Coffee Shop Map

Decouvrez notre toute nouvelle carte des Coffees Shop hollandais

Hanfparade 2015

Hanfparade 2015, Le 08 aout Juin 2015 Berlin

Ministry Of Cannabis Seeds

Les meilleurs graines féminisées et autoflorasion.

Cannabis Infos Articles

Decouvrez nos articles exclusifs sur l'actualité cannabique mondiale

Evenements Cannabiques 2015

Calendrier des evenements cannabiques Européen 2015

Genetiques

Les Differentes genetiques de cannabis ainsi que divers liens

mardi 31 mars 2015

[Dossier] Pourquoi j'ai arrêté la weed

 
Alors que la décriminalisation et la légalisation se répandent aux États-Unis, on peut légitimement penser que n'importe qui est en passe de devenir un évangéliste de l'herbe. Mais il reste encore pas mal de gens qui refusent ostensiblement de se prosterner devant l'autel de la ganja

Pour certains, l'herbe représente leur passé trouble de petit criminel qui a fait les mauvais choix. Pour une poignée de personnes, la weed ne sait rien faire d'autre que mettre à mal leur santé mentale et les faire marmonner en position fœtale. En règle générale, on a plutôt tendance à parler des shitheads qui pensent que fumer de la weed empêchera la banquise de fondre ou résoudra le conflit israélo-palestinien. On a donc décidé qu'il était temps d'écouter l'autre camp – celui des gens qui ont tiré un trait définitif sur la marijuana. Voici leur histoire. 

JAZZ ET PARANOÏA



Après l'université, j'étais vraiment à fond dans la weed et les drogues psychédéliques. Je fumais de l'herbe tous les jours, et c'était incroyable. Mais au bout d'un certain temps, je me suis mis à avoir des réactions intenses. La première fois, c'était à un concert de Phish au Merriweather Post Pavilion. Je passais un bon moment avec des amis, en fumant de l'herbe et en écoutant Phish jouer « Reba ». Et là, tout d'un coup, je pouvais voir le monde se refermer sur moi. C'est comme si le ciel était devenu noir, et je me suis évanoui. 

Cependant, je n'avais pas envie de renoncer à la weed pour autant. Mais j'ai revécu la même chose un peu plus tard dans l'année, alors que j'étais au festival de jazz de la Nouvelle Orléans. J'ai ressenti la même chose après avoir tiré sur un blunt – par chance, j'ai vite trouvé un endroit pour m'allonger. Mais j'ai commencé à avoir des hallucinations. Ma copine était censée me récupérer après le concert et elle avait quelques minutes de retard. J'étais persuadé qu'elle était en train de se taper un autre mec. Après, j'ai cru qu'elle était morte et j'ai quitté le festival pour partir à la recherche de son cadavre. Elle n'avait aucune idée d'où j'étais et elle m'a trouvé quelques heures plus tard en train d'arpenter Bourbon Street, complètement déphasé. 

Je ne jette pas l'opprobre sur la weed – je pense que ces réactions sont également dûes aux autres drogues que j'ai ingérées au cours de ces dernières années. Mais aujourd'hui, à chaque fois que je tire sur un joint, je me mets dans un état qui fait que ça ne vaut même plus le coup pour moi de fumer. Ça a ruiné tellement de moments de ma vie que je préfère me rabattre sur la bière pour me détendre.

GANDALF L'ÉVENTREUR


J'ai arrêté de fumer quand j'avais 19 ans, après une soirée particulièrement étrange. J'avais passé plusieurs heures à fumer avec un SDF qui jouait de l'harmonica dans une maison abandonnée. Mon ami joueur de djembé et moi-même avions rencontré cet étrange personnage alors qu'on jouait dans la rue. Vers 2 ou 3 heures du matin, mon pote m'a lâché pour passer chez un de nos amis communs. Je me suis donc retrouvé tout seul dans un tas de ruines avec ce SDF qui devait bien faire 2 mètres de haut. Il était constamment voûté sur une branche d'arbre gigantesque qui lui faisait office de canne, ce qui lui donnait des airs de Gandalf. 

À la fin de la nuit, j'étais complètement fracassé. Je ne me rappelle pas très bien de la suite des événements. Je ne sais plus si Gandalf a sorti un couteau, s'il a parlé de son couteau ou s'il a évoqué les gens qu'il avait poignardés quand il était au Vietnam, mais au bout de quelques temps, j'étais convaincu qu'il allait m'ouvrir comme un poisson et jongler avec mes organes vitaux. Finalement, mon ami est revenu et m'a conduit jusqu'à la maison de ses parents, où je me suis écroulé sur un lit. Je n'ai plus jamais retouché à un joint depuis. Parfois, il peut être très dangereux d'être un putain de hippie.

FRINGALE FATALE


Quand j'étais à la fac, j'adorais boire en semaine. Le seul inconvénient, c'était la gueule de bois que je me tapais pendant les cours – jusqu'à ce que je découvre que fumer de l'herbe ne produisait pas la sensation d'avoir un pieu planté dans le crâne durant plusieurs heures. 

Tous les soirs, je fumais un joint avec mes colocataires. Tout se passait très bien, jusqu'à ce que je commence à travailler dans une boulangerie réputée. Quand je terminais le boulot, je ramenais avec moi l'équivalent de 40 euros de pâtisseries, en me disant que j'allais les partager avec mes colocs. Évidemment, ce n'est jamais arrivé. Quelques heures après mon joint quotidien, je m'enfilais des quantités indécentes de pains au chocolat et de croissants. Ce n'était pas très beau à voir. 

Finalement, j'ai arrêté de fumer parce que j'étais devenu tellement ballonné que je faisais des cauchemars mettant en scène des sucreries. Et le lendemain, je passais chaque pause aux toilettes. J'ai donc tiré un trait sur la weed pour le bien de mon colon.

CRIME ET CHÂTIMENT


À la fac, je fumais et dealais énormément d'herbe. Je n'étais pas Tony Montana ou un truc du genre, mais j'achetais environ 500 grammes de weed par semaine pour couvrir mes frais de consommation. J'étais devenu assez habile en la matière, et je planquais la weed dans la fermeture de ma sacoche en cuir noir. Tout allait bien, jusqu'à ce que je me fasse choper. 

Alors que je marchais avec des potes qui avaient l'air franchement défoncés, je me suis fait arrêter. Les flics ont trouvé qu'on avait l'air « suspect » et se sont ramenés avec un chien – lequel n'a pas trop tardé à retrouver les 30 grammes que j'avais dissimulés dans ma sacoche.

J'ai eu de la chance parce que je me trouvais dans le Vermont, où les jeunes de moins de 21 ans possédant moins de 60 grammes sur eux ne sont pas considérés comme des dealers. Je ne risquais pas la prison, mais j'ai dû m'adonner à cette chose avilissante qui consiste à pisser dans un bocal et discuter avec un médecin.

Mon premier médecin était nul, mais le second m'a encouragé à essayer d'arrêter l'herbe. Il m'a tout simplement expliqué que je n'avais aucun moyen de savoir si ma vie était mieux avec ou sans weed sans faire de petite pause.

Plus tard, lorsque les tests se sont terminés, j'ai réalisé que la weed me rendait parfois mécontent et anxieux. Je prenais de mauvaises décisions, et fumer ne m'aidait pas à avoir les idées claires. J'ai arrêté quelques temps, et mes notes se sont améliorées. Je ne suis pas en train de dire que la weed affecte tout le monde négativement, mais elle a clairement un mauvais effet sur moi. Ça fait maintenant dix ans que je n'ai fumé aucun joint, et je ne l'ai jamais regretté. 

VOL AU-DESSUS D'UN NID DE COUCOUS


Le LSD a ruiné toutes mes défonces à la weed. Un jour, j'ai eu un trip affreusement nul qui a affecté mes perceptions pour toujours. Ce jour-là, j'étais dans la maison de vacances de mes parents, située au bord d'un lac paisible. C'est un endroit idyllique, mais il me rappelle certains sombres souvenirs refoulés. Peut-être que c'est dû au fait que la maison est remplie d'abris pour oiseaux et de babioles anxiogènes. Dans tous les cas, alors que j'étais en plein trip, quelque chose m'a rendu triste et indifférent. Aujourd'hui encore, j'ai du mal à mettre des mots sur ce sentiment. Je me sentais comme un enfant sur la mauvaise pente, comme si ce n'était pas moi qui contrôlais mon destin et mes décisions. Ce trip a été tellement traumatisant qu'il m'a fallu voyager quelques temps à travers le pays pour redescendre. 

Malheureusement, depuis ce jour, je ne peux plus fumer de weed. Une seule taffe suffit à me donner une crise de panique. C'est comme si mes pensées devenaient incontrôlables. Tout se trouve perverti – même les choses que je considère habituellement comme positives. Je commence à me poser des questions type, Pourquoi mes amis sont-ils mes amis ? Ils essayent juste de profiter de moi ... C'est devenu vraiment accablant. Imaginez ce sentiment étrange vous gagner alors que vous partagez simplement un joint avec votre pote dans un parc et que vous ne sachiez plus rien faire d'autre que de mettre des mots sur vos délires paranoïaques. Maintenant, ça va un peu mieux.

Source : ici

Read More

[Dossier] 40 ans toujours dealer


Depuis plusieurs mois à Amsterdam, de larges panneaux d'affichage invitent les passants à « ignorer les dealers de rue ». Il y a peu, un dealer a vendu de l'héroïne blanche en la faisant passer pour de la cocaïne, ce qui a provoqué la mort de trois touristes par overdose. Cette semaine, alors que je marchais tranquillement dans la rue, Dennis m'a interpellé en me proposant de la « Coca, coca » à quelques mètres de l'un de ces fameux panneaux. 

Au lieu de l'ignorer, j'ai préféré lui parler de l'actualité du marché de la drogue et de sa vie personnelle, pour le moins mouvementée. Dennis a passé plus de temps en prison que j'en ai passé dans les transports en commun. En outre, il a vu le business de la drogue changer radicalement au fil de ces quarante dernières années.

Que pensez-vous de votre collègue qui a vendu de l'héroïne à la place de la cocaïne ?
Dennis :
Ce n'est pas humain de faire un coup pareil. Ce truc peut vraiment tuer des gens, et je ne comprends pas pourquoi il a fait ça. Mais ça n'a pas vraiment influencé sur mon travail ou quoi que ce soit. La plupart du temps, les touristes ignorent ces panneaux, alors cela ne m'affecte pas. Certains dealers vendent également leur cocaïne avec des kits de test, mais je ne le fais pas personnellement.

Comment êtes-vous devenu dealer de coke ?
Quand j'avais 17 ans, j'étais vraiment très bon au foot. Je me débrouillais franchement bien, jusqu'à ce que ma copine tombe enceinte. Après ça, ma situation a très vite empiré. Je ne pouvais pas assumer cette responsabilité et je n'arrivais pas à accepter le fait que j'allais devenir père. Entre temps, je me suis mis à prendre de plus en plus de cocaïne et j'ai commencé à en vendre dans la rue. 

Comment fonctionne l'aspect commercial ?
Je connais des personnes qui ont des kilos de came à refourguer pour un bon prix. J'en ai vendu dans Zeedijk, au cœur de Chinatown, près du Quartier Rouge. Je me faisais pas mal de blé – un gramme de coke valait environ 300 florins à l'époque [environ 136 euros]. C'était de l'argent facile, les gens venaient acheter à n'importe quelle heure. À la fin des années 1980, Amsterdam était vraiment la capitale de la drogue. 

Ce n'est plus le cas ?
Amsterdam n'est plus ce qu'elle était. Maintenant, dans la rue, c'est devenu terrible. Les gens vendent toutes sortes de merdes – comme de la lidocaïne, par exemple. Si tu te fous ça dans les narines, ça va juste t'engourdir un peu, comme la cocaïne. Les touristes anglais bourrés prétendent toujours qu'ils ressentent un truc, mais en réalité, ça ne fait pas beaucoup d'effet. 

Vous vous êtes déjà fait arrêter ?
Plus tu vends, plus tu fais de profit et plus tu te sens invincible. Mais un jour, un flic en civil est venu me tapoter l'épaule – le lendemain, j'étais en prison. Ce n'était pas aussi horrible que je le craignais. Sur le coup, je me suis dit « Ah, c'est donc ça ? On dirait un hôtel ! » De nombreux dealers croupissaient dans des cellules – il devait y en avoir encore plus qu'à l'extérieur. Mais quand je suis sorti, je me suis juré de ne plus jamais me faire arrêter.

Vous avez changé de tactique ?
Au départ, j'avais simplement les drogues sur moi et je les vendais moi-même. Ensuite, j'ai fait travailler des gens pour moi : une personne avait la drogue sur lui, une autre allait chercher un client, puis je récupérais l'argent. S'ils me coinçaient, les flics ne pouvaient pratiquement rien faire parce que je n'avais rien sur moi. Mais je prenais toujours soin de mes clients, pas comme ces mecs qui manipulent leurs consommateurs. Je leur payais parfois une chambre d'hôtel s'ils n'avaient nulle part où aller, ou je leur donnais un sandwich si ils étaient dans la merde. Je prêtais de l'argent assez facilement, aussi. 

Et alors, ça marchait bien ?
Dans les bons jours, je pouvais me faire entre 1500 et 2000 florins [entre 680 et 900 euros]. Mais à l'époque, je ne pouvais pas vraiment en profiter. Je me faisais arrêter régulièrement, mais je n'ai jamais pris plus de quatre mois de prison. Au bout d'un moment, la Hollande s'est retrouvée submergée par la cocaïne, ce qui a fait chuter les prix. D'un coup, la coke est tombée à 25 florins le gramme [11 euros]. Mais les affaires continuaient de tourner – jusqu'à l'introduction de l'euro.

L'euro ?
Oui ! Plus personne n'avait de liquide après l'introduction de l'euro. La police est devenue plus stricte, il y avait des caméras partout. L'euro a littéralement tué le business. 

Vous consommiez toujours à l'époque ?
Je suis sortie avec une fille que j'avais rencontrée dans la rue pendant enviro neuf ans. Je lui ai dit : « Écoute, je vais prendre soin de toi, mais je sors à peine de prison et je prends de la cocaïne. Je ne veux vraiment pas d'enfant. » Un jour, je suis rentré à la maison et elle m'a avoué qu'elle était enceinte. Là, j'ai carrément flippé. Je lui ai précisé que je ne voulais toujours pas d'enfant, et elle m'a quitté. 

Vous vous sentiez coupable par rapport à ça ?
Absolument. J'étais embarrassé par ma situation. Je ne voulais pas que mes enfants grandissent avec un père cocaïnomane. Quand elle m'a quitté, je me suis effondré. Je fumais de la coke tous les jours. Je me levais et je fumais comme un pompier. Je ne voulais voir personne, j'ai arrêté de payer mes factures, j'étais criblé de dettes. Je lutte toujours avec ça actuellement. 

Vous en prenez toujours autant ?
Non, j'ai arrêté il y a deux ans. Ma mère est tombée malade et elle avait besoin d'aide. La moitié de son corps était paralysée : elle ne pouvait pas s'asseoir, ni se lever toute seule ou aller à la salle de bain. Je me suis rendu utile en prenant soin d'elle. Je prends soin d'elle tous les jours maintenant. De temps en temps, je lui cuisine un bon plat du Suriname, elle préfère ça à la nourriture traditionnelle hollandaise. Avant qu'elle ne tombe malade, nous sommes allés au Suriname et je n'ai rien pris la bas, même si il y avait plein de drogues.


Quels sont les plus gros changements que vous avez pu observer dans le business de la drogue ?
Les gens coupent de plus en plus leur produit. La qualité est de pire en pire. Avant, les dealers du Suriname avaient la meilleure coke, mais ce temps est révolu. Les Marocains ont pris le contrôle du marché maintenant – c'est là que je me procure tout. Parfois, il m'arrive de vendre de la farine ou de la levure chimique.

De la farine ? Vous m'avez proposé de la « coca, coca ». Vous comptiez me vendre de la fausse came ?
Non, non. Je n'en vends qu'à des Anglais bourrés. Je pourrais t'en proposer de nouveau. Tu m'a l'air d'être un gars sympa, mais on ne peut jamais savoir qui porte un couteau ou un flingue. D'habitude, j'ai de la coke et de la farine sur moi, et je décide une fois sur place celle dont le client écopera.
Je vois ça comme de la prévention. Beaucoup de touristes viennent ici pour les drogues, et non pas pour apprécier la beauté de notre pays. Je les empêche de ne prendre que de la drogue pendant leurs vacances en leur vendant de la fausse came. Et personne ne peut mourir en sniffant un peu de farine, je pense donc que c'est une bonne solution.

Vous n'avez jamais songé à trouver un travail ?
J'aimerais bien, mais les service sociaux pensent que j'ai reçu des bénéfices frauduleux parce que je vendais de la fausse drogue, alors que je touchais simplement mes allocations. Je dois rembourser près de 40 000 euros. Et je dois toujours régler mes factures, l'assurance médicale, et rembourser mes dettes de l'époque où j'étais encore toxicomane. En ce moment, je vis des allocations, et j'ai à peu près 60 euros par semaine pour m'acheter de la bouffe ou une paire de chaussures. J'ai arrêté de me droguer il y a deux ans, mais ces dettes ne vont pas s'effacer toutes seules.

Comment vont vos enfants ?
Très bien. J'en ai quatre, de trois femmes différentes. Ma plus jeune fille a fêté son anniversaire cette semaine, c'était cool. Seul mon fils le plus âgé connaît mon passé. Il se débrouille très bien dans ses études. Je me sens mal de ne pas avoir été là pour lui dans le passé, mais je suis très fier de lui maintenant.

Vous avez déjà pensé à lancer un système de livraison au lieu de vendre dans la rue ?
J'ai peur de recommencer à en prendre si je garde de la drogue sur moi trop longtemps. Je ne veux rien faire de gros désormais. Ce ne sont que des petites portions. Je vends un gramme ou deux pendant le weekend, juste pour avoir un petit billet en plus à dépenser pendant la semaine. 
Source : ici

Read More

Food & Cannabis, un marché en plein essor aux Etats-Unis ?


Aux Etats-Unis, pour ne pas dire en Amérique du Nord car le Canada est concerné aussi, de nombreux Etats ont aujourd’hui légalisé le cannabis à des fins médicales. S’il est devenu très facile de se procurer des ordonnances, certains ont repéré l'auabine et imaginent des plats dont l’originalité tient en la présence de cette drogue douce. On commence avec une actualité toute récente : Cheri Sicard est auteure de livres de recettes et consommatrice de cannabis médical depuis quelques années.

Son dernier livre qui sortira le 7 avril fait déjà parler de lui et promet d’être classé dans les meilleures ventes aux vu des milliers de précommandes déjà effectuées sur le site Amazon. Son nom : "Mary Jane : le livre de poche ultime sur la Marijuana pour les femmes". Un livre riche en recettes fraîches et légères qui proposent de cuisiner la plante verte en question. Une petite révolution dans ce pays où l'alcool selon une étude dont nous avions parlé sur meltyFood est plus dangereux que la marijuana.

Dans le pays voisin, à Vancouver plus exactement, une pizza à la Marijuana avait beaucoup fait parler d’elle il y a un an. La pizzeria "Mega Ill" proposait en effet un supplément assez spécial sur la spécialité italienne : Pour 10 dollars, les personnes munies d’une ordonnance pouvaient se relaxer avec une "4 fromages" à la "ganja".

Cependant, une loi votée depuis interdit les restaurants qui ont une licence d’alcool de vendre ce doux traitement. La pizzeria accueille toujours les clients équipés de leur propre "prescription" dans leur environnement "pro beuh". Enfin, Ben & Jerry, les dirigeants de la seule multinationale hippie et écolo affirment qu’ils proposeraient avec plaisir une glace saveur cannabis aux Etats-Unis si la légalisation n’était plus un rêve. Dans ce pays donc où la vente du cannabis reste très contrôlée mais assez hypocrite, personne n’oublie que cette plante peut avant tout être cuisinée en entrée, en plat ou même en dessert. Mais les dangers de l’abus sont toujours là : souvenez-vous, un gâteau au cannabis avait envoyé 11 jeunes à l'hôpital ! 
Source : ici

Read More

Le « OUI » massif au cannabis inquiète l’ONU


L’ONU dans son dernier registre déplore la légalisation progressive du cannabis. Depuis plus de vingt-cinq ans, la guerre à la drogue qui est menée reste vaine -notamment dans le domaine du cannabis- et coûte très cher.

Quand la consommation ne diminue pas, et qu’une économie parallèle se créé, les gouvernements n’ont d’autre choix que de remettre en cause leur politique pour trouver de nouvelles solutions.

Vous êtes déjà tous au courant, l’opinion concernant l’usage du cannabis a bien évolué ces dernières années.

Si certains états et pays s’étaient livrés à une bataille acharnée contre la drogue, cette tactique fait de moins en moins l’unanimité dans certains pays :

Les Pays-bas dont la célèbre Amsterdam bien connue des fumeurs de spliff, le Portugal, l’Espagne, la République Tchèque, l’Allemagne, la Belgique, la Suisse, Israël, l’Uruguay, l’Argentine, le Pérou, l’Australie, le Canada, le Colorado, Washington DC, la Jamaïque, au Danemark dans les rues du quartier hippie de Christiana à Copenhague…  ils ont tous adapté leur législation concernant le cannabis.

Calmez vos ardeurs, je vous imagine déjà tout sourire derrière vos écrans -On l’a fait! - après avoir lu cette liste exhaustive. Attention car derrière ce « oui » ce cache « à condition » - le diable se cache dans les petits détails.

C’est autorisé si c’est pour un usage médical (thérapeutique), si vous ne possédez qu’une quantité limitée de cannabis et si c’est exclusivement pour votre consommation personnelle à faible quantité.

La  législation  prône aussi l’interdiction de fumer et d’en posséder dans les lieux publics et que vous ne l’ayez pas acheté – mais comment s’en procurer dans ce cas ?!  Des règles qui se contredisent entre elles (l’histoire ne dit pas si les préposés aux lois fumaient lorsqu’ils les ont établis)
Alors si vous vous retrouvez dans un pays cité en possession de quelques grammes de cannabis, ne jouez pas au con à fumer n’importe où, vigilance est mère de sureté, renseignez-vous sur la législation en vigueur.

Juste une petite info pour vous, bande de narvalos :  en Asie et en Syrie, la possession, même parfois de quantités infimes de drogues douces ou dures, est passible de lourdes peines carcérales ou de la peine de mort.

Dans son dernier rapport, l’ONU s’inquiète et constate une hausse de la production de cannabis dans le monde entier, et des consommateurs toujours plus jeunes.

En France c’est plus d’un tiers des lycéens qui ont déjà expérimenté le cannabis (si tu nous lis en cours, tourne ta tête à droite puis à gauche, la personne à tes cotés bédave, non????? Si ce n’est pas le cas, alors c’est surement toi cette personne).

L’ONU s’alarme de voir des dealers plus accessibles. Si avant tu devais te déplacer en cité pour aller pécho (bim!!! un cliché) la boule au ventre devant une dizaine de gars cagoulés (bim!!! un second), aujourd’hui un coup de téléphone suffit pour se faire livrer.


Les productions clandestines de cannabis à grandes et petites échelles se multiplient à travers le monde, du simple gars qui fait pousser dans le placard de sa chambre au producteur caché en pleine foret jusqu’au trafiquant faisant pousser dans un entrepôt.

Le seul point positif rapporté par l‘OICS (l’organe international de contrôle des stupéfiants) est le recul de la consommation de cocaïne à travers le monde. Bonne nouvelle, les gens laissent tomber la poudre pour se mettre au vert.
Source : ici

Créer vos propres gélules de THC ou de cannabis en 5 étapes


Nous savons tous que fumer est mauvais. Si vous ne voulez pas fumer et que vous cherchez une autre façon d’obtenir la « défonce ou high » sans les effets néfastes associés au tabagisme, ou si vous avez besoin d’une façon de consommer et fumer n´est pas une option viable (par exemple pour un grand événement, les lieux publics, concerts, etc.) alors pourquoi ne pas essayer ces gélules de THC ou cannabis faites maison? Elles sont ridiculement faciles à faire …

Le concept est simple, c´est une capsule ou pilule remplie d’un mélange contenant du THC et est prête à être absorbée par votre système. La dose est aussi facile à contrôler.


Vous aurez besoin de:
  • Huile d’Olive
  • Cannabis (la quantité choisie)
  • Quelque chose pour moudre le cannabis
  • Une source de chaleur telle qu’une poêle
  • Un récipient (quelque chose pour mélanger et broyer le cannabis et l’huile)
  • Des capsules de pilules (vider quelques capsules comme celles utilisées pour les vitamines)
  • Une petite cuillère

 

Dose:

Tout le monde utilise différentes quantités de cannabis. En règle générale, essayer de faire cinq capsules d’un gramme de cannabis. Les utilisateurs de marijuana non-expérimentés devraient utiliser la moitié de cette dose.


Étapes:

Obtenir la quantité de cannabis normalement utilisée sur un bong ou un joint, ce serait une dose. Multiplier par la dose que vous voulez atteindre. Chaque dose sera une gélule.

  1.  Obtenir la quantité de cannabis normalement utilisée sur un bong ou un joint, ce serait une dose. Multiplier par la dose que vous voulez atteindre. Chaque dose sera une gélule.
  2.  Mettez les herbes finement broyées dans un bol et ajouter assez d’huile pour le saturer en broyant environ une minute. Faites chauffer une poêle sur la cuisinière et verser le mélange.
  3.  Mettez environ a 120°C et laisser chauffer pendant 15 minutes, broyer comme une pâte.
  4.  Laisser le mélange refroidir.
  5.  Utilisez la cuillère pour transférer le mélange aux capsules. Et voilà, à présent stocker les dans le congélateur.
 Ce mode de consommation est idéal lorsque vous ne pouvez pas fumer. Rappelez-vous que le mode d’action du THC dans le système lorsqu’il est ingéré est différent de lorsqu’il est fumé, il faudra plus de temps pour arriver au «high» et peut être plus intense et durer plus longtemps.
Source : ici

Trip pour les gourmets avec Baked Live


" Le but est d'être high ", nous dit le chef Noah. Aujourd'hui nous testons un dîner de grande cuisine avec des ingrédients psychoactifs.

En général, les psychédéliques ne sont pas connus pour leur goût. Leur consommation peut être controversée. Noah : " Pourquoi ne pas éviter ces querelles en créant de vrais menus sympas autour d'eux ? "

Cobaye

Baked Live est un événement indépendant qui a lieu le 21 mars. Avec différentes sessions de tests, les préparations ne sont pas prises à la légère.

Quelques semaines avant que nous ne servions de cobaye avec mes collègues, Noah : " Ne vous inquiétez pas, c'est déjà la sixième fois ! " Maintenant il affine la combinaison des goûts et des dosages pour les effets. " Tous avons expérimenté les deux extrémités du spectre : des soirées où rien ne se passait, et d'autres où les gens ne tenaient plus en place, de vraies boules trippantes. ”

La boîte à herbes magique

Nous avons décidé de faire confiance au chef et à sa boîte magique remplie d'herbes. Tous les produits qu'il utilise sont légaux et fournis par Azarius : kanna, kratom, Syrian rue, Fleur de la passion, truffes et bien plus. Nous aurons seulement trois plats. Ce sera 6 au cours du véritable événement ! Nous avons tous les trois choisi le menu végétarien.

Entrée fracassante

L'entrée est un vrai chef d’œuvre : boules risotto plongées dans une puissante sauce à l'anis - masquant son contenu, le Syrian rue. Les légumes sont saupoudrés d'extrait de kanna et le plat est agrémenté de graines de chanvre.
Et ça n'a pas juste l'air super. Nous sommes agréablement surpris par la palette d'arômes raffinés : ce gars sait vraiment cuisiner !

 
Nous conseillons à Azarius de ne pas combiner les IMAO (like Syrian Rue) avec les IRSS (comme le kanna), mais Noah tient à nous rassurer : les dosages sont modérés.
C'est utilisé de manière plutôt intelligente : les inhibiteur de MAO renforcent les effets de toutes les autres substances, donc il faut moins de quantité pour obtenir le même résultat. Noah : " C'est pour la même raison que j'utilise essentiellement des extraits. "

Sensations space

“ Vous allez vous sentir un peu space dans une vingtaine de minutes ", nous dit-il. Nous avons fait attention à l'heure, et en effet space était le bon mot. C'est subtil, mais ma perception est définitivement en train de basculer. Une de mes collègues remarque qu'elle se sent joyeuse et bavarde : " c'est le kanna ! " dit-elle avec un sourire, " mais la bonne atmosphère y est aussi pour quelque chose. "

Truffez-moi

Pendant ce temps, Noah prépare le deuxième plat. Un plat à base de truffes hollandaises. Les légumes sont vaporisés de "bonne sativa" à l'aide de ce vaporisateur en forme d'OVNI.


Encore une fois le plat est délicieux : on ne dirait pas manger quoique ce soit de psychédélique. Encore une fois nous nous sentons vraiment gâtés par ce repas exclusif. Nous en sommes convaincus : c'est la nouvelle façon de tripper !
Peu de temps après : première vague de nausées. C'est sans doute la raison pour laquelle on conseille de manger des champignons sur estomac vide... Les vagues vont et viennent. Pour mes collègues également. Je suis surprise par les effets de ces trois petites truffes : je suis vraiment en train de tripper ! C'est sans doute à cause du Syrian Rue. Nous sommes tous devenus un peu agités.

Kratom dans le mix

Quand le dessert arrive, un gâteau au chocolat saupoudré d'extrait de kratom, j'hésite un peu : Devons-nous vraiment ajouter plus à ces mélanges ? Je suis déjà un peu touchée... mais je prends la décision de tenter le coup. Heureusement les effets du kratom sont légers, et - comme l'avait prévu Noah - relaxants.


Source Partenaire : ici

Read More

Les 10 choses que vous ignoriez à propos du cannabis


Vous en connaissez probablement un rayon à propos du cannabis. En fait, de nos jours, si vous ne savez à peu près rien du cannabis, c’est certainement parce que vous ne prêtez aucune attention à l’actualité, les médias s’y étant intéressés de près ces dernières années. Il y a toutefois toujours beaucoup à apprendre à son sujet, nous avons donc préparé une liste de faits peu connus qui figurent parmi nos préférés !

Le cannabis est la culture la plus précieuse au monde

Ce fait est loin d’être une découverte, mais il est surprenant de constater combien peu de gens ont réellement conscience de la valeur réelle incroyablement élevée de la récolte mondiale de cannabis. C’est non seulement la première culture marchande au monde en valeur absolue, avec une valeur brute à la production dépassant les 300 milliards de dollars en 2014, mais c’est également la plus lucrative au kilomètre carré avec 47,7 millions de dollars/km², loin devant son concurrent le plus proche, la cocaïne, avec un chiffre impressionnant de 37,7 millions de dollars/km². Et pour un tel résultat, le cannabis n’utilise qu’une infime fraction de la terre consacrée à la culture du riz, du maïs et du blé, les plus grosses cultures conventionnelles. Ces trois cultures monopolisent chacune environ 2 millions de km² de terre, alors que la surface consacrée au cannabis était estimée en 2010 à seulement 6 148 km² !

Au Bhoutan, on utilise le cannabis pour nourrir les cochons

 

Dans le royaume himalayen du Bhoutan, le cannabis sauvage est si prolifique que les habitants le considèrent comme une nuisance, et l’utilisent même pour nourrir les cochons. Ce petit royaume enclavé est une région historiquement insulaire et strictement bouddhiste – et pas le genre de bouddhisme qui approuve l’intoxication ! Ainsi, n’ayant aucune pratique d’utilisation du cannabis comme substance enivrante, les Bhoutanais en font traditionnellement très peu l’usage. Ces dernières années toutefois, alors que la télévision a fait peu à peu son apparition dans le pays (de même que les médias étrangers), il y a de plus en plus de signes indiquant que la jeunesse du pays est en passe de s’ouvrir aux plaisirs procurés par ce cadeau de la nature.

Des ninjas japonais s’entrainaient en sautant par-dessus des plans de chanvre

Dans cet article fascinant, Junichi Takayasu, l’un des experts en cannabis les plus en vue au Japon, raconte comment un livre pour enfant lui a donné envie de cultiver du cannabis (et combien sa mère fut mécontente lorsqu’elle découvrit ses projets !) ; ce livre racontait l’histoire d’apprentis ninjas qui plantaient du chanvre, ce qui les forçait chaque jour à sauter toujours plus haut en raison de sa croissance rapide, développant ainsi les muscles de leurs jambes. Takayasu fut tellement inspiré par cette histoire qu’il dirige aujourd’hui le seul musée au Japon dédié au cannabis et au chanvre !

Le Bashilenge était un culte du cannabis pratiqué au 19e siècle au Congo

En 1881-1882, les explorateurs allemands Pogge et Wissman ont voyagé dans tout le bassin sud du Congo, et au cours de leur périple ils ont rencontré connue sous le nom de Bashilenge, dont les membres se faisaient également appeler Bena-Riamba, qui signifie « les fils du chanvre ». Ils cultivaient de vastes champs de cannabis dont ils avaient d’innombrables usages différents pour des rituels importants, tels que le commerce, les fêtes religieuses et les traités de paix. Les membres de ce culte se devaient de témoigner leur dévotion en fumant le plus de cannabis possible, et la pipe de chanvre prit une importance comparable à celle du calumet de la paix des Amérindiens !

En Angleterre, les bourreaux utilisaient des cordes de chanvre


Avant l’abolition de la peine capitale en Angleterre en 1965, les bourreaux utilisaient des cordes de chanvre pour préparer les nœuds coulants, en raison de leur grande résistance et de leur relative absence d’élasticité. Si le chanvre était la matière privilégiée, il était souvent mélangé à d’autres fibres comme la soie italienne, pour adoucir la chute. L’utilisation de cordes de chanvre par les bourreaux est devenue tellement ancrée que les expressions « a hempen necktie » (une cravate de chanvre) ou simplement « a hemp » (un chanvre) étaient souvent utilisées pour désigner le nœud coulant de la pendaison.

En Suisse, on a vendu du cannabis sous forme de « coussins aromatiques »

À l’apogée des politiques suisses notoirement laxistes en matière de drogue à l’aube du 21e siècle, des centaines de boutiques de cannabis dans tout le pays vendaient de petites quantités de cannabis conditionnées sous forme de « coussins aromatiques » ou de « bain parfumé », en stipulant que le produit n’était pas destiné à la consommation humaine. Malheureusement, les lois ont été ensuite durcies et ces coussins aromatiques sont désormais introuvables. Toutefois, il y a eu un nouvel assouplissement des lois en 2013, et Genève ainsi que d’autres villes réfléchissent aujourd’hui à autoriser la vente de cannabis au détail.

Du chanvre pour fabriquer des vêtements pare-balles

La fibre de chanvre est véritablement une chose merveilleuse. L’humanité s’en est servie pour se vêtir pendant des milliers d’années, et on lui a connu d’innombrables utilisations toutes plus innovantes les unes que les autres à l’époque moderne. Parmi ces nouvelles applications, l’une des plus étonnantes est la fabrication de tissus hautement résistants, dont certains sont assez solides pour arrêter une balle de calibre 22, voire de 9 mm. Le créateur de vêtements propose un manteau pare-balles classe IIA, le HHL Classic Bulletproof, qui s’est avéré capable d’arrêter les balles tirées par une arme de calibre 22 et par un Glock 9 mm !

En Iran, ils fabriquent des extraits de cannabis depuis des siècles

En Europe et en Amérique du Nord, les concentrés de cannabis sous forme de cire et de cristaux commencent à peine à connaître une certaine popularité, bien que ces techniques de base soient utilisées depuis trente ans ou plus. Toutefois, notre expertise fait pâle figure comparée à celle des fabricants traditionnels iraniens de hash, qui utilisaient une méthode consistant à ajouter de l’herbe moulue à de l’eau presque bouillante pour en extraire la résine, qu’ils appelaient rowḡan-e bang. Lorsque les huiles riches en cannabinoïdes sont chauffées par l’eau, elles remontent à la surface alors que la matière végétale coule. On peut ensuite récupérer les globules huileux qui flottent à la surface et les faire sécher, produisant une forme d’huile de cannabis pure basique, mais très efficace !

La médecine vétérinaire américaine faisait un usage intensif du cannabis au 19e siècle

La longue histoire du cannabis utilisé en médecine n’est plus un secret pour personne, mais ce que l’on sait moins c’est que les humains n’étaient pas les seuls à profiter des bienfaits du cannabis en médecine traditionnelle : on soignait également le bétail avec du cannabis. Des textes historiques provenant de différents pays témoignent de l’utilisation du cannabis en médecine vétérinaire, mais c’est sans aucun doute aux États-Unis que la pharmacopée de la médecine animale à base de cannabis était la plus développée. Vous pouvez consulter ici une galerie présentant des douzaines de teintures et autres onguents destinés à traiter toutes sortes de maladies chez les chevaux, les vaches, les moutons et divers autres animaux de la ferme.

Les Européens de l’antiquité pratiquaient des rituels érotiques nus en l’honneur du chanvre

Dans la majeure partie de l’Europe centrale et du nord à l’antiquité, la déesse nordique Freyja était vénérée comme déesse de l’amour et de la sexualité. Elle était également associée au chanvre, et pendant les semailles et la moisson de la récolte annuelle certains rituels de fertilité particulièrement salaces étaient pratiqués, mettant en scène des « garçons à marier » et des femmes qui . La même source fournit également amples détails intéressants à propos de jeunes filles catholiques réunies en groupes dans des champs de chanvre et courant entièrement nues parmi les plants… Quoi qu’il en soit, il semble que ces coutumes singulières aient tragiquement disparu ; quel dommage !

Source : ici


Read More

USA: deux enquêteurs accusés d'avoir volé plus d'un million de dollars en bitcoins

Deux policiers qui enquêtaient sur le site de vente de drogues en ligne Silk Road ont été accusés d'avoir détourné des centaines de milliers de dollars en monnaie virtuelle bitcoin, ont annoncé lundi les autorités américaines.

Le département de la Justice a précisé que ces deux policiers fédéraux avaient détourné à leur compte plus d'un million de dollars en bitcoins dans le cadre de leur enquête en 2013 pour confondre le fondateur de ce site Ross Ulbricht.

Créé en 2011, Silk Road permettait notamment d'acquérir héroïne, cocaïne, LSD et d'autres produits illégaux et faux documents d'identité grâce à la monnaie virtuelle bitcoin, en garantissant l'anonymat à ses dizaines de milliers d'acheteurs à travers le monde.

Son fondateur a été reconnu coupable de trafic de drogue, piratage et blanchiment d'argent en février dernier à New York. Il risque la prison à perpétuité.

Carl Mark Force, enquêteur principal dans ce dossier, et détaché de l'agence de lutte contre les drogues, est accusé d'avoir proposé à Ross Ulbricht d'échapper au FBI moyennant 250.000 dollars en bitcoins. Sous couvert d'une fausse identité, il est également soupçonné de lui avoir proposé d'éventer des éléments de l'enquête contre 100.000 dollars en bitcoins.

Shaun Bridges, membre du Secret Service, était parvenu à accéder à l'un des comptes administrateurs de Silk Road quelques jours avant un vol massif de bitcoins.

Le département de la Justice affirme que la monnaie virtuelle dérobée avait été transférée sur un compte de Mt. Gox, l'une des principales plateformes d'échange du bitcoin située à Tokyo et qui a fait faillite début 2014.

Shaun Bridges est accusé d'avoir transféré de ce compte vers un de ses comptes américains quelques 800.000 dollars en bitcoins. Il aurait effectué son dernier transfert deux jours avant de participer à la saisie de plusieurs millions de dollars sur le compte Mt Gox.
Source : ici

Read More

lundi 30 mars 2015

Cannabis gratuit à Washington DC !


Depuis quelques semaines, la possession et la consommation de cannabis sont légales à Washington. Les habitants de la capitale fédérale se sont prononcés pour en Novembre dernier, et malgré une tentative de dernière minute du Congrès républicain pour en bloquer l'application, la maire de Washington Muriel Bowser a entériné la légalisation fin février.

Vous pouvez donc sans crainte allumer un joint chez vous et transporter jusqu'à 56 grammes de cannabis sans crainte. En revanche, la vente de cannabis reste strictement interdite, ce qui créée un léger problème d'approvisionnement...

N'ayez crainte! DCCannabis, le principal lobby de la marijuana à Washington, a organisé une série de « seed share », des distributions gratuites de graines de marijuana.


Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le succès était au rendez-vous. Plusieurs centaines de personnes ont fait le déplacement, et la queue devant le siège du lobby, situé sur Massachussets Avenue en plein embassy row -le quartier des ambassades- faisait plus de 200 mètres - de la représentation mexicaine à l'ambassade du Japon.
Malgré l'affluence, chacun est reparti avec une poignée de graines, suffisamment pour les 6 plants prévus par la loi plus quelques échecs . Les ont été achetées pour l'occasion par DC Cannabis, ou apportées par des volontaires, qu'ils soient enthousiastes du cannabis ou jardiniers incompétents, comme l'explique l'un d'eux: « J'avais acheté des graines sur internet après le vote en novembre dernier. Mais je suis incapable de faire pousser quoi que ce soit, donc autant qu'elles servent à d'autres. »Les magasins de matériel hydroponique doivent se réjouir...

Malgré l'affluence, chacun est reparti avec une poignée de graines, suffisamment pour les 6 plants prévus par la loi plus quelques échecs . Les ont été achetées pour l'occasion par DC Cannabis, ou apportées par des volontaires, qu'ils soient enthousiastes du cannabis ou jardiniers incompétents, comme l'explique l'un d'eux: « J'avais acheté des graines sur internet après le vote en novembre dernier. Mais je suis incapable de faire pousser quoi que ce soit, donc autant qu'elles servent à d'autres. »Les magasins de matériel hydroponique doivent se réjouir...
Source : ici

Read More

[Reportage] Cannabis , un remède miracle ?


La République tchèque est le premier producteur et consommateur de cannabis en Europe. Les pouvoirs publics se montrent tolérants, et de nombreux Tchèques cultivent de l'herbe chez eux - Entretien avec Stéphane Gatignon, maire de Sevran, qui prône la légalisation du cannabis - Malgré l'interdiction de l'UE, la Croatie importe de l'amiante, matériau hautement cancérigène.



par
 
Plus de reportages ? :  

Read More

Obama : le Congrès a des chances de reclassifier le cannabis


Bonne nouvelle pour tout le monde ! Le président Obama a déclaré que si suffisamment d'états décriminalisaient le cannabis, le Congrès avait des chances de suivre le mouvement et de reclassifier la substance ! 

C'est une victoire historique, même si uniquement en paroles, pour le mouvement pour la légalisation. Pour le président des États-Unis, le pays où la prohibition a débuté, de déclarer qu'ils sont prêts à changer, c'est une énorme nouvelle. Cette bombe a été lâchée pendant un entretien avec le cofondateur de Vice Media Shane Smith, entretien ayant pour sujet la position du gouvernement sur la progression de la légalisation dans tout le pays.

Quand on lui a posé la question de la reclassification du cannabis, Obama a déclaré : « nous pourrions faire des avancées du côté de la décriminalisation. À un certain point, si suffisamment d'états finissent par décriminaliser, le Congrès pourrait reclassifier le cannabis ». Et ce ne sont pas seulement les Démocrates Libéraux qui le veulent, de plus en plus de Républicains (plutôt conservateurs) finissent par se faire à cette idée. Obama a continué en déclarant : « ce qui m'encourage, c'est de voir que ce ne sont pas seulement des Démocrates progressistes, mais aussi des Républicains très conservateurs qui reconnaissent que tout ceci n'a pas de sens, y compris l'aile libertarienne du Parti Républicain. »
Cette nouvelle arrive juste quand trois sénateurs ont soumis une proposition de loi commune pour reclassifier le cannabis d'une substance de l'annexe I (substances ayant un très fort potentiel addictif et pas de valeur médicale) à l'annexe II (faible danger et bienfaits médicaux).

COMMENT TOUT CECI NOUS AFFECTE EN EUROPE ?

Initialement, cette information ne va pas nous affecter beaucoup. Les autres gouvernements ne vont pas se précipiter et légaliser le cannabis juste parce que le président des États-unis a déclaré que c'était possible. Cependant, le principal obstacle qui nous retient est l'ONU et ses lois sur les drogues. Les États-Unis sont l'une des voix les plus importantes et les plus actives en faveur de la prohibition à l'ONU (même s'ils sont en train de légaliser eux-mêmes) car la prohibition est toujours la position fédérale officielle. Une fois que cette position aura changé, ils devront changer de disque et feront probablement campagne pour que les lois de l'ONU changent également, afin de ne pas les violer. C'est ainsi que, avec une aussi importante voix contre le cannabis éteinte à l'ONU, les pays européens qui voudraient légaliser pourraient le faire beaucoup plus facilement. Et si c'est un succès en Europe, tous ces pays qui hésitent encore se détendront probablement et suivront le mouvement. Nous vivons une époque très enthousiasmante !

Source : ici
Voir aussi notre article :
https://cannabis-infos.com/2015/03/le-cannabis-medical-prend-de-lampleur.html  

Read More

samedi 28 mars 2015

A 81 ans : Willie Nelson vas lancer sa société de cannabis


Willie Nelson le papy smoker Texan de 81 ans ; légende vivante de la musique Country , activiste pour la légalisation depuis les premières heures et fumant son cannabis tous les jours depuis des décennies , s'est confié au journal The Daily Beast pour annoncer qu'il va lancer sa propre marque de cannabis intitulé la «Willie's Reserve"

L'essentiel de la "Réserve de Willie" est que la marque va offrir une ligne de "qualité pour connaisseurs" de cannabis où celle-ci est legale a travers les etats-unis. En plus de l'herbe, la marque va produire bongs et probablement une myriade d'accessoires de qualité, liés au cannabis.

Heureusement, la «Réserve de Willie" ne sera pas seulement une boutique , ça va être aussi un centre de phare de l'activisme envers la legalisation a travers le pays.

La marque espère se lancer "dans la prochaine année civile" Comme l'entreprise Bob Marley , Willie ne sera pas tres actif dans l'entreprise , car il a quand meme 81 ans .Mais sa famille est en charge de l'opération et ont fermement l'intention de garder l'intégrité de la mentalité de Willie intacte.

Nous y reviendrons ...
Source Internal : Cannabis Infos

Read More

La « rationalisation » du marketing du cannabis


Des franges de plus en plus grandes de l’opinion publique ont désormais un regard favorable sur le cannabis. Les entreprises actives dans le secteur du cannabis élaborent des stratégies visant à renforcer cette image positive et qui tend toujours plus vers une situation d’acceptation totale. Les entreprises traditionnelles prennent également la mesure de ce phénomène et entendent trouver le moyen de profiter de cette tendance.

Faut-il camoufler la contreculture entourant la consommation de cannabis ou bien l’exploiter ?

Il semble que le marketing du cannabis soit en passe de se « rationaliser », principalement de deux façons : d’abord, les entreprises qui sont exclusivement centrées sur le cannabis ajustent de plus en plus leur marketing à destination d’un public plus large et plus hétérogène ; ensuite, les grandes entreprises très connues, qui n’avaient jusque-là rien à voir avec le cannabis, commencent à prendre acte de sa valeur et de sa rentabilité sur le marché actuel, et l’ont intégré à leurs gammes de produits et à leurs stratégies.

Étrangement, les deux camps semblent adopter des techniques quelque peu divergentes. Dans le premier, celui des dispensaires « nouveau riche » et des grandes entreprises du cannabis, la tendance est d’écarter toute connotation négative de la contreculture du « camé » pour démarquer l’entreprise promue ; dans le second, la tendance est d’insérer dans les textes et les images des allusions, « oh, quelle audace ! », à cette même contreculture pour renforcer l’image urbaine décontractée attachée à des entreprises par ailleurs banales – donnant pourtant dans bien des cas l’impression d’un adolescent tirant la langue à des parents au regard désapprobateur.

Les dispensaires doivent-ils changer leur image ?

Dans les premières années de la véritable révolution que nous vivons aux États-Unis avec la légalisation du cannabis, de nombreux dispensaires et autres entreprises apparentées ont adhéré à la sous-culture des milieux de la drogue et tentent désormais de s’en défaire : mais changer le visage de cette industrie nécessitera beaucoup de temps et d’efforts. Le « prescripteur » type correspond encore souvent à ce stéréotype. Dans chaque point de vente, on peut entendre les mêmes chansons hip-hop et reggae rendant hommage au cannabis. Les produits sont vantés par des beautés plantureuses amoureuses de la dope, photographiées dans des poses évocatrices, enroulées autour de créations en verre dernier cri ou flânant au milieu des participants de divers salons commerciaux pour leur ronronner des messages de bienvenue et leur offrir de tirer sur des pipes à eau électroniques de dernière génération.
Bien que certains membres de la communauté du cannabis au sens large aient vu d’un mauvais œil ces aspects de la scène dès le départ, la grande majorité de la population des consommateurs de cannabis (massivement jeune et masculine) n’y ont rien trouvé à redire. Après tout, de nombreux jeunes hommes appréciant le cannabis aiment également les jeunes femmes attrayantes et la musique évocatrice de la consommation d’herbe. Simple comme bonjour, n’est-ce pas ? Pas si sûr : alors que la tolérance, l’acceptation et l’usage du cannabis se généralisent plus que jamais, certains aspects de ce qui fut jadis un étendard de la contreculture sous lequel les opprimés pouvaient se rassembler sont devenus des rappels embarrassants des raisons pour lesquelles l’industrie a tant peiné à être prise au sérieux pendant si longtemps, et les appels au changement sont plus forts et retentissants que jamais.

Les personnes qui font entrer le business du cannabis dans la normalité

Ces appels au changement ont ouvert la voie à une nouvelle race de sociétés de marketing spécialisées dans le cannabis pour donner un nouveau visage public à l’industrie et le présenter d’une manière jugée plus acceptable pour les masses populaires. De plus en plus, leur discours assimile l’usage de cannabis aux gens ordinaires – le cadre travailleur, le parent au foyer, la personne âgée, l’individu sain et respectable –, dans le but de convaincre le grand public que le cannabis est accessible à tous ceux qui en ont envie ou besoin plutôt que réservé aux démotivés, aux désabusés, aux hommes de moins de trente ans ne faisant jamais rien de bon tels qu’ils sont décrits par le mouvement en faveur de la prohibition.
Dans ce nouveau discours, les femmes sont tout aussi enclines à consommer des produits à base de cannabis que les hommes, ce qui rend l´image de la femme objet désormais inacceptable. Ainsi, la mentalité « Vas-y, mets-toi en phase, et décroche » (maxime inventée et popularisée par Timothy Leary et synonyme de « libération, contemplation [méditative] et contestation ») est également malvenue, faisant place à des personnes cherchant la reconnaissance en tant que travailleurs et individus contribuant à la société. Les représentants de l’industrie du cannabis ont repassé leur costume, réajusté leur cravate et relégué leurs hoodies et Nikes au fond de leur placard, pour le meilleur ou le pire.
À Denver, Colorado, plusieurs entreprises se consacrent désormais à l’art du marketing de masse du cannabis qui s’adresse au grand public : Cannacorp, THC Media Group, Colorado Marijuana Marketing et Cannabrand, la dernière étant apparemment le « leader mondial » du marketing du cannabis.

Un changement d’image controversé

Cannabrand, une agence de marketing dirigée par des femmes, a été particulièrement insistante quant à la nécessité d’un changement d’image à l’échelle du secteur : une tendance quelque peu controversée qui leur a même fait perdre un client important. Après avoir été citée dans le New York Times pour sa comparaison de certains dispensaires de Denver à des « cliniques d’avortement clandestines » et à des « caves de drogués », la chaîne de dispensaires fraîchement rebaptisée « Mindful » (anciennement Gaia Plant Based Medicines) a décidé de rompre ses liens avec l’agence, en dépit du fait que le changement de la marque avait été piloté par Cannabrand elle-même.

Divers groupes d’activistes se sont également élevés contre ce qu’ils considéraient comme une description injuste du mouvement de base en faveur du cannabis, résumée dans des termes du genre « nous œuvrons pour l’éradication des drogués », et qui renvoie une position jugée exclusive, élitiste et irrespectueuse pour de nombreux piliers de l’activisme qui ont consacré leur vie et abandonné leur liberté afin de porter cette industrie au niveau de respectabilité qu’elle connaît aujourd’hui – et sans qui des entreprises comme Cannabrand n’existeraient tout simplement pas.
Cependant, malgré ce dégoût généralisé inspiré par les commentaires de l’agence dans le secteur, ils ont de toute évidence touché la corde sensible chez plusieurs enseignes ; Cannabrand n’a jamais eu autant de travail et se prépare à lancer une campagne nationale intitulée « Déstigmatiser pour légaliser », qui vise à faire changer d’avis le camp pro-prohibition plus affaibli que jamais.

Pendant ce temps, le monde des affaires se tourne vers le cannabis

Alors que l’industrie naissante du cannabis échafaude pas à pas la meilleure façon de se présenter au grand public, plusieurs entreprises traditionnelles notables cherchent comment tirer le meilleur parti du nouveau statut sociétal du cannabis afin de s’attirer certaines catégories de la population. Pour ces entreprises, une tactique courante consiste à s’adresser au large nombre de personnes qui ont un intérêt pour la contreculture du cannabis sans y être totalement plongées et qui ont peut-être encore quelques réticences en raison des stéréotypes persistants qui y sont associés.
Cet aspect du marketing du cannabis ne trouve généralement pas écho auprès des entreprises qui produisent ou distribuent du cannabis, en raison du fait que le cannabis demeure illégal en vertu des lois fédérales. Au lieu de cela, ces dernières s’intéressent au chanvre, la forme non psychoactive du cannabis, cultivé pour sa fibre et ses graines qui sont utilisées pour produire un éventail de produits allant des produits de soin de la peau aux produits alimentaires, en passant par les vêtements. Toutefois, certains signes démontrent que de grandes entreprises élaborent actuellement des stratégies à long terme qui seront mises en œuvre lorsque le cannabis deviendra inévitablement légal en vertu du droit national et international.

The Body Shop

Bien que la majeure partie des avancées récentes dans l’acceptation sociétale du cannabis aient été réalisées outre-Atlantique aux États-Unis, c’est une entreprise britannique, The Body Shop, qui est l’exemple parfait du potentiel commercial grandissant du cannabis et du chanvre. Cette entreprise a bâti une présence mondiale massive depuis ses débuts modestes dans une boutique de Brighton en 1976. Ayant toujours été une ardente défenseuse des questions sociales et environnementales, en offrant par exemple son soutien à Greenpeace dans les années 1980 ou en adoptant les principes du commerce équitable dans sa politique d’achat de produits auprès de petits producteurs issus des pays en développement, c’est sans doute sans surprise que la société a commencé à promouvoir les produits issus du chanvre pendant les années 1990 (produits qui devaient représenter à l’aube du millénaire environ 4 % de son chiffre d’affaires avoisinant alors le milliard de dollars).

Au début, sa gamme de produits était simple et simplement promotionnée (ayant recours à de vagues étiquettes en forme de feuille de cannabis et à d’autres actions de marketing neutres). Aujourd’hui, sa gamme de produits s’est élargie, et sa stratégie de marketing est un peu plus audacieuse. Son étiquetage est resté globalement le même depuis l’apparition de ses premiers produits, mais l’ajout subtil d’un savon suspendu à une simple corde et présenté sous la forme d’une feuille de chanvre et des allusions pas si subtiles que ça à la contreculture du cannabis dans leur publicité en ligne ont marqué un changement progressif de stratégie.

Dans la section de son site Internet dédiée au chanvre, le titre de la page est « Moisture high for the very dry » (une « euphorie » hydratante pour les peaux très sèches) ; plus bas, on peut lire « Get your hands on the good stuff » (mettez la main sur le bon « matos ») qui est une exhortation pour ceux qui sont peut-être intéressés par ces savons en forme de feuille de chanvre suspendus à une corde en fibre de chanvre. Un peu plus loin, ils nous présentent « Three dope facts about hemp » (trois faits « stimulants » à propos du chanvre), avant de conclure en assurant le lecteur que d’autres clients « had a high time with hemp body care » (ont connu un moment « d’euphorie » avec les produits de soins corporel au chanvre). Inoffensif et amusant pour le plus grand nombre. Toutefois, pour d’autres (en particulier ceux qui considèrent que le chanvre et le cannabis psychoactif devraient être traités de manière distincte dans le discours public), c’est la preuve que les grosses entreprises n’ont aucun scrupule à exploiter la contreculture entourant le cannabis dans le but d’en tirer un profit.

Il ne faut cependant pas passer sous silence le relatif regain d’intérêt pour les produits de soin de la peau à base de chanvre grâce à la promotion de leur gamme. La société a également à son actif diverses initiatives politiques visant à promouvoir l’acceptation du chanvre, par exemple en écrivant à la DEA pour lui faire part de ses inquiétudes concernant des modifications réglementaires imminentes. Anita Roddick, la fondatrice de la société, y déclarait : « Je vous prie instamment de ne pas adopter ces réglementations malavisées. Elles porteront atteinte à notre activité et sont erronées quant à la nature réelle du chanvre, l’une des plantes les plus utiles et les plus bénéfiques que la nature nous ait données ».

Bière et herbe, l’association classique

Il n’est par ailleurs pas surprenant que dans la véritable explosion de l’industrie de la brasserie artisanale aux États-Unis certaines entreprises s’approprient l’association bien connue du cannabis et du houblon et proposent quelques bières artisanales intéressantes, aromatisées aux fleurs ou aux graines de chanvre. La plupart de ces brasseries artisanales sont des petites entreprises dirigées par des personnes passionnées par leur métier, et il y a dans une certaine mesure des similitudes entre la sous-culture de la bière et celle du cannabis ; on peut donc s’attendre à voir apparaître des bières fantaisie à base de chanvre portant des noms et un étiquetage également fantaisiste.

Sur les diverses bières au chanvre commercialisées aujourd’hui, les marques qui se distinguent sont O’Fallon Hemp Hop Rye Amber Ale, Humboldt Brown Hemp Ale et Redhook Brewery avec sa « Joint Effort », vendue frappée du slogan « A dubious collaboration between good buds » (une collaboration douteuse entre de fortes « têtes »). Il est intéressant de noter que la « Joint Effort » ne peut être vendue que dans l’État de l’Oregon en raison de son slogan évoquant ouvertement le cannabis, qui tombe sous le coup des  de l’Alcohol and Tobacco Tax and Trade Bureau (TTB) et qui la rend  du coup illégale au plan national.

Même les bières qui ne contiennent pas de chanvre, mais qui ont un arôme rappelant le cannabis, sont commercialisées suivant les mêmes principes. C’est le cas par exemple de la Sweetwater 420 et d’une bière au nom merveilleux : la Dark Horse qui « Sent comme l’herbe ». C’est paradoxal, dans la mesure où la bière ne contient pas réellement de chanvre et que les brasseurs sont donc libres de la commercialiser comme bon leur semble, selon les réglementations du TTB.

Les géants de l’alcool et du tabac

Sans aucun doute, les grands secteurs industriels qui ont le plus d’expérience dans la formulation de messages d’appel controversés destinés au grand public sont l’industrie du tabac et de l’alcool. En fait, certains détracteurs comparent la rationalisation du marketing du cannabis à la publicité pour le tabac, et font de sinistres prédictions  dans lesquelles des enfants sont happés par la tentation irrésistible du cannabis et deviennent les victimes de ses conséquences désastreuses.

Néanmoins, plusieurs industriels du tabac envisagent une incursion dans l’industrie du cannabis au moment opportun, et certains signes laissent à penser que des entreprises du secteur de l’alcool pourraient également bien passer à l’acte. Une étude publiée récemment suggère que Philip Morris (désormais Altria), British American Tobacco et RJ Reynolds (désormais Reynolds American) réfléchissent à la fabrication de cigarettes à base de cannabis depuis les années 1970. Altria et Reynolds American ont apparemment enregistré des noms de domaine internet comportant les mots « cannabis » et « marijuana ».

La magie du marketing de masse

Finalement, le marketing se résume à séduire le public. Pour ceux qui sont déjà favorables à l’utilisation et à la légalisation du cannabis, les publicités « rationalisées » participent à dépeindre un produit de plus en plus acceptable et renforcent leur conviction concernant sa valeur et sa crédibilité. Pour ceux qui ont encore un avis mitigé sur le cannabis, ce nouveau style de marketing pourrait les faire pencher du côté de l’acceptation.

Et même pour ceux qui sont résolument contre l’utilisation de cannabis, un marketing qui prend soin d’éviter toute référence aux aspects les plus déplaisants de la contreculture du cannabis (en décrivant au contraire des gens sains, intelligents, travailleurs et par-dessus tout des gens normaux qui se contentent de savourer un biscuit médicamenteux après une journée de bureau éprouvante) pourrait permettre d’apaiser leurs craintes et, dans certains cas, même leur faire changer radicalement d’opinion.
Source : Cliquez ici

 

Read More

vendredi 27 mars 2015

Sclérose en plaques : les patients attendent le cannabis thérapeutique



De nombreuses questions sur le Sativex, un traitement à base de cannabis, seront posées demain, 28 mars, à l’occasion du colloque annuel de l’Arsep. La sortie de ce nouveau médicament, réservé à la sclérose en plaques, ne devrait plus tarder.

Le Sativex, le cannabis thérapeutique réservé aux patients atteints de sclérose en plaques (SEP), a reçu son autorisation de mise sur le marché en janvier 2014. Pourtant, il n’est pas encore disponible. Fin 2014, la Haute autorité de santé a demandé son remboursement, mais en lui attribuant un service médical rendu faible. Sa sortie est prévue au printemps 2015, sans date précise.

Demain 28 mars, le Pr Patrick Hautecoeur, professeur de neurologie à l’université catholique de Lille, animera un atelier sur la douleur lors du rendez-vous annuel de la Fondation pour la recherche sur la sclérose en plaques (Arsep). Il s’attend à de nombreuses questions sur le Sativex.

« À qui est destiné ce cannabis thérapeutique ? »
« Il s’adresse aux patients souffrant de spasticité diffuse et résistante aux traitements myorelaxants habituels. La spasticité, ce sont des crampes et des douleurs au niveau des membres inférieurs, qui peuvent gêner la marche. Elle apparaît au bout de quelques années de maladie. Plus de 50 % des patients sont concernés après dix ans. »

« Beaucoup de patients pourront-ils bénéficier du Sativex ?»
« Non, quelques centaines seulement (sur 90 000 personnes souffrant de SEP en France, NDLR). Ce médicament est attendu comme un antidouleur et un traitement de fond de la SEP alors qu’il sera réservé aux patients résistants et sans contre-indications (anxiété, troubles de la mémoire et de l’attention…).

Il y a une grosse attente de la part des patients. Mais certains risquent d’être déçus. En termes d’efficacité, le Sativex diminue de 20 à 30 % l’intensité de la spasticité. Mais, si les crampes diminuent et que la personne retrouve de la mobilité, c’est quand même important. »

« Cette attente de la part des patients signifie-t-elle que leurs douleurs ne sont pas suffisamment soulagées ? »
« La prise en charge de la douleur est très difficile dans la SEP. 40 à 60 % des patients ont des douleurs. Celles-ci peuvent être dues à plusieurs facteurs qu’il faut bien analyser. Elles peuvent être liées aux poussées, à un mauvais contrôle de la moelle épinière, à la spasticité ou à de mauvaises postures.

Pour chaque type de douleur, le traitement est différent et peut avoir des effets secondaires. Il est important d’en parler en équipe pluridisciplinaire pour trouver le bon produit. Les patients sont dans l’attente d’un traitement efficace et sans effets indésirables. Mais le Sativex n’est pas la panacée. »

« Y a-t-il un risque d’abus avec le cannabis médical ? »
« Oui, mais les patients seront suivis de manière très rigoureuse. Ils seront obligés de passer par un neurologue ou un médecin rééducateur pour obtenir  une prescription, sur ordonnance sécurisée. Des tests seront effectués pour évaluer leur spasticité et le dosage de produit nécessaire : pas plus de huit sprays par jour dans la bouche. »
Source : Cliquez ici

Read More

La première pub commerciale sur le cannabis diffusée aux Etats-Unis


Au cours de ces dernières semaines, une nouvelle publicité télévisée sur le cannabis est diffusée et a discrètement été contestée provoquant le statu quo sur sa diffusion ; mais finalement , La première pub commerciale pro-marijuana a fait ses débuts sur les principaux réseaux américains, devenant une première mondiale.

La compagnie derrière le spot TV se trouve MarijuanaDoctors.com , un site Web qui facilite la sélection et le recensement de médecins qui prescrivent du cannabis dans les etats concernés , cette publicité passe sur ABC, CNBC, CNN et CBS et a été diffusée lors de grandes émissions comme le Jimmy Kimmel Live! et le Good Morning America.

Bien sûr, la publicité est un peu idiote et simpliste, mais elle transmet efficacement le message de l'entreprise et à certainement retenu l'attention de millier d'Américains.

D'autres publicités pourraient voir leur diffusions prochainement sur le réseau  télévisuel Américain.




Source internal : Cannabis infos

Read More

jeudi 26 mars 2015

Les 5 principaux bienfaits du cannabis pour le diabète


Le diabète est un terme qui désigne un groupe de troubles métaboliques caractérisés par un niveau élevé de glucose dans le sang de manière prolongée. Le diabète affecte près de 400 millions de personnes dans le monde, entraînant près de cinq millions de morts par an… et sa prévalence est en augmentation. Des éléments substantiels indiquent que le cannabis peut aider à prévenir et traiter cette maladie.

Prévention

Le diabète est associé à niveau élevé d’insuline à jeun et de résistance à l’insuline, ainsi qu’à un niveau faible de cholestérol des lipoprotéines de haute densité (HDL-C). En 2013, l’American Journal of Medicine a publié les résultats d’une étude de cinq ans sur les effets du cannabis sur le niveau d’insuline à jeun et de résistance à l’insuline. Sur les 4 657 personnes ayant répondu à cette enquête, 2 554 avaient déjà consommé du cannabis (579 étaient des consommateurs actuels et 1 975 des anciens consommateurs) et 2 103 n’en avait jamais consommé.

Les chercheurs ont constaté que les consommateurs actuels avait un niveau d’insuline à jeun inférieur de 16 % à celui de ceux qui n’avaient jamais consommé de cannabis, ainsi qu’une différence de 17 % concernant la résistance à l’insuline et le niveau d’HDL-C. Les personnes qui avaient déjà consommé du cannabis mais qui n’en consommaient plus montraient des résultats similaires mais moins prononcés, indiquant que les effets protecteurs du cannabis s’estompent avec le temps.
Les chercheurs ont également analysé les données qui excluaient les personnes diagnostiquées comme diabétiques. Même en excluant les diabétiques, les consommateurs de cannabis actuels présentaient des niveaux plus bas d’insuline à jeun et de résistance à l’insuline, indiquant que le cannabis peut prévenir l’apparition du diabète, mais aussi aider à en contrôler les symptômes lorsque la maladie est déclarée.

Réduction du taux de résistance à l’insuline

La résistance à l’insuline (ou insulino-résistance) est un trouble forçant les cellules à rejeter le mécanisme normal de l’insuline, une hormone qui est produite par le pancréas et qui est essentielle à la régulation du taux de glucose dans l’organisme. L’insulino-résistance est associée au diabète de type 2. Dans le diabète de type 1, le corps est incapable de produire de l’insuline, alors que dans le diabète de type 2 la production d’insuline n’est pas affectée, mais les cellules sont incapables de la transformer. Quand les cellules deviennent résistantes à l’insuline, elles sont incapables d’absorber le glucose nécessaire pour leur fournir de l’énergie, et le glucose non assimilé s’accumule dans le sang, entraînant une hyperglycémie.

Les auteurs de l’étude de 2013 ont découvert que les consommateurs de cannabis avaient un taux d’insulino-résistance moyen de 1,8, comparé à 2,2 pour les anciens consommateurs et 2,5 pour ceux qui n’ont jamais consommé de cannabis. Les consommateurs de cannabis avaient également un taux de glucose dans le sang inférieur à celui des anciens consommateurs et des non-consommateurs. Les consommateurs avaient un taux de glucose moyen de 99,7 ml/dl, comparé à 100,6 mg/dl pour les anciens consommateurs et 103,5 mg/dl pour les non-consommateurs. Cependant, le mécanisme précis par lequel les cannabinoïdes exercent leur effet sur l’insulino-résistance n’est pas connu.

Aide à la prévention de l’obésité

L’obésité, un indice de masse corporel (IMC) élevé ou un large tour de taille sont tous des facteurs de risque de diabète. Plusieurs études ont été menées sur la relation entre la consommation de cannabis et l’indice de masse corporelle, avec des résultats contradictoires. Une étude menée auprès de jeunes adultes en 2005 a montré que la consommation de cannabis n’entraînait pas de changement de l’indice de masse corporelle, mais deux autres études menées au niveau national ont constaté un IMC plus bas et un niveau d’obésité plus bas chez les consommateurs de cannabis, en dépit d’un apport calorique quotidien plus élevé. L’étude de 2013 a montré que les consommateurs de cannabis avaient en moyenne un tour de taille inférieur à celui des anciens consommateurs et des non-consommateurs.
Bien que les mécanismes exacts de la relation complexe entre le système endocannabinoïde, l’obésité et le diabète ne soient pas encore entièrement connus, une étude menée en 2012 a démontré que des rats obèses perdaient beaucoup de poids et voyaient le poids de leur pancréas augmenter après avoir reçu un extrait de cannabis bio. L’augmentation du poids du pancréas indique que ses cellules bêta (qui produisent l’insuline) sont protégées par la présence des cannabinoïdes. Dans le diabète de type 1, les cellules bêta étant détruites par une réponse auto-immunitaire, les protéger pourrait aider à contrôler la maladie.

Traitement possible de la neuropathie diabétique

Les personnes qui souffrent de diabète souffrent souvent de troubles nerveux liés à leur maladie. Les lésions nerveuses affectent souvent les extrémités comme les mains ou les pieds, mais elles peuvent apparaître sur n’importe quel organe ou n’importe quelle partie du corps. Ces lésions peuvent ne pas causer de symptômes mais, dans de nombreux cas, ce trouble est accompagné de douleurs, de picotements ou d’un engourdissement. Comme pour les autres formes de douleurs nerveuses, la neuropathie diabétique peut être difficile à traiter avec des analgésiques conventionnels. Il existe cependant des preuves indiquant que le cannabis a également un rôle à jouer dans ces situations.


Une étude publiée en 2009 a exploré les effets antinociceptifs (antidouleur) de l’extrait de cannabidiol chez des rats atteints de neuropathie diabétique. Ses auteurs ont constaté que l’administration répétée d’extrait de CBD « soulageait significativement » l’allodynie mécanique (la réponse douloureuse à un stimulus normalement indolore) et rétablissait une perception normale de la douleur sans entraîner d’hyperglycémie. Ils ont également observé que ce traitement protégeait le foie du stress oxydant (dont on pense qu’il est un facteur majeur de développement de la neuropathie) et faisait augmenter le facteur de croissance nerveuse jusqu’à un niveau normal.
Cependant, les études concernant les humains ont donné des résultats beaucoup moins positifs. En 2009 également, un essai clinique randomisé contrôlé a été mené pour étudier la capacité du spray Sativex, du laboratoire GW Pharmaceuticals, à soulager les symptômes de la neuropathie périphérique diabétique. Il fut alors administré à trente sujets soit du Sativex, soit un placebo. Le score de douleur s’est significativement amélioré pour les deux groupes, mais on n’a pas observé d’effet significatif du Sativex par rapport au placebo.

Traitement possible de la rétinopathie diabétique

Près de 80 % des patients diabétiques depuis plus de dix ans souffrent d’une complication appelée rétinopathie diabétique (DRP), où les cellules de la rétine sont progressivement endommagées. Chaque année, aux USA, cette maladie est responsable d’environ 12 % des nouveaux cas de cécité.
La DRP est associée à la dégradation en réponse au glucose de la barrière hémato-rétinienne, un réseau de cellules très compact qui empêche certaines substances présentes dans le sang de pénétrer dans le tissu rétinien. Cette dégradation fait que le tissu neural est exposé à des neurotoxines et augmente le risque de saignement dans la rétine.
On pense que les processus de la réponse immunitaire pro-inflammatoire et du stress oxydatif jouent un rôle clé dans la dégradation des cellules rétiniennes. Il été par ailleurs démontré que le cannabidiol peut être utile pour le traitement de ces troubles, en raison de ses qualités anti-stress oxydatif et anti-inflammatoires. Dans une étude publiée en 2006 dans l’American Journal of Pathology, du CBD fut administré à des rats diabétiques, puis ces rats furent testés pour déterminer le taux de mortalité des cellules rétiniennes. Il fut alors démontré que le traitement au CBD réduisait considérablement le stress oxydatif et la neurotoxicité – notamment le niveau de nécrose tumorale alpha, une substance connue pour jouer un rôle dans la réponse inflammatoire –, et apportait une certaine protection contre la mort des cellules rétiniennes et la dégradation de la barrière hémato-rétinienne.
Source : Cliquez ici


Read More
Articles plus récents Articles plus anciens Accueil