Les Jonk Démokraten(JDL) demandent à légaliser la consommation de la marijuana pour les personnes privées et pour l'usage médical. Un communiqué dédié à la question a été envoyé à la presse ce jeudi. Pourtant, une telle légalisation devrait être réglementée et surveillée par l'État: sa consommation devrait être limitée et interdite dans les lieux publics et aux mineurs. Des structures contrôlées devraient ainsi être les seuls points de vente et la culture du cannabis à la maison devrait rester interdite.
La consommation de cannabis
Oui, mais pas seulement pour les adultes
Selon Eugène Berger, chef de fraction du DP, cette idée n'a pas été impulsée par le DP. «La JDL est indépendante. Parfois, elle va plus loin que le DP, parfois, elle prend le rôle de précurseur pour initier le débat. De manière générale nous ne disons pas que la légalisation de la marijuana ne pourra jamais se faire avec le DP, mais une telle proposition ne figurait ni dans notre programme électoral ni dans l'accord de coalition. Maintenant que l'idée est lancée, nous allons en discuter au sein du parti pour détailler notre position en termes de faisabilité, des conditions et des conséquences».
Les Gréng soutiennent en tout cas la JDL. «Dans un premier temps nous nous prononçons en faveur de la dépénalisation du cannabis pour usage personnel et sommes favorables à l’utilisation de telles substances à des fins médicales et thérapeutiques», peut-on lire sur leur site web.
Les conséquences d’une légalisation complète devraient par contre être analysées en détail, selon un porte-parole des Gréng. Dans tous les cas une telle mesure ne pourrait pas se limiter aux adultes, étant donné que les mineurs sont, eux aussi, exposés aux risques pour la santé et peuvent tout aussi bien tomber dans la toxicomanie.
Des risques pour la santé
La proposition de la JDL devrait en tout cas recueillir l’approbation de déi Lénk, qui avait déjà inscrit cette idée dans leur programme électoral. L’ancien député ADR et actuel président du PID, Jean Colombera, lui-même médecin, est également un fervent défenseur de la légalisation du cannabis à des fins médicales et a même déjà été poursuivi en justice à cet égard.
Pas moyen pourtant de convaincre les jeunes membres du CSV qui se disent clairement opposés à une telle idée. «Les collègues feraient mieux de se pencher sur des sujets plus importants», explique Charles Hurt, président du CSJ, à L’essentiel. Une dépénalisation de la drogue contribuerait à banaliser son usage, dont les risques pour la santé ne font pas de doutes. La jeunesse socialiste n’a pas pu être jointe pour un commentaire.
Source : http://www.lessentiel.lu
La consommation de cannabis
- Selon le rapport mondial sur les drogues 2013, le cannabis reste la substance illicite dont la consommation est la plus répandue. 180,6 millions de personnes, soit 3,9% de la population mondiale, consommeraient du cannabis. Une proportion qui, rapportée à la population du pays, donnerait environ 21 500 fumeurs au Luxembourg.
- Rappelons qu'au Grand-Duché, le cannabis n'est pas dépénalisé mais décriminalisé. Aucune peine d’emprisonnement n’est prévue pour la consommation simple ou la détention pour usage personnel de cannabis. Si une personne est arrêtée en possession de cannabis, et si c'est seulement pour sa consommation personnelle, elle encourt une amende allant de 250 à 2 500 euros.
- «Toute personne devrait avoir le droit d'agir en sa propre responsabilité», justifie la Jeunesse démocrate et libérale dans un communiqué ce jeudi. Une telle mesure serait, selon elle, un pas décisif dans la lutte contre la criminalité organisée. Les recettes issues des impôts devraient selon les jeunes du DP être réinvesties dans des mesures de prévention et financer des thérapies pour toxicomanes.
Oui, mais pas seulement pour les adultes
Selon Eugène Berger, chef de fraction du DP, cette idée n'a pas été impulsée par le DP. «La JDL est indépendante. Parfois, elle va plus loin que le DP, parfois, elle prend le rôle de précurseur pour initier le débat. De manière générale nous ne disons pas que la légalisation de la marijuana ne pourra jamais se faire avec le DP, mais une telle proposition ne figurait ni dans notre programme électoral ni dans l'accord de coalition. Maintenant que l'idée est lancée, nous allons en discuter au sein du parti pour détailler notre position en termes de faisabilité, des conditions et des conséquences».
Les Gréng soutiennent en tout cas la JDL. «Dans un premier temps nous nous prononçons en faveur de la dépénalisation du cannabis pour usage personnel et sommes favorables à l’utilisation de telles substances à des fins médicales et thérapeutiques», peut-on lire sur leur site web.
Les conséquences d’une légalisation complète devraient par contre être analysées en détail, selon un porte-parole des Gréng. Dans tous les cas une telle mesure ne pourrait pas se limiter aux adultes, étant donné que les mineurs sont, eux aussi, exposés aux risques pour la santé et peuvent tout aussi bien tomber dans la toxicomanie.
Des risques pour la santé
La proposition de la JDL devrait en tout cas recueillir l’approbation de déi Lénk, qui avait déjà inscrit cette idée dans leur programme électoral. L’ancien député ADR et actuel président du PID, Jean Colombera, lui-même médecin, est également un fervent défenseur de la légalisation du cannabis à des fins médicales et a même déjà été poursuivi en justice à cet égard.
Pas moyen pourtant de convaincre les jeunes membres du CSV qui se disent clairement opposés à une telle idée. «Les collègues feraient mieux de se pencher sur des sujets plus importants», explique Charles Hurt, président du CSJ, à L’essentiel. Une dépénalisation de la drogue contribuerait à banaliser son usage, dont les risques pour la santé ne font pas de doutes. La jeunesse socialiste n’a pas pu être jointe pour un commentaire.
Source : http://www.lessentiel.lu
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