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jeudi 22 octobre 2015

58% des Américains soutiennent la légalisation du cannabis, jusqu'à 7% de plus par rapport à l'an dernier


Gallup à récemment publié un sondage constatant que 58% des adultes aux États-Unis pensent que le cannabis doit etre légalisé, une hausse par apport aux 51% de la dernière fois que la question a été posée par Gallup en Octobre 2014.

Selon le sondage mené sur 10,015 personnes entre le 07 et le 11 octobre en comptant une possible marge d'erreur de plus ou moins 4%, seulement 40% des adultes aux États-Unis s'opposent à la légalisation du cannabis récréatif.

"Il est assez clair de voir dans quelle direction notre nation se dirige sur cette question", dit Mason Tvert, directeur des communications pour le Marijuana Policy Project. «Le statu quo a changé.La prohibition du cannabis a été un désastre de la politique publique, et la plupart des Américains sont prêts à mettre ça derrière nous et aller de l'avant ".

Tvert continue; "Les effets de plus de 80 ans de propagande anti-cannabis sont lentement estompé. Une fois que les gens se rendent compte que celui-ci est effectivement plus sûr que l'alcool, ils ont tendance à convenir que les adultes ne devraient pas être punis seulement pour leur consommation ".

Source Internal : Cannabis infos Via US Local Source / Toute reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur

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Le dysfonctionnement du système endocannabinoïde se trouve-t-il à l’origine de la mucoviscidose ?


La fibrose kystique, également connue sous le nom de mucoviscidose, est une maladie génétique qui affecte les poumons ainsi qu’une variété d’autres organes. Les symptômes se caractérisent par une et l’expectoration de mucus produit par des infections pulmonaires.. On avance à l’heure actuelle la possibilité d’un lien entre la maladie et un dysfonctionnement du système endocannabinoïde.

Perte de graisse, mucoviscidose & système endocannabinoïde

La mucoviscidose étant associée à un métabolisme anormal des graisses, elle s’accompagne souvent d’une perte progressive de la graisse. Dans le cas de la mucoviscidose, les poumons et le pancréas sont les organes les plus touchés, entraînant une détérioration progressive des poumons et une insuffisance pancréatique.

En raison du mécanisme de la maladie, les patients atteints de mucoviscidose ont besoin d’un plus fort apport en calories que celui recommandé pour les individus sains. L’objectif nutritionnel de ces patients est d’aboutir à une croissance et un développement tous deux normaux et, une fois le potentiel génétique atteint, de maintenir un bon état nutritionnel tout au long de leur vie. La preuve a été faite que le fonctionnement des poumons est étroitement lié à l’état nutritionnel dans la mucoviscidose et que cet état est un indice de survie indépendant.

La plupart des patients souffrant de mucoviscidose suivent un régime hypercalorique afin de s’assurer une bonne croissance et un développement normal et pour stimuler le bon fonctionnement de leurs poumons. En cas de mucoviscidose, un apport calorique inadapté peut entraîner la malnutrition et par la suite une perte du volume graisseux. La malnutrition nécessite une anamnèse minutieuse et multidisciplinaire, un examen physique ainsi qu’une évaluation générale du patient/de la famille. Seul l’établissement de la cause réelle de la malnutrition peut permettre d’appliquer des traitements adaptés et qui n’entraînent aucun risque.

Les stimulateurs de l’appétit, même s’ils sont efficaces dans le traitement de la malnutrition liée à la mucoviscidose, devraient être uniquement prescrits si la perte de consommation d’aliments subséquente à une perte de l’appétit constitue la cause principale de la malnutrition et si tous les autres facteurs ont été évalués, exclus ou traités. Si ce cas est avéré, le traitement à base de THC pourrait être une option idéale dans la mesure où il stimule l’appétit et peut aider à gérer un bon nombre des autres symptômes de la mucoviscidose.

Dysfonctionnement du système endocannabinoïde pré/postnatal et mucoviscidose

Le dysfonctionnement du système endocannabinoïde peut offrir une explication à bon nombre de symptômes de la mucoviscidose ; alors que la maladie est de nature génétique, les gènes concernés semblent être liés au fonctionnement du système endocannabinoïde, même s’il reste beaucoup à faire avant de pouvoir comprendre pleinement ces relations.

Une étude récente suggère que les endocannabinoïdes et leurs récepteurs cannabinoïdes ont beaucoup d’influence pendant le processus de développement pré et postnatal. Pour commencer, on a détecté la présence de niveaux élevés d’anandamide endocannabinoïde et de récepteurs cannabinoïdes dans l’embryon en phase de pré-implantation et dans l’utérus, alors qu’une réduction temporaire des niveaux d’anandamide est fondamentale pour l’implantation de l’embryon.
Chez les femmes, une association inverse a été constatée entre l’amidohydrolase des acides gras (l’enzyme responsable de la dégradation de l’anandamide) dans les lymphocytes humains et la fausse couche.

En second lieu, les récepteurs CB1 sont présents de manière éphémère dans les zones de substance blanche du système nerveux pré et postnatal, ce qui suggère que ces récepteurs jouent un rôle dans le développement du cerveau.

Troisièmement, les endocannabinoïdes ont été détectés dans le lait maternel et l’activation des récepteurs CB1 semble être cruciale pour les bébés souris qui tètent : il semblerait qu’ils déclenchent le fonctionnement des muscles de la bouche et stimulent la motricité.

Quatrièmement, l’anandamide protège les neurones dans la phase de développement du cerveau postnatal. Enfin, l’exposition prénatale au composant actif de la marijuana (Δ9-tétrahydrocannabinol) ou à l’anandamide affecte les fonctions du cortex préfrontal, la mémoire et la motricité, et stimule les comportements de dépendance, suggérant ainsi que le système des récepteurs endocannabinoïdes CB1 joue un rôle dans les structures cérébrales contrôlant ces fonctions.

Des observations supplémentaires ont avancé que les enfants étaient moins exposés que les adultes aux effets psychotropes secondaires du Δ9-tétrahydrocannabinol ou des endocannabinoïdes. Les implications médicales de ces nouvelles avancées ont de larges répercussions et suggèrent un avenir prometteur pour les cannabinoïdes qui pourraient du coup être utilisés dans les médicaments dispensés en pédiatrie pour des affections telles que la mucoviscidose et le retard de croissance staturo-pondérale non organique.

Comment le THC administré à des enfants à risque peut réduire le risque de développer la mucoviscidose

Une forte quantité de données a été rassemblée en ce qui concerne la base moléculaire de la pathogénie de la mucoviscidose, alors que l’influence des troubles biochimiques des processus cérébraux a quant à elle suscité beaucoup moins d’intérêt.

Une étude récente s’est penchée sur certains paramètres comportementaux, tels que le niveau d’anxiété et l’activité motrice, sur un modèle de souris atteintes de mucoviscidose, en prenant pour hypothèse que le fonctionnement du système endocannabinoïde pourrait être troublé dans le cas de la mucoviscidose (les endocannabinoïdes sont des dérivés d’acides gras, et la carence en acides gras est considérée comme étant un facteur fondamental dans l’étiologie de la mucoviscidose).

On a suggéré que le traitement chronique avec des agonistes du récepteur cannabinoïde au cours de la petite enfance pourrait équilibrer les niveaux de cannabinoïdes et prévenir les modifications comportementales liées à la mucoviscidose. L’activité motrice et le niveau d’anxiété ont été étudiés chez des souris adultes naïves atteintes de mucoviscidose (souris manquant du gène CFTR) et ont été comparés avec des souris de type sauvage et des souris traitées de manière prolongée avec du Δ-9-tétrahydrocannabinol (Δ9-THC ; agoniste du récepteur endocannabinoïde) en bas âge (du 7e au 28e jour à partir de leur naissance).

L’activité motrice a été testée dans la tétrade, le niveau d’anxiété dans le labyrinthe en croix, un mois après l’arrêt du traitement. Comparativement aux souris de type sauvage, une perte de l’activité motrice et une hausse du niveau d’anxiété ont été constatés chez les souris adultes naïves atteintes de mucoviscidose. Les souris traitées avec du THC en bas âge ont montré une activité motrice normale et des niveaux d’anxiété normaux à l’âge adulte.

L’altération de la fonction motrice et les niveaux d’anxiété élevés constatés dans le cas de la mucoviscidose peuvent être causés par un manque de canal CFTR dans les neurones et par l’activité contrariée de nombreuses zones du cerveau, et peuvent être la conséquence et le résultat d’une carence en acides gras, d’une altération des niveaux d’endocannabinoïdes et de leurs récepteurs. On peut suggérer que le traitement prolongé en bas âge rétablit la fonction endocannabinoïde et prévient ainsi les modifications comportementales.

Utilisation du cannabis chez les patients atteints de mucoviscidose

Bien que l’utilisation de drogues soit moins importante chez les patients atteints de mucoviscidose que dans le reste de la population saine, le cannabis est largement consommé par ces patients. En effet, des articles ont indiqué une fréquence de consommation de plus de 60 % (un pourcentage bien plus élevé que dans le reste de la population saine, et probablement exagéré).

Un rapport publié en 2001 a constaté « qu’aucune étude sur le long terme n’avait été menée sur la consommation de marijuana dans la population atteinte de mucoviscidose, mais plusieurs articles ont observé une incroyable fréquence de consommation dans plus de 60 % des cas. Même si certains patients ont le sentiment que fumer de la marijuana permet de temporairement dilater les bronchioles des poumons, cet effet n’est que de très courte durée et ils doivent prendre conscience des dommages à long terme provoqués par le tabac et les métabolites de la marijuana » (sic.). Une étude plus ancienne a révélé que le cannabis « aggravait souvent les symptômes pulmonaires chroniques, même si certains patients faisaient état d’un soulagement éphémère pendant sa consommation ».

Évidemment, ce rapport présume que le cannabis est fumé avec du tabac et adresse plus particulièrement les dangers liés à la consommation de joints de cannabis, et non pas les dangers des autres méthodes de consommation. Des études plus récentes ont par ailleurs avancé que les dangers liés à la consommation de joints étaient bien moins élevés que ceux liés à la consommation de tabac. Il est difficile de savoir si le fait de fumer du cannabis seul peut se révéler être bénéfique pour les patients atteints de mucoviscidose et leur offrir un certain soulagement, comme on a pu le constater à de maintes reprises chez certains patients asthmatiques ; néanmoins, il peut être prudent de recommander aux malades actuels d’opter pour une méthode de consommation moins agressive pour le tissu pulmonaire.

Implications pour les soins médicaux

Il nous reste beaucoup à faire en matière de recherche avant de pouvoir comprendre à 100 % la complexité du système endocannabinoïde, son importance dans le développement humain et ses relations avec de nombreuses maladies auparavant mystérieuses, comme la mucoviscidose. Les premières recherches sur l’importance des agonistes des récepteurs cannabinoïdes tels que le THC sont très prometteuses et nous fourniront, sans aucun doute, une base pour développer des traitements ciblés.
Source : ici

 

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Comment j'ai surmonté mon cancer grâce au cannabis


"Pourquoi l'usage thérapeutique du cannabis est-il toujours interdit en France ?". Cette question, je me la suis posée après avoir consommé illégalement du cannabis pour apaiser les effets secondaires dévastateurs d'une chimiothérapie anti-cancer. Je l'ai fait en toute connaissance de cause, et je n'ai pas eu à le regretter : les vomissements, l'épuisement et les douleurs ont rapidement reflué, l'appétit et le sommeil sont revenus.

Mon protocole personnel
Au départ, les malaises m'ont servi de boussole pour mettre au point mon "traitement". Je consommais l'herbe en très petite quantité, dès que les troubles m'assaillaient. Ils cessaient immédiatement. Je recommençais dès que je les sentais se réveiller. Cela m'a permis de coller au plus près de mes besoins. Juste après la séance de chimio, le rythme était d'une prise toutes les trois heures environ. Puis elles s'espaçaient progressivement. Au bout d'une huitaine de jours, les symptômes avaient disparu et ma consommation cessait tout naturellement.

Personne ne m'a dissuadé de me lancer dans cette aventure. Ni mes proches, touchés par mes souffrances et heureux de me voir soulagée, ni le personnel soignant hospitalier à qui ne n'ai jamais rien caché. Médecins, infirmières, aides-soignants se sont montrés très compréhensifs et, sans m'inciter pour autant à poursuivre, n'ont jamais tenté de me dissuader. Eux aussi constataient, sans doute, l'amélioration progressive de mon état et de mon moral.

Une efficacité reconnue dans de nombreux pays
Cinq mois plus tard, lorsque mon traitement s'est terminé, la même question a continué de me hanter. C'est avec colère, et même révolte, que je pensais à ces milliers de patients qui, chaque jour, traversent des épreuves du même genre. Ils se voient prescrire de longues listes de molécules plus ou moins actives (anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères, antalgiques puissants, antiémétiques...) qui viennent alourdir encore la pression chimique que leur organisme doit subir avec la chimiothérapie. Alors que nous avons à portée de main une plante médicinale ancestrale, efficace, autorisée à des fins thérapeutiques dans de nombreux pays : Israël, le Canada, de nombreux états américains, la province espagnole de Catalogne, la République tchèque... Dans l'immense majorité de ces pays, l'usage récréatif du cannabis reste prohibé et son utilisation thérapeutique n'a pas fait exploser sa consommation illicite.

La plante y est généralement distribuée dans un cadre médical très surveillé, sur ordonnance, aux patients touchés par des pathologies précises et susceptibles d'être soulagés : cancer, sclérose en plaque, glaucome, douleurs chroniques, maladies inflammatoires... Le 17 octobre dernier, le gouvernement australien a même annoncé qu'il allait très prochainement autoriser la culture de cannabis à des fins thérapeutiques, dans le but de fournir aux patients un produit contrôlé et de faciliter les recherches scientifiques qui pourraient permettre la mise au point de nouveaux médicaments.

Des centaines de recherches
Des centaines de chercheurs, dans le monde entier, ont publié les résultats de leurs travaux sur les effets thérapeutiques du cannabis. Ils commencent à percer les mystères de cette plante complexe, dans laquelle ils ont identifié plus de 70 familles de composants actifs. Les modes d'action de ces cannabinoïdes (dont peu sont psychotropes) sont de mieux en mieux connus, leurs applications possibles de mieux en mieux cernées. La science et la médecine évoluent visiblement beaucoup plus vite que les mentalités, les blocages fantasmatiques et les peurs sournoises.

Alors je repose la question : "Pourquoi ?". A ce jour, je n'ai pas trouvé de réponse satisfaisante. En attendant les malades continuent de souffrir...
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USA : la conso de cannabis a doublé en 10 ans


La consommation de cannabis aux Etats-Unis a doublé en dix ans et trois utilisateurs sur dix, soit près de sept millions d'Américains, en abusent ou ont développé une accoutumance à cette drogue, selon une étude publiée aujourd'hui. Cette consommation accrue de marijuana touche en particulier les femmes, les Noirs et les Hispaniques ainsi que les adultes d'âge moyen et les plus de 65 ans, précise l'étude.

Environ 9,5% des 36.000 adultes interrogés en 2012-13 ont indiqué consommer du cannabis au cours de l'année passée comparativement à 4,1% dans une enquête similaire menée auprès de 43.000 personnes en 2001-2002, ont constaté les auteurs dont l'étude paraît dans la revue médicale américaine JAMA Psychiatry. Le taux des troubles liés à une utilisation excessive de cannabis ou à une accoutumance a lui aussi presque doublé depuis dix ans, passant de 1,5% en 2001-2002 à 2,9% en 2012-13, selon la recherche. Environ 30% des Américains qui ont fumé du cannabis en 2012-2013 en abusaient ou souffraient d'accoutumance.

"Ces chiffres mettent en lumière le changement des normes culturelles concernant l'usage de la marijuana qui pourrait créer des problèmes supplémentaires de santé publique résultant de l'accoutumance, de la conduite sous l'effet de cette drogue ainsi qu'en termes d'accès à des traitements efficaces", juge la Dr Nora Volkow, directrice de l'Institut National sur l'abus des drogues (NIDA) qui a financé en partie cette recherche.

Un nombre grandissant de personnes paraissent penser que le cannabis est inoffensif, une impression peut-être encouragée par la légalisation dans 23 Etats de cette drogue à des fins médicales, selon les auteurs de l'étude. Quatre de ces Etats ainsi que Washington DC l'ont aussi légalisée pour un usage récréatif. La plupart de ces Etats ont commencé à légaliser le cannabis après 2000.
Source : ici

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mercredi 21 octobre 2015

Tommy Chong présente « Almost Legal », son nouveau talk-show de soirée


Ce vendredi 23 octobre 2015, un nouveau talk-show va être lancé, présenté par Tommy Chong. Ce nouveau programme s’appelle « Almost Legal » et portera sur tout ce qui a un rapport avec les consommateurs de cannabis et ce qui les affecte.

« Almost Legal » est une version satirique des talk-shows traditionnels, et inclura des interviews de célébrités, des sketches, et des performances musicales. Le concept a d’ores et déjà été appelé « la version cannabique du Daily Show de Jon Stewart » ou encore « l’émission de variété ultime de la contre-culture ». Des compliments de bon augure pour une émission qui n’a pas encore été diffusée ! Les attentes sont grandes, en raison de la présence de ce présentateur légendaire. Tommy Chong est né 8 mois après que le Marihuana Tax Act de 1937 ait pris effet aux USA. Il est devenu un activiste connu pour la cause du cannabis, et désormais, alors qu’il a 77 ans, sa plante favorite est de nouveau « presque légale », d’où le titre de l’émission.

Les premiers épisodes de « Almost Legal » incluront des invités tels que Steve-O, Hannibal Buress, Danny Trejo, Garfunkel & Oates, Andy Milonakis, et bien d’autres. Ils discuteront avec la star de Cheech & Chong de tout ce qui a un rapport avec fumer de l’herbe, positif comme négatif, incluant la bataille personnelle de Tommy Chong contre le cancer, et son traitement via cannabis médicinal.

Cette nouvelle comédie, sponsorisée par WeedMaps, sera sur FilmOn Networks, qui produit également le show. En plus de son propre site de streaming, FilmOn.com, cette boite de production a aussi pu distribuer les épisodes à Dish Network. La série est mise en scène par le fils de Tommy Chong, Paris Chong, avec comme producteur exécutif, Eli Graham. Les principaux scénaristes sont Sam Brown, Joe Wagner, Kyle Williams and Eddie Ifft.

Visionnez la bande-annonce pour vous mettre dans l’ambiance, et n’oubliez pas de regarder notre interview en compagnie de Tommy Chong, ainsi que les vidéos de notre série SensiBilisation – aussi en sa compagnie ! Et bien sûr, n’oubliez pas de regarder le premier épisode de « Almost Legal » ce vendredi.
Source : ici

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La ville de Maastricht souhaite infléchir sa politique en matière de drogue


La nouvelle bourgmestre de Maastricht a tenu, devant son conseil municipal, ce lundi soir, un discours qui risque de susciter des remous de ce côté-ci de la frontière. Elle a tracé les grandes lignes de la politique qu'elle entend mener en matière de drogue.

Elle est en fonction depuis cent-jours. Elle s'appelle Annemarie Penn-te Strake. Elle a la réputation d'une femme progressiste et non-conventionnelle. C'est une ancienne procureure générale. Elle est issue du parti du troisième âge, et elle est à la tête d'une coalition de centre-gauche.

Les effets secondaires
Depuis trois ans, la ville de Maastricht a limité, dans ses coffee shops, la vente libre de cannabis à ses seuls résidents: les Belges et les Français ne peuvent plus venir s'approvisionner. Selon Annemarie Penn-te Strake, le tourisme de la drogue a été fortement endigué. Les nuisances ont été drastiquement réduites. Mais elle constate des dégâts collatéraux:  le commerce de rue est devenu plus agressif; les trafiquants sont aux portes de l'agglomération.

Ni tolérance, ni prohibition
C'est désormais le crime organisé qui règne sur la production. Pour Annemarie Penn-te Strake, interdire la fumette n'est pas réaliste. Légaliser n'est pas plus une option. Elle propose donc une troisième voie : réguler la culture. En clair, autoriser les particuliers à faire pousser quelques plants, entre adultes, pour un usage personnel et récréatif. Elle suggère donc de transformer les coffee shops en cannabis social clubs. Elle demande au gouvernement néerlandais de pouvoir mener des expériences dans cette optique. Elle souhaite que les magistrats, qui peuvent apprécier de l'opportunité des poursuites, ne s'acharnent pas.

A l'agenda européen
Elle demande à son ministre de la Justice et de la Sécurité de profiter de la présidence de l'Union Européenne, assurée par les Pays-Bas à partir de janvier, pour faire évoluer les traités internationaux en matière de stupéfiants.

Il est à noter que cette politique est recommandée par de nombreux criminologues, mais qu'elle se heurte à de multiples réticences. En mars de l'an dernier, par exemple, trois jeunes gens de la banlieue liégeoise ont été placés sous mandat d'arrêt, précisément pour une culture artisanale de cannabis, à très petite échelle, dûment déclarée auprès de la police zonale. Ils attendent toujours de passer en jugement. Ce dont ils sont accusés est désormais préconisé par les autorités, à vingt-cinq kilomètres de chez eux.
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L'élection de Trudeau dope le cannabis médical à la Bourse


La victoire des libéraux aux législatives canadiennes a provoqué mardi l'envolée des cours boursiers des entreprises produisant du cannabis médical, le futur premier ministre Justin Trudeau ayant promis de légaliser l'usage récréatif de cette drogue douce.

Les actions des sociétés canadiennes spécialisées dans la production et la vente de la marijuana ont gagné entre 5 et 10% à la Bourse de Toronto. Canopy Growth a ainsi pris 11% à 2,43 dollars, Aphria Inc. a progressé de 5,3% à 1 dollar et Mettrum Health Corp. a gagné 6% à 1,95 dollar.
Pour les investisseurs, ces entreprises pourraient être les premières à tirer partie d'une légalisation totale de la consommation de cannabis au Canada.

Ayant reconnu avoir fumé du cannabis à quelques reprises dans sa vie, M. Trudeau avait indiqué en campagne qu'un gouvernement libéral autoriserait cette industrie «immédiatement» après son entrée en fonction, en s'inspirant du modèle développé par l'État américain du Colorado, pionnier en la matière.

Cette mesure va entraîner une «croissance importante» des ventes et les producteurs légaux vont pouvoir supplanter l'immense marché noir qui prédomine actuellement, estime Bruce Linton, qui a lancé il y a un an une ferme de culture de cannabis médical à une heure d'Ottawa.
Les libéraux avaient déjà tenté au début des années 2000 de légaliser la marijuana, mais, sous pression du voisin américain, avaient finalement renoncé. Maintenant que plusieurs États américains ont légalisé ou dépénalisé cette substance, la donne a changé.

Selon des études datant de 2014, un million de Canadiens, sur une population de 35 millions, fument régulièrement du cannabis.
Source : ici
Voir aussi :  https://cannabis-infos.com/2015/10/la-legalisation-du-cannabis-pourrait.html

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New York déclare la guerre aux cannabis de synthèse


La ville de New York a déclaré mardi la guerre aux cannabis de synthèse, drogues bon marché plus puissantes et dangereuses que le cannabis, qui inquiètent de plus en plus les autorités.

Le maire Bill de Blasio a signé trois projets de loi qui renforcent les sanctions contre la fabrication et la vente de ces drogues apparues dans les années 2000, à la composition variable, et déclinées sous des noms multiples, comme K2, Spice, Galaxy, Bizarro, Diamond, Rush, Matrix, etc.

Les débits de tabac et autres magasins qui continueront à en vendre verront leur licence suspendue pour 30 jours à la première infraction, et seront fermés dès la deuxième. Vendre du K2 devient passible d'un an de prison, 5.000 dollars d'amende et 50.000 dollars d'autres pénalités.
"K2 est un poison qui menace la sécurité et la santé publiques", a souligné le maire avant de signer les projets de loi qui prendront effet dans 60 jours.



Ils ne criminalisent pas le simple consommateur.
Le maire a souligné que les autorités avaient récemment renforcé leurs efforts pour lutter contre ces cannabinoïdes de synthèse, dont la composante de base, venue de Chine, est généralement mélangée à des solvants une fois arrivée aux Etats-Unis. Un goût (citron vert, fraise, myrtille...) y est ajouté, et le liquide ainsi obtenu est ensuite pulvérisé sur des feuilles comme des feuilles de thé, vendu ensuite sous forme de petits sachets d'herbe.

Effet imprévisible
Le chef de la police Bill Bratton a souligné l'effet "imprévisible" de ces cannabis de synthèse, "mélangés selon des formules variées, pour essayer de rester en avance sur la loi".
Une personne est morte d'une overdose à New York, selon les autorités, et plus de 4.500 hospitalisations d'urgence ont été attribuées depuis le début de l'année au K2, qui peut provoquer des hallucinations, des comportements agressifs, mais aussi léthargie, vomissements, perte de connaissance ou problèmes respiratoires.

Ces hospitalisations d'urgence ont beaucoup augmenté depuis avril, et la moitié (2.300) ont eu lieu en juillet et août, selon le Département de la Santé qui souligne qu'il n'y a pas actuellement d'antidote en cas d'intoxication au cannabis de synthèse, qui ne peut pas être détecté dans les analyses d'urine classiques.

Le 16 septembre, les autorités avaient annoncé un vaste coup de filet à New York contre un réseau de trafiquants. Six personnes avaient été arrêtées et dix inculpées.

Le réseau avait importé entre septembre 2014 et septembre 2015 au moins 100 kilos de composantes illégales de synthèse depuis la Chine, de quoi produire, selon les autorités, environ 1.300 kilos de produit sec, et au final 260.000 paquets destinés à la vente de détail, aux logos multicolores, vendus environ 5 dollars chacun. Les paquets individuels, de 3 à 6 grammes, étaient vendus dans quelque 70 magasins, dans les cinq arrondissements de New York.

Le département de la santé a souligné que les SDF et les personnes avec des problèmes de santé mentale étaient particulièrement touchés par les problèmes associés à la consommation de K2. Un quartier de l'est de Harlem a été décrit comme le centre de la crise.

Au niveau national, les appels aux centres antipoison, liés à la consommation de cannabis de synthèse entre janvier et mai 2015, ont augmenté de 229% par rapport à la même époque l'an dernier, avaient indiqué les autorités lors du coup de filet du mois dernier.

"Même si (cette drogue) est parfois appelée cannabis de synthèse, ce n'est pas du cannabis, et elle peut avoir des effets imprévisibles et graves, mêmes mortels", avait insisté le procureur de Manhattan Preet Bharara.
Source : ici

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mardi 20 octobre 2015

Non, non et encore non : le cannabis n’est pas une drogue « passerelle »


Alors que les élections américaines approchent à grand pas, la question de la légalisation de la weed ravive les débats outre-Atlantique. Un tel projet serait à l'ordre du jour dans au moins cinq États, dont la Californie. Comme à leur habitude, les membres de la classe politique – y compris la candidate à la primaire républicaine Carly Fiorina – répandent l'idée que la weed est une drogue « passerelle » dont la consommation inciterait à découvrir d'autres produits stupéfiants. Pourtant, de nombreuses études tendent à montrer que cette théorie est incorrecte – le cannabis aiderait les accros à se désintoxiquer des drogues dites « dures ».

Si, à première vue, l'idée de la passerelle n'est pas idiote – après tout, les fumeurs de weed ont 104 fois plus de chances de consommer de la cocaïne que les non-fumeurs – les scientifiques rappellent à l'envi que corrélation ne veut pas dire causalité. Par exemple, le nombre de personnes tuées par des chiens chaque année est corrélé de manière quasi parfaite à la croissance des achats en ligne lors du Black Friday. Sinon, on a également noté que l'augmentation des diagnostics d'autisme est fortement corrélée à celle de la vente de nourriture bio. Il est pourtant peu probable que l'achat massif de galettes de riz ait quelque chose à voir avec la détection d'un trouble comme l'autisme. Au contraire de la causalité, la corrélation peut découler d'un simple hasard

Pour en revenir au lien supposé entre la marijuana et la consommation d'autres substances psychotropes, une étude de la National Household Survey a montré que la moitié des Américains âgés de plus de 12 ans a déjà fumé de la weed, tandis que moins de 15% ont déjà pris de la cocaïne et 2% de l'héroïne. Si la marijuana s'avérait responsable de la consommation d'autres drogues, les fumeurs devraient logiquement finir par absorber des substances encore plus nocives – ce qui est faux.

Mais le débat reste ouvert chez les scientifiques. Des études menées sur des rats suggèrent en effet que la consommation de marijuana pousse les rongeurs à ingérer de l'héroïne et de la cocaïne. Ces travaux oublient tout de même de préciser que la plupart des rats n'aiment pas le THC, la principale molécule active du cannabis.

L'idée très répandue de « drogue passerelle » occulte les racines d'un problème sanitaire de plus en plus prégnant aujourd'hui. Au lieu de populariser ce genre de théories pseudo-scientifiques, nous devrions nous attacher à déterminer les raisons qui expliquent la dépendance à un produit stupéfiant. Pour commencer, on pourrait insister sur le fait qu'une large partie de la population souffrant d'addiction – au moins la moitié – est accro à plus d'une substance. De plus, la moitié des consommateurs dépendants présente un trouble psychiatrique distinct de la simple addiction à une drogue.

Les risques d'addiction croissent systématiquement chez les malades psychiatriques. Dans la plupart des cas, le problème n'est pas causé par la consommation de drogues. Certaines études ont suivi des enfants jusqu'à leur âge adulte et ont contribué à prouver que ceux qui finissent accros doivent faire face à des problèmes comportementaux parfois détectables dès la maternelle.

  • À force de déclarer que le cannabis est une passerelle vers l'addiction, nous sommes devenus aveugles à son utilité médicale.

Les théories concernant la « prédisposition » à la dépendance sont nombreuses – mais l'immense majorité d'entre elles se rejoignent pour dire qu'il n'existe pas de « personnalité encline à l'addiction ». Un traumatisme survenu pendant l'enfance pourrait être un facteur explicatif essentiel. L'exposition à un stress extrême augmente le risque – que ce soit un abus sexuel, physique ou émotionnel. Plus grand est le trauma, plus importants sont les risques d'addiction.

De même, le statut socio-économique d'une personne influe grandement sur un risque d'addiction. Sans surprise, les personnes les plus exposées sont les plus pauvres – un Américain qui gagne moins de 20 000 dollars par an a deux fois plus de risques de devenir accro à l'héroïne qu'un compatriote qui gagne au moins 50 000 dollars.

La marijuana n'est donc pas une « passerelle » vers l'addiction. La dépendance à un produit stupéfiant est la somme d'une équation complexe dans laquelle se mêlent de nombreux facteurs fortement imbriqués.

En 2001, j'avais publié un article au sujet de la tendance chez les fumeurs de crack « expérimentés » à remplacer cette drogue par du cannabis – ils avaient été témoins de trop nombreux drames personnels. Aujourd'hui, deux nouvelles études suggèrent qu'il est possible de soigner une addiction aux opiacés et à l'alcool par l'intermédiaire de la marijuana. La première est un essai clinique qui s'est attaché à déterminer si l'ajout d'une molécule de THC synthétique à un médicament anti-opiacé aide les accros à arrêter l'héroïne. La réponse s'est avérée positive.

La seconde étude a été menée au Canada sur une population de fumeurs de cannabis thérapeutique. Elle a démontré que 87% des consommateurs fument en lieu et place d'une absorption d'alcool, d'opiacés ou d'autres drogues illégales. 52% des personnes interrogées ont précisé que la marijuana les aidait à diminuer leur consommation d'alcool ; 80% ont avoué consommer moins de médicaments en général.

À force de déclarer que le cannabis est une passerelle vers l'addiction, nous sommes devenus aveugles à son utilité médicale. Les solutions appliquées aux quatre coins du monde – qui peuvent être résumées par l'expression de « guerre contre la drogue » – ne sont ni efficaces, ni justes. Tant qu'il y aura des gens pauvres, délaissées ou malades, et que le cannabis sera cantonné à un marché noir au sein duquel transitent de nombreuses substances ô combien dangereuses, le risque sera grand de voir ces personnes sombrer dans une addiction dramatique.
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Voir Aussi :  https://cannabis-infos.com/2015/04/un-mythe-dissipe-pourquoi-le-cannabis.html

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Mexique : La cour suprême examine la légalisation du cannabis récréatif


Le 28 Octobre, la Cour suprême du Mexique sera réunie pour discuter d'une proposition qui aurait pour effet de légaliser la possession, l'utilisation et la production de cannabis à des fins récréatives.

Cour supreme Mexicaine 2015

Selon Reuters, les juges vont voter sur l'opportunité de déclarer inconstitutionnelles une loi fédérale sur la santé interdisant la croissance et de la consommation de cannabis, après qu'un groupe à but non lucratif ait déposé une injonction contre une décision de 2013 par le régulateur de la santé Cofepris. Selon des documents sur le site Web de la Cour suprême, la date d'audience est fixée pour ce 28 Octobre 2015.

En plus d'empêcher des milliers d'arrestations et à recueillir des millions de dollars en taxes, la légalisation du cannabis au Mexique aurait un effet énorme sur les cartels de la drogue du pays , qui sont responsables à eux seuls de dizaines de milliers de morts : étant donné que beaucoup d'entre eux reçoivent une majorité de leur financement provenant de la vente de cannabis.

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L'Ohio est en passe de devenir le 5e Etat à légaliser le cannabis de loisirs aux Etats-unis



Dans quelques jours, le 3 Novembre, les électeurs de l'Ohio pourront décider du sort de "l'issue 3", qui serait de légaliser le cannabis récréatif pour les personnes de 21 ans et plus (certains ont déjà voté à travers le processus de vote anticipé de l'État). Si elle est adoptée dans la loi, l'Ohio sdeviendrait le 5ème État américain à légaliser le cannabis récréatif en seulement une période de trois ans (à partir de Novembre 2012 à Novembre 2015).

L'issue 3 : reviendrait à légaliser la possession de jusqu'à une once (28.33Gr) de cannabis pour les personnes de 21 ans et plus, tout en légalisant la distribution de cannabis à travers des points de vente sous licence d'Etat. La culture d'un maximum de quatre plants de cannabis en floraison serait également autorisé pour les personnes qui reçoivent une licence de la Commission de contrôle de la marijuana de l'Ohio (Ils seraient autorisés à posséder jusqu'à huit onces (226.64Gr)).

Voir aussi : https://cannabis-infos.com/2015/10/vote-anticipe-en-cours-pour-linitiative.html

Évidemment sondage ne donne pas le résultat , et nous saurons pas les résultats définitifs jusqu'à ce que les votes sont comptabilisés, mais il est àfort probable que les Etats-Unis pour prochainement accueillir le 5ième etat à avoir légalisé le cannabis est le vendre ouvertement à tout le monde agé de 21 ans et plus, nous y reviendrons prochainement

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L'ONU appellerait à la décriminalisation des drogues, selon Richard Branson

Le fondateur du groupe Virgin craignant que l'Organisation ne fasse marche arrière sous la pression d'un État publie l'information qui serait sous embargo.

L'entrepreneur britannique révèle que l'Organisation des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) appelle à la décriminalisation de la possession et de l'utilisation de toutes les drogues pour les consommations personnelles. Richard Branson, membre de la Commission globale pour la politique des drogues, s'est dit "on-ne-peut-plus ravi de cette décision", lors d'une interview sous embargo avec la BBC, comme il le dit sur un billet publié sur Virgin.

Le fondateur du groupe Virgin fait part de sa crainte que l'UNODC ne fasse marche arrière sous la pression d'un État. "Espérons que l'UNODC , une organisation mondiale, qui fait partie de l'Organisation des Nations Unies (ONU), supposée faire ce qui est bon pour les gens, ne fasse pas un remarquable volte-face au dernier moment et ne plie sous la pression en n'allant pas de l'avant", écrit-il.

L'organisation dénonce les méfaits de la répression des drogues

Selon document de l'UNODC, que Richard Branson publie sur Virgin, l'organisation "clarifie sa position" de promouvoir une approche centrée sur la santé et les droits de l'homme. L'organisation dénonce les méfaits de la répression (criminalisation et pénalisation) des drogues tels que les conséquences sur la santé et les décès, la discrimination, l'exclusion sociale et la violence, la détention et l'incarcération. Cette note encourage les États membres à considérer l'implémentation de mesures pour promouvoir le droit à la santé et réduire le surpeuplement des prisons.

"La guerre contre les drogues a déjà fait trop de dommages à trop de personnes" estime le philanthrope. L'information tombe alors que le Portugal, premier pays à dépénaliser la consommation de drogue en 2001, montre des résultats globalement positifs. Les nouvelles position de l'UNODC auraient dû être annoncées lors de la conférence sur la réduction des méfaits, en Malaisie ce dimanche 18 octobre.
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Cannabis : la transaction pénale, la nouvelle machine à cash de l'Etat

La "transaction pénale" vient d'entrer en application. Elle permet aux auteurs de petits délits, comme la consommation de cannabis, de payer une amende pour éviter de passer devant un tribunal.

Une amende plutôt que le tribunal. La "transaction pénale", volet de la réforme pénale de Christiane Taubira votée en août 2014, est entrée en application jeudi 15 octobre avec la publication au Journal officiel d'un décret précisant les modalités de sa mise en oeuvre.

Désormais, les officiers de police judiciaire peuvent proposer aux auteurs de "petits" délits - passibles de moins d'un an d'emprisonnement -, de régler immédiatement une amende, plutôt que soit entreprise une longue et coûteuse procédure judiciaire. Parmi les délits concernés, la consommation de cannabis, une pratique quotidienne chez 700.000 Français selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).

La transaction pénale, comment ça marche ?

Un officier de police judiciaire peut, avec l'autorisation du procureur de la République, proposer à des personnes ayant commis certains délits ou contraventions, une transaction consistant dans le paiement d'une amende transactionnelle", précise le décret, publié le 15 octobre.
L'objectif affiché par la garde des Sceaux : éviter de trop solliciter l'appareil judiciaire pour réduire l'engorgement des tribunaux. Pour autant, le dispositif ne signifie pas l'abandon systématique d'éventuelles poursuites judiciaires et la transaction pénale devra être autorisée au préalable par le procureur de la République.

En vertu de l'article 3421 du Code de la santé publique, la détention de cannabis reste un délit passible d'une peine d'un an d'emprisonnement et de 3.750 euros d'amende et "pas une virgule" n’a été déplacée dans les articles fixant les peines encourues, rappelle "Le Monde".
De même, le dispositif ne peut pas être appliqué en cas de récidive et le prix maximum de l'amende ne peut excéder le tiers de celui de la peine normalement encourue. Les personnes déjà en garde à vue ou sortant de garde à vue sont également exclues du dispositif.

Une future machine à cash pour l'Etat ?

Pour le moment, la majorité des fumeurs de cannabis pris sur le fait écopent d'un simple rappel à la loi. De plus, même en cas de poursuites, rares sont les dossiers dans lesquels aboutissent les recouvrements des amendes. Mais avec la transaction pénale, l'Etat pourrait entrevoir des rentrées de liquidités importantes. Car contrairement aux amendes décidées en justice et qui sont rarement recouvrées, les transactions pénales devront pour la plupart du temps être réglées immédiatement auprès des agents de police.
En l'état, les détails d'application de cette transaction pénale ne sont pas encore connus et le ministère de l'Intérieur est toujours "en attente" de directives claires de la Chancellerie. Néanmoins le décret prévoit qu'il appartiendra aux parquets de fixer les barèmes du montant des amendes ainsi que le seuil maximum au-dessus duquel les poursuites judiciaires "classiques" devront être engagées.
La transaction est déterminée en fonction des circonstances et de la gravité de l'infraction, de la personnalité et de la situation matérielle, familiale et sociale de son auteur ainsi que de ses ressources et de ses charges", dispose le décret.
Selon l' (ONDRP), le nombre d'infractions relatives à l'usage de stupéfiants constatées par la police nationale entre septembre 2014 et août 2015 s'est élevé à 121.794 et à 53.951 pour les infractions relevées par les services de gendarmerie. Neuf fois sur dix, les faits concernent des usagers de cannabis, dont une majorité pour de petites quantités susceptibles d'être sanctionnées par une transaction pénale. De quoi espérer amortir en partie le coût pour l'Etat de la lutte contre le cannabis, évalué à quelque 568 millions d'euros par an.
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Voir Aussi :  https://cannabis-infos.com/2015/10/consommation-de-cannabis-et-conduite.html

 

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Fermerture du premier "Cannabis social club" de Tournai


Les forces de l'ordre ont opéré lundi après-midi une perquisition dans le 1er "Cannabis social club" de Tournai alors qu'une première récolte était prévue pour la fin de cette année. Le site, reconnu comme ASBL, a été fermé. 

Dans son édition de lundi, le journal le Courrier de l'Escaut (L'Avenir) annonçait la présence sur le territoire tournaisien d'un "Cannabis social club". Bien que la détention de cannabis soit toujours illégale en Belgique, plusieurs de ces clubs ont vu le jour sur le territoire, principalement en Flandre.



Bon Pied bonne herbe

Dénommée "Bon pied, Bonne herbe", l'association tournaisienne avait déposé ses statuts auprès du tribunal de commerce de Tournai. Ces statuts avaient été approuvés par l'instance juridique, faute d'éléments contraires à la législation.

En substance, sur base d'une inscription annuelle de 50 euros, chaque membre de l'ASBL avait droit à un plant de cannabis. Ce plant restait sur place, le temps de la culture. A l'issue de la floraison, le membre pouvait récupérer son cannabis au prix de 7 euros le gramme.

"La loi interdit toujours toute détention de cannabis. Seule, une directive des procureurs généraux a autorisé la détention de 3 grammes par personne, à usage personnel. Dans le cas présent, le responsable de l'association détenait plusieurs plants sur le même site. C'est interdit. Dès lors, la police a procédé à la fermeture du site. Au total, il y avait 11 membres au sein de cette ASBL", précisait lundi en fin d'après-midi Frédéric Bariseau, substitut du procureur du Roi de Tournai.
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lundi 19 octobre 2015

Dépénalisation des drogues au Portugal: bilan d'une expérience unique en Europe


En 2001, le Portugal a été le premier à dépénaliser la consommation de drogue. Malgré quelques paradoxes dans la façon de voir les choses, un petit bilan, après 15 ans de recul, montre des résultats globalement positifs. 

Il n'a pas augmenté ! C'est toujours le principal argument opposé à la décriminalisation de l'usage de drogue (quelle qu'elle soit), le nombre de «drogués» va augmenter ! Eh bien non, le scénario catastrophe prédit n'a pas eu lieu, l'usage de drogue n'a pas pas augmenté. Mieux que ça, si la consommation de drogue a légèrement augmenté chez les adultes, elle a nettement régressé chez les jeunes (en effet, quel est l'intérêt pour un ado de consommer un produit autorisé et de n'enfreindre aucune loi ?).

Soigner plutôt que réprimer
Les opposants à cette démarche jouaient, à l'époque, les oiseaux de mauvais augure en annonçant des hordes de toxicomanes européens déferlant sur le Portugal. Ce tsunami n'a pas eu lieu non plus.
Votée en novembre 2000, et appliquée à partir de juillet 2001, la décriminalisation de la consommation de drogue présente plusieurs autres points plutôt positifs.

Ainsi, conséquence directe de la dépénalisation : pas d'arrestations, pas de procès, pas de détention, autant de points qui ont notablement allégé les budgets police, justice, pénitenciaire. Les sommes libérées ont été allouées aux soins et traitements des toxicomanes. Les consommateurs interpellés devant se présenter devant une commission de dissuasion.

C'est une approche de santé publique qui est privilégiée par rapport à la répression. Le toxicomane considéré comme un malade plutôt que comme un délinquant se verra offrir tout un panel de soins, visant à le faire décrocher. Avec ce changement de politique, les taux de MST et d’overdoses ont chuté de façon spectaculaire. Il en va de même sur les contamination au VIH. Selon The Economist, depuis la décriminalisation, les morts provoquées par les drogues ont chuté de 80%, de 80 morts en 2001 à 16 en 2012. En parallèle, et sur la même période, le nombre d’héroïnomanes a décru de moitié, en termes absolus.

L'un des principaux paradoxes de cette démarche est que, s'il n'est plus illégal de posséder, ni de consommer de la drogue, en revanche, il reste interdit d'en produire ou d'en vendre.

Cannabis social clubs
Il a bien été envisagé de reproduire le modèle espagnol des «Cannabis social clubs». La Catalogne en compte près de 400. Ce sont des associations à but non lucratif de production et de consommation de cannabis en cercle fermé régies de façon très strictes, comme des accès restreints uniquement aux membres, l'obligation d'avoir plus de 18 ans, de ne pouvoir y rentrer que parrainé par un membre du club, entre autres. La gauche portugaise a tenté de les introduire, mais malgré cet encadrement rigide qui se veut rassurant, le Portugal ne les a pas légalisés.

Pas de d'éradication pour autant
Ne nous leurrons pas, tout n'est pas totalement rose pour autant. Une étude menée en 2012 montre qu'après avoir énormément chuté, la consommation est quand même légèrement remontée. Elle note aussi que les jeunes se tournent vers de nouveaux types de substances, appelées nouveaux produits de synthèse. Mais dans l'ensemble, ce sont l'alcool, le tabac et les médicaments qui sont les plus consommés, c'est-à-dire les drogues légales. Parmi les drogues illégales, c'est le cannabis qui remporte la palme, 8,3% des Portugais disent l'avoir essayé. Chez les 25-32 ans, la consommation quotidienne de cannabis est de 16,2%, de l'ecstasy 2,5%, et des champignons hallucinogènes 1,2%. La cocaïne quant à elle est consommée à égalité par 1,7% des 25-34 ans et 1,8% des 35-44 ans.

Globalement, force est de constater, près de 15 ans après, que la décriminalisation de la consommation de drogue à été nettement plus positive que négative.
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samedi 17 octobre 2015

Cannabis Médical Vs Récréatif : Quelle Est La Différence ?


Le cannabis, c'est du cannabis – alors pourquoi en considérer une partie comme « médical » et pas une autre partie ? 

Y a-t-il vraiment une différence entre le cannabis médical et le récréatif ?

HERBE MÉDICALE VS RÉCRÉATIVE : LA PLANTE ELLE-MÊME

Pour ceux qui ne sont pas très au courant de tout ce qui touche au cannabis, il pourrait être facile d'imaginer qu'il existe de grandes et fondamentales différences entre les plants de cannabis cultivés pour une consommation à but récréatif et ceux pour un usage médical. Cependant, ce n'est pas le cas. Il n'y a peu ou pas de différences pour ce qui est de la plante elle-même – il peut s'agir de la même plante. Idéalement, le cannabis pour un usage médical a été cultivé de manière bio et il est analysé pour sa puissance, ce qui révèle sa composition précise. De plus, la sélection de la variété peut être ajustée aux besoins d'un usage particulier, ce qui est plus important que lorsqu'il s'agit juste de planer. Mais au-delà de tout ça, ce qui décide le côté récréatif ou médical de la consommation, c'est l'intention derrière la consommation.

Les différences dans le profil en cannabinoïdes varient d'une variété à une autre, ce qui rend certaines plus adaptées pour l'un des deux usages. En général, les variétés riches en CBD sont souvent choisies en raison de leurs bienfaits inhérents, alors que les variétés avec un fort taux de THC sont souvent préférées par les consommateurs récréatifs. Cependant, les frontières sont poreuses, et des variétés riches en THC sont consommées médicalement, alors que des variétés riches en CBD sont consommées à but récréatif. En fait, certaines variétés considérées comme étant parmi les meilleures variétés médicales pour le soulagement de la douleur sont les mêmes variétés que vous pouvez trouver à la vente ici à Amsterdam dans les coffeeshops pour un usage récréatif. Le cannabis récréatif et médical, c'est à la base la même chose, tout dépend de l'intention derrière la consommation.

TOUT EST DANS LA TÊTE : COMMENT L'INTENTION DÉTERMINE LE REGARD DE LA SOCIÉTÉ

Qu'est-ce que nous voulons dire ? Que c'est la façon dont vous avez l'intention d'utiliser le cannabis qui détermine la catégorie à laquelle il appartient – si toutefois une différenciation aussi rigide a un sens. Vous pouvez consommer du cannabis pour améliorer un trouble de santé, et la société a tendance à vous considérer comme un consommateur médical légitime, ou vous pouvez en consommer de manière récréative, et la société vous considère comme un réprouvé. Au final, cependant, c'est la principale différence entre le cannabis médical et récréatif : le but pour lequel vous consommez l'herbe, et la façon dont vous perçoit la société.

De manière assez intéressante, le mot « récréation » peut assez évidemment être dé-construit en « re-création », ce que nous trouvons assez approprié pour le cannabis. Quand le cannabis est consommé pour se détendre et se relaxer, permettant au corps et à l'esprit de se renouveler d'une manière agréable, il est considéré comme étant « re-créatif ». Ce n'est pas exagéré que de considérer le cannabis récréatif comme étant un moyen d'améliorer le bien-être émotionnel, alors que le cannabis médical se concentre plus sur l'amélioration des problèmes de santé physique. Mais les limites sont floues, car toute consommation de cannabis est quelque part médicale – ou dans ce cas « re-créative » – dans son essence.

Alors comme vous pouvez le voir, la frontière n'est pas si évidente qu'il pourrait sembler. Le CBD peut être présent en fortes quantités à la fois dans l'herbe médicale et récréative, et c'est la même chose pour le THC. La vraie différence est dans la tête, et dans l'intention derrière la consommation de cannabis – mais ce sont des perspectives limitées, qui quand on s'y intéresse de près, se révèlent n'être que de subtiles différences. Bien entendu, c'est juste notre humble opinion chez Zamnesia, et si vous avez quelque chose à ajouter ou que vous n'êtes pas d'accord, nous serions ravis d'entendre ce que vous avez à dire. Car au final, il s'agit bien de ça – débattre des sujets entourant le cannabis afin de répandre une meilleure compréhension de cette merveilleuse plante !
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Consommation de cannabis et conduite sans permis seront désormais réprimées par de simples amendes

La mise en œuvre de la transaction pénale, voulue par la loi d’août 2014, a fait l’objet de la publication discrète, jeudi 15 octobre, d’un décret d’application au Journal officiel. Ce dispositif permet aux officiers de judiciaire de pour les « petits » délits une amende, qui serait immédiatement payée, plutôt que de la (lourde) machine judiciaire.

Le terrain est miné politiquement. Car ces mesures destinées à les tribunaux pourront s’appliquer notamment à la de cannabis, ou à la conduite sans permis ou sans assurance. que les tribunaux n’auraient plus à ces délits à forte charge symbolique pour l’opinion publique, et c’est un en dépénalisation qui menace le gouvernement de .

Amendes autorisées au cas par cas

En réalité, il ne s’agit aucunement de dépénalisation puisque ces amendes proposées par la police en dehors des tribunaux devront été autorisées « au préalable au cas par cas par le procureur », précise-t-on à la chancellerie. Surtout, pas une virgule n’est déplacée dans les articles du code pénal fixant les peines encourues pour ces délits.

Cette mesure pourrait même utilisée pour la répression contre la simple consommation de , en infligeant des amendes pour des cas que la police ne se donnait plus la peine de aux tribunaux.

Quant aux délits routiers, l’efficacité répressive est également invoquée. Mais le sujet est explosif, comme l’a montré il y a moins de trois mois la polémique autour de la garde des sceaux. Christiane Taubira avait été obligée de faire machine arrière sur sa proposition de en contraventions automatiques le défaut de permis de ou d’assurance.
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vendredi 16 octobre 2015

Bertrand Rambaud et son association UFCM iCare, ont besoin de votre aide !


Bertrand Rambaud est un activiste français ainsi qu’un patient. La communauté du cannabis médicinal en France le connait également en tant que co-fondateur et Président de l’UFCM iCare, une association concentrée sur le cannabis médicinal, et plus précisément, sur la recherche en termes d’utilisation des cannabinoïdes en médecine.

Dans le passé, Sensi Seeds a été éloquente concernant le cas de Bertrand Rambaud. Nous soutenons l’UFCM iCare et son colloque sur le cannabis médicinal, unique en France. Nous soutenons également nos amis de l’association, et durant ces derniers mois, nous étions derrière Bertrand Rambaud alors qu’il faisait face au système judiciaire français après avoir été arrêté en possession de cannabis, et poursuivi en justice en dépit de ses besoins médicaux.

Cette fois, c’est l’association même, l’UFCM iCare, qui demande votre aide et votre soutien, au nom de son co-fondateur. Le dernier épisode de ce cas opposant Bertrand Rambaud et le système français était relativement positif : reconnu coupable sans peine, il assistait en septembre à son appel. En effet, M. Rambaud n’était pas exactement satisfait de ce verdict « coupable » et refusait d’être considéré comme un criminel simplement pour avoir fait son possible afin de survivre. Pourtant, nous apprenions il y a de cela quelques jours que cette Cour a elle aussi rejeté ses demandes, et c’est pourquoi l’association souhaite passer en Cour de Cassation, afin de résoudre ce problème, et possiblement, afin de mettre un coup dans les côtes des pouvoirs établis, connus en France pour éviter toute discussion portant sur le cannabis, thérapeutique ou non.

C’est pourquoi l’UFCM collecte des fonds afin de payer les frais liés à la session à venir en Cour de Cassation.

Effectuez votre donation en faveur de l’UFCM iCare et de Bertrand Rambaud ici.
Sensi Seeds soutient l’UFCM iCare et Bertrand Rambaud. Nous espérons que la scène du cannabis médicinal en Europe continuera à évoluer dans les années à venir, et que la France, retardataire notoire sur tout ce qui concerne le cannabis, se rattrapera enfin. Ensemble, la communauté
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Voir aussi :  https://cannabis-infos.com/2015/10/la-4e-edition-du-colloque-de-lufcm.html

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