui a de nombreuses utilisations. Il est soupçonné d'avoir été utilisé par l'homme depuis plus de 4000 ans, est elle est devenue illégale au Royaume-Uni en 1925. "

Grâce à sa commission des pétitions , le gouvernement britannique accepte de répondre officiellement à toute pétition qui atteint 10.000 signatures, le Parlement pourrait meme envisager un débat sur ​​une pétition qui recueille au moins 100.000 signatures.

Au Royaume-Uni, le cannabis est une drogue de classe B passible de 5 ans de prison pour possession simple, et jusqu'à 14 ans pour la distribution ou la fabrication.

Source Internal : cannabis infos via UK local source

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Keith Richards soutient la légalisation de la marijuana


Le rockeur Keith Richards est ravi que les États-Unis commencent à légaliser la marijuana.
La star des Rolling Stones a avoué qu'il consommait encore régulièrement de la marijuana et qu'il lui arrivait souvent de démarrer sa journée avec un joint, mais il a également admis que malgré la légalisation progressive de la drogue de la part des autorités américaines, il n'était pas certain que cela soit bénéfique à long terme.

Keith Richards se souvient de la manière dont l'assouplissement des lois aux États-Unis lui avait semblé évidente lorsqu'il avait vu une carte de tous les états au sein desquels la marijuana était désormais légalisée.

Il a déclaré au magazine Mojo: «Je fume toujours beaucoup, et pas seulement des cigarettes. L'une des choses la plus agréable à regarder est une carte des États-Unis remplie de vert... vert... vert (dans les états où la marijuana est légalisée). Que ce soit une bonne chose à long-terme, je ne sais pas...»
«J'adore fumer assis au soleil... Je fume régulièrement, un joint de bon matin. C'est strictement californien.»
Source : ici
Voir aussi :  https://cannabis-infos.com/2013/06/keith-richards-mon-corps-etait-un.html

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Cannabis : l’Église de la Sainte-Fumée à White Rock devra fermer ses portes

La Ville de  au sud de Vancouver a décidé lors d'une brève réunion lundi matin de faire fermer l'Église de la Sainte-Fumée (The Church of the Holy Smoke), qui marie théologie et cannabis. La municipalité invoque des raisons sécuritaires, mais son fondateur et pasteur autoproclamé, Robin Douglas, ne compte pas en rester là. 

Érigées dans le jardin d'une propriété du bord de mer, les tentes qui font office d'Église de la Sainte-Fumée doivent disparaître d'ici le 31 juillet. C'est du moins ce qu'a ordonné le maire de White Rock, estimant que les structures représentaient une menace pour la sécurité des fidèles.

Robin Douglas, pasteur de l'Église de la Sainte-Fumée à White Rock

Hors de question de s'exécuter rétorque Robin Douglas, persuadé que la Ville ne prend pas ses croyances au sérieux. « La municipalité est juste en colère, car nous sommes une organisation religieuse qui utilise le cannabis comme un sacrement, et ils veulent qu'on s'en aille », a-t-il expliqué.
Agitant l'argument du droit constitutionnel de pratiquer sa propre religion, Robin Douglas a martelé qu'il ne toucherait pas à ses tentes, mais qu'il ne s'opposerait pas non plus si des agents de la municipalité venaient démonter la structure. Plus tôt ce mois-ci, il avait fait partie des quelques personnes arrêtées lors de la Journée du Cannabis à Vancouver.

600 membres à travers le Canada
Fondée il y a deux ans, l'Église de la Sainte-Fumée compte 600 membres à travers le Canada, selon Robin Douglas. Les tentes ont été érigées il y a cinq mois et depuis, jusqu'à 10 personnes par jour assistent au service religieux, affirme le pasteur.

  • « Je distribue tout le temps du pot gratuitement. Je veux que les gens soient heureux et en bonne santé, même ceux qui n'ont pas les moyens de s'offrir du pot. » — Robin Douglas, pasteur de l'Église de la Sainte-Fumée
 
Ses opinions religieuses, Robin Douglas les exprime également sur une chaîne YouTube consacrée à son église. « Nous ne sommes pas là pour fumer, jouer aux hippies et vivre sur la plage. Ce n'est pas le but de l'Église de la Sainte-Fumée », clame-t-il.

Mettant de côté temporairement ses projets d'expansion, Robin Douglas a déjà annoncé qu'il discutait avec des avocats afin de déposer une plainte pour atteinte aux droits de la personne.
Il espère, entre temps, que l'Église recevra du soutien par des dons en argent ou en cannabis.
Source : ici

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Présentation d’Humboldt Seed Organization


La région d’Humboldt en Californie du Nord, est depuis les années 60 l’un des meilleurs endroits au monde pour la culture du cannabis. À cette époque, la persécution et la pression policière ont poussé de nombreux hippies à quitter les grandes villes telles que Los Angeles, pour s’installer dans cette région montagneuse plus discrète et plus isolée, où la police est très peu présente.

Cette tendance à venir venir vivre dans le comté d’Humboldt pour cultiver et fumer tranquillement son cannabis s’est accentuée avec le temps, jusqu’à convertir cette région en référence où le cannabis est réputé d’excellente qualité, notamment grâce à une culture 100% organique et un taux d’ensoleillement très élevé.



La banque de graines Humboldt Seeds Organization (HSO), créée en 2008, regroupe un collectif de breeders et de cultivateurs de cette région, qui souhaitent partager leurs meilleures génétiques de Californie avec le reste du monde, sous forme de graines de cannabis accessibles à tous les cultivateurs. L’équipe d’HSO possède ses installations de breeding dans le triangle d’émeraude en Californie, ainsi qu’en Espagne.

Catalogue de génétiques américaines d’Humboldt Seed Organization

Le catalogue d’HSO se compose actuellement de 28 variétés féminisées, de 9 auto-florissantes, et de 8 génétiques régulières (donnant des plantes mâles et femelles). L’équipe de breeding commence par rechercher des parents exceptionnels, qui sont ensuite croisés et stabilisés sur au moins 4 générations, avant d’être ajoutés au catalogue si les résultats sont vraiment satisfaisants.



Parmi les meilleures variétés de Californie, on retrouve ainsi par exemple les célèbres OG Kush, Sour Diesel, Bubba Kush, Chemdawg, Green Crack, ou la Trainwreck. La variété la plus demandée du catalogue HSO est probablement la Blue Dream, un délicieux croisement de Blueberry et de Haze.
L’équipe de HSO a également pu mettre la main sur certaines variétés de cannabis favorites du rappeur B-Real de Cypress Hill, comme par exemple la Dr Greenthumb’s Em-Dog ou la Ewe-2.



Ils travaillent aussi avec d’autres breeders américains, tels que California Kind Genetics, ainsi qu’avec Dr Dina, celle qui a inspirée le personnage de Nancy Botwin dans Weeds. Au niveau associatif, HSO collabore avec le club AHHS (Alternative Herbal Health Service) d’Hollywood nord, et le Ganjazz Art Club de San Sebastian en Espagne.

Humboldt Seeds Organization est aussi à l’origine de nouvelles variétés de cannabis hybrides, comme par exemple la Chocolat Mint OG (Granddaddy Purple X OG Kush), ou la Rasperry Diesel (Cherry Afghan X Sour Diesel).

Parmi les nouveautés de cette année 2015, on retrouve également la Lemon Garlic OG, la 707 Truthband, la Bubba’s Gift, ou la Blueberry Headband. N’hésitez donc pas à introduire les meilleures variétés de cannabis de Californie dans votre jardin, grâce à Humboldt Seeds Organization !

Source : ici

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Israel : Le cannabis médical en vente en pharmacie


Le vice-ministre de la Santé, Yaakov Litzman, a déclaré lundi au cours d’une séance de la commission parlementaire de la Santé qu’il envisageait de permettre la vente de cannabis à des fins médicales en pharmacie, sous ordonnance d’un médecin.

Au cours d’un débat portant sur la lutte contre la drogue, le vice-ministre de Yaadout Hatorah a affirmé que la marijuana médicale pourrait être commercialisée par des professionnels agréés dans des pharmacies sous supervision du gouvernement. « Aujourd’hui, il y a déjà des pharmacies qui vendent divers autres médicaments, notamment la morphine », a expliqué M. Litzman affirmant que ces ventes sont supervisées et qu’il est possible d’en faire de même avec le cannabis.


« Nous imposerons un agrément et nous superviserons [ce processus], qui aura le même statut que pour les médicaments », assure le président du parti orthodoxe ashkénaze. « Nous sommes actuellement au cœur d’une procédure à la Cour suprême relative aux cultivateurs et nous publierons un appel d’offres pour ces derniers. J’espère que nous recevrons l’autorisation de la Cour suprême », a ajouté M. Litzman, faisant référence à la requête déposée en février par l’union des cultivateurs de cannabis, qui exige que l’usage du cannabis à des fins médicales fasse au moins l’objet d’une forme de légalisation.

Pour anticiper les objections des opposants à la vente de drogues douces, M. Litzman a promis : « Nous engagerons un combat agressif pour empêcher un débordement. » Et le vice-ministre de renchérir : « Les cultivateurs en sortiront également renforcés. Dès qu’il y aura un appel d’offres, cela ouvrira la voie à la vente de médicaments sous ordonnance et je suis sûr que cela sera approuvé. »
La députée Tamar Zandberg, présidente de la commission de lutte contre la drogue, a salué l’annonce du vice-ministre de la Santé. « Nous avons appris là une très bonne nouvelle pour la première fois depuis des années. (…) Je pense que ce domaine avait un besoin criant d’une telle annonce », a affirmé la députée du parti de gauche laïque Meretz.
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lundi 27 juillet 2015

Le cannabis pourrait être couvert par les assurances, selon des experts


Les Canadiens qui se sont fait prescrire du cannabis médicinal pourront un jour réclamer des montants à leurs assurances, ont prédit des experts, à la lumière de nouveaux règlements de Santé Canada permettant la vente de produits dérivés du cannabis. Le ministère fédéral a adopté de nouvelles règles sur l'usage de cannabis à des fins médicinales plus tôt ce mois-ci, après que la Cour suprême du Canada eût statué que les patients étaient autorisés à la consommer sous plusieurs formes, comme dans des huiles ou dans des produits comestibles.

Khurram Malik, analyste à la firme d'investissements Jacob Securities, croit que, peu à peu, les assurances vont s'implanter dans le secteur. Selon lui, si huiles sont permises, les pharmaceutiques pourront fabriquer des gélules semblables à celles de l'huile de foie de morue, par exemple.

Les experts estiment que les changements apportés par le ministère auront de l'influence sur la perception de la légitimité du produit par les médecins et les assureurs.

Un point positif en lien avec la possible vente de gélules, selon M. Malik, est que cela permettra un meilleur dosage de la substance. Lorsque les gens fument le cannabis, il est impossible de savoir le dosage qui est effectivement inhalé par le patient, ce qui inquiète les médecins, remarque-t-il.

Pour le directeur général de Tweed Marijuana, un producteur de cannabis originaire de Smiths Falls, en Ontario, Bruce Linton, si un produit ne semble pas différent des autres médicaments, il devient alors beaucoup plus facile pour les gens «de comprendre et d'accepter qu'il s'agit d'une option possible de traitement pour les patients».

Or, les producteurs de cannabis auront un obstacle de taille devant eux: le produit ne dispose pas de numéro d'identification de médicament — communément appelé DIN.

«Si Santé Canada délivrait un DIN, il est fort probable que les assurances le couvriraient», a indiqué Wendy Hope, porte-parole l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes.

Selon M. Malik, l'absence du DIN s'explique d'abord par un manque de recherches cliniques rigoureuses sur son efficacité. «Les preuves sont très circonstancielles. Ce ne sont pas des études typiques étalées sur dix ans, à double insu, que les médecins et les entreprises pharmaceutiques veulent consulter», a-t-il indiqué.

Il croit toutefois que cela sera appelé à changer. «On va voir de plus en plus des entreprises canadiennes conclure des partenariats avec des universités à l'étranger qui sont un peu plus progressistes qu'ici (...) pour faire avancer les recherches», a-t-il souligné.

À l'heure actuelle, la plupart des compagnies d'assurances ne remboursent pas les montants liés au cannabis médicinal. Mais certaines d'entre eux, dont Manuvie, disent qu'ils considéreraient certaines exceptions si l'employeur en fait la requête spécifique pour l'un de ses employés.

Plus tôt cette année, la Sun Life a finalement accepté de payer les traitements d'un étudiant de l'Université de Waterloo dans le plan d'assurance pour les étudiants après que son association étudiante eut plaidé sa cause. Jonathan Zaid, âgé de 22 ans, consomme du cannabis pour atténuer les effets d'un syndrome appelé «céphalée persistante nouvellement quotidienne».

D'autres assurances couvrent probablement les frais de certains patients en pigeant dans un compte de dépenses pour soins de santé, mais cela n'arrive pas souvent, selon Mme Hope.
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dimanche 26 juillet 2015

Plusieurs modifications radicales de la Loi sur le cannabis médical à Washington sont maintenant en vigueur


Plusieurs dispositions figurant dans le projet de loi du Sénat de l'État de Washington 5052, signé par le gouverneur Jay Inslee en Avril , sont entrés en vigueur , le 24 Juillet. Bien que la plupart des changements sont régressifs, telles que l'élimination des plantations collectives à domicile , le trouble de stress post-traumatique et les lésions cérébrales traumatiques ont été ajoutés à la liste des conditions de qualification au cannabis médical.

Un des changement qui est entré en vigueur est une interdiction sur l'utilisation du butane dans la production de l'huile de cannabis, à moins que l'entreprise individuelle pour produire la substance ait une licence de la Régie des alcools de l'Etat. Cela signifie que les dispensaires de cannabis médical opérant actuellement à la fabrication d'huile extraite au Butane devront cesser la production et (sauf si elle a été produite avant que la nouvelle loi qui est entrée en vigueur) de vendre de l'huile issue de cette pratique d'extraction, communément appelé BHO.

Une autre disposition qui est maintenant en vigueur fait en sorte que les médecins qui écrivent plus de 30 autorisations en un mois devront rendre compte à l'Etat, et les examens médicaux pour l'obtention du cannabis médical devront se produire à l'hopital.

Une autre disposition fait en sorte que les patients ne peuvent plus cultiver plus de 15 plants de cannabis dans un logement, même si plusieurs patients vivent à cette endroit, ce qui élimine de manière radicale la culture à domicile de jardins collectifs.

Certaines dispositions les plus percutante du Sénat dans le projet de loi 5052, comme la fermeture de dispensaires de cannabis médical et une réduction drastique de la quantité de patients du cannabis pouvant posséder et cultiver , ce qui est contre les principes meme du citoyen.

Une équipe d'avocats travaille actuellement à revoir le projet de loi 5052 afin de le renverser et annuler certaines mesures ; ils sont actuellement en cours d'exécution d'une page "GoFundMe" qui leurs permettra de récolter des fonds afin de les aider à financer une série de procès contre le sénat afin de rétablir la legislation du départ.

Nous y reviendrons prochainement...
Source Internal : cannabis infos via US local source

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vendredi 24 juillet 2015

[Reportage] Criminels 2.0 : Arjan Roskam, le Roi du Cannabis



Arjan Roskam : ce Hollandais à l’origine vendeur dans un petit coffee shop d’Amsterdam a bâti, en quelques années, un empire financier pour le moins insolite. 


Celui qui se surnomme lui-même «le roi du cannabis» est à la tête de la «Green House Seed Company», la plus grosse entreprise de vente de graines de cannabis en Hollande. En renouvelant le concept du coffee shop, Arjan Roskam a su attirer les célébrités du monde entier. Ce génie du marketing ne s’arrête pas là. Il crée en 2008 sa propre série de télé-réalité sur Internet, « Chasseurs de souches », où les téléspectateurs peuvent suivre sa quête du cannabis parfait et ses expériences les plus folles.


Avec des pointes à 2 millions de vues pour certains épisodes, Arjan Roskam a su mettre en scène son incroyable parcours. Mais autour de sa fortune et de sa personnalité règne toujours un parfum de mystère absolu.

Genre : Société
Origine : France - 2014
Présenté par : Philippe Bas
Réalisé par : Adeline Dessons
Streaming : 


par

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Pour un nombre substantiel d'anciens combattant qui utilisent le cannabis pour traiter le SSPT, cela est positif


Une étude qui sera publiée dans le numéro d'Août de l'American Journal of Health , System Pharmacy  , celle-ci publiée en premier lieu par l'Institut national de la santé, a constaté qu'un nombre important de vétérans militaires utilisent le cannabis pour traiter le trouble de stress post-traumatique , avec un résultat plus que positif.

"Lorsqu'il est inhalé ou administré par voie orale ou transdermique, les cannabinoïdes (les composants psychoactifs du cannabis brut et de divers produits dérivés) activent les récepteurs cannabinoïdes endogènes,afin de moduler la libération de neurotransmetteurs et de produire un large éventail d'effets sur le système nerveux central, y compris plus de plaisir et l'altération des processus de mémoire" , déclare le résumé de cette étude . "Ces effets fournissent une justification pharmacologique pour l'utilisation des cannabinoïdes pour gérer les trois principaux symptômes des troubles de stress postraumatique.

Selon les chercheurs; "Les études transversales ont trouvé une corrélation directe entre la symptomatologie la plus sévère de "SSPT " et une motivation accrue à utiliser le cannabis à des fins d'adaptation, en particulier chez les patients ayant des difficultés dans la régulation émotionnelle ou la tolérance au stress. Les données de 4 petites études ont suggéré que l'utilisation de cannabinoïdes a été associée à des améliorations globales dans les symptômes du SSPT ou l'amélioration des symptômes de "depression avancée spécifiques tels que l'insomnie et les cauchemars.

Des essais à grande echelle bien conçus et contrôlées sont nécessaires afin de mieux délimiter le rôle potentiel des cannabinoïdes comme un complément ou une alternative aux approches classiques de gestion de stress post-traumatique ".

Nous y reviendrons prochainement

Source internal : cannabis infos via US médical source
Etude ( anglais ) : Cliquez ici

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Le comité du sénat Américain approuve une mesure afin de permettre aux banques de fournir des services aux entreprises de cannabis


Le Comité des finances du Sénat des États-Unis a approuvé une mesure qui permettrait d'assurer aux entreprises de cannabis qui sont légales en vertu du droit de l'Etat d'avoir accès aux services bancaires.

L'amendement, parrainé par le sénateur Jeff Merkley et ajouté aux services financiers et générale du projet de loi de crédits gouvernementaux, interdirait le Département du Trésor et de son bras armé, le "Financial Crimes Enforcement Network", l'utilisation de fonds fédéraux pour punir les banques qui fournissent des services financiers aux entreprises de cannabis qui opèrent légalement en vertu des lois de l'Etat.

"Forcer les entreprises [de cannabis légal] à traiter exclusivement en numéraire, est plus difficile pour les Etats de percevoir des impôts, des opérations de surveillance, et d'appliquer certains règlements», dit Dan Riffle, Directeur des politiques fédérales pour le "Marijuana Policy Project". "Permettre à ces entreprises d'accéder aux services bancaires de base est une étape cruciale vers une réglemententation du cannabis efficace et responsable."

Riffle ajoute; "Une forte majorité des Américains pensent que le gouvernement fédéral devrait cesser d'interférer dans les lois envers le cannabis dans états ou celui-ci est légal. Il semble que beaucoup, voir la plupart, des meilleurs candidats pour la présidentielle 2016 sont entièrement d'accord avec le projet ».

Source internal : cannabis infos via US local source
Voir aussi : https://cannabis-infos.com/2015/07/les-banques-americaines-pourront-elles.html

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mercredi 22 juillet 2015

Cannabis et psychose : quoi de neuf ?


Dans le dernier numéro de la revue scientifique British Medical Journal est parue une étude intéressante intitulée « Consommation prolongée de cannabis et risque d’incidence et de persistance de symptômes psychotiques : étude d’une cohorte pendant 10 ans ». Beaucoup a été dit ou écrit sur la relation cannabis-psychose. Dans cet article, nous allons essayer d’analyser cette étude et voir ce qu’elle apporte de nouveau sur ce sujet controversé.

Une étude approfondie sur 10 ans

Ce qui rend cette étude très intéressante vient du fait qu’il s’agit d’un suivi sur 10 ans, ce qui, logiquement, donne plus de crédibilité à ses résultats. En effet, ce n’est pas une étude de la réalité d’un groupe d’individus à un moment précis de leur vie, mais une vraie analyse des variables concernant plusieurs années de vie de ces personnes, ce qui nous donne une vision beaucoup plus juste et complète de la réalité.

L’objectif principal de cette étude était d’une part de déterminer si la consommation de cannabis à l’adolescence augmente le risque d’épisodes psychotiques, et d’autre part d’étudier l’incidence et la persistance de cas subcliniques de psychose dans la population en général. Lorsqu’on parle de cas subcliniques, on désigne une symptomatologie psychotique restant en-deçà du niveau nécessaire pour réaliser un diagnostic clinique complet.

Cette étude portait sur 1 923 citoyens allemands âgés de 14 à 24 ans, appartenant à la population générale. Il y avait au départ 2 210 individus, mais des pertes d’informations concernant la consommation ou les symptômes en ont éliminé 287.

Le cannabis et les symptômes psychotiques

La consommation et les symptômes psychotiques ont été analysés au début de l’étude, puis 1,6 an, 3,5 ans et 8,4 ans après le début de l’étude, qui a duré 10 ans en tout. C’est la version Munich du Composite International Diagnostic Interview (M-CIDI) qui a été appliquée. Ce type d’interview inclut les symptômes, les syndromes et les diagnostics concernant divers troubles mentaux selon les définitions et les critères de l’ICD-10 (Classification internationale des maladies, version 10) et du DSM-IV (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, quatrième édition), ainsi que des informations sur la fréquence, la durée et l’intensité des symptômes, et sur le développement psychosocial.

Parmi les symptômes les plus importants à aborder, il y a par exemple les manies de persécution, les interférences dans la pensée, les hallucinations auditives et les phénomènes passifs.
Les psychologues collaborant à cette étude invitaient les participants à lire une liste de symptômes en leur demandant s’ils les avaient déjà subis et, le cas échéant, quelle en était leur intensité. Les réponses étaient classées en symptômes présents ou absents.

Différents schémas de consommation

Pour établir l’exposition aux effets du cannabis, la question suivante était posée : « Avez-vous consommé du cannabis cinq fois ou plus dans votre vie ? »

Pour établir le schéma de consommation prolongée, les chercheurs utilisaient une échelle de 1 à 5 points, où 1 représentait « moins d’une fois par mois » et 5 « presque tous les jours ».
Pour définir la consommation éventuelle de cannabis entre la première et la deuxième période, ils posaient la question : « Combien de fois avez-vous consommé du cannabis depuis la dernière interview ? »

Les résultats de cette étude montrent que pour les individus qui n’avaient jamais présenté de symptômes psychotiques et qui n’avaient jamais consommé de cannabis, une première consommation pendant les 3,5 premières années de l’étude augmentait le risque d’apparition de symptômes psychotiques au cours de la période comprise entre 3,5 et 8,4 ans après le début de l’étude. En outre, la consommation continue de cannabis pendant la première période augmentait le risque de souffrir de symptômes psychotiques persistants au cours de la deuxième période.

En outre, des symptômes psychotiques sont apparus au cours de la première période chez 31 % des consommateurs, contre 20 % chez les non-consommateurs. Au cours de la deuxième période, ces chiffres ont été de 14 % chez les consommateurs, contre 8 % chez les non-consommateurs.

Cette association entre épisodes psychotiques et consommation de cannabis est apparue comme indépendante de facteurs comme l’âge, le sexe, la catégorie socioéconomique, la consommation d’autres drogues, la croissance en milieu urbain ou rural, ou d’éventuels traumatismes durant l’enfance. Un ajustement supplémentaire prenant en compte l’existence d’autres troubles psychiatriques n’a pas non plus modifié ces résultats.

Conclusions

Les auteurs concluent que la consommation de cannabis est un facteur de risque pour l’apparition de symptômes psychotiques, et que la consommation prolongée de cannabis peut augmenter le risque de souffrir de troubles psychotiques, en raison de l’impact que cette consommation a sur la persistance de symptômes qui sont normalement transitoires chez les jeunes individus, et qui font partie du développement psychosocial.

Comme toutes les études, celle-ci présente également certaines limites sur lesquelles il me semble important de commenter. La première est que nous nous trouvons face à une population d’un pays donné. S’il semble que cette étude a démontré, chez les allemands, le rôle de la consommation de cannabis dans le développement ultérieur d’une symptomatologie psychotique, il ne paraît pas en être de même dans les pays où la consommation de cannabis n’est pas illégale, comme le Maroc ou la Jamaïque, où les études épidémiologiques n’ont pas réussi à établir une prévalence supérieure de pathologies psychotiques par rapport aux autres pays du monde.

Chaque pays a ses propres lois, ses propres coutumes et ses propres schémas de consommation de substances. C’est pour cette raison que ces résultats ne sont pas transposables dans d’autres pays, du moins pas de manière rigoureuse. Prenons par exemple la situation actuelle en Espagne, où la multiplication des clubs cannabiques va très probablement entraîner une réduction des facteurs de stress qui peuvent favoriser l’apparition de symptômes psychotiques.

D’un autre côté, il ne faut pas oublier qu’à l’adolescence apparaissent de nombreux symptômes psychotiques autogérés, qui sont importants et nécessaires pour un bon développement psychologique de l’individu. Cette étude démontre que la consommation prolongée de cannabis à ce stade de la vie peut « perpétuer » ces symptômes et déclencher un épisode psychotique pouvant dégénérer en trouble psychotique bien établi cliniquement.

Pour résumer, nous pouvons dire que cette étude apporte de nouvelles preuves visant à « déconseiller » la consommation de cannabis durant l’adolescence, et à « conseiller » la consommation modérée plutôt que compulsive, plus particulièrement si le consommateur a subi des troubles psychologiques antérieurs.
Source : ici

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[Dossier] Europe, Euro et Cannabis, même combat


Le texte qui suit a été rédigé en 2001. A l'approche des élections présidentielles, le gouvernement gauche plurielle évoquait l'éventualité d'une dépénalisation de l'usage du cannabis. 

Donné en pâture aux médias et au public, ce projet avait-il pour vocation de répondre à une véritable attente ou simplement de noyer les préoccupations des français sous les déferlantes d'un débat sans issue ? Après s'être brûlé les ailes à Vilvorde, Jospin voyait les ouvriers de Moulinex défiler sous son nez en brandissant leurs cartes d'électeurs. Aujourd'hui, alors qu'Hollande a définitivement perdu la confiance des travailleurs depuis qu'il s'est agenouillé devant Mittal, que Macron crache à la figure du peuple grec en comparant Siryza au Front National, que Valls piétine la démocratie à coups de 49-3, et que l'Union Européenne vient de dévoiler son vrai visage, la question du cannabis, à nouveau, fait sens dans une société en perte de sens.


Génération cannabis, ou la République enfumée…Mars 2001...
Poussé par une partie non négligeable de l'opinion (qu'on ambitionne sans doute de rapprocher des urnes), le gouvernement français pourrait, dans les mois qui viennent, proposer de dépénaliser l'usage du cannabis. Alors qu'aucun projet de loi n'est encore en débat à l'Assemblée Nationale, l'idée fait son chemin à travers les médias, à grand renfort de déclarations, d'articles, d'effets d'annonces, de ricanements, de "gaffes" calculées.

Sous les projecteurs, ils sont peu nombreux à prendre clairement position contre le discours ambiant et lorsque d'aucun le fait, c'est bien souvent à l'appui d'une position morale sans véritable fondement scientifique et dénuée de toute préoccupation sociale ou sanitaire. Les idoles des jeunes ne tarissent pas d'éloges pour le haschich. De gauche à droite, des politiques, sourires faussement embarrassés aux lèvres, avouent en avoir fumé au moins une fois. Des animateurs de télévision, à des heures de grande écoute, dispensent quotidiennement leurs couplets rieurs à propos du pétard. Des journaux abondent dans le sens d'une dépénalisation, arguant que la Belgique, récemment tombée aux mains des dealers, ferme la boucle des pays enfumés autour de la France, nous faisant ainsi passer pour des retardataires, des réfractaires à une avancée sociale notoire.

Dans un tel contexte politico médiatique, s'élever contre une dépénalisation passe à coup sûr pour un positionnement ringard, rétrograde, réac, ancré à droite, portant atteinte à la liberté de chacun. Le sujet clive et renvoie dos à dos deux conceptions de la société radicalement opposées. Militer pour la dépénalisation serait moderne, progressiste, s'y opposer trahirait une tendance traditionaliste, conservatrice et moralisante, voire pire. D'emblée, le débat est tronqué, amputé des questions que devraient susciter l'augmentation de la consommation et l'idée même de dépénalisation. Le processus de banalisation qui a cours depuis quelques années interdit toute possibilité de débat contradictoire en laissant entendre que le phénomène, n'étant pas nouveau, n'est pas très inquiétant et qu'il serait hypocrite d'affirmer le contraire.

Dans l'ombre, pourtant, des voix s'élèvent pour tenter d'informer, tant des dangers du cannabis sur l'individu et la société, que des possibles enjeux politiques et économiques qui motivent une dépénalisation à l'échelle européenne. Au-delà des apparences, le sujet est très loin de faire l'unanimité, y compris dans les instances diligentées par le Gouvernement pour l'étudier.

Observation du phénomène
Quelques chiffres[1] plantent le décor. 50 % des jeunes de moins de dix sept ans ont fumé du cannabis au moins une fois. 15 % des garçons et 14 % des filles en consomment de façon répétée en 1999 contre, respectivement, 10 % et 4 % en 1993. Combien sont-ils à en fumer régulièrement ? L'étude de l'ESPAD 1999 ne le dit pas précisément. Mais avons-nous besoin de chiffres pour constater autour de nous une augmentation considérable du nombre de jeunes qui consomment du cannabis presque quotidiennement ?

La réalité est là. Sans même ouvrir les yeux, les effluves flottent jusque dans les couloirs des collèges et des lycées. Il n'est même plus seulement question de "populations à risques". Les quartiers populaires, les jeunes "difficiles", n'ont plus l'exclusivité d'un phénomène aujourd'hui répandu. On consomme de plus en plus jeune, dans toutes les couches de la société. Le cannabis est simplement partout autour de nous, donc partout autour des jeunes.

Sur le terrain, on mesure l'étendue du problème. Que ce soit dans les quartiers, dans des communes moins défavorisées, dans les foyers de jeunes, sur les camps d'ados, on fume partout et beaucoup. Par ailleurs, des enseignants rapportent de nombreux cas de consommation et de vente au sein même de l'école. Des élèves dealent au vu et au su de tout le monde, parfois même du chef d'établissement qui se dit impuissant face au problème. D'autres assistent aux cours après avoir fumé un, voire plusieurs joints.

Le docteur Léon Hovnanian, président du Comité National d'Information sur la Drogue, s'est ému du problème. Ne trouvant pas d'échos à ses préoccupations auprès de l'Education Nationale, il a entamé lui-même une enquête, avec les moyens du bord. Ses résultats n'ont donc rien d'officiel. C'est la raison pour laquelle il s'abstient de donner des chiffres. Il révèle toutefois que le cannabis est à considérer très sérieusement "parmi les causes de redoublement en quatrième et en troisième et de l'exclusion scolaire par la suite".

Sans se perdre dans des conclusions hâtives, on est en droit de se questionner quant aux effets sur la jeunesse de cette substance que l'on s'amuse à faire passer pour quelque chose de banal et marrant, que tout le monde prend ou a pris. Or, le Ministre de la santé n'a pas jugé opportun de relayer certaines études, celle du docteur Hovnanian notamment. Monsieur Kouchner s'en remet au discours ambiant en répétant inlassablement que "les dégâts causés par l'alcool et le tabac sont énormément plus importants que ceux causés par le cannabis".

La comparaison peut laisser perplexe. En brandissant systématiquement cette soi-disant absence de risque sur le plan physiologique, il occulte les objections d'un professionnel qui met en avant des problèmes d'ordres psychologiques et sociologiques. De plus, la non-nocivité du cannabis est encore très loin d'être établie. Concernant l'alcool et le tabac, nous avons un recul de plusieurs décennies, voire de plusieurs siècles. Pour le cannabis, les premières études sérieuses datent, au mieux, d'une petite dizaine d'années. Dans trente ans, nous verrons ce que seront devenus certaines jeunes d'aujourd'hui qui auront fumé quotidiennement du cannabis durant toute leur vie avec la bénédiction du docteur Kouchner, de l'Etat et de l'Europe.

Quoi qu'il en soit, sous l'impulsion de ses dirigeants, la société s'aventure ici sur une pente savonneuse. Pour éviter la chute, le sujet nécessite un tant soit peu de discernement. Mais avant d'aller plus loin, il convient de distinguer de quoi on parle…

Qu'est-ce que le cannabis ?
On le sait : les avis et les discours divergent à ce sujet. C'est pourquoi, dans un premier temps, il est bon de se référer à quelques définitions.

"- Cannabis : nom scientifique du chanvre, pour toutes ses variétés. Drogue dérivée du chanvre indien, telle que le haschich ou la marijuana, consommé pour ses propriétés psychotropes et dont l'usage prolongé peut provoquer une dépendance, voire des troubles psychologiques.

- Haschich : résine psychotrope extraite du chanvre indien dont l'usage prolongé peut conduire à un état de dépendance psychique.

- Drogue : substance psychotrope en général nuisible pour la santé, susceptible de provoquer une toxicomanie et consommée en dehors d'une prescription médicale".

                                                           Petit Larousse 1998.

"Cannabis :
  •             - Substance qui fait partie du groupe des substances psychoactives hallucinogènes et délirogènes. Les effets d'une dose fumée sont, pour un adulte en bonne santé, généralement bénins. Dans un contexte agréable, l'effet habituel est une légère euphorie accompagnée d'un sentiment d'apaisement et d'une envie spontanée de rire, puis d'une légère somnolence. Avec des doses un peu plus fortes, on observe des effets sur la mémoire à court terme.

  •             - Certains effets, comme une attitude de léthargie ou de retrait de la réalité, observées lors de consommations excessives, semblent pouvoir devenir chroniques.
  •             - A fortes doses, il peut arriver que le sujet connaisse des épisodes de dépersonnalisation (se voir soi-même de l'extérieur), de dissociation mentale (être deux personnages) ou encore des effets paranoïdes. Chez les individus fragiles et / ou inexpérimentés, ces effets peuvent se traduire par des états transitoires de forte anxiété ou de panique, accompagnés d'une crainte de devenir fou.
  •             - L'usage répété et l'abus de cannabis entraînent une dépendance psychique moyenne à forte et une dépendance physique que la majorité des experts considèrent actuellement comme minime".

                                                           CNDT, CFES, MILDT, Jeunesse et Sports. 1998.

On retiendra que le cannabis est un psychotrope. Le Petit Larousse associe "action sur le psychisme" et "risque de dépendance" pour définir une drogue. On peut donc considérer qu'une drogue est nécessairement psychoactive. Vu sous cet angle, la comparaison avec les risques liés au tabac se montre aléatoire. Il s'avère beaucoup plus réaliste de classer le cannabis du côté de l'héroïne, de la cocaïne et de l'alcool.

Les pouvoirs publics et les experts s'excusent presque d'avoir observé les effets pervers du cannabis. Derrière leurs '"il semble", "on observe", "il se peut", une réalité pointe le bout de son nez. Malgré leur grande prudence, ils admettent avoir constaté certaines "bizarreries" de comportement et d'humeur chez les utilisateurs "fragiles et / ou inexpérimentés". On fera le lien avec l'adolescent dont la fragilité et l'inexpérience, précisément, le caractérisent la plupart du temps. On peut donc considérer que les jeunes consommateurs de cannabis sont particulièrement exposés à des effets indésirables.

On parle également de possibilité de "dépendance psychique moyenne à forte". Mais en l'opposant à une "dépendance physique minime", on laisse entendre que le produit serait moins dangereux que d'autres. C'est probable en effet. Pour autant, peut-on affirmer qu'il y a absence de danger ?
Comparé au crack, qui provoque une dépendance physique et psychique très rapide, le cannabis, sur ce point, apparaît inoffensif. En revanche, si on le compare à la cocaïne, qui provoque une dépendance exclusivement psychique, on considérera la chose différemment. Personne n'a jamais douté que la cocaïne est une drogue par définition dangereuse. Sa consommation est pourtant dénuée de risque de dépendance physique.

L'idée de dépénalisation de l'usage du cannabis s'appuie essentiellement sur des études démontrant de faibles risques de dépendance physique. Dans ces conditions, pourquoi ne pas dépénaliser aussi l'usage de la cocaïne ? Probablement parce que c'est une drogue. Il ne fait pourtant aucun doute que le cannabis en est une également.

Les pouvoirs publics, sous couvert d'affirmations scientifiques, rétorquent toujours à ce type d'argument que les effets du cannabis sur la santé sont négligeables. A petites doses, les effets du tabac, de l'alcool, de la cocaïne, le sont aussi, négligeables. Hiérarchiser ainsi les dangers, en comparant seulement ce que l'on a envie de comparer, est dénué de sens. Quant au parallèle avec le tabac, c'est pour le moins scabreux. Personne ne s'est jamais jeté par la fenêtre après avoir fumé une cigarette. Selon le docteur Hovnanian, la pratique, en revanche, serait de plus en plus répandue chez les jeunes fumeurs de joints. Il suffit pour s'en convaincre de parcourir les pages "faits divers". Ce genre d'accident s'est en effet répété ces dernières années.

Tendant à se substituer à l'aveu d'un mal être certain, notamment chez le jeune consommateur, le cannabis n'annule pas pour autant les difficultés du sujet. Le retour de bâton peut donc produire des effets inverses à ceux désirés. En guise de détente, de relations facilitées par l'ivresse, le risque d'être aux prises avec ses angoisses amplifiées par le produit et de voir ses facultés de perception brouillées par un écran de fumée n'est pas négligeable. Dans ces circonstances, la résurgence brutale de ce qu'assume plus ou moins le sujet lorsqu'il est dans un état normal, peut soudainement le submerger. Incapable de distanciation, de se considérer autrement qu'au travers de ses pires angoisses, il risque fort de céder à la panique. La prise de cannabis peut dès lors devenir le facteur déclenchant d'un grave passage à l'acte.

N'en déplaise aux "pro dépénalisation", un passage à l'acte, auquel sont notamment exposés les adolescents, peut s'avérer particulièrement nocif pour la santé. La défénestration n'est qu'un exemple. On a connaissance de jeunes mères tentant d'étrangler leur enfant, de personnes atteintes de telles crises de panique, qu'elles finissent la soirée aux urgences psychiatriques où elles restent parfois plusieurs jours en observation. Certaines d'entre elles y découvrent leur schizophrénie, latente depuis longtemps sans doute, subitement déclenchée par la substance. Ceci sans compter que la prise de cannabis est la plupart du temps associée à une forte consommation d'alcool. Le joint de la dernière heure peut provoquer un malaise, voire un coma.

Sournois, les risques liés au cannabis sont moins évidents à identifier que ceux liés à l'alcool ou au tabac. Ils existent néanmoins. La variété des effets est à considérer en fonction de la complexité psychique de chaque individu consommateur. En cela, toute tentative d'analyse statistique des conséquences du produit semble vouée à l'échec, à moins, peut-être, qu'elle soit véritablement complète. L'affirmation selon laquelle "le mythe du cannabis qui conduit à des drogues plus dures est fausses" en est l'exemple le plus frappant. Une étude publiée par le Ministère de la Santé démontre en effet que seulement 2% des fumeurs de cannabis passent à d'autres drogues. Mais il suffit d'inverser la question pour mesurer l'incohérence de ce résultat. Une autre étude (non publiée par le Ministère), menée par le CNID, dévoile que "sur 5000 héroïnomanes interrogés, 95% déclarent qu'ils ne seraient probablement pas devenus toxicomanes s'ils n'avaient pas un jour croisé le cannabis".
Preuve est faite qu'un débat, des études contradictoires sont nécessaires pour mieux appréhender le sujet. Or, on constate qu'un seul point de vue est mis sur la place publique. On se refuse à étudier la question sous tous ses aspects.

Drogue piège par excellence, parce que douce en apparence, les effets et les conséquences du cannabis sont à prendre au sérieux. Affirmer le contraire apparaît irresponsable. D'autant plus que le phénomène touche désormais une majorité d'adolescents et de jeunes adultes. Le cannabis fragilise une tranche de la population déjà fragile par nature. Le discours ambiant et la perspective d'une dépénalisation la met donc, de fait, en danger.

Que cache l'augmentation de la consommation de cannabis chez les jeunes ?
La campagne de banalisation qui se déroule depuis quelques années a très probablement contribué à accélérer l'augmentation de la consommation de cannabis chez les jeunes. Les chiffres montrent que la plus forte hausse s'est déclenchée en 1997 et continue aujourd'hui de progresser. On peut donc présager que la dépénalisation, rendant l'accès aux substances plus aisé et levant tout ou partie de la notion d'interdit, aggravera encore la situation.

Toutefois, il convient de ne pas occulter ce qui motive ce besoin d'ivresse. A la différence de l'alcool, le plus souvent consommé occasionnellement (quoi que), fumer un joint devient un acte très régulier. Dans de nombreux cas, le coût du produit est certainement le dernier rempart à un usage quotidien.
Au contact de jeunes consommant du cannabis, on est forcé de reconnaître que certains d'entre eux développent des comportements toxicomaniaques. Sans que l'on puisse affirmer s'ils sont ou non "accros" au produit, on observe des signes, des attitudes, des réactions témoignant d'un besoin pressant et omniprésent de consommer. La démarche, dont le seul objectif est de se défoncer, est le plus souvent solitaire et marquée par une volonté d'autodestruction.

Dans cette perspective, le pétard (ou ses déclinaisons de types "pipe à eau" ou "bang" connues pour amplifier les effets du cannabis) est l'outil idéal. Les jeunes peuvent s'en procurer facilement et discrètement, cela se consomme vite, ne donne pas une haleine particulière, ne fait pas tituber… L'acte n'en est pas moins chargé d'angoisses et, chez les personnes fragiles, les effets apaisants recherchés cèdent souvent la place à des réactions inquiétantes, empruntes de violence, de mise en danger de soi ou d'autrui.

Laissons donc de côté le tabac. La comparaison avec la démarche de l'alcoolique semble beaucoup plus tangible. La seule différence tient en cette distinction que l'on fait entre dépendances physique et psychique. Le consommateur peut ne pas être dépendant du produit qu'il utilise. En revanche, il peut se montrer dépendant de son propre besoin d'ivresse. Un besoin qui peut se faire jour par l'expérimentation et s'admettre, s'entretenir, par le caractère apparemment inoffensif de la substance utilisée.

Le cannabis peut donc devenir, on le vérifie, un facteur favorisant le déclenchement d'un comportement toxicomaniaque. Certains jeunes qui échappent à l'alcoolisme parce que tenus à l'écart par le spectre de la dépendance, peuvent désormais se rabattre sans retenue et sans états d'âme sur le haschich.
L'augmentation de la consommation de cannabis est donc à considérer comme symptomatique de l'état d'une jeunesse. Cela répond à une incapacité croissante à se supporter et à se concevoir en société. On s'enfume pour affronter des épreuves, pour avoir des rapports sociaux plus détendus, pour s'amuser, pour dormir… Le pétard se justifie par tout et n'importe quoi. Dans le discours de beaucoup de jeunes, il devient tout simplement nécessaire pour vivre.

Si l'on n'entend pas là quelque chose d'inquiétant, on ne s'inquiétera jamais plus de rien.

Les questions que suscite le cannabis quant à nos relations avec les jeunes.
Sous-estimer l'usage du cannabis revient à occulter la souffrance d'une jeunesse, à refuser de répondre en adultes responsables à ce que la pratique révèle, à admettre que des gamins se shootent pour compenser leurs difficultés. La situation témoigne de l'incapacité des adultes,  du politique, de la justice, à assumer leurs fonctions éducatives.

En cela, le débat sur la dépénalisation parait étroitement lié à une grande question contemporaine que l'on nomme "crise de l'éducation". Qu'on en soit au stade de se sentir obligé de céder à ce point à nos enfants, quitte à les mettre en danger, dévoile un laxisme ambiant fort inquiétant dont les parents sont loin d'être les seuls acteurs.

Car c'est bien de cela qu'il s'agit. On ne parle pas de dépénaliser le cannabis parce que le produit ne serait pas nocif mais parce qu'on s'aperçoit, en autres choses, qu'une quantité effroyable de jeunes en est adepte. Dans ces conditions, plutôt que de persister dans l'interdit, qui nous expose au conflit de générations, on préfère céder en cherchant des arguments légitimant une position dont on sait, au fond, qu'elle est irrecevable.

La capitulation des adultes, surtout du législateur en l'occurrence, au regard du cannabis, rappelle un autre phénomène survenu dans les années 80. La seule différence c'est que celui-ci ne souffrait qu'un interdit parental. C'est en effet à cette époque que l'on a constaté une forte augmentation de la consommation de tabac chez les adolescents, à partir de treize ou quatorze ans, voire moins. Aujourd'hui, on sait que l'ampleur du phénomène n'est pas indépendante d'un certain contexte éducatif, inhérent à cette époque, hérité de 68. Toute une génération de parents, se refusant à tenir fermement l'interdit, a cédé à ses enfants le droit de fumer, souvent même devant eux et en payant leurs paquets de cigarettes.

Des études montrent que, le plus souvent, les jeunes qui n'ont pas continué à fumer après quelques expériences sont ceux qui, démasqués par leurs parents, se sont heurtés à une interdiction claire, définitive, sans concessions. Il n'est pas question ici de respect ou de non respect des droits et des libertés de l'enfant. Nous sommes dans un registre de protection. Les parents décident, dans le cadre de ce qui est admis légalement et raisonnable moralement, de ce qui est bon ou mauvais pour leurs enfants. Le tabac n'est bon pour personne, chacun le sait. Laisser fumer un jeune adolescent constitue donc au moins un défaut d'autorité, au plus un cas de non assistance à personne en danger. Ce qui est sûr, c'est que cela revient à l'autoriser à mettre sa santé en péril, en toute connaissance de cause.
De la même façon, laisser entendre aux jeunes que "les risques liés au cannabis sont négligeables" revient à les autoriser, voire à les inciter implicitement, à en consommer. Une nuance (de taille) différencie toutefois ce phénomène du tabagisme des adolescents : ce ne sont plus les parents qui véhiculent l'autorisation mais le gouvernement, le législateur, les médias, les idoles. A l'heure où l'on nous assomme de considérations bâclées quant à la "crise de l'éducation" et "la démission des parents", on disqualifie père et mère d'un débat qui concerne directement leurs enfants.

Le processus, spécifique à l'adolescence, de transgression de l'interdit en réaction aux parents, appelant la mobilisation du père notamment, risque donc de ne plus trouver l'opposition nécessaire à l'évolution, à la socialisation de chaque individu. Passant outre l'autorité ou même seulement l'avis parental, l'idole, en faisant l'éloge, le politique, en négligeant, le législateur, en dépénalisant, poussent les jeunes à nier, à occulter l'interdit. Interdit auquel, dans un contexte "normal", ils s'opposeraient.
Par projection de l'image du père sur le monde, l'adolescent s'oppose à tout ce qui porte ou représente l'autorité. L'éducateur, au sens le plus large du terme, a donc aussi (surtout ?) cette fonction de recevoir, de concevoir et de répondre à cette opposition. Encore faut-il qu'il y ait véritablement une tentative d'opposition de la part du jeune. Or le cannabis, comme toute autre drogue, a précisément pour effet de favoriser l'évitement, l'esquive, le contournement, la négation, le refoulement de toute idée de confrontation sociale. Il devient donc difficile, non plus seulement de faire face au phénomène du cannabis, mais aussi d'appréhender l'ensemble des problématiques des jeunes qui en consomment.

Le bon sens voudrait que l'on soit parfaitement intransigeants lorsqu'on surprend un adolescent consommant du cannabis, d'autant qu'à l'heure actuelle, c'est encore illégal. Si l'usage est dépénalisé, l'interdit devrait théoriquement subsister, un adulte responsable, éducateur par surcroît, ne pouvant décemment admettre qu'un adolescent s'enivre.

Le problème c'est que pour réagir efficacement, affirmer une autorité, il faut que le jeune identifie l'interdit qu'il transgresse. Dans le cas du cannabis, c'est très loin d'être évident. Il n'est pas rare de se trouver à proximité, voire face à face, avec un jeune allumant un pétard sans que cela constitue à ses yeux un acte de provocation.

Dans de nombreux cas, l'usage n'est plus seulement banalisé mais littéralement normalisé. Avant même d'affirmer l'interdit, il faut donc l'expliquer. Beaucoup de jeunes, en effet, ne comprennent pas, en toute sincérité, ce qu'on leur reproche lorsqu'on leur parle de leur consommation de shit. Autant dire qu'une dépénalisation rendrait ingérable un problème déjà très difficile à aborder avec les jeunes consommateurs. Le rapport de force promet d'être considérable. Si tant est que l'on soit prêt à l'assumer.

Le discrédit d'un tel interdit fait écho, en définitive, à tout ce qui apparaît préoccupant pour et dans la jeunesse d'aujourd'hui. Le problème n'est plus, comme l'expriment quelques anciens, que "les jeunes ne respectent rien" mais qu'ils ont de moins en moins de repères leur permettant d'avoir conscience des limites qu'ils ne sont pas autorisés à dépasser. Leurs actes ne sont plus posés en réaction, en opposition à la loi parentale ou sociale. Ils glissent simplement sans retenue (parce que personne ne les retient) sur la pente de l'expérimentation.

Beaucoup de jeunes semblent à la dérive, embarqués sur un radeau dépourvu de barre. L'usage croissant du cannabis par les adolescents est en soi une dérive qui concentre tous les signes d'un malaise social persistant et s'aggravant. Les laisser, ou pire, les inciter à continuer, est symptomatique de l'incapacité d'une génération à concevoir les actes et les pratiques d'une autre génération comme des signes de souffrance.

On parle de dépénaliser, d'accepter, de normaliser ce qui devrait nous alarmer et donc nous mobiliser. Ces responsables politiques qui se positionnent ouvertement pour le pétard seraient-ils myopes au point de ne pas voir ce que presque toute une génération étale sous leurs yeux ? C'est difficile à concevoir…

… quelles sont donc les motivations des instigateurs de la dépénalisation ?
Comment croire que ce projet dicté par l'Europe (la France est l'un des derniers pays de l'Union où l'usage du cannabis n'est pas dépénalisé) soit motivé par une volonté humaniste ou sociale ? Personne ne peut l'entendre en ces termes. On nous parle de souplesse, d'appel à la responsabilité des parents, des professeurs, des travailleurs sociaux, du citoyen. La dépénalisation est présentée comme un moyen de faciliter la prévention. Le cannabis apparaît de plus en plus comme un moindre mal, étant donné la tendance qu'ont les jeunes à se tourner vers des psychotropes. On considère le sujet à la légère, on en rit, on s'en fait un cheval de bataille pour se présenter aux électeurs comme un politicien résolument moderne, tourné vers l'avenir… quel avenir !

Difficile de recevoir ces bavardages, dont nous sommes exclus, sans avoir le sentiment qu'on nous prend pour des idiots. La vérité sur les objectifs de la dépénalisation est à peine voilée. Elle n'a rien d'humaniste ni de social. Elle se comprend dans la logique d'une Europe dont la seule raison d'être est d'organiser un espace considérable où un libéralisme dur et sauvage pourra s'ébattre en toute tranquillité. Le capitalisme n'entend pas s'encombrer, ce n'est d'ailleurs pas sa vocation, des élans perturbateurs d'une jeunesse insoumise. Mieux vaut la savoir enfumée, anesthésiée.
Dans la perspective européenne, tette qu'elle se présente aujourd'hui, en 2001, le cannabis n'a que des avantages. La consommation des jeunes en est un. Le business parallèle, dans certains quartiers dits "sensibles", en est un autre. Ne fait-il pas l'affaire de l'Europe des patrons et des multinationales ? Ces jeunes qui font carrière dans le deale ne revendiqueront pas leur droit au travail tant qu'on les laissera récolter les fruits de ce marché juteux. Ils devraient pourtant se méfier. Philipp Morris ou Rothman pourraient bien un jour leur faire concurrence.

Pour l'heure, pas d'inquiétude, les dealers sont couverts. La "dépénalisation" se différencie de la "légalisation" par le fait qu'elle suggère une tolérance sans affirmer un droit. Un marché du cannabis à ciel ouvert, ça n'est donc pas pour demain. On envisage seulement d'offrir au consommateur la possibilité de consommer sans prévoir de contrôler la production et la distribution du produit. Sous-entendu : les dealers peuvent continuer à dealer, dans la clandestinité et en toute impunité. Supposons qu'on continuera comme aujourd'hui à faire semblant de ne pas les voir.


Les discours et les considérations hâtives sur la dépénalisation de l'usage du cannabis véhiculent des dangers. Outre les risques qu'encourent les consommateurs, les adolescents notamment, on repère aisément par quelle logique elle est motivée et ce que cela implique à l'échelle de la société.
Nous entrons dans une ère où les échanges intergénérationnels sont inexistants, où le citoyen adolescent aujourd'hui, électeur demain, s'endort sur un pétard, où la misère s'entend comme inévitable, où l'on vivote avec les moyens du bord, où l'on se fait jeter d'une entreprise qui amasse des milliards, où l'on respire du carbone, où l'on mange du plastique…

Nous entrons dans l'ère de l'Europe et du monde ultra-libéral. Tout ce qui pourra servir les intérêts de ce système sera conçu, calculé, organisé, véhiculé, administré… Entre autres mesures, réformes et restructurations, la dépénalisation de l'usage du cannabis fait partie d'une "certaine" conception d'une "certaine" société que l'on préfère fragmentée qu'unitaire et hallucinée que lucide.
Source : ici

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