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dimanche 31 mai 2015

[Dossier] Combien de temps le cannabis séjourne t'il dans mon corp ?


Les données utilisées pour créer cette infographie ont été recueillies à partir de la recherche sur les méthodes de dépistage des drogues et de l'information présentée par les fabricants de ces tests anti-drogues. Certaines ressources viennent notamment de Redwood Toxicology, Cannabis Drug Testing,California NORML. . L'information présentée est seulement un guide ou une estimation depuis le dépistage des drogues , ceux-ci ont de nombreuses variables qui peuvent influencer un résultat positif ou négatif.

Combien de temps le cannabis reste t'il dans mon corp ? C'est la question la plus fréquemment posées dans la vie courante ou sur internet. Bien qu'il n'y ait pas de réponses définitives, nous avons présenté quelques lignes directrices sur les effets dans le temps. La seule façon de vraiment savoir si vous êtes positif est de vous tester vous meme. Vous pouvez vous tester  avec un test de drogue pas cher que vous pouvez trouver un peu partout pour savoir si vous êtes positif.

Combien de temps le cannabis reste t'il dans mon systeme

Les tests de drogues les plus couramment utilisés sont l'urine, la salive et les cheveux. Chaque essai a un temps de détection différent , ce qui est important de savoir. Le test d'urine de drogue etait le plus couramment utilisé car il n'est pas cher et a un temps de détection plus rapide qu'un test de salive mais il est moins pratique a utiliser par la police..qui préfèrent à l'heure actuelle utiliser le test salivaire.

Il y a plusieurs facteurs très importants qui peuvent influer sur la durée de THC qui sera présent dans votre urine. :

  1.     Poids
  2.     corpulence
  3.     quantité de cannabis consommé
  4.     Fréquence d'utilisation du produit

Étant donné que ces facteurs varient considérablement pour chaque individu, il n'y a pas de lignes directrices définitives pour vous dire combien de temps vous pouvez etre testé positif pour le THC.

Sur un test de drogues à l'urine, le THC apparaîtra comme un signe positif dans les 2-5 heures de la consommation. Un test d'urine de drogues est estimé sur la base de la fréquence d'utilisation, mais ne prend pas en compte le poids et la masse corporelle du consommateur de cannabis:

  1.     Une consommation : l'utilisateur peut se montrer positif pour une période allant de 1 à 6 jours
  2.     Consommation Modérée : l'utilisateur peut se montrer positif pour une période allant de 7 à 13 jours
  3.     Consommation Fréquente : l'utilisateur peut se montrer positif pour une période allant de 15 jours ou plus
  4.     Grosse Consommation : l'utilisateur peut se montrer positif pour une période de 30 jours ou plus
   
Ps : Certains gros consommateurs ont déclarés être positif entre 45-90 jours.

Sur un test de drogue salivaire, le THC sera  positif après une heure d'utilisation, mais ne peut se montrer positif au delà de 12 heures après la dernière consommation.



 Source Internal : Cannabis Infos Via Us Médical Source

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Qui est Ross Ulbricht, le créateur de "l'eBay de la drogue" ?


L'ingénieur chantre des idées libertariennes qui a créé Silk Road est condamné à la prison à vie. Sa plateforme d'échange permettait de réaliser des transactions anonymes avec des Bitcoins. Il affirme n'avoir jamais eu de mauvaises intentions. 

La prison à vie pour avoir créé un site internet. Mais pas n'importe quel site. Silk Road - sobriquet "eBay de la drogue", une plateforme d'échange sur le marché noir en ligne ou Darknet - a abrité un trafic de substances illicites évalué à plus de 1,2 milliard de dollars et dégagé 200 millions de dollars de profits selon la justice américaine. Cette création de Ross Ulbricht, 31 ans, lui vaut d'avoir été jugé coupable de trafic de drogue sur internet et association de malfaiteurs en vue de commettre du piratage informatique et du blanchiment d'argent.

"Le premier à vous avancer sur ce terrain"

Il est condamné à la prison à perpetuité assortie de 183,9 millions de dollars (167,3 millions d'euros) d'amende. La juge Katherine Forrest, en charge du dossier, a affirmé:
"Ce que vous avez fait est sans précédent. Et étant le premier à vous avancer sur ce terrain, vous êtes ici présent en tant qu'accusé ayant à en payer les conséquences."
Avant de créer cette plateforme, Ross Ulbricht était ingénieur et chercheur en physique-chimie à l'Université de Pennsylvanie. Il a notamment étudié les énergies renouvelables comme en atteste la participation à cet article scientifique sur les cellules solaires polymères. Puis il a dirigé une entreprise de collecte, réparation et redistribution d'objets voués au rebut appelée Good Wagon Books.

"Changer l'esprit des gouvernés"

Membre d'un groupe se réclamant de la pensée libertarienne à l'Université, il s'est passionné pour les travaux de l'école Autrichienne, dont les principes reposent sur une haute valeur accordée aux choix individuels des agents économiques.
Quelques années plus tard, il écrit une sorte de profession de foi idéologique sur sa page LinkedIn:
"Je veux utiliser la théorie économique pour abolir l'usage de la coercition et de l'agression par les êtres humains (...) Les institutions et les gouvernements font l'usage le plus systématique et le plus répandu de la force. Ils sont donc la cible actuelle de mes efforts. Cependant, la meilleure façon de changer un gouvernement est de changer l'esprit des gouvernés. A cette fin, j'ai créé une simulation économique afin d'offrir aux gens la possibilité d'expérimenter un monde dépourvu de l'usage systématique de la violence."

Le "terrible pirate Robert"

En juin 2011, il lance Silk Roak (littéralement "route de la Soie" est lancé) en se fondant sur ces principes. Relié au réseau Tor, qui permet de communiquer de façon anonyme, cette plateforme permet à des internautes d'acheter de la drogue et d'autres produits illicites en utilisant la monnaie virtuelle Bitcoin. Pour mener ses activités, Ross Ulbricht emploie plusieurs pseudonymes, dont le plus célèbre est "le terrible pirate Robert", du nom d'un personnage du film Princess Bride.
Ross Ulbricht est arrêté à San Francisco en octobre 2013. La justice évalue alors sa fortune amassée grâce à des commissions en Bitcoins a plus de 3,4 millions de dollars.

"Offrir aux gens la possibilité de faire des choix dans leurs vies"

L'avocat de Ross Ulbricht, a annoncé son intention de faire appel en qualifiant le jugement d'"excessif, injuste et inique". Au cours du procès, l'accusé a reconnu être le fondateur de Silk Road mais a démenti toute malversation. "Je voulais offrir aux gens la possibilité de faire des choix dans leurs vies et de le faire dans le respect de leur vie privée et de manière anonyme", avait-il dit à la juge.
Par ailleurs, deux agents des services secrets en charge de l'investigation ont été arrêté pendant la période du procès, pour fraude et blanchiment d'argent. Il sont accusé d'avoir détourné des fonds provenant de la plateforme. L'un d'entre eux en particulier aurait joué les agents double, voire triple... Il a été accusé d'avoir renseigné Ross Ulbricht sur l'avancée de l'enquête, tout en faisant chanter sous un autre nom, comme l'explique le magazine Wired.

"Je suis bien plus humble"

Bien loin de dédouaner Ross Ulbricht, le procureur Serrin Turner de son côté, l'a accusé d'avoir engagé des hommes de main en vue de commettre six meurtres. Aucune preuve de ces crimes n'a été apportée.
Juste après la sentence, le principal intéressé, a pour sa part déclaré :
"J'ai changé. Je ne suis plus l'homme que j'étais quand j'ai créé Silk Road. Je suis plus sage un peu plus mature, et bien plus humble."
 Source : ici

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samedi 30 mai 2015

Cannabis therapeutique : et si c'était vous ?


Il a presque la cinquantaine. Il est marié, a des enfants, il est actif et mène une vie sans histoire…

Sauf peut-être en 1995 où, un jour d’été, c’est l’accident... Arrive alors l’urgente et délicate opération pour réparer de multiples lésions : à la colonne vertébrale (plaques métalliques pour souder les vertèbres fracassées dans le choc), sur la moelle épinière touchée à 80 % et les dommages de l’impact du choc sur les racines sacrées, le cône…

Puis une longue, très longue rééducation pour réapprendre à marcher, tenter d’uriner dans un premier temps sans sondage, ceux qui blessent physiquement comme psychologiquement, et qui vont le conduire inéluctablement à subir plusieurs passages au bloc afin expérimenter d’autres techniques pour ouvrir un sphincter qui ne s’ouvre plus quand il le faut, et s’ouvre trop quand il ne le faut pas, éliminer ses matières fécales naturellement, jongler entre constipations et diarrhées, pour arriver à vivre quotidiennement sans protection hygiénique... Croire en une nouvelle vie sociale à venir.

Il ne se doute pas encore qu’il va entamer un combat encore plus long et plus insupportable : celui contre les douleurs, celles qui l’empêchent de rester en position debout ou assise trop longtemps sous peine de déclencher d’atroces douleurs périnéales. Il lui faudra supporter des décharges électriques dans les jambes, les pieds, cette barre qui lui traverse le dos et lui coupe le souffle.

Ces douleurs neurologiques périphériques liées aux lésions et qui vont progressivement le rendre acariâtre, d’une humeur instable, parfois et bien trop souvent désagréable avec ses amis, sa famille…  Alors bien sûr, il a son lot de traitements. Un dossier médical épais comme une encyclopédie. Ah ces fameux traitements ! Tous les antalgiques classiques qui, inefficaces au regard de sa souffrance, l’entraîneront irrémédiablement vers un cocktail de dérivés d’opiacés (Contramal), de benzodiazépines (Rivotril) et d’un antidépresseur (Laroxyl), pour essayer juste de moins souffrir, de dormir un peu la nuit, arriver à se lever le matin.

Aller travailler avec le lot d’effets secondaires désastreux de ces pilules : troubles de la mémoire, baisse considérable de la vigilance, fatigabilité majeure, insomnies, troubles de l’humeur, aggravation des problèmes urinaires, tant d’autres troubles de la vie dans sa moindre intimité… Sans oublier l’accrochage, la dépendance. L’impossibilité d’arrêter cette mixture médicamenteuse que lui refusent ces douleurs insidieuses, essayer de trouver la bonne posologie qui lui permettrait de trouver l’équilibre entre souffrir «raisonnablement » et avaler un peu moins de médocs pour se sentir un peu plus vivant, un peu plus papa, un peu plus mari, bref, un peu plus humain.

Mais même cela lui est interdit, la dépendance est trop forte. Un homme, une vie, vraiment ? 20 ans à ce rythme, 20 ans à survivre, surnager socialement, familialement, professionnellement, souffrir toujours et encore, à en pleurer souvent en silence, déprimer, penser à en finir…

Alors il part à la recherche de "LA" solution. Fouille sur Internet, dans les lectures d’articles scientifiques qui parlent du cannabis, de ses vertus thérapeutiques, de son efficacité pourtant contestée, jongle entre les avis des "pour" très pour et des "contre" très contre. Difficile de se faire une opinion objective dans ce concert cacophonique ! Mais à bout, il se lance, il veut et va essayer. Que risque-t-il vraiment ? Ses proches finiront par le soutenir malgré de premières et bien légitimes réticences, et cela lui suffit. Il va mettre en place sa propre culture de cannabis… thérapeutique ! En clair, une variété pauvre en molécules psychotropes, celles qui shootent, et riches en celles efficaces contre les douleurs. Les plantes poussent, les fleurs apparaissent, laissant augurer un avenir meilleur. Puis la récolte, le séchage… Tout ce qui est interdit dans notre "beau" pays. Et enfin… LA DELIVRANCE !

D’abord le sevrage, en quelques semaines. Le cannabis lui a permis de lâcher assez rapidement son chapelet quotidien de gélules qui, pour un piètre résultat, lui ont pourri si longtemps la vie. Et tellement moins violemment, tellement plus confortablement et efficacement que tous ces précédents sevrages avortés. Et surtout, surtout… ces douleurs ! Aucun mot ne peut traduire ce qu’il a pu ressentir quand ce corps est sorti progressivement de 20 ans de souffrance. Les effets secondaires sont tellement dérisoires (troubles légers de la mémoire, baisse de la vigilance…), mais plus rien de comparable avec ce qu’il a vécu sous opiacés (dérivés morphiniques…), pourtant légalement délivrés sur ordonnance. Pour lui, enfin une renaissance...

Et si c'était vous ?
Source : ici

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Etats-Unis : Ouverture du premier hotel tolérant le cannabis

En janvier 2014, la vente de marijuana devenait légale au Colorado. Dès lors, l'Etat a connu un "surprenant" essor touristique, si bien que de nombreux projets en rapport avec le cannabis voient le jour. Parmi ceux-ci, le Nativ Hotel.

Denver, la capitale du Colorado, est réputée pour les Nuggets, les Broncos et ses jardins botaniques. En parlant de botanique, s'y trouve également le premier hôtel tolérant le cannabis : Le Nativ Hotel. Street-art, design moderne, suites de luxe… Outre les prestigieux avantages qu'il propose, un en particulier le rend unique : la majorité de ses chambres sont équipées d'un petit balcon spécialement conçu pour y consommer de la marijuana. Bien sûr, il est formellement interdit d'en consommer autre part.

En plus des dits balcons, l'hôtel possède également un autre atout qui ravira les fumeurs, du nom de Canbria. Déjà présente dans Denver, l'enseigne s'est installée au rez-de-chaussée de l'établissement. Et autant dire que son concept de café infusé au cannabis (qui "ne rend ni hystérique, ni psychopathe", comme son fondateur tient à le souligner) correspond à celui du Nativ...

Alors qu'il vient d'être inauguré, reste désormais à voir si le lieu perdurera, et surtout si les excès pourront être évités.

 

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Etats-Unis : Le café au cannabis, maintenant en capsule


Aux Etats-Unis, le mélange du café et du cannabis connaît un tel succès que de nombreuses boutiques vendent désormais le mélange sous forme de capsules pour machine à café.

A première vue, café et cannabis ne sont pas deux produits faits pour s’entendre, leurs effets étant complètement opposés. Et pourtant, “de plus en plus d’établissements américains servent des boissons infusées au cannabis ou des dosettes et capsules à emporter pour réaliser ce genre de breuvage à domicile”, témoigne le site d’information The Verge.

A Seattle, la boutique Uncle Ike, par exemple, vend des dosettes pour faire son café au cannabis chez soi 10 dollars pièce. “Je compare ça à un mélange de vodka et de Red Bull, raconte le directeur des ventes, cela donne de l’énergie tout en gardant l’effet relaxant du cannabis.”

Et le cocktail semble trouver preneur, les dosettes représentant aujourd’hui 60 % des ventes de café du magasin.
Source : ici
Voir aussi :
https://cannabis-infos.com/2015/05/caouannabis-du-cafe-au-cannabis-lance.html

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Des pipes à eau vieilles de 2400 ans découvertes en Russie

Des archéologues russes ont déniché deux pipes à eaux en or appartenant aux Scythes, vieilles de 2400 ans, dans le Caucase. Elles auraient servi aux chefs de ces peuples nomades, consommateurs de drogues.

Ces deux pipes à eau sont bien loin des objets en plastique, communément appelées bang, disponibles aujourd'hui. Des archéologues russes ont en effet découvert deux pipes à eau en or pur enfouies sous des lignes électriques, dans le Caucase. Une découverte gardée secrète depuis 2013 pour éviter les pillages.

Les premiers bangs de l'Humanité?

Selon les récentes expertises, elles seraient âgées de 2400 ans et auraient appartenu aux Scythes. Un peuple nomade d'Asie Mineure qui consommait du cannabis et de l'opium.
Sur ces pipes à eau figurent des représentations. Sur l'une d'entre elles, les archéologues ont décelé de jeunes guerriers. Et sur la seconde, on peut y voir une créature mythologique s'apparentant à un griffon."Ils constituent les objets les plus fins que nous connaissons de cette région", soutient Antonn Gass historien à Berlin, au média britannique Express. De fait, les Scythes ont laissé peu de traces derrière eux après leur disparition. Ce peuple nomade a occupé les steppes d'Eurasie entre le VIIe et le IIe siècle avant J-C.

Cannabis et opium utilisés simultanément

Mais les scientifiques semblent en savoir un peu plus sur leur mode de vie. Les scientifiques ont analysé un infime résidu noir présent dans ces pipes à eau, et confirmé la présence de cannabis et d'opium. Hérodote, confirmait lui-même la consommation de drogues par les Scythes. "Les Scythes avaient pour habitude d'utiliser une plante qu'aucun bain de vapeur grec ne peut surpasser", indique l'historien grec antique, décédé en 425 avant J-C, dans son ouvrage Histoire. L'effet d'extase était tel que les Scythes "hurlaient" à en croire le géographe. "Les deux drogues étaient utilisées simultanément, ça ne fait aucun doute", indique Antonn Gass.

Source : ici

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vendredi 29 mai 2015



Plus d’une centaine de familles ont déménagé pour raisons médicales vers la ville de Colorado Spings, la Mecque des thérapies fondées sur la marijuana. Oui, nous parlons bien de la marijuana ,la drogue. Qui, comme l’opium dont fut extraite la morphine en 1805, possède des propriétés susceptibles d’en faire un médicament de premier plan.  

Il pourrait aider à lutter contre le glaucome, la sclérose en plaques, le sida, le cancer… Après soixante-dix ans de black-out, les recherches médicales ayant été quasi totalement interrompues parce que le cannabis est aussi une drogue, c’est une révolution. En réalité, on découvre que les principes actifs les plus intéressants dans la plante ne sont pas ceux qui font « planer ». Pourquoi se priver par principe d’un nouveau super-médicament ? Le débat demande, au minimum, une information claire et détaillée. Lisez notre dossier du mois, vous vous ferez votre propre opinion.
Enjoy !!!

Lire En Ligne [Internal] :


by Cannabis infos

Expogrow commence à dévoiler sa programmation pour 2015


Le groupe jamaïcain THIRD WORLD, les français COLLECTIF 13 et l’explosive brésilienne FLAVIA COELHO à la tête des concerts prévus le 11, 12 et 13 septembre dans le Parc d’Expositions Ficoba (Irun). Dans la 4éme édition du Forum Social autour du Cannabis l’on comptera avec la participation de l’annaliste américain Ethan Nadelmann et la journaliste canadienne Charlo Green.
EXPOGROW, Bien plus qu’une Foire du Chanvre, aura lieu le week-end du 11, 12 et 13 septembre à quelques minutes à pied de la Gare d’Hendaye (64). La programmation est bien chargée pour cette édition 2015 qui comptera encore avec les trois branches qu’ont fait de cet événement l’un des rdvs professionnels les plus importants et attirants du secteur : FOIRE, FORUM SOCIAL INTERNATIONAL et festival de MUSIQUE.
Le côté ludique et les CONCERTS c’est la partie d’Expogrow qui attire le plus d’intérêt chez les visiteurs et qui différencie cette Foire des autres rdvs cannabiques. Cette année, le programme musical se déroule sur les trois jours où l’on pourra danser au rythme du reggae international représenté par la bande jamaïcaine des années 70 THIRD WORLD, qui se caractérise par sa musique savante et vertueuse, éloignée du son "roots" de l'époque.
La France continue à être très présente dans la Foire et dans l’offre musicale comme le montre la programmation du groupe COLLECTIF 13, composé par des musiciens de Tryo, La Rue Ketanou ou Le Pied de la Pompe. L’explosive brésilienne FLAVIA COELHO défendra son Bossa Muffin dans la scène d’EXPOGROW après plus de 200 concerts parcourant l’Europe et en enchantant le public avec sa voie chaleureuse et les sons de sa culture natale.
Dans la partie de dialogue et débat social, EXPOGROW annonce la participation de conférenciers et experts d’haut niveau comme ETHAN NADELMANN, fondateur et directeur exécutif de la Drug Policy Alliance, une ONG placée à New York dont l’objectif c’est finir avec « la guerre contre les drogues ». Nadelmann a été décrit par le magazine Rolling Stone comme « la force motrice pour la légalisation de la marijuana aux États-Unis ».
De même, la présence féminine aura un rôle principal cette année puisque le Forum dédie une des conférences à traiter l’apport de la femme dans le monde cannabique. La médiatique journaliste canadienne CHARLO GREEN, qui a laissé son travail à la télévision pour consacrer tout son temps à plaider pour une reforme légale en Alaska, sera l’une des invitées.
Ils seront présents aussi le psychologue basque IÑAKI MARTINEZ, qui travaille depuis plus de 20 ans dans le domaine de la dépendance aux drogues, la famille et le bienêtre enfantin ; et l’anthropologue catalan ANTONIU LLORT qui essaiera de parcourir les liens entre les drogues et la santé. Ces noms et plein d’autres interviendront cette année dans une rencontre qui promet d’activer le débat social autour du cannabis.
Tout cela n’est qu’une avancée car très vite EXPOGROW communiquera plus autour du Forum, de la Musique et des animations gratuites offerts aux visiteurs. Quant à la Foire professionnelle, l’objectif est de dépasser le 50% de professionnels et public général venu de la France et les plus de 17.000 entrées registrées l’année dernière. En totale, ils y se retrouveront plus de 500 professionnels accrédités et plus de 100 exposants, entre marques et entreprises spécialisées.
Vente d’entrées:
http://www.expogrowtickets.net
Plus d’infos sur www.expogrow.net
ORGANISE: PlantaSur, Positronics et El Punto eres Tu.
SPONSOR PRINCIPAL:  Dinafem
SPONSOR CHAPITEAU CIRQUE-MUSIQUE: Green House
SPONSORS: Magazine Cannabis Mag, Magazine Cañamo, Magazine Soft Secrets, S Factory, Kannabia, Positronics, Nirvana et 420 weed TV.

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Le débat qui fait rage aux Etats-Unis : marijuana ou cocaïne, qui est la plus dangereuse ?


La cocaïne est-elle plus dangereuse que la marijuana, elle-même plus dangereuse que le tabac ou l'alcool ? Selon les points de vues et les grilles de lecture, tout peut changer. Aux Etats-Unis, le gouvernement insiste sur le fait que la marijuana serait plus dangereuse que la cocaïne, au risque de conduire à une lecture confuse de la situation.

La classification du gouvernement américain met le cannabis à égalité avec l'héroïne, et en fait une substance plus dangereuse que la cocaïne. Du point de vue des effets sur la santé, le cannabis est-il réellement plus dangereux que la cocaïne ?

Jean-Pierre Couteron : En fait, il s’agit d’un problème de classification, très technique, qui effectivement aboutit à un résultat un peu absurde, mettant la marijuana à une place étonnante. Cela résulte des paramètres retenus pour cette classification. Ainsi, si on classe selon les risques psychiatriques, le tabac est jugé sans gros danger, mais si on classe en fonction du risque de dépendance, il devient une des substances les plus dangereuses.
Ici, le croisement de paramètres (intérêt médical, dangerosité, etc..) aboutit à ce paradoxe.
Pier Vincenzo Piazza : Il est difficile de hiérarchiser ces trois drogues. Le cannabis est une drogue dangereuse, tout comme l'héroïne et la cocaïne. Après, savoir s'il faut dire que l'héroïne est moins dangereuse que la cocaïne, ou que la cocaïne est plus dangereuse que l'héroïne, c'est très compliqué. Tout dépend des paramètres pris en compte. Chaque drogue a des effets différents sur la santé. Il y a des idées préconçues à propos de la drogue : on dit que l'héroïne donne beaucoup plus de toxicomanie que la cocaïne, or ce n'est pas vrai. Je pense que l'important c'est de dire que les 3 sont des drogues. Cela revient à se demander ce qui est mieux : une pomme ou une poire ? Je ne sais pas, chacun fait sa classification. Ce qui est clair, c'est que la pomme et la poire sont toutes les deux des fruits, et que la cocaïne l'héroïne et le cannabis sont des drogues.

Comment ces deux drogues agissent-elles sur notre organisme, et qu'est ce qui les différencie?

Pier Vincenzo Piazza : La cocaïne a un effet très localisé sur les neurones dopaminergiques. Cela fait énormément augmenter la production de ces neurotransmetteurs de la dopamine qui sont les neurotransmetteurs de la motivation. Vu que la dopamine augmente beaucoup, tous les efforts associés à la recherche disparaissent et la recherche en elle-même devient un plaisir. La cocaïne c'est le plaisir de chercher sans besoin de trouver.
Le cannabis lui a un effet beaucoup plus large sur le cerveau parce que le récepteur sur lequel agit, le THC est le plus exprimé dans le cerveau, il est partout. Les effets du cannabis sont complètement différents : plutôt baisse de motivation, problème de mémoire, un effet sur la prise alimentaire, un effet sédatif etc. Ce sont des drogues qui ont des effets diamétralement opposé. Le cannabis agit sur tout le cerveau. La cocaïne agit sur un groupe de neurones très restreint qui se trouve dans la partie basse du cerveau. Le cannabis agit sur un récepteur appelé CB1 qui est le récepteur le plus exprimé de tout le cerveau et qui se retrouve dans toutes les parties du cerveau.
Le cannabis est très utilisé chez les 14-23 ans. On a affaire à 41% d'utilisation dans cette tranche d'âge. Chez ces personnes-là, l'effet est extrêmement néfaste car il y a deux aspects : le premier c'est que le sujet n'arrive plus à faire des efforts. Le deuxième est un effet sur la mémoire. Pour quelqu'un qui est au début de sa carrière ou encore dans le système scolaire, ce sont des effets très néfastes. D'ailleurs une étude américaine montre qu'une utilisation journalière de cannabis est associée avec 70% d'arrêt des études et de chômage. La cocaïne en revanche donne l'impression de moins de fatigue et la capacité de produire plus d'effort. D'ailleurs elle est très utilisée comme l'amphétamine dans des pays comme le Japon pour justement aider à satisfaire les demandes très importantes.

Les deux sont néfastes pour l'organisme, peut-on néanmoins qualifier le cannabis de drogue "douce" et la cocaïne de drogue "dure"? Ces appellations sont-elles justes médicalement parlant?

Pier Vincenzo Piazza : Ce n'est pas juste du tout. Le cannabis agit comme une drogue grâce à un principe actif appelé le THC. Ce principe actif là est une drogue dure, pas du tout une drogue douce. Je pense que cet aspect du cannabis comme drogue douce vient du fait que le cannabis a été d'abord utilisé dans les pays occidentaux dans les années 60-70, sous une variété qui contenait beaucoup moins de THC que le cannabis d'aujourd'hui. Les trafiquants ont bien compris ce qui rendait les gens dépendants au cannabis et ont fait des croisements pour augmenter la quantité de THC qui est aujourd'hui 30 fois supérieure à celle d'avant. Le THC n'est pas une drogue douce du tout, et le cannabis en contient de plus en plus aujourd'hui ce qui en fait une drogue addictogène et très néfaste.

Laquelle de ces deux drogues rend-t-elle le plus dépendant ? Comment ces deux drogues agissent sur notre cerveau pour nous rendre dépendant ? 

Pier Vincenzo Piazza : C'est une bonne question. La cocaïne est, elle, prise de deux façons différentes. Il y a la cocaïne en poudre et le crack, la cocaïne en caillou. C'est la même molécule, mais le crack, acheté en cailloux peut être fumé, tandis que la cocaïne qu'on achète en poudre il faut la sniffer. La cocaïne fumée rend beaucoup plus dépendante que la cocaïne sniffée. Le cannabis est fumé lui aussi. Je dirais que la cocaïne, par voix d'administration comparable, provoque plus de dépendance que le cannabis. Si on compare le cannabis fumé et la cocaïne toute seule, je dirais que c'est très proche. La cocaïne peut-être un peu plus mais pas beaucoup. La voix d'administration est très associée au niveau de dépendance. Plus la drogue a un accès rapide au cerveau plus elle vous rend dépendante. Je dirais que la cocaïne provoque un peu plus de dépendance que le cannabis. La cocaïne, c'est 25% de chance de devenir toxicomane de l'année 1 à l'année 2. Le cannabis, c'est 15%.

Médicalement, quelles sont les méthodes pour mettre un terme à la dépendance à ses drogues?

Pier Vincenzo Piazza : Aujourd'hui pour la cocaïne et le cannabis, rien. Ce sont deux drogues pour lesquelles on n'a pas de médicaments. Nous essayons d'en développer un mais il est encore en phase expérimentale.
Il n'existe pas de traitement parce que notre société, jusqu'à aujourd'hui, n'a pas été extrêmement intéressée dans le fait de trouver des thérapies pour guérir la toxicomanie. La France dépense 1,5 milliard d'euros dans la lutte contre la toxicomanie, dont seulement 18 millions par an vont à la recherche. Ceux qui dépensent le plus sont les Américains. On investit très peu la-dedans, de façon incompréhensible, parce que la toxicomanie, est une priorité de santé n°1. Certaines thérapies existantes aujourd'hui sont des thérapies de substitution. On donne une substance qui a des effets un peu similaires à ce que la personne prend d'habitude mais moins puissante que la drogue initiale. Cependant, pour la cocaïne et le cannabis ce 'est pas possible de faire des thérapies de substitution car les effets de la drogue en elle-même sont compliqués, ce n'est pas comme la nicotine par exemple. On peut le faire avec l'héroïne et la méthadone en revanche. Mais on n'a pas de thérapies parce qu'on ne cherche pas beaucoup.

En Europe et en France, que dire de la position des gouvernements face à la marijuana?

Jean-Pierre Couteron : En France, la position est connue : le cannabis, qu’il soit sous forme de marijuana ou autre résine, tombe sous le coup de la loi de 1970 sur les stupéfiants. Donc son usage est pénalisé. Cette position reste celle de tous les gouvernements depuis les années 70. Les différences de réponses portent sur le versant sanitaire, pas sur la conception pénale. En Europe, dans tous les pays de l’UE, la détention et le trafic sont interdits. Dans les faits, les pays ont adopté des politiques très nuancées, concernant l’usage : le Portugal ne sanctionne plus d’une peine de prison l’usage simple, mais prononce une obligation de rencontre pour le mineur, la Hollande joue sur la distribution, avec les coffee-shop, d’autres pays ne prononcent qu’une sanction administrative. Idem pour la détention de petites quantités, la sanction va de la prison à la simple sanction administrative (retrait du permis de conduire, du passeport…

Source : Cliquez ici

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[Dossier] Quand l’ecstasy fait son retour en médecine


Bien qu'elle ne soit pas légale dans de nombreux pays, des scientifiques américains expérimentent et cherchent à découvrir si oui ou non un médicament à base d’ecstasy pourrait soigner plus profondément l'autisme à l'âge adulte.

Le Los Angeles biodemichal institute et la Multidisciplinary association of psychedelic studies étudient en ce moment même la possibilité d'utiliser l'ecstasy pour traiter l'autisme. Pourquoi se tourner vers cette drogue illégale alors qu'il existe dors et déjà des traitements spécifiques ? 

Dan Velea : Une maladie telle que l’autisme est vécue – à juste titre – comme une tragédie par les proches des patients. La découverte des symptomes, souvent vers l’âge de trois ou quatre ans, est occasionnée par des troubles dans le développement psychique de l’enfant, des troubles du comportement et de l’adaptabilité. Dans sa forme sévère - l’autisme de Kanner - le patient présente des signes comme l’immuabilité, l’irritabilité, des mouvements pendulaires du corps, des troubles du langage et de l’attention.

Dans la forme plus légère représentée par le syndrome Asperger, les patients sont souvent marqués par l’inadaptabilité sociale, des formes de mutisme, mais ont aussi des formes de raisonnement et de compréhension qui dépassent la moyenne. Malheureusement les traitements médicamenteux sont peu nombreux - antipsychotiques, anxiolytiques, antidépresseurs - et s’adressent le plus souvent aux tableaux symptomatiques (calmer les angoisses, l’irritabilité et l’agressivité). L’essentiel du traitement repose sur différentes méthodes psychothérapeutiques – cognitivo-comportemantlistes – et une prise en charge socio-éducative en sciences de l’apprentissage.

Les capacités sociabilisantes des drogues comme l’ecstasy sont connues depuis longtemps, mais dû à leur effets effets secondaires occasionnés par uneconsommation excessive et surtout par les différents mélanges,on en a souvent oublié les aspects positifs.

Ce n'est pas la première fois que l'on a recourt à l'ecstasy dans des conditions médicales. Qu'est-ce qui fait de cette drogue dure et illégale un bon médicament ? Et dans quels cas peut-on y recourir ? 

Il existe dans la littérature scientifiques de nombreuses études sur les effets bénéfiques des drogues : le cannabis pour les douleurs, le glaucome, le LSD comme adjuvant des psychothérapies...
L’ecstasy (MDMA) modifie et amplifie les sensations, sans altérer (du moins à des doses habituelles) le processus de la pensée et donc sans effets hallucinogènes. De ce fait Ralph Metzner (1983) catalogue cette molécule comme empathogène et Shulgin (1986) comme entactogène (permettant un contact avec le corps).

La découverte des aspects thérapeutique de cette mollécule est toute relative
En effet,  la synthèse en a été réalisée pour la première fois en 1891 par le chimiste allemand Fritz Haber. Le brevet fût déposé en 1914 par les laboratoires Merck qui pensait l'utiliser comme anorexigène. Certaines études font part d’un usage militaire pendant la première Guerre mondiale, mais cette prescription est restée sans suite. Cette molécule revient sur le devant de la scène en 1953, quand l’armée américaine (The Army Chemical Center dans le cadre du projet MK Ultra) s’intéresse à l’ecstasy en parallèle avec les recherches sur les autres drogues de synthèse (LSD). Ce projet, se proposait d’étudier l’utilisation des drogues de synthèse et des substances naturelles psychoactives permettant d'induire ou de contrôler des états modifiés de conscience chez l'ennemi potentiel. 

Voici quelques objectifs de ce projet : contrôler la pensée illogique et l’impulsivité des personnes afin de les discréditer en public (on était en pleine guerre froide), augmenter les capacités sensorielles et de perception, pouvoir pratiquer des lavages de cerveau médicalement assistés ou associer à d'autres  techniques comme l’hypnose, altérer la personnalité, inaugurer et contrôler une dépendance affective… Les résultats de ces travaux étant peu convaincants, le projet cessa vers les années ’60.

Le premier essai de l’ecstasy fait par un scientifique, date de 1965, quand Alexander Shulgin, réalise dans son laboratoire une synthèse de MDMA. En 1976 il publia (avec Dave Nichols) les impressions issues de l’usage de l’ecstasy. A partir de ce moment (1977) l’ecstasy commence à être disponible dans la rue. 

A partir de 1985 aux Etats-Unis et 1986 en France, le MDMA se trouve sur la liste des substances interdites en tant que stupéfiants.

Pendant plusieurs années, l’ecstasy a été utilisé comme adjuvant dans les psychothérapies (Metzner, Grob) individuelles ou de groupe.

La plupart des usagers consomment l’ecstasy dans les soirées rave, mais il n’est pas rare actuellement de voir apparaître des consommations isolées.

Dans la situation des soirées rave (situation qui a été la mieux étudiée jusqu’à présent), on doit tenir compte du contexte d’usage : beaucoup de musique très rythmée et très forte, nécessité d’assurer la fatigue, le besoin d’euphorie, une activité physique intense et prolongée (parfois 24 heures sans pause), pouvant être associée à une polyconsommation (ecstasy, alcool, cannabis), perte hydrique importante et non compensée.

Les effets commencent 30 à 60 minutes après la prise d’ecstasy, et augmentent de façon très rapide. Ils durent de 3 à 4 heures. Il existe une période de latence avant de revenir à l’état normal (2 à 6 heures), période durant laquelle l’endormissement est impossible. Les usagers éprouvent des sensations qui peuvent rappeler celles ressenties pendant les heures précédentes sans pour autant décrire un « trip » comme celui du LSD.

Parmi les situations cliniques dans lesquelles l’ecstasy a démontré des propriétés promettantes on peut citer le traitement des troubles post traumatiques.

Les effets thérapeutiques de la drogue peuvent-ils compenser les risques liés à sa consommation ?  

Plusieurs études étrangères démontrent certaines propriétés thérapeutiques de l’ecstasy. Ces études s’appuient sur les effets désinhibiteurs, stimulants de l’ecstasy, et ont été conduites aux Etats-Unis, en Suisse, en Israël, en Espagne et en Allemagne.
Les cliniciens estiment que l’usage de l’ecstasy permet de vaincre certaines situations angoissantes pendant l’introspection émotionnelle et d’assurer un climat de sécurité.

Face à des tableaux cliniques graves la question d’une utilisation thérapeutique de l’ecstasy mérite d’être posée. 

L'ecstasy nous libère de nos inhibitions en nous rendant plus à l'aise socialement, si ces propriétés sont-elles qu'elle pourrait guérir des maladies graves pourquoi en interdire à la fois l'usage médical et récréatif ? Outre ses effets positifs en connaît-on les effets secondaires néfastes ? 

L’ecstasy se présente sous forme de tablettes ou de comprimés vivement colorés chacun avec un logo suggestif (par exemple : amour – love pound, love drug), ou de poudre blanche. On l’utilise per os et rarement en sniff. Le grand danger à l’heure actuelle est le mélange que certains dealers font dans leurs cachets vendus sous le nom d’ecstasy, mais qui contiennent finalement très peu de MDMA mais beaucoup de produit de coupage très variés tels que: caféine, éphédrine, amphétamines, LSD, champignons hallucinogènes, MDA, MDE, DOB, kétamine, Valium®… Ce constat démontre la nécessité d’effectuer des « testings » dans les soirées rave, afin d’informer les usagers sur la qualité des produits qu'ils consomment. Plus de 250 comprimés vendus sous le nom d’ecstasy ont été identifié jusqu’à présent.

Dans la liste des effets secondaires, en cas d’utilisation massive on peut citer : Tachycardie, Hypertension/hypotension, Hyperthermie, Rhabdomyolyse, Insuffisance rénale, Hallucinations visuelles. Cette liste explique la réticence des médecins et des pouvoirs publiques pour une éventuelle légalisation ou même pour des essais médicaux contrôlés. 

L'ecstasy n'est pas la seule drogue utilisée dans le milieu scientifique. Quelles autres drogues dures peuvent être utilisées à des fins médicinales ? Si leur impact est tel, pourquoi ne pas légaliser leur usage strictement dans le domaine médicinal ? 

En principe, toute molécule psychoactives peut avoir – au moins à court terme – des effets bénéfiques sur différents aspects cliniques des maladies psychiatriques.
Mais le risque de mésusage, les risques d’addictions font que les essais cliniques et thérapeutiques ne sont pas encadrés légalement. Construisons d’abord un cadre juridique correct, protégeant les chercheurs et aussi les usagers, afin de pouvoir expérimenter et statuer sur les effets thérapeutiques.

On peut citer le cannabis, le LSD, l’ayahuasca, la kétamine, les opiacés pour se faire une brève idée du potentiel de ces molécules. 

Source : ici

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jeudi 28 mai 2015

Colorado : des cours de droit du cannabis dès la rentrée prochaine

L’université de Denver dans le Colorado proposera aux étudiants des cours de droit en marijuana. Une première mondiale alors que l’État conservateur de l’ouest américain vient de légaliser la consommation. 
 
Qu’est donc passé par la tête de Sam Kamin, professeur de droit à l’université de Denver dans le Colorado? Dès la rentrée prochaine et pour trois ans, il occupera la chaire de droit du cannabis, une première mondiale. Le poste est subventionné par un cabinet d’avocats spécialisé dans la «Marie-Jeanne» depuis sa légalisation dans le Colorado le 1er janvier 2014.

La revue The Cannabist, qui rapporte l’information, précise que la création de cette chaire permettra le développement d’un cursus de recherches sur le sujet. Car la légalisation de la drogue la plus consommée des jeunes français pose au Colorado un certain nombre de problèmes juridiques et économiques du fait de son illégalité dans le reste du pays. Jusqu’à quelle quantité de cannabis peut-on faire pousser chez soi par exemple? Un employé peut-il fumer du cannabis sur son lieu de travail sans être licencié, comme le stipule la loi fédérale?

«L’or vert» remplit les caisses du Colorado

Ce sont à ces questions que répondra Sam Kamin pendant ses cours qui attirent de nombreux étudiants, rapporte le site Slate.fr: «Il y a des étudiants qui viennent nous voir et qui envoient leur candidature parce qu’ils sont intéressés par l’industrie du cannabis… Ces cours sont des outils de recrutement très efficaces». Un succès vite confirmé par le directeur de l’école de droit de l’université de Denver: «Notre université se positionne désormais comme leader dans un nouveau domaine du droit. Le reste du pays nous regarde, nous devons être à la hauteur.»
Un succès qui n’est pas près de faiblir, car le cannabis rapporte. Les 37 «coffee shops» ouverts dans l’État conservateur auraient accumulé depuis leur ouverture plus de 5 millions de dollars de recettes, sur lesquels le Colorado perçoit 10 % de taxes. En 2014, 67 millions de dollars auraient ainsi atterri directement dans les caisses de l’État.
Source : ici
Voir aussi :  https://cannabis-infos.com/2015/05/une-universite-americaine-cree-une.html

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[Recette] comment faire du vin au cannabis

Ça vous dirait de combiner le cannabis et le vin ? Nous avons ce qu'il vous faut, avec deux de nos recettes de vin au cannabis préférées. 

Si on regarde dans l'histoire, le vin comme le cannabis ont été consommés dans le monde entier, par différentes cultures, depuis des milliers d'années. Ce sont, sans aucun doute, deux des substances enivrantes les plus populaires et les plus anciennes que l'humanité connaisse. Alors pourquoi ne pas combiner les deux pour une boisson délicieuse, apaisante et planante !

Même si l'idée de combiner le cannabis et le fin peut sembler une nouveauté de notre époque, l'art d'infuser du vin avec du cannabis n'est pas une chose récente. Selon Carl Ruck, professeur de mythologie classique à l'Université de Boston, « les vins anciens étaient toujours fortifiés, comme le « vin fort » du Vieux Testament, avec des additifs végétaux … la bonne disponibilité et la longue tradition de consommation du cannabis l'auraient également inclus dans ces mélanges. »
Pour aider à revivifier cette tradition, nous avons rassemblé quelques recettes. La première vous montrera comment fortifier du vin que vous avez déjà acheté, alors que la deuxième vous montrera comment faire du vin avec du cannabis, sans raisin. En plus, ces recettes utilisent les chutes de taille des plants, de quoi vous permettre de bien utiliser des parties de vos cultures qui auraient autrement été jetées !

RECETTE 1 : VIN FORTIFIÉ AU CANNABIS

La première recette est un moyen simple et facile d'infuser un bon vin rouge avec la chaleureuse sensation du cannabis.
Ingrédients :

28 grammes de résidus de taille (feuilles et tiges de cannabis)
1 bouteille de vin rouge décent
1 orange, tranchée
4 clous de girofle
¼ de cuillère à café de noix de muscade
¼ de cuillère à café de cardamone
¼ de cuillère à café de cannelle moulue
Note : les épices sont optionnelles, mais elles peuvent ajouter beaucoup de profondeur au parfum.
Instructions :
1. Mettez tous les ingrédients dans une grande casserole.
2. Faites bouillir doucement la mixture pendant deux heures.
3. Filtrez le vin et servez.
Le fait de faire bouillir le tout permet de décarboxyler le cannabis et de le lier à l'alcool présent dans le vin.

RECETTE 2 : VIN DE CANNABIS

Cette recette plus détaillée permet de faire du vin de cannabis et non de fortifier un vin déjà acheté avec du cannabis.
Outil pour le brassage :
2 dames-jeannes de 5 litres
Une vanne de brassage
Un tube de siphonnage de 1 mètre
Un thermomètre
De la mousseline
Des bouteilles hermétiques
Optionnel : un hydromètre
Ingrédients :
Au moins 120 grammes de chutes de taille de cannabis (le plus, le mieux)
2 oranges
1 citron
1,4kg de sucre blanc
1 pain de levure fraîche (pas de levure sèche) ou de levure à vin
Instructions:
1. Coupez/broyez vos chutes de cannabis et mettez-les toutes dans une de vos dames-jeannes.
2. Pressez vos fruits et versez le jus dans la dame-jeanne avec votre cannabis.
3. Versez 3,5 litres d'eau dans une grande casserole, pas en aluminium, et portez à ébullition.
4. Dissolvez tout le sucre dans l'eau.
5. Versez l'eau dans la dame-jeanne, fermez le bouchon et remuez pour bien tout mélanger.
6. Dans un récipient à part, utilisez de l'eau chaude (environ 20°C) pour dissoudre le pain de levure.
Note : pour que la levure s'épanouisse, la température doit être maintenue dans une fourchette de 15 à 25 degrés. Si la température est trop passe, la fermentation n'a pas lieu et si elle est trop haute les levures peuvent mourir.
7. Vérifiez la température de l'eau dans votre dame-jeanne. Une fois qu'elle a suffisamment refroidi pour les levures (voir les températures idéales ci-dessous), versez le mélange avec les levures.
8. Fermez la dame-jeanne et remuez à nouveau.
9. Versez de l'eau chaude pour que le niveau soit proche du maximum (mais ne remplissez pas totalement la dame-jeanne).
10. Placez la dame-jeanne dans un lieu chaud et à l'abri de la lumière, comme dans un placard ou une armoire. Il est important qu'une température saine pour les levures soit maintenue et qu'il n'y ait pas de lumière.
11. Après un moment, vous devriez commencer à voir des bulles et des frémissements. C'est le signe que la levure fermente le mélange et produit de l'alcool. Au bout d'un jour ou deux, quand la levure commence vraiment à agir, placez la vanne de brassage sur la dame-jeanne comme bouchon. Ce genre de vanne ou de clapet nécessite souvent qu'on y mette un peu d'eau, alors suivez bien les instructions particulières de votre clapet. Ceci permet d'éviter que de l'oxygène pénètre dans le mélange, tout en permettant au dioxyde de carbone produit par les levures de se dégager. De quoi permettre d'éviter que votre vin au cannabis ne se transforme en vinaigre au cannabis !
12. Le processus de fermentation peut prendre entre 2 et 4 semaines. Vous saurez qu'il sera complètement fini quand le mélange ne fera plus de bulles : la levure a alors fini de travailler. En attendant ce moment, vérifiez votre mélange tous les deux jours, en enlevant le clapet et en repoussant vers le fond toute matière végétale qui serait montée à la surface avec une cuillère en bois stérilisée. Vous pouvez aussi utiliser cette opportunité pour utiliser un hydromètre pour tester la gravité du vin, si vous en avez un : ceci vous donnera une idée du contenu en alcool. Ne remuez jamais le mélange une fois que la fermentation a commencé.
Une fois la fermentation terminée, il est temps de siphonner le mélange pour le préparer à la mise en bouteille.

Siphonnage, mise en bouteille et conservation :
1. Sortez votre dame-jeanne de son placard et déplacez-la précautionneusement dans une zone où vous pouvez travailler (essayer de ne pas trop agiter les dépôts au fond).
2. Avec votre tube d'aspiration, siphonnez précautionneusement votre vin de cannabis depuis la dame-jeanne, à travers la mousseline, puis dans votre seconde dame-jeanne. Ne vous inquiétez pas si le mélange est trouble, tout ceci se dépose avec le temps. La mousseline devrait pouvoir filtrer les gros morceaux végétaux et les plus gros des dépôts.
3. Remettez le clapet sur la nouvelle dame-jeanne, puis déposez-la dans un endroit à l'abri de la lumière. Laissez-la sans y toucher pendant un mois. Ceci lui donnera assez de temps pour se déposer et continuer à vieillir.
4. Une fois qu'un mois a passé, votre vin de cannabis devrait être prêt à être mis en bouteille. Préparez vos bouteilles en les stérilisant avec de l'eau chaude (au moins 60°C).
5. Déplacez très précautionneusement votre dame-jeanne dans une zone où vous pouvez travailler à l'aise. Vous devriez pouvoir observer une couche sombre de dépôts sur le fond. Attention à ne pas les agiter. Si vous les agitez, laissez reposer le mélange pendant une heure environ, jusqu'à ce que les dépôts se soient redéposés.
6. Retirez le clapet et placez votre tube d'aspiration dans votre vin. Il faut que le bout du tube soit à 2cm environ au-dessus des dépôts du fond.
7. Siphonnez précautionneusement votre vin de cannabis à travers votre mousseline dans vos bouteilles.
8. Scellez les bouteilles, soit avec un bouchon hermétique inclus (comme avec certaines bouteilles de bière en verre), soit avec de la cire fondue.
9. Même si votre vin est prêt à être bu dès maintenant, vous devriez envisager de le laisser vieillir à l'obscurité pendant encore 6 mois. Le goût pourrait sinon être étrange.
10. Vous verrez peut-être un peu de dépôts au fond de vos bouteilles. Ne vous inquiétez pas, mais assurez-vous juste de bien décanter votre vin dans un autre récipient avant de le boire.

Et voilà, vous avez maintenant du vin de cannabis fait maison ! Il devrait provoquer de douces mais prenantes sensations, pour vous permettre de vous détendre entre amis et avec les gens que vous aimez. Les sensations sont douces parce que le cannabis n'a pas été décarboxylé, ce qui implique que le THC n'est pas totalement activé. Voilà pourquoi il faut autant de chutes de taille pour pouvoir provoquer ce léger effet. Vous pouvez essayer de décarboxyler du cannabis avant de l'utiliser dans cette recette si vous préférez un effet plus fort, mais nous n'avons pas essayé et nous ne savons donc pas si cela marche et dans quelle mesure. Si vous avez envie d'expérimenter, pourquoi ne pas essayer les deux versions, avec et sans décarboxylation pour pouvoir comparer ! Bonne chance, et régalez-vous !
Source : ici

[Dossier] L’univers du cannabis se féminise


Pendant des années, la culture populaire mondiale a représenté le fumeur de cannabis lambda, familièrement appelé fumeur de joints, comme un mec plutôt fainéant et paresseux qui savoure son produit fétiche avec sa bande de potes. Tandis que la femme qui fume a été marginalisée, infantilisée, voire même oubliée. En outre, une grande partie de l’industrie du cannabis a adopté une approche tout aussi sexiste pour tenter d’attirer un public majoritairement masculin.

Mais à mesure que le mouvement de légalisation commence à prendre de l’ampleur au niveau mondial, les femmes sortent finalement du placard et les versions des fumeuses de joints dans la culture populaire ont pris une nouvelle dimension.

On entend de plus en plus souvent parler de femmes liées à l’industrie du cannabis et on découvre davantage de visages féminins sur la scène cannabique. Les femmes se révèlent être des activistes discrètes et des consommatrices sérieuses et quantifiables : l’industrie du cannabis se rend aujourd’hui compte de leur importance.

Les stéréotypes liés au cannabis évoluent

En règle générale, la culture populaire dépeint le fumeur de cannabis typique comme un mec plutôt fainéant, sans autre ambition dans la vie que de savourer son produit fétiche avec ses potes ; on a donc associé le monde du cannabis au groupe de potes typique, formé presque exclusivement de garçons. Alors que l’on a caricaturé tous les types de fumeurs de marijuana masculins, depuis Cheech et Chong dans les années 60, jusqu’à Seth Rogen aujourd’hui, la fumeuse est particulièrement marginalisée, voire infantilisée, si tant est qu’elle apparaît. Pendant le XXe siècle, en général, les exemples de femmes apparaissant par hasard en train de fumer dans les films, comme dans Annie Hall, étaient une exception à la règle.


De plus, une grande partie de l’industrie du cannabis a adopté une approche tout aussi sexiste (l’approche traditionnellement adoptée dans tous les secteurs) pour tenter d’attirer un public majoritairement masculin. Les foires et salons regorgent d’hôtesses en tenue légère qui distribuent les brochures publicitaires des produits exposés et, dans certaines revues spécialisées, on publie des photos de filles suggestives en bikini, entourées de plantes et de feuilles de marijuana stratégiquement placées, et fumant de grandes pipes à eau de forme phallique. Il semble évident que l’un des problèmes rencontrés dans la culture et l’industrie cannabique est le sexisme, que l’on retrouve dans de nombreux aspects, sur l’étiquette aussi bien que dans la publicité des produits.

Le rôle des femmes dans l’univers du cannabis et la relation qu’elles entretiennent avec l’industrie cannabique présentent certaines particularités qui expliquent pourquoi les hommes et les femmes considèrent ce secteur d’une façon différente. Même si cela fait relativement peu de temps que les femmes fument, cultivent et pratiquent l’activisme en faveur de la cause avec une grande discrétion, en second plan, il semble que les choses commencent enfin à changer. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à occuper des postes clés dans ce secteur.


Dans le même temps, les versions des fumeuses dans la culture populaire ont élargi leurs horizons et les femmes se sont révélées être des consommatrices de marijuana sérieuses et quantifiables. L’industrie de la marijuana s’est vite rendu compte qu’elle avait besoin du soutien des femmes pour réussir la légalisation du produit et créer une activité viable. Pour attirer les consommatrices, de nombreuses entreprises, notamment aux États-Unis, font évoluer leurs stratégies publicitaires et commerciales.

Dans un futur proche, les femmes vont devenir les principales acheteuses des produits à base de cannabis et vont stimuler le marché en achetant des produits dédiés au bien-être dans le but de remplacer, entre autres produits, les médicaments prescrits comme anxiolytiques, antidépresseurs et somnifères, si consommés par la population féminine. Mais, pour se frayer un chemin dans le marché des femmes, l’industrie devra les convaincre afin qu’elles se sentent à l’aise en adoptant une habitude traditionnellement attribuée à des consommateurs de cannabis « paresseux et inadaptés ».

La question du genre

La consommation de drogues en général, et de cannabis en particulier, n’a pas la même signification pour les hommes et les femmes, et elle n’est pas considérée de la même façon par les uns et les autres. Alors que chez les hommes, cette consommation est perçue comme une conduite naturelle, sociale et culturellement acceptable, chez les femmes, elle représente une menace pour les valeurs sociales dominantes. Dans la plupart des cas, les femmes sont le parent ou tuteur principal et, même pour une femme sans enfants, on croit encore que, si elle en avait, elle les inciterait à consommer des drogues, etc.


C’est la raison pour laquelle, avec l’intention de susciter la peur et la crainte, les médias ne cessent de publier des articles qui informent et alertent, entre autres, sur les risques liés à la fumée de cannabis pendant la grossesse, bien que des études plus récentes et sérieuses sur le sujet suggèrent exactement le contraire. De même, ils assurent que la consommation de marijuana réduit la fertilité et accélère le vieillissement cellulaire, ce qui est également très discutable. Le résultat est que si vous êtes une fumeuse en âge de procréer, vous avez le sentiment de mettre en danger votre maternité future, en vieillissant rapidement et, pour couronner le tout, vous serez montrée du doigt pour votre incompétence.
Tant que la marijuana sera illégale, la majorité des femmes et mères de famille qui fument du cannabis feront preuve de discrétion et de prudence. La menace est réelle : dans de nombreux pays occidentaux, si une femme est condamnée pour des motifs liés au cannabis, la loi lui retire la garde de ses enfants. Si votre consommation est rendue publique, beaucoup de vos proches vous montreront du doigt et vous stigmatiseront. Des motifs suffisants de disgrâce dans la plupart des cas.

Les fumeuses de cannabis sortent du placard

Que les représentations culturelles du fumeur de marijuana aient affecté les options des femmes, ou que ces exemples s’inspirent simplement de la vie réelle, le fait est que les hommes sont bien plus nombreux que les femmes à consommer de la marijuana. Aux États-Unis, les hommes sont presque deux fois plus nombreux que les femmes à consommer régulièrement de la marijuana (9,6 % contre 5 %), selon une enquête nationale de 2012 sur l’usage de drogues et la santé. De plus, alors que 47 % des hommes ont essayé au moins une fois la marijuana, seulement 30 % des femmes en ont fait de même, selon une enquête de Gallup de 2013.

Dans l’Union européenne, selon l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), le cannabis représente la drogue illégale la plus consommée dans toutes les tranches d’âge, et les chiffres montrent que le nombre d’hommes consommant du cannabis dépasse celui des femmes, même si l’écart semble se réduire. En fonction de la tranche d’âge et du genre, la prévalence de la consommation de cannabis varie considérablement d’un pays à l’autre.

Ainsi, aujourd’hui, alors qu’aux États-Unis, la marijuana à usage récréatif est légale dans quatre États et à Washington D.C. et qu’elle a été dépénalisée dans 14 autres États, la différence culturelle semble aussi se réduire. En ce qui concerne les fictions télévisées, de plus en plus de séries et de films traitent ouvertement du thème de la marijuana, comme dans la série Weeds, ou montrent des personnages féminins qui en consomment dans leur vie de tous les jours, comme les filles de Sex in the City, ce qui correspond de moins en moins au stéréotype populaire du fumeur de joints.

Les arguments ne sont pas axés uniquement sur la marijuana en soi, mais sur la raison pour laquelle les gens la fume, en montrant que ceux qui fument pour la première fois, ceux qui fument occasionnellement et les fumeurs de plein droit peuvent être des personnes de n’importe quel type. Comme le montre la série à succès High Maintenance, la défonce ne rend pas le personnage plus cool, idiot ou irresponsable. C’est simplement quelque chose que l’on fait, indépendamment du genre. Des gens de tous les horizons.

À mesure que le mouvement de légalisation commence à prendre de l’ampleur, les fumeuses de cannabis commencent enfin à sortir du placard. Dans la vie réelle, de nombreuses stars ou personnalités publiques ont révélé ouvertement et publiquement leur consommation de cannabis et leur position en faveur de la légalisation, notamment Rihanna, Lady Gaga et Miley Cyrus. Lors de la dernière cérémonie des Emmy Awards, l’actrice comique Sara Silverman a laissé voir pendant son passage sur le tapis rouge le vaporisateur de marijuana de poche qu’elle portait dans son élégante pochette.

Des initiatives ont également vu le jour, comme celle organisée par un groupe de femmes de Los Angeles qui se fait appeler « Marijuana Moms » et qui s’efforce d’inverser le stéréotype selon lequel fumer de la marijuana fait systématiquement de toi un mauvais père. De même, l’été dernier, Jane West cofondait, avec un important groupe de femmes, le réseau Women Grow qui « connecte, éduque et forme la prochaine génération de leaders de l’industrie du cannabis à travers la création de programmes, d’une communauté et d’événements destinés aux femmes qui occupent ou aspirent à occuper des postes de cadres supérieurs », comme l’indique son site Web officiel. 

La perception publique de la marijuana évolue rapidement dans tout le pays et au niveau mondial.
Même si les femmes ont toujours consommé de la marijuana, il semble qu’aujourd’hui, grâce à la culture populaire entre autres choses, elles se sentent plus à l’aise pour en parler. Et nous pouvons voir que des femmes accomplies, tant au niveau personnel que professionnel, à l’écran et dans la vie réelle, en consomment comme s’il s’agissait d’un verre de vin. Ce ne sont pas pour autant des « ratées » ou des mauvaises mères.

Les femmes en faveur de la légalisation

Les femmes qui débattent ouvertement de la marijuana ont beaucoup influencé le mouvement en faveur de la légalisation aux États-Unis. Selon une étude récente, intitulée « Selling cannabis regulation », le vote des femmes a été décisif dans la plupart des États où la marijuana est devenue légale.

Les données recueillies par l’Observatoire mondial des politiques des drogues dans le cadre de cette étude montrent que le soutien des femmes à l’amendement de 2012 destiné à légaliser la marijuana au Colorado a augmenté de 7 % au cours du mois qui a précédé le vote, alors que le soutien des hommes a diminué au cours de la même période. Le soutien des femmes pendant le vote sur la marijuana dans l’État de Washington est passé de 48 % à 53 % au cours des derniers jours précédant le vote.


Il semble que la société soit plus réactive lorsque les femmes se prononcent en faveur de quelque chose et lui apportent leur soutien. C’est pourquoi la consommation de marijuana, en général, est mieux acceptée grâce aux femmes fortes qui donnent de l’élan au mouvement.

Une affaire florissante pour les femmes

Il est indubitable que le secteur du cannabis génère des sommes faramineuses dans le monde entier et que la légalisation de la marijuana va devenir le prochain grand bouleversement de l’histoire. Les entreprises du secteur élaborent déjà de nouvelles stratégies de marché pour renforcer leur image positive et attirer un public plus large et hétérogène, en se détachant de toutes les connotations négatives de la culture du fumeur de cannabis.



C’est ce qui a entraîné l’apparition, surtout aux États-Unis, d’une nouvelle génération d’entreprises de marketing spécialisées dans le cannabis qui associent la consommation de cannabis à des personnes de tous les horizons : les professionnels à succès, les pères et mères à plein temps, les adultes, les personnes saines et respectables. L’une de ces entreprises, Cannabrand, est une agence dirigée par un groupe de femmes, qui s’exprime de façon très claire et ferme sur la nécessité absolue de changer l’image de tout le secteur.

Dans ce nouveau paysage, les femmes ont les mêmes chances de consommer des produits à base de cannabis que les hommes, puisqu’il n’est plus acceptable de traiter sans vergogne les femmes comme des objets. La marijuana a été traditionnellement conditionnée pour les hommes, mais ces deux dernières années, et à mesure que la marijuana est légalisée dans de nouveaux pays, les chefs d’entreprises les plus malins commencent à revoir leurs produits pour attirer les femmes. Des dispensaires de Denver ont déjà mis en œuvre des politiques qui leur permettent de refuser la vente d’un produit présentant une connotation sexiste, pour ne pas faire fuir la clientèle féminine.

De même, on peut observer un changement dans la publicité, qui abandonne le « style classique du fumeur de joints » afin d’associer le produit à un mode de vie sain, qui attire spécialement les femmes. Cela suppose une forme de publicité très différente de ce qui se faisait il y a seulement quelques années. Ce phénomène est parfaitement illustré par le spot publicitaire que l’entreprise américaine Dama, située à Seattle, a réalisé pour promouvoir son huile, dans lequel on montrait un couple sain en promenade. Il aurait pu s’agir du film publicitaire de n’importe quelle entreprise dédiée aux activités de plein air. Dama n’est que l’une des nombreuses entreprises dont l’objectif est de vendre de l’herbe aux femmes avec un mode de vie sain. Bon nombre de femmes utilisent la marijuana différemment des hommes, elles ne la consomment pas pour se défoncer, mais pour ses effets thérapeutiques. Elles l’utilisent pour se détendre, pour calmer la douleur et la considèrent plus comme un complément au bien-être.

De plus, jusqu’à récemment, l’inhalation de cannabis par combustion était réellement la seule façon de pouvoir consommer la marijuana, mais il existe maintenant une grande variété de modes de consommation et de produits. Des bandes sublingualesaux boissons rafraîchissantes, en passant par les crèmes pour la peau, les vaporisateurs de poche qui réduisent vraiment au minimum les risques pour la santé, les patchs dermiques, voire les suppositoires, cependant moins fréquents. Plus les produits sont variés, plus les femmes seront nombreuses à vouloir les essayer.

Un autre aspect à retenir est que l’on estime que seulement 10 % des personnes travaillant dans l’industrie sont des femmes, et les chiffres baissent considérablement pour les postes de niveau supérieur. Bien qu’il semble évident que les hommes soient plus nombreux, de plus en plus de femmes occupent des postes clés, de plus en plus d’initiatives voient le jour, et la présence et la participation des femmes dans les différents aspects de l’industrie et de l’univers cannabique ne cessent de croître. Voilà le nouveau monde du cannabis, dans lequel la consommation de marijuana peut se révéler plus saine, amusante, élégante et sûre. Une affaire florissante dirigée par et pour les femmes.

Le rôle des femmes dans l’univers du cannabis a évolué

Avec l’inexorable légalisation et normalisation du cannabis au niveau mondial, l’ampleur de l’évolution qui touche actuellement le cannabis ne peut pas se mesurer seulement en termes économiques ou sociaux. Des changements profonds et des réajustements au niveau culturel, social et financier sont également en cours. La place de la marijuana dans nos vies est en train d’être repensée, reconsidérée et recalibrée, et les femmes sont également prises en compte. Une période s’achève et une nouvelle ère commence.


L’univers du cannabis se féminise. Il est indubitable que les stéréotypes révolus du passé vont vite disparaître de la conscience collective. Et à mesure que l’égalité des sexes gagne du terrain, la présence des femmes dans tous les secteurs augmente, y compris dans le monde du cannabis.
En définitive, nous parlons des femmes de la vie réelle : activistes, mères de famille, avocates, sociologues, scientifiques, politiques, éditrices, réalisatrices, journalistes, chefs d’entreprises… des femmes avec des des croyances, des idéologies, des inquiétudes, des modes de vies différents mais qui partagent un même projet : soutenir publiquement la consommation et la réglementation responsable du cannabis, qui reste encore aujourd’hui une substance illégale dans beaucoup de pays, et continuer à contribuer à sa normalisation.
Source : ici

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mercredi 27 mai 2015

Israël: la police veut réexaminer la question de l'usage du cannabis



20.000 personnes possèdent une autorisation médicale pour consommer de la marijuana
Yohanan Danino, le chef de la police israélienne, a convoqué un comité chargé de réexaminer la question de la marijuana en Israël, rapporte le quotidien israélien Haaretz mercredi.

Selon Danino, il fallait "reconsidérer la question des fumeurs de cannabis" en réponse à la requête conjointe du parti national religieux Foyer Juif (Bait HaYehudi, NDLR) et du politicien et journaliste Yinon Magal, formulée il y a deux semaines.

Yohanan Danino a ainsi conseillé à Magal de former une équipe d’experts qui revisiterait les politiques d'arrestations, d'ouvertures de fichiers ainsi que les recherches liées aux consommateurs de marijuana.

Le général-major Meni Yitzhaki a, par ailleurs, été nommé à la tête de cette équipe qui sera également chargée d'étudier - à titre comparatif - l'usage médical du cannabis et son utilisation dans les autres pays.

"De plus en plus d’Israéliens se disent favorables à la légalisation du cannabis, même si pendant longtemps la police a refusé", a expliqué Danino.

"Aujourd’hui, les nouveau députés de la Knesset (parlement israélien, NDLR) me demandent quelle est la position de la police", a-t-il ajouté il y a quelques semaines.

20.000 consommateurs de "marijuana médicale"

"Il y a quelques années, le nombre de personnes qui étaient autorisées à consommer de la marijuana pour des raisons médicales s’élevait à plusieurs centaines (…) aujourd'hui, ils sont plus de 20.000 à en avoir la permission" a encore déclaré le chef de la police israélienne.

"L'Autorité anti-drogue et le ministère de la Justice, sont les mieux placés pour étudier la politique de sanctions et nous attendons actuellement que le nouveau ministre de la Sécurité publique, Gilad Erdan, prenne ses fonctions", a de son côté affirmé le directeur du bureau anti-drogue, Eitan Gorni.
"L'objectif aujourd’hui, est de réexaminer l'application de la loi dans tous ses aspects. C'est un enjeu majeur qui implique de nombreuses répercussions", a conclu Gorni.

Sous le mandat de Yohanan Danino, qui prendra fin dans les prochains mois, la police a fermement appliqué les lois de restriction contre les drogues douces.

En 2012 par exemple, 32.752 personnes ont été arrêtées pour des infractions liées à la drogue et 70% d’entre elles étaient des "consommateurs à usage personnel".
Source : ici

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Top 10 des festivals psychédéliques de 2015


L'été arrive bientôt et la saison des festivals approche à grands pas. Alors libérez votre côté psychédélique et préparez-vous pour un voyage unique avec nos 10 meilleurs festivals  psychédéliques

L'été est la saison parfaite pour se libérer, se détendre et ouvrir son esprit. Et rien de mieux que de le faire au cours d'un festival de musique psychédélique, avec de la bonne musique, de l'amour, de la liberté et la puissance des substances psychédéliques combinés ensemble pour vous faire passer des moments inoubliables. Alors libérez votre esprit avec notre liste des 10 meilleurs festivals de musique psychédélique de 2015 : à ne pas manquer !
Par ordre de date :

10. PSYCHEDELIC CIRCUS – ALLEMAGNE, 4-8 JUIN

Comme le nom le suggère, le Psychedelic Circus vous fait passer de l'autre côté du miroir avec ses thèmes et visuels bizarres et fascinants. Avec des artistes internationaux et locaux, la musique du Psychedelic Circus est variée, de rythmes détendus aux joyeuses accélérations de la psy-trance, avec des coups d’œil vers des sonorités plus sombres. D'une taille relativement petite en comparaison d'autres festivals de cette liste, ce festival de plein air est l'endroit où aller si vous cherchez un cadre intimiste pour libérer votre esprit au début de l'été. Les billets vous ouvrent les quatre jours complets, plus le camping. Pour plus d'informations et pour réserver, consultez le site www.psychedelic-circus.com.

9. SHANKRA – SUISSE, 18-21 JUIN


Le but de Shankra est de rassembler tout le monde dans un état d'être supérieur grâce au pouvoir de la musique et de la danse. La nature spirituelle de ce festival, combinée à son cadre idyllique, permet à Shankra d'être bien plus qu'une occasion de danser. Comme le déclarent les créateurs de Shankra, votre vie est un message : il est temps de sourire, de profiter ensemble de la vie, d'exister, de danser et de fleurir. Non pas que la musique soit éclipsée au profit de l'illumination, loin de là. Attendez-vous à entendre des artistes et Djs venus du monde entier, chacun avec leurs styles et rythmes particuliers, ensemble dans un mélange de bonheur électronique. Il y a des sessions plus détendues, des concerts progressifs, des Djs plus sombres et pêchus, jusqu'à de la psy-trance en bonne et due forme. Les tickets incluent le camping pour les quatre jours et l'accès au festival. Vous ne pouvez pas apporter vos propres aliments et boissons, mais comme le festival a lieu près des montagnes suisses, il est alimenté par de l'eau pure, fraîche et gratuite grâce à un ruisseau frais et il y a en plein autour. Vous pouvez réserver vos billets et consulter plus d'informations sur le site shankrafestival.ch.

8. FUSION FESTIVAL – ALLEMAGNE, 25-28 JUIN

Situé sur un ancien aérodrome militaire russe abandonné, le Fusion Festival est l'endroit pour tous les psychonautes, philosophes et autres artistes pour se rassembler et savourer le meilleur de la musique électronique, du cinéma, théâtre et art proposés. C'est un vrai rassemblement des esprits et les visions et sonorités inoubliables vous permettront de libérer et étendre votre conscience au cours de cette aventure sur quatre jours. Le camping est également mélangé, permettant aux caravanes de prendre part à l'aventure, en plus des voitures et tentes, chacun sur son site de camping dédié. Au contraire d'autres festivals, Fusion propose également un Wi-Fi gratuit et des chargeurs de téléphone portable dans son cybercafé en extérieur : facile de rester en contact avec ses proches restés à la maison. Pour plus d'informations et réserver les billets, rendez-vous sur le site officiel du Fusion Festival : www.fusion-festival.de/en.

7. REISEFIEBER – SUISSE, 26-28 JUIN

Reisefieber, situé dans les forêts et prairies à couper le souffle de la Suisse, se concentre sur la psy-musique et veut l'ancrer dans votre cœur. Avec d'excellents exemples de goa et psy-trance, Reisefieber a beaucoup à offrir au fêtard aventureux. Si les festivals psychédéliques sont surtout une occasion de danser pour vous, alors c'est le festival qu'il vous faut. Peu d'endroits dans le monde vous permettent ainsi d'explorer votre âme, de lever vos inhibitions et de ne plus faire qu'un avec la musique comme c'est le cas dans le cadre unique du Reisefieber. Le camping sur le site est permis, tant que vous ne montez pas une grande tente. Le camp du festival offre une réserve d'eau gratuite et les organisateurs du festival insistent sur le fait qu'il ne faut pas amener de verre. Vous pouvez trouver toutes les informations et comment vous procurer des billets ici : http://www.reisefieber-schelten.ch.

6. SAMSARA – HONGRIE, 2-5 JUILLET


Samsara est à la fois un village yoga et un festival de musique psychédélique qui abrite des musiciens, coachs, amoureux de la nature, conférenciers, guides, psychologues, docteurs, universitaires, chamans, thérapeutes et guérisseurs, tous rassemblés pour partager leurs connaissances, expériences et passions. C'est le mélange ultime de spiritualité, unité, musique et psychédélisme, le tout au cœur des belles forêts et prairies de Siófok-Töreki. Ce qui rend le festival encore meilleur, c'est que c'est un événement ouvert aux familles et aux chiens, ce qui implique que tout le monde peut profiter de cette célébration estivale détendue et relaxante. Vous pouvez vous procurer des billets et obtenir plus d'informations sur Samsara ici : samsarafestival.eu.

5. FREQS OF NATURE – ALLEMAGNE, 9-14 JUILLET

Freqs of Nature est un festival de musique et d'arts expérimentaux qui encourage tous ceux qui y vont à explorer les profondeurs de leur imagination. Ayant été créé avec l'idée de maintenir le festival à une dimension « en famille », Freqs of Nature est un petit rassemblement intimiste qui se concentre sur les vrais amateurs de psy, plutôt que d'essayer de faire de l'argent. De quoi vous donner la sensation en quittant de le festival que vous vous êtes vraiment développé en tant que personne et que vous avez été touché par un peu de spiritualité alors que vous étiez perdu dans la musique, au lieu de n'être qu'un billet parmi d'autre dans une machine à danser se concentrant sur l'argent. Cependant, les festivals commerciaux peuvent également être parfois excellents (voyez le prochain sur la liste). Achetez vos billets et rejoignez la famille Freq of Nature ici : freqsofnature.de

4. TOMORROWLAND – BELGIQUE, 24-26 JUILLET

Tomorrow land est le plus grand festival de musique électronique au monde et la version européenne a lieu en Belgique, avec plus de 200.000 participants. C'est un festival aux proportions titanesques et vous pouvez vous attendre à des Djs internationaux très connus ainsi qu'à des effets visuels et des scènes impressionnantes. Même s'il n'a pas l'ambiance plus détendue et proche des festivals plus petits dans cette liste, c'est un événement auquel tout le monde devrait aller au moins une fois : la taille, l'énergie et la qualité du spectacle sont magnifiques. Vous pouvez en savoir plus et vous procurer des billets sur www.tomorrowland.com/global-splash.

3. OZORA FESTIVAL – HONGRIE, 3-9 AOÛT

Plus qu'un simple festival de musique, Ozora est devenu l'un des rassemblement psychédéliques les plus importants et reconnus en Europe. Il rassemble des passionnés de musique, des activistes, des universitaires, des artistes, des psychonautes et des fêtards pacifistes. Il a quelque chose à offrir à tout le monde : le festival affiche plusieurs scènes musicales, des conférences psychédéliques, des ateliers d'art et d'artisanat, un marché bourdonnant, un cadre forestier serein, des zones de détente pour la méditation et la relaxation, un labyrinthe pour se perdre et même un cirque ! Consultez leur site internet pour plus d'informations et obtenir des billets : https://ozorafestival.eu.

2. WALDFRIEDEN WONDERLAND – ALLEMAGNE, 6-9 AOÛT


Se concentrant principalement sur la psy-trance et la goa, Waldfrieden Wonderland est un festival relativement petit à la croissance cependant rapide qui a lieu à Wehdem, un petit village dans le nord de l'Allemagne. Pour accompagner la danse et la musique proposées, Waldfrieden Wonderland comporte également une zone de guérison, des ateliers, des cercles de percussions rituelles, des spectacles de feu et un grand marché bio. Attirant une foule internationale, Waldfrieden Wonderland est situé dans les forêts mythiques de la région, alors si vous voulez simplement prendre un moment pour vous asseoir et vous perdre dans la beauté du cadre, vous le pouvez. Pour en savoir plus et obtenir des billets, c'est ici : wald-frieden.de.

1. PSY-FI – PAYS-BAS, 27-31 AOÛT

 PSY-FI, est relativement récent, mais en raison de sa nature c'est l'un des festivals psy les plus populaires, les plus grands et les plus rapides à se développer dans cette région du monde – et nous avons eu le plaisir d'être son sponsor principal l'année dernière ! Ce qui rend Psy-Fi si spécial, c'est que les truffes magiques sont légales aux Pays-Bas. Cela permet de se perdre bien plus facilement et sûrement dans les rythmes de la musique, de se détendre sur les magnifiques plages, ou d'être inspiré par la beauté de ses forêts mythiques. Et il ne s'agit pas seulement de musique, avec son énorme galerie d'art, son bazar éclectique, son marché alimentaire international, son cinéma en plein air et ses plages relaxantes, il y a quelque chose pour tout le monde. Vous pouvez vous procurer des billets et plus d'informations sur leur site internet : www.psy-fi.nl.

 

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