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vendredi 28 février 2014

[Dossier] Les enfants des barons de la drogue mexicains s’affichent sur les réseaux sociaux


 Certains s’adonnent au food porn, d’autres aux selfies. Les fils des grands narcotrafiquants mexicains eux s’amusent à poster des photos de leurs richesses sur les réseaux sociaux. L’omertà, cette loi du silence propre au milieu mafieu, est clairement bafouée et les risques sont grands.

Alors que les selfies envahissent la toile, que le food porn vient pourrir les timelines, que les photos floues et mal cadrées viennent piquer les yeux, certains individus font mieux : étaler leur richesse sur les réseaux sociaux. Ça passe (et encore) quand un inconnu poste ce genre de photos, mais c’est tout de suite plus tendu quand il s’agit de celles de mafieux renommés.

Et pourtant, les enfants des plus grands barons de la drogue au Mexique n’hésitent pas à dévoiler sur Facebook ou Twitter leur opulence, quitte à passer outre la loi du silence, la fameuse omertà. Ils sont les fils et filles des hommes les plus recherchés du pays mais cela ne les empêche pas de montrer aux yeux de tous et sans vergogne, leur mode de vie, leur argent ou leurs armes, acquis par des moyens tout sauf légaux (la drogue ça paye et pas qu’un peu).

C’est le cas des deux fils de Joaquín Guzmán Loera, dit "El Chapo", ("le trapu", pour sa petite taille). À 56 ans, ce baron du cartel mexicain Sinaloa a longtemps été considéré comme l’ennemi public n°1, recherché à la fois par les autorités américaines et mexicaines. Apparu dans le classement des hommes les plus riches du monde selon le magazine Forbes en 2012, il a tout juste été arrêté samedi 22 février dernier, après une traque de plusieurs semaines. Avec un butin estimé à plus d’un milliard de dollars, "El Chapo" aurait été derrière 25 % des drogues illégales vendues aux Etats-Unis. Une arrestation qui fera peut-être réfléchir à deux fois les successeurs des narcotrafiquants.

Si certains ne font pas d’excès outre mesure à l’image de la chanteuse pop Melissa Plancarte (fille d’Enrique Plancarte, l’un des chefs de file du cartel des Templiers), qui avait posté sur Instagram un selfie (à voir ici) d’elle dans une tenue sexy ornée d’une croix rouge, l’emblème du cartel de son père responsable de milliers de meurtres, de viols et d’enlèvements, d’autres n’hésitent pas à diffuser des photos de leurs stocks d’armes, de drogues, de voiture de sports et même leurs visages.

Les enfants de Joaquín Guzmán en sont les meilleurs exemples. Entre juillet et novembre dernier, l’aîné, Alfredo Guzmán, a ainsi partagé à ses 48.600 followers sur Twitter (ici) des photos d'armes à feu, de femmes, d’animaux de compagnie (ici des lions et des tigres c’est dire), des lingots d’or, de la drogue, des avions clandestins, des voitures de luxe et même un cadavre.

 ©AlfredoGuzma
 ©AlfredoGuzma
En 7000 tweets, il raconte certes un tas de banalités concernant son penchant pour l’alcool et la drogue ou sa passion pour les femmes (qu'il photographie à tors et à travers) mais également un lot d'informations bien plus importantes, notamment sur son père encore en cavale à l'époque. "Vous êtes à la recherche de mon père, mais il est là tranquillement juste en face de vous tous et vous ne le voyez même pas".

©AlfredoGuzma
 "Je ne suis pas autorisé à prendre des photos de moi ou de mon père ..." ©AlfredoGuzma
Passant outre la loi du silence, il a même été jusqu’à poster des photos de son père, photos qui pouvaient être utilisées en guise d’indice par les autorités mexicaines pendant la traque du baron de la drogue (ci-dessus). Même chose pour le petit frère Alfredo Ivan, qui a partagé sur son compte Twitter () des photos de voitures de luxe et des armes plaquées or à ses 25 000 followers.

 ©_IvanGuzman_
 "Mon nouveau jouet" ©IvanGuzman
L’un de leurs amis, Serafin Zambada, fils d’un des partenaires de ce cher "El Chapo" (et probable successeur à la tête du cartel de Sinaloa), aime lui aussi utiliser Twitter () et y dévoiler sa vie privée et ses richesses. Mais lui fait plus fort que les autres : il n’hésite pas à se prendre en photo, le visage clairement découvert. Pas de chance, cela lui vaudra d’être attrapé en novembre dernier par la Drug Enforcement Administration (DEA), le service de police fédéral américain chargé de lutte contre les trafics de stupéfiants, qui a pris l'habitude de surveiller les réseaux sociaux.

© ZambadaSerafin
© ZambadaSerafin
Ce fut le cas aussi pour un des flambeurs du cartel de Sinaloa, José Aréchiga Gamboa dit "El Chino Antrax", 17 000 followers au compteur sur Twitter () et 26 000 sur Instagram (). Il postait régulièrement des photographies en mode selfie durant ses périples (certes floutées), profitant de son butin pour faire le tour du monde, comme celle prise aux côtés de Paris Hilton à Las Vegas. Il en a payé les frais en décembre dernier en se faisant arrêter par Interpol à l’aéroport d'Amsterdam.

© comandante57
 ©miauuuu5_7
On sait que publier des photos de soi sur Facebook, Twitter et autres sites de réseautage n'est pas forcément de bonne augure surtout si l'on craint pour sa vie privée. Mais dans le cas présent, pratiquer cette version extrême du "m'as-tu-vu", surtout lorsque l'on baigne dans le milieu de la mafia mexicaine, c'est tout simplement signer son arrêt de mort. D’autres arrestations ont eu lieu au cours de ces derniers mois. La responsabilité des deux fils dans l’arrestation du père "El Chapo" peut d'ailleurs se poser. Aujourd’hui ces deux là font profil bas. Ils n’ont pas tweeté depuis novembre.
L'omertà risque de régner encore un moment.

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[Insolite] Un parfum pour homme à la marijuana


L'insolite du jour nous vient cette fois-ci du Royaume-Uni. Après être passé plusieurs fois devant la caméra, l'acteur et réalisateur britannique Richard E. Grant s'est décidé à se lancer dans la parfumerie en sortant sa première fragrance aux notes de marijuana.

Le parfum du jour nous vient de chez les Anglais avec Jack, la fragrance au touche de marijuana. Quand il s'agit de vous dégoter des infos plus ou moins insolites, la rédac' de meltyStyle est pro en la matière. Après vous avoir parlé d'un oreiller anti-ride pour rester jeune, la rédac' s'oriente cette fois-ci vers le secteur de la parfumerie. C'est au Royaume-Uni que l'on a découvert un parfum hors-du commun aux notes de marijuana. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette idée vient de l'esprit de Richard E. Grant. Connu comme étant un acteur, un réalisateur et un scénariste anglais, Richard E. Grant a décrété à 56 ans que sa carrière devait prendre un autre tournant.

En effet, le quinquagénaire se lance promptement dans la parfumerie en présentant Jack, son effluve à base de marijuana. Que ça soit dans les bonbons ou bien encore dans des préservatifs, cette idée d'inclure de la marijuana dans des produits n'est pas nouvelle et pourrait même donner des idées à Booba qui lancera prochainement sa ligne de parfum Ünkut. Présenté comme un parfum unisexe, il ne peut que donner le sourire aux amateurs de la plante. Mais soyons lucide, il est évident que Jack ne comprend pas seulement de la marijuana. En effet, l'effluve est présentée avec différentes notes tels que du citron vert, de la mandarine, du tabac, du clou de girofle, du poivre et de la noix de muscade. Pour les intéressés, l'eau de parfum Jack sera disponible à partir du 11 avril chez Purple Haze pour 95 livres soit 115 euros.
Source : http://www.meltystyle.fr
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Barack Obama : Alcool, drogues, fêtes... Son étonnant passé d'étudiant dévoilé

"Je me défonçais pour trouver un moyen de savoir qui j'étais." Non, ces quelques mots ne sont pas signé d'une rockstar en route vers une énième rehab, mais ils sont tirés d'une autobiographie d'un président des États-Unis : Barack Obama. 

Car il a beau être à la tête de la première puissance mondiale, l'époux de Michelle a eu une jeunesse comme tout le monde et elle est loin d'être exemplaire. Une facette bien moins connue que l'on découvre dans un long dossier sur le démocrate publié par Vanity Fair s'appuyant sur de nombreux témoignages de proches de l'époque. Entre drogues, surf, filles et fêtes...

"On écoutait du punk"

"Demain : House of Cards. Pas de spoilers s'il vous plaît." Comme il l'a encore prouvé en postant ce message il y a quelques jours sur Twitter, Barack Obama n'est pas vraiment un président comme les autres. Une coolitude unanimement saluée qui rappelle que le démocrate n'a finalement pas vraiment changé depuis la fin des années 70, quand le futur bon père de famille n'était qu'un étudiant de l'Occidental College de Los Angeles, plus sociable que studieux. "Ce que l'on préférait, c'était traîner entre amis, raconte ainsi Phil Boerner, un ancien camarade. C'était un type tranquille, sympa, charismatique. Il vivait relax."

Il faut dire qu'à l'époque, le quotidien de Barack Obama est très loin de la Maison Blanche et des rendez-vous diplomatiques. Celui qui porte alors l'afro comme personne traîne en boîte, notamment au Whisky a Go Go à Hollywood quand il n'est pas à des concerts comme celui du groupe ska culte, The Specials. À l'époque, le futur pote de Beyoncé et Jay-Z est même plutôt branché rock. "On écoutait du punk, des groupes new wave comme les Talking Heads, les B-52's, les Go-Go's, les Ramones et les Clash", ajoute de son côté Tom Grauman, un ex-ami du futur président des États-Unis que l'on appelle à l'époque "Barry".

"Parfois, une petite ligne de coke"

Élève aux résultats irréguliers et plutôt dilettante, tout juste débarqué d'Hawaï, Barack Obama développe à cette époque un goût pour la fête. "On a passé du bon temps. On étudiait à la bibliothèque jusqu'à minuit, avant de rentrer à la résidence pour faire la fête dans les chambres." Mais le jeune homme a du mal à vivre avec certaines blessures de son passé et notamment l'abandon de son père. Barack Obama se pose alors des questions sur son identité et dérive parfois vers des paradis artificiels. "L'herbe m'avait aidé, ainsi que l'alcool ; parfois une petite ligne de coke, quand on pouvait se la payer", écrit ainsi le démocrate dans son autobiographie, Les Rêves de mon père (1995).

Des excès que Barack Obama assume totalement. Loin de se cacher dans une Amérique puritaine, le président a reconnu depuis longtemps avoir consommé de la drogue. "J'ai fumé de l'herbe quand j'étais jeune. Je ne pense pas que ce soit plus dangereux que l'alcool, estime-t-il, avant de nuancer. Je considère que fumer de l'herbe est une mauvaise habitude et un vice."

Un premier discours, des larmes et de la bière
Mais c'est bien à l'Occidental College que Barack Obama va débuter sa métamorphose et voir naître l'homme politique en lui. Le 18 février 1981, au cours d'un rassemblement anti-Apartheid dans un amphithéâtre de l'université, le futur président va effectuer son premier discours politique devant 300 personnes. "Il y a une lutte qui se passe en ce moment", lance-t-il à l'estrade pour débuter son intervention de seulement quelques secondes mais qui fait déjà l'unanimité, même s'il n'en est pas satisfait. "Le soir même, il avait pleuré en buvant des bières", se souvient Tom Grauman. Sauf que "Barry" a vite séché ses larmes, en devenant sénateur de l'Illinois quelques années plus tard et depuis, bien sûr, le premier président noir des États-Unis...
Source : http://www.purepeople.com

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jeudi 27 février 2014

la moitié des candidats recalés aux épreuves de l'armée: principalement pour leur consommation de drogue

En 2013, 56, 8% des personnes qui ont passé les epreuves de selection pour entrer à l'armée ont été recalées. La cause principale: le dossier médical.

Alors que la Défense compte recruter cette année 1.400 nouveaux militaires, le taux d'échec aux épreuves de sélection a été particulièrement élevé en 2013. Un candidat sur quatre a notamment été recalé à cause de son dossier médical, principalement en raison de sa consommation de drogue, écrit mercredi SudPresse.

Dos, ouïe et indice de masse corporelle

Etre 2009 et 2013, le taux de réussite aux sélections de l'armée est tombé de 56,2% à 43,2%. Sur la même période, le nombre de candidats est lui passé de 7.853 en 2009 à 9.067 l'an dernier. "En 2013, 25% des candidats ont échoué à l'épreuve médicale", indique le colonel Annicq Bergmans, responsable du recrutement, dans Sudpresse. La première cause d'échec est la drogue, pour laquelle la Défense applique une tolérance zéro. Viennent ensuite des problèmes de dos, d'ouïe ou d'indice de masse corporelle.    

Très peu de personnes recalées lors des tests physiques

L'échec à l'examen médical empêche les candidats d'accéder aux étapes suivantes de la procédure. Les épreuves physiques recalent très peu: 0,7% des candidats à carrière d'officier y ont échoué en 2013. La sélection comprend aussi des tests de personnalité et des tests d'intelligence. 
Source : http://www.rtl.be 

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Pays basque : le créateur d'un "Cannabis social club" tabassé et volé

Le sexagénaire, qui défend la vocation "thérapeutique" du cannabis, le revend à prix coûtant. Lundi, il s'est fait agressé, chez lui, par trois jeunes hommes venus lui voler son herbe
 Les faits qui suivent sont si particuliers, qu'ils pourraient sembler sortis de l'imagination embrumée d'un consommateur régulier de stupéfiants. Ils sont pourtant véridiques, narrés par sa victime, et corroborés par le certificat médical d'un médecin des urgences d'une clinique de l'agglomération bayonnaise.

L'homme qui est en le protagoniste a une soixantaine d'années. Il a des attaches dans le Pays basque, et il s'y est installé il y a un an et demi. Il réside dans une maison isolée, dans une commune dont le nom ne sera pas dévoilé. Et pour cause. Le sexagénaire à l'allure frêle qui reçoit « Sud Ouest » dans son salon coquet où fleure un léger parfum de cannabis, est le créateur d'un « Cannabis social club » : une entité qui revend le cannabis à prix coûtant auprès de ses membres.

Ces clubs, licites de l'autre côté de la frontière - le Pays basque espagnol en compte une cinquantaine et l'Espagne entière en aurait près de 300 - sont forcément clandestins de ce côté de la Bidassoa, où prospère une législation toute différente.

Fumeur depuis l'âge de 20 ans et cultivateur passionné, le fondateur du « Cannabis social club » du Pays basque indique s'être rallié à un mouvement national, qui a vu, depuis le 17 juillet 2012, la création de plusieurs entités portant le même but : produire de l'herbe, mais pas de l'oseille. Le tenant du Cannabis social club basque défend aussi une vocation « thérapeutique ». Lui, qui goûte les vertus de l'herbe depuis sa jeunesse pour ses effets « apaisants », revend également à prix coûtant, sa production à des amis malades. Ses membres sont au nombre de six. « Deux ne sont pas thérapeutiques », mais plutôt dans la catégorie « pétard du soir », reconnaît le très civil patron du club, « mais les quatre autres, oui ». Ainsi, ce père de famille qui défend l'usage de stupéfiants à ses enfants, car « avant il faut savoir quoi faire de sa vie », fournit le fruit de sa culture à des amis malades du sida.

Parmi les clients de sa petite entreprise, qu'il aurait bien voulu déclarer en préfecture, comme association loi 1901 à but non lucratif, mais « cela n'a pas été possible », il y a un ami de 65 ans. « Un ancien junk. Un des derniers survivants des années 70. Le cannabis l'aide à vivre. Il a l'hépatite C », mentionne celui qui ne prétend pas avoir quelque connaissance médicale, mais qui « pourrait écrire un livre » sur les propriétés des diverses variétés d'herbe de cannabis.

La petite boutique de ce père tranquille, accompagné dans ses moindres pas par un chien de berger « doux comme un agneau », coulait donc des jours paisibles jusqu'à lundi 24 février. Vers 2 heures du matin, notre cultivateur d'herbe africaine, pour ses vertus « plus cérébrales » et d'herbe indienne, pour ses propriétés « plus relaxantes », est réveillé par des coups sur la porte d'entrée de son habitation. Ne pensant pas à mal, il ouvre, et reçoit plusieurs coups de pieux en bois. « Donne-nous ta beuh », lance celui qui semble être le meneur de deux autres jeunes hommes âgés de 18-20 ans, estime la victime.

Tous trois sont dissimulés par leurs vêtements, dont des capuches. Le sexagénaire s'empresse d'ouvrir un tiroir pour leur donner deux sachets et une boîte d'herbe de cannabis. Les coups de pieux continuent de pleuvoir. Une « ultraviolence » de dix minutes, selon la victime qui portait encore hier les marques de l'agression : contusions, hématomes, œil poché. Les trois voyous font un rapide tour de l'habitation et trouvent la récolte d'octobre qui séchait dans le garage. Une dizaine de pieds femelle de deux mètres de haut. « Ils en ont pris quatre. J'ai pas encore fait le ménage », témoigne le boutiquier du THC (1) sur le pas de la porte du garage, devant un sol jonché de têtes de cannabis. Près de la porte d'entrée, gît le pieu de bois qui a été utilisé pour tabasser le sexagénaire. Il a été rompu à force d'asséner des coups. « Vous croyez que les empreintes digitales sont utilisables ? », questionne la victime avec une naïveté confondante.

Car le spécialiste en herbe se pose désormais la question de déposer plainte. « Je risque une peine plus lourde que mes agresseurs. C'est tout le problème de la législation sur le cannabis », regrette le producteur du Pays basque. « Le but c'est la paix. Si cela doit produire de la violence, je vais arrêter. »
Source : http://www.sudouest.fr

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[Video] Cannabis : l'attraction de l'or vert du Colorado

Épaisse fumée blanche, musique rasta et cette odeur toute particulière qui vous assaille les narines. La bonne humeur règne dans l'autobus des fumeurs qui se dirige vers un dispensaire de marijuana « récréative ». C'est Denver, version 2014.

Déconcertante désinvolture. Ça bavarde, ça rit aux éclats. Tout le monde est gelé, ouvertement, officiellement et surtout, en toute impunité depuis la légalisation de la marijuana le 1er janvier dernier.

« C'est mon devoir patriotique, d'être ici et de fumer ce pétard », me dit Clay Young, tout en tirant sur un joint qui ressemble plutôt à un cigare. Ce touriste de Batcave, petite ville dans les montagnes de la Caroline du Nord, est fier de cette légalisation.

À côté de lui, Mauricio Najera et sa compagne Kim Patterson. Habituellement, ils fument en cachette dans leur sous-sol à El Paso, au Texas, de peur de se faire dénoncer par un voisin. Pour eux, cette visite à Denver, « c'est Amsterdam sans prendre l'avion ».

En trois jours, ils vont fumer, manger et boire des produits à base de cannabis. Sans oublier les massages à l'huile de THC. Suivez ces touristes de la marijuana dans la vidéo ci-dessous.


La capitale de la marijuana

Depuis la levée de la prohibition, des milliers de touristes viennent à Denver de partout au pays pour profiter en toute impunité. Ils feront la tournée des dispensaires de la ville, où on cultive et vend le cannabis aux 21 ans et plus.

Une pièce d'identité, uniquement de l'argent liquide. C'est tout. C'est simple.

Il y a plus de magasins de marijuana que de cafés Starbucks à Denver, mais impossible de satisfaire à la demande. C'est la ruée vers l'or vert. Les chiffres d'affaires ont augmenté en moyenne de 1000 % en quelques semaines.

Toni Fox, propriétaire du dispensaire 3D (Denver's Discreet Dispensary), qui a milité pour la levée de la prohibition dans son État, est une commerçante comblée. Elle a l'intention de tripler son volume de production d'ici six mois, comme elle l'explique dans la vidéo ci-dessous.


Les mentalités ont changé

L'opinion des Américains sur la marijuana a beaucoup évolué en 30 ans. On est bien loin de la campagne « Just Say No » de la première dame Nancy Reagan en 1985. 

Barack Obama, lui, estime que la marijuana n'est pas plus dangereuse que l'alcool.

Et une majorité de ses compatriotes est d'accord avec lui. Selon un sondage de la maison Pew, 52 % des américains sont favorables à la légalisation de la marijuana, 77 % croient aux vertus médicinales du cannabis.

Le plus grand quotidien du Colorado, le Denver Post, a même lancé son site web consacré à la marijuana, The Cannabist. Ricardo Baca en est le rédacteur en chef. Il y a bien des critiques de vins, de cinéma, d'art, nous dit-il. Maintenant il y a des critiques de cannabis. Rencontrez-le dans la vidéo ci-dessous.


Renflouer les coffres de l'État

Le cannabis n'en demeure pas moins une substance très contrôlée et règlementée, plus encore que l'alcool. Le pays entier observe le laboratoire qu'est devenu le Colorado. Huit états pourraient lui emboiter le pas.

Argument de poids : l'État a doublé ses prévisions de revenus issus des taxes du cannabis, à 150 millions de dollars, dont 40 qu'il compte à la construction et la rénovation d'écoles publiques. Le tout dans une Amérique encore marquée par la crise économique de 2008.

Si bien que le magazine Time a pose la question en ces termes : serons-nous bientôt aux « États-Unis d'Amerijuana »?
Source : http://quebec.huffingtonpost.ca

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mercredi 26 février 2014

Cannabis : des effets qui varient selon la génétique

Près de la moitié des jeunes ont déjà expérimenté cette drogue, mais avec des conséquences très différentes à court et à plus long terme.

Et si la génétique expliquait pourquoi certains consommateurs de cannabis sont euphoriques ou simplement détendus, alors que d'autres font des crises d'angoisse, voire présentent des hallucinations ? C'est la question à laquelle vient de tenter de répondre l'équipe Inserm de Marie-Odile Krebs* du Centre de psychiatrie et neurosciences, à Paris. Son étude, publiée en ligne par la revue Molecular Psychiatry, montre notamment que la tendance à ressentir des effets psychotiques semble dépendre de notre ADN.

Pour leur travail, les chercheurs ont interrogé 3 800 étudiants en bonne santé, âgés en moyenne de 20 ans, lors de la visite médicale obligatoire en première année à l'université. 44 % d'entre eux avaient expérimenté le cannabis au moins une fois dans leur vie, avec un âge d'initiation moyen se situant autour de 16 ans, ce qui est conforme aux résultats des enquêtes menées dans la population générale.

Mais cette fois, l'équipe s'est intéressée plus précisément aux effets provoqués par cette drogue. Parmi ceux suggérés dans le questionnaire utilisé, on retrouvait aussi bien le sentiment de relaxation, d'euphorie ou d'exacerbation des sens que d'autres moins connus comme les syndromes dépressifs passagers, la paranoïa, les crises d'angoisse, les difficultés motrices et cognitives. Étaient enfin évoquées d'éventuelles hallucinations visuelles et auditives. Globalement, environ un consommateur de cannabis sur cinq a déjà ressenti un effet de type psychotique lors d'une de ses expériences.

Risque de schizophrénie

En parallèle, 1 200 jeunes ont accepté de participer anonymement à l'enquête génétique. Les chercheurs se sont en particulier intéressés au gène CNR1, qui code pour le récepteur cérébral aux cannabinoïdes, sur lequel agit le THC (principal composant du cannabis). Ils ont analysé les variations dans la séquence de ce gène et les effets ressentis par des jeunes lors de leur consommation de cannabis. Et ils ont trouvé qu'une forme particulière de ce gène, présente chez environ 30 % des sujets, semble moins souvent associée aux effets psychotiques que les autres formes. "Cela suggère l'existence de facteurs génétiques qui prédisposent à ce type de symptômes, indépendamment des habitudes de consommation", explique Marie-Odile Krebs.

Reste à savoir si ces variants modifient le risque de schizophrénie. C'est la grande question, puisque plusieurs études ont déjà montré que la consommation de cette drogue augmentait le risque ultérieur de survenue de la maladie psychiatrique. Pour tenter d'y répondre, les chercheurs étudient maintenant de jeunes patients suivis au C'JAAD (consultation spécialisée du service hospitalo-universitaire de l'hôpital Sainte-Anne à Paris) pour des symptômes annonciateurs dans 10 à 30 % des cas d'une évolution vers une schizophrénie.

En attendant d'en savoir plus, "ces travaux interpellent sur la sensibilité individuelle à l'usage du cannabis", conclut Marie-Odile Krebs, pour qui ce message doit passer auprès des jeunes. "Ils doivent apprendre à reconnaître ces effets délétères qu'ils peuvent être les seuls à ressentir." Mais en tiendront-ils compte ?

* Unité 894 Inserm/université Paris-Descartes, Centre de psychiatrie et neurosciences, Paris
Source : http://www.lepoint.fr/

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La chute d'« El Chapo » ne signe pas la fin des cartels mexicains

« Joaquin Guzman Loera est le Oussama Ben Laden du trafic de drogue. » C'est ainsi que Ramona Sanchez, agent de l'administration américaine pour la lutte contre la drogue (DEA), résume « El Chapo », dans un documentaire qui lui est consacré.

Du haut de son mètre soixante, Joaquin Guzman Loera était devenu le criminel le plus recherché, non seulement sur ses terres, au Mexique, mais aussi aux Etats-Unis. Un statut officialisé l'année dernière par la ville de Chicago, qui le consacre « ennemi public numéro un », un titre donné pour la dernière fois à Al Capone. Même si le trafiquant n'y a jamais mis les pieds, la branche de la DEA à Chicago attribue à ses hommes la vente d'une grande majorité des volumes de drogue qui circulent dans la ville.

Son arrestation est l'aboutissement d'une traque de près de treize ans, menée conjointement par les autorités américaines et mexicaines, et représente donc sans aucun doute l'un des plus gros coups de filet de ces dernières années. Mais déjà, alors que le président mexicain se félicitait ce week-end du travail de son administration, certains questionnent l'impact réel de la chute d'« El Chapo » sur le trafic de drogue dans le pays, et soulignent à demi-mot son côté purement symbolique.

La passion médiatique autour de la capture de Guzman samedi 22 février tient beaucoup au réel statut de star qu'il avait acquis au cours de sa carrière de narcotrafiquant. On lui attribue beaucoup de choses, comme la construction du premier tunnel reliant le Mexique aux Etats-Unis, ou encore la mise en place du tout premier réseau international de trafic de stupéfiants.

Dans son pays, il cultive une image qui oscille entre milliardaire et séducteur, mais surtout celle du pauvre mexicain devenu milliardaire. Un rêve américain à la mexicaine. Au musée de la drogue, au QG du secrétaire d'Etat à la défense à Mexico, on retrouve quelques objets qui appartenaient au trafiquant, comme ce revolver noir et or exposé derrière une vitre de verre tel un trophée.

Sa place dans la culture mexicaine fait son chemin jusqu'au Etats-Unis, où une série télévisée consacrée à sa vie et son cartel, Sinaloa, est prévue pour le mois d'octobre. En 2012, il fait son entrée dans la célèbre liste des personnes les plus influentes du très sérieux Forbes. A la 63e place, il est présenté comme l'homme derrière 25 % des drogues illégales vendues aux Etats-Unis, et son butin est estimé à un milliard de dollars.

Arrêté dans les années 1990, il réussit huit ans plus tard à s'acheter un ticket de sortie auprès des gardes de la prison mexicaine de Puente Grande, réputée de sécurité maximale. Une escapade qui renforce son image d'homme au-dessus de la loi.

Lors de son arrivée au pouvoir en 2012, le président mexicain Enrique Peña Nieto décide de mettre fin au « prep-walk », qui consistait à faire parader les barons de la drogue, ou autres criminels fraîchement arrêtés, devant les caméras de télévision. Une tradition très utilisée par son prédécesseur, Felipe Calderon, mais qui, selon le président actuel, ne faisait que glorifier ces criminels.

UN COUP DUR QUI N'EMPÊCHERA PAS SA SUCCESSION

Ce statut de star risque d'en séduire plus d'un, et sa chute, d'attiser la convoitise de potentiels successeurs. L'arrestation de Guzman permettra aux autorités de réunir de précieuses informations sur le fonctionnement des cartels mexicains, mais pas de diminuer la demande des produits qu'il exportait avec tant de facilité.

Même le président mexicain, contrairement aux habitudes de son prédécesseur Felipe Calderon, se montre prudent. Après s'être félicité du travail de son gouvernement, Enrique Peña Nieto s'est opposé ce week-end à tout « triomphalisme » : « Mettre la main sur l'un des barons de la drogue les plus recherchés au monde montre que la stratégie du Mexique fonctionne, mais en aucun cas ne devrait être prétexte à tomber dans le triomphalisme. »

Pour l'un des quotidiens de référence au Mexique, El Universal, Guzman est un « trophée » pour un gouvernement critiqué depuis sa mise en place en 2012, au sujet de son inaction pour éradiquer les cartels, mais il faut à présent se demander : « Et maintenant ? » Car, derrière le problème de cartels, estime le journal, il y a le souci des institutions « faibles », « corrompues », et « fracturées », qui ont permis aux cartels de s'imposer.

A présent, un choix politique s'impose, continue El Universal : « continuer cette stratégie qui consiste à arrêter les leaders et maintenir une présence policière dans les régions les plus dangereuses », ou « renforcer cette stratégie en y ajoutant une volonté politique de fond, pour reconstruire les institutions » du pays.
Source : http://www.lemonde.fr
Complement :
ici et ici

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Cannabis au Colorado: un premier comté dévoile ses recettes fiscales

Un comté du sud du Colorado accueillant deux points de vente de cannabis à usage récréatif a été le premier de l'État à dévoiler les recettes fiscales tirées de cette nouvelle industrie.

Les deux établissements ont enregistré, pendant le mois de janvier, des ventes de l'ordre d'environ 1,0 million de dollars, qui ont généré 56 000 $ en taxes, ont indiqué lundi des responsables du comté de Pueblo.

Il s'agit du seul comté du Colorado ayant autorisé l'ouverture de ces points de vente entre la ville de Denver et l'État du Nouveau Mexique. Trois autres établissements devraient ouvrir y leurs portes en février.

Le secrétaire du comté, Gilbert Ortiz, a évalué à environ 670 000 $ par année le montant des nouveaux revenus fiscaux qu'engrangera le comté de Pueblo grâce à l'industrie du cannabis.

Et si les ventes se maintiennent au même rythme que celui observé en janvier, le chiffre d'affaires brut pourrait atteindre 11,2 millions $ pour 2014, a-t-il ajouté.

Le Colorado compte plus de 160 points de vente accrédités, qui devaient tous fournir un bilan de leurs taxes de vente le 20 février. La plupart de ces commerces se trouvent dans le comté de Denver, qui n'a pas encore dévoilé ses chiffres.
Source : http://www.985fm.ca/

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Le cannabis, ange ou démon ?

 Le cannabis peut présenter des vertus thérapeutiques en tant que médicament mais il est dorénavant un sujet d’études sur ses effets nocifs, notamment sur la vision.
Le cannabis, objet thérapeutique ?

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) vient d’autoriser, le 8 janvier 2014, la mise sur le marché d’un médicament à base de cannabis, utilisé chez certains patients atteints de sclérose en plaques.

Un décret publié au Journal officiel du 7 juin 2013 permet en effet à l’ANSM d’octroyer une autorisation de mise sur le marché (AMM) à des spécialités pharmaceutiques à base de cannabis ou de ses dérivés.

Le cannabis, objet d’études à l’hôpital

Le cannabis est la substance illicite la plus consommée en France et son usage reste très élevé pendant la période de l’adolescence. Le cerveau, encore en développement, est alors très sensible à son environnement. Il est déjà établi que l’usage régulier et intensif du cannabis a un impact sur la mémoire, sur l’attention ou la capacité à résoudre des problèmes, mais son influence à long terme sur des fonctions sensorielles est moins connue.

Le 6 février 2014, à l’Institut Louis Mathieu basé au CHU de Nancy, a eu lieu le lancement officiel de CAUSA MAP (CAnnabis USe And MAgnocellular Processing : Évaluation du traitement magnocellulaire chez les fumeurs chroniques de cannabis). Placée sous la responsabilité du Dr V. Laprévote et du Pr R. Schwan, l’étude rassemble plus de 20 chercheurs :

    du CHRU de Nancy pour ses services : Maison des Addictions, Ophtalmologie, Neurologie et les laboratoires de biologie/toxicologie ;
    du Centre de Recherche en Automatique de Nancy (CRAN ) : unité mixte de recherche commune à l'Université Henri Poincaré Nancy 1, à l'Institut National Polytechnique de Lorraine et au CNRS ;
    du laboratoire INTERPSY de l’Université de Lorraine, de Strasbourg et de Paris : laboratoire de Psychologie qui étudie les interactions et les relations intersubjectives, en développant des recherches fondamentales (communication, psychopathologie, psychologie sociale, psychologie du développement, psychologie cognitive) et des recherches appliquées (éducation, santé, travail).

Quel est le but de cette étude ?


CAUSA MAP doit permettre d’accroître les connaissances sur l’impact de l’usage de cannabis sur le cerveau humain mais aussi sur la vision, une fonction impliquée dans la conduite automobile et les accidents de la voie publique. L’étude va comparer sur un panel de 180 personnes réparties en trois groupes de volontaires composés de personnes qui fument du cannabis, de fumeurs réguliers de tabac et de personnes ne fumant ni tabac ni cannabis.

Il s'agit de vérifier l'hypothèse selon laquelle de fortes consommations de cannabis à l’adolescence pourraient modifier les systèmes de communication entre les neurones, lesquels sont particulièrement impliqués dans la vision humaine.

Les prémisses de l’étude qui devrait durer une année indiquent : « Le cannabis est la substance illicite la plus consommée dans les pays industrialisés. Sa consommation a particulièrement augmenté chez les adolescents, une population où le cerveau en développement est particulièrement sensible à l’exposition au facteurs de risques environnementaux. Ce point est crucial car une association entre la consommation précoce de cannabis et le risque de développer une schizophrénie est désormais bien établie. »

Un financement important

Cette étude est financée à hauteur de 700 000 € par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et Toxicomanies (MILDT). Ce financement fait suite à un appel à projets national (80 candidatures, 16 projets sélectionnés).
Quant au projet de Nancy, il a été retenu car il met en synergie plusieurs services du CHRU et plusieurs centres de recherche multi-disciplinaires.
Source : http://www.weka.fr/
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mardi 25 février 2014

Le cannabis tue: un médecin le prouve

Fumer de l'herbe peut entraîner de sérieuses insuffisances cardiaques, selon un médecin légiste allemand. Même les consommateurs occasionnels pourraient être touchés par ce problème.

Fumer du cannabis semble être plus dangereux que ce qu’on pensait. Le médecin légiste allemand Benno Hartung, de l'Hôpital universitaire de Düsseldorf, est parvenu à prouver que l'herbe pouvait avoir des conséquences fatales pour les consommateurs. Il est arrivé à ses conclusions à la suite d'autopsies réalisées auprès de deux jeunes hommes âgés de 23 et 28 ans. En parfaite santé, ils fumaient régulièrement des joints. Cause officielle du décès: insuffisance cardiaque à la suite de consommation de cannabis.

Durant les autopsies, les médecins ont fait des tests toxicologiques, histologiques, immunohistochimiques et génétiques. «On ne sait pas exactement de quelle manière le cannabis tue. La seule explication logique est que la consommation d'herbe a provoqué des troubles du rythme cardiaque chez ces deux jeunes hommes», a expliqué Benno Hartung au «Rheinische Post». Les symptômes découverts peuvent uniquement s'expliquer par la consommation de cannabis, a ajouté le médecin.

«A ma connaissance, il s'agit des premiers décès dus à la consommation de cannabis qui ont été prouvés selon les standards scientifiques actuellement en vigueur», affirme Benno Hartung. Les résultats de ses recherches viennent d'être publiés dans le magazine «Forensic Science International». Mais les chercheurs ignorent encore quels sont les consommateurs touchés par ces insuffisances cardiaques. «Théoriquement, tous les consommateurs sont concernés», estime le médecin légiste allemand.
Source : http://www.20min.ch

Retour fracassant de la consommation d’héroïne aux Etats-Unis

Moins chère et plus facile d’accès que les médicaments opiacés dont la consommation a explosé aux Etats-Unis, l’héroïne fait un retour fracassant dans l’ensemble du pays.

Partageant une clope sur le parking de la Paramount durant le tournage de La Guerre selon Charlie Wilson, Philip Seymour Hoffman confiait au scénariste Aaron Sorkin, héroïnomane abstinent : “Si l’un de nous deux en crève, ça sauvera peut-être dix personnes sur le point de crever aussi.”

Hoffman avait déjà le film de sa mort en tête. Il savait aussi que l’Amérique avait de nouveau un gros problème avec l’héroïne, et qu’en cas d’accident, sa notoriété le ferait surgir au grand jour.

Un mouvement sous-jacent et profond

Entre 2007 et 2012, le nombre d’usagers aux Etats-Unis est passé de 373 000 à 669 000, selon un rapport du département de la Santé publié en septembre 2013. Le mouvement est sous-jacent, profond. Il touche avant tout les banlieues blanches appauvries des villes moyennes du Nord-Est et du Midwest. Une Amérique hors des radars. Les médias relatent surtout les coups de filet spectaculaires ou les épidémies d’overdoses liées à un produit coupé.

Loi des séries : la semaine précédant la mort d’Hoffman, la police de Pittsburgh (Pennsylvanie) annonce qu’une variété d’héroïne coupée au fentanyl, un opiacé de synthèse très puissant utilisé pour soulager les cancéreux, a entraîné la mort d’une vingtaine d’usagers en six jours. Ce cocktail serait à l’origine de la mort de treize usagers à Providence, ville côtière située entre New York et Boston, en janvier.

OxyContin, Roxicodon…

Pour expliquer le retour d’une drogue qui a saigné les baby-boomers il y a quarante ans, les experts parlent d’” amnésie générationnelle”. Ils évoquent aussi la formidable augmentation de la consommation de médicaments opiacés dans les foyers américains depuis 2000 – prescrits pour le traitement de douleurs aiguës et détournés de leur usage. Ce sont les fameux painkillers codéinés, comme l’OxyContin et le Roxicodon : plus communément appelés Oxy et Roxy ou, dans le Midwest, “hillbilly heroin” (“l’héroïne du bouseux”).

Hoffman était un gros consommateur d’Oxy en parallèle avec l’héroïne (en 2006, il avouait dans l’émission 60 minutes avoir été accro jusqu’à l’âge de 22 ans), selon des tabloïds qui citent des “sources anonymes proches de l’acteur”, et c’est via ces médicaments qu’Hoffman aurait replongé après plus de vingt ans d’abstinence.

Des sachets tamponnés “Gucci”, “Twilight” ou “Lady Gaga”

Environ soixante-dix sachets d’héroïne auraient été retrouvés chez lui, tous tamponnés avec les inscriptions “Ace of Spades” (“as de pique”), “Ace of Hearts” (“as de coeur”). A New York, un autocollant ou une inscription accompagnent chaque dose, dans un effort marketing des dealers. D’autres tampons comme “Lady Gaga”, “Gucci”, “Twilight” ou “MySpace” indiquent l’âge du public visé par les grossistes.

On se tourne vers l’héroïne parce qu’elle est moins chère, plus facile d’accès et pratique à injecter. “Les gens deviennent accros aux médocs, et quand ils ne peuvent plus s’en procurer, ils se tournent vers autre chose, témoigne Brad Lamm, ancien usager et directeur d’un centre de désintoxication à Los Angeles, interrogé par la chaîne Pix 11. L’héroïne est devenue la manière la plus économique de planer. Tellement de jeunes démarrent avec les pilules, celles de leurs parents, ou celles achetées au marché noir. Aux Etats-Unis, en dix ans, la consommation de médicaments à base d’opiacés a augmenté de 430 %.” En 2010, les laboratoires qui fabriquent l’OxyContin ont changé sa composition pour rendre sa pulvérisation et son injection plus difficiles. Résultats collatéraux : plus d’oedèmes et de caillots chez les usagers, qui se tournent d’autant plus vers l’héroïne.

Certains Etats n’ont pas attendu la mort d’Hoffman pour s’alarmer, notamment en Nouvelle-Angleterre. Le cas du Vermont est particulièrement préoccupant. Le 8 janvier, le gouverneur de ce petit Etat forestier, libéral et blanc à 96 %, n’a pas consacré son traditionnel discours de début d’année à l’exportation de sirop d’érable ou à l’Obama Care, mais à la consommation vertigineuse d’héroïne.

    “L’addiction aux opiacés nous menace (…). C’est une crise qui bout sous la surface du Vermont. Invisible pour beaucoup, mais très visible pour les forces de l’ordre, le personnel médical, les services sociaux et pour trop de familles.”

Dans cet Etat, a-t-il précisé, les traitements d’addiction aux opiacés ont augmenté de 770 % depuis 2000 et le nombre d’overdoses a doublé depuis l’an dernier.

De 6 jusqu’à 30 dollars le quart de gramme
C’est l’aire géographique New York-New Jersey qui distribue l’héroïne dans le Nord-Est, de la Pennsylvanie à la frontière canadienne, et c’est là que l’héroïne est la moins chère : 6 dollars le quart de gramme. Dans le Vermont, cette dose peut atteindre 30 dollars. Ça reste moins cher que l’Oxy et le Roxy : selon les pharmacies, le type d’assurance et l’isolement géographique, un Oxy 80 mg revendu au marché noir est estimé, sur différents forums virtuels, à 80 dollars.

“Les pilules sont chères et difficiles à obtenir, on assiste donc à un retour au marché noir et à l’héroïne”, résume Andrew Kolodny, addictologue interrogé par le New York Times. Les opiacés sont comme le génie du conte perse : une fois sortis, difficile de les faire rentrer dans la lampe.
Source : http://www.lesinrocks.com

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Arrestation de Joaquin Guzmán: «Le trafic de drogue va continuer»

Le point avec Victor Clark Alfaro, spécialiste mexicain des cartels et du trafic d'êtres humains...

«El Chapo» («le Petit») est sans doute le narcotrafiquant le plus puissant depuis Pablo Escobar. Arrêté samedi au Mexique après s'être fait la malle (ou avoir acheté sa libération, selon les versions), en 2001, Joaquin Guzmán devrait être à nouveau jugé dans son pays. A moins que le leader du cartel de Sinaloa ne soit extradé vers les Etats-Unis, où la ville de Chicago l'a déclaré «ennemi numéro 1», une première depuis l'époque d'Al Capone. Directeur du Centre binational pour les droits de l'homme de la ville frontière de Tijuana, Victor Clark Alfaro n'est pas optimiste, alors que le business de la drogue mexicaine aux Etats-Unis atteindrait entre 19 et 29 milliards de dollars par an, selon les autorités américaines.

Qui va reprendre la main à la tête du cartel de Sinaloa? Y aura-t-il une guerre de succession sanglante?

La violence fait partie de l'ADN de ces organisations, c'est toujours une possibilité. Le successeur logique est Ismael Zambada, «el Mayo», qui gérait déjà la logistique. Il a plus de 60 ans, il appartient à l'ancienne école, avec Juan José «el Azul» Esparragoza. La structure était déjà très horizontale, elle est solide. Le trafic de drogue vers les Etats-Unis va continuer, par la mer, les airs, la terre. Et même dessous, avec des tunnels.

Guzmán sera-t-il extradé vers les Etats-Unis?

C'est difficile à dire. Il n'a pas purgé l'intégralité de sa peine de 20 ans de prison. La logique voudrait qu'il soit emprisonné au Mexique mais il s'est déjà échappé. Etre incarcéré aux Etats-Unis offrirait davantage de garanties et le couperait de son réseau. La décision sera politique.

Depuis un an, plusieurs leaders des cartels ont été arrêtés. Le nouveau président mexicain, Enrique Peña Nieto, change-t-il de stratégie?
Il est trop tôt pour parler d'un changement de politique. Au Mexique, les présidents fraîchement élus font tous la même chose: ils multiplient les coups de filet au début de leur mandat. Cela leur donne une image positive d'homme fort, notamment à l'étranger. L'arrestation de Guzmán est importante, mais il n'était que le PDG d'une multinationale du trafic de drogue. Son entreprise lui survivra.

Que doit faire Nieto pour changer la donne?

Il doit s'attaquer aux racines tentaculaires du système. Arrêter les leaders des cartels mais aussi les hommes politiques, les banquiers, les policiers et les militaires corrompus qui ferment les yeux ou protègent le trafic de drogue. Mais c'est compliqué quand la demande n'a jamais été aussi forte, notamment aux Etats-Unis.

Le nombre de morts liés à la guerre de la drogue semble diminuer depuis 2008, notamment à Tijuana et Ciudad Juárez. Pourquoi?

A Tijuana, on est passé de 850 meurtres en 2008 à 532 en 2013. On avait atteint des niveaux records avec une surenchère dans les règlements de comptes et les exécutions. Avec l'affaiblissement du cartel Arellano Felix et la montée en puissance de Sinaloa, il y a eu des accords pour mieux se partager le trafic. Certains, comme les Templiers, paient un impôt aux autres pour opérer en Baja California et acheminer du meth aux Etats-Unis. Globalement, on assiste à l'arrivée d'une nouvelle génération, plus pragmatique. Il y a moins de décapitations et davantage de meurtres par balles. Trop de violence, notamment contre la population, n'est pas bonne pour le business.


Source : http://www.20minutes.fr
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Devrait-on légaliser les drogues en France ?

À l’heure où certains pays en légalisent certaines, comme aux États-Unis, et d’autres où cette idée n’est plus vraiment un tabou, comme au Maroc, il serait peut-être temps que la France entre en plein débat : faut-il légaliser les drogues ?

En France, l’État autorise la collectivité à être supérieure à l’individu. Des années que cela dure. Ainsi, nos choix sont limités, la liberté individuelle perd chaque jour de l’ampleur dans tous les domaines : censure de plus en plus utilisée (Dieudonné, Twitter), monopoles étatiques, journaux subventionnés, limitations dans le secteur du travail, mais aussi dans l’immobilier. Pour rappel, la dernière loi Duflot va permettre l’encadrement des loyers, dont nous connaissons tous les effets destructeurs. Il aurait été un immense plaisir de montrer la dangerosité et l’incohérence de toutes ces mesures, mais cela prendrait beaucoup de temps, et d’autres l’ont si bien fait. C’est pourquoi je vais m’intéresser à une seule de ces mesures inefficaces en France, et qui sûrement correspondra plus à mon âge : la pénalisation de la drogue, qui en réalité ouvre sur une multitude d’autres sujets.
Dans notre pays, cela fait près d’un siècle et demi qu’apparaissent les premières mesures envers certaines substances comme l’opium. Mais comme dans beaucoup de pays, c’est en 1970 que la France se lance dans une réelle lutte contre les stupéfiants. Plus de 40 ans après, que peut-on faire comme constat ? Un désastre, économique et social. Selon l’OFDT en 2011, les coûts de la prohibition s’élèveraient à 964 millions d’euros chaque année. Depuis ils ont été augmenté (malgré une dette assez lourde…), et on pourrait très aisément les estimer à 1 milliard d’euros par an. Toujours dans le même rapport, mais cette fois-ci en 2013, l’OFDT signale que la consommation de la plupart des drogues a augmenté : « La part des 18-64 ans en ayant consommé dans l’année a triplé au cours de la décennie, passant de 0,3% à 0,9%. » Et n’en parlons même pas chez les 15-18 ans. La délinquance dans ce secteur ne cesse d’augmenter, face à une population qui n’a pas les moyens d’agir.

Quel est l’intérêt de cette mesure ? En quoi restreindre notre liberté est-il bénéfique ? Quel mal y a-t-il à consommer un produit, tant que cela est fait de manière volontaire ? À ces questions, on vous répondra que c’est dans l’« intérêt général », « pour votre bien ». Ainsi, cela repose sur l’idée que d’autres hommes doivent être présents afin de nous protéger de nous-même. Soit dit en passant, cela signifierait que des hommes seraient supérieurs à d’autres, thèse dont beaucoup de socialistes diront naïvement être opposés en prônant une société d’égalitarisme. À ces réponses on vous présentera quelques études médicales de personnes certainement très sérieuses, qui s’appuieront bien sur le fait que prendre de la drogue est dangereux et détruit la santé physique et psychologique des consommateurs. Beaucoup pensent donc que les stupéfiants constituent une menace contre la bonne santé, qu’il faut combattre par tous les moyens.

Seulement, autant dans sa théorie que dans son application, ce raisonnement est erroné, il fait preuve d’incohérence, ainsi que d’atteinte à nos libertés.

L’intérêt général (sans limites) est le fondement d’un État socialiste. Or son principe est flou, subjectif et à tout le moins contestable. Mais déjà, l’intérêt général correspond-il à la volonté d’une majorité de la population ? Tous les citoyens d’une nation ? La partie en accord avec nos idéaux ? Dans tous les cas, cela signifie donc que la collectivité est supérieure aux choix individuels, car celle-ci doit passer avant notre libre-arbitre, pour une raison qui n’est, encore une fois, pas claire. On peut pourtant soutenir cette position : mes propres décisions, aussi irrationnelles soient-elles, ne doivent souffrir aucune restriction, dès lors qu’elles n’atteignent pas la liberté des autres. Absolument rien ne justifie une interdiction sur un sujet qui concerne seulement une ou plusieurs personnes consentantes. En effet, une société libre et responsable ne peut se fonder que sur ce principe : c’est en préservant nos libertés, nos actions, que l’on devient gouverneur de nos vies, et que l’on y prête une certaine attention, qui varie selon les individus.

Toujours dans cette logique d’intérêt général, les socialistes sacralisent un État omnipotent, dont les limites semblent toujours s’éloigner. Mettons de côté toutes les dérives inéluctables, Hayek se fait un plaisir de nous l’expliquer dans La Route de la Servitude, et regardons plutôt le défaut moral apparent. Comme dit précédemment, des hommes seraient supérieurs à d’autres (quel manque de cohérence dans l’idée d’une égalité parfaite entre tous les hommes). Pour cela, ces hommes devraient être irréprochables. Ce serait effectivement le seul moyen de dire que certains pourraient enseigner ce qui est juste pour chacun. Or, l’homme est, sans conteste, imparfait, surtout lorsque celui-ci se situe à la tête d’un État. Il est possible de le vérifier chaque jour, entre abus et corruptions. Dès lors, pourquoi est-ce que je recevrais des leçons de la part de quelqu’un à qui je pourrais en dispenser tout autant ? Nul n’a donc de reproches à faire envers une personne qui consomme de la drogue, ni lui interdire d’en prendre, surtout que cela peut arriver dans un contexte psychologique difficile. Tant que je ne porte pas atteinte à votre liberté, tant que quelqu’un ne porte pas atteinte à ma liberté, alors je n’ai aucun droit sur la vie privée d’autrui.
img contrepoints093 drogue légaleIl est aussi très important de comprendre que l’État qui agit « pour notre bien » est un mythe. En effet, je suis maître de mon corps, ainsi que de ma pensée. Je suis donc le seul à savoir ce qui est le mieux pour ma personne, pour mon bien-être. Dans le pire des cas, il m’est possible de demander conseil à mes proches lorsque j’ai des doutes. Mais cela montre bien que l’État n’a aucun savoir sur ce qui est bénéfique pour les individus différenciés d’une population. Seuls les individus sont capables de décider, il est absurde de faire confiance à l’État en cette matière en abandonnant nos libertés. Réduire l’action de l’État serait d’ailleurs une manière de donner plus de pouvoir au peuple : qu’il puisse enfin décider de la manière dont chacun souhaite faire fonctionner sa vie. La consommation de substances hallucinogènes en est une partie intégrante. Si on me répond que c’est un danger pour la santé, je répondrais que les consommateurs en sont parfaitement conscients de manière générale.

C’est de notre responsabilité de décider de ce que l’on fait de notre corps et d’en assumer les conséquences. Thoreau disait : « Si je savais avec certitude qu’un homme venait dans ma maison avec la volonté d’être bon avec moi, je devrais courir pour sauver ma vie. »
Autre élément absurde dans cette idéologie de la prohibition.

Il y a la théorie dans laquelle l’utilisation de drogue est défendue. Mais il y a surtout la pratique. Dans la réalité, l’interdiction de consommation de drogues n’empêche personne d’en produire, d’en vendre, d’en utiliser. C’est un fait : sinon pourquoi dépenserait-on des millions d’euros pour l’appliquer, bien qu’inutilement, aux frais du contribuable ? Pour une lutte qui ne semble pas prendre fin ; malgré la hausse des moyens, l’échec est plus que criant. En plus de n’être qu’un vaste écran de fumée, la prohibition n’est qu’un moyen d’enrichir quelques producteurs, qui aboutit à des batailles de mafias. Prenons l’exemple le plus connu, celui des États-Unis. Ce pays a connu deux grandes périodes de hausse de la violence : la grande prohibition de 1920 à 1933, et la lutte contre les drogues à partir de 1971. La Grande Prohibition est très connue pour le développement massif et sans précédent des mafias, de leur enrichissement illégal, et d’une très forte montée de la violence. La bataille contre la drogue a réussi à battre des records de violence en 1980 avec un taux d’homicide atteignant 10,1%. En France, malgré la prohibition, la MILDT nous dévoile que 13,8 millions de français ont déjà fumé au moins une fois du cannabis. Les taux de violence ont été les plus forts en 1984, à peu près en même temps que les États-Unis, où tentatives et homicides ont atteint le nombre de 3100. En réalité, le marché de la drogue ne disparaît pas par son interdiction, il ne fait que se déplacer vers le marché noir.

Ce marché parallèle présente une multitude de problèmes, qui sont d’ailleurs reconnus par beaucoup de personnes, précisément parce qu’il échappe aux lois communes et fait régner la vraie loi de la jungle. Par exemple, dès lors qu’il y a un conflit entre producteurs sur les espaces de vente, un litige sur la qualité ou sur le prix, un système juridique condamnant ce système ne peut être utilisé. Le résultat est que les hommes sont obligés de régler ces problèmes entre eux, aboutissant à la violence. Autre problème de cette absence de système juridique : si celui-ci est absent, il est alors impossible de critiquer ouvertement un vendeur pour la qualité de sa marchandise. Les producteurs de mauvaise foi peuvent en profiter, et vendre des produits dont la qualité n’est pas assurée. Les effets néfastes de ceux-ci sont d’autant plus accrus. Tous ces faits sont appuyés par un autre qui est que le consommateur se cache, car il n’est pas censé avoir le droit de commettre un acte qui ne peut nuire qu’à lui-même. La conséquence directe est que sa sécurité est corrompue.

Comme dit précédemment, l’application de cette loi a un coût. Le citoyen dépense de l’argent en plus pour un système inefficace : les plus pauvres en pâtissent, perdant sur tous les tableaux d’ailleurs. Cela fait augmenter les dépenses publiques, donc toujours plus d’impôts, et d’emplois en moins. Mais encore plus grave : les dealers et consommateurs placés en prison prennent de la place, inutilement, car ce qu’ils ont fait n’a rien de condamnable en soi. De ce fait, comment accueillir les vrais criminels ? Comment protéger les citoyens de dangers réels ? Il n’y a plus de place en prison, la France est en surcharge, il n’est plus possible que le système judiciaire fonctionne correctement. Or, comment un bon système peut-il fonctionner sans que la fonction régalienne principale de l’État ne soit pas respectée ? Il ne faut pas s’étonner de la hausse de la violence en France, car nos gouvernements ont tout fait pour que cela arrive. Le pire est que je suis convaincu que cela a été fait globalement de manière involontaire. Les chiffres sont difficiles à trouver pour la France, mais aux États-Unis, de 1980 aux années 2000, la population enfermée à cause de la drogue est passée de 6% à 21%.

Bien entendu, nous sommes tous conscients que des problèmes de dépendance existent, et certains l’invoquent pour vouloir une nouvelle fois interdire ces substances. Le consommateur n’est pas toujours conscient des effets que peuvent avoir certaines drogues (pas toutes). Mais quel est le meilleur moyen d’aider ceux qui sont tombés dans la dépendance ? Le système judiciaire suisse l’a compris, c’est encore une fois la charité privée. Ceux qui sont capables au mieux de parler avec ces personnes ce sont les associations, car elles sont en contact direct et humain avec eux, contrairement à l’État. Ainsi, chacun pourrait réellement aider les dépendants en faisant des dons, ou offrir de son temps.

C’est pourquoi il est devenu nécessaire de légaliser les drogues. Chacun doit devenir juge de sa vie et de ses choix, ce sera donc à la fois une manière de responsabiliser notre société, ainsi que de respecter les choix individuels de chacun. Consommer des stupéfiants n’agit en rien sur la liberté d’autrui. Dans le cas contraire, la justice doit être réellement présente afin de nous protéger. D’autres seront même d’accord pour dire que chacun doit pouvoir se défendre par lui-même. C’est pourquoi consommer de telles substances ne devrait pas être autant discriminé. Nous avons en France cette maladie qui est de punir avant même que l’on ait commis une faute. Si nous poussons ce raisonnement de prohibition à l’extrême, ou par l’absurde, pourquoi n’interdisons-nous pas la télévision, ou internet pour lesquels on peut trouver d’autres formes de dépendance ? Certains ont été logiques dans leur raisonnement, en interdisant l’alcool qui, je le rappelle, tue beaucoup plus que les drogues. Mais allons encore plus loin, certains sont addictifs au sport, et il a été prouvé qu’en pratiquer à l’excès a des effets néfastes sur notre corps, alors pourquoi est-ce que l’on ne réglemente pas sa pratique ?

Aussi, légaliser permettrait la création d’un nouveau marché : cela signifierait donc la création d’entreprises, d’emplois, de véritables règles permettant la vente, des échanges… Ces stupéfiants seraient aussi dans un système où enfin la loi de l’offre et de la demande serait la règle maîtresse du marché, où le consommateur serait enfin roi, car une autre conséquence du marché noir est l’augmentation du prix des produits vendus par le producteur.
Il est temps d’être honnête avec nous-mêmes et de faire le constat d’une politique de lutte inefficace. Sortons de nos idées conservatrices, et allons de l’avant dans le respect de la liberté individuelle de chacun d’entre nous. Il n’est pas ici question de faire l’apologie de la drogue, mais bien de défendre nos libertés. Et parce que nous sommes libres de consommer des stupéfiants, nous sommes tout autant libres de ne pas le faire. Il est raisonnable d’espérer que tous les problèmes cités dans ce billet seraient largement résolus.
Source :  http://www.contrepoints.org

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lundi 24 février 2014

Pétition pour la légalisation du cannabis en Europe

Cette Initiative Citoyenne Européenne, appelée Weed like to talk, œuvre pour la mise en place d’une politique commune de réglementation et de contrôle de la production, de la vente et de la consommation de cannabis, qui permettrait:
  • de garantir la même loi pour tous, et de mettre un terme à la discrimination entre les citoyens européens
  • de protéger les consommateurs, et de garantir leur sécurité sanitaire
  • de stopper le trafic de cannabis
Peu connue par le public, le principe d’Initiative Citoyenne Européenne fut défini lors du Traité de Lisbonne en 2007, puis développé dans ce règlement du Parlement Européen du 16 Février 2011:
Article 11, Paragraphe 4 du Traité sur l’Union européenne (TUE):
Des citoyens de l’Union, au nombre d’un million au moins, ressortissants d’un nombre significatif d’États membres, peuvent prendre l’initiative d’inviter la Commission européenne, dans le cadre de ses attributions, à soumettre une proposition appropriée sur des questions pour lesquelles ces citoyens considèrent qu’un acte juridique de l’Union est nécessaire aux fins de l’application des traités.

Un million de signatures pour changer la réglementation du cannabis

L’objectif est de collecter 1 million de déclarations de soutien avant le 20/11/2014, avec un seuil minimal de signatures à atteindre dans au moins sept pays membres de l’UE. Les déclarations de soutien seront alors certifiées par les autorités nationales compétentes, puis soumises à la Commission Européenne.
Consommation de cannabis
Consommation de cannabis
Nous pouvons remarquer qu’il s’agit en effet ici d’une vraie pétition, qui demande donc de déclarer sa véritable identité, accompagnée du numéro de sa carte d’identité, contrairement aux nombreuses fausses pétitions de type Avaaz, où les signatures par email ou facebook ne peuvent être certifiées, et ne possèdent donc strictement aucune valeur.
Il est possible de suivre l’avancée de la pétition en temps réel sur cette carte de l’Europe. Seulement une semaine après sa mise en ligne, nous remarquons que déjà plus de 32 000 citoyens européens ont déclaré leur soutien, ce qui démontre un grand engouement pour le projet!
Une population mal informée, ne pourra prendre de bonnes décisions
Une population mal informée, ne pourra prendre de bonnes décisions
Nous pouvons cependant noter de grandes différences d’un pays à un autre: alors que nous devons féliciter la Pologne, qui a déjà atteint quasiment 50% de son objectif avec plus de 17 000 déclarations, et que nous constatons également une excellente avancée en Bulgarie, en Suède, en Estonie ou en Croatie, la participation à cette initiative est pour le moment beaucoup plus timide dans d’autres pays tels que la France ; on peut cependant espérer que le courage et la volonté des nombreux consommateurs et cultivateurs de cannabis, finiront par surmonter les craintes et la paranoïa, causées par les nombreuses années de politique répressive.
C’est maintenant le moment idéal pour les cultivateurs de cannabis de toute l’Europe d’assumer leurs choix et responsabilités, en soutenant cette initiative pour obtenir la légalisation totale de la marijuana, que ce soit pour usage médical ou récréatif. Sans engagement de la population, aucun changement n’est possible!
Nous vous encourageons donc à soutenir cette initiative citoyenne européenne pour la légalisation du cannabis, ainsi qu’à la faire circuler à un maximum de vos connaissances, par mail ou via les réseaux sociaux. Rendez-vous en fin d’année 2014 pour vérifier si l’objectif du million de signatures est atteint!
Source = Site officiel de Weed like to talk
S'organiser pour mettre fin au trafic de cannabis
S’organiser pour mettre fin au trafic de cannabis

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Jeunes et addictions : la situation n’est pas alarmante


Le tabac et le cannabis attirent de moins en moins les jeunes âgés de 15 ans : ils préfèrent expérimenter l’alcool.  Aujourd’hui, selon les chiffres d’Addiction suisse, trois jeunes sur vingt consomment du tabac une fois par semaine. 

En 2002, ils étaient cinq sur vingt. La proportion est plus élevée en ce qui concerne l’alcool : un adolescent de 15 ans sur quatre et une jeune fille sur six en consomment une fois par semaine. Selon la responsable de la prévention pour la Fondation Neuchâtel addictions, Valérie Wenger-Pheulpin, cette situation s’explique par le fait que l’alcool est moins cher et que sa façon de le consommer est plus attirante en ce moment en raison de la mode des bitures expresses.

Elle estime toutefois que ces chiffres ne sont pas alarmants. Leurs expérimentations sont liées à leur développement, à leur besoin d’autonomie et à leur recherche de sensations. Elle souligne par ailleurs que la consommation est fréquente dans les premiers moments d’expérimentation, mais qu’elle diminue ensuite chez la plupart.

La Fondation Neuchâtel addictions rencontre chaque année plusieurs centaines d’adolescents. Son objectif n’est pas de prôner l’abstinence, mais d’amener les jeunes à comprendre les dangers d’une consommation excessive. Outre l’alcool et les substances psychotropes, la Fondation met aussi en garde les jeunes contre l’usage intensif de jeux vidéo et autres médias électroniques qui peut entrainer un repli sur soi ainsi que des conséquences négatives sur l’apprentissage scolaire.
Source : http://www.rtn.ch/

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Addictions : Alcool et tabac plus dangereux que le cannabis

Dans un récent rapport, l'Inserm évoque les risques liés aux addictions chez les ados. Parmi eux, les troubles psychiatriques liés à la consommation de cannabis. Le Dr Pierre Bodénez, chef du service addictologie du CHU de Brest, livre sa propre analyse.

L'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) évoque, pour le cannabis, « une vulnérabilité particulière des adolescents » et un « risque d'altération cérébrale », même pour de faibles consommations.

Quels sont les troubles potentiels?

La consommation de cannabis peut, chez certains sujets, déclencher des hallucinations, essentiellement visuelles et quelque peu basiques (lumières, boules de feu, couleurs...), mais aussi des états d'angoisse avec un sentiment de persécution très désagréable. Généralement, ces effets s'estompent d'eux-mêmes, mais ils peuvent cependant, sans traitement, durer jusqu'à trois à quatre semaines.

Ils génèrent de l'anxiété car ils peuvent se reproduire en cas de nouvelle consommation. Les flash-back, sans nouvelle consommation, sont en revanche rares. Autres effets constatés : des problèmes de concentration et un syndrome amotivationnel : perte de désir, absence d'investissement personnel, professionnel, social, scolaire. Pour reprendre l'expression d'un collègue : pétard du matin, poil dans la main. Pétard du soir, trou de mémoire.

Y a-t-il un lien entre consommation de cannabis et schizophrénie ?

La schizophrénie est une maladie qui débute entre 18 ans et 25 ans, et qui se caractérise par des états délirants, un repli sur soi et une perte de contact avec les autres. Celle-ci touche 1 % de la population. S'il y avait un véritable lien de causalité, on aurait dû constater, avec l'augmentation de la consommation de cannabis, une explosion de nouveaux cas de schizophrénie. Ce n'est pas le cas. On est toujours autour de 1 % de la population touchée. On remarque simplement que les patients schizophrènes consomment davantage que la population générale, et que le cannabis aggrave leur maladie.

Pourquoi les adolescents sont-ils plus fragiles ?

Leur cerveau est en pleine phase de développement. Comme pour toutes les drogues, plus la consommation est précoce, plus le risque de dépendance est important, plus la toxicité est importante et plus les difficultés de concentration seront majeures. Pour les neurones, pour les troubles psychiatriques, et bien évidemment en terme de mortalité, il est nécessaire de rappeler que l'alcool et le tabac sont plus dangereux que le cannabis.

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dimanche 23 février 2014

60% des français en faveur du cannabis médical

L’UFCM a été créé en 2009 afin de promouvoir l’usage du cannabis médical. A l’époque, une majorité de français n’avait pas une image positive du cannabis. C’est pourquoi nous souhaitons informer en apportant de l’information de qualité, pour les médecins, journalistes, patients et curieux. Des dizaines d’articles de presse mentionnant l’UFCM on été publié et les mentalités commencent enfin à évoluer !

L’Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies (OFDT) a récemment publié les résultats de son étude EROPP 2012 « Perception et opinion des français sur les drogues ».

Une majorité de Français est pour la première fois favorable à la proposition d’autoriser le cannabis sous certaines conditions. Cette proportion a doublé sur la période 2008-2012 passant de 31 % à 60 %.

Il s’agit d’une belle victoire pour l’UFCM, espérons maintenant que le cadre législatif va évoluer rapidement pour permettre aux centaines de milliers de patients français de se procurer du cannabis médical de qualité, et pour un prix raisonnable. Le chemin est encore long !

Source : http://ufcmed.org

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Marijuana et biscuits: une recette gagnante?

De jeunes guides américaines ont peut-être trouvé la meilleure façon de vendre leurs traditionnels biscuits servant à financer leurs activités, soit de s'installer devant des centres de distribution de marijuana.

Lundi dernier, Danielle Lei, une jeune fille de 13 ans membre d'une troupe de guides, a monté avec l'aide de sa mère son étalage de boîtes de biscuits devant le dispensaire de marijuana à des fins médicales de la Green Cross, à San Francisco, a rapporté CNN.

En deux heures, 117 boîtes se sont envolées, selon sa mère. Diffusée sur internet, la nouvelle de cette vente miracle est devenue très populaire et a suscité des commentaires, certains soulignant que la jeune fille avait fort bien compris la notion d'offre et de demande, et que là où il y a de la marijuana, il y a de la fringale.

La combinaison gagnante mari et biscuits a souri également à Lexi Carney, âgée de huit ans, qui s'est elle aussi installée vendredi devant un dispensaire de marijuana médicale à Phoenix, en Arizona, pour y vendre 76 boîtes de biscuits en quelques heures seulement.

Devant ce succès, les deux jeunes guides sont retournées samedi devant les dispensaires de leurs villes respectives. Les troupes de guides dont font partie les jeunes filles n'ont pas voulu commenter cette méthode de vente.

Cependant, au Colorado, où la marijuana à des fins récréatives est légale, le mouvement des Guides du Colorado a publié une déclaration sur sa page Facebook, condamnant cette pratique de vente à l'extérieur «de tout commerce visant la clientèle adulte».
Source : http://fr.canoe.ca

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Le principal baron de la drogue arrêté au Mexique




Le trafiquant de drogue le plus "puissant du monde" recherché par le Mexique et les Etats-Unis, Joaquin "Chapo" Guzman, chef du cartel de Sinaloa (nord-ouest), a été arrêté samedi à l'issue de 13 ans de cavale. 

Guzman a été arrêté vers 06H00 locales (11H00 GMT) dans un complexe touristique de la ville balnéaire de Mazatlan, au nord-ouest du Mexique, apparemment sans aucun échange de coups de feu, dans le cadre d'une opération lancée par le département antidrogues américain (DEA), a indiqué à l'AFP une source des forces de sécurité américaines.
"Nous l'avons surveillé activement pendant cinq semaines" à Culiacan, la capitale régionale de l'Etat du Sinaloa (nord), a précisé la source selon laquelle il s'était réfugié ces deux derniers jours à Mazatlan.

"Il y avait un petit groupe de personnes avec lui" au moment de son arrestation, a ajouté la source soulignant que le narcotrafiquant sera transféré à Mexico.
Les forces de sécurité mexicaines avaient commencé le 13 février une opération de surveillance ininterrompue à Culiacan, capitale de l'Etat de Sinaloa, qui selon la presse avait pour objectif l'arrestation du "Chapo" et de son associé Ismael "Mayo" Zambada, l'un des principaux dirigeants du cartel de Sinaloa.

L'opération avait déjà permis vendredi d'arrêter Jesus Pena Gonzalez, l'un des chefs de sécurité de "Mayo" Zambada.

Le "Chapo" s'était échappé en janvier 2001 de la prison de Puente Grande à Jalisco (ouest) considéré comme un centre pénitentiaire de plus haute sécurité. Il s'était caché dans une voiture du service de blanchisserie de la prison.

Par ailleurs, le "Chapo" est également considéré selon le magazine Forbes comme le délinquant le plus puissant du monde.
Pour son arrestation, le procureur général du Mexique avait offert une récompense de 30 millions de pesos (environ 3,2 millions de dollars) alors que les Etats-Unis avaient proposé une prime de 5 millions de dollars.

 Le délinquant le plus puissant du monde

Par ailleurs, le "Chapo" est également considéré selon le magazine Forbes comme le délinquant le plus puissant du monde. La revue estime sa fortune à plus d'un milliard de dollars.
A la tête du cartel de Sinaloa, le plus important du Mexique, "El Chapo" était l'un des principaux exportateurs de cocaïne et de marijuana aux Etats-Unis.

Surnommé "Chapo" (Le Courtaud) en raison de sa petite taille (1m55), Guzman a vu le jour à Badiraguato (Sinaloa) et est âgé d'une grosse cinquantaine d'années.
Selon le parquet général mexicain, il s'est lancé dans les affaires criminelles dans les années 80, recruté par Miguel Angel Félix Gallardo, "El Padrino" (Le Parrain), à l'époque le narcotrafiquant le plus puissant du pays, avec le cartel de Guadalajara.

Après l'arrestation de Gallardo en 1989, les luttes de pouvoir dans le cartel l'ont contraint à disparaître et Guzman s'est déplacé vers le Sinaloa, où il a fondé sa propre organisation, tandis que les frères Arellano Félix, neveux du Parrain, créaient le cartel de Tijuana.

Cerné par cette organisation concurrente, le "Chapo" se réfugie au Guatemala où il a été arrêté à proximité de la frontière avec le Mexique, le 9 juin 1993, et remis aux autorités mexicaines.
Après son évasion en 2001, son empire avait crû à la faveur d'alliances à géométrie variable avec d'autres organisations, jusqu'à rompre avec pratiquement tous les cartels pour se lancer dans une violente guerre pour le contrôle des routes de la drogue vers les .

Cette arrestation est la plus importante depuis l'accession au pouvoir du président Enrique Peña Nieto, en décembre 2012, notamment sur la promesse de mettre fin à la violence liée au trafic de drogues.

En juillet 2013, les autorités avaient mis la main sur Miguel Angel Treviño, alias "Z-40", dirigeant du sanglant cartel des Zetas, et en août sur son rival du cartel du Golfe, Mario Armando Ramirez.
Les violences autour du trafic de drogue ont fait plus de 80.000 morts depuis fin 2006 au Mexique, quand le précédent président, Felipe Calderon, a déployé l'armée pour lutter contre les cartels.
AFP

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samedi 22 février 2014

Un parti flamand défendra la légalisation du cannabis

Le congrès électoral du sp.a a approuvé samedi, à une courte majorité et contre l'avis de la hiérarchie du parti, un amendement des Jeunes socialistes destiné à légaliser la vente, la détention et la consommation de cannabis. 

La mesure doit permettre de décriminaliser la vente, de mieux contrôler la composition de la drogue et d'investir dans la prévention et l'information, selon les Jeunes socialistes. A l'approche des élections du 25 mai, les socialistes flamands se réunissaient en congrès à La Madeleine à Bruxelles, sous le slogan "bien-être social" ("sociale welvaart").

En matinée, quatre pans du programme ont été abordés et approuvés, et quatre autres devaient être traités dans l'après-midi. Un millier d'amendements avaient été apportés ces dernières semaines par les différentes sections. La plupart ont déjà été inscrits dans les projets de textes. Le congrès était, lui, amené à se prononcer sur plusieurs dizaines d'amendements restants.

Les jeunes socialistes ont ainsi introduit un amendement sur la légalisation du cannabis. Pour la présidente des Jeunes, Sanne Doms, une telle mesure doit permettre d'accentuer les efforts mis dans la prévention et de mieux contrôler la qualité de la drogue. Les exemples étrangers montrent également que la consommation baisse à terme. Le député Hans Bonte estime, lui, que la légalisation est un mauvais signal. La proposition s'apparente, selon lui, au "monstre de Loch Ness" qui surgira dans quelques années.

Ce vote sur l'amendement a été approuvé par la moitié des militants présents. L'autre moitié a voté contre ou s'est abstenu. L'amendement a donc été approuvé, contre l'avis des pontes du parti.
Source : http://www.dhnet.be/

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Boy George dévoile le trafic de drogue des Brit Awards

Après une arrivée très remarquée de Boy George à la cérémonie des Brit Awards arrivé avec de fausses blessures sur le visage, le chanteur continue à faire parler de lui sur Twitter. Quelques jours après l’événement, il a dénoncé avec humour sur son compte, la prise massive de cocaïne par les artistes, dans les toilettes de la cérémonie.

On le croyait fini, Boy George semble au contraire plus que jamais décidé à revenir sur le devant de la scène. Invité aux Brit Awards 2014 qui se tenaient le 19 février dernier, le chanteur s’est amusé sur Twitter de la prise massive de drogues par les stars dans les toilettes de la cérémonie : « Alors que j’allais au toilettes pendant les Brit, j’ai pu entendre un concert de reniflements ! Ca fait des années qu’on appelle la pause pub « la course à la coke ». C’est toujours le cas ! », a posté le chanteur.

Une deuxième polémique sur Boy George qui avait déjà fait parler de lui sur le tapis rouge de la cérémonie en arrivant grimé avec de fausses blessures sur le visage. Le chanteur a ensuite expliqué qu’il avait choisi ce maquillage pour montrer qu’il était bien une « fashion victime ». Véritable afficionados de Twitter, il a également commenté la cérémonie en direct regrettant la présence massive de stars américaines : « Ca s’appelle les Brit Awards mais on devrait plutôt appeler ça les ‘American et quelques amis britanniques Awards’ ». Malgré les multiples victoires du groupe de Sheffield Arctic Monkeys, qui a également ouvert la cérémonie, il est vrai que les artistes internationaux et notamment américains étaient omniprésents durant la cérémonie.

« Aux toilettes ? Ouais c’est ça… » s’était écrié le présentateur de la cérémonie après l’arrivée tardive d’Harry Styles sur scène pour récupérer avec les One Direction son prix du meilleur « succès mondial ». « J’étais aux toilettes, on a gagné quoi ? » s’était excusé avec humour le chanteur, encore un peu essouflé. Une excuse qui, après les déclarations de Boy George, prend désormais un tout autre sens…
Source : http://www.non-stop-people.com


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Le cannabis médical autorisé en France : une opportunité pour rattraper notre retard

Le Sativex, traitement médical à base de cannabis devrait être autorité en France en 2015. Le but de cette commercialisation ? Soulager les patients atteints de la sclérose en plaque. Jean-François Hauteville, infirmier addictologue, espère que la prescription de ce médicament pourra être élargie à d’autres pathologies.
Nous avons connaissance depuis quelques mois de l’arrivée prochaine d’un traitement à base de cannabis : le Sativex. Voici en quelques mots où nous en sommes exactement en France et quelles sont les indications du cannabis médical.

Depuis quelques années, nous disposons d’un médicament contenant du THC, le Marinol, autorisé en France avec des modalités d’indications et de prescriptions compliquées. Ce médicament – des gélules qui doivent être stockées à une température inférieure à 10°, donc dans le frigidaire – fait l’objet d’une ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation).

Le Marinol est soumis à des règles strictes

Un médecin obligatoirement hospitalier doit donc en faire la demande auprès de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament), pour une durée renouvelable de 1 mois à 6 mois et doit justifier, entre autres, que les traitements classiques ont été essayés mais qu’ils n’ont pas été efficaces. La délivrance se fait uniquement en pharmacie hospitalière.

Les indications principales sont les suivantes : nausées associées à la chimiothérapie des cancers, stimulation de l’appétit (indiquée pour les troubles alimentaires tels que l’anorexie), glaucome (en baissant la pression intraoculaire) et troubles du comportement, de l’humeur et de l’anorexie chez les malades atteints d’Alzheimer.

Les études réalisées jusqu’à présent ont montré des effets indésirables de type euphorie – 13% –, vertiges – 7% –, somnolence – 6% –. Il se présente sous forme de capsules de 2,5 mg, 5mg ou 10mg, contenant du delta 9 –THC, un des composants du cannabis. En France, seul le Marinol 2,5 mg est autorisé.

Le Sativex est déjà autorisé dans 17 pays européens

Le Sativex en spray buccal devrait arriver, si tout va bien, en 2015.


Ce médicament, déjà commercialisé en Allemagne ou au Royaume-Uni, est utilisé chez des patients atteints de sclérose en plaques pour soulager les contractures sévères, et devra être initié par un neurologue et un rééducateur hospitalier. Il est déjà disponible dans 17 pays européens et pourrait être commercialisé en France, à partir de 2015.

Les médicaments à base de stupéfiants ne pouvant être délivrés que pour 28 jours, les médecins généralistes seront autorisés à effectuer les renouvellements d'ordonnance entre deux rendez-vous à l'hôpital. Le produit sera distribué en pharmacie de ville – contrairement au Marinol –, où il devra être stocké dans des coffres, comme c'est le cas des médicaments à base d'opiacés. La Haute Autorité de Santé doit donner son aval et fixer également les prix et les modalités de remboursement.

La France doit rattraper son retard

J’espère seulement que son indication pourra être élargie à d’autres pathologies que la sclérose en plaques, en particulier les douleurs neurologiques périphériques d’origine traumatiques, pour lesquelles son efficacité a été prouvée dans les pays où il est déjà commercialisé.

Avec beaucoup moins d’effets secondaires que les opiacés, et une efficace égale, voire supérieure, il est grand temps que la France récupère son retard dans ce domaine, en évitant l’amalgame entre cannabis médical et récréatif.
Source : http://leplus.nouvelobs.com

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