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jeudi 30 mai 2013

Les députés brésiliens approuvent l'internement forcé des toxicomanes

La chambre des députés du Brésil a approuvé un projet de loi prévoyant l'internement forcé des toxicomanes, ainsi que l'augmentation de la peine minimum de prison pour les trafiquants de drogue. Le texte, qui devra encore être voté au Sénat avant d'être ratifié par la présidente Dilma Rousseff, modifie une loi antidrogue de 2006 et renforce les sanctions pour contrecarrer l'explosion de la consommation et du trafic au Brésil. 

Ce pays de 194 millions d'habitants compte en effet le plus grand nombre de consommateurs de crack – un dérivé bon marché de la cocaïne aux effets dévastateurs – au monde, évalué à un million, selon les autorités.

La nouvelle loi, approuvée mardi soir et publiée mercredi 29 mai, permet l'internement forcé d'un toxicomane à la demande de sa famille ou d'une autorité, quand "l'échec d'autres solutions thérapeutiques" aura été prouvé. Les personnes contraintes de recevoir un traitement pourront être internées jusqu'à trois mois, mais leur famille aura le droit d'interrompre le processus à n'importe quel moment. Les Etats de Rio de Janeiro et São Paulo autorisent déjà l'internement forcé.

Les députés ont également élevé de cinq à huit ans la peine minimum pour les trafiquants appartenant à une organisation de plus de quatre membres, la peine maximum restant inchangée à 15 ans.

La loi a été promue par un parti centriste (PMDB), membre de la coalition gouvernementale, qui la considère comme un instrument de lutte contre "l'épidémie de crack" dans le pays. En 2006, le Brésil s'est doté d'une loi antidrogue considérée comme ambiguë par les organisations des droits de l'homme et les experts. Elle laisse à la police le soin de définir qui est trafiquant et qui est consommateur sans établir de quantité de drogue minimum.
Source : http://www.lemonde.fr

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Paris: la salle de shoot sera située au 39 boulevard de la chapelle

Le lieu d'implantation de la salle de consommation de drogue qui doit voir le jour dans le nord-est de Paris a été trouvé, mais la Mairie de Paris ne souhaite pas communiquer sur le sujet.

La salle de consommation de drogue parisienne à laquelle le gouvernement avait donné son feu vert à l'ouverture en février, a désormais une adresse. Si son emplacement à proximité de la gare du Nord, était déjà connu, Le Figaro indique mercredi qu'elle se situerait au 39, boulevard de la Chapelle, dans le Xe arrondissement de Paris.

Un accord a été trouvé sur cet emplacement entre la mairie de Paris et la SNCF. Jusqu'à présent, plusieurs sites étaient à l'étude autour de la gare du Nord. Toujours selon Le Figaro, une convention d'occupation doit être signée entre la Ville et la société de chemins de fer pour une durée de 3 ans.

Le maire PS de la mairie du Xe arrondissement, Rémi Féraud, n'a pas souhaité confirmer cette information. La directrice de l'associaton Gaia-Paris à l'origine du projet, Elisabeth Avril, affirmait pour sa part ne pas avoir d'informations.
Source :http://www.bfmtv.com

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La métamphétamine, nouvelle menace pour l'Afghanistan

L'Afghanistan, miné par la rébellion islamiste, la corruption et le problème de l'opium, est confronté à une nouvelle menace : la consommation en flèche de méthamphétamine, une drogue de synthèse qui provoque des états euphoriques.

Connue notamment sous le nom de "cristal", de "meth" ou d'"ice" (glace), cette drogue provoque une terrible accoutumance.

Alors que les forces étrangères doivent quitter l'Afghanistan d'ici la fin 2014, la consommation de métamphétamine, si elle se répand, risque d'ajouter encore au chaos et à la dissolution de la société.

En 2012, les saisies ont été trois fois plus importantes que l'année précédente, s'établissant à 48, selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

Le départ des troupes étrangères risque de faire de l'Afghanistan un nouveau point de passage privilégié pour le "cristal" iranien vers des pays comme la Thaïlande et l'Indonésie, via le Pakistan, craignent certains experts.

"C'est une menace potentielle", dit à Kaboul un responsable de la puissante Agence américaine de lutte contre la drogue (DEA).

En général, ce sont de petites quantités qui sont saisies, autour de 500 grammes, précise de son côté Peter Bottomley, consultant de l'ONUDC dans la capitale afghane. "La tendance actuelle est inquiétante", ajoute-t-il. "Si ce pays devient dépendant au 'meth', ce sera un gros problème."

L'Afghanistan est le premier pays producteur d'opium dans le monde, une culture qui finance notamment l'insurrection islamiste. Cette année, la production, d'où est issue l'héroïne, devrait atteindre un niveau record, selon l'ONUDC.

On estime à environ un million le nombre de personnes dépendantes de l'héroïne en Afghanistan.

LA CRAINTE D'UN "DÉSASTRE"

Dans un laboratoire des faubourgs de Kaboul, des spécialistes analysent quotidiennement les échantillons de drogue saisis par les forces de sécurité.

Sur une table, un sac contient des cristaux translucides, qui ressemblent à du gros sel marin - c'est l'une des dernières saisies de "meth". Dans de petits sachets, on trouve plus loin de l'héroïne, de l'opium, de la morphine et du haschich.

"Il faudrait que les sanctions pour les revendeurs soient plus fortes", dit Mohammad Khalid Nabizada, directeur du laboratoire placé sous l'autorité des services anti-stupéfiants de la police.

Les peines qui frappent les vendeurs de "meth" sont relativement légères - un an de prison pour la vente d'un kilo de métamphétamine. Pour l'opium, c'est trois ans, et dix ans pour l'héroïne.

La métamphétamine n'est apparue que récemment en Afghanistan. Elle est produite dans des laboratoires clandestins à la frontière iranienne. Sa consommation est surtout répandue dans les provinces afghanes de Herat et de Nimroz, mais depuis quelques temps la police opère des saisies dans tout le pays.

Son prix à l'achat est d'environ 20 dollars, cinq fois plus que l'héroïne, précise Ahmad Khalid Mowahid, porte-parole du service spécialement chargé de la lutte contre le trafic de drogue au ministère de la Justice.

"Si les 'accros' à la métamphétamine viennent s'ajouter aux Afghans qui sont dépendants de l'opium, ce sera un désastre. On a vu des gens 'chargés au meth' sauter dans le vide d'un toit, frapper les murs à coups de poing... Imaginez ce que peuvent donner de tels comportements délirants ici", ajoute Ahmad Khalid Mowahid.

L'Afghanistan, poursuit-il, n'a ni les médicaments, ni les moyens pour faire face à une telle menace.

Guy Kerivel pour le service français
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

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Contre le trafic de drogue, Marseille teste « l’approche globale »

Le ministre de l’intérieur Manuel Valls se rend vendredi 31 mai à Marseille, où la police applique contre le trafic de drogue une « approche globale » depuis décembre 2012. 

L’État veut faire suivre des opérations policières de longue durée par un volet social dans les quartiers où la vente de cannabis s’est développée.

Cette stratégie a été utilisée dans 17 cités, comme la Viste et Bassens, où le trafic n’a pas forcément disparu, mais s’est fait plus discret.

Les cinq adolescents sont fermement priés de rester immobiles, face au mur, et de sortir leurs papiers. L’un d’entre eux demande à s’asseoir. « Je suis handicapé, je ne peux pas rester debout », explique-t-il. Des policiers viennent d’investir la cage d’escalier du « 38-1 », une tour de La Viste, une des grandes cités des quartiers nord de Marseille.

Leurs collègues sont dans les caves avec des chiens renifleurs de drogue et d’armes. D’autres contrôlent les commerces alentours. En tout, 120 représentants des forces de l’ordre, dont 80 CRS, ont été mobilisés pour cette opération. Sur le carrelage du pilier du hall, des numéros d’immatriculation, des marques et des modèles d’une vingtaine de voitures sont inscrits au feutre noir. Ils correspondent aux véhicules banalisés de la police nationale, méticuleusement répertoriés.

En dessous de cette liste, une main a dessiné un visage dont sort un cri dans une bulle, à la manière des bandes dessinées : « Araaaaahhh ! ». C’est le cri des guetteurs pour alerter les vendeurs de drogue quand ils aperçoivent des policiers. L’entrée de cet immeuble est un « plan deal », un point de vente de cannabis.

17 quartiers ont connu de tels déploiements

Les recherches continuent dans les étages. Finalement, rien n’est découvert et personne n’est interpellé. « Ils ont eu le temps de tout cacher, il n’y a pas eu d’effet de surprise », soupire un officier. Dehors, les jeunes contrôlés au « 38-1 » en rejoignent d’autres et narguent les policiers, qui se retirent. Mais pas complètement.

À l’entrée de la Viste, des CRS prennent position. Durant plusieurs semaines, ils vont en garder les accès, à des horaires variables de la journée et de la nuit, pour essayer de couper la relation entre vendeurs et acheteurs. En multipliant contrôles d’identité, fouilles de véhicules et tests de dépistage, les forces de l’ordre espèrent décourager les consommateurs.

Depuis décembre dernier, la Viste est la 17e des 39 cités identifiées à Marseille comme « problématique » à connaître ce genre de déploiement et au moins trois sont en permanence en cours de « traitement » simultanément. Dans une agglomération marquée par six règlements de compte mortels cette année, les policiers savent qu’ils n’éradiqueront pas le trafic.

affaiblir les trafics

 « Ce serait illusoire, reconnaît le commissaire divisionnaire Fabrice Gardon, conseiller du préfet de police. On ne peut pas arrêter tous les dealers potentiels. » De fait, les points de vente se reconstituent ou se déplacent. Mais ces actions, qui peuvent durer jusqu’à six semaines, sont censées perturber et affaiblir ce commerce illégal, voire l’asphyxier.

Il s’agit aussi de reconquérir le territoire et d’adoucir le quotidien des habitants en leur rendant une liberté de mouvement parfois entravée par les trafiquants. « Les opérations coups-de-poing peuvent avoir un intérêt policier à court terme, mais cela ne change pas la vie du quartier », reprend le commissaire.

Les services de l’État doivent d’ailleurs appliquer dans les deux zones de sécurité prioritaires (ZSP) de Marseille une « approche globale ». Le principe en a été arrêté à la fin de l’année dernière. Après les phases répressives et dissuasives, des mesures d’amélioration du cadre de vie sont mises en œuvre. Les épaves et les encombrants sont enlevés, des travaux sont lancés, des tâches parfois impossibles à accomplir en temps normal.

un « service après-vente » est prévu après l’opération

Puis vient le temps du social, sous la houlette de la préfète déléguée à l’égalité des chances, Marie Lajus, qui s’appuie notamment sur le réseau des délégués du préfet, une fonction créée par le « plan espoir banlieues » de 2008. Des outils classiques sont utilisés, comme les chantiers d’insertion. Enfin, un « service après-vente » est prévu.

Les différents acteurs concernés doivent se retrouver dans des groupes de pilotage et de suivi, un autre dispositif déjà existant, mais qui a été systématisé. Quant aux policiers, ils peuvent revenir, ponctuellement ou sur plusieurs jours. « L’idée est de faire travailler tout le monde ensemble, en même temps, au même endroit et dans la durée », résume Fabrice Gardon.

La cité de Bassens a été une des premières à expérimenter cette méthode. C’est un petit ensemble du 15e arrondissement de Marseille, enclavé entre une voie de chemin de fer et une zone industrielle. Sept cent cinquante personnes y vivent dans 120 logements répartis entre immeubles de 4 étages et pavillons collectifs.

Les CRS y sont intervenus durant quatre semaines, en janvier-février, puis ont repris le contrôle des accès à deux reprises les mois suivant. Après leur passage, la rénovation des appartements, longtemps interrompue, a été relancée par le bailleur et les dealers ont cessé de squatter un logement au rez-de-chaussée.

le quartier est « plus zen »

Depuis, deux chantiers éducatifs ont été menés avec des 16-18 ans, un troisième est programmé pour juin et deux médiateurs sociaux sont désormais présents chaque jour. Leur mission est financée jusqu’à la fin de l’année. « C’est un site un peu expérimental », souligne Patrick Barraud, délégué du préfet dans ce secteur de la ville.

Il s’y rend désormais une fois par semaine et ne veut surtout pas être assimilé à l’aspect policier du dossier. « Les gens se sentaient abandonnés, poursuit-il. Maintenant, on a des moyens supplémentaires, on peut travailler sur une autre échelle. Mais il faut tenir dans le temps, il ne faut plus repartir. »

Même s’il n’habite plus sur place, Miloud Amara n’est jamais vraiment parti. Il dirige l’association La Delorme. « Les premières victimes de l’insécurité sont les habitants eux-mêmes, rappelle-t-il. Le quartier est maintenant plus ‘‘zen’’, les choses se sont calmées. Mais le trafic a repris. Il reprend toujours. »

les dealers sont agacés par la presse

Pour s’en rendre compte, il suffit d’emprunter l’avenue De Boisbaudran. Des guetteurs surveillent les allées et venues, des vendeurs attendent les clients. Sur un mur, on peut lire « Mc Drive », référence ironique à ces fast-foods où le client est servi sans descendre de voiture…

Mais quand c’est un véhicule de police qui s’approche, tout le monde disparaît. « Ils ont l’habitude de jouer au chat et à la souris », indique un locataire. Au point de vente, les journalistes ne sont pas non plus les bienvenus. Les menaces sont suivies d’une fouille au corps, puis le ton s’adoucit. « On n’est pas des voleurs, on ne vous a rien pris », lance le jeune homme après avoir palpé les chevilles du visiteur.

Les dealers ne sont pas les seuls à être agacés par la presse. « Il faut arrêter de dire que la cité vit de la drogue, insiste Zahra Tir. Il n’y a pas que des délinquants et des trafiquants. Il y a des gens qui travaillent et qui réussissent, des chômeurs qui sont honnêtes, des jeunes qui vont à l’école et veulent s’en sortir. » Elle-même employée par une crèche, elle préside l’association Femmes de Bassens.

chantier éducatif

Aujourd’hui, comme avant la création de la ZSP, la structure s’occupe de soutien scolaire, distribue des colis alimentaires, emmène les enfants en vacances, accueille les mères de famille… Elle a aussi bénéficié d’un des chantiers éducatifs. Cela a donné cinq emplois à des jeunes pour une semaine.

 « Mais beaucoup voulaient y travailler », précise Zahra Tir, qui se félicite aussi de voir Patrick Barraud toutes les semaines à Bassens. « Avant, on ne voyait jamais le délégué du préfet… » Sinon, rien n’a changé. « Il y a deux zones industrielles juste à côté et pas un jeune de Bassens n’y travaille », souligne Farida Aissat, une des bénévoles de l’association.

La jeune femme fait visiter les lieux où elle a grandi. Au fond, une plaque rappelle que 11 enfants sont morts, entre 1963 et 1976, happés par des trains, avant la construction d’un mur. « Aujourd’hui, il n’y a même pas un banc pour que les personnes âgées puissent s’asseoir », regrette-t-elle.

« ce n’est pas la police qui va régler tous les problèmes »

De l’autre côté de la ligne SNCF se trouve le commissariat de la division nord, celui des policiers de la Bac accusés d’avoir détourné l’argent de la drogue. « Ils n’ont pas montré l’exemple », dit Farida, pas trop encline à écouter l’appel au « réveil républicain » lancé par le préfet de police, Jean-Paul Bonnetain : « Ce n’est pas notre travail de faire de la délation. »

Fabrice Gardon, lui, continue de défendre cette « méthode globale ». « Cela peut paraître un objectif modeste, reconnaît-il. Mais faire en sorte qu’il n’y ait plus ou presque plus de contrôles aux entrées des cités effectués par les dealers eux-mêmes, que ces trafiquants soient plus discrets, c’est déjà appréciable. De toute façon, ce n’est pas la police qui va régler tous les problèmes. On ne va pas créer 100 000 emplois à Marseille, ni rattraper un retard de trente ans en quelques mois. »
Source : http://www.la-croix.com
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Le Poppers : la drogue du sexe que les jeunes adorent

 Malgré son interdiction, les jeunes sont deux fois plus nombreux que les autres à avoir expérimenté cette substance euphorisante, dont la fonction première est d’intensifier les performances sexuelles.

Une inspiration dans chaque narine, puis l’impression de peser 2 grammes, que des bulles pétillent partout dans le corps pendant que le cerveau se compresse. Et deux minutes après, plus rien.

L’effet Poppers est «express». Les jeunes sont parmi les plus grands consommateurs. À 17 ans, un jeune sur dix en a déjà sniffé, au moins une fois. Ensuite quelque 3% des 18-25 ans, s’installe dans la consommation selon les chiffres de l’Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies (OFDT), soit trois fois plus que la moyenne.

Elle est la drogue la plus consommée par les jeunes après le cannabis .«Le Poppers a l’image d’un produit extrêmement banal car très facile à consommer. Il suffit que quelqu’un ait une fiole et qu’on la respire», explique Agnès Cadet-Taïrou, une des auteure du rapport de l’OFDT.
Des clubs gays friendly à la cour du lycée

Les jeunes se fournissent sur des sites internet ou dans les sex shops, discrètement, sous le comptoir depuis que le Poppers a été interdit en 2011 .Sébastien, 23 ans, assure ainsi qu’on en trouve «dans tout bon sex shop gay qui se respecte. Dans certains saunas gays, il y a même des distributeurs automatiques». Thomas lui ne sait même plus de quelle année date l’interdiction. «Au bout de deux trois sex shops, tu trouves de toute façon», assure cet étudiant de 24 ans.

Avant de tomber dans les mains d’adolescents tout émoustillés, le Poppers est surtout utilisé dans le milieu festif gay pour «optimiser les performances sexuelles ». Gaston, 23 ans, en a acheté quelques fois pour «pimenter son couple». «Ca accélère le rythme cardiaque et ça dilate...», raconte-t-il. Certains sont même devenus dépendants pour la réalisation d’actes sexuels, affirme le rapport. «Ce passage du milieu gay aux ados a pu se faire dans les clubs gays friendly, où les homosexuels jouent le rôle de trendsetteurs (lanceurs de tendance) auprès des autres», éclaire Agnès Cadet-Taïrou.
Peu de risques de dépendance

Les ados connaissent ses effets aphrodisiaques mais s’en servent juste «à but récréatif» pour «la sensation d’euphorie et de perturbation sensorielle durant des fêtes», d’après la chercheuse. On use du petit flacon de 10 à 15ml pour les grandes occasions ou en soirée sans jamais vraiment en abuser ni continuer par la suite.

Si les jeunes sont plus nombreux à en prendre durant l’année, l’hypothèse reste que «la consommation est exceptionnelle» et n’entraîne pas vraiment de dépendance dans ce public, même si des cas de complication peuvent apparaître dès la première utilisation. La plupart s’en lassent avec l’âge, comme si cette lubie de jeunesse était aussi fugace que ses effets.
Source : http://etudiant.lefigaro.fr/

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mercredi 29 mai 2013

[Reportage] Cocaine War EP01 : Le chat et la souris

Cocaïne Wars
épisode 1/4 : Le chat et la souris

Les équipes de la Drug Enforcement Administration, la DEA, composées de policiers d'élite, se battent pour empêcher qu'un afflux de cocaïne ne pénètre le territoire américain. Les témoignages des forces de l'ordre, mais aussi de trafiquants, de passeurs et de victimes collatérales permettent d'approcher au plus près le quotidien, dangereux, de la DEA, ainsi que ses méthodes d'investigation.

Genre : Documentaire - Culture Infos
Pays : Etats-Unis
Année de réalisation : 2012 | Durée : 50 mn

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Mexique: justiciers en toute illégitimité ?

Dans l’Etat de Guerrero, au Mexique, on ne s’étonne plus de voir son voisin prendre les armes de bon matin, pour faire régner l’ordre dans la rue…

C’est dans la petite ville mexicaine de l’État de Guerrero, El Potrero, qu’un homme du nom d’Eusebio Garcia Alvarado a été kidnappé par le syndicat du crime local le 5 janvier 2013. Jusque là, rien de bien extraordinaire, lorsque l’on sait que cet Etat est considéré comme l’épicentre des affrontements entre cartels de la drogue et autorités mexicaines. Mais les kidnappeurs ne se doutaient pas qu’oser s’attaquer à un des membres de l’Union des villes et des organisations de l’État de Guerrero (UPOEG) leur coûterait aussi cher. Ce qui aurait pu passer pour un simple fait divers a pris les formes d’un catalyseur de colère des habitants de la région, qui, face à l’insécurité croissante et à l’inefficacité des autorités locales, ont décidé de faire régner l’ordre eux-mêmes : zoom sur ces nouveaux justiciers.

Le fusil, nouvel accessoire en vogue
Fusils de chasse et à pompe en mains, imaginez vos voisins, d’ordinaires messieurs tout-le-monde, qui établissent désormais des checkpoints à l’entrée des villages et  patrouillent le long des routes en pick-up, visages cachés par un masque de ski et un bandana : un accoutrement qui semble avoir eu son effet puisque Eusebio a été relâché par ses ravisseurs le jour même. Mais l’UPOEG n’a pas décoléré pour autant et s’est même reconvertie en un groupe armé d’autodéfense affranchi de toute autorité, soutenu par les municipalités de Costa Chica qui ont fondé, elles aussi, leur propre milice.

Parce que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même

Dans un pays où seuls 2 % des délits sont jugés, l’on peut dire que ce groupe de justiciers improvisé ne reste pas inactif : 54 personnes ont été capturées puis enfermées dans une maison faisant office de prison d’appoint. Le 31 janvier, les différentes communautés se sont ensuite retrouvées sur le terrain de basket du village d’El Meson afin de juger leurs détenus pour enlèvement, extorsion, trafic de drogue, homicide ou consommation de marijuana. Plus de 500 personnes ont assisté au procès retransmis en intégralité par les médias du monde entier.

Un gouvernement qui vacille entre complicité et légitimité

Le gouverneur de l’État Angel Aguirre Rivero a tout d’abord applaudi cette initiative mais il s’est vite empressé de blâmer ensuite cet affranchissement vis-à-vis des autorités officielles. C’est donc après d’intenses négociations entre l’UPOEG et le gouvernement que les prisonniers ont été finalement livrés à la police. Mais en ce qui concerne les villageois, peine perdue, ils ne lâcheront pas leurs armes. Ces derniers sont même devenus un modèle pour les citadins de Coyuca et Acapulco, qui se sont convertis en de véritables soldats lourdement armés. Angel Aguirre Rivero est en effet revenu sur sa position en annonçant, mardi 7 mai,  la signature d’une convention permettant aux groupes de civils armés de collaborer aux tâches officielles de sécurité publique. Ils pourront ainsi recevoir des salaires, de l’équipement et une formation, dans le cadre d’un Système sécurité citoyenne (SSC), à condition de respecter certaines normes.
Il faut dire aussi que gouvernement ne pouvait plus s’empêcher de composer avec ces nouveaux acteurs « clandestins » de la sécurité car l’initiative ne date pas d’hier: les polices communautaires sont nées en 1995 – avec notamment la Coordination régionale de l’autorité des communautés (CRAC) – par la loi sur le respect des us et coutumes. En coordination avec les autorités, les communautés indiennes (onze millions de personnes) peuvent ainsi disposer d’un système de sécurité et de justice spécifique, selon le principe d’ « autodétermination » accordé par la Constitution mexicaine et reconnu par l’Organisation internationale du travail. Des groupes d’autodéfense -pas seulement formés d’indiens- existent aujourd’hui dans 68 municipalités, réparties dans 13 Etats sur 32.


A quand un code de la police clandestine ?

Bruno Placido Valerion, cofondateur de l’UPOEG mais aussi de la CRAC, ne manque pas de rappeler les bonnes intentions de ces groupes : « Le but de notre mouvement, c’est d’apporter paix et sécurité à nos compatriotes. Nous n’avons aucun soutien, nous ne sommes pas financés par des trafiquants de drogue et sommes dénués d’ambition politique. C’est un mouvement né d’une bonne intention. Nous critiquons le gouvernement mais nous ne nous opposons pas à lui. Nous sommes contre les politiques publiques pondues par ceux qui nous gouvernent. »


Toutefois, les pratiques de ces justiciers civiles laissent parfois à désirer. Comme par exemple lorsque vingt hommes masqués et sans aucun badge pour les identifier arrêtent les véhicules pour les fouiller, en pleine nuit et sans lampe torche, afin de « surprendre les conducteurs ». Surpris, c’est bien ce qu’on été des touristes de Mexico qui, ignorant l’emplacement d’un checkpoint, ne se sont pas arrêtés et se sont fait attaquer par les membres de la milice, avant d’être transférés à l’hôpital. Le commandement de l’UPOEG s’est alors empressé de désigner les touristes, qui « auraient dû s’arrêter », comme étant fautifs.

Dans ce cas, « justicier » rime-t-il encore avec « légitimité » ?
Sourcehttp://roadsmag.com

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Honduras : les "maras" prêts à faire la paix

Les deux plus gros gangs d’Amérique centrale souhaitent une trêve.

L’Honduras détient un triste record. Le taux d’homicides, dans ce petit pays d’Amérique centrale, est le plus élevé au monde : 85.5 morts pour 100.000 habitants. Les raisons d’une telle hécatombe ? Les "maras", des gangs ultraviolents implantés dans toute la région.

Les deux plus connus et les deux plus puissants sont le Mara Salvatrucha, également appelé MS-13 et le Mara 18, M-18. Les deux camps se livrent, depuis les années quatre-vingt, une guerre sans pitié sur fond de trafic drogue. Le pays est une voie de transit majeure pour la drogue d'Amérique latine vers les Etats-Unis. Selon les publications de la Banque Mondiale, les "maras" comptent 40.000 sympathisants répartis au Guatemala, en Honduras, au Salvador et aux Etats-Unis.

"Demander pardon à la société"

Mais les gangs semblent fatigués par cette extrême violence. Tout comme la population hondurienne qui paye cher le prix de la guerre entre trafiquants qui enrôlent les jeunes déshérités. Les dirigeants des deux bandes criminelles sanguinaires viennent de demander pardon aux Honduriens pour leurs crimes. Ils se sont aussi dits ouverts au dialogue en vue d'une trêve dans les violences qui sèment la terreur. Un début d’espoir pour le pays.

Les chefs des deux groupes sont intervenus séparément mardi devant la presse, au Centre pénitentiaire de San Pedro Sula, la 2e ville du Honduras, à 240 km au nord de la capitale. A leurs côtés, des médiateurs, dont l'évêque de cette ville, Mgr Romulo Emiliani, et le représentant de l'Organisation des Etats d'Amérique (OEA), Adam Blackwell.



"Nous désirons devant Dieu demander pardon à la société, si nous lui avons causé des dommages à certains moments, demander aussi pardon à nos autorités (...). Ce que nous voulons, c'est travailler, ce que nous voulons, c'est la paix avec Dieu, la paix avec notre société et avec les autorités", a déclaré l'un des membres de la MS-13, qui s'est identifié sous le nom de "Marcos".

Du travail en échange de la paix

Les membres du M-18 ont, de leur côté, refusé de donner leurs noms et se sont couverts le visage avec des foulards. L'un d'entre eux a décrit leur démarche comme "un processus de dialogue ... pour diminuer la violence". "Nous donnons notre parole que si le gouvernement nous écoute, nous donne du travail, nous donne des droits et prend soin de nous, nous pourrons continuer à dialoguer", a-t-il affirmé.
L’expérience n’est pas nouvelle. MS-13 et M-18 ont déjà signé une trêve au Salvador voisin, là où les maras sont nés après la guerre civile. En mars 2012, les deux gangs se sont mis d’accord pour déposer les armes, en échange de transferts des chefs des maras emprisonnés dans des prisons plus confortables. Le nombre d’homicides a chuté de moitié en seulement quelques mois.
Sourcehttp://www.europe1.fr/


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La consommation de Ritaline en forte hausse

Le nombre de boîtes vendues a bondi de près de 70% en cinq ans...

Elle se fait appeler Kiddy Coke, ou drogue des enfants. Selon une étude réalisée par le laboratoire de recherche Celtipharm dévoilée par Le Parisien ce mercredi, le nombre de boîtes de Ritaline vendues en cinq ans a augmenté de 70%, passant de 283.700 en mars 2008 à 476.900 en mars 2013.

La Ritaline est une molécule cousine des amphétamines prescrite pour soigner les troubles de l’attention et l’hyperactivité des enfants. Elle a suscité aux Etats-Unis une vive polémique dans les années 1990 où  10% des enfants de 9 à 12 ans étaient traités à la Ritaline.

Interrogée en 2008 par 20 Minutes, Isabelle Bardeau-Mézange, pédopsychiatre à l'hôpital de Perpignan, s'inquiétait du recours à ce médicament. «C’est devenu la pilule du bonheur. Mais comme le Prozac, la Ritaline cause de graves retards de croissance. Et nous voyons de plus en plus d’enfants atteints de ces anomalies. C’est très inquiétant», expliquait-elle alors.

Selon la Haute autorité de santé (HAS), «des incertitudes demeurent sur les effets à moyen et long terme», rappelle le quotidien qui cite un avis du 3 octobre 2012. Les experts y évoquent un «risque d’usage détourné, de mésusage ou d’abus». Comme des étudiants en recherche de performances pour les examens, des drogués ou même des parents d’enfants traités pour «améliorer leurs performances intellectuelles», conclut le quotidien.
Source : http://www.20minutes.fr/

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Salles de shoot : record d'opinions favorables parmi les Français, pour à 58%

L’observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) publie ce mardi son rapport annuel "Drogues et addictions, données essentielles".

L’observatoire français des drogues et des toxicomanies a interrogé les Français au sujet des salles de consommation de drogue qui pourraient destinées aux addicts. Résultat : 58 % des personnes interrogées se sont déclarées "tout à fait ou plutôt d’accord" à la mise en place de salles de shoot.

La question posée dans l’enquête pour le rapport annuel "Drogues et addictions, données essentielles" publié ce mardi était la suivante : "Certains proposent de mettre des locaux et du matériel propre à disposition des consommateurs d'héroïne pour qu’ils puissent s'injecter hors de l’espace public, pour prévenir les risques d'overdose et limiter la propagation du sida. Êtes-vous tout à fait, plutôt, plutôt pas ou pas du tout d’accord avec cette proposition ?"

"C’est le score le plus haut jamais enregistré pour un sondage français sur les salles de consommation", ont noté ce mardi Pierre Chappard, coordinateur du Réseau français de réduction des risques, et Jean-Pierre Couteron, addictologue, sur leur blog. Ces lieux permettraient aux consommateurs d’héroïne de s’injecter la drogue hors de l’espace public, de prévenir les risques d’overdose et de limiter la propagation du Sida.

Cette étude menée dans le cadre de l’Enquête sur les représentations, opinions et perceptions sur les psychotropes (Eropp),a débuté avant l’annonce par le gouvernement début février de l’accord pour expérimenter une salle de consommation à moindre risque à Paris, près de la gare du Nord.

L'opinion a évolué très rapidement puisqu'en 2008, seulement 27 % des Français voyaient d'un bon œil cette mesure.
Source : http://www.atlantico.fr/

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Après le succès de la cigarette électronique, les e-drogues se généralisent


Depuis le succès foudroyant de la cigarette électronique ou e-cigarette, le marché offshore des stupéfiants électroniques se développe à vitesse 4G. Les drogues électroniques sont-elles dangereuses ? Selon la première étude réalisée par notre cabinet indépendant Desintoxico, la drogue électronique serait en moyenne 400 fois moins dangereuse que la drogue classique. 

Le seul danger potentiel de la drogue électronique est la forte dose de nicotine, très supérieure à celle d'une cigarette non électronique, dans chaque dose. Ce composant naturel réputé pour créer une dépendance physique rapide à l'homme, permet de préserver l'addiction rapide au produit stupéfiant des drogues habituelles, comme le crack, le plus performant en la matière. Du e-liquide avec nicotine vous permettra même de vous sevrer en douceur de la cigarette archaïque pour passer enfin à la e-cigarette.

"Vapoter de la e-drogue permet d'absorber au moins 120mg de nicotine qui ira aussitôt se loger dans vos artères", indique le docteur Diafoirus Dubonchoix, consultant lobbyiste de l'industrie du e-tabac, "les effets stupéfiants sont similaires au LSD ou à la cocaïne tout en respectant le pouvoir d'achat".

Certaines agences de santé telles que l'AFSSAPS ne comptabilisent pas la drogue électronique comme drogue dure, mais comme une méthode de désintoxication ou d'arrêt de la drogue. Ainsi, nombre de personnes ont réussi à arrêter l'héroïne grâce à leur drogue électronique, et tous vous diront qu'après quelques jours, les bienfaits sur la santé se font sentir : "depuis que je me drogue électroniquement, je suis moins stone, plus lucide...mes veines sont plus propres", témoigne notre stagiaire Charlotte Dubonchoix, qui effectivement ne roule plus ses photocopies en forme de pétard depuis quelques jours.

Les narco-conglomérats se sont rapidement adaptés, recrutant des milliers de jeunes geeks pour programmer les drogues, et distribuant hors contrôle parental des drogues électroniques très variées : morphine 2.0, LSD.net, crack/hacker... sans oublier le vieux Mac pétard. Toutefois, pour ne rien perdre du charme des drogues traditionnelles, les habitués de la bonne vieille seringue rouillée pourront inclure dans leur forfait une dose aléatoire de Sida ou autres pathologies mortelles. Après tout, le risque aussi est une forme de drogue. Desinformations.com met à disposition de la jeunesse désespérée une fenêtre sur son avenir en distribuant en ligne, contre un abonnement de 2.500 euros (cartes de crédit parentales acceptées) les moyens d'halluciner sur la vie trop cool qu'ils n'auront jamais. Une application pour smartphone téléchargeable à partir de notre site désinformant permettra à chaque jeune de se défoncer électroniquement en toute légalité. Bientôt en ligne aussi sur Desinformations.com le binge-drinking électronique : pratique, rapide, son vomi est inodore et ne tâche pas. Son coma est bref et tout aussi héroïque, et il suffit de rebooter son iPhone 5 pour repartir de plus belle.
Source : http://www.desinformations.com/

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Le narcotrafic afghan dans la ligne de mire de Moscou

Vladimir Poutine doit dévoiler ce 28 mai une proposition de “liquidation du narcotrafic dans les pays d'Asie centrale” en organisant “sa destruction à la racine, à savoir en Afghanistan”, après le départ des troupes de l'Otan, informe le quotidien moscovite. 

Un sommet informel s'ouvre aujourd'hui à Bichkek, au Kirghizistan, réunissant six pays ex-soviétiques, membres d'une organisation militaire : l'Organisation du Traité de sécurité collective. Poutine va tenter de convaincre l'Afghanistan d'"éliminer par la force les
dépôts, les usines, les laboratoires et les plantations de pavots", afin
de diviser par dix la production locale d'opium.

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Le cannabis, drogue "de prédilection" des élèves en Belgique


Le cannabis est la drogue "de prédilection" des élèves en Belgique. Ainsi, dans la tranche d'âge des 15-16 ans, ils sont 21% en communauté flamande et 20% en communauté française à admettre en avoir déjà consommé au moins une fois, ressort-il mardi du "Rapport européen sur les drogues: tendances et évolutions" publié par l'Agence sur les drogues de l'Union européenne. Les chiffres européens et belges confirment que le cannabis est une drogue "d'introduction" populaire.


Chez les jeunes adultes (15-34 ans), la consommation de cette drogue affiche une tendance stable, voire à la baisse, dans toute l'Europe. Elle bénéficie toutefois d'un marché vaste et relativement solide. En Belgique, la consommation de cannabis a diminué entre 2006 et 2010 chez les élèves âgés entre 12 et 18 ans, selon les chiffres de l'étude "Health Behaviour in School-aged Children".

"En Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), le nombre d'élèves ayant déjà consommé du cannabis a chuté d'environ 3%. Le nombre d'élèves affirmant en consommer entre une fois par semaine et une fois par jour a diminué de 1,5%", explique Miguel Rwubu, d'Eurotox, l'observatoire socio-épidémiologique alcool-drogues en FWB.

Enfin, en Flandre, si une enquête de l'Association flamande pour les problèmes d'alcool et autres drogues (VAD) a montré un recul au cours des dix dernières années de l'expérimentation et de la consommation régulière de cannabis chez les élèves interrogés, on parlera plutôt de stabilisation pour ces cinq dernières années, précise-t-on au VAD.

L'usage de drogues illicites historiquement élevé en Europe

L'usage de drogues illicites reste "historiquement élevé" en Europe, qui doit faire face à de "nouvelles menaces" avec des produits de synthèse toujours plus nombreux et de nouveaux types d'usage, alerte mardi l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) dans son rapport annuel.

Même si la consommation de cocaïne et de cannabis marque des signes d'érosion, tout comme le nombre de nouveaux usagers d'héroïne et de recours à l'injection, l'observatoire, basé à Lisbonne, souligne que 85 millions d'adultes européens ont consommé une drogue illicite au cours de leur vie.

Le cannabis reste la drogue n°1 d’Europe

Il remarque notamment que le marché de la drogue, "en pleine mutation", est "plus fluide et dynamique". "Malgré des signes d'une tendance à la baisse" dans certains pays, la consommation de cannabis reste la drogue la plus consommée d'Europe, avec "un marché étendu et relativement solide", où l'herbe de cannabis devient de plus en plus présente face à la résine importée majoritairement du Maroc. Presque tous les pays européens signalent désormais une culture locale du produit (à usage personnel ou dans des fermes contrôlées par des mafias).

De plus en plus d’accros se font soigner

L'observatoire fait part de ses "inquiétudes" concernant les quelque 3 millions d'Européens qui consomment du cannabis quotidiennement, et souligne que le nombre d'usagers entamant un traitement pour la première fois pour des problèmes en lien avec le cannabis a augmenté d'environ un tiers entre 2006 et 2011. "La mise en place de traitements pour les usagers de drogues est vraisemblablement une solution politique rentable, même en période d'austérité économique", insiste l'OEDT, qui salue le "niveau record" (1,2 million) d'Européens ayant bénéficié d'un traitement en 2011.

Beaucoup plus de nouvelles drogues détectées

Au total en Europe, 73 nouvelles substances psychoactives de synthèse, vendues souvent sur l'internet, ont été détectées en 2012 par le système d'alerte précoce européen (Early Warning System). Il en avait identifiées 49 en 2011. Parmi ces nouvelles drogues, 19 étaient des produits chimiques "peu connus ou plus obscurs", et 14 étaient de nouveaux stimulants de synthèse, comme les amphétamines et l'ecstasy, qui concurrencent "dans une certaine mesure la cocaïne". Autre mutation, l'apparition récente d'une "grande diversité" de produits de synthèse "analogues au cannabis", "qui peuvent "être extrêmement puissants" et que l'on retrouve "dans presque tous les pays européens". Les cannabinoïdes synthétiques, qui imitent les effets de la substance active présente dans le cannabis végétal, étaient les plus représentés des 73 nouvelles drogues avec une trentaine de substances.

La Belgique crée un cadre légal pour ces nouvelles drogues

En Belgique, comme en Europe, rien n'indique un ralentissement de la fréquence d'apparition de ces nouvelles drogues. Le nombre de substances psychoactives découvertes sur une période d'un an dans notre pays a ainsi doublé, ressort-il du rapport. Ces substances ont pratiquement la même structure de base que les drogues illégales dites classiques, mais présentent une structure chimique légèrement différente qui leur permettait d'échapper jusqu'il y a peu à la législation belge anti-drogues. En avril, les autorités ont fait le nécessaire afin de pallier cette situation.

Moins d'héroïnomanes en Belgique

Entre 2007 et 2011, la proportion de personnes déclarant avoir recours à l'injection d'opiacés, tels que l'héroïne, a chuté de 16% en Belgique. Le nombre de demandes de traitement pour des problèmes liés à la cocaïne, une substance dont la consommation est sensiblement moins fréquente que celle du cannabis, a chuté de 1.308 en 2009 à 764 en 2011.

Plus d’hépatites C et de VIH ailleurs en Europe

Si la consommation d'héroïne continue de baisser dans la plupart des pays européens, tout comme les pratiques d'injection, l'Observatoire de Lisbonne déplore, comme l'an dernier, de "nouveaux foyers d'infections par le VIH en Grèce et en Roumanie" et appelle à fournir "des services appropriés en matière de réduction des risques" (traitement de substitution, échange de seringues, etc.). Le rapport note aussi qu'une "épidémie cachée" d'hépatite C, transmise elle aussi par l'échange de seringues, n'est pas suffisamment prise en compte.

Ecstasy en léger recul en Belgique

Concernant les drogues synthétiques, l'ecstasy et les amphétamines sont les substances les plus consommées. Sur toute la Belgique en 2011, 250 personnes ont entamé pour la première fois un traitement pour un problème relatif aux amphétamines et une vingtaine ayant consommé de l'ecstasy ont fait la même démarche. L'Agence sur les drogues de l'Union européenne note qu'en Europe, "l'usage d'ecstasy perd chaque année du terrain, sans doute à cause de la mauvaise qualité des produits, mais certains signes laissent présager d'un regain d'intérêt pour cette drogue", tandis que la consommation d'amphétamines est, elle, stable, voire légèrement à la baisse.

Cocaïne: 475 morts

Enfin, si l'usage et les saisies de cocaïne sont en baisse dans plusieurs pays européens, "le signalement de problèmes aigus et chroniques liés à l'usage de cocaïne se poursuit", note l'observatoire, qui a comptabilisé au moins 475 décès liés à cette drogue en 2011, un chiffre qui "pourrait être sous-estimé".

Overdose (d’héroïne principalement): 6.500 morts

Plus largement, 6.500 décès par surdoses ont été déclarés en 2011 (contre 7.000 cas en 2010 et 7.700 en 2009) la majorité pour des consommations d'opiacés, souvent en combinaison avec d'autres substances (alcool).
Source : http://www.rtl.be/

Consommation de cocaïne : l'Espagne dépasse la France

L'usage de drogues illicites publié par l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies indique une consommation de cocaïne nettement supérieure en Espagne qu'en France, à l'inverse du cannabis. Un rapport précise que l'Espagne reste la principale porte d'entrée de la cocaïne en Europe et insiste sur la multiplication des drogues de synthèse.

L'Espagne se situe parmi les premiers pays européens pour la consommation de stupéfiants, plus spécifiquement de cocaïne et de cannabis, selon l'Observatoire Européen des Drogues et des Toxicomanies. Une étude publiée le 28 mai par cet organisme basé à Lisbonne place le territoire espagnol derrière le Royaume-Uni en matière de consommation de cocaïne, et derrière le Danemark et la France concernant l'usage du cannabis.

La cocaïne concerne 9 % des Espagnols

Ce Rapport européen sur les drogues précise que le cannabis est une substance consommée par 27 % des Espagnols au moins une fois dans leur vie, contre 20,4 % chez les Français. Pour la cocaïne, 9 % des adultes de nationalité espagnole sont concernés, pour seulement 0,2 % de citoyens français. Ce rapport, qui cite le territoire espagnol comme principale porte d'entrée de la cocaïne en Europe, stipule l'émergence de "nouvelles menaces" constituée par des produits de synthèse dont la variété ne cesse d'augmenter.
Source : http://www.la-clau.net

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De nouvelles drogues menacent l'Europe

De "nouvelles menaces émergent" dans le paysage européen de la drogue, avec des produits de synthèse toujours plus nombreux et accessibles sur internet et de nouveaux usages, note mardi l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) dans son rapport annuel.
Même si la consommation de cocaïne et de cannabis marque des signes d’érosion, tout comme le nombre de nouveaux usagers d’héroïne, l’observatoire, basé à Lisbonne, rappelle que l’usage de drogue en Europe reste "historiquement élevé".

Il remarque notamment que le marché de la drogue est "moins structuré autour des substances à base de plantes, parcourant de longue distances jusqu’aux marchés des consommateurs en Europe".

Le cannabis est le plus répandu

"Malgré des signes d’une tendance à la baisse" dans certains pays, la consommation de cannabis reste la drogue la plus consommée d’Europe, avec "un marché étendu et relativement solide", où l’herbe de cannabis devient de plus en plus présente face à la résine importée majoritairement du Maroc.

Presque tous les pays européens signalent désormais une culture locale de plants de cannabis.

Nombreux produits de synthèse

Autre mutation, l’apparition récente d’une "grande diversité" de produits de synthèse", dont une grande partie sont "analogues au cannabis" et "peuvent être extrêmement puissants".

Au total, 73 nouvelles substances psycho-actives de synthèse, dont la diffusion est facilitée par internet, ont été détectées en 2012 par le système d’alerte précoce européen (EWS). Il en avait identifié 49 en 2011.

L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), qui publie le même jour son propre rapport annuel sur les comportements addictifs en France, souligne la particularité de l’Hexagone qui continue d’être l’un des pays avec le niveau le plus élevé de consommation chez les jeunes adultes et les jeunes scolarisés.

En 2011, le nombre de traitements dispensés aux usagers de drogues a atteint un niveau record (au moins 1,2 million d’usagers en ont bénéficié), indique l’OEDT, qui insiste sur la nécessaire "continuité des soins" et "la réinsertion sociale" de ces usagers, prenant l’exemple des héroïnomanes dont le traitement peut prendre de très nombreuses années.

Nouveaux foyers d'infection

Malgré la baisse des pratiques d’injection de drogue, le rapport déplore, comme l’an dernier, de "nouveaux foyers d’infections par le VIH en Grèce et en Roumanie" et appelle les gouvernements à ne pas réduire les dépenses en matière de réduction des risques.

Le rapport fait aussi état d’une "épidémie cachée" d’hépatite C, transmise elle aussi par l’échange de seringues, qui n’est pas suffisamment prise en compte dans tous les pays européens.
Source : http://www.lematin.ch/

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mardi 28 mai 2013

Drogues: cocaïne, héroïne, cannabis rattrapés par d'autres usages


L'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies dresse dans son rapport annuel le portrait de la mutation du marché des drogues illicites.

L'usage de drogues illicites reste "historiquement élevé" en Europe, qui doit faire face à de "nouvelles menaces" avec des produits de synthèse toujours plus nombreux et de nouveaux types d'usage, alerte mardi l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) dans son rapport annuel. 

Même si la consommation de cocaïne et de cannabis marque des signes d'érosion, tout comme le nombre de nouveaux usagers d'héroïne et le recours à l'injection, l'observatoire, basé à Lisbonne, souligne que 85 millions d'adultes européens ont consommé une drogue illicite au cours de leur vie.

Il remarque notamment que le marché de la drogue, "en pleine mutation", est "plus fluide et dynamique" et "moins structuré autour des substances à base de plantes, parcourant de longue distances jusqu'aux marchés des consommateurs en Europe".
Cannabis: plus d'herbe et de résines de synthèse

"Malgré des signes d'une tendance à la baisse" dans certains pays, la consommation de cannabis reste la drogue la plus consommée d'Europe, avec "un marché étendu et relativement solide", où l'herbe de cannabis devient de plus en plus présente face à la résine importée majoritairement du Maroc. Presque tous les pays européens signalent désormais une culture locale du produit (à usage personnel ou dans des fermes contrôlées par des mafias).

Autre mutation, l'apparition récente d'une "grande diversité" de produits de synthèse "analogues au cannabis", "qui peuvent "être extrêmement puissants" et que l'on retrouve "dans presque tous les pays européens".

L'observatoire fait part de ses "inquiétudes" concernant les quelque 3 millions d'Européens qui consomment du cannabis quotidiennement, et souligne que le nombre d'usagers entamant un traitement pour la première fois pour des problèmes en lien avec le cannabis a augmenté d'environ un tiers entre 2006 et 2011.
L'ecstasy en baisse, la MDMA en hausse

L'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), qui publie le même jour son propre rapport sur les comportements addictifs en France, souligne la particularité de l'Hexagone qui continue d'être l'un des pays avec le plus niveau le plus élevé de consommation chez les jeunes adultes et les jeunes scolarisés.

Au total en Europe, 73 nouvelles substances psychoactives de synthèse, vendues souvent sur internet, ont été détectées en 2012 par le système d'alerte précoce européen (EWS). Il en avait identifiées 49 en 2011.

Parmi ces nouvelles drogues, 19 étaient des produits chimiques "peu connus ou plus obscurs", et 14 étaient de nouveaux stimulants de synthèse, comme les amphétamines et l'ecstasy, qui concurrencent "dans une certaine mesure la cocaïne". L'OFDT note de son côté que la consommation de cachets d'ecstasy en France semble en perte de vitesse au profit d'une présentation sous forme de poudre (MDMA).
VIH, Hépatite C

Si la consommation d'héroïne continue de baisser dans la plupart des pays européens, tout comme les pratiques d'injection, l'Observatoire de Lisbonne déplore, comme l'an dernier, de "nouveaux foyers d'infections par le VIH en Grèce et en Roumanie" et appelle à fournir "des services appropriés en matière de réduction des risques" (traitement de substitution, échange de seringues, etc.).

"La mise en place de traitements pour les usagers de drogues est vraisemblablement une solution politique rentable, même en période d'austérité économique", insiste l'OEDT, qui salue le "niveau record" (1,2 million) d'Européens ayant bénéficié d'un traitement en 2011.

Le rapport note aussi qu'une "épidémie cachée" d'hépatite C, transmise elle aussi par l'échange de seringues, n'est pas suffisamment prise en compte .

Enfin, si l'usage et les saisies de cocaïne sont en baisse dans plusieurs pays européens, "le signalement de problèmes aigus et chroniques liés à l'usage de cocaïne se poursuit", note l'observatoire, qui a comptabilisé au moins 475 décès liés à cette drogue en 2011, un chiffre qui "pourrait être sous-estimé".

Plus largement, 6500 décès par surdoses ont été déclarés en 2011 (contre 7000 cas en 2010 et 7700 en 2009) la majorité pour des consommations d'opiacés, souvent en combinaison avec d'autres substances (alcool, etc.).
Source : http://www.lexpress.fr/

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Drogues : la France mauvaise élève

Selon un rapport, la consommation a augmenté tout au long des années 2000.

C'est un sinistre constat que dresse le rapport 2013 de l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT). Ce document, présenté mardi matin et qui se penche sur la consommation de drogues, mais aussi de tabac et d'alcool depuis dix ans, souligne que de plus en plus de Français ont recours à des produits psychoactifs, et que les politiques de prévention restent à améliorer.


Le rapport de l'OFDT porte sur la décennie 2000-2010. Pendant les cinq premières années, les Français ont consommé moins de cigarettes, moins d'alcool, moins de drogues. Mais dès 2005, les courbes s'inversent. "La France a une politique qui ne permet pas de contrôler les addictions comme on pourrait le faire. L'Etat a un rôle de régulateur mal tenu depuis un certain nombre d'années. Les politiques de prévention ne marchent pas : ce n'est pas la priorité, et il n'y a pas de perception par la population de la gravité des dommages et des manipulations industrielles derrière", a jugé Michel Reynaud, spécialiste des addictions, sur Europe 1.

Les drogues "dures" en hausse. Premier constat de l'Observatoire, la consommation de drogues dures n'a cessé d'augmenter au cours de la décennie. C'est le cas notamment de l'héroïne, dont la part des consommateurs dans la population âgée de 15 à 35 ans est passée de 0,5 % à 0,9 % entre 2005 et 2010. La cocaïne suit elle aussi la même tendance : "La part des 18-64 ans en ayant consommé dans l’année a triplé au cours de la décennie, passant de 0,3 % à 0,9 %.", relève le rapport.

Le tabac ne recule pas. Plus que les drogues dures, qui restent encore marginales, c'est surtout la consommation d'alcool, de tabac et de cannabis, beaucoup plus faciles d'accès, qui inquiète les auteurs du rapport. La hausse brutale de la fiscalité sur le tabac (+40% en 2003 par exemple) avait permis de faire baisser la consommation. Mais la recette a rapidement été abandonnée. Résultat : le nombre de fumeurs a augmenté entre 2005 et 2010, en dépit des mesures prises par les gouvernements successifs.

Selon le document, "la consommation de tabac se retrouve en 2010 à peu près au même niveau qu'en 2000", alors que dans le même temps, le prix du paquet de cigarette était multiplié par plus de deux. Depuis le début de l'année 2013, cependant, la tendance semble s'inverser : les buralistes constatent une baisse des ventes de tabac. Mais cela pourrait aussi s'expliquer par les visites de plus en plus fréquentes dans des pays limitrophes (Belgique, Espagne, etc.) où le tabac coûte moins cher.

Pour Michel Reynaud, l'augmentation de la fiscalité sur le tabac doit être "accompagnée de la gratuité de la prise en charge de ceux qui veulent se soigner, qu'ils puissent le faire très facilement". " L'augmentation régulière de 3% ne fait qu'enrichir les buralistes à qui on a fait bénéficier d'une taxe, d'un financement supplémentaire. Bercy entretient volontairement la consommation tabagique à un niveau élevé, elle a baissé dans les autres pays européens. L'Angleterre il y a dix ans avait le même niveau que nous, aujourd'hui 10% de moins", estime l'addictologue.


Alcool : le petit verre en baisse, l'ivresse augmente. L'OFDT s'alarme également de l'évolution de la consommation d'alcool. Car si le "verre quotidien" n'a plus la cote chez les Français, il a été remplacé par les "alcoolisations ponctuelles importantes", aussi appelées binge drinking chez les Anglo-saxons. Comprenez : boire rapidement jusqu'à l'ivresse totale. Le problème, c'est que ce phénomène connaît un engouement particulier chez les adolescents et les jeunes adultes : 53 % en font l'expérience au moins une fois par mois.

Les jeunes Français, grands consommateurs de cannabis. Seul le cannabis semble reculer. 2% des Français disent en fumer régulièrement. Le rapport relève ainsi que l'usage régulier (dix fois par mois) a été divisé par deux chez les jeunes. L'attrait pour la cannabis reste toutefois très important en France : en 2011, l'Hexagone était le pays avec la plus forte proportion de jeunes consommateurs de cannabis, sur 36 Etats ayant participé à l'étude. "Tous les experts sont d'accord pour dire que la consommation chez les jeunes est la plus dangereuse et la plus nocive. S'il doit y avoir une action forte, elle doit porter sur les moins de 18 ans, avec limitation de l'accès à tous les produits et une incitations aux soins plus précoces. La politique actuelle qui consiste à pénaliser les usagers, 200.000 interpellations, ne représente que 10% des usagers, il y a un sentiment d'impunité. Elle donne sur des stages très chers ou des rappels à l'ordre qui ne servent à rien. La politique exagérément répressive vis à vis des consommateurs n'a pas produit d'effets", estime encore Michel Reynaud sur Europe 1.
Source : http://www.europe1.fr

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lundi 27 mai 2013

Le Maroc nous a déclaré la guerre de la drogue" (président de la fédération de lutte contre la toxicomanie)


La lutte contre le trafic de stupéfiants a permis ces trois derniers mois (mars, avril et mai) de saisir une quantité assez importante de kif traité, d'un poids total estimé à 15 kilogrammes, ainsi que 12.168 comprimés psychotropes. Cette quantité de drogue, dont la saisie a été opérée dans les 131 affaires liées à ce trafic et qui ont été traitées par les services de sécurité durant cette période, «ne représente en fait que la partie visible de l'iceberg», selon l'avis des spécialistes engagés dans la lutte contre le trafic de drogue et des associations versées dans cet objet.

Le président de la fédération de lutte contre la toxicomanie, le docteur Abdellah Benarab, tire la sonnette d'alarme et prévient contre les graves conséquences de ce fléau qui connaît une propagation insoupçonnée ces dernières années en Algérie, au sein de la population juvénile en particulier. Ce dernier rappellera que l'Algérie n'est plus classée comme un pays de transit de ce poison, car la consommation de drogue s'est répandue sur une plus grande échelle et cela fait qu'une importante quantité de kif traité destinée auparavant à l'exportation vers les pays européens est écoulée sur le marché local, où la demande est de plus en plus forte. Notre interlocuteur indiquera que la performance des services de sécurité, aussi efficace soit-elle, ne peut à elle seule régler le problème du trafic de drogue et de la toxicomanie.

Le péril que constitue la toxicomanie, qui ne se dissocie pas du trafic de drogue, car sans acheteur il ne peut y avoir de vendeur, ne peut être traité en dehors d'une campagne permanente de prévention et de sensibilisation, à tous les niveaux, contre les dangers qui pèsent sur le consommateur d'une part, d'autre part les pouvoirs publics doivent se déterminer à considérer ce fléau comme un problème de santé publique afin de le prendre en charge en priorité sur un plan thérapeutique. « On a bien éliminé la tuberculose, ainsi que d'autres graves maladies », avance le docteur A. Benrab. Dans ce sillage, ce dernier ne manquera pas de pointer un doigt accusateur vers notre voisin de l'Ouest, surtout lorsqu'on constate les saisies d'énormes quantités annoncées ces derniers temps aux frontières ouest. «Le Maroc profite actuellement de la situation que traverse le pays, malaise social, protesta et terrorisme au Sud, pour inonder le marché algérien en drogue», soutient-il, en faisant le parallèle avec un conflit armé, mais avec une arme qui tue autrement et doucement. «Le Maroc nous a déclaré la guerre de la drogue», lance-t-il.

Source : http://www.spsrasd.info/

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La police saisit des drogues dans le centre et l'ouest de la Chine

La police a saisi près de 300 kg de kétamine et arrêté douze personnes soupçonnées d'avoir fabriqué et vendu des drogues dans la province centrale du Hubei.

Ce réseau de trafic de drogue opérait depuis une ferme avicole désertée et a détourné tous les soupçons en prétendant fabriquer des médicaments, a expliqué samedi le Bureau de la sécurité publique du district de Xishui.

Selon le bureau, l'enquête qui a permis de découvrir ce réseau a duré plus de trois mois.

Dans la province du Yunnan (sud-ouest), la police a saisi sept kg de méthamphétamine et 18,52 kg d'héroïne les 18 et 19 mai lors d'une campagne de lutte contre le trafic de drogue de deux semaines.

Selon le Code pénal du pays, la contrebande, le trafic, le transport ou la production de 50 grammes ou plus d'héroïne est passible d'une peine de quinze ans d'emprisonnement, de réclusion à perpétuité ou de la peine capitale.

En 2012, la police chinoise a résolu 120.000 affaires liées à la drogue et arrêté 130.000 suspects, selon le ministère chinois de la Sécurité publique.
AFP

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Les plantations s’enracinent

 Les cultures clandestines de cannabis se multiplient en province de Liège.

Le phénomène a pris une ampleur considérable depuis quelques années et, selon les autorités judiciaires, il devrait même s’accroître : quasiment pas une semaine ne passe sans qu’une plantation de cannabis soit démantelée en province de Liège. Rien qu’au mois de mai, une culture clandestine a été découverte à Herstal; une plantation test et du matériel pour une culture à grande échelle ont été saisis à Jalhay et à Soumagne, les policiers ont mis la main sur une installation prête à accueillir 1800 plants de cannabis. Voilà pour les exemples les plus récents mais il y en a bien d’autres.

Fabienne Delmiche est une des deux magistrates chargées de ce type de dossiers au parquet de Liège. Elle livre son analyse de ce business lucratif et en pleine expansion. "Avant 2008, ce genre de découvertes était très rare en Belgique. Aujourd’hui, une ou deux plantations industrielles sont démantelées chaque semaine", explique-t-elle. "La région liégeoise est attractive pour les trafiquants car elle compte beaucoup de zones désaffectées, des hangars, même si l’on trouve aussi des plantations dans des villas de grand luxe qui offrent de vastes espaces et un approvisionnement en eau grâce aux piscines. De plus, la marchandise est aisément acheminable aux Pays-Bas ou en Allemagne via le réseau routier", poursuit la magistrate.

L’adoption il y a un an par deux provinces néerlandaises frontalières avec la Belgique d’une carte cannabis, limitant l’accès aux coffee-shops aux seuls résidents nationaux, a-t-elle contribué à accroître le phénomène chez nous ? "Pas vraiment", estime Fabienne Delmiche. "J’évoquerais plutôt la politique plus dissuasive des Pays-Bas où les trafiquants s’exposent à de très lourdes amendes."

Mafias et business juteux


Le trafic de cannabis serait extrêmement rentable. "L’investissement en matériel pour cultiver les plants est énorme mais les bénéfices peuvent se monter à des millions d’euros; ce qui pousse certaines organisations criminelles à se reconvertir dans le cannabis", indique Fabienne Delmiche. Une étude de l’université de Gand soutient qu’un gramme de cannabis peut rapporter 4 euros et qu’on peut en récolter 575 grammes au m2 de plantation.

Justement, qui sont ces trafiquants qui s’installent dans la région ? "On trouve très peu de Belges. Derrière les plantations de grande taille se cache la criminalité organisée, structurée avec des ramifications à l’étranger. Il y a la filière maghrébine et on constate une implication de la mafia albanaise, comme bailleur de fonds ou commanditaire. Une organisation criminelle vietnamienne, chassée de Grande-Bretagne, est active chez nous depuis quelque temps. On a démantelé une dizaine de ses plantations à Liège, Huy et en Flandre. Elle employait des petites mains, logées, nourries et rémunérées 1000 euros par mois. Mais parfois, le trafic de cannabis est lié à la traite des êtres humains avec des personnes privées de passeport et logées de façon déplorable."

Les enquêtes sur ces trafics sont souvent longues (jusqu’à deux ans), délicates et elles nécessitent des collaborations avec d’autres pays, "pas toujours faciles", précise Fabienne Delmiche. Quant aux peines prononcées en cas de condamnation, elles varient. "Cela peut aller de 5 ans de prison jusqu’à 20 ans si on a affaire à la tête d’une organisation criminelle."

La magistrate liégeoise est peu optimiste quant à un tassement du phénomène. "Ce sera sans doute pour nous un travail sans fin car la consommation de stupéfiants et ses intérêts financiers sont en constante progression. Tout au plus peut-on envisager un déplacement des cultures de cannabis dans d’autres zones géographiques", dit-elle.
Source : http://www.lalibre.be

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Comment le roi du pot a New York a conclu un pacte avec le diable

Une dette importante et le risque de voir son organisation disparaître ont incité celui que l'on surnomme le «roi du pot» à New York, Jimmy Cournoyer, à conclure des ententes avec les Hells Angels et le clan Rizzuto, indiquent des documents déposés jeudi par la justice américaine dans la cause du jeune Lavallois.
Selon ces documents, les affaires de l'organisation de Cournoyer à New York allaient rondement lorsque l'un de ses clients a refusé de payer une importation de 1,2 million de marijuana au début des années 2000. Les Hells Angels, qui avaient transporté la drogue, ont alors exigé un important dédommagement à Cournoyer, qui s'est ainsi retrouvé avec une faramineuse dette. Peu après, Cournoyer a été arrêté et condamné à quelques années de prison pour des affaires de trafic de stupéfiants et de négligence criminelle ayant causé la mort (collision en voiture) et c'est son bras droit, Patrick Caisse, également accusé dans ce procès, qui a pris la direction de l'organisation aux États-Unis. Mais Caisse n'était pas Cournoyer et les affaires se sont rapidement mises à décliner.

Rencontres souterraines clandestines


Mais Cournoyer ne s'est pas laissé abattre même si son organisation était moribonde. Libéré en février 2007, obligé de passer les six premiers mois en maison de transition et surveillé durant ses heures de travail légitime, Cournoyer a contourné ses conditions en organisant des rendez-vous clandestins avec les membres de son organisation dans des stations du métro de Montréal durant les trajets entre son lieu de travail et sa maison de transition.

«Durant ces brèves rencontres, Cournoyer donnait ses instructions et écoutait les rapports de ses subalternes sur les ventes de stupéfiants. Il a également pu ainsi introduire des BlackBerry dans sa maison de transition pour envoyer des messages cryptés», écrivent les procureurs du département américain de la Justice.

Par la suite, Cournoyer a trouvé un travail qui lui permettait de se déplacer librement à Montréal durant la journée, avant de retourner à sa maison de transition le soir. «C'est à cette époque, durant ses déplacements de jour, que Cournoyer a commencé à rencontrer des criminels puissants du monde interlope pour financer ses opérations et remettre ses affaires criminelles sur les rails», indiquent les documents selon lesquels le jeune homme s'est alors assis directement avec des Hells Angels, pour discuter de sa dette, et des lieutenants du clan Rizzuto, pour s'assurer de leur partenariat.

Pour régler sa dette avec les Hells Angels, Cournoyer a ensuite fait enlever à Montréal la conjointe de l'individu qui lui avait volé pour 1,2 million de marijuana. Avec cette carte dans son jeu, une entente a été conclue et la dette, épongée.

«Grâce à un support financier et à ses alliances criminelles à Montréal, Cournoyer est redevenu un joueur important du trafic de stupéfiants», lit-on dans les documents.

L'organisation de Cournoyer est soupçonnée d'avoir exporté pour près d'un milliard de dollars de stupéfiants à New York, entre 1998 et 2012.
Source : http://www.lapresse.ca

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[Anime] Cartel Massacre


Petit court metrage avec des personnages en pate a modeler , bien sanguignolant sur le dementelement d'un cartel



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samedi 25 mai 2013

Soft Secret Numero 3 de l'année 2013

 

Voici Le numero 3 du magazine Soft Secret:
Dans ce numero :
* Grow Med 2013
* Le Bike Medical tour
* Cannabis thérapeutique : la France toujours en retard


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vendredi 24 mai 2013

Amanda Bynes arrêtée pour possession de drogue

Depuis le temps que différentes sources affirment qu'elle ne va pas du tout bien et qu'Amanda Bynes niait tout en bloc, on ne savait plus sur quel pied danser. 

Les rumeurs viennent pourtant de se confirmer, l'ex starlette de Nickelodeon a bel et bien un problème de drogue, en plus de ses problèmes psychiatriques. Amanda vient d'être arrêtée !
Amanda Bynes jette le cannabis par la fenêtre

En effet, l'information a fait le tour de la toile, Amanda Bynes vient d'être arrêtée à son domicile pour possession de drogue et falsification de preuves. Tout a commencé par un coup de fil du concierge de l'immeuble aux services de la police, les informant qu'Amanda été entrain de fumer un joint dans le hall de l'immeuble. Quand les policiers sont arrivés, la starlette était déjà à son appartement. En ouvrant sa porte, Amanda s'est rendu compte que la marijuana était bien en évidence sur la table. Ni une, ni deux, la star s'est emparée de la drogue devant les yeux ébahis des flics et l'a jetée par la fenêtre !

Amanda a eu droit à un passage par un hôpital psychiatrique avant d'être emmenée en garde à vue en attendant son passage devant le juge.
Source : http://www.actustar.com/


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Le hip-hop sous influence

Je ne connais rien aux drogues. Je n'en ai jamais consommé. Mais au moment d'écrire ces lignes, je négocie un contrat avec un groupe dont l'une des chansons s'intitule Bath Salts ("Sels de bain") et dont l'album s'appelle D.R.U.G.S. Danny Brown, le musicien vedette de mon label, se proclame Amiral de l'Adderall et n'hésite pas à faire des interviewes sous l'influence du Molly (MDMA en poudre). 

"C'est un miracle que je sois en vie", avoue-t-il. Je crois néanmoins qu'il est l'un des artistes les plus intéressants qui soient. Alors comment puis-je réconcilier mon respect pour Danny et le fait qu'autant de ses chansons ont pour thème la consommation de drogues?

Je crois que le hip-hop est entré dans son ère psychédélique. Pour vous en convaincre, vous n'avez qu'à écouter la radio : le Molly, le Xanax et les références au sirop contre la toux sont omniprésentes. L'un des albums les plus appréciés en ce moment porte le titre très pertinent d'Acid Rap. Le gourou de cette scène est Juicy J, un vétéran originaire de Memphis dont la formation Three 6 Mafia a façonné le rap du sud des États-Unis. Ses refrains hédonistes sont appuyés par des échantillons irrésistibles, des rythmes hypnotiques et des cris de ralliement enthousiastes. De quoi parle-t-il exactement? Je n'en ai aucune idée, mais je me laisse quand même bercer par sa musique.

Or tous les rappeurs ne sont pas aussi joviaux et insouciants que le Juiceman. Le chanteur Abel Tesfaye, du groupe de R&B The Weeknd, aborde par exemple des thèmes plus sombres comme la cocaïne et la perte de contrôle de soi. Il s'agit d'une évolution significative puisque ce genre musical demeurait confiné à des thèmes romantiques. Par les sujets qu'il choisit comme par sa production d'avant-garde, Tsefaye représente l'avenir du R&B.

Par ailleurs, les artistes ne devraient pas se borner à faire référence au MDMA pour rester au goût du jour. Les plus récentes galettes de Ludacris et de Juelz Santana, avec leurs Molly par-ci Molly par-là, me donnent une quinte de toux (et non merci, je n'ai pas besoin de sirop à la prométhazine pour me soigner). Cet opportunisme me fait penser à un certain Rick Ross, qui serait encore en train de balancer des Reeboks sur des fils électriques s'il n'avait pas usurpé l'identité d'un trafiquant.

En revanche, d'autres artistes font preuve d'un degré d'abstraction plus élevé et contribuent à propulser le hip-hop vers une orbite créative inédite. Ce genre musical connaît actuellement une forme de liberté qui rappelle le Daisy Age des années 80. Je crois que le renouveau a commencé vers 2008 avec le chef d'œuvre de Lil Wayne intitulé A Milli. Mais je tiens aussi à donner un certain crédit à Lil B et son style déstructuré pour avoir ouvert les portes de la perception de toute une génération. L'effet relaxant ou libérateur des drogues est-il la cause de cette révolution? Probablement pas. Je crois que le rap expérimental et tripatif d'aujourd'hui coïncide surtout avec le décloisonnement des mentalités, sachant que le milieu était jadis réputé pour son homophobie et son chauvinisme.

Cela dit, je me demande si mon enthousiasme grandissant pour ces hymnes à la drogue ne serait pas l'approbation tacite d'un style de vie que je cherche à éviter. Je n'encourage aucunement la consommation de drogues, alors suis-je hypocrite d'enregistrer une chanson intitulée Piss Test ("test d'urine") avec Juicy J et Danny? Personnellement, je crois que les amateurs de rap ont toujours évalué les artistes en fonction de leur mérite et non en fonction de la moralité de leurs propos. À cet effet, Danny et Juicy J font partie d'une longue tradition de rap grandiose et déjanté. Le problème est que les références constantes au Molly et au sirop idéalisent ces substances. Le rap est passé d'une glorification du trafic des drogues dures à une glorification de leurs effets; mais sous la surface, l'incompréhension la plus totale prévaut toujours.

La consommation de drogues a un aspect tabou qui s'avère être un véritable "éléphant dans la pièce". Lil Wayne réfute tout lien entre son piètre état de santé et sa consommation de codéine, même s'il a failli mourir d'attaques cardiaques répétées il n'y a pas très longtemps. Lorsque le légendaire rappeur de Houston Pimp C a rendu l'âme, la cause de son décès est demeurée secrète. Plus près de chez moi, mon bon ami DJ AM est mort d'une surdose il y a quatre ans alors qu'il était au faîte de sa popularité.

Décidément, nous devrions avoir un débat plus franc à propos de la consommation de drogues. En parler ne nous empêchera pas d'apprécier la musique. Quelques artistes semblent avoir compris le message : Kendrick Lamar termine le vidéo de Bitch Don't Kill My Vibe avec une scène d'enterrement. On peut voir l'inscription "Mort à Molly" sur le cercueil. D'ailleurs, Rhymefest n'hésite pas à comparer cette substance au crack. Son analogie est peut-être simpliste, mais je crois que toute conversation à ce sujet est saine. Même Trinidad James, véritable champion de la consommation de pilules, devrait avoir une occasion de dire son avis un jour (quitte à ce qu'un journaliste lui tire les vers du nez et le fasse suer un peu). En fin de compte, si l'on chante les vertus des drogues, l'on devrait aussi parler de leurs effets secondaires.
Source : http://www.huffingtonpost.fr/

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De plus en plus de coffee-shops vendent aux étrangers

Le nombre de coffee-shops du Limbourg néerlandais qui vendent de la marijuana aux étrangers a encore augmenté. Après Maastricht, Sittard et Roermond, des coffee-shops de Geleen, Weert, Heerlen et Kerkrade ont ouvert leurs portes et leur marchandise aux étrangers, ont-ils spontanément fait savoir aujourd'hui via leur avocat André Beckers.
 
Les coffee-shops basent la reprise plus ou moins officielle de leur commerce sur une décision du tribunal de Maastricht. "Il en ressort qu'un bourgmestre doit avoir une bonne raison pour ordonner la fermeture d'un commerce", argumente l'avocat. Le motif de vente de drogues douces à des étrangers n'est donc pas suffisant pour faire fermer un coffee-shop.

"Le bourgmestre de Maastricht a reconnu dans les médias que vous ne pouvez vous attaquer à un commerce qui ouvre la vente aux étrangers uniquement si vous pouvez prouver les nuisances occasionnées", expose André Beckers. "Les bourgmestres hors de Maastricht auraient du mal à la faire. Le bourgmestre Hoes a involontairement exhorté les autres tenanciers de coffee-shops à aller contre sa propre politique", ajoute-t-il non sans ironie.
Sourcehttp://www.7sur7.be

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Bali : le Dijonnais encourant la peine de mort plaide des raisons médicinales

Né à Dijon en 1969 mais domicilié à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, Vincent Roger Petrone avait été interpellé à Bali avec 4 capsules de haschich dans les intestins. Au cours de son procès jeudi 23 mai 2013, il  a assuré qu'il prenait de la drogue pour des raisons médicales.

Natif de Dijon, Vincent Roger Petrone avait été arrêté le 29 janvier 2013 à l'aéroport international de Bali, en Indonésie, avec 69 grammes de stupéfiants, d'une valeur marchande équivalente à 3200 euros.

Au cours de l'audience du 23 mai, il a affirmé que cette drogue était destinée à sa "consommation personnelle" et que cela lui avait été recommandé par un docteur. Il a assuré souffrir de maux de dos "depuis longtemps", précisant qu'il travaillait dans le BTP et qu'il devait "sans cesse porter des choses lourdes".
La drogue, que le Dijonnais a dit "mélanger à du thé", "soulage ma douleur et me permet de mieux dormir", a-t-il expliqué lors de son procès à Denpasar, sur l'île indonésienne de Bali.

L'accusé a assuré avoir transporté de la drogue "pour la première fois", qu'il l'avait achetée à Bangkok et qu'il voulait l'emmener en Nouvelle-Calédonie, après ses vacances à Bali.
Il a ajouté qu'il ne "savait pas" que le trafic de plus de cinq grammes est passible de mort en Indonésie. Les juges n'ont cependant pas pour habitude d'infliger la peine capitale pour des quantités aussi limitées.

Le procès doit reprendre le 30 mai avec les réquisitions.
Source : AFP
Debut de l'affaire : Cliquez ici

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jeudi 23 mai 2013

La Mauritanie s’enfonce dans le narcotrafic

L’ONU a réclamé une politique claire de lutte contre la drogue. Mais en Mauritanie, “nous enfonçons dans le narcotrafic”, a déclaré Lo lo_gouromo_ufp-mauritanieGourmo Abdoul, vice président de l’Union des Forces de Progrès (UFP) lors d’une conférence de la Coordination de l’opposition démocratique (COD), ce mercredi à Nouakchott, sur le thème 
« La Mauritanie est-elle un narco-état ? »

Selon Lo Gourmo, la Mauritanie est fréquemment citée dans des affaires de drogue et son président, Mohamed Ould Abdel Aziz, est aussi accusé de parrainage du trafic de drogue dans le Sahel. Toutefois, Il y a une ambiguïté qu’il faut lever, la question de la drogue est en suspense et le citoyen ne sent pas une volonté de l’état de luttre contre le phénomène. On cherche d’ailleurs, par tous les prétextes, et en violation avec la loi, à libérer des narcotrafiquants.

« La drogue ne peut pas coexister avec la démocratie»

 Il a dans le même volet précisé que “la drogue ne peut pas coexister avec la démocratie. Un point un trait”, si la drogue s’installe dans un pays, elle chasse la démocratie par des assassinats, la pagaille et le chao. Et “l’Etat devient son principal facteur de déstabilisation, a ajouté Lo Gourmo qui a cité l’exemple de la Guinée Bissau.

 Les Mauritaniens n’attendent pas de Mohamed Ould Abdel Aziz qu’il aille s’expliquer sur la question de la drogue à Paris ou à New Yorkque mais qu’il le fasse Mauritanie où elle ne menace l’existence de l’état et les générations futures.
Source : http://www.pointschauds.info/

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Mexique: le gouvernement déploie l'artillerie lourde contre les cartels dans l'Etat du Michoacan

Le président mexicain Enrique Pena Nieto a lancé, lundi 20 mai, sa première opération antinarcotrafic. Le gouvernement définit dans l’Etat du Michoacan, situé à 300 kilomètres au nord de la capitale Mexico, sa stratégie de lutte contre les cartels de la drogue.

Le gouvernement mexicain a décidé de reprendre en main l'Etat du Michoacan phagocyté par les cartels de drogue. Une municipalité sur trois est tenue par les mafias.

Le gouvernement intervient alors que les entreprises internationales comme Danone ont dû quitter l'Etat pour échapper aux impôts des cartels. Les marques de bière et de boissons gazeuses, ainsi que les transporteurs d'essence de Pemex ne pouvaient plus circuler sous peine de voir leurs véhicules incendiés.
Voilà le spectacle macabre découvert dans la matinée du 23 mars à Uruapan, dans l’Etat du Michoacan.  Sept hommes assis dans une chaise de plastique, tous abattus d’une balle dans la tête. Sur le corps du premier, une grande feuille de papier où est inscrit ce message menaçant : «Attention ! Voilà ce qui arrive aux voleurs, aux kidnappeurs, aux délinquants sexuels et aux racketteurs.» Mais ne nous y trompons pas : cette justice expéditive et cette mise en scène sinistre ne sont pas l’œuvre de citoyens vengeurs mais de tueurs des cartels qui tentent d’enterrer leurs propres crimes sous les cadavres de petits délinquants. Les sept victimes étaient des ouvriers agricoles et des laveurs de pare-brise. Le plus jeune avait 17 ans.

Pour rétablir la securité publique, 2 500 soldats patrouillent dans les zones conflictuelles, la marine assure le contrôle des routes. Contrairement à son prédécesseur, Enrique Pena Nieto ne veut pas s'affronter violemment aux cartels mais au contraire travailler avec des spécialistes en renseignement et communication pour mener des opérations chirurgicales.

La première mesure de police sera le désarmement de la population. Tout civil porteur d’une arme à feu sera immédiatement arrêté. Le président Enrique Pena Nieto a annoncé que parallèlement à l’intervention militaire, le gouvernement lancera des programmes sociaux pour améliorer l’emploi et que l’armée ne quittera le Michoacan que lorsque la paix sera revenue.
Source : http://www.rfi.fr
complement d'infos : Cliquez ici

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