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samedi 28 février 2015

La population du Maryland dit que le cannabis est plus sûr que le sucre


Le Maryland qui comme de nombreux Etats sont sur le point de réformer leur législation sur le cannabis ( via la légalisation), l'Université du Maryland situé à Goucher a saisi l'occasion de demander ce que les citoyens de l'Etat pensaient d'une légalisation du cannabis.
La réponse écrasante parmi les Marylandais était "qu'il faut légaliser comme les autres etats" 52% des répondants du sondage soutenaient la légalisation tandis que beaucoup moins , c'est à dire 44% s'opposent fermement à la légalisation.

Cet écart donne une opinion divisée par apport à la majorité des Marylandais qui veulent que le cannabis soit légal, et cela pourrait influencer les législateurs de l'État à prendre des mesures législatives afin de légaliser le cannabis.

l'Amérique veut en majorité que le cannabis soit légal, les répondants ont même dit que le sucre était plus dangereux pour la santé d'un individu que le cannabis en lui meme :

  • Lorsqu'on lui a demandé dans le sondage quelle substance est la plus nocive pour la santé globale de la personne, 46 pour cent disent que le tabac est le plus nuisible, suivie par l'alcool (22 pour cent), et le sucre (13 pour cent). Huit pour cent pensent que le cannabis est plus nocif pour la santé globale d'une personne que le tabac, l'alcool, ou le sucre.

Cinquante-cinq pour cent en désaccord avec la légalisation, pensent que c'est une "passerelle", qui conduit à l'utilisation de drogues dures ; 43 pour cent des répondants négatifs a la légalisation sont d'accord avec cela.

ils vas de soi que les 8% qui considèrent que le cannabis est plus dangereux que le tabac...n'ont jamais fumé un joint de leurs vies.

Source Internal : Cannabis infos

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Le captagon, la drogue qui ravage la Syrie

Profitant du chaos en Syrie, les trafiquants ont fait du pays le premier producteur de captagon, une amphétamine utilisée par les combattants… et très prisée dans les pays du Golfe.

 Une drogue qui fait tout oublier, y compris la douleur. Combattants en Syrie comme habitants des pays du Golfe sont accros au captagon, une amphétamine qui inquiète de plus en plus les autorités. Créé dans les années 1960, le captagon était dans un premier temps prescrit pour soigner l’hyperactivité, la narcolepsie et la dépression. Désormais interdit et détourné, il est une drogue aux capacités stimulantes. La fabrication de captagon a explosé en Syrie, les trafiquants tirant avantage du chaos qui règne dans le pays depuis 2011. Il ne nécessite qu’une maîtrise des bases de la chimie et quelques balances. 

Selon une enquête de l’agence Reuters, l’argent obtenu de la vente de cette drogue permet aux forces en présence de s’armer, et la drogue elle même est utilisée par les combattants, qui y voient un moyen de tenir durant de longues heures de bataille, sans peur ni fatigue. L’explosion de la prise de captagon s’est étendue à toute la région du Golfe: c’est en Arabie Saoudite que cette drogue est la plus demandée. En 2011, le pays wahhabite représentait 21% des saisies d’amphétamines dans le monde entier.

La Syrie bénéficie de sa position de carrefour entre le Moyen-Orient et le Golfe: la Turquie a réussi à arrêter, en mai 2013, une livraison de sept millions de cachets en provenance de Syrie vers l’Arabie Saoudite. Le pays en guerre a «volé» la place de premier producteur de captagon au Liban voisin, et certains laboratoires turcs s’y sont expatriés. Ainsi, la drogue est acheminée en Arabie Saoudite, mais aussi au Koweït et aux Emirats Arabes Unis. En 2013, le Liban a saisi à lui seul 12,3 millions de cachets. Plus de 6,5 millions ont été saisis à Dubaï en décembre dernier, 17 millions le mois précédent.


Sous captagon, "ils ne ressentent pas la douleur"  

 «Tu oublies les gens, tu hallucines, les choses vont mieux, tu as tellement d’idées, tes pensées s’améliorent. C’est comme si les gens n’existaient pas», a expliqué au «National» Khaled, un jeune de 19 ans accro au captagon. «Il prodigue une sorte d’euphorie. Vous êtes bavard, vous ne dormez pas, vous ne mangez pas, vous avez la forme», décrit le psychiatre libanais Ramzi Haddad.

Ce qui est très utile pour les utilisateurs de captagon, comme l’a expliqué à Reuters un officier de la brigade des stupéfiants de Homs: «Nous les frappions, et ils ne ressentaient pas la douleur. Certains riaient même alors que nous leur donnions des coups très forts. Nous les laissions pendant 48 heures, le temps que les effets du captagon ne s’estompent, puis les interrogatoires étaient plus faciles.»

Du côté des utilisateurs syriens, les rebelles renvoient la balle aux pro-gouvernementaux, et vice versa. Aucun des camps ne veut admettre que ses soutiens prennent du captagon, pas même Daech. «Des centaines de types qui te foncent dessus en hurlant de joie. Ils sont tellement drogués aux médicaments qu’ils ne meurent pas… Ils tombent à la sixième balle !», expliquait à notre reporter un combattant kurde.

Le captagon utilisé par les rugbymen français

Aux Etats-Unis, ce qui fut un temps considéré comme un médicament est interdit en raison de sa forte capacité addictive, et l’OMS l’a placé en 1986 sur la convention des substances psychotropes. Officiellement, la production avait cessé en 1987, mais le nom du captagon a récemment refait surface… en France. Dans le livre «Rugby à charges, l’enquête choc» (éditions La Martinière), le journaliste Pierre Ballester cite le médecin du XV de France Jacques Mombet, qui s’est occupé de l’équipe de 1975 à 1995. Selon lui, les joueurs «avaient chacun leur pilule devant leur assiette lors du repas d’avant match. C’était comme ça à tous les matchs. Du Captagon, surtout, du Maxiton parfois…»

Pour exemple de l’«efficacité» du captagon, le médecin cite le match France-Nouvelle Zélande de 1986, qui s’est achevé sur une victoire française: «Les Blacks se sont rendus compte que leurs adversaires, méconnaissables par rapport à la semaine précédente, étaient chargés, affirme Mombet. Ils ont alors porté discrètement l'affaire devant le Board [l'International Rugby Board, IRB], qui a averti le ministère des Sports, lequel a mis au courant la fédération [française]. Je crois que c'est ensuite que l'interdiction des amphétamines a été activée dans le rugby.»

Interrogé en avril 2013 par une commission d’enquête de lutte contre le dopage, Bernard Laporte avait clairement parlé de la drogue: «Il y a 25 ans, quand je jouais, nous prenions tous des cachet de captagon, sans savoir que c’était interdit. A revoir les matchs, je peux dire que ce n’est pas ça qui nous rendait meilleurs».

 Source : Cliquez ici

Voir aussi : https://cannabis-infos.com/2015/02/les-combattants-disis-seraient-sous.html


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Barack Obama peut désormais fumer du cannabis

Fumer du cannabis est devenu légal à Washington, mais certains conservateurs au Congrès américain n'y goûtent pas et cherchent à bloquer cette nouvelle réglementation.

Depuis cette nuit, les habitants de Washington (et donc le président américain) sont autorisés à fumer chez eux du cannabis à des fins récréatives. Barack Obama ne s’est pas prononcé sur cette nouvelle loi. L’an dernier, il avait avoué avoir déjà fumé du cannabis. "J’ai fumé de l’herbe quand j’étais jeune et je considère cela comme une mauvaise habitude mais je ne pense que ce soit plus dangereux que l’alcool."


Désormais, les adultes de plus de 21 ans peuvent posséder 60 grammes de cannabis et cultiver 6 petites plantes. La vente de pipes, de pipes à eau ou de papier à rouler est également autorisé mais la vente ou l'achat de cannabis ne l'est pas. Carlos, un habitant de Washington, considère cette loi comme une libération. "Savoir que c’est légal et qu’en plus ce n’est plus un crime, oui, je me sens libre."

"Fumé à la maison. Cultivé à la maison"
"Fumé à la maison. Cultivé à la maison", est le nouveau slogan lié à cette nouvelle réglementation qui a provoqué une levée de boucliers chez les conservateurs du Congrès. La nouvelle loi concerne la capitale fédérale qui bénéficie d’un statut particulier aux côtés des 50 Etats américains. Les parlementaires républicains conservateurs estiment avoir leur mot à dire dans la gestion de Washington étant donné que la loi fédérale interdit le cannabis. Ils sont déterminés à s’opposer au maire de la Ville, Muriel Bowser. Celle-ci souhaite "encourager les parlementaires à ne pas se mêler de cette loi voulu par 7 électeurs sur 10 dans le district de Washington".

Un référendum avait été organisé l’année dernière le jour des élections parlementaires. Les habitants de Washington s’étaient en effet prononcés pour cette légalisation déjà effective dans trois autres Etats. 


Fumer du cannabis est désormais légal à Washington

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Mexique : un important nacotrafiquant arrêté



Le Mexique a obtenu vendredi une nouvelle victoire contre les narcotrafiquants avec l'arrestation du dernier dirigeant en liberté du cartel des Chevaliers Templiers, groupe criminel pourchassé pour ses trafics de drogue vers les Etats-Unis et ses expéditions illégales de fer vers la Chine, outre ses actes de violence.

Servando Gomez, alias "La Tuta", a été arrêté par la police à Morelia, capitale de l'Etat du Michoacan (ouest), à l'issue d'"un travail de renseignements mené depuis des mois par la police fédérale sans qu'aucun coup de feu ne soit tiré", a indiqué à l'AFP un membre de la Commission nationale de sécurité du Mexique.

Avec cette arrestation, les autorités ont neutralisé les quatre principaux dirigeants d'une organisation criminelle qui, depuis son fief de Tierra Caliente, une région du Michoacan, semait la terreur : enlèvements, extorsions, meurtres, souvent sous la protection des polices locales, largement corrompues.

Cette capture apparaît comme une victoire pour le gouvernement du président Enrique Peña Nieto.

Le président mexicain a confirmé l'arrestation de "La Tuta" sur son compte Twitter et estimé qu'elle "renforce l'Etat de droit dans le pays".

Mais si le gouvernement de Peña Nieto a neutralisé quelques-uns des narcotrafiquants les plus recherchés depuis son arrivée au pouvoir en 2012, la violence n'a jamais cessé.

Selon l'expert en sécurité Alejandro Hope, un ancien agent de renseignement, la capture de Gomez "est importante en terme de symbole, mais elle ne devrait pas changer de manière significative le paysage criminel".

"Cette capture envoie un message important. Mais en termes pratiques, je ne suis pas sûr qu'elle soit importante", car selon lui, La Tuta "était déjà très isolé".

La situation du Michoacan avait conduit depuis début 2013 à la création de milices d'auto-défense armées qui affrontaient les cartels. Le gouvernement avait finalement mené l'an dernier une offensive dans la région, qui avait permis de démanteler quasiment toute la direction de ce cartel excepté "La Tuta", que les forces de l'ordre ont traqué jusque dans les montagnes et des grottes.

- Vidéos sur la toile -

Ancien instituteur militant de gauche, "La Tuta", 49 ans, s'était aussi fait connaître par sa tendance à enregistrer et diffuser des vidéos où il apparaissait notamment en compagnie de responsables politiques - certains ont d'ailleurs été emprisonnés ensuite - ou à donner des interviews.

Présentant son organisation à tendance messianique comme une "fraternité", il affirmait dans une interview clandestine accordée en 2013 à la chaîne américaine de télévision Fox n'être qu'un "mal nécessaire" pour "défendre le peuple du Michoacan" des cartels de Nueva Generacion et des Zetas, fondé par d'ex-militaires d'élite.

Gomez avait aussi expliqué à la chaîne britannique Channel 4 qu'être enseignant "était un métier très sain et très honnête. Mais en raison de mes aspirations et de ma nature hyperactive, cela ne me satisfaisait pas".

"La Tuta" était la face visible et médiatique des Chevaliers Templiers, dirigés en réalité depuis leur création en 2011 par Nazario Moreno "El Chayo".

"El Chayo", fondateur du cartel de La Familia, avait été donné, à tort, pour mort en 2010 par le précédent gouvernement.

Après la supposée disparition de "El Chayo", une scission au sein de La Famille a donné naissance aux Chevaliers Templiers, qui ont repris sa doctrine pseudo-religieuse, ses rituels initiatiques et son culte de "Saint Nazario" Moreno.

Finalement abattu en mars 2014 par des militaires, "El Chayo" s'est vu remplacé par "La Tuta", dont on a dit qu'il se cachait dans des grottes et se nourrissait en attrapant du bétail.

Les Templiers se consacraient à la culture et au trafic de pavot, de marijuana et avaient pris le contrôle du port de Lazaro Cardenas, sur la côte Pacifique, d'où ils envoyaient du minerai de fer à destination de la Chine, tout en important d'Asie des précurseurs chimiques nécessaires à la production de méthamphétamines.
Source : Cliquez ici

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vendredi 27 février 2015

La légalisation du Cannabis dope le business en Alaska


Il est aujourd’hui légal de fumer un joint en Alaska. Il est cependant interdit d’en faire usage en public. Et si tout n’est pas encore clair en matière de réglementation, d’un point de vue économique, c’est un marché très productif. Chaque vendredi, des nouvelles du business américain avec notre partenaire France USA Media.
  
L’Alaska est le 3e État américain à autoriser la vente légale de cannabis et a été l’un des premiers à le décriminaliser en 1975 puis, à l’autoriser à des fins médicinales dans les années 80. C’est en Californie où la consommation reste la plus forte à ce jour, bien que la consommation y soit restreinte à des fins médicales.

Comment ça marche ?
Il n’est pas autorisé de fumer en public et la vente du cannabis est interdite aux personnes de moins de 21 ans. On peut légalement en posséder en petite quantité sur soi et chaque individu à le droit d’en faire pousser à son domicile, mais pas plus de six plantes par foyer. Des licences seront délivrées en février 2016 pour en autoriser le commerce. Selon le Washington Times Kush, la filiale de Cannabis Sativa devient une entité indépendante et c’est l’ancien sénateur démocrate de l’État d’Alaska Mike Gravel, âgé de 84 ans qui en prend les commandes.

Il souhaite développer de nouveaux produits à base de cannabis, notamment des pastilles qui s’appelleront « Kubby » ou encore des boissons en canettes.

Recettes et taxes
L’État le plus expérimenté en la matière est le Colorado, avec ses 12 mois expérience dans la vente du cannabis. Dans l’Etat de Washington, qui a également voté par référendum la légalisation l’année dernière, on compte une boutique à Seattle qui s’est ouverte à l’été 2014. Selon le Washington Post, sur les cinq millions d’habitants, l’État a encaissé 8 millions de dollars par mois, soit 100 millions de dollars sur une année.

Le secteur du cannabis devrait connaitre une croissance de 30% au cours de l’année actuelle. Troy Dayton, patron du cabinet ArcView Group, considère que c’est « l’industrie qui croît le plus vite en Amérique du nord» précisant que les ventes de cannabis ont fait un bond de 74% en 2014 avec une recette de 3 milliards de dollars. Il est considéré depuis son ascension fulgurante comme un acteur industriel très sérieux. La réglementation prévoit également un texte qui précise que l’État ne peut percevoir des taxes au-delà d’un certain seuil. Un trop perçu pourrait contraindre au remboursement du contribuable. Bien que la légalisation soit limitée à quatre États, ll devient quasiment impossible de contrôler les consommations médicinales, alors le gouvernement a décidé d’en accepter l’usage récréatif. Dans les deux ans à venir, ce ne sont pas moins de dix États qui devraient adopter une réglementation similaire.

Success story
Les États qui légalisent le cannabis bénéficient d’une forte popularité touristique. Les aurores boréales ont souvent rendu l’Alaska attractive, tout comme la fabrication des kayak conçus par les habitants des iles aléoutiennes. L’oeil de ces nouveaux touristes fondera-t-il son jugement dans un état contemplatif et ou somatique? Les deux sont désormais possibles
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Indonésie : trafic de drogue égale peine capitale


Dans de nombreux pays asiatiques, le trafic ou la consommation de drogue sont non seulement interdits mais également lourdement réprimés par la peine de mort. Plusieurs étrangers ont été exécutés en Indonésie ces derniers temps. Dans les prochains jours deux jeunes australiens et un français pourraient subir le même sort malgré les appels officiels de ces deux pays.

Le nouveau président indonésien se veut être sans pitié pour les trafiquants de drogue

Alors que depuis 5 ans, il n’y avait pas eu d’exécution en Indonésie, le président 
fraichement élu, Joko Widodo, a décidé de relancer etjoko d'accélérer les exécutions pour les trafiquants de drogues présumés. Il précise être sans pitié et sans compromis pour les 130 prisonniers actuels en attente de leur condamnation à mort.

Le nouveau président est engagé dans une campagne destinée à cimenter ses liens avec la police ainsi que les militaires qui restent politiquement puissants. Il cherche également à obtenir le soutien de groupes islamistes alors que son gouvernement doit mettre en œuvre des mesures d'austérité impopulaires. Il doit également mettre aux normes son pays afin de faciliter les investisseurs étrangers.

Six prisonniers ont été exécutés le 18 Janvier dernier
La plupart de ces prisonniers avaient été condamnés pour des infractions liées aux drogues. Parmi ces personnes exécutées, se trouvaient un Hollandais et un Brésilien. Ils n’ont pas été épargnés en dépit des appels au plus haut niveau. Brasilia et Amsterdam ont rappelé leurs ambassadeurs en signe de protestation.

Leur exécution aura probablement lieu sur l'île de Nusakambangan, loin de tout regard. Un français, un brésilien, une philippine, un ghanéen, un nigérian, quatre indonésiens et deux australiens feront partie du rituel.
 
La ministre des affaires étrangères australienne a déclaré que les voyageurs australiens pourraient être encouragés à boycotter l’Indonésie. Or l'île indonésienne de Bali est une destination incontournable de vacances des australiens.

Elle précise que le peuple australien démontrera sa profonde désapprobation de cette action, y compris en prenant des décisions sur l'endroit où ils souhaitent passer des vacances.

La police australienne avait permis l’arrestation des trafiquants en Indonésie
La police fédérale australienne avait fourni les informations à leurs homologues indonésiens qui ont permis l'arrestation des trafiquants, tout en sachant que l'Indonésie impose la peine de mort pour le trafic de drogue. Pourtant, le gouvernement fédéral et ses organismes ne peuvent légalement aider un pays étranger à poursuivre toute personne accusée d'une infraction punissable par la mort.

Malgré les protestations, l’Australie veut garder de bonnes relations avec Djakarta. En fait, la principale préoccupation du gouvernement australien est de maintenir des relations étroites avec l'Indonésie.
Le gouvernement australien considère les relations avec l’Indonésie comme vitales et stratégiques surtout depuis que la Chine exerce une pression continue en Asie du Sud. Par ailleurs, au cours de la dernière décennie, des liens étroits ont été noués entre les appareils policiers, militaires et de sécurité des deux pays sous la bannière de la «guerre contre le terrorisme »

Le français qui est en prison depuis 2005, devrait être exécuté
Serge Atlaoui est en prison depuis 2005 et dans le couloir de la mort depuis 2007. L’homme clame son innocence. Il aurait été embauché pour effectuer de l’entretien de machines dans une usine d’acrylique à Djakarta. Il a peut-être réalisé trop tard que l’usine fabriquait de la drogue. 

Au cours du premier procès, il a été condamné à la prison à vie, mais l'accusation a fait appel et la Cour suprême de l'Indonésie a annulé le verdict et l’a condamné à mort. 

Le gouvernement indonésien ne reculera pas face à des protestations. Le nouveau président doit assoir son autorité. C’est du cynisme politique à l’état pur. Si on ne peut que condamner le trafic de drogue, on n’accepte pas la peine de mort. 
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La Suède veut interdire le cannabis de synthèse

Le cannabis de synthèse est-il dangereux ? La Suède fait davantage que de se poser la question, après la mort récente de deux jeunes hommes, visiblement par overdose. Le pays demande ainsi à l'UE de faire interdire les substances contenues dans le cannabis synthétique vendu sous le nom de Spice. 

Le ministère suédois des Affaires sanitaires et sociales a ainsi indiqué dans un communiqué que le pays réclamait à Bruxelles le classement de ces produits comme stupéfiants. Il se fonde sur un avis de l'Autorité de santé publique, qui a identifié 24 cannabinoïdes et sept cathinones (substances issues du khat, un arbuste) comme substances dangereuses. Le gouvernement suédois va «réclamer une procédure accélérée» a ajouté le ministère. 

Le nom du Spice revient souvent dans les médias suédois depuis qu'un jeune homme de 22 ans est décédé à son domicile de Fagersta (centre), et que la police avait fait état d'un témoignage accréditant la thèse de la surdose. Un second jeune homme de 18 ans avait aussi fait selon des témoins une surdose dans un appartement d'Alingsås (sud-ouest), et était mort avant l'arrivée des secours.
Le cannabis synthétique, appelé Spice ou par d'autres noms (K2, Yucatan Fire, Moon Rocks, Bliss, etc.), contient le même principe actif que le cannabis naturel issu du chanvre, le tétrahydrocannabinol (THC). Mais il est considéré comme beaucoup plus nocif, et la concentration en psychotropes est impossible à contrôler pour l'acheteur. 

La Suède a l'une des politiques les plus répressives d'Europe contre le cannabis. On peut y être condamné pour usage de stupéfiants après avoir été arrêté à son domicile et confondu par un test d'urine.
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Voir aussi :
https://cannabis-infos.com/2015/02/pourquoi-le-cannabis-synthetique-est-il.html

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Les substances psychédéliques passent le cerveau en rêve éveillé ?

Il se trouve qu'halluciner pourrait être plus proche de l'état de rêve que ce que nous pensions originellement, grâce à de nouvelles découvertes scientifiques. 

Les psychonautes ont souvent décrit leurs expériences alimentées aux substances hallucinogènes comme des états proches d'un rêve éveillé. Eh bien, selon une nouvelle étude, cela pourrait être étonnamment proche de la réalité !

Des chercheurs du Département Médical de l'Imperial College de Londres ont récemment publié des découvertes intéressantes sur la façon dont les substances psychédéliques comme le LSD, la DMT et la psilocybine interagissent avec le cerveau.

Selon cette nouvelle étude, une fois absorbées, les substances hallucinogènes activent les réseaux du cerveau impliqués dans la pensée émotionnelle ; plus spécifiquement, il semble que l'hippocampe (impliqué dans la mémoire et l'émotion) et le cortex cingulaire antérieur (lié aux états d'excitation) sont tous deux activés en même temps. C'est un phénomène qui ne se produit normalement que lors d'un rêve.

OBTENIR LES RÉSULTATS

L'équipe de chercheurs ont obtenu leurs résultats en prenant ceux d'une étude précédente, qui avait pris des images IRM de participants sous l'effet de la psilocybine, et en y appliquant un modèle mathématique appelé « entropie ». Ceci leur a permis de mesurer la variabilité de l'activité cérébrale dans certaines zones du cerveau, sans avoir à obtenir de nouvelles données fraîches.
Le Dr Carhart-Harris, à la tête de l'équipe, a déclaré ce qui suit sur les résultats : « [il] était fasciné de voir des similarités entre le schémas d'activité cérébrale dans des états psychédéliques et les schémas d'activité cérébrale pendant le rêve endormi, surtout comme les deux impliquent des régions primitives du cerveau liées aux émotions et à la mémoire. Les gens décrivent souvent l'effet de la psilocybine comme un état de rêve et nos découvertes ont, pour la première fois, apporté une représentation physique de l'expérience dans le cerveau. »

OUVRIR LA VOIE POUR LE FUTUR

Bien qu'ils puissent ne pas sembler significatifs en termes d'applications pratiques, ces résultats apportent une vision solide et fondamentale de la façon dont les substances hallucinogènes comme les champignons magiques interagissent avec le cerveau. Avec cette base, il est bien plus facile pour les scientifiques de faire avancer le sujet et de mettre en lumière la façon dont les substances hallucinogènes peuvent être utilisées pour des applications pratiques, telles que la médecine et des thérapies. De plus, c'est vraiment très intéressant de savoir que quand nous trippons, nous pourrions bien avoir un genre de rêve éveillé !
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jeudi 26 février 2015

Jamaïque : l'interdiction de consommer du cannabis part en fumée

Le Parlement a voté plusieurs amendements, mardi, qui autorise la possession de 57 grammes de marijuana par personne. Son utilisation dans un but médical, ou religieuse pour les rastafaris, sera également encadrée par la loi.

 La situation était jusque-là stupéfiante. Au pays de Bob Marley et du mouvement rastafari, la consommation de cannabis était punie par la loi. Le parlement jamaïcain a voté plusieurs amendements, mardi 24 février, qui décriminalisent la possession d'une petite quantité de cannabis. Reste simplement à les faire signer par le gouverneur général de l'île, Patrick Allen, ce qui devrait être fait dans les prochains jours.

Des "licences de cannabis" pourront être attribuées

La "ganja", telle qu'elle est connue localement, est déjà largement cultivée dans l'Etat des Caraïbes. Une fois promulguée, la nouvelle législation décriminalisera la possession de cannabis pour des raisons religieuses, médicales et scientifiques, sans que sa consommation ne soit autorisée dans l'espace public.

Une personne en possession en public de cannabis, jusqu'à deux onces, soit environ 57 grammes, devra payer une faible amende mais ne sera pas arrêtée. Et l'offense ne sera pas non plus inscrite à son casier judiciaire. En parallèle, des "licences de cannabis" pourront être attribuées, explique Le Figaro, permettant la culture et la distribution de la marijuana dans un cadre médical et scientifique.
Source : Cliquez ici
Voir aussi :
https://cannabis-infos.com/2015/02/le-senat-jamaicain-approuve-le-cannabis.html
https://cannabis-infos.com/2015/02/changements-majeurs-venir-sur-la.html
https://cannabis-infos.com/2015/01/la-jamaique-sapprete-depenaliser-la.html
https://cannabis-infos.com/2014/10/en-jamaique-la-ganja-bientot-depenalisee.html

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Des rabbins new-yorkais veulent du cannabis casher


Du cannabis médical casher pourrait bientôt être vendu aux Juifs orthodoxes dans l'État de New York, rapporte mercredi le site israélien d’informations Ynet, alors que la moitié des États américains a déjà légalisé la vente cannabis à des fins médicinales au cours des dernières années.

Le rabbin Moshe Elefant, président de l'agence de certification casher de l'Union orthodoxe, a engagé des "discussions préliminaires" avec des organismes désireux d'obtenir l'approbation casher pour l'usage médical de la marijuana, rapporte mardi le site Jewish Daily Forward.

L'Union orthodoxe "n'aurait aucun problème à certifier le caractère casher de la marijuana médicale", a déclaré le rabbin Moshe Elefant.

Selon le site Jewish Daily Forward, les rabbins orthodoxes auraient reconnu les bénéfices du cannabis médical, mais resteraient beaucoup plus sceptiques quant à la marijuana récréative.
Le cannabis médical est déjà certifié casher en Israël, où 11.000 personnes peuvent se procurer de la marijuana en toute légalité.

L’obtention de la certification casher du cannabis médical devrait intervenir l'année prochaine, selon le New York Post.

L'Alaska légalise le cannabis à usage récréatif

La légalisation à usage récréatif du cannabis est entrée en vigueur mardi en Alaska, tout au nord des Etats-Unis, emboîtant ainsi le pas du Colorado et de l'Etat de Washington, avant d'être bientôt rejoint par l'Oregon

"A partir de mardi, les personnes âgées de 21 ans et plus peuvent légalement détenir 28 grammes de marijuanaet cultiver jusqu'à six plants de cannabis chez eux", indiquent les services du gouverneur de l'Alaska dans un communiqué.
La consommation privée "devient complètement légale pour les adultes mais elle demeure illégale" sur la voie publique sous peine d'amende, précisent-ils.

L'Alaska doit toutefois encore légiférer sur les règles concernant la vente de cannabis.

Le gouverneur Bill Walker vient notamment de présenter un projet de loi pour créer un Bureau de contrôle de lamarijuana.
En attendant, les habitants de l'Alaska ont le droit de cultiver leur propre marijuana, d'en recevoir ou d'en donner (jusqu'à 28 grammes) mais il est interdit d'en vendre sans permis spécial.

En outre, s'il est légal de posséder des produits dérivés du cannabis comme des huiles, des cires, des produits comestibles contenant du cannabis, des teintures et autre, il est interdit d'en acheter ou d'en vendre dans l'Alaska tant que la réglementation n'a pas été édictée.

La consommation de marijuana reste illégale au niveau fédéral mais 23 Etats américains ont légalisé lecannabis à des fins médicales, et une quarantaine d'Etats ont assoupli leurs législations.

Selon un rapport récent du cabinet ArcView, 14 Etats américains devraient autoriser la consommation d'herbe à usage récréatif d'ici à 2020. Sa légalisation dans l'Oregon (nord-ouest) doit entrer en vigueur le 1er juillet.

La capitale fédérale Washington a également dépénalisé lors d'un référendum la détention de cannabis, mais le Congrès des Etats-Unis, qui chapeaute les affaires de la capitale fédérale (qui n'est pas un Etat) s'y est opposé en fin d'année.

Des obstacles juridiques pourraient, en outre, freiner cette expansion. Mi-décembre, les Etats de l'Oklahoma (sud) et du Nebraska (centre) ont porté plainte devant la Cour suprême contre le Colorado voisin (ouest), l'accusant d'avoir ouvert une "faille dangereuse" dans le contrôle des drogues.
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Cannabis : Médic'Aid lance un test de dépistage en hyper et supermarchés


Un an après l'arrivée des tests de grossesse en grande distribution, Médic'Aid propose un nouveau produit de diagnostic : le test de dépistage du cannabis. Il sera commercialisé à partir d'avril 2015 dans les grandes et moyennes surfaces (GMS).

Spécialiste des produits de diagnostic, Medic’Aid poursuit son développement en hyper et supermarchés. En 2014, la marque des laboratoires Dectra Pharma a été l'une des premières à lancer des tests de grossesse. Aujourd’hui, Medic’Aid est leader de ce segment en volume avec une part de marché de 57%. Fort de ce succès, la société va maintenant proposer un test de dépistage du cannabis. Avec un prix de vente conseillé de 9,90 euros, les boîtes contenant trois tests seront commercialisées à partir de mars 2015. "C'était une demande de nos clients mais aussi des consommateurs", souligne Oren Bitton, directeur commercial chez Dectra Pharm.

Les Français, 2èmes plus gros consommateurs de cannabis en Europe

L'entreprise rappelle que les Français sont les deuxièmes plus gros consommateurs de cannabis en Europe. Il est destiné aux personnes désirant vérifier l’absence de THC - le principe actif du cannabis- détectable " pour prendre la route, présenter un concours ou participer à une compétition sportive. Ce test peut également constituer un outil de dialogue entre un parent et son adolescent afin d'aborder le sujet de la consommation de drogue", ajoute Oren Bitton. En proposant ces produits de diagnostic, Medic'Aid veut créer un nouveau marché en grandes et moyennes surfaces.
Source : Cliquez ici

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Cannabis et course à pied : le régime des ultramarathoniens


C’est un article étonnant qu’a publié The Wall Street Journal. Selon le média, certains athlètes d’ultra-fond, discipline qui consiste à parcourir des distances allant de 48 à 300 kilomètres, n’hésitent pas à utiliser la marijuana pour booster leurs performances.

C’est le cas d’Avery Collins, un professionnel d’ultra marathon de 22 ans, qui explique « qu’utilisée à bonne dose, la marijuana vous enlève le stress de la course« . Pour le jeune homme, le cannabis est également un bon remède à la fin de la course, qu’il soit fumé, ingéré ou utilisé en baume. Comme l’explique Collins, « quand vous courrez pendant 17 à 20h d’affilée, et que vous vous arrêtez, parfois vos jambes et votre cerveau ne suivent plus« . Selon lui, l’herbe est alors « le seul moyen de trouver le sommeil« . L’ultra-marathon est l’un des sports les plus difficiles physiquement, et se pratique sur des distances allant parfois jusqu’à 300 kilomètres. Toujours selon ces superathlètes, la weed est donc un bon moyen d’éviter les effets nauséeux que peut provoquer cet effort physique hors normes, et qui sont souvent causes d’abandon.

Pour Jenn Shelton, vétéran de la course à pieds, « la personne qui peut gagner un ultra est celle qui peut oublier la douleur, ne pas vomir et rester calme« . Selon elle, l’herbe permet d’atteindre ces trois choses. Si Shelton confirme avoir utilisé le cannabis pour s’entraîner, elle affirme s’être fait la promesse de ne pas l’utiliser pendant les compétitions, pour des raisons d’éthique. La substance est de toute façon sur la liste des produits dopants, et ne peut normalement pas être utilisée en compétition. Mais les contrôles anti-dopage sont rares sur les compétitions d’ultra, car ils coûtent cher. Le taux légal de THC a toutefois été relevé, pour n’attraper que ceux qui consommeraient pendant les épreuves.

Une pratique étonnante, que Jason “Ras” Vaughn, qui tient le blog populaire UltraPedestrian.com, explique par le fait que les athlètes qui font cet usage de la marijuana « sont des personnes qui en consommaient avant de se mettre à l’ultrafond ». Une information pourtant difficile à confirmer, car selon Jenn Shelton, « l’herbe n’est de toute façon qu’une des multiples méthodes utilisées par les coureurs pour bloquer la douleur dans ce type de course ». 
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mercredi 25 février 2015

Des jeunes qui fument du cannabis à la télé, le nouveau projet de Philippe Batel


L’addictologue Philippe Batel, invité lundi sur le plateau de La Nouvelle Edition, a indiqué avoir tourné le pilote pour une émission où des jeunes fumeraient du cannabis pour analyser les effets sur le cerveau, sous l’oeil des caméras. L’annonce fait polémique.

Interrogé le 23 février dans La Nouvelle Edition sur Canal+, l’addictologue a expliqué : « Montrer à la télévision par des expériences bordées par des scientifiques pointus sur le sujet comment le cannabis va fonctionner sur le cerveau et le paralyser, je trouve que c’est très parlant pour les adolescents. J’ai le projet de montrer comment des ados qui ont une chose très simple à faire comme choisir dans une après-midi entre un restaurant et un ciné sont incapables de le faire après avoir consommé du cannabis. »

Déjà en octobre 2014, l’émission Alcootest diffusée sur France 4, dans laquelle des jeunes buvaient de l’alcool devant les caméras, n’avais pas plu à tout le monde. L’objectif était de mettre en lumière l’incidence de l’alcool sur le cerveau, le tout sous la surveillance du médecin. L’ANPAA (Association nationale de prévention en alcoologie et en addictologie) s’était scandalisée qu’on puisse « inviter des jeunes à venir boire devant les caméras » sous couvert « d’expérimentation ». Elle avait saisi à la fois France Télévisions et le CSA pour que l’émission ne soit pas diffusée ni même enregistrée. L’association n’avait pas eu gain de cause et l’émission diffusée.

Sur quelle chaîne sera diffusée cette émission ? Comment va réagir le CSA ? Nous en saurons plus très bientôt. 
Source : Cliquez ici



par
 
Ca pue la desinformation et la diablolisation du cannabis tout ça................
Cali.G

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Le cannabis deviendra légal à Washington DC ce week-end


Le district de Columbia et la maire Muriel Bowser ont confirmé ce mardi que la légalisation du cannabis entrera en vigueur dans la capitale des etats-unis cette semaine, annonçant de nouveaux détails sur la façon dont la ville mettra en œuvre l'initiative que les électeurs ont votés avec une forte marge de oui l'année dernière.

"En Novembre, les habitants du district de Columbia ont voté pour légaliser la possession de petites quantités de cannabis par les adultes ainsi que pour une utilisation personnelle à domicile dans le district de Washington DC," Le maire de la ville M Bowser a déclaré dans un communiqué de presse . "Nous allons respecter à la lettre et tenir l'esprit et l'engagement de l'initiative qui a été adoptée l'an dernier, et nous mettrons en place l'initiative 71 ainsi que les gens compétants afin de de coordonner nos exécutions, de sensibilisation et de mobilisation des efforts et des questions de politique qui se présentent envers la légalisation du cannabis dans la capitale et son district."

Voir :

En plus de former le groupe de travail, l'administration de Bowser a publié plusieurs fiches d'information visant à aider les résidents à comprendre la nouvelle loi et ses nouvelles règles.


En plus de former le groupe de travail, l'administration de Bowser a publié plusieurs fiches d'information visant à aider les résidents à comprendre la nouvelle loi et ses nouvelles règles.

Les fonctionnaires de Washington DC ont confirmés que la légalisation entrera en vigueur le jeudi à 00h01. C'est alors que l'horloge fonctionne sur la période d'examen du mandat du Congrès , un processus que doivent subir toutes les lois locales qui sont adoptées à Washington DC.

Le cannabis sera toujours illégal sur les terres fédérales (Voir plan ci dessous), qui constitue environ 29 pour cent de la superficie des terres de la ville. Il restera également illégal d'utiliser du cannabis dans des lieux publics.

Le cannabis ne sera légal que pour les adultes de plus de 21 ans. Si vous êtes pris avec du cannabis et que vous ne pouvez pas justifier votre âge, la police pourra confisquer votre herbe pour vous jusqu'à trois semaines , pendant cette période vous devrez retourner à la police confirmer votre identité afin de récupérer votre "précieux". ( On croit rever tellement ca parait dingue : le jour on l'on verra cela par chez nous )


D'autres mesures vont bientot renforcer celles mises en place , notamment sur la législation envers les cannabis socials clubs : nous y reviendrons prochainement
A quand par chez nous une telle politique ????

Source Internal : Cannabis Infos




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Pourquoi le cannabis synthétique est il vraiment mauvais


Le cannabis synthétique est techniquement légal, mais faites-nous confiance : vous devriez vous en éloigner autant que possible ! 

Nous savons à présent que les cent dernières années de prohibition du cannabis ont été un fléau pour l'humanité. En tant que société, nous nous avançons à présent vers la légalisation, pour que ceux qui peuvent en tirer des bienfaits y aient un accès propre et sûr. Cependant, ce n'est pas l'affaire d'une journée et alors que les gens se mettent à réaliser que le cannabis n'est pas l'herbe du diable, mais qu'il n'est pas encore légal, le marché s'est ouvert pour des alternatives.

Une de ces alternatives est le cannabis synthétique. Il est connu sous différents noms : K-2, Spice, Bliss, Blaze, Yucatan Fire et toute une liste de références chimiques, telles que JWH-018, qui changent avec sa composition chimique. Avant de rentrer dans les détail qui font que le cannabis synthétique n'est pas bon, si vous deviez ne retenir qu'une seule chose de cet article, c'est de bien comprendre qu'il faut NE JAMAIS CONSOMMER DE CANNABIS SYNTHÉTIQUE. Ce n'est pas du tout la même chose que le vrai cannabis.

C'est extrêmement dangereux et trompeur pour ceux qui veulent avoir les effets du cannabis tout en respectant la loi. Le fait est que la légalité n'est que technique et tire avantage des trous dans la loi. Le cannabis synthétique est produit en altérant différents composés chimiques en laboratoire pour produire une drogue. Dès qu'une variété est déclarée illégale, les producteurs altèrent légèrement la composition chimique à nouveau, ce qui crée techniquement une substance différente et donc à nouveau légale. Le fait est que, même si ces produits chimique créent des effets « à la cannabis », on ne sait rien à leur sujet. Ils ont provoqué un nombre alarmant de comas et de décès et sont liés à des dégâts sur le cerveau et les reins.

LÉGAL MAIS NON RÉGULÉ, UN MÉLANGE DANGEREUX

Le fait que nous ne sachions rien de la composition chimique qui change rapidement du cannabis synthétique et des effets à long terme de ces substances chimiques, autrement que par les overdoses que nous avons pu constater, tout ceci est extrêmement alarmant. Comme le cannabis synthétique profite des zones d'ombres de la législation, et qu'il n'a pas pour but d'être vraiment légal, aucune sorte de régulation n'est en place pour garantir sa non dangerosité. Vous pourriez dire que « le vrai cannabis n'est pas régulé non plus » et vous auriez raison, mais il faut ici considérer plusieurs points.
Premièrement, le cannabis est une plante naturelle, non altérée. Elle a été étudiée en profondeur et nous connaissons ses effets sur l'homme et nous savons qu'il est impossible d'en faire une overdose.
De plus, le fait de dire que le cannabis synthétique est légal est extrêmement trompeur, ce qui pousse des gens à croire qu'il ne doit pas être dangereux, ce qui est très éloigné de la réalité. Une substance légale et non régulée est facilement disponible pour tout le monde, même les enfants.

CONÇUE EN LABORATOIRE POUR ÊTRE TROP PUISSANT

Un des problèmes avec un cannabis synthétique produit en laboratoire est qu'il a été spécifiquement conçu pour spécialement chercher et cibler les récepteurs cannabinoïdes dans le cerveau. Le THC et les cannabinoïdes du vrai cannabis sont partiellement agnostiques, ce qui signifie que même s'ils se lient aux récepteurs cannabinoïdes, ils ne le font pas d'une façon trop envahissante. Le cannabis synthétique d'un autre côté à été conçu pour être totalement agnostique, ce qui active les récepteurs cannabinoïdes à pleine puissance. Il semble également que, non seulement le cannabis synthétique est plus efficace pour se lier aux récepteurs que le cannabis normal, mais qu'en plus il est 100 fois plus puissant.
Vous pourriez penser que c'est une bonne chose, mais ce n'est pas le cas. Quand il s'agit de la toxicité d'une substance, tout est question de dose. Boire un verre d'eau sur une courte période de temps est un bienfait pour le corps. Boire des litres et des litres d'eau sur la même période peut provoquer une attaque. Le cannabis synthétique ne contient pas de THC, ce n'est pas la même chose que le cannabis, il se lie trop rapidement aux récepteurs et les frappe avec une force létale.

LE CORPS NE SAIT PAS COMMENT TRAITER LES SUBSTANCES SYNTHÉTIQUES

Un autre aspect très dangereux du cannabis synthétique est que le corps n'est pas très fort pour le désactiver. Normalement, quand on consomme du vrai cannabis, le corps finir par le désactiver en le métabolisant. Cependant, des études ont montré que même après avoir été métabolisé, le cannabis synthétique conserve de sa puissance, ce qui le laisse hors de contrôle dans l'organisme.
Au final, chacun prend ses propres décisions. Toutefois, quoi que puisse dire le marketing de ces produits, le cannabis synthétique est extrêmement dangereux. Ce n'est pas un vrai produit soutenu par la science, mais une chaîne continue de produits de laboratoires altérés qui abusent de zones d'ombre de la législation. C'est mauvais, purement et simplement. Ne risquez pas votre santé.

Voir aussi :
https://cannabis-infos.com/2014/11/la-suede-demande-dinterdire-le-cannabis.html
https://cannabis-infos.com/2014/10/russie-plus-de-700-intoxications-au.html
https://cannabis-infos.com/2014/09/cent-mille-dollars-damende-pour-un.html
https://cannabis-infos.com/2014/08/les-drogues-legales-bientot-plus.html
https://cannabis-infos.com/2014/08/le-new-hampshire-en-etat-durgence-44.html

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mardi 24 février 2015

L'Alaska devient le troisième Etat américain à légaliser le cannabis


En Alaska, les tenants de la légalisation du cannabis exultent, mais n'ont pas le droit de célébrer publiquement la décision. L'Etat le plus septentrional des Etats-Unis a emboîté le pas, mardi 24 février, aux Etats de Washington et du Colorado, et a légalisé l'usage récréatif de la marijuana.

Il reste toutefois interdit d'en consommer en public, et la police d'Anchorage, plus grande ville du pays, est prête à verbaliser tout contrevenant.

En novembre, une coalition de libertariens et de républicains hostiles au « trop de gouvernement » avait obtenu 53 % des votes lors d'un référendum en faveur de « la légalisation de la marijuana par des adultes dans des lieux privés ». Et la mesure est entrée en vigueur le 24 février.

Il ne reste plus qu'à définir dans le détail ce que l'on entend par « lieux privés », les usages variant suivant les villes en Alaska. Mais, dans les faits, les résidents de l'Etat ayant plus de 21 ans pourront désormais posséder jusqu'à 28 grammes de marijuana, la transporter ou la faire pousser. Les législateurs locaux regarderont à coup sûr l'exemple du Colorado où, près de deux ans après, on a tiré un bilan « largement positif » de l'expérience.

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[Reportage] Enquete exclusive : Touristes, opium et guérilla : bienvenue en Birmanie


Après des décennies de junte militaire, cette démocratie balbutiante ouvre aux touristes ses trésors d'architecture et ses paysages sublimes encore préservés.

Loin des circuits touristiques, le triangle d'or birman est la deuxième zone de production d'opium, derrière l'Afghanistan. La culture du pavot est officieusement soutenue par l'armée, qui a aussi fait main basse sur les mines de rubis. Les bénéfices de ces productions alimentent la corruption du pouvoir et les guérillas entre ethnies. Surnommée « le pays des mille pagodes » en référence au bouddhisme pratiqué par 89 % de la population birmane est aujourd'hui en proie à une vague de violences sans précédent contre les musulmans. Wirathu, un moine bouddhiste ultra-nationaliste multiplie les prêches incendiaires.

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L'impact de l'argent dans le Mouvement de légalisation du cannabis aux Etats-Unis et ailleurs


Un fait incontestable est que les intérêts du gros business ont fait surface dans un certain nombre d'Etats aux Etats-Unis, qui cherchent à influencer le type de la légalisation adoptée dans les états spécifiques, et de profiter du marché légal du cannabis. Nous ne devrions pas être surpris que l'attrait économique de celui-ci serait la légalisation totale dans le pays.

Naturellement, certains militants qui ont travaillé depuis longtemps et durement pour nous aider à apporter à ce point, sont préoccupés par l'entrée de grosses sommes d'argent dans l'équation politique. Ils craignent que le mouvement de légalisation a été détourné par ceux qui cherchent à profiter du cannabis légal sans rien avoir fait depuis des décennies.

Bien sûr, l'argent a été un facteur majeur dans le mouvement aussi loin que 1996 , lorsque l'initiative du cannabis médical en Californie a été renflouées avec l'argent fourni par une poignée de riches philanthropes, dirigé par George Soros et le regretté Peter Lewis, qui ont été les principaux bailleurs de fonds à l'appui de nombreuses initiatives dans tout l'État , y compris dans le Colorado et les différentes initiatives de légalisation dans l'État de Washington, et plus récemment dans l'Oregon.

Mais c'était différent, parce que ces philanthropes se sont intéressés à influencer la politique, mais n'avait aucuns intérêts à tirer profit de ces nouvelles lois. Ce dernier développement implique des gens qui dans l'ombre s'attendent à profiter financièrement de l'investissement qu'ils font dans le mouvement de légalisation.

Cela vient à l'esprit maintenant, car dans l'Ohio, il y a un groupe de riches investisseurs, dont aucun n'ont apparemment aucunes participation antérieure dans le mouvement  de légalisation du cannaibs,mais uniquement de mettre en place de l'argent en investissant massivement dans la campagne de légalisation et surtout de proposer une initiative de légalisation pour 2015 (une année sans élection) pour l'État. Et cet effort inattendu vient d'un groupe de militants politiques qui ont leur propre version de la légalisation et qu'ils aimeraient se qualifier pour le bulletin de vote en 2016.

L'initiative proposée par ceux qui ont l'argent autoriserait un total de dix sites de productions de se développer autour de l'Ohio, et ces sites sont spécifiquement identifiés dans l'initiative. Sans surprise, plusieurs des sites ont déjà été optionné par les personnes qui ont investi dans le projet. Leur but est de légaliser le cannabis, mais leur motivation est, certes, de faire un profit. Sous leur proposition il y aurait beaucoup de possibilités pour d'autres d'obtenir une licence pour exploiter un dispensaire, mais les sites de productions initials serait essentiellement contrôlés par les investisseurs.

Des rumeurs circulent au sujet d'un autre groupe de riches investisseurs intéressés à essayer d'établir un système similaire dans le Michigan, et sûrement d'autres investisseurs dans d'autres Etats pourraient bientôt sauter sur cette occasion dans la légalisation. Nous l'appelons le "Rush vert."

Dans le Massachusetts, par exemple, la loi et la réglementation de l'usage médical adoptée pour mettre en œuvre cette loi exigent que chaque demandeur d'un permis de déposer $ 500 000 dans un compte avant que leur demande serait examinée par l'autorité concédante. Pas beaucoup de petites entreprises pourraient venir avec une telle somme exorbitante, laissant les licences disponibles seulement pour les riches. Pas exactement un exercice de démocratie, ou même ce qui pourrait être considéré comme un système équitable; mais l'argent parle dans la politique américaine, et l'industrie du cannabis légal n'est pas à l'abri de cette réalité.

Ceux d'entre nous qui ont grandi pendant les années 1960 et 70 font parts fréquemment d'un biais anti-entreprise. Pour les 45 dernières années, les entreprises américaines ont largement adopté la «guerre à la drogue» qui à abouti à l'arrestation de millions de fumeurs de cannabis, et en exigeant un soi-disant «lieu de travail sans drogue» (bien sûr, les médicaments d'alcool et les prescriptions d'antidépresseurs étaient omis de sa liste des substances interdites,), cela à inutilement détruit les carrières de millions de fumeurs de cannabis responsables, qui fumaient le soir ou le week-end, mais ne sont jamais venu à travailler dans un état douteux. Donc, il y a une base pour notre biais anti-entreprise.

Il est en effet honteux de voir maintenant ces entreprises qui cherchent à s'enrichir grace à la même drogue qu'ils ont diaboliser depuis des décennies.

Nous devrions faire tous un effort raisonnable pour modifier ces diverses propositions visant à protéger le petit gars tranquille chez lui, et d'inclure le droit de la culture personnelle comme une alternative pour ceux qui ne veulent pas du cannabis business pour riches entrepreneurs.

Personnellement, je suis favorable à la volonté d'établir des systèmes de légalisation qui conservent un rôle pour les petites entreprises et particuliers de croître légalement et de vendre du cannabis sans gros investisseurs pour que tout le monde aient sa chance de gagner son argent sans que cela soit un système vérouillé uniquement réservé aux riches, peut-être plus semblables à l'industrie du vin que le modèle de tabac ou d'alcool monopolisé par l'etat et les gros sous. Mais je pense qu'il est également important que nous prenions une approche réaliste du cannabis et aller de l'avant, et de ne pas s'enliser dans des questions économiques et politiques au détriments des personnes qui se sont battues et cultivées le cannabis dans l'ombre depuis des décennies dans notre chère Europe.

Alors que nous nous rapprochons de décider quelles initiatives de légalisation seront qualifiés pour une éventuelle légalisation, nous devons travailler ensemble à façonner ces propositions dans des modèles qui seront équitables pour les consommateurs, et qui bénéficieront d'un soutien public suffisant pour remporter la majorité des voix le jour du saint vote dans nos pays respectifs. 

Pour conclure ; je dirais que l'argent pourri tout ce qu'il touche et qu'il ne faut pas laisser les gros manger les petits ces meme petits , comme vous et moi qui se battent depuis des lustres pour une légalisation équitable pour tous. NON au monopole !!!

Source Internal : Cannabis Infos



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La Tribu des Menominee dans le Wisconsin veut se lancer dans la culture du cannabis



Une autre tribu amérindienne a exprimé son intérêt sincère pour la culture de cannabis sur son vaste territoire.

La Tribu des Menominee dans le Wisconsin envisage activement la culture du cannabis car son plan visant à générer des revenus à partir d'un nouveau casino a été mis sous veto par l'etat du Wisconsin . Contrairement aux deux autres tribus avec des plans de croissance economique via la culture du cannabis comme seul revenu autre que le tourisme comme la tribu l' Pomo  de  Californie et celle des Chippewas de Red Lake dans le Minnesota . la tribu Menominee voudrait cultiver du cannabis dans un état ​​sans législation sur le cannabis médical actuellement.

Alors que la note de service du gouvernement fédéral vas permettre à des tribus de cultiver du cannabis était relativement claire dans son message, le faire sur une terre où le cannabis médical n'est même pas légal cela représente un important problème juridique.

Mais cet intérêt de cette tribu n'est que la pointe de l'iceberg et ils ne sont pas seuls. Plus de 100 autres tribus amérindiennes en Amérique explorent cette idée de revenu qui leurs permettraient de profiter de cette manne financière dans des reserves qui manquent cruellement d'argent et d'emploi.

Source Internal : Cannabis infos

Voir nos differents articles sur ce sujet ici :

https://cannabis-infos.com/2015/01/les-amerindiens-ont-recu-lautorisation.html
https://cannabis-infos.com/2015/01/la-firme-united-cannabis-vas.html
https://cannabis-infos.com/2015/02/plus-de-100-tribus-amerindiennes.html

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Marijuana médicale: les règles contestées en Cour


Un avocat qui représente quatre patients a déclaré à un juge de la Cour fédérale que les nouvelles règles qui gouvernent la production de marijuana médicale les forçaient à choisir entre leur santé et leur liberté.

John Conroy a intenté une contestation constitutionnelle au nom de ces patients, qui font valoir que le gouvernement a violé leurs droits lorsqu’il a interdit la production artisanale de marijuana à la maison et a transféré la production à de grandes entreprises commerciales.

L’avocat plaide que ceux-ci ne peuvent pas se payer la marijuana produite sous ce nouveau système, qui ne leur permet pas non plus de choisir la souche spécifique de la plante utilisée.


Me Conroy a souligné à la Cour que parce que les nouvelles règles rendent la production personnelle de marijuana illégale, les patients doivent choisir entre leur traitement ou la prison.

Il demande à la Cour de forcer le gouvernement à permettre aux patients de faire pousser leur propre marijuana et de pouvoir la posséder sous d’autres formes que le pot séché.

Un avocat du gouvernement fédéral affirme de son côté que l’ancien système qui permettait aux patients de faire pousser leur marijuana n’était pas sécuritaire et ne pouvait leur garantir un accès à de la marijuana de haute qualité et sans risque.
Source : Cliquez ici

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lundi 23 février 2015

Uruguay: la difficile application de la loi légalisant le cannabis


En décembre 2013, l’Uruguay est devenu le premier pays du monde à légaliser entièrement la production et la vente de cannabis. La mise en œuvre de cette loi s’avère plus compliquée que prévu. Le volet prévoyant la vente en pharmacie de marijuana à usage récréatif est menacé par le retour au pouvoir de Tabaré Vazquez qui succèdera dimanche 1er mars 2015, au président Pepe Mujica.


De notre correspondante régionale,
  • « A deux reprises déjà, des gens m’ont demandé si je vendais des joints. Je leur ai répondu que non, que je n’avais aucune idée de quand nous aurions du cannabis, ni sous quelle forme », raconte Claudia Montiel, employée d’une pharmacie de Montevideo. La vente libre de marijuana à usage récréatif est encore loin d’être une réalité. Le cannabis qui approvisionnera les pharmacies n’est même pas encore planté. Le gouvernement ne devrait pas tarder à dévoiler le nom des cinq entreprises retenues pour produire et conditionner la marijuana dans des paquets semblables, sans signe distinctif.

Dans un premier temps, 22 sociétés ont répondu à l’appel d’offres. Certaines ont préféré jeter l’éponge tant l’investissement de départ est important : environ 1,5 million de dollars, croit savoir la presse locale. L’Etat fournit les terrains mais sur place, il y a tout à faire. Il n’y a même pas l’eau courante. Surtout les autorités n’offrent aucune garantie en termes de revenus.
Impossible dans ces conditions de savoir si le business sera rentable. Le cannabis sera vendu à 1 dollar le gramme. Un prix jugé suffisamment haut pour ne pas encourager la consommation, et assez bas pour concurrencer le marché noir. Face à l’échec des politiques répressives menées en Amérique latine ces dernières années, l’Uruguay entend combattre le trafic de drogues en fournissant facilement, à un tarif raisonnable, du cannabis de bonne qualité.

Retard à l'allumage
Le retard dans la mise en œuvre de cette partie de la loi s’explique aussi par les réticences qu’elle suscite dans le monde médical. Dans certaines pharmacies, on craint d’avoir affaire à des clients instables ou d’être la cible de narcotrafiquants. D’autres pensent également que le lieu n’est pas adéquat pour vendre une telle substance. « Dans les pharmacies uruguayennes, on trouve des chocolats, des bonbons, des jouets, des bijoux… Tous ces produits n’y ont pas leur place. Mais contrairement au cannabis, ils ne sont pas nocifs pour la santé. Ils ne génèrent pas d’addictions », explique Virginia Olmos, présidente de l’Association des préparateurs en pharmacie d’Uruguay.
Un argument que rejette Julio Calzada, secrétaire général du Bureau national des drogues. « Avec cette loi, nous oeuvrons pour la santé des consommateurs de marijuana en réduisant les risques qu’ils encourent. C’est exactement la même chose que lorsque plusieurs pays européens ont autorisé les pharmacies à fournir des seringues aux héroïnomanes il y a quelques années. » Et de souligner que pharmaciens et préparateurs n’ont aucun problème à vendre du Viagra qui n’est pas un médicament. « Comme pour le cannabis, sa seule fonction est de procurer du plaisir. La différence, c’est que l’un est produit par l’industrie pharmaceutique, pas l’autre », ironise le fonctionnaire.

Encadrement
Si le souci premier du gouvernement est de veiller à la santé des Uruguayens, le cannabis devrait être délivré dans des centres de soins « où des médecins aideraient les consommateurs à lutter contre leur addiction, répond Virginia Olmos. Si le but est seulement de vendre du cannabis, sans aucun type d’accompagnement médical, alors il y a partout en Uruguay des endroits où l’on paye ses factures ou bien où l’on va chercher ses colis, qui feraient parfaitement l’affaire. » Une solution que pourrait reprendre à son compte le nouveau chef de l’Etat, Tabaré Vázquez. Oncologue de formation, il a laissé entendre à plusieurs reprises au cours de la campagne présidentielle qu’il était prêt à modifier cette partie de la loi.

En attendant, aujourd’hui, en Uruguay, pour se procurer légalement du cannabis, il faut soit adhérer à une association qui peut cultiver jusqu’à 99 plants, soit faire pousser sa propre marijuana. La limite est alors de 6 plants. Au total, 2 000 personnes - 1 500 auto-cultivateurs et 700 membres de clubs cannabiques - sont sorties de l’illégalité, se félicite Julio Calzada. Toutes ont plus de 18 ans, les mineurs étant exclus de cette loi.
Source : Cliquez ici 

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D'anciens chefs de la DEA s'unissent contre le Colorado



 Les neuf anciens administrateurs de la Drug Enforcement Administration (DEA) ont signé une pétition jeudi demandant à la Cour suprême des États-Unis d'annuler la loi sur la légalisation du cannabis au Colorado.

"Le Colorado a délibérément etabli le trafic d'une substance contrôlée que le Congrès et les administrateurs de la Drug Enforcement ont à plusieurs reprises identifié comme extrêmement dangereux pour la santé et la pupulation" déclarent les anciens agents de la DEA dans leur pétition.

Le amici curiae («ami de la cour») exhorte la Cour Supreme à prendre une décision dans un futur procès qui comme le Nebraska et l'Oklahoma ont récemment déposées alléguant que la loi sur le cannabis dans le Colorado voisin a un impact négatif sur leurs résidents.

"Tout comme la Cour est intervenu pour empêcher les États de s'acquitter de produits chimiques toxiques ... ou déversement des ordures», le mémoire indique que, "la Cour doit intervenir pour arrêter la « pollution » que l'effort du Colorado à établi dans un marché de substances illicites contrôlée qui serait à l'origine du détriment de la santé et du bien-être de leurs citoyens au Nebraska et en Oklahoma.


Opération d'éradication de culture de cannabis par la DEA

En plus de mettre fin à l'interdiction du cannabis dans le Colorado , les anciens chefs de la DEA sont extrêmement critique sur les politiques d'application de l'administration Obama qui ont permis que la légalisation prenne effet avec peu d'ingérence fédérale.

Ils disent que le président a "volontairement ignoré la violation de la loi fédérale au Colorado », l'accusant de "fermer les yeux» et « de rester les bras croisés alors que le Colorado viole le droit fédéral."

"Que le refus du président de déployer des agents de la DEA non seulement viole son obligation constitutionnelle de « veiller à ce que les lois soient fidèlement exécutées, » dit le mémoire," mais aussi compromet gravement à l'efficacité "de la DEA en matière de lutte anti-drogues.

Le Colorado a jusqu'au 27 mars 2015 pour répondre à la poursuite.
Nous y reviendrons très prochainement.
Source Internal : Cannabis Infos

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Adam Scott développe un sitcom sur l'histoire d'un dispensaire de cannabis


NBC a donné le feu vert à Adam Scott et sa femme Naomi à un script d'épisode pilote sur l'histoire d'un dispensaire de cannabis fictif qui se situerait dans le Colorado.

Le sitcom serait potentiellement intitulé "Buds" et sera co-écrit par l'auteur de comédies bien connu Joe Mande. Mais alors que le projet semble concrétisé, celui-ci a encore un long chemin à parcourir avant d'arriver sur nos écrans.

Le script n'a même pas être écrit, et une fois que cela arrive, un pilote aurait besoin d'être vert éclairé coulé, puis finalement une option à la télévision par NBC. Depuis NBC a acheté les droits du projet et compte tenu à la fois de Scott et la popularité de la marijuana, le spectacle sera probablement se concrétiser.

Pour Scott, "buds" représente le premier contrat de télévision pour sa société de production "Gettin Rad Productions" celle-ci a déjà produit un long métrage avec les frères Duplass.

Quant à la série «buds» elle-même, son potentiel est vaste, mais ses détails sont rares. Outre d'avoir lieu dans un dispensaire à Denver,dans le Colorado, il n'y a aucunes autres informations disponibles sur cette série . comme par exemple si cela se passera : avant ou après la légalisation, et si cela sera plus réaliste ou fictif comme la série Weed.

Nous vous tiendrons informé dès que nous avons plus d'infos sur cette future série qui a l'air bien sympathique.

Source Internal : Cannabis Infos

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samedi 21 février 2015

Le cannabis déclencheur de schizophrénie chez les ados?


Les liens entre maladies mentales et consommation de cannabis intéressent les chercheurs depuis plusieurs années. Une récente étude montre que les variétés de cannabis à forte concentration de THC multiplient le risque d'épisode psychotique requérant l'hospitalisation chez les jeunes.


Cette recherche publiée dans The Lancet a été menée dans le sud de Londres, où on a recruté 410 patients qui vivaient leur premier épisode de trouble psychotique. Ces patients avaient consommé du skunk, un type de cannabis très puissant et concentré en THC, le tétra-hydro-cannabinol, la puissance active du cannabis. Dans cette même zone, on a recruté un groupe témoin formé d'un nombre presque égal de personnes qui étaient de la même origine, mais qui n'avaient pas consommé de skunk.

Les résultats montrent que le cannabis de type skunk a causé des psychoses chez 24 % des sujets, cinq fois plus que chez ceux qui n'avaient pas consommé de skunk ou qui n'avaient consommé que du haschisch. En général, le cannabis contiendrait en moyenne 10 % de THC.

  • « Nous avons posé à ces patients des questions détaillées sur l'abus de drogues et plus particulièrement le cannabis. On leur a d'abord demandé s'ils consommaient ou non du cannabis, puis on leur a demandé quand ils avaient commencé à fumer ainsi que la fréquence de leur consommation. Et encore là, la nouveauté de notre étude a été de leur demander le type de cannabis qu'ils fumaient. » — Dre Marta di Forti, psychiatre à l'Institut de psychiatrie du King's College de Londres
Les chercheurs se sont rendu compte que les gens qui disaient consommer du skunk étaient ceux qui vivaient un risque accru, c'est-à-dire qu'ils avaient trois fois plus de risque de vivre un épisode psychotique pour lequel ils avaient besoin de consulter des services en santé mentale.
En outre, ceux qui fumaient du skunk sur une base quotidienne avaient cinq fois plus de risques que les non-consommateurs.

  • « Si ce que vous me demandez, c'est est-ce que les fumeurs de skunk peuvent devenir des patients psychiatrisés chroniques, on ne le sait pas. Il faudrait une étude à plus long terme pour pouvoir le dire. Ce qu'on sait par contre du cannabis, c'est que si un fumeur continue de consommer après un épisode psychotique, son pronostic sera moins favorable, si on compare avec des gens qui cesseraient de fumer. » — Dre Marta di Forti

Cette étude confirme d'autres menées auparavant et qui s'intéressaient au rapport entre consommation de cannabis très concentré en THC et trouble psychotique. Elle est intéressante aussi parce qu'elle s'attarde sur la durée de la consommation et sur le type de cannabis consommé. Cela dit, plusieurs y voient des limites.


Le cannabis consommé de nos jours est réputé pour être très concentré en THC. Il se fait d'ailleurs beaucoup de recherche, notamment à Montréal, sur le cannabis. Selon le Dr Didier Jutras-Aswad, médecin-psychiatre et directeur de l'Unité de psychiatrie des toxicomanies du CHUM, les liens entre concentration de THC et maladies psychotiques doivent être étudiés plus à fond.


Le 16 avril prochain aura lieu, au centre de recherche du CHUM, un colloque intitulé Cannabis - défis pour une nouvelle politique publique. On y parle des consommateurs, des effets du cannabis sur la santé, des différentes lois en vigueur un peu partout dans le monde. On parlera aussi de commerce et d'éducation en matière de cannabis.
Source : Cliquez ici 
Voir aussi :
https://cannabis-infos.com/2014/06/un-lien-surprenant-entre-la-marijuana.html
https://cannabis-infos.com/2014/10/le-cannabis-rend-il-schizophrene.html
https://cannabis-infos.com/2013/01/cannabis-et-schizophrenie-deux-etudes.html
https://cannabis-infos.com/2012/10/addiction-au-cannabis-et-schizophrenie.html

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Que se passe-t-il après la légalisation du cannabis ?


Il y a un peu plus de deux ans, le Colorado et l’État de Washington ont été les deux premiers États américains à re-légaliser le cannabis presque en même temps. Au Colorado, la mise en œuvre d’un système de boutiques a duré jusqu’en janvier 2014 ; l’État de Washington en est encore à distribuer les licences par tirage au sort. Les deux systèmes régularisent la vente du cannabis en intégrant la protection des mineurs et de la santé ainsi que la prévention, mais sont fondamentalement différents.  La différence la plus profonde tient au fait qu’au Colorado, les gérants de dispensaires médicaux peuvent se lancer dans le business du cannabis « à usage récréatif » ; dans l’État de Washington, avec l’octroi des licences, on est parti de rien. 

Ainsi, le Colorado dispose déjà de 12 mois d’expérience de la vente d’herbe légale. À Washington, on est encore loin d’avoir suffisamment de magasins de cannabis spécialisés pour répondre aux besoins de la population. La première boutique de Seattle n’a pu ouvrir qu’à l’été 2014. À l’inverse, le Colorado dispose déjà dans certaines régions d’une conséquente infrastructure pour les produits dérivés du cannabis. Toutefois, il existe là aussi des zones rurales dans lesquelles la possession et la culture à titre privé sont certes légales, mais où la production à des fins commerciales et la vente de cannabis ne sont pas tolérées par les municipalités. Néanmoins, le Colorado est le seul endroit au monde à pouvoir déjà s’appuyer sur l’expérience d’un marché légal réglementé. Après un an à peine, il apporte également de nombreuses informations chiffrées et factuelles, qui valent la peine qu’on s’y intéresse afin de mettre en avant les développements positifs, mais aussi pour pointer et corriger les éventuelles tendances négatives.

Protection des mineurs et prévention autour du cannabis

Ce qui prête le plus à controverse, ce sont toujours les répercussions sur la consommation des mineurs. Dans ce domaine, le Colorado est sur la bonne voie, la consommation de cannabis de ces derniers ne cessant de reculer depuis 2009. Alors qu’en 2009 encore 24 pour cent des lycéens avaient fumé de l’herbe au moins une fois, depuis, le chiffre est tombé à 20 pour cent. La protection des mineurs aussi fonctionne En effet, lors des achats tests réalisés au Colorado en 2014, il n’y a eu aucune contestation liée à la vente à des mineurs ; il n’en a pas été de même pour l’alcool. Les recettes fiscales affectées ont déjà financé une campagne de prévention de grande ampleur, ainsi que la construction d’écoles. De même, un centre de réadaptation de Denver a reçu une subvention de 3,2 millions de dollars, qui provenaient directement des ventes de cannabis.

Légalisation du cannabis et circulation routière

 

Les craintes de nombreux médias quant à une forte augmentation des accidents de la route dus à des conducteurs sous l’emprise du cannabis ne se sont pas confirmées. Il existe même des signes d’une tendance contraire. Ainsi, le nombre de trajets effectués sous emprise (Driving Under Influence) n’a pas augmenté. En revanche, il a été constaté que les tests rapides sur la transpiration, la salive ou les urines n’ont aucune retombée positive sur la sécurité routière. Une étude comparative américaine de longue durée portant sur les « États au cannabis » et les « États sans cannabis » prouve même que de 1999 à 2009, le nombre d’accidents graves de la circulation a diminué de neuf pour cent par rapport à la décade précédente dans les États autorisant le cannabis thérapeutique. Avec 5 ng/ml de sang, le Colorado a une limite réaliste, qui tient à l’écart du volant les personnes sous l’emprise du cannabis sans en condamner la consommation proprement dite, comme c’est le cas dans certains pays de l’UE et notamment en Allemagne.

Recul de la criminalité et de la violence dans le fief du cannabis

Depuis la mise en place de magasins de chanvre spécialisés, le nombre des actes de violence a chuté à Denver, haut-lieu du cannabis. D’autres études prouvent que le taux de criminalité à proximité directe des dispensaires médicaux diminue et que les cas de violence domestique sont moins fréquents chez les couples qui fument du cannabis que dans le groupe témoin abstinent.

Légalisation du cannabis et économie

L’économie du Colorado enregistre un boom historique. Le Colorado possède actuellement l’économie dont la croissance est la plus rapide des États-Unis, et l’industrie du cannabis y occupe une place prépondérante. C’est même le secteur qui affiche la croissance la plus rapide de tous les États-Unis. Les experts prévoient que les chiffres d’affaires pourraient dépasser ceux de l’agriculture biologique à l’échelle américaine. Le secteur du tourisme a fêté en 2014 la meilleure année de son histoire ; les stations de sports d’hiver, où s’est déroulée la coupe du monde de ski alpin, sont en plein essor. Après la hausse de la valeur limite du cannabis pour les sportifs, en 2015, les as de la piste pourront, s’ils le désirent, célébrer leurs victoires avec une fleur délicieuse à Beaver Creek en toute légalité. Avec à peine plus de quatre pour cent, le taux de chômage est à son niveau le plus bas depuis longtemps et les sociétés spécialisées dans le cannabis se développent même au-delà des frontières de l’état fédéral, en exportant leurs technologie et savoir-faire en matière de distribution et d’exploitation horticole.

Vente de cannabis et taxes

L’état qui compte cinq millions d’habitants a empoché en 2014 en moyenne une recette de huit millions de dollars par mois des ventes de cannabis, soit presque 100 millions sur l’année. Transposé à l’Allemagne, avec ses 80 millions d’habitants, cela ferait 1,3 milliard. Ce calcul comporte toutefois deux petits hics et ne peut donc servir que de point de référence :
  1. Au Colorado, la consommation totale est plus importante qu’en Allemagne.
  2. Le système de distribution ne fonctionne pas encore sur l’ensemble du territoire du Colorado. C’est pourquoi le cannabis illégal acheté au dealer du coin existe toujours, particulièrement dans les municipalités et les circonscriptions qui se sont prononcées contre les magasins de cannabis.

Commerce légal de cannabis contre marché noir

Les cartels mexicains se retirent progressivement du commerce du cannabis et se concentrent sur les méthamphétamines et l’héroïne. Toutefois, le marché noir du Colorado a été et est toujours principalement desservi par la production locale, ne serait-ce que parce que les consommateurs de cannabis des montagnes Rocheuses ne débourseraient pas un centime pour l’herbe dégoûtante qui vient du Mexique.

Avec sa re-légalisation et du coup sa taxation, le cannabis à usage récréatif est devenu environ 25 % plus cher que l’herbe du marché noir, dont le prix est resté stable. À l’heure actuelle, une once (28,35 g) illégale coûte 180 dollars américains, contre 240 en moyenne pour une once légale. Par ailleurs, dans le cas où le maire ou le conseil municipal se sont opposés aux magasins de cannabis, il est souvent impossible pour les habitants de zones rurales d’en acheter de manière légale. Là-bas, le cannabis est certes légal, mais sa vente ne l’est pas. Beaucoup étaient aussi habitués aux prix des pharmacies pour le chanvre, qui ne sont pas imposées et vendent de ce fait 25 % moins cher que les magasins de cannabis. Il existe même des soupçons qui expliquent la hausse du nombre de patients, nombre supérieur à la moyenne enregistrée l’an passé ; une partie des patients se feraient enregistrer dans le programme uniquement pour acheter des fleurs de cannabis à usage médical sans avoir à payer de taxe. Ceci ne pose aucun problème avec les touristes, mais certains propriétaires de magasins se plaignent que les gens du pays ne veulent pas payer les prix relativement élevés. Un gérant de boutique dispose même d’une carte pour les touristes, et d’une autre pour les habitants, sur laquelle le niveau de prix est nettement inférieur.

Tendances et propositions concernant la consommation de cannabis

Comme déjà indiqué, les chiffres de la prévalence chez les jeunes ont chuté. Toutefois, ils ont  augmenté chez les plus de 21 ans. Cela relève-t-il d’une tendance générale ou bien la hausse doit-elle être attribuée à un « effet test » occasionné par les curieux : on ne le saura qu’au cours des prochaines années. L’expérience des coffee-shops néerlandais a cependant montré que la consommation globale de la population ne dépend pas du statut légal de la substance. Certaines expériences négatives avec des produits comestibles, tels que des biscuits ou des barres au cannabis et autres sucreries, ont donné lieu à de nouvelles dispositions concernant leur vente. Il existe pour le moment un concernant les produits comestibles au cannabis, qui sera bientôt remplacé par une réglementation permanente. La gamme des propositions délibérées s’étend de l’autorégulation des producteurs jusqu’à l’interdiction totale.

Le cannabis comme médicament

Fondamentalement, peu de choses ont changé : patients, dispensaires et producteurs peuvent vivre sans problème au Colorado depuis de nombreuses années. De nombreux magasins détenaient déjà auparavant une licence de dispensaire. C’est aussi la raison pour laquelle la mise en place du système de boutiques a eu lieu rapidement et sans accrocs dans les régions où il y avait des pharmacies pour le cannabis.

Qualité du cannabis

Bien entendu, tant la qualité que la diversité des produits proposés ne sont pas comparables au marché noir. Les contaminations et la teneur en THC du cannabis sont vérifiés, même s’il y avait encore des problèmes lors des contrôles la première année. La découverte de moisissures et autres impuretés dans 13 pour cent des échantillons démontrent la nécessité des contrôles, comme il en existe dans le domaine alimentaire. L’infrastructure coûteuse qui doit être mise en œuvre à cet effet relativise quelque peu les prix élevés du Colorado.

Bilan provisoire de la légalisation du cannabis

Même si certaines choses doivent être améliorées, le modèle montre la voie pour d’autres états. Les pires craintes en matière de protection des mineurs et de sécurité routière ne se sont pas avérées, au contraire : les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec la mise en place de la Marijuana Enforcement Division (MED), le gouvernement et l’administration font également figure de véritables pionniers, sur lesquels d’autres États devraient prendre exemple.
Source :  Cliquez ici

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