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mercredi 31 décembre 2014

Drogue, corruption et exécutions barbares: le Mexique vit-il en narcocratie?


"Que 43 jeunes soient ainsi assassinés, et pas seulement assassinés, qu'ils soient brûlés dans une décharge comme des ordures, comme de la merde, c'est une immense honte pour mon pays." Écrivaine mexicaine, Elena Poniatowska trouve à peine les mots pour décrire le funeste sort réservé aux 43 d'Ayotzinapa , cette quarantaine d'étudiants enlevés puis froidement exécutés par un cartel de la région de Guerrero au mois de septembre dernier. Une exécution macabre, et une histoire au scénario presque hollywoodien - l' Happy End en moins - qui placarde à la face du monde l'image d'un Mexique tellement rongé par la corruption que le cercle vicieux ne semble jamais pouvoir prendre fin.

Pour les étudiants d'Ayotzinapa, tout a donc commencé le 26 septembre dernier. Instituteurs en devenir dans une école normale d'Iguala ouvertement d'extrême gauche, "les 43" montent dans un bus pour aller manifester. Le maire d'Iguala, effrayé par les possibles conséquences d'un tel événement pour sa vie familiale - on apprendra plus tard que sa femme est l'une des dirigeantes d'un puissant cartel local - demande à la police de "donner une leçon" aux étudiants. Trois d'entre eux sont exécutés, et les autres sont livrés aux Guerreros Unidos , un cartel de narcotrafiquants qui partage son temps entre le raffinage de drogues dures et les enlèvements. Le lendemain, un étudiant est retrouvé en ville, dépecé et les yeux crevés. Une course à l'horreur qui va crescendo quand trois membres des Guerreros Unidos avouent que les corps des étudiants kidnappés ont été brûlés sur un bûcher, dans une décharge, pendant quatorze longues heures. Les restes des corps ont fini dans une rivière avoisinante.

 Le sanglant fait divers est devenu affaire d'État. Le gouverneur de Guerrero a été démis de ses fonctions, et plus de septante personnes ont été arrêtées pour leur implication dans ce massacre. Des trafiquants, évidemment, mais aussi des policiers et des élus, globules avides d'argent d'un Mexique corrompu jusque dans ses veines : les élus sont corrompus ou infiltrés par les cartels, les policiers véreux et les gangs protégés. Le maire, lui, a fui la ville avec sa femme…

La situation est résumée à merveille par une formule du New York Times : "Parfois, les cartels contrôlent les officiels. D'autres fois, les membres des cartels sont eux-mêmes les officiels." 

  
Une guerre perdue d'avance 
 
C'est l'histoire d'un Mexique qui ne parvient pas à balayer devant sa porte, tant les cadavres s’amoncellent sur le parvis. Parce que la disparition des 43 d'Ayotzinapa est loin d'être un cas isolé. "Le laxisme des autorités mexicaines dans cette affaire va au-delà de l'imaginable et montre la gravité de la situation" explique Alejandra Ancheita, lauréate du prix Martin Ennals, à nos confrères de Slate .
En 1994, pourtant, le président Salinas tente déjà une première réforme économique pour lutter contre les omnipotents chefs locaux, véritables maîtres du "Mauvais Mexique". En essayant d'ouvrir les frontières mexicaines, Salinas écope d'une rébellion armée dans la région du Chiapas, et voit le candidat à la présidence et le secrétaire général de son parti être assassinés par les cartels. Rejeté par une population effrayée, le président sera même contraint à l'exil.


 Des trafiquants privés d'humanité
Pour contrôler l'État et les médias - 57 journalistes ont été exécutés depuis 2006 -, les cartels font dans le sanglant et le spectaculaire. Décapitations, dépeçages, mutilations, pendaisons et démembrements sont devenus les armes des narcotrafiquants pour faire régner une dictature de la peur. "Nous avons arrêté un délinquant de 19 ans qui a confirmé avoir tué plus de 200 personnes" a un jour confié le président Calderon.

Ces délinquants, ce sont souvent des membres des Maras , ces gangs armés d'Amérique centrale actifs dans le trafic de drogue. Pour "faire leur éducation", les futurs sicarios sont familiarisés dès leur plus jeune âge avec les assassinats barbares d'innocents enlevés totalement au hasard. Les tortures, viols ou autres traitements dégradants infligés par les plus anciens finissent de transformer ces "apprentis" en tueurs en puissance.

Et personne n'est épargné, pas même les hommes politiques les plus puissants. Leader d'un parti d'opposition dans la région de Guerrero, Braulio Zaragoza en a fait la funeste expérience voici quelques mois, quand il a été abattu en plein Acapulco, à la terrasse d'un restaurant.


 Un président de réformes, mais…
À la tête du pays depuis 2012, Enrique Peña Nieto tente de prendre le sillage de ses prédécesseurs. Surtout de Salinas, dont il a retenu les grandes réformes économiques en vue de lutter contre la corruption : hausse des impôts, loi de lutte contre le monopole et enquêtes dans des sociétés notoirement "pourries" comme PeMex, le géant du pétrole mexicain.

Mais la population se méfie de réformes qu'elle voit finalement peu servir ses intérêts. La démission du président a d'ailleurs été demandée à maintes reprises lors de manifestations de soutien aux 43 d'Ayotzinapa . Parce que malgré les arrestations des barons de la drogue que sont Joaquin El Chapo Guzman et Nazario El Más Loco Moreno, beaucoup reprochent à Peña Nieto de préférer les réformes économiques à un renforcement de la sécurité.

 Un renouveau qui passera inévitablement par un nettoyage des institutions publiques. Human Rights Watch recensait d'ailleurs qu'en 2013, 149 des 250 cas de disparitions au Mexique étaient entachés par l'implication d'agents de l'État.

Enrique Peña Nieto est-il l'homme de la situation? Sa femme a récemment dû revendre sa villa suite à une série de révélations. La somptueuse demeure avait été achetée par la Première Dame grâce à une entreprise privée, laquelle avait remporté un juteux marché public dans l'État de Mexico. À l'époque, le gouverneur s'appelait… Enrique Peña Nieto.
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[Insolite] Quand la télévision américaine rebaptise Juan Mata "Marijuana Mata"

 Dimanche, lors de la diffusion de Tottenham – Manchester United (0-0), la NBC a fait une jolie bévue. Dans le télétexte des commentaires de la rencontre, Juan Mata, le milieu de terrain espagnol de Man U. était appelé "Marijuana Mata".





Des fêtes trop arrosées ? Dimanche 28 décembre, lors de la diffusion de match de Premier League entre Tottenham et Manchester United (0-0), les téléspectateurs américains de la NBC ont eu la surprise de découvrir un nouveau Red Devil : un certain "Marijuana Mata".



Un surnom fumeux...

Problème, il s'agit en fait d'une déformation très maladroite du prénom de Juan Mata, le milieu de terrain espagnol de Man U. Ce surnom fumeux, détecté par un fan de football qui avait actionné la fonction télétexte de son téléviseur (notamment utilisée par les mal entendants afin de pouvoir lire ce qui ce dit à la télé), a en tout cas beaucoup fait rire sur les réseaux sociaux. Pas sûr que l'intéressé ait forcement apprécié.

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Aux États-Unis, il passe du Sénat à la vente de cannabis

Après une longue carrière d'homme politique, dont douze années en tant que sénateur, Maurice Gravel s'est fixé un nouvel objectif, pour le moins surprenant: diriger une entreprise qui commercialise des produits à base de cannabis...
"La guerre contre la drogue provoque plus de pauvreté que toute autre chose dans ce pays." Après s'être battu pour la décriminalisation de la marijuana, l'ancien sénateur américain Maurice "Mike" Gravel va prendre la tête de Kush, une entreprise spécialisée dans la commercialisation du cannabis pour usages récréatifs et médicaux, a annoncé mardi Cannabis Sativa Inc.

    "Je suis heureux de pouvoir contribuer à introduire de nouveaux produits sur un marché plus large, de manière sérieuse et crédible", a affirmé Mike Gravel, cité dans le communiqué de Cannabis Sativa.

Jusqu'alors filiale de cette entreprise installée à Mesquite (Nevada), Kush va désormais devenir indépendante et développer de nouveaux produits à base de cannabis dont une pastille appelée "Kubby."
Opposant à la guerre au Vietnam

Sénateur démocrate de l'Etat d'Alaska de 1969 à 1981, Maurice "Mike" Gravel, âgé de 84 ans, a été candidat aux primaires pour l'élection présidentielle de 2008. Ses parents étaient des canadiens francophones émigrés aux Etats-Unis. Il s'était notamment illustré à la fin des années 1960 par son opposition à la guerre du Vietnam. Il était également un adversaire de la "guerre contre les drogues" ("War on Drugs") lancée dans les années 1970 par le président Richard Nixon.

Plus récemment, il a pris position en faveur du mariage homosexuel, déclarant que "le mariage est un engagement amoureux entre deux êtres humains... Le monde a besoin de beaucoup plus d'amour - voilà de quoi [les homosexuels] parlent. Pour moi, c'est une question de droits civils".

"Le sénateur Gravel s'est dressé contre Nixon, s'est dressé contre le Pentagone et il se dresse maintenant contre ceux au pouvoir qui voudraient priver des bénéfices du cannabis ceux qui en ont besoin", s'est réjoui Steve Kubby, président du Conseil d'administration de Cannabis Sativa.

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Suisse : La légalisation du cannabis scrutée


Le projet d’autoriser l’usage de la fumette pourrait être mené dans le cadre d’une «expérience scientifique».

Plusieurs villes suisses nous suivent, elles sont toutes confrontées à une problématique semblable: la politique de répression en matière de drogue est une faillite.» L’ex-conseillère fédérale Ruth Dreifuss en est persuadée: une des solutions pour combattre le fléau des stupéfiants et son cortège de nuisances passe par la légalisation des drogues dites douces. Pas facile, toutefois, de passer outre la législation fédérale.

La Commission consultative en matière d’addictions, que dirige l’ancienne élue, a imaginé un procédé original: tester la régulation du cannabis à titre d’«expérience scientifique», révélait lundi letemps.ch.

«C’est très sérieux, explique Ruth Dreifuss. Nous suivons notamment la situation aux Etats-Unis, dans le Colorado et dans l’Etat de Washington, ainsi qu’en Uruguay (ndlr: où la légalisation est effective depuis quelques mois).»

Concrètement, la commission recommande au Conseil d’Etat de demander une autorisation exceptionnelle aux autorités fédérales pour la culture et le commerce de la plante. Ce qu’interdit formellement la loi sur les stupéfiants. Celle-ci prévoit toutefois des dérogations «pour la recherche (...) ou une application médicale limitée». Un projet de légalisation du marché du cannabis pourrait donc être envisagé dans ce cadre-là.

L’idée n’est pas pour déplaire au conseiller d’Etat chargé de la Santé: «Le Gouvernement est d’accord d’aller de l’avant, a souligné Mauro Poggia au «Temps». Nous n’allons pas nous interdire de réfléchir à d’autres pistes.»

Une année pour peaufiner le projet


Le concept genevois devra faire face à plusieurs obstacles et convaincre notamment le ministre de la Santé, Alain Berset. Légaliser nécessiterait de réviser la loi sur les stupéfiants, souligne-t-on à Berne. Ruth Dreifuss se veut confiante: «Nous nous donnons un an pour avancer (ndlr: le rapport de la commission devrait être remis au cours du 3e trimestre 2015), pour préparer le projet. Je trouverais bien quau final, il y ait différents modèles, pour pouvoir ensuite comparer les résultats.»
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mardi 30 décembre 2014

L'industrie du Cannabis devrait créer 200 000 emplois en 2015, et générer 21 milliards de dollars en 2020 aux Etats Unis

Chaque jour, les entreprises de cannabis légales continuent d'embaucher et d'employer de plus en plus de demandeurs d'emploi ce continue de faire progresser la plus rapide croissance industrielle de l'Amérique. Et comme plusieurs Etats continuent à rejoindre le mouvement de légalisation (Alaska, l'Oregon et Washington DC), plus d'emplois seront a pourvoir et les recettes seront clairement colossale .

Un récent communiqué de presse de CannaInsider estime que dès l'année prochaine, l'industrie de la marijuana légale va créer 200 000 nouveaux emplois en 2015. Ceux qui vivent dans le Colorado ont facilement pu s'apercevoir d'un afflux massif de diplômés de divers Collège et universités ainsi que les réfugiés du cannabis qui affluent vers l'état pour tenter leurs chances dans ce que l'on appelle : la ruée verte.

Avec les prestations médicales de cannabis et les recettes fiscales en millions de dollars que la plante génère, elle est devenue un employeur incontestable en pleine expension. Elle change également (et dans certains cas, sauve) la vie de ceux qui recherchent un emploi plus que nécessaire dans un nouveau domaine en évolution constante et surtout dans les innombrables domaine qu'elle apporte comme le médical , le récréatif , l'industriel ( huile,corde...) , la cuisine et j'en passe.


Plantation de cannabis dans le Colorado
L'estimation de la création d'emplois ne comprend pas que les Etats vont créer ces emplois, mais on peut supposer qu'ils seront créés dans les États où le cannabis est légal comme le Colorado, Washington et l'Oregon. L'industrie du Colorado a créé au moins 10 000 emplois cette année , de sorte que l'estimation des divers projets en cours representent clairement la croissance expansive du cannabis a l'echelle monetaire.

Matt Karnes, fondateur , Managing Partner et conseiller  de Greenwave stipule que d'ici 2020, l'industrie atteindra facilement onze chiffres.

  •     «En 2020, en supposant que la progression la plus probable de l'Etat par Etat la légalisation, nous prévoyons que le (usage médical et adultes) marché de la marijuana au détail  pourrrait atteindre 21 milliards de dollars. Les emplois sont que le début, un changement culturel vers la plante de cannabis se déroule. "[ CannaInsider ]

Cette estimation est en fait bien inférieur à une autre estimation récente qui croit que l'industrie pourrait être d'une valeur financière d'environ 35 milliards de dollars en 2020 . Compte tenu de l'incertitude entourant Washington, l'Oregon et l'imminence de ces marchés ainsi que les efforts de légalisation à venir dans des États comme l'Arizona de l'Alaska, Californie et Nevada.Ces montants financiers sont presque impossible à cerner.

Dans le Colorado, de Janvier à Octobre 2014, l'État a vendu un peu moins de 250 millions de dollars de cannabis au détail ainsi que plus de 325 millions de dollars de ventes médicales.

Même si il peut être impossible de prédire avec précision la taille et la croissance financière des employés et de l'industrie dans ce secteur, il est facile de voir que le marché de l'emploi vert et le marché boursier vert sont à la fois à la hausse dans la plus fulgurante ascension industrielle des Etats Unis a ce jour .

Politiques ........a bon entendeur....
Source Internal : Cannabis Infos

Pourquoi le cannabis provoque-t-il ces fringales ?


Le cannabis et les fringales vont souvent ensemble, mais qu'est-ce qui dans notre herbe favorite provoque de telles envies de nourriture ? Eh bien, des scientifiques s'y sont penchés et ont trouvé des théories assez complètes. 

Il vous est déjà arrivé de savourer un bon joint et d'avoir soudain envie de piller votre frigo ? C'est un phénomène courant que certains appellent avoir la dalle ou une fringale et, jusqu'à récemment, la science n'avait pas été capable de déterminer exactement ce qui le provoquait.

Et ce n'est pas parce que les scientifiques n'ont pas cherché : ces fringales sont en réalité le résultat d'une complexe combinaison d'interactions entre le THC et le cerveau, ce qui demande beaucoup d'études. Ce qui a été découvert, cependant, c'est que tout vient du système endocannabinoïde.

Que vient faire le système endocannabinoïde dans tout ça ?

Le système endocannabinoïde est un système que nous possédons tous et ses récepteurs sont présents dans le corps entier. Il joue un rôle dans la régulation d'une myriade de fonctions de l'organisme, telles que la douleur, les émotions, les réponses immunitaires, la mémoire et, ce qui nous intéresse ici, l'appétit.
Les cannabinoïdes dans le cannabis se lient aux récepteurs du système endocannabinoïde, ce qui provoque des effets divers. C'est quand le THC se lie à certaines parties du système endocannabinoïde que nous ressentons cette irrépressible envie de piller nos réserves de nourriture. Le premier point que nous allons étudier est le bulbe olfactif dans le cerveau.

Aiguiser le goût et l'odorat avec le bulbe olfactif

Une équipe de scientifiques européens a récemment découvert que le bulbe olfactif jouait un rôle central dans les envies de nourriture liées au cannabis. Ils ont découvert, grâce à des expériences sur des souris, que quand le THC se lie au bulbe olfactif, il augmente les capacités de l'animal à sentir et goûter les aliments. Il a été observé que des rats ayant reçu du THC sentaient les odeurs de nourriture pendant plus longtemps et consommaient plus de nourriture, en comparaison au groupe de contrôle. Il a également été découvert que des souris ayant été génétiquement modifiées pour ne pas avoir de récepteurs à cannabinoïdes dans leur bulbe olfactif n'étaient pas plus intéressées par les odeurs ou le goût de la nourriture que le groupe de contrôle, même en ayant reçu du THC.
Ces découvertes suggèrent que la consommation de cannabis rend plus attirants le goût et l'odeur de la nourriture, ce qui augmente nos envies de nourriture.

Stimuler la faim

Ce n'est pas seulement le bulbe olfactif qui augmente notre propension à manger. Oh, non c'est bien plus complexe que ça ! Une autre étude a découvert que la stimulation du système endocannabinoïde par le THC dans le noyau accumbens augmentait la libération de dopamine, qui joue un rôle dans le contrôle de l'appétit ainsi que dans le plaisir que nous avons à manger. Une autre étude sur ces fringales a découvert que le THC avait un effet similaire sur l'hypothalamus, en stimulant la production de ghréline, ce qui a pour effet de stimuler l'appétit. Il existe même des études pour suggérer que le THC augmente temporairement les préférences pour les aliments sucrés et gras, ce qui explique pourquoi on a tendance à se jeter sur des chips plutôt qu'une salade !

Un puzzle qui se met en place

Même si toutes ces découvertes nous donnent une bonne idée d'ensemble sur les causes qui font que savourer un peu d'herbe peut nous pousser à commander un menu taillé pour toute une famille, ce ne sont que des pièces d'un puzzle plus large qui commencent à se mettre en place. Il reste beaucoup à étudier et les recherches doivent être menées sur des sujets humains. Mais c'est très prometteur car non seulement nous avons un aperçu du fonctionnement de nos habitudes quand nous « planons », mais c'est également la porte ouverte à de potentielles applications thérapeutiques pour le cannabis dans les cas où l'appétit doit être stimulé, ce qui est le cas dans les troubles de l'alimentation ou la chimiothérapie.
Sources: Cliquez ici
Voir aussi :
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3705914/
http://www.jbc.org/content/280/26/25196.full
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20080779

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Cannabis légal : retour sur les évolutions juridiques en 2014

Alors que l’année 2014 s’achève, l’équipe de Sensi Seeds revient sur les récents efforts en matière de régularisation et de législation dans le monde du cannabis. L’année a été riche en événements avec de nombreuses avancées, mais le mouvement a également connu quelques revers. Découvrez les dates clés relatives au cannabis légal.

Janvier 2014

Premières ventes officielles de cannabis dans le Colorado et l’État de Washington

Le Colorado et l’État de Washington ont fait les gros titres en novembre 2013 en approuvant la vente de cannabis à usage récréatif. Les premières boutiques ont officiellement ouvert leurs portes le 1er janvier 2014.

Turin montre la voie vers le cannabis légal en Europe

Le 14 janvier 2014, le conseil municipal de Turin, en Italie, a fait la une en approuvant une proposition qui représente la première étape de ce que la presse envisage comme une légalisation totale possible et imminente du cannabis en Italie.

Approbation de la loi de programmation agricole américaine

Le 29 janvier 2014, les derniers amendements de la loi de programmation agricole américaine ont été approuvés, notamment un changement important relatif à la production de chanvre industriel. Avec ce changement, les universités et instituts de recherche agricoles de dix États américains, dont la Californie, le Colorado, le Kentucky, le Maine, le Montana, le Dakota du Nord, l’Oregon, le Vermont, Washington et la Virginie occidentale ont autorisé la culture du chanvre à des fins de recherche.
Des maires néerlandais ont lancé la « Joint Regulation »

Le 31 janvier 2014, une grande conférence sur le cannabis baptisée « Joint Regulation » (littéralement la « réglementation du joint ») s’est tenue dans la ville néerlandaise d’Utrecht, et portait sur trois questions liées aux lois néerlandaises en vigueur sur le cannabis. Les maires à l’initiative de cet événement cherchent des solutions aux problèmes suivants : la santé des consommateurs de cannabis n’est pas protégée à l’heure actuelle ; les ressources de police sont sous pression ; l’implication du crime (organisé) dans les drogues douces ne peut pas être traitée avec la législation actuelle et connaît même une augmentation. Plus de 35 municipalités ont signé le manifeste.

Février 2014

Mexico présente un projet de loi visant à assouplir les lois sur le cannabis

Le 13 février 2014, Mexico a présenté un projet de loi devant le parlement local et le Congrès fédéral du Mexique qui, s’il est voté, dépénalisera la possession de petites quantités de cannabis destinées à un usage personnel.

Mars 2014

Rapport de l’OICS : les Nations Unies sont toujours opposées au cannabis

Le 4 mars 2014, l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) a publié un rapport visant à clarifier sa position sur la guerre contre les drogues, en réponse à la légalisation du cannabis en Uruguay et dans deux États américains, le Colorado et Washington. Dans son rapport, il affirme que l’OICS « regrette profondément » les mesures récentes prises par le Colorado et Washington pour assouplir les restrictions sur la vente et l’utilisation de cannabis.

Le tribunal du Colorado envisage d’annuler les condamnations pour possession de cannabis

Avec la légalisation de l’usage récréatif du cannabis, beaucoup de gens se demandaient ce qu’il allait arriver aux personnes condamnées pour possession de cannabis avant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi de l’État. Le tribunal du Colorado a rendu une décision positive à ce sujet, mais il faudra encore du temps et des efforts pour que toutes les condamnations liées au cannabis dans l’État du Colorado soient invalidées.

Les municipalités néerlandaises commencent à faire pousser du cannabis de façon régulée

En mars 2014, au moins trois municipalités néerlandaises ont sérieusement mis au point un système destiné à réguler la production de cannabis. À ce jour, 53 municipalités au total ont signé le Joint Regulation Manifesto. Les gouvernements locaux souhaitent réguler la production de cannabis pour résoudre les problèmes dits de « porte dérobée » des coffee shops.

Avril 2014

Au Maroc, les producteurs de cannabis et le gouvernement discutent de la légalisation du cannabis

Le 5 avril 2014, le parti politique PAM a invité entre 1 500 et 2 000 producteurs de kif dans la ville de Bab Berred afin qu’ils soient entendus par le gouvernement marocain. L’objectif principal de la rencontre était de comparer les points de vue des producteurs à ceux du gouvernement.
Le Sénat de Floride approuve un projet de loi sur le cannabis médicinal

Le Sénat de Floride a adopté le projet de loi 1030 du Sénat avec 36 voix contre 3. Cette mesure permettra aux enfants atteints d’épilepsie d’utiliser légalement des extraits de cannabis médicinal tels que des huiles et des teintures.

Mai 2014

L’Uruguay légalise le cannabis

Le 6 mai 2014, le décret réglementant la production et le commerce du cannabis par l’État uruguayen est entré en vigueur. En vertu de cette nouvelle loi, l’État est seul responsable de la régulation et du contrôle de l’ensemble des activités liées au stockage, à l’importation, l’exportation, la culture, la récolte, la production, l’acquisition, la commercialisation et la distribution du cannabis et de ses dérivés.

La Tunisie sollicite une plus grande tolérance à l’égard du cannabis

Le Premier ministre tunisien, Mehdi Jomaa, admet que la législation du pays « n’est pas en phase » avec l’époque actuelle, mais il faut ajouter que même si des personnalités politiques des Ministères de la justice et de la santé discutent d’une législation plus humaine, la dépénalisation du cannabis est encore très loin.

Juin 2014

Le gouverneur de Floride approuve la loi sur le cannabis médicinal

Le gouverneur de Floride, Rick Scott, a apposé sa signature au bas du projet de loi de l’État sur le cannabis médicinal. Cette signature marque l’adoption finale de la proposition, qui entre immédiatement en vigueur.
L’État de New York légalise certaines formes de cannabis médicinal

Le 19 juin 2014, l’État de New York a adopté son premier projet de loi sur le cannabis médicinal. Une bonne nouvelle d’un côté, mais le gouverneur Andrew Cuomo a apporté quelques limitations.

Juillet 2014

Des politiques sensées en matière de cannabis à Brooklyn

Kenneth Thompson, le procureur de Brooklyn, s’était exprimé en faveur de la dépénalisation de la possession de petites quantités de cannabis plus tôt en 2014. En juillet de cette année, il a annoncé qu’il ne poursuivrait plus la plupart des personnes arrêtées ou verbalisées pour des petites quantités de cannabis.

Le gouvernement Italien cultive du cannabis.

Septembre 2014

Deux États australiens souhaitent légaliser le cannabis médicinal

Le 16 septembre 2014, de nouvelles lois autorisant les expérimentations avec du cannabis médicinal sont entrées en vigueur dans l’État de Victoria. Le même jour, le conseil de Nouvelle-Galles du Sud a annoncé qu’il suivrait l’État de Victoria dans le cadre de son plan visant à légaliser le cannabis médicinal pour les personnes en fin de vie.

Le gouvernement italien produit du cannabis médicinal

Le 18 septembre 2014, la législation italienne en matière de cannabis médicinal a pris une tournure positive. Le cannabis médicinal disponible en pharmacie pourrait, à partir de maintenant, être cultivé et régulé par l’État.

Octobre 2014

Fin de la politique de tolérance des drogues douces en Belgique

Le nouveau gouvernement belge, dirigé par le Premier ministre Charles Michel, a mis fin à la politique de tolérance des drogues douces. Désormais, la possession et l’utilisation de toutes les drogues (y compris le cannabis) sont interdites et punissables, à la fois pour les mineurs et les adultes.

Novembre 2014

L’Alaska, l’Oregon et Washington D.C. légalisent le cannabis

Le 4 novembre 2014 marque une date importante dans l’histoire des États-Unis en matière de dépénalisation et de légalisation du cannabis. Les électeurs de l’Alaska, de l’Oregon et de Washington D.C. ont décidé de légaliser le cannabis à usage récréatif.

La Floride ne parvient pas à faire intégrer le cannabis médicinal dans la Constitution

Le 4 novembre 2014, une forte majorité d’électeurs de Floride (57 %) ont voté l’autorisation du cannabis médicinal, mais pour que l’amendement n° 2 soit intégré dans la Constitution du pays, le référendum exigeait une majorité de 60 % en faveur, ce qui signifie que cette fois-ci, l’initiative a échoué.

Les élus néerlandais s’opposent aux boutiques de culture

En novembre 2014, le Sénat néerlandais a approuvé une loi appelée « loi de boutiques de culture », une nouvelle réglementation qui entrera en vigueur en janvier 2015. La loi est destinée à renforcer la répression des producteurs professionnels et des propriétaires de boutiques, qui distribuent les équipements de culture.

Chers lecteurs, c’était notre présentation des efforts de légalisation du cannabis réalisés en 2014. L’équipe de Sensi Seeds attend avec impatience les développements (nous espérons plus positifs) en matière de légalisation du cannabis en 2015.
Source : Cliquez ici

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lundi 29 décembre 2014

Comment les cuisiniers américains tentent de dompter le cannabis


L'Etat du Colorado a accordé 160 licences à des restaurants pour cuisiner de la marijuana. Restent deux grands défis : contrôler les effets et le goût de la plante.

"Cuisiner avec du cannabis est en train de devenir une quête culinaire légitime et très lucrative". C'est ce qu'affirme dans une longue enquête sur les tribulations des chefs américains pour dompter cette plante aux effets bien connus.
Le quotidien américain explique que dans l'Etat du Colorado, 160 licences ont été accordées à des restaurants pour cuisiner de la marijuana. A Seattle, une boulangerie de cannabis, dédiée à une clientèle aisée, va bientôt ouvrir ses portes.
A New York, les grandes maisons d'édition et les auteurs de livres de cuisine s'interrogent sur les possibilités qu'offrent la marijuana et le cannabis. Mieux encore, selon le "New York Times", les chefs des deux côtes des Etats-Unis, et dans les pays à l'avant-garde culinaire, comme le Danemark, organisent des repas "underground" avec au menu : de la pastèque comprimé, du fromage fumé et de la vinaigrette à l'huile de... marijuana.
Une société va même sortir un livre de recettes : "Maîtriser l'art de cuisiner avec du cannabis".

"Sa saveur est assez horrible"

Bref, le milieu s'emballe pour cette plante depuis que plusieurs Etats américains ont décidé de légaliser cette drogue à des fins médicales et de loisirs.
Surtout que les spécialistes (du cannabis) prédisent que l'industrie de la marijuana légale pourrait valoir 10,2 milliards de dollars d'ici cinq ans et que la marijuana comestibles pourrait peser 40% du marché.
Toutefois, la profession rencontre deux problèmes majeurs :
  •  Limiter l'effet de la marijuana quand les gourmands en mangeront. Comme l'explique le "New York Times", cuisiner avec la marijuana nécessitera le toucher d'un scientifique. Le défi est alors de réussi à "contrôler" les cannabinoïdes comme le tétrahydrocannabinol, plus connu sous l'acronyme THC, qui modifient l'humeur et les sensations physiques.
  • Ce n'est vraiment pas bon. "D'après mon expérience très limitée avec le cannabis comestible, sa saveur est assez horrible", résume Grant Achatz, un grand chef de Chicago réputé pour sa cuisine expérimentale. Les chefs cherchent donc à masquer le goût du cannabis.
En France, on s'interroge encore : légaliser le cannabis pourrait-il être une bonne affaire sur les plans sanitaire et financier ? Le think tank Terra Nova, connu pour ses positions libérales sur les sujets de société, s'est penché sur la question, dans le cadre d'une étude intitulée : "Cannabis : réguler le marché pour sortir de l'impasse". La conclusion est sans appel : un cadre moins répressif présenterait de nombreux avantages.
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dimanche 28 décembre 2014

La consommation de cannabis en hausse au Colorado





Depuis la légalisation du cannabis au Colorado, l’État se classe deuxième pour le nombre de consommateurs de cette drogue aux États-Unis, selon une étude.

Selon les données du Sondage national sur l’utilisation de la drogue et la santé, dévoilées par le quotidien The Denver Post, une personne sur huit de 12 ans et plus en avait consommé au cours du mois précédent. Seuls les résidents du Rhode Island ont dépassé ceux du Colorado en termes de pourcentage d’utilisateurs courants.

Entre 2011 et 2012, 10,4 pour cent des Coloradiens de 12 ans et plus ont dit avoir utilisé du cannabis, alors qu’ils étaient 12,7 pour cent entre 2012 et 2013. Ainsi, quelque 530 000 personnes consomment cette drogue au moins une fois par mois, selon l’étude.

Aux États-Unis, 7,4 pour cent des 12 ans et plus ont confié qu’ils consommaient mensuellement de la marijuana, soit une hausse de 4,0 pour cent depuis l’année précédente.

L’État de Washington, qui a aussi légalisé l’usage du cannabis, a aussi vu ses chiffres gonfler de 20 pour cent, avec un total de 12,3 pour cent de consommateurs parmi ses résidents.

Le sondage est le premier à avoir observé les effets de la légalisation de la drogue sur le nombre d’utilisateurs. L’étude n’a toutefois pas récolté des données en 2014, lorsque des magasins vendant du cannabis à des fins récréatives ont ouvert leurs portes. Par conséquent, on ne peut pas vraiment tracer de lien entre la vente commerciale de la drogue et son utilisation.

«Je ne pense pas que cela nous donne des indications sur les effets à long terme de la légalisation», a remarqué le professeur Mark Kleiman, de l’Université de Californie à Los Angeles, spécialisé en politiques sur le cannabis. Il a d’ailleurs précisé que le nombre de patients qui utilisent le cannabis à des fins médicales a aussi augmenté durant cette période.

Le professeur Kleiman a en outre indiqué que les chercheurs auraient une meilleure idée des effets d’une telle légalisation en observant des données sur la consommation quotidienne du cannabis.

Le Sondage national sur l’utilisation de la drogue et la santé a été réalisé dans 50 États et dans le district de Columbia, avec des échantillons représentatifs de la population. Les chercheurs ont distribué des questionnaires à 67 838 Américains, âgés de 12 ans et plus. La marge d’erreur varie selon la densité de la population de chaque État.

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Cameroun : débat sur la légalisation du cannabis


Au Cameroun, la loi interdit la consommation de drogues. Pourtant, le débat sur la légalisation du cannabis existe.

Bien que le Cameroun n'ait pas encore rejoint le Colorado qui a légalisé le cannabis et en tire déjà un bilan positif, le pays du président Paul Biya est en passe de devenir l'un des premiers producteurs et consommateurs du chanvre indien. Chaque semaine, les services de la police et de la gendarmerie nationale, spécialisés dans la lutte contre les stupéfiants, enregistrent d'importantes saisies de cargaisons du cannabis.

Frédéric, officier de police en service dans les « ESIR », à Maroua, dans l'Extrême-Nord du Cameroun a déclaré à Blasting News : "Dans la nuit de jeudi à vendredi, un trafiquant de cannabis a été appréhendé à l'entrée de la ville de Maroua. Ibrahim Ourou, qui sortait de Mokolo, avait caché dix kilogrammes de cannabis au fond de sa valise de vêtements. A la police judiciaire de l'Extrême-Nord, Ibrahim Ourou a déclaré s'approvisionner chez un agriculteur dans l'arrondissement de Mokolo. Les dix kilogrammes decannabis étaient destinés à Ignacio, un ressortissant Italien en court séjour à Yaoundé, au Cameroun."

Vendredi en mi-journée, les éléments de la Police antigang étaient encore aux trousses du cultivateur du cannabis et d'Ignacio, l'Italien à qui était destiné le "paquet".

Au Cameroun, le débat sur la légalisation du cannabis divise l'opinion. Le chef d'entreprise Louis Paul Toua s'est prononcé pour Blasting News : "La plupart des médicaments que nous consommons en contiennent d'ailleurs. C'est le dernier antalgique après la morphine. Régulé, sa pose peut éviter beaucoup de dérives."

Un point de vue partagé par les responsables de l'Ajafe, une association féminine basée dans la capitale politique: "Au delà de l'approche pécuniaire, les vertus du cannabis sont reconnues en Afrique de l'Est dans l'accompagnement des malades du Sida ... Beaucoup d'entre eux sont encouragés d'en consommer pour stimuler chez eux l'appétit..."


Un argument que rejette Joseph Dzene, journaliste et enseignant d'université. Pour le directeur de publication du magazine Chap Chap :  "Il y en a plein au pays. Ce n'est pas une bonne chose de légaliser ça. Il y a des effets dévastateurs sur la santé."

Dans les villes comme dans les villages du Cameroun, le cannabis existe et résiste dans le maquis. Certains camerounais par contre n'ont pas de position concrète sur le sujet. Félix Josué Kouang Mabally a confié à Blasting News que : "Ça dépend des objectifs à atteindre en mettant au centre les préoccupations des hommes."

Pour Simon Meyanga, journaliste et responsable de la communication à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) du Cameroun : " Ce sont les intérêts qui gouvernent le monde".

Et Celestin ngoa Mballa d'ajouter que : " la légalisation du cannabis en France comme au Cameroun consisterait tout simplement à tuer le marché noir du cannabis qui fait plus de dégât d'abord en laissant circuler des quantités incontrôlables de cannabis, ensuite, en enrichissant une mafia souvent étrangère. En achetant ouvertement du cannabis, les consommateurs contribuent à financer le fonctionnement de ces programmes de santé. Nos gouvernements ne doivent donc pas se laisser faire. Mais en même temps, ils doivent avoir de bons arguments et méthodes pour l'expliquer."

Pour Jean Vincent Djenda Mondon:  "Le premier effet de la légalisation sera de faire jouer les coûts à la baisse dans les circuits mafieux de distribution. Ce serait, en cas de légalisation, une bonne nouvelle pour le portefeuille des fumeurs de plus en plus nombreux. Mais une très mauvaise nouvelle pour la santé publique. Au Cameroun, je n'ai jamais eu l'impression qu'il y avait autant de fumeurs!"
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L'État de Jalisco au Mexique en passe de légaliser le cannabis




L'état de Jalisco dans l'ouest du Mexique espère établir un plan visant à légaliser la marijuana médicale avant la fin 2014. Bien que ce soit une nouvelles prometteuse, il n'est pas encore une sur que le reste du pays va emboîter le pas à cette mesure.

Selon l'analyste politique Laura Carlsen, elle ne pense pas qu'il y aura un accord à l'échelle régionale dans le proche avenir pour légaliser le cannabis. La raison pour cela, elle affirme, que c'est à cause de la guerre des États-Unis contre la drogue et l'accent mis sur l'interdiction fédérale. Cependant, les pays voisins tels que le Guatemala et la Colombie ont exhorté le Mexique d'envisager de nouvelles approches sur la politique des drogues telles que la légalisation ou la réhabilitation des délinquants toxicomanes parce qu'ils ont vu et compris comment la guerre contre la drogue a  extrêmement échoué dans leurs pays respectifs.


 Ainsi, le Mexique est à un peu dans une impasse comparé a ses pays voisins qui ont des opinions divergentes sur les lois envers le cannabis. Tant que le président du Mexique et son gouvernement sont contre la légalisation du cannabis, alors pourquoi l'etat de Jalisco se met au devant de la scène avec un plan pour légaliser la marijuana médicale? Eh bien, comme il s'avère,qu'au cours d'une "consultation" récente dans l'état pour discuter de la possibilité d'établir un programme de marijuana médicale, la majorité des personnes qui ont assisté à la  étaient favorables à l'idée. En outre, pendant l'été 2014 : la ville de Mexico a présenté deux projets de réforme prometteurs sur le cannabis , une qui dépénalisera la drogue et qui légaliserait à des fins médicinales.

Ces actions récentes démontrent que, bien que les dirigeants du Mexique ne sont pas en faveur de la réforme du cannabis dans leur pays, ses citoyens sont prêts pour dfaire des efforts qui sont actuellement plus que nécessaire dans le pays. Nous allons voir ce qui se passe avec Jalisco et si elle peut servir de cadre positif pour le reste du pays , cela pourrait éventuellement etre imité par les autres etats dans les prochains mois.
Source Internal : Cannabis Infos
Voir aussi : 
https://cannabis-infos.com/2013/07/le-cannabis-pourrait-etre-legalise-dici.html

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jeudi 25 décembre 2014

Le cannabis améliore-t-il la créativité ?

Pour beaucoup de personnes, tout ce qu'il faut pour dépasser le syndrome de la page blanche ou pour avoir une vision nouvelle sur un tableau, c'est un peu de la puissance inspiratrice d'une Sativa. ...
Mais cette poussée créative ne serait-elle pas une illusion de l'esprit ?

La paire entre créativité et cannabis est largement considérée comme une union paradisiaque, perçue comme poussant les pensées et la vision à un tout nouveau niveau. Cependant, une étude récente conduite par des chercheurs de l'Université Leiden aux Pays-Bas semble dissiper ce mythe du cannabis.

Le professeur assistant de neuromodulation et de cognition dans cette université, le Dr Lorenza Colzato, a déclaré que « si vous voulez dépasser le syndrome de la page blanche ou tout autre blocage de créativité, fumer un joint n'est pas la meilleure des solutions. Fumer plusieurs joints à la suite pourrait même être contre-productif en termes de pensée créative. »

Avec son collègue le Dr Mikael Kowal, Colzato a recruté 54 fumeurs de cannabis pour participer à une étude. Ces participants ont étés divisés en 3 groupes de 18. Le premier groupe a reçu 22mg de THC, le second 5,5mg de THC et le troisième un placebo. La consommation de cannabis a été réalisée avec un vaporisateur. Les participants ne savaient pas quelle dose ils ont reçu.

Une fois la dose administrée, les participants ont été mis au travail avec un éventail de tâches cognitives. Ces tâches se concentraient sur deux types de processus de pensée créatrice, le premier étant la « pensée divergente » (trouver rapidement des solutions créatives) et le second étant la « pensée convergente », c'est à dire la capacité à trouver la seule bonne réponse à une question.

Une fois les résultats analysés, les chercheurs ont découvert que les participants ayant reçu le plus fort dosage de THC avaient eu les pires résultats dans les deux types de tâches. Le THC a donc eu un impact globalement négatif sur leur capacité à trouver des solutions aux problèmes spécifiques. Les participants ayant reçu la dose plus faible ou le placebo ont montré de biens meilleures compétences en pensée créatrice en comparaison du groupe ayant reçu le plus fort dosage. Ceci dit, il n'y a pas eu de signes de créativité accrue en comparaison avec leurs performances normales.

Affaire conclue ?

On peut avancer l'argument que de juger des participants sur la vitesse avec laquelle ils trouvent une solution est une mauvaise idée pour ce qui est du cannabis. De manière assez évidente, les résultats de cette étude sont en directe contradiction avec les témoignages de consommateurs de cannabis dans le monde entier, ce qui pose de sérieux doutes sur la méthodologie de l'étude. Le cannabis ne fonctionne pas nécessairement à un niveau cérébral, intellectuel, et a même tendance à réduire au silence ces capacités. Mesurer la créativité au niveau cérébral semble totalement hors sujet. Comme Einstein a déclaré, on ne peut pas juger un poisson sur ses capacités à monter dans un arbre.

Même si cette étude était assez complète sous certains aspects, elle en a négligé beaucoup d’autres. C'est pour cette raison que ses résultats sont ouverts à la critique. Comment le concept de créativité peut-il être condensé en une seule tâche cognitive ? Le fait que les participants soient dans un environnement non-familier et peu naturel a certainement influencé les résultats, non ? Les choses auraient-elles été différents s'ils avaient été chez eux, dans un environnement plus créatif ?

Comme cette étude semble poser plus de questions qu'elle n'apporte de réponses, elle montre bien que tout n'est pas toujours noir ou blanc. Ceci dit, elle ouvrira peut-être la porte à des explorations plus en profondeur du monde inconnu du cannabis et de la créativité. Pour le moment, nous pouvons toujours en penser ce que nous voulons.
Source : Cliquez ici 

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Instagram en croisade involontaire contre le cannabis


Ces derniers mois, des comptes Instagram liés au cannabis avec un nombre massif de "followers" ont mystérieusement disparu. Bien qu'il ne semble pas que Instagram ait une vendetta spécifique contre ces comptes, l'éruption de comptes supprimés a provoqué une certaine agitation dans la communauté cannabique.

Aussi étrange que cela puisse paraître, Instagram est la plate-forme mobile numéro un pour le partage de photos par les utilisateurs et les entreprises de cannabis. Des dispensaires , rappeurs au fumeurs occasionels ou quotidien,des hashtags comme #marijuana, #hightimes, #weed , 420 , #cannabis , #beuh , #joint , #weed.... font parti des centaines de milliers, sinon des millions, de tags.

L'Internet est inondé avec les utilisateurs de cannabis en interaction avec d'autre, et ces individus ainsi que les entreprises s'appuient sur le service d'Instagram pour se connecter avec les clients et les consommateurs si précieux pour leurs business ou relations.

Mais si votre compte est supprimé, vous allez perdre cette portée sociale précieuse. Un nombre très important de comptes ont dû recommencer à partir de zéro pour reconstruire leurs réputations et reconquérir leurs "Followers".

Et ce n'est pas difficile de perdre tes followers durement gagnés. Merci aussi a ceux qui utilisent le bouton Instagram "Signaler un utilisateur" , il est très facile de faire lever le drapeau pour quiconque afin que le compte soit reconnu être du contenu inapproprié.

Si un compte est matrop souvent signalé, il est probable qu'il soit supprimé par Instagram automatiquement sans etat d'ames

Un grand compte avec plus de 100 000 adeptes,comme , s'est retrouvé purement et simplement supprimé. Ce compte n'est guère un cas isolé, comme d'autres comptes ont également mystérieusement disparu d'Instagram.

Mais le fumeur bloggeur moyen n'est pas le seul amateur de cannabis touché par la croisade involontaire d'Instagram contre le cannabis.

Le rappeur et Industriel Berner bien connu de Taylor Gang a récemment perdu son compte. Alors que le compte de a heureusement été restauré peu de temps après sa suppression, la plupart des membres de notre communauté n'ont pas cette chance , encore une injustice ........

Source Internal : Cannabis Infos
Voir aussi :
https://cannabis-infos.com/2013/11/instagram-bannit-certains-hashtags-pour.html

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Les Bermudes légalisent les formes pharmaceutiques de cannabidiol (CBD)


Le Sénat a voté en faveur des Bermudes un projet de loi qui légalisera trois médicaments qui contiennent le CBD (cannabidiol): Marinol, Cesamet et Sativex. Le projet de loi stipule que les patients doivent obtenir une prescription de ces médicaments afin d'acheter les médicaments légalement.

Malheureusement, d'autres formes de cannabis médical ont été rejetées. Par exemple, l'huile de cannabis, un produit naturel du cannabis a été tenu à l'écart du marché. Alors que le projet de loi pro-CDB représente un pas dans une direction positive pour les Bermudes, le projet de loi est loin de fournir un accès global pour les patients en limitant la CDB à trois formes de médecine prescrits.

Le projet de loi a rencontré quelques critiques car il ne dicte pas clairement les conditions médicales admissibles patients pour une prescription.

De même, beaucoup de sénateurs libéraux des Bermudes ont exprimé leurs mécontentement avec le projet de loi, en notant que c'est simplement «une première étape importante" dans la bonne direction et non une solution adéquate à long terme.

La nouvelle législation des Bermudes est peut être un petit pas dans la bonne direction, mais il y a encore beaucoup de chemin a parcourir.

Source Internal : Cannabis Infos

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mercredi 24 décembre 2014

Les Îles Vierges Américaines décriminalisent la marijuana


Vendredi dernier, le Îles Vierges américaines ont votés au Sénat à l'unanimité (et tranquillement) la décriminalisation du cannabis dans les îles Vierges de St. Thomas, St. John, et Sainte-Croix.

En Octobre, le sort du projet de loi n ° 30-0018 semblait condamnée, en tant que gouverneur Jongh dans l'opposition avait posé son veto à ce même projet de loi. Mais le  Sénat des îles Vierges  américaine à utilisé son pouvoir de renverser la décision de Jongh,et faire adopter le projet de loi, et de décriminaliser la possession de marijuana sur les îles.

Le projet de loi a été rédigé et dirigé par le Terrence "Positive" Nelson qui porte bien son nom, qui a déclaré que «la tendance à la [dépénalisation]  est évidente." 14 des 15 sénateurs ont voté «oui», tandis que le sénateur absent n'a pas émis de vote.

Ce projet de loi réduit considérablement la peine pour possession, cependant, la production et la vente de cannabis sur l'île demeurent illégales. Maintenant, ceux en possession de moins de une once (28.33gr) de cannabis n'iront pas en prison ou de voir le cannabis associé a leur casier judiciaire. Au lieu de cela, la possession mineures recevront une simple amende pouvant aller de 100 $ à 200 $ et, dans le pire des cas, une confiscation de leur cannabis ( si plus de une once ).

Le raisonnement derrière le projet de loi est simple et désormais commun. Dans les paroles de "Positive" Nelson, "Il y aura un long chemin pour atténuer le coût sur le système judiciaire et le processus judiciaire."

Avec la Jamaïque sur le point de dépénaliser (potentiellement légaliser la marijuana) et les Bermudes qui ont récemment légaliser le CBD (cannabidiol), ces nouvelles lois donnent touristes une autre raison de visiter ces oasis ensoleillées de l'île.

Source Internal : Cannabis Infos

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Interdiction de la marijuana confirmée par la Cour polonaise


La Cour constitutionnelle de Pologne a jugé que la législation interdisant la possession et la culture de la marijuana est constitutionnelle, même si elle a ajouté que les lois de dépénalisation ne seraient pas nécessairement inconstitutionnelles.

En 2011, la police polonaise a trouvé des plantes de cannabis en croissance dans l'appartement de L.P., avec la marijuana cueillies et séchées. Un tribunal régional l'a condamné à une peine de prison avec sursis, mais il a fait appel devant le Tribunal constitutionnel, affirmant que les dispositions contre la possession de drogue sont inconstitutionnelles parce que «l'interdiction de la culture et de la possession de marijuana constitue la plus forte limitation de l'autonomie individuelle dans la prise de décision et viole le droit de l'individu de contrôler sa vie personnelle».

Le tribunal n'a pas partagé son point de vue. Il a jugé que la protection du droit à la vie privée et le pouvoir de prise de décision d'une personne ne sont pas absolus et peuvent être limités si il est nécessaire de protéger d'autres intérêts, comme la santé publique.

Néanmoins, dans son explication de la décision, le tribunal a précisé que la législation dépénalisant la possession de marijuana pourrait être constitutionnelle. «Les décisions du Parlement doivent être fondées sur la recherche aux multiples facettes, l'évaluation des solutions existantes, l'analyse des données et les facteurs pertinents à la politique de la drogue et de l'expérience d'autres pays», dit la déclaration de la Cour, émise après la publication du verdict.

Le Parlement polonais a modifié la Loi sur la lutte contre la toxicomanie en 2011, en ajoutant un article en vertu duquel les procédures pénales pourraient être interrompues si il s’agit de possession d'une «quantité négligeable» de marijuana pour usage personnel.

«Le jugement du Tribunal constitutionnel ne change rien [de la loi 2011]», a déclaré Piotr Kubaszewski, un avocat de la Fondation Helsinki pour les droits de l'homme. «Des interprétations différentes existent sur ce que «quantité négligeable» signifie et cela se reflète dans le faible nombre de poursuites pénales abandonnées vertu de cette disposition».
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[Insolite] Fou rire pour un journaliste drogué malgré lui


A cause de vapeurs de drogues, un correspondant de la BBC n'a pas pu aller au bout de son reportage. 

Même le correspondant de la BBC au Moyen-Orient peut être pris de fou rire en plein tournage. Fini, le flegme britannique, Quentin Sommerville n'a jamais été plus loin que: «Derrière moi brûlent 8,5 tonnes d’héroïne, d'opium, de hashish et d'autres narcotiques...» Inhaler, bien malgré lui, toutes ces drogues lui a apparemment fait un certain effet. La plupart du temps, le reporter éclate de rire avant même d'ouvrir la bouche. Le mieux, c'est encore de regarder la vidéo que le journaliste a postée sur Youtube en guise de cadeau de Noël pour ses fans. Et pour nous aussi!


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mardi 23 décembre 2014

Cannabis : les médecins redoutent la légalisation



Et si les joints étaient autorisés… Une étude de Terra Nova évalue les bénéfices qu’en retirerait l’État. Les addictologues pointent, eux, les risques pour les adolescents.

Pour limiter la consommation de cannabis, légaliser serait plus efficace que réprimer… C'est l'une des conclusions d'une étude du think tank Terra Nova, révélée par Le Monde, qui a analysé trois scénarios : la dépénalisation de l'usage du cannabis, la légalisation (production, vente et usage) dans le cadre d'un monopole public, et la légalisation dans un cadre concurrentiel. Selon les cas, ce seraient 300 millions d'euros d'économies par an et jusqu'à près de 2 milliards de recettes pour l'État. Mais la fin de l'interdiction du cannabis entraînerait aussi une hausse de la consommation, alors qu'environ 1,2 million de Français en fument déjà régulièrement.

Avec quelles conséquences en matière de santé publique? Les spécialistes s'inquiètent pour les plus sensibles, la population des 15-24 ans, dont le cerveau est en pleine construction. Le cannabis peut en effet entraîner des atteintes du QI, de la mémoire, des fonctions cognitives, des risques de dépression ou d'aggravation de maladies mentales. Autre élément inquiétant, le taux de THC du cannabis (la principale molécule active) a doublé en dix ans. "Cela n'a plus rien de baba cool. Ce que cherchent les 14-15 ans dans le pétard, c'est un effet rapide pour se calmer. Or une herbe très titrée en THC peut entraîner des décompensations, des états délirants, une ivresse prononcée", avertit le psychiatre Xavier Pommereau, directeur du Pôle aquitain de l'adolescent au CHU de Bordeaux.
De la répression pour les jeunes

Pour ce spécialiste, "le scénario de Terra Nova d'une légalisation avec monopole d'État, qui compare le cannabis à un bien marchand comme le tabac, ne peut s'appliquer. L'idée qu'en augmentant le prix du gramme de cannabis de 6 à 8,40 euros la consommation et le marché noir baisseront est à côté de la plaque d'un point de vue de santé publique! Si le cannabis de l'État n'est pas assez fort en THC, les jeunes iront ailleurs. Et en matière de danger, il faudrait plutôt comparer cannabis et vodka", regrette-t-il. S'il n'est pas du tout hostile à une dépénalisation, Xavier Pommereau l'assortirait d'une répression ciblée à l'adresse des jeunes. "Un ado ne s'élève pas seul, il lui faut un cadre, interdire l'ivresse publique dans la rue, qu'elle soit cannabique ou alcoolique. Et tester systématiquement la présence de ces deux substances sur la route et dans les accidents domestiques les plus courants."

Pour le psychiatre et addictologue Laurent Karila, vice-président de SOS addictions et favorable à une dépénalisation, il faudrait organiser "des assises nationales, une réflexion rassemblant psychiatres, sociologues, biologistes, juristes et politiques pour faire enfin évoluer cette loi inappliquée qui entraîne des dépenses inutiles." Il se dit même ouvert à une légalisation à condition que "50% de l'argent récolté par l'État soit investi dans la prévention, la recherche, des centres de soins, et pas dans des campagnes ponctuelles". Un vœu pieux, selon le psychiatre Olivier Phan : "Pour les autorités, la légalisation, c'est l'abandon. Regardez ce qui se passe pour l'alcool ou le tabac, pourtant interdits aux mineurs! Pour les ados les plus faibles, le fait que la société interdise le cannabis nous donne encore les moyens de les repérer et de les aider." Le débat est relancé…
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lundi 22 décembre 2014

Rick Ross & Wiz Khalifa partagent un méga Spliff dans un club d'Hollywood

Le cannabis n'est pas encore totalement «légal» à Los Angeles, mais ne dites pas cela à certains rappeurs parce que : de un ils en ont rien a secouer et de deux ils aiment continuer à fumer quand et où ils veulent, en particulier dans le club.

BRealTV pris cette photo de Rick Ross et Wiz Khalifa dans un club de Hollywood, ils fument un mega joint et en regardant se qui se passe dans le club, on vous offre la video en exclu sur CI


La dessus on vous met le tout dernier clip de Wiz Khalifa , c'est tout chaud ca vient de sortir : bonne ecoute a tous !!

Source Internal :  Cannabis infos
Spécial thx To : Today's Celebrity

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La Cour de justice Californienne reconnait le concentré de cannabis comme usage médical


Avec les comestibles, qui sont devenus une forme controversée de la marijuana , Souvent (à tort) mentionné par les médias grand public comme «le crack du cannabis", la folie DAB a remplacé Reefer Madness cours de l'année dernière aux Etats-Unis.

Heureusement, une cour d'appel de Californie a mis cette discussion en suspend , en  jugeant que "le cannabis concentré est considéré comme du cannabis à des fins d'utilisation médicale." Bien que la décision ne fera pas arrêter le débat national sur le sujet, il devrait faciliter la comphréension sur ce qu'est le DAb à travers la Californie.

La décision découle d'un cas bizarre, un patient de 22 ans usagé de cannabis médical a été trouvé en possession de 0,05 grammes d'extrait et 3,3 grammes de cannabis en 2013. Son défendeur, Sean Patrick Mulcrevy, le défendant de l'accusation d'avoir violé sa probation en possédant du cannabis concentré, qui était un délit à l'époque.

Mais pas si vite, dit le tribunal de Californie vendredi dernier. La 3e appel Cour du district a examiné la décision antérieure du juge James Wagoner sur l'affaire, et puis celle-ci à rapidement changé de cap et a contesté le jugement du juge Wagoner a l'epoque

Raison :
  •  Mulcrevy était et est un patient du cannabis médical qui légalement à été acheté à partir d'un centre de cannabis médical et donc, le 3ème district a statué,qu'il était en fait en conformité complète avec la Loi Compassionate Use de la Californie (CUS)

    Dans un avis publié mercredi, les juges ont conclu que Wagoner a violé le droit à Mulcrevy de se défendre lorsque le juge a empêché Mulcrevy de présenter une défense fondée sur l'AUC.

  •     Le Cannabis concentré "est couvert par l'AUC, et il n'y a pas suffisamment de preuves (Mulcrevy) d'avoir violé sa probation à la lumière de cette conclusion," les juges ont déclaré . "Par conséquent, nous concluons également l'erreur de la cour qui n'était pas sans danger pour l'accusé et nous infirmons le jugement du tribunal de première instance."

Encore mieux, la décision pourrait avoir des implications beaucoup plus larges en Californie ,et  au-delà. Le tribunal reconnaît que le cannabis se concentre chute sous la loi de l'État et dans le cadre de la plante de cannabis, est totalement apte à un usage médical:

    «Quand l'AUC a été approuvé par les électeurs il y a 18 ans. La marijuana a été défini comme «toutes les parties de la plante de Cannabis sativa/indica, sur pied ou non; les graines de ceux-ci; la résine extraite d'une partie quelconque de la plante; et chaque composé, la fabrication, le sel, dérivé, mélange, ou de la préparation de la plante, à ses graines ou de résine. "
Source Internal : Cannabis infos

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[Dossier] Ces Américains qui rêvent de faire fortune avec le cannabis


Qui réussira à bâtir le McDonald's ou le Starbucks de l'herbe? A Seattle, la légalisation de la marijuana, un marché estimé à 100 milliards de dollars, a fait naître des rêves de fortune rapide.

 Coincé entre un Subway et une boutique de déco, le magasin n’a rien des chaleureux coffee shops d’Amsterdam. L’interdiction de s’installer à moins de 300 mètres d’une école, d’un parc ou d’un terrain de jeu a contraint le propriétaire de Cannabis City à s’exiler dans la zone portuaire, loin des quartiers branchés de Seattle. Plantée le long d’un boulevard où l’on roule à toute vitesse, la devanture grise et opaque passerait totalement inaperçue s’il n’y avait constamment une file d’attente débordant sur le trottoir. Des types lambda, ni miséreux ni détraqués, des habitués pour la plupart, entrent au compte-goutte, filtrés par un vigile avenant, chargé de vérifier qu’ils ont bien 21 ans. A l’intérieur, les clients s’émerveillent des nouveautés garnissant les vitrines, comme s’ils avaient encore du mal à y croire. On y trouve, en vente libre, des sachets de marijuana, des joints pré-roulés et empaquetés, des boîtes de bonbons corrigés au cannabis…

Un Marché gigantesque

En vertu d’un référendum de 2012, la production, la vente et la possession de cannabis sont autorisées dans l’Etat de Washington depuis le 1er juillet. Avec le Colorado, qui l’a légalisé en début d’année, la région berceau de Microsoft, Boeing et Amazon est à l’avant-garde d’un chambardement économique majeur: la libéralisation de l’un des plus grands marchés noirs au monde! En prenant cette voie, elle a aussi fait naître des rêves de fortune rapide, comme au temps de la ruée vers l’or. Persuadés de tenir la chance de leur vie, ils sont des milliers à tout lâcher pour se lancer dans un business qu’on promet faramineux.

Aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d’un cannabis goûté là-bas sous forme d’herbe (ou "marijuana") et surtout fourni jusqu’à présent par les cartels mexicains, il est estimé au bas mot entre 20 et 30 milliards de dollars. L’ouverture à la libre entreprise, qui va se généraliser sur le territoire américain (l’Alaska, l’Oregon et Washington D.C. viennent de l’approuver par référendum, d’autres Etats comme la Californie voteront bientôt), pourrait multiplier sa taille par quatre, de l’avis des experts. On parle donc, à terme, d’un marché de 100 milliards de dollars! Pour l’Arc View Group, un lobby prônant la légalisation du cannabis, il s’agit tout bonnement de "la prochaine grande industrie américaine". Quels seront les opportunistes qui sauront en profiter?
Il y a là un grand barbu à salopette, qui hurle quand il parle et place un ou deux "fucking" à chaque phrase. Il vient tous les deux ou trois jours pour faire le plein de produits à base d’huile de cannabis ("hash oil"), plus forte que l’herbe, qui ne lui fait plus rien: il en ressort soulagé à chaque fois de 50 à 70 dollars. Derrière lui, un homme au regard vide, venu exprès d’Alaska, couvert d’une polaire afin de lutter contre le vent glacial balayant Seattle en cette fin octobre, montre ses bras couverts de tatouages et de cicatrices. "J’ai beaucoup fumé après un accident, pour ne plus avoir mal", raconte-t-il. A côté, un autre, la soixantaine approchante, crâne glabre et curieux lycra noir sur le dos, explique que "c’est plus pratique de venir ici et c’est mieux parce que l’on sait exactement ce que l’on achète". Tous les produits vendus sont en effet testés en laboratoire, et leur concentration en THC et CBD, les deux substances actives du cannabis, est détaillée sur l'étiquette. A côté des trois caisses enregistreuses, un panneau énonce les conditions. Il est notamment interdit d’acheter plus de 28 grammes d’herbe lors d’une seule et même transactionUn marché de 100 milliards de dollarsEn vertu d’un référendum de 2012, la production, la vente et la possession de cannabis sont autorisées dans l’Etat de Washington depuis le 1er juillet. Avec le Colorado, qui l’a légalisé en début d’année, la région berceau de Microsoft, Boeing et Amazon est à l’avant-garde d’un chambardement économique majeur: la libéralisation de l’un des plus grands marchés noirs au monde! En prenant cette voie, elle a aussi fait naître des rêves de fortune rapide, comme au temps de la ruée vers l’or. Persuadés de tenir la chance de leur vie, ils sont des milliers à tout lâcher pour se lancer dans un business qu’on promet faramineux.Aux Etats-Unis, premier consommateur mondial d’un cannabis goûté là-bas sous forme d’herbe (ou "marijuana") et surtout fourni jusqu’à présent par les cartels mexicains, il est estimé au bas mot entre 20 et 30 milliards de dollars. L’ouverture à la libre entreprise, qui va se généraliser sur le territoire américain (l’Alaska, l’Oregon et Washington D.C. viennent de l’approuver par référendum, d’autres Etats comme la Californie voteront bientôt), pourrait multiplier sa taille par quatre, de l’avis des experts. On parle donc, à terme, d’un marché de 100 milliards de dollars! Pour l’Arc View Group, un lobby prônant la légalisation du cannabis, il s’agit tout bonnement de "la prochaine grande industrie américaine". Quels seront les opportunistes qui sauront en profiter?


James Lathrop, qui a investi 100.000 dollars de sa poche pour ouvrir Cannabis City, est bien parti pour être de ceux-là. Entre l’ouverture début juillet et la fin octobre, le propriétaire du magasin a fait plus de 1,8 million de dollars de chiffre d’affaires! "Mais n’allez pas écrire dans votre magazine que je suis millionnaire", se méfie, sous un inévitable portrait de Bob Marley, ce gaillard débonnaire, bouille de poupon et mèche décolorée sur le crâne. Millionnaire, à voir le Dodge Caravan cabossé à bord duquel il arrive, pour réceptionner une commande de 277 joints électroniques, James Lathrop ne l’est pas encore. Mais il figure parmi les trois plus gros distributeurs de la région. "Je fais de l’argent, OK, mais je n’en gagne pas", nuance le quadragénaire, hyperactif à la langue bien pendue, qui dirige aussi un cabinet médical et fait de l’immobilier locatif. Si l’on retranche les achats aux fournisseurs, les salaires, la TVA, les taxes et l’impôt sur le revenu, embraye-t-il sans qu’on arrive à le plaindre, "il ne me reste plus rien".

La preuve, selon lui, c’est qu’il a été obligé de dégraisser. A l’origine, il avait embauché quinze salariés, mais est vite revenu à dix. Jusqu’à la fin septembre, l’offre des fournisseurs était tellement inférieure à la demande que les clients dévalisaient son stock en quelques heures. "Certains producteurs en ont profité pour nous vendre le gramme d’herbe à 20 dollars", souffle-t-il. D’où le prix encore très élevé en magasin, jusqu’à 35 dollars, alors qu’il il s’écoule à 10 dollars sur le marché noir… Les taxes font également grimper les prix. L’Etat de Washington applique un "droit d’accise" de 25% sur les revenus des producteurs et des revendeurs, en plus des impôts normaux. La manne lui a rapporté plus de 13 millions de dollars depuis le 1er juillet, mais fait pester les néo-entrepreneurs de la weed (autre mot pour désigner la marijuana) qui, en matière de fiscalité, ne diffèrent pas des autres petits patrons...

L'Etat octroie des licences

Plutôt qu’un marché sous le contrôle des autorités publiques, l’Etat de Washington a opté pour un système privé de licences, ouvert à tous les vents de la concurrence et de l’initiative individuelle. C’est l’Amérique ! Il est toutefois impossible d’être producteur et distributeur de cannabis, ou d’avoir plus de trois magasins ou exploitations. "L’idée était d’amener le plus d’acteurs possibles sur le marché pour éviter qu’il soit concentré entre quelques mains", explique la juriste Alison Holcomb, principale rédactrice de l’initiative populaire à l’origine de la loi. Comme James Lathrop, ils sont 334 dans l’Etat de Washington à avoir reçu un agrément de distribution. Il y a eu tant de demandes, lors de l’appel à candidatures lancé fin 2013, qu’il a fallu organiser un tirage au sort pour désigner les heureux élus. Comme à l’époque des premiers puits de pétrole!
Même enthousiasme pour les licences de production: plus de 7.000 dossiers ont été adressés au Liquor Control Board (LCB), l’organisme qui supervise cette nouvelle industrie. Fin octobre, environ 70 magasins avaient démarré leur activité. Trois cents exploitations avaient été autorisées, et le LCB prévoyait d’en délivrer encore 700, dans le but d’atteindre une surface de production globale d’environ 250 hectares.

"Nous aurons ainsi un marché robuste, avec beaucoup de producteurs et un nombre limité de distributeurs, explique Brian Smith, au LCB. Il y aura de la variété et du volume." Le sujet étant inédit, les chiffres sont susceptibles d’évoluer, d’autant que le LCB anticipe "beaucoup d’échecs du côté des producteurs". Au départ, il était envisagé de limiter la production à 60 hectares. Mais, là encore, l’appétit des habitants de l’Etat de Washington, réputés gros consommateurs de marijuana, a obligé à revoir les plans.


Avec plus de 600.000 dollars de chiffre d’affaires depuis son lancement, Monkey Grass Farms est déjà l’un des cinq plus gros producteurs de la région. Pour trouver cette exploitation familiale, installée à trois heures de route à l’est de Seattle, il faut traverser un parc national montagneux rincé par la lourde pluie d’automne, en passant par ces routes sauvages d’Amérique où l’on ne croise que des trucks et des pick-up. A l’arrivée, la vallée de Wenatchee, comme la rivière qui donne aussi son nom au patelin du coin, est un désert de collines rocailleuses. Le long de la Highway 97, en pleine zone industrielle, se dresse un entrepôt blanc qui, vu l’état de sa devanture, a déjà eu plusieurs vies. "L’usine de weed? C’est à côté", renseigne un voisin, sourire en coin. Sur le parking, l’odeur entêtante de l’herbe sert de boussole. A l’intérieur s’agite une bande de jeunes, à peine trentenaires pour les plus âgés, qui portent la barbe, des chemises à carreaux, des sweats à capuche, des lunettes à large monture, des casquettes ou des bonnets – malgré la chaleur émise par les lampes veillant sur les centaines de plants de cannabis. En fond sonore, du rock très américain: les héros locaux de Nirvana bien sûr, les White Stripes, les Red Hot Chili Peppers… "

Ce n’est pas un garage d’étudiants ici, mais une vraie entreprise", corrige d'emblée Katey Cooper, 27 ans, ex-manager dans une enseigne de grande distribution, qui dirige la ferme avec ses parents et ses trois frères et sœurs. Le père a déjà de l’expérience dans le "cannabusiness". Il s’est lancé il y a des années dans le marché médical, l’usage thérapeutique de la marijuana étant autorisé de longue date dans l’Etat de Washington, comme dans une vingtaine d’autres Etats américains. Il a tout revendu pour se consacrer au marché dit "récréatif", qui promet d’être beaucoup plus lucratif.

8 dollars le gramme

L’exploitation a obtenu une licence pour 7000 mètres carrés de production. Les dix jardiniers, sur la trentaine d’employés qu’elle compte, y ont entassé 97 espèces différentes, réparties dans quatre chambres différentes selon leur maturité – la récolte est possible au bout de sept à dix semaines. La préférée du chef-jardinier, Dustin Hurst, 27 ans mais l’air d’en avoir 16 avec ses anneaux noirs dans les lobes d’oreilles, est "Pineapple" (ananas, en anglais). L’une de ses créations, au parfum de bouquet fleuri, qui monte à 28% de THC – autant dire qu’elle a de quoi mettre KO le néophyte en quelques secondes. Quand on demande à Dustin s’il aime son travail, il répond avoir décroché "un boulot de rêve". Dans la salle commune, les autres employés s’activent à emballer l’herbe récoltée dans des petits paquets siglés et très joliment finis. Quand la machine sera parfaitement rodée, Monkey Grass Farms livrera 11 à 13 kilos de marijuana par semaine.
A 8 dollars le gramme, le prix de vente aux distributeurs, cela donnera, en année pleine, un chiffre d’affaires tournant autour de 5 millions de dollars, pour un investissement initiale de 250.000 dollars.

 "C’est une opportunité extraordinaire, et nous avons la chance de faire partie des deux premiers Etats qui légalisent le cannabis", reconnaît Katey Cooper, qui emprunte notre carnet de notes pour faire la somme de ses coûts fixes: 800.000 dollars. L’activité s’annonce donc très rentable…


"Vous connaissez beaucoup de business où l’on peut faire 5 millions de dollars la première année?", interroge Tim McCormack. A 43 ans, cet avocat et professeur de droit à l’université de Washington, possède une situation confortable. Mais lui aussi s’est lancé, attiré par l’enjeu financier. "Tout le monde ne gagnera pas, mais si tu gagnes, tu gagnes vraiment, martèle-t-il, faisant résonner son rire communicatif dans le bar feutré d’un hôtel de Seattle. On ne parle pas d’argent, là. On parle d’un putain de paquet d’argent."

Avec un associé, il va dépenser un million de dollars cette année pour transformer sa résidence secondaire, près du lac Chelan –"un endroit magnifique, presque mystique, qui me fait penser au Seigneur des anneaux"– en une ferme à ciel ouvert de 6400 mètres carrés, nommée Antoine Creek Farms. Lui compte miser sur la qualité. "Pour l’instant, les gens veulent juste de quoi fumer. Mais à long terme, il faudra avoir quelque chose de spécial pour se distinguer. Mon but est de trouver la variété qui te fait le même effet que deux verres de vin, c’est-à-dire qui ne te fait pas t’écrouler dans ton canapé mais te rend plus sociable et te donne envie de t’éclater."

D'inévitables consolidations

Le même raisonnement prévaut chez AuricAG, dont le bâtiment de production, 2000 mètres carrés en intérieur, est niché au sud de Seattle, derrière une clôture électrique. "Il faut éduquer les consommateurs, leur faire comprendre qu’il y a plusieurs gammes de marijuana, explique Steve Elliott, le CAO ("Chief agriculture officer") de l’entreprise. Comme dans le vin, où ils sont parfois prêts à payer 50 dollars pour une bonne bouteille…" Et de citer l’exemple d’une de ses variétés, la "West Seattle Kush", d’une qualité extraordinaire à l’écouter, mais dont le rendement, par rapport au travail qu’elle demande, est faible. "Du point de vue de l’efficacité, c’est un cauchemar."

A 8 dollars le gramme, la société y perd. Elle a donc choisi de ne pas la commercialiser tant que le marché n’est pas prêt à adopter un prix de vente trois à quatre fois supérieur, préférant se concentrer sur d’autres espèces, plus abondantes. "Il faut que notre marque soit connue dans tout l’Etat, assume le patron d’AuricAG, Mark Greenshields. Dans quelques mois, nous serons 500 producteurs, et d’ici deux ou trois ans, quand le secteur sera moins régulé, il y aura de la consolidation. Notre but est d’être en position, à ce moment-là, de faire des acquisitions et continuer à grandir."

 
Jaguar garée dans la cour, grande maison de brique nichée dans une résidence de Bellevue, la banlieue huppée de Seattle, Douglas Anderson a visiblement réussi sa vie. Ex-banquier d’affaires ayant fait fortune dans l’agriculture, il reçoit dans son salon, où s’affichent les trophées de chasse, les selles de cheval et les fusils. Sur une étagère, à côté des œuvres complètes de Shakespeare, une photo de sa femme en compagnie de Laura Bush, l’ex-épouse du président américain. Principal actionnaire de la société Diego Pellicer, l’homme ne cache pas son ambition de construire, sous cette marque, le "Starbucks du cannabis", dont il veut faire un objet de luxe.

"Je veux sortir ce produit de la rue pour le mettre sur le même meuble que le Cognac, le whisky et le champagne", assure-t-il. Son idée: louer à des franchisés des magasins sur lesquels il pourra exercer un droit de rachat en cas de succès. Il veut soigner la décoration des magasins, la qualité des emballages et l’expérience client. "Je peux vous assurer qu’il n’y aura pas derrière la caisse des gars avec des tatouages de prison sur les bras et des piercings partout sur le visage." Pas question non plus de vendre des joints pré-roulés qui passent de bouche en bouche. "C’est un truc de clochard, ça", assène-t-il. Lui imagine plutôt des petits cônes individuels de marijuana pressée, qu’on fume au bout d’un porte-cigarettes racé.

 
"Nous sommes dans une situation unique où un petit gars comme moi a la possibilité de bâtir une marque nationale, s’étonne-t-il en faisant défiler une présentation sur sa tablette. Le marché existe, il est énorme, entre 50 et 100 milliards de dollars, mais il n’y a aucune marque pour l’occuper." Et de citer les cas de Gordon’s Gin, Budweiser et Coors, des marques d’alcool qui ont prospéré après la fin de la Prohibition aux Etats-Unis. Pour monter Diego Pellicer, il a enrôlé un ancien dirigeant de Microsoft, un chocolatier français, un horticulteur dont il dit que c’est le meilleur du pays… Il a même reçu le soutien de Vicente Fox, l’ancien président mexicain, fervent partisan de la légalisation du cannabis! Les chiffres de son business-plan sont éloquents: en 2020, il prévoit, pour son entreprise et ses franchisés (40 magasins), des revenus cumulés supérieurs à 250 millions de dollars, pour un résultat net d’environ 50 millions…

Après avoir investi déjà 2 millions de dollars dans l’aventure, Douglas Anderson boucle une levée de fonds de 10 millions auprès d’investisseurs particuliers. Il n’a pas cherché de financement classique. Les banques rechignent à consentir des crédits à un secteur qu’elles jugent d’autant plus risqué financièrement que le cannabis est toujours interdit au niveau fédéral. Pourtant, le ministère de la Justice a assuré qu’il ne poursuivrait aucun acteur engagé dans le "cannabusiness"...

Leafly, le yelp du cannabis

Au diable, les banques! Il y a déjà des fonds d’investissement spécialisés. Installé à Seattle, Privateer Holdings est dirigé par Brendan Kennedy, triathlète à la mâchoire de footballeur et diplômé de la prestigieuse de Yale – pas le genre, donc, à abuser de la marijuana avachi devant la télévision. "Nous voulons traiter le cannabis d’un manière professionnelle", explique-t-il, avec le sérieux d’un baron de Wall Street. L’homme a 50 millions de dollars à dépenser dans le secteur, et bientôt 25 de plus, pour des "marques globales qui inspirent confiance et donnent de la légitimité à ce marché". L’un de ses premiers investissements a été le rachat en 2011 de Leafly, une start-up dont l’ambition est de devenir "le Yelp du cannabis".

Autrement dit, une plateforme communautaire en ligne sur laquelle les internautes peuvent répertorier et noter les différentes variétés de leur produit psychotrope préféré. "La plupart des sites dédiés au cannabis sont encore dans les stéréotypes de hippies, avec des filles à demi nues sur les pages web, remarque Cy Scott, cofondateur de Leafly. Ce n’est pas un environnement très sain pour le grand public." Avec trente employés, elle fait déjà 4 millions de visites par mois. Malgré son ambition d’être le numéro un du genre sur la planète, ce Californien de 35 ans raconte que "les fonds d’investissement traditionnels de la Silicon Valley sont encore très hésitants à l’idée de financer les start-up du cannabis". Pourtant, ils connaissent le fameux adage: au temps de la ruée vers l’or, ce sont les marchands de pelle, comme Leafly, qui ont fait fortune.
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