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lundi 30 juin 2014

Marijuana Food Truck

Ce n’était qu’une question de temps. L’État de Washington a maintenant un camion-restaurant où l’on sert des plats infusés au cannabis.

Popcorn à la truffe, sandwich au beurre d’arachides et sandwich de style vietnamien. Jusque-là, rien d’anormal au menu du «food truck» Samish dans la région de Seattle. À part peut-être l’indication suivante: ces plats contiennent tous entre 30 mg et 100 mg de THC.

À quelques jours de l’ouverture des premières boutiques de vente libre de cannabis dans l’État de Washington, l’entrepreneur Garyn Angel, a eu l’idée d’ouvrir un camion de nourriture infusée au THC, la molécule à effet psychotrope la plus connue contenue dans le cannabis.

Le camion Samish a été testé lors de divers événements à Denver au Colorado ce printemps et le succès fut immédiat. M. Angel a donc décidé de tenter sa chance dans la région de Seattle.

L’État de Washington doit émettre, le 7 juillet prochain, ses 20 premiers permis de boutiques de cannabis.

Washington et le Colorado sont pour l’instant les deux États où la vente de cannabis pour usage récréatif est légale aux États-Unis.

D’ici quelques jours, New York devrait se joindre à 22 États, qui ont légalisé l’usage de la marijuana pour usage médical.

200 millions $

Depuis l’ouverture des premières boutiques au Colorado le 1er janvier dernier, il s’est vendu pour plus de 202 millions $ de cannabis dans cet État. Ce chiffre inclut le cannabis récréatif et médical.

Selon Politico.com, 9641 personnes travaillent dans l’industrie du cannabis au Colorado, c’est le même nombre de citoyens de cet État qui travaillent dans les forces de l’ordre.

Source Internal : Cannabis-infos.com

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[Dossier] Cannabis, empathie et cas graves d’autisme, Part II

Lorsque nous nous penchons sur des cas graves de trouble du spectre autiste (TSA), il est primordial de souligner que nous ne parlons pas de personnalités telles que Sheldon Cooper dans The Big Bang Theory ou Rainman incarné par Dustin Hoffmann. Les enfants atteints d’un TSA grave sont souvent extrêmement agressifs envers eux-mêmes et/ou envers les autres. Typiquement, ils manifestent des crises de colère intense, ne participent à aucun jeu interactif, comique ou imaginatif et préfèrent la solitude ou les jeux rituels. 

La communication verbale et non verbale leur est difficile (certains ne parlent pas du tout), et ils n’ont bien souvent aucun ami, sont renfermés, évitent tout contact visuel, font preuve de manque d’empathie, sont émotionnellement instables, et se mettent en colère ou dépriment dès que l’on change leur routine. (Voir la définition du terme « Autisme », Encyclopédie médicale A.D.A.M. Atlanta (GA) : A.D.A.M. ; 2013) Les enfants autistes ont souvent l’air malheureux, pratiquement à l’agonie, agissant avec colère ou agressivité lorsqu’ils sont en douleur intense. Aujourd’hui, l’autisme touche 1 enfant sur 68 aux États-Unis, et les chiffres de la prévalence de cette maladie ne cessent de croître.

Marijuana médicale pour les enfants autistes : témoignages

Au cours des six dernières années, certains parents courageux ont surmonté leurs préjugés à l’égard d’une drogue que la société a baptisée « drogue du diable » et écouté certains experts qui leur conseillaient d’essayer la marijuana médicale pour leurs enfants.

De nombreux parents ont eu le sentiment que les médicaments issus de la pharmacologie prescrits par leurs médecins pour soigner le TSA ne donnaient aucun résultat, voire aggravaient l’état de leurs enfants. Pour certains parents, se tourner vers la marijuana a semblé une décision dramatique et désespérée pour tenter de sauver la vie de leur enfant aux portes de la mort.

Dans les lignes qui vont suivre, je veux citer certaines de leurs observations en m’attachant particulièrement aux améliorations des aptitudes sociales des enfants. Plusieurs parents ont observé que la marijuana les aidait à calmer leur enfant, à les faire sourire et les rendre heureux, et à diminuer considérablement leurs colères et leur agressivité, mais il est important de bien comprendre que nous ne parlons pas ici d’un simple effet de « sédation ». Au contraire : de nombreux parents ont rapporté qu’après le traitement au cannabis, leur enfant semblait plus vivant et joyeux, capable d’accomplir des actes dont il aurait été totalement incapable auparavant, et de manifester une certaine sociabilité et une certaine curiosité pour découvrir de nouvelles activités. Un père relate le comportement de son fils Sam, un enfant autiste âgé de huit ans, 30 minutes après lui avoir donné une petite dose de marijuana.

    Il est devenu détendu et bien moins anxieux qu’il ne l’était habituellement dès le moment où nous lui avons donné du cannabis médical. Il a commencé à rire pour la première fois depuis des semaines. Mon épouse et moi-même avons été stupéfaits de constater les effets de ce traitement. C’était comme si toute l’anxiété, la rage et l’hostilité qui le hantaient avaient subitement disparu. Cet après-midi et ce soir-là, son comportement était calme et constant. Il a commencé à nous parler et à interagir avec nous à nouveau. Sam était physiquement plus détendu et a commencé à prendre l’initiative de contacts physiques, dans un but affectif et non plus agressif. C’était incroyable ! »

(http://weedpress.wordpress.com/science/illnesses-marijuana-helps/autism/sam’s-story-using-medical-cannabis-to-treat-autism-spectrum-disorder/)

Mieke Hester Perez, mère d’un garçon autiste de 12 ans, témoigne :

     Son traitement à l’époque était une combinaison de treize médicaments sur prescription médicale, et il avait perdu 21 kilos. En plus de son autisme, il souffrait d’anorexie et de malnutrition diagnostiquée. (…) À la fin, ses médecins ne lui donnaient que six mois à vivre. J’étais dévastée. Et j’étais déterminée à trouver un moyen de prolonger sa vie. »

Ensuite, elle lui a donné de la marijuana médicale :


    Le premier changement que j’ai constaté chez lui était le contact visuel. Il a pris 18 kilos, est devenu plus heureux et équilibré. »

(Natasha Zouves (2012), http://www.neontommy.com/news/2012/01/ryan-s-story-medical-marijuana-and-autism)

Certains parents n’ont aucun doute sur le fait que la marijuana a sauvé la vie de leur enfant. Et bien que cela puisse sembler moins spectaculaire dans ce contexte, le témoignage de Perez concernant son contact visuel avec son enfant est remarquable : le contact visuel révèle la capacité à interagir socialement avec une personne et à mieux comprendre ses expressions faciales.

Les enfants atteints d’un autisme grave présentent souvent des problèmes pour imiter et apprendre des comportements. C.B., père d’un garçon autiste de 9 ans, m’a raconté en personne comment son fils de 9 ans est parvenu à mettre lui-même sa chemise et son pull-over pour la première fois de sa vie et s’est mis à explorer avec curiosité de nouvelles activités après avoir commencé son traitement à base de marijuana médicale. Les hurlements, l’agonie, l’instabilité émotionnelle ont pratiquement disparu. Son fils sourit et rit beaucoup, et « réclame simplement des câlins ».

Une autre mère d’un garçon autiste aujourd’hui célèbre, Myung Ok-Lee, a décrit par écrit les effets de la marijuana médicale sur son fils « J » atteint d’un autisme grave :

    Les experts ne vivent pas à la maison, ils ne récoltent pas non plus les récompenses, comme ce matin alors que J s’éveillait, souriant et réclamant une étreinte – un garçon qui nous réveillait habituellement par un cri de douleur. Ce garçon qui, depuis l’âge de 3 ans, ne nous a jamais étreints ou ne s’est jamais laissé étreindre, car il ne pouvait supporter d’être touché. (Comme il convient, la prochaine personne à qui il a réclamé une étreinte était Organic Guy, notre producteur de cannabis.) Désormais, quand il est fier de quelque chose, comme de ses merveilleuses capacités à faire du vélo, il cherche mon regard, pour s’assurer que je l’observe. »

(Myung Ok Lee, (2011) « Why I give my 9-year old son pot, Part 4. Two years in, and I’m still flying solo »)

Ensuite, OK Lee a emmené son fils chez son médecin alors qu’il était encore sous l’emprise de marijuana médicale :

    Pendant notre conversation avant qu’elle ne l’examine, la pédiatre de J semblait interloquée et quelque peu sceptique à propos de cette nouvelle « thérapie » à base de cannabis. Mais lorsque j’ai amené J dans la salle d’examen, elle a pu constater que J n’avait pas du tout l’air d’être drogué, ce qui était sa grande crainte. Au contraire, il lui a dit « salut » et l’a laissé patiemment (pour lui) l’examiner, ce qui était une première – habituellement il ne supportait pas qu’on le touche, en particulier près de sa tête. Mais cette fois, J l’a même laissé coller son otoscope le chatouillant dans les oreilles et pointer une lumière dans ses yeux. Lorsqu’elle lui a demandé, il a prononcé « Ah ». Lors de la précédente consultation, elle ne pouvait pas écouter son cœur parce qu’il ne cessait de lui arracher le stéthoscope des oreilles. Cette fois – après qu’il ait d’abord écouté son cœur lui-même –, il lui a rendu le stéthoscope et l’a laissé terminer son examen. »

Marijuana et stimulation de la compréhension empathique

La marijuana semble aider les enfants autistes de nombreuses façons : cela les rend plus heureux, moins anxieux, beaucoup moins agressifs envers eux-mêmes et les autres, leur comportement compulsif est nettement réduit, pour ne citer que quelques avantages. Mais, ce que les parents décrivent souvent comme un miracle est l’évolution de leurs aptitudes à l’empathie : après avoir été traités à la marijuana, les enfants autistes gardent souvent le contact visuel plus longtemps, commencent à communiquer socialement, à jouer avec d’autres enfants, apprécient toucher et être touchés. Ils étreignent et acceptent d’être étreints en retour, et font des choses par imitation dont ils auraient été parfaitement incapables auparavant, comme rincer un bol après avoir mangé ou enfiler un T-shirt. Ces observations sont importantes dans le contexte de l’empathie, car ce genre d’imitation – ou de « miroir » – des actions des autres personnes constitue l’aptitude fondamentale sur laquelle repose la capacité d’une personne à se mettre à la place d’une autre personne.

La compréhension empathique est probablement l’aptitude mentale la plus complexe et la plus incroyable que nous (et certains animaux) possédions. Comment une seule substance peut-elle renforcer aussi nettement cette aptitude – chez l’enfant autiste ainsi que très souvent chez les personnes « normales » –, comme le suggèrent ces témoignages d’utilisateurs ? Ce pourrait-ce que le système endocannabinoïde soit fonctionnellement impliqué dans tous les systèmes neurologiques qui favorisent nos aptitudes empathiques ? Dans mon prochain essai, je démontrerai que les découvertes scientifiques récentes vont dans ce sens.

Partie 1 : Cliquez ici
Partie III : Cliquez ici 

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Nouvelle étude : le dabbing est sûr

Le Dabbing a provoqué une certaine controverse. Il y a ceux qui adorent, et ceux qui y voient une pratique risquée. Une nouvelle étude vient disperser les écrans de fumée : le dabbing n'est pas dangereux. 

Une étude intitulée « A new method of cannabis ingestion: The dangers of dabs ? » est arrivée à la conclusion que le dabbing « ne créait pas plus de problèmes ou d'accidents que l'utilisation de la fleur de cannabis ». Cependant, cette étude note que le dabbing « entraîne une plus forte accoutumance et symptôme de manque (tels que définis par les participants), ce qui suggère que cette pratique pourrait plus probablement entraîner des symptômes d'addiction ou de dépendance. »

Le dabbing est une mode relativement récente et beaucoup de personnes ont exprimé leurs inquiétudes sur la dangerosité de la méthode. Un « dab » d'huile de cannabis extraite au butane est placée sur une surface chaude, sur laquelle elle fond immédiatement, ce qui libère une fumée riche et forte. Les extraits BHO sont très puissants, même pour des fumeurs expérimentés l'expérience est similaire aux sensations ressenties lors de la première consommation de cannabis, et à chaque fois.
Il semble que le vrai danger du dabbing réside une fois de plus dans l'environnement de prohibition qui l'entoure. Produire du BHO peut être dangereux si ce n'est pas réalisé correctement. Comme pour tous les médicaments, la production devrait être réservée aux spécialistes connaissant les tenants et les aboutissants du processus. Ceci ne peut pas se passer ainsi dans un marché non-régulé, c'est pourquoi les incendies domestiques résultant de la production de BHO sont plus courants qu'ils ne devraient l'être.

De même, un autre danger réel est provoqué par le BHO incorrectement purgé. Beaucoup de gaz à briquet utilisé dans le processus contiennent tout un éventail d'autres substances qui sont difficilement éliminées, et qui, quand incorrectement traitées, restent dans le produit final. Le BHO doit être correctement purgé, ce qui est réalisé au mieux dans une étuve à vide (assez coûteux). Du BHO non-correctement purgé est dangereux et ne devrait jamais être consommé.
Un deuxième sujet d'inquiétude soulevé par le dabbing est l'image renvoyée par le cannabis. Les bourgeons de cannabis ont un certain degré d'innocence, ce qui n'est pas le cas d'un concentré collant comme du goudron. Bien sûr, la forme que prend la substance n'est pas révélatrice de sa puissance ou de sa toxicité, mais accepter les faits avérés n'a jamais été le point fort des opposants au cannabis.
Source : Zamnesia.fr

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Marijuana thérapeutique : inquiétudes quant au nouveau règlement fédéral

La prolifération possible d'usines de marijuana inquiète la Fédération québécoise des municipalités (FQM) et l'Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ). Une résolution de la FQM obtenue par Radio-Canada demande qu'Ottawa modifie le .

Le nouveau règlement est en vigueur depuis l'an dernier et Santé Canada espère ainsi limiter les problèmes induits par les petites productions dans les résidences. On pense aux odeurs, à l'humidité excessive et autres problèmes qui seraient mieux contrôlés en confiant la production à des entreprises approuvées par Santé Canada qui a aussi le mandat de procéder aux inspections.
Mais la FQM exige que les villes aient leur mot à dire dans l'octroi des licences de production de marijuana et que les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) aient des pouvoirs d'enquête.
Pierre Veilleux, président de la Fraternité des policières et policiers est formel : le règlement doit être modifié. « Les policiers sont inquiets »,dit-il. Le système actuel « complique les étapes d'enquête ».
C'est Santé Canada qui a le mandat d'inspecter les nouvelles usines. 13 producteurs ont déjà obtenu des permis à travers le pays et peuvent vendre à des clients qui ont obtenu l'autorisation d'un médecin. L'ancien régime de production « maison » est encore partiellement en vigueur. Une injonction obtenue par un citoyen de Colombie-Britannique permet à ceux qui avaient un permis valide au 21 mars de poursuivre leur production.


Le reportage de Davide Gentile

La SQ devrait avoir un pouvoir d'inspection
L'inquiétude est palpable dans plusieurs municipalités même si cette production est parfaitement légale. Richard Lehoux, président de la FQM, exprime un point de vue largement répandu. « Actuellement, la SQ n'a même pas le droit d'aller sur le terrain d'un producteur autorisé par Santé Canada. C'est un problème qui est très important », dit-il.
Déjà, la production illégale de cannabis est un problème majeur pour plusieurs villes et MRC en région. Richard Lehoux estime que la SQ « a un rôle à jouer pour s'assurer que le crime organisé ne s'infiltre pas davantage ».
On s'inquiète entre autres de l'utilisation de possibles surplus par les producteurs ou même par les patients. La FQM souhaite que les corps de police provinciaux puissent faire des inspections et intervenir en cas de besoin. On souhaite même qu'Ottawa « alloue des ressources financières » aux corps policiers du Québec afin qu'ils puissent faire leur travail. Là-dessus, Santé Canada pense que les quantités produites par les usines seront mieux contrôlées que ce qui se faisait par productions individuelles.

L'Association des policiers provinciaux veut plus de pouvoirs d'intervention
Pierre Veilleux dit tout haut ce que plusieurs policiers québécois chuchotent depuis des mois. Le président de l'APPQ pense d'abord qu'il devrait y avoir une banque de données sur les producteurs de marijuana thérapeutique. En clair, le milieu policier devrait pouvoir avoir accès à une banque de renseignements sur les propriétaires et leurs employés pour vérifier leurs antécédents criminels et les liens possibles avec des organisations criminelles. Même les sources de financement devraient pouvoir être analysées. Et finalement, les policiers québécois devraient avoir un pouvoir d'intervention.
« Il faudrait pouvoir inspecter régulièrement et de façon impromptue les serres », affirme M Veilleux. Plafonner le nombre de producteurs et les quantités produites lui semble essentiel tout comme le fait d'évaluer la quantité réelle dont un individu peut avoir besoin.
Actuellement, un malade peut obtenir 5 grammes de cannabis par jour.
« C'est difficile de comprendre qu'un personne puisse consommer 5 grammes par jour. » — Pierre Veilleux, président de l'APPQ
Comme d'autres policiers l'indiquent à micro fermé, il affirme qu'il pourrait y avoir des exagérations quant aux quantités prescrites. Instaurer des zones d'exclusions lui semble essentiel, une opinion partagée par la FQM.
C'est la Gendarmerie royale du Canada qui va procéder à l'analyse des dossiers des demandeurs de permis. Des sources policières bien au fait du dossier estiment que « les travaux vont bien » entre la GRC et les corps policiers québécois pour établir un processus de collaboration.

Pas d'usines près des écoles et des garderies, dit la FQM
Parce que les villes ne pourront interdire l'implantation de ces usines, bien des municipalités sont inquiètes. On souligne l'absence de contrôle quant au choix ou à l'identité des producteurs. Difficile aussi d'évaluer comment les villes pourront éviter l'implantation d'usines de marijuana dans certains quartiers.
« On ne peut pas implanter une culture de pot à côté d'une école à proximité d'un terrain de loisir », martèle Richard Lehoux, visiblement irrité que les villes ne soient pas consultées.
Les municipalités ne semblent pas convaincues de pouvoir confiner les usines à certains quartiers. « Quand une demande est faite à Santé Canada, on aimerait être mis au parfum. D'abord savoir où ça s'implante ».
Plusieurs sources du milieu municipal ont confié à Radio-Canada qu'elles partagent cette inquiétude de la FQM. Pierre Veilleux de l'APPQ estime aussi « qu'il faut prévoir des zones d'exclusion » où la production de marijuana serait interdite.

Avertir les villes sera obligatoire, dit Santé Canada
Par courriel, Santé Canada a tenu à apporter les précisions suivantes. L'organisme estime que les villes pourront faire respecter leurs propres règlements de zonage. Santé Canada précise aussi que les promoteurs doivent informer les pompiers, les policiers et la municipalité de leur intention « de présenter une demande à Santé Canada ». Cela permettrait aux autorités locales de savoir où seront situées les usines de marijuana. Les producteurs autorisés doivent également signifier aux autorités locales tout changement à leur statut.

Santé Canada pense mieux contrôler les quantités produites avec le nouveau règlement
Le règlement « sur la marijuana à des fins médicales » est un volumineux texte de loi. Les mesures de sécurité entourant la production, l'entreposage et l'empaquetage sont nombreuses. Clôtures, caméras de surveillance, les producteurs son astreints à une série d'exigences pour empêcher le vol ou la revente. Santé Canada a introduit le nouveau règlement pour mieux contrôler les quantités produites.
Dans un affidavit déposé en cour, une haute fonctionnaire de Santé Canada estime que sous l'ancien régime de production personnelle, les doses produites ont atteint une moyenne quotidienne de 17 grammes à la fin 2013. Santé Canada pense qu'en limitant la production à des entités « commerciales » on pourra mieux contrôler les quantités produites. Chaque producteur devra d'ailleurs détailler la quantité produite et vendue.

Au Québec, un comité pour surveiller la situation
Le ministère de la Sécurité publique du Québec n'a pas voulu accorder d'entrevue à la caméra. Mais le cabinet de Lise Thériault indique que le rôle du gouvernement est « d'accompagner et d'informer » les entités touchées par ce nouveau règlement. Le ministère entend « suivre de près » la mise en oeuvre du règlement.
Un comité incluant le ministère des Affaires municipales et les organisations municipales a été mis sur pied. Preuve que la situation est complexe, Québec entend aussi rédiger des guides pour les corps policiers et les villes « pour répondre aux interrogations ».
Source :  http://ici.radio-canada.ca

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Rick Ross interpellé !

Même si aux Etats-Unis plusieurs états ont dépénalisé la marijuana, on ne peut pas encore fumer partout dans Obamaland. Rick Rozay l'a appris à ses dépends ce vendredi 27 juin dans la ville de Greensboro en Caroline du Nord.  Rick Ross a été arrêté après son passage sur la scène du Summer Jamz de la radio hip-hop locale  102 Jamz's.

Selon TMZ, le rappeur de Miami a été interpellé parce qu'il ne s'était pas présenté à une audition suite à une arrestation pour...possession de marijuana en 2013 ! Après avoir été emmené au Greensboro Detention Center par la police, Rozay a payé la caution de 1000 dollars puis est reparti.  Les concerts des radios hip-hop ne réussissent pas trop à Rozay ces jours-ci...



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L’Italie, pôle de transit du cannabis en Europe

Une saisie record d’environ 40 tonnes de cannabis a été effectuée au large de l’île de Pantelleria, en Sicile, ce vendredi 27 juin 2014. D’après le dernier rapport annuel du service anti-drogue du ministère de l’Intérieur, l’Italie est devenue l’un des principaux pôles de la drogue en Europe, surtout pour ce qui concerne le transit.

L’opération est le résultat d’une collaboration entre la direction des services anti-drogue de Rome, les services anti-drogue portugais et la douane française : ce vendredi, plus de 40 tonnes de cannabis - ou « haschich » si l’on est Italien - ont été saisies au large de la Sicile, de l’île de Pantelleria, plus précisément. La drogue était transportée par un cargo long de près de 100 mètres, battant pavillon togolais. Seize membres de l’équipage du bateau, notamment des Libanais indiens et syriens, remorqués par la Guardia di Finanza (police financière) jusqu’au port de Trapani, en Sicile, ont été remis aux autorités judiciaires italiennes. L’enquête est suivie par le parquet de Trapani.

Plus de saisies de drogues en Sicile et en Calabre

Rien de très surprenant à tout cela. C’est en Sicile, notamment au large de la petite île Pantelleria, et en Calabre, dans le port de Gioia Tauro, que les saisies de drogues sont les plus nombreuses. En 2013, près de 80 tonnes de drogues - cannabis, amphétamine en poudre, LSD, en tête - ont été saisies dans toute l’Italie, et principalement en Sicile et Calabre, soit une augmentation de 43% par rapport à 2012.

L’Italie est devenue l’un des principaux pôles de la drogue en Europe, surtout pour ce qui concerne son transit, d’après le dernier rapport annuel du service anti-drogue du ministère de l’Intérieur. Parmi les personnes interpellées pour détention ou trafic de stupéfiants en 2013, soit 33 000 individus, plus d’un tiers sont de nationalité marocaine, albanaise, tunisienne ou nigériane.

Le trafic de drogue est une des grandes sources d’enrichissement des mafias italiennes, qui constituent toujours plus de cartels internationaux et multifonctionnels, versés dans le trafic de stupéfiants, d’êtres humains, de déchets toxiques et d’armes.
Source : http://www.rfi.fr/

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dimanche 29 juin 2014

Légalisation du cannabis dans le Colorado, un exemple à suivre?

Six mois après la légalisation de la marijuana dans le Colorado, les ventes sont florissantes et la criminalité en baisse. De quoi inspirer d’autres Etats ?

Dans le Colorado, l’heure est aux premiers bilans cannabiques. Depuis janvier, cet Etat de l’ouest des Etats-Unis a autorisé, après un référendum populaire, la consommation, la détention et surtout la vente de marijuana. En contrepartie de cette légalisation de l’usage récréatif du cannabis, le Colorado prélève de lourdes taxes : 15 % de droit d’accise (portant sur la quantité et non sur la valeur du produit) et une taxation sur les ventes au prix fort.

Le résultat pour les finances locales est inespéré : en année pleine, l’Etat devrait encaisser de 115 à 135 millions de dollars (entre 84 et 100 millions d’euros). Le chiffre d’affaires du secteur devrait, lui, approcher le milliard de dollars. Et cette manne n’est pas prête de se tarir : en avril, les ventes de cannabis ont crû de 17 % par rapport à mars et de 58 % par rapport à janvier, premier mois de vente légale.

L’avenir fiscal du Colorado semble donc radieux. Il y a, bien sûr, un effet d’aubaine : les fumeurs des Etats voisins se précipitent à Denver le week-end pour s’approvisionner (et consommer) et les touristes cannabiques venus de tous les Etats-Unis profitent de formules “tout compris”. Mais ce qui est étonnant, c’est la résistance des ventes de cannabis thérapeutique : en avril, il a continué à se vendre 42 % de plus d’herbe à vocation médicale que récréative dans le Colorado.

Pourtant, les conditions pour obtenir du cannabis thérapeutique sont plus contraignantes : il faut l’ordonnance d’un médecin et un permis de l’Etat. Cette “résistance” est facilement explicable. D’abord, le cannabis thérapeutique est moins taxé, donc moins cher. Ensuite, il est délivré par une centaine de “dispensaires” bien répartis, et depuis longtemps, sur le territoire. Les vieux fumeurs ne changent pas si facilement leurs habitudes.

L’autre bilan attendu est celui de la criminalité. C’est sur ce terrain que les opposants à la légalisation se sont durement battus, prédisant une explosion des agressions. C’est l’inverse qui s’est produit. Sur les quatre premiers mois de l’année, le nombre d’agressions avec violence – typiques des délits liés aux drogues – a baissé de 5,6 %. Le seul segment criminel qui a augmenté est celui des braquages… de boutiques cannabiques : quarante-neuf de janvier à avril ! La raison est simple : ces boutiques ne peuvent encaisser que des espèces, la loi fédérale américaine interdisant de payer une drogue avec un autre moyen de paiement, chèque ou carte de crédit. Du coup, ces petits commerces se retrouvent avec des dizaines de milliers de dollars en liquide : une aubaine pour les malfrats.

Reste quelques problèmes de santé publique inattendus. La marijuana est en effet vendue sous forme d’herbe à fumer, mais aussi de sucreries. Du coup, les services d’urgence ont traité une demi-douzaine d’enfants et d’ados ayant confondu leur goûter avec les cookies de papa. Par ailleurs, les pompiers de Denver ont noté un doublement du nombre d’explosions au gaz, généralement sans victimes : il s’agissait d’enthousiastes qui essayaient d’extraire, en utilisant du butane, de l’huile de cannabis.

Sur le plan politique, la bonne fortune du Colorado a fait des envieux. De nombreux Etats s’apprêtent à l’imiter dès novembre en organisant, eux aussi, des référendums sur la légalisation. Enfin, Hillary Clinton, le 17 juin, a confié sur CNN qu’elle attendait de voir le bilan de l’usage récréatif du cannabis, entre autres dans le Colorado, avant de se prononcer de manière définitive.
Source : http://www.lesinrocks.com
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Etats-Unis : Une nouvelle université dédiée au cannabis ouvre ses portes à la rentrée

En septembre, une nouvelle université dédiée au cannabis ouvrira ses portes aux Etats-Unis. Les étudiants auront des cours sur la culture ou l'histoire de cette plante autorisée dans le Massachusetts.

L'année dernière deux étudiants du Colorado ont crée la surprenante mais vraie première université dédiée au cannabis, suite de la dépénalisation de ce produit dans leur état. Et face au succès de cette THC University, l'état du Massachusetts a lancé la sienne ! A partir de septembre, The North Eastern Institute of Cannabis ouvrira ses portes dans la ville de Natick, au nord-est des Etats-Unis. "Les cours seront vastes", a déclaré l'administrateur de l'école Cara Crabb-Burnham au Boston Magazine. En effet, les étudiants pourront apprendre tout ce qui concerne la marijuana, de son histoire à sa consommation, avec des cours de pratique bien sûr ! "Il y a aura tout ce que vous devez savoir sur la culture dans le Massachusetts et la Nouvelle-Angleterre", ajoute Cara Crabb-Burnham. Au cours des 7 derniers mois, le North Eastern Institute of Cannabis a travaillé dur sur son programme et de nombreuses personnes ont été formées pour l'occasion. Les cours seront enseignés le soir et le week-end, ce qui devrait éviter aux étudiants de sécher la fac pour planter du cannabis !

Les étudiants qui auront suivi 12 cours seront "diplômés" par l'école, mais la direction reconnaît la pauvre employabilité du domaine et promet d'aider au maximum, le reste dépend de la position du gouvernement sur la marijuana. "L'école va certifier les étudiants afin qu'ils aient une connaissance de base et avancées de l'industrie", a déclaré Crabb-Burnham. Elle ajoute qu'avec cette certification, il sera plus facile pour les entreprises de trouver des employés qualifiés lorsqu'ils ouvriront des magasins destinés au cannabis. L'école prévoit en effet d'adapter son programme en fonction de la façon dont les lois sont écrites dans le Massachusetts. Selon la loi actuelle de l'état, la marijuana médicale est légale pour les patients avec une ordonnance, mais les autorités regardent de près la possibilité d'ouvrir un dispensaire réglementé pour ceux qui ont "besoin" de cette plante pour des raisons spécifiques, un peu comme les "salles de shoot" suisses. Ces sites d'injection supervisée sont des lieux où les toxicomanes peuvent venir pratiquer leur injection dans de bonnes conditions sanitaires et d'hygiène ainsi qu'en présence d'un personnel formé. Il n'est donc pas question de fumer toute la journée ! Au risque d'être rabat-joie, jetez un œil à ce que vous devez savoir avant de fumer du cannabis.
Source : http://www.meltycampus.fr

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A 2 ans, il est le plus jeune alcoolique du monde

En Chine, des internautes ont alerté les services sociaux contre l'attitude nuisible de parents qui font boire de l'alcool à leur enfant de 2 ans. Une affaire inquiétante d'autant plus que l'enfant a développé une addiction.

C’est une affaire qui consterne l’ensemble de la Chine. A seulement 2 ans, Cheng Cheng est alcoolique. Pour les parents, ce qui n’était qu’un simple sujet de plaisanterie est devenu un véritable cauchemar. Les services sociaux menacent désormais de leur retirer la garde de l’enfant.

Ça a commencé avec une gorgée

A l’âge de 10 mois, son père lui a fait boire une gorgée de vin pour l'empêcher de pleurer, rapportent les médias locaux. Avant d’atteindre un an, il buvait déjà une bouteille de bière entière.

Au début, le goût prononcé de l’enfant pour l’alcool amusait la famille qui s’en vantait sur les réseaux sociaux. Mais ils ont vite déchanté. En effet, maintenant, le bambin réclame constamment de l'alcool. Ses parents essayent tant bien que mal de le sevrer en lui en remplaçant l’alcool par des boissons gazeuses ou du lait. Mais le mal est fait.


Une addiction mortelle?
"Ses yeux sont constamment portés sur les bouteilles d'alcool. Nous essayons et faisons notre maximum pour les dissimuler et qu’elles ne lui soient pas accessibles", a déclaré sa mère aux médias. Mais lors de fêtes de famille ou de soirée entre amis, il se met à hurler en voyant les invités boire. "Comme il est parfois très bruyant, nous n'avons pas d'autre option que de lui donner un peu de vin".

Une attitude qui suscite une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, les médecins appelant à prendre des mesures immédiates pour prévenir les dommages potentiellement mortels sur les organes du jeune enfant.  Des internautes ont réclamé l’intervention des services sociaux chinois qui débattent actuellement que les mesures à prendre.
Source : http://www.rtl.be

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[Insolite] Un drone livrant de la drogue échoue en prison !

La police irlandaise enquêtait mercredi sur un drone, soupçonné de transporter de la drogue, qui s'est écrasé dans la cour d'une prison de Dublin après avoir heurté des filets anti-hélicoptère.

Un quadrirotor commandé à distance, doté d'une caméra et d'une carte mémoire, est tombé dans la cour de la prison de Wheatfield (est de Dublin) mardi vers 12h, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Un paquet, soupçonné de contenir de la drogue, était attaché à l'appareil au bout d'une corde.

Une vingtaine de détenus se sont précipités sur l'engin et ont réussi à récupérer une partie de la cargaison, avant que les gardiens n'interviennent. L'appareil a été remis aux policiers. «Une enquête est en cours», a indiqué un porte-parole de la police.

L'administration pénitentiaire a aussi ouvert une enquête et annoncé que des détenus risquaient des mesures disciplinaires.
AFP
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Le chanvre valorisé... des pieds à la tête !

À la ferme de Rouillon à la Meilleraye-de-Bretagne, Daniel Durand et son fils Franck cultivent depuis 2 010 une parcelle de deux hectares et demi de chanvre sur les 55 que compte l’exploitation :  « on voulait diversifier nos productions labellisées bio, volailles, huile de colza, et tournesol. Franck qui s’intéresse beaucoup aux graines alimentaires a débuté la culture de lin et de chanvre » précise Daniel Durand.

Mardi après-midi à l’initiative des associations Civam Défis de Saffré et Chanvre et Paysans, un après-midi thématique rassemblait une vingtaine d’agriculteurs et d’artisans, pour découvrir l’intérêt élémentaire de cette culture, les différentes utilisations et transformations du chanvre autour de témoignages et d’échanges : «  Le chanvre peut être valorisé de la tête au pied : graines, huiles, pailles et tourteaux,» précise Franck Durand.

Pas de cannabis !

Le chanvre utilisé  qui ne contient pas de matière active comme le cannabis. Il est utilisé à l’alimentaire à travers l’huile ou les graines décortiquées. La graine (chènevis) est très riche et équilibrée en oméga trois. Avec un pressoir, l’huile est fabriquée à la ferme et commercialisée en bouteille dans des magasins Bio.
La fibre possède d’excellentes propriétés thermiques et acoustiques dans l’isolation des étages et des planchers.  « On est malheureusement en déficit de volume de production » regrette Daniel Durand. Il faut savoir que les chanvriers sont obligés de déclarer en mairie les surfaces cultivées chaque année et de racheter de la semence certifiée de façon à étre sur que ce ne soit pas du cannabis.
La grosse difficulté du chanvre fermier c’est la récolte qui demande beaucoup de main-d’œuvre et du matériel adapté. Car  la plante peut atteindre 3 mètres de haut. « Quand on veut utiliser la graine on passe une première fois avec une moissonneuse-batteuse pour la récolter, une seconde fois avec une faucheuse à section. On laisse sécher, on remet en andain, ensuite on utilise une ensileuse pour couper la fibre qui est stockée pendant l’hiver sous un hangar. Pour finir, on utilise un trieur cylindrique (trommel) pour défibrer la plante de façon à avoir d’un côté la laine de chanvre et la chènevotte avec des calibres différents selon la demande des artisans » explique Daniel Durand.
Nous avons demandé à Daniel des conseils pour un jeune qui voudrait se lancer dans cette production :  « Je pense qu’il faut être prudent la première année, il faut faire une petite surface pour se fairela main, et bien intégrer toutes les étapes avant d’élargir la production ».
Rendements moyens du chanvre fermier par ha : Paille brute 20/25 m3 – Chénevotte 0,8 à 1 T- Laine 1,2 à 1,5 T- Graine8/10 quintaux – Huile 150 à 200 L
Source : http://www.leclaireurdechateaubriant.fr

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E-joint, cannabis et légalisation : le pétard électronique va renforcer l'hypocrisie

Après la cigarette électronique, une société néerlandaise lance l'e-joint. Des trois modèles proposés, aucun ne diffuse de la THC, et l'un d'entre eux est même présenté comme "inoffensif". Mais en France, quel message feront-ils passer exactement ? Que le cannabis est autorisé ? C'est à ne plus rien y comprendre, comme le remarque Jean-François Hauteville.

Le “vapotage” s’étant largement démocratisé, une société néerlandaise commercialise l’E-Njoint, version électronique du joint. Cet accessoire est décliné en trois versions : une "inoffensive" (sans tabac, sans nicotine ni cannabis) et deux autres pouvant contenir soit du liquide à base de cannabis, soit de véritables herbes séchées.

 Une première version "inoffensive"... Le premier modèle présenté par la société E-Njoint ne contient ni THC, ni tabac, ni nicotine et est déjà disponible. D’après la firme batave, cette déclinaison est “totalement inoffensive et conforme à la législation”, explique un communiqué. “À chaque bouffée qu’aspire son utilisateur, une feuille de cannabis verte s’allume à son extrémité et brille à travers le revêtement chromé”. Six arômes fruités sont disponibles pour en profiter.


Et deux e-joints pour une utilisation médicale (et pourquoi pas récréative) ? Les deux autres versions de l’e-joint contiennent bien, elles, du cannabis.

Le premier sous forme liquide, l’autre avec un réservoir capable d’accueillir du THC. E-Njoint serait en négociations avec un fournisseur de cannabis à vocation médicale, “afin de pouvoir transformer ses concepts en produits de santé”, assure l’entreprise.

La société néerlandaise serait pour cela en négociation avec Tikun Olan, principale entreprise israélienne de culture de la marijuana à usage médical,

En contradiction avec l'esprit de la loi

Son utilisation devrait être limitée en France, au même titre que le cannabis “classique". Mais si la consommation de cannabis est illégale en France, la consommation d’e-liquides au parfum de cannabis est autorisée.

L'e-joint, décrit comme "inoffensif" pose la question du message qu’il va véhiculer auprès des jeunes en particulier. Commercialisé le e-joint renvoie à nouveau la question de la légalisation à terme du cannabis. Ce serait donc une grave erreur si nous restions sur ce positionnement prohibitionniste.

L’argumentaire de vente "version inoffensive" est donc très critiquable au regard de cette interdiction.

Une politique qui stigmatise les consommateurs

En France, nous continuons à aller dans le mur avec des mesures de répressions de plus en plus strictes et des crédits alloués à cette politique qui pourraient être utilisés dans le domaine de la prévention ou du soin.

Cette politique de l’autruche ne peut plus durer. L’interdiction ne fonctionne pas et stigmatise, entres autres, les consommateurs. Car dans la réalité, il est presque tout aussi facile de trouver du cannabis qu’un paquet de tabac.

Une seule solution : la légalisation

Alors oui je l’ai déjà dit et je le répète à nouveau, la seule solution (qui peut apparaître paradoxale) pour lutter contre le cannabis reste sa dépénalisation et sa légalisation ! Nous éviterons ainsi de stigmatiser les consommateurs, l’argent déversé à flots pour la répression pourrait nous servir à mettre en place une vraie politique de prévention et de soins

Pensez-vous que les associations d’anciens buveurs comme les Alcooliques Anonymes, Vie Libre…, existeraient si l’alcool était prohibé ? Non et pourtant ils sont un rouage quasi essentiel dans les prises en charges ! Et non, bien évidemment, légaliser ne fera pas flamber la consommation car il est partout, dans les villes comme dans les campagnes.

N’importe quelle personne peut en acheter à n’importe quel coin de rue.

Légaliser, c’est encadrer, contrôler et prévenir, sans peur de la loi pour les personnes potentiellement en difficulté, (et qui le sont d’ailleurs déjà !). La France, (la plus répressive en Europe), reste pourtant le premier pays consommateur… Cherchez l’erreur !
Source : http://leplus.nouvelobs.com/
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samedi 28 juin 2014

[Dossier] Cannabis, empathie et cas graves d’autisme, Part I

J’ai toujours été fasciné de constater combien sont nombreuses les différentes façons dont un état d’euphorie sous l’emprise de la marijuana peut stimuler l’aptitude à l’empathie chez l’utilisateur. Mon intérêt pour cet effet de la marijuana m’est apparu pour la première fois alors que je l’expérimentais pour moi-même il y a environ 15 ans. Je l’ai constaté avec enthousiasme, car j’avais déjà un intérêt philosophique de longue date et mené quantité de recherches sur l’empathie.


Le philosophe Simon Blackburn
L’empathie et la théorie de la simulation
Dans la philosophie de l’esprit contemporaine, des philosophes tels que mon professeur Simon Blackburn ont abordé sous un angle nouveau les théories de la compréhension humaine et de l’empathie dès la fin des années 1980, plaidant en faveur d’une théorie qui allait devenir la « théorie de la simulation de la compréhension humaine ». Jusqu’alors, les spécialistes des sciences cognitives et les philosophes considéraient que notre compréhension de l’humain était fondée sur une « psychologie populaire » que nous avions apprise, un corpus quasi théorique de connaissances psychologiques qui nous permet de formuler des généralisations et de fournir des explications à propos des sentiments et des comportements humains. Cette position a été baptisée la « théorie de la théorie », car elle s’appuyait sur la certitude que nous utilisons tous – principalement de manière inconsciente – quelque chose qui s’apparente à une théorie psychologique pour comprendre les autres.

Sommairement, la théorie de la simulation partait du principe que pour comprendre les autres nous utilisons une capacité cognitive spéciale afin de « nous mettre à la place d’autres personnes ». En d’autres termes, plutôt que d’utiliser simplement une théorie psychologique à propos des autres, nous les comprenons en les simulant, observant le monde de leur propre point de vue. Cherchant une confirmation empirique, les partisans de la théorie de la simulation ont pris pour preuve que bon nombre d’autistes (en particulier les autistes hyperactifs) seraient capables de comprendre des concepts psychologiques théoriques et des généralisations, mais auraient des difficultés à simuler les autres par l’imagination, ce qui expliquerait leur problème avec la compréhension empathique. Les personnes atteintes du trouble du spectre autistique (TSA) ont toujours été dans le collimateur des philosophes, psychologues et autres spécialistes des sciences cognitives et des neurosciences lorsqu’il s’agit d’échafauder des théories sur la compréhension humaine et l’empathie.

Pan poursuivant Syrinx, Jan Brueghel l’Ancien – 1615
 Marijuana et stimulation de la compréhension empathique


Au cours de mes recherches pour ma première étude sur la marijuana pour « High. sights on Marijuana »[1] j’ai découvert de nombreux témoignages étonnants d’utilisateurs à propos de diverses stimulations de leurs aptitudes empathiques sous l’emprise de la marijuana. Un père très occupé racontait qu’il avait consommé de la marijuana avant de jouer avec son fils et qu’il avait compris pour la première fois à quel point le petit garçon se sentait seul et combien il avait besoin de l’attention et de la disponibilité de son père. Un mari écrivait à sa femme pour lui expliquer comment l’état d’euphorie sous l’emprise de la marijuana lui avait permis de mieux comprendre ses besoins lors de leurs rapports sexuels. Un psychothérapeute racontait qu’il parlait toujours à ses patients en étant sobre, mais qu’un jour il avait consommé de la drogue en privé et avait reçu un appel d’urgence de la part d’une patiente. Sa patiente avait été tellement impressionnée par son empathie pendant leur conversation qu’elle avait ensuite insisté pour lui payer la consultation. Tous ces témoignages et d’autres encore m’ont donné à réfléchir aux explications possibles de cette amélioration de nos aptitudes fondamentales pour simuler et comprendre les autres lorsque nous sommes sous l’emprise de la drogue.[2]

Bon nombre des améliorations cognitives qui se manifestent sous l’emprise de la drogue pourraient jouer un rôle dans la stimulation des aptitudes à l’empathie. Chacun de leur côté, les consommateurs de marijuana ont pu observer et décrire des améliorations telles qu’une meilleure mémoire épisodique ou une meilleure capacité à reconnaître des formes lorsqu’ils sont sous l’emprise de la drogue. Ces capacités cognitives renforcées peuvent de toute évidence favoriser la compréhension empathique : si je peux me remémorer très nettement certains épisodes de mon adolescence, je serai capable de mieux comprendre un adolescent vivant des situations similaires. Si je peux mieux reconnaître la forme subtile d’un sourire sarcastique sur le visage de mon interlocuteur, je peux mieux comprendre ce que cette personne ressent et comment elle agit envers moi. Jusqu’ici, en plus de ces améliorations cognitives et d’autres améliorations pertinentes, bon nombre des témoignages de consommateurs de marijuana indiquent de manière explicite qu’un état d’élévation peut les aider à « se mettre dans la peau d’une autre personne », pour savoir ce qu’elle ressent et connaître son point de vue. Dans un témoignage intriguant, Théophile Gautier, un des membres du célèbre cercle littéraire du 19e siècle, le « Club des hachichins », décrit la modification de sa perspective en état d’élévation à la simple observation d’une peinture :

« Par un prodige bizarre, au bout de minutes de contemplation, je me fondais dans l’objet fixé, et je devenais moi-même cet objet. Ainsi je m’étais transformé en nymphe parce que la fresque représentait en effet la fille Ladon poursuivie par Pan. J’éprouvais toutes les terreurs de la pauvre fugitive et je cherchais à me cacher derrière des roseaux fantastiques, pour éviter le monstre à pieds de bouc. »[3]

Ce genre de témoignage m’a conforté dans ma conviction que la marijuana pouvait fondamentalement stimuler notre capacité à simuler les autres et à adopter leur point de vue.

Giacomo Rizzolatti
 La théorie de la simulation et le système neuronal miroir

Le débat concernant la théorie de la simulation a connu un nouveau revirement lorsqu’un groupe de chercheurs italiens réuni autour de Giacomo Rizzolatti a découvert le système neuronal miroir au début des années 1990. En bref, le groupe a remarqué que lorsqu’un singe s’empare d’une cacahuète, le même groupe de neurones moteurs responsable du mouvement de sa main s’active non seulement lorsque le singe accompli ce geste, mais également si le singe ne fait que percevoir un autre individu faisant le geste de s’emparer de la cacahuète. Depuis cette découverte, les neuroscientifiques tels que Rizzolatti, Vilayanur Ramachandran et Marco Iacoboni ont avancé que les neurones miroirs intégraient un système de neurones spécialisés dont la fonction est de stimuler notre capacité à « refléter » et à comprendre les émotions et les intentions d’autres individus. Les théoriciens de la simulation se sont appuyés sur cet axe de recherche pour défendre leur position : un système neuronal miroir spécialisé constituerait en réalité notre capacité particulière à simuler les autres lorsque nous les comprenons « de l’intérieur », plutôt que de procéder par simple déduction psychologique folklorique à leur propos.

Marijuana, autisme et système endocannabinoïde

En 2006, Vilayanur Ramachandran a publié un article sous le titre « Miroirs brisés – une théorie de l’autisme »[4], dans lequel il avance que l’autisme pourrait avoir un lien avec un système neuronal miroir défectueux (ou, pour ainsi dire « brisé »). Une théorie très controversée qui fait encore débat aujourd’hui. En m’appuyant sur mes propres recherches, j’ai émis l’hypothèse d’une connexion possible entre le système endocannabinoïde et le système neuronal miroir dans un chapitre de mon premier ouvrage sur la marijuana et l’empathie :

 « Ce pourrait-ce (…) qu’il existe déjà une relation fonctionnelle entre le système endocannabinoïde dans notre cerveau et le système de cartographie corporelle, y compris le système neuronal miroir ? Là encore, il pourrait être utile d’étudier les améliorations des capacités cognitives sous l’emprise de la marijuana pour dégager un point de vue scientifique général sur les fonctions du cerveau humain. »[5]

Pourtant, si une telle connexion fonctionnelle existe, ce pourrait-ce que le système endocannabinoïde soit défaillant chez l’enfant autiste, et soit la cause de leurs problèmes de compréhension empathique ? Je pense que les récentes découvertes montrent que j’étais globalement sur la bonne voie, même si l’hypothèse du « miroir brisé » reste très controversée. Dans mes deux prochains essais, je décrirai comment certains enfants atteints d’un autisme grave semblent profiter indirectement de la marijuana médicale, puis je résumerai quelques nouvelles découvertes sur les liens possibles entre le système endocannabinoïde et l’autisme.

[1]   Sebastián Marincolo, « High. Insights on Marijuana. Dogear Publishing 2010

[2]   Pour d’autres témoignages, comparer Lester Grinspoon (2014), marijuana-uses.com et Novak, William (1980). High Culture: Marijuana in the Lives of Americans. Massachusetts: The Cannabis Institute of America, Inc.

[3]   Gautier, Théophile, (1966). « Le Club des hachichins. » Dans : Solomon (éd.) (1966), « The Marihuana Papers » (Les carnets de la marijuana), Signet Books, Indiana, p. 174.

[4]   Vilayanur S. Ramachandran & Lindsay M. Oberman, (2006) « Broken Mirrors: A Theory of Autism », (Miroirs brisés : une théorie de l’autisme) Scientific American 295, 62 – 69 doi:10.1038/scientificamerican1106-62.

[5]   Sebastián Marincolo “High. Insights on Marijuana » (Sous l’emprise de la drogue. Perspectives sur la marijuana), Dog Ear Publishing, Indiana 2010.
Source : sensiseeds
Sebastián Marincolo Docteur en philosophie, et coéditeur du magazine Mind expansions. Il a récemment publié son livre « High. Insights on Marijuana »

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France, terre de joints

La France, qu’on dit morose, aime aussi planer. D’après les études ­publiées en 2012 par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), le cannabis est la première substance illicite consommée par les adolescents : 41,5 % des jeunes de 17 ans ont ­déclaré en avoir fumé au moins une fois ; 22,4 % d’entre eux l’ont fait dans le mois écoulé 

 Le plus souvent le week-end, dans « un cadre festif » – et 5 % en font un usage régulier « problématique ». Ce sont les plus hauts chiffres d’Europe dans cette classe d’âge. Un inquiétant paradoxe car en France ­fumer un joint relève du pénal.

Tous âges confondus, toujours selon l’OFDT, l’Hexagone vient en deuxième place, juste après le ­Danemark, un peu avant les Tchèques et les ­Espagnols : 13,4 millions des Français qui ont entre 15 et 64 ans ont pris du cannabis au moins une fois, soit une personne de cette tranche d’âge sur trois.
Parmi eux, 3,8 millions l’ont fait dans l’année et 1,2 million se disent des consommateurs réguliers, fumant au moins dix fois dans le mois. Ce sont, en majorité, des jeunes de 17 à 25 ans qui préfèrent le haschisch aux autres produits illicites (cocaïne, héroïne, hal­lucinogènes), ces derniers tentant 2 % à 3 % d’entre eux. Après 26 ans, le nombre d’amateurs de cannabis chute de moitié (entre 2 % et 4 % après 44 ans).

Un phénomène aux racines complexes
Comment expliquer cet engouement pour un stupéfiant quasi inconnu en France jusqu’au milieu du XIXe siècle ?
Source : http://www.lemonde.fr
Un complement plus détaillé vous sera proposé dans la semaine 

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Liège: les jeunes socialistes manifestent en faveur de la légalisation ...

Les jeunes socialistes veulent légaliser le cannabis: "La loi est très claire", rappelle la police
Le mouvement des jeunes socialistes manifeste cet après-midi, à 17h à Liège, en faveur de la légalisation du cannabis.


En Belgique, une détention de moins de trois grammes de cannabis reste une infraction pénale pour laquelle un P-V est dressé par la police, rappelle le commissaire Michel Bruneau.

Selon les Jeunes socialistes, la levée de l'illégalité sur le cannabis permettrait de casser l'attrait de l'interdit et entraînerait une diminution de la consommation de cannabis. C'est ce qui s'était passé aux Pays-Bas lorsque les autorités sanitaires avaient légalisé la marijuana.

Chez nous, que dit la loi? "La loi est très claire, répond le commissaire Michel Bruneau, du service central drogues de la police fédérale, au micro de Bernard Lobet. Une détention de moins de 3 grammes reste une infraction, même si elle est considérée comme une consommation personnelle. Cela reste une infraction pénale pour laquelle la police rédige un procès-verbal".

Par la suite, des poursuites ne sont pas forcément engagées. "Reste à savoir quel sort sera réservé à cette détention de drogue au niveau de la politique des poursuites, poursuit Michel Bruneau. On reçoit le degré le plus bas dans l'échelle des poursuites. Mais par exemple, pour une détention de cannabis à l'occasion d'u fait d'import-export ou d'un événement particulier, comme un festival, un parquet pourrait très bien décider de poursuivre l'auteur pour détention de cannabis".
Source : http://www.rtl.be

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Drogue : l'après-guerre a commencé

Les représentants des gouvernements du monde entier se sont réunis en mars, pour une session de haut niveau de la Commission des stupéfiants des Nations unies. Derrière la façade d'un consensus international visant un « monde sans drogues », de plus en plus de pays ont appelé à la fin de la « guerre aux drogues » et demandé la mise en place de nouvelles approches.

Toutefois, il reste un long chemin à parcourir afin d'inverser la tendance. Alors que les divergences entre les pays réformistes et prohibitionnistes se sont accrues durant les négociations de la «déclaration ministérielle commune», la Commission des stupéfiants a échoué à trouver un accord sur des points essentiels tels que la réduction des risques - et ce, malgré un appel fort de la communauté scientifique - la priorité à accorder à la santé publique et un engagement solide à faire respecter les principes des droits de l'homme. Pourtant, le temps est venu de mettre en place une nouvelle stratégie internationale pour le XXIe siècle.

Les rapports successifs de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), entre autres, démontrent que nous sommes plus loin que jamais d'un «monde sans drogues». Malgré l'augmentation permanente des dépenses allouées à la répression, le marché mondial des drogues ne fait que croître comme le montrent les chiffres : en 2011, environ 240 millions de personnes ont pris des drogues illégales, une augmentation de 18% par rapport à la période 2008-2011.
Outre l'échec à atteindre les objectifs fixés, l'ONUDC a identifié des effets négatifs majeurs émanant des politiques punitives actuelles en matière de drogues. Ceux-ci incluent la création d'un vaste «marché noir criminel» d'une valeur de l'ordre de 300 milliards de dollars par an ; une poussée de la violence et de la corruption générées par ce marché ; une augmentation de la stigmatisation des usagers de drogues - ceux aux noms desquels et pour lesquels tout le système international de contrôle aurait été conçu ; ainsi qu'un prix fort à payer pour les politiques de santé publique qui doivent gérer les problèmes liés aux drogues et à la répression. Pire encore, le fardeau de ces politiques coûteuses et inefficaces retombe essentiellement sur les populations les plus pauvres et les plus fragiles.

Si une petite fraction des sommes dépensées mondialement chaque année pour la répression policière - environ 100 milliards de dollars par an - était redirigée vers des programmes de santé et de services sociaux pour les usagers de drogues, d'innombrables vies seraient sauvées. Dans un contexte économique difficile, nous ne demandons pas plus d'investissements mais simplement la réaffectation des ressources disponibles vers des dépenses plus efficaces et plus équilibrées.
Le premier rapport de la Commission globale sur les politiques de drogue a mis en lumière ces conséquences et ces dommages collatéraux. La Commission - composée d'anciens chefs d'Etats et de hauts responsables des Nations unies - a constamment appelé au changement des politiques exclusivement punitives vers des politiques plus pragmatiques et plus équilibrées basées sur les droits de l'homme et sur la santé publique. Ses deux autres rapports ont été consacrés aux effets dramatiques que la «guerre aux drogues» a produits en termes de propagation du VIH - Sida et des hépatites virales parmi les injecteurs de drogues.

Ces rapports, basés sur des preuves empiriques et scientifiques, ont aidé à briser le tabou de la nécessaire réforme des législations en matière de drogues. Ce ne sont pas seulement des mots - le débat sur les alternatives possibles à la «guerre aux drogues» prend une ampleur sans précédent. Il est temps de revoir l'approche punitive internationale qui a prédominé pendant ces dernières décennies, et d'ouvrir de nouvelles voies à la coopération internationale permettant aux pays et aux gouvernements locaux d'expérimenter les approches qui répondent le mieux à leurs situations et aux besoins de leur population.

Une série de réformes est en train de voir le jour partout dans le monde : environ 100 pays soutiennent l'approche de réduction des risques - y compris le traitement à la méthadone et les programmes d'échange de seringues ; environ 20 pays ont mis en place une forme de décriminalisation de la possession ou de la consommation de drogues ; l'Uruguay ainsi que les Etats de Washington et du Colorado sont devenus les premières juridictions à établir des marchés légaux et régulés pour le cannabis.

Dans ce contexte, la Commission globale sur les politiques de drogue s'attaque à ce problème de front : nous plaidons fortement pour la fin de la criminalisation des usagers de drogues et nous appelons les pays à continuer à explorer les différentes options en termes de santé et de réduction des risques ainsi qu'à réguler, de manière stricte, certaines substances qui sont aujourd'hui illégales.
Nombre de faits avérés, confirmés scientifiquement, soutiennent des approches alternatives accordant la priorité à la santé publique, à la réduction des risques, à la sécurité des populations, à une gestion économe des ressources et au respect des droits de l'homme. L'ONU doit reconnaître que «son rôle est d'assister les Etats dans la poursuite de politiques meilleures basées sur les preuves scientifiques, et non pas de les contrer dans ces efforts», comme l'indique un récent rapport de la London School of Economics.

Pour permettre la mise en place de réformes concrètes au niveau mondial dans l'avenir proche, il faut agir maintenant. Sensibiliser le plus grand nombre reste un défi majeur alors que nous nous approchons de la tenue du sommet des Nations unies sur les drogues de 2016. Un leadership fort et une action concertée au niveau mondial pour le changement de paradigme politique produit ses effets, et il en va ainsi d'actions de sensibilisation venues du terrain - comme la campagne «Soutenez. Ne Punissez pas».

Le 26 juin a été décrété «journée internationale contre l'abus et le trafic de drogues». Saisissons cette occasion pour prendre la parole, pour en appeler aux réformes nécessaires, pour poser les bases d'une nouvelle stratégie mondiale et pour parler intelligemment des drogues. Aidons à inverser la tendance.
Ruth DREIFUSS Ancienne présidente de la Confédération suisse et ex-cheffe du Département fédéral de l'intérieur (1993-2002) et Jorge SAMPAIO Ancien président du Portugal (1996- 2006).
Source : http://a-f-r.org/
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vendredi 27 juin 2014

Les patients atteint de cancer israéliens : veulent la thérapie au cannabis

Selon les données publiées le mois dernier le Journal of Pain and Symptom Management, la majorité des patients atteints de cancer israéliens autorisé à utiliser le cannabis disent qu'elle est «hautement efficace» à atténuer les symptômes de la maladie.

Des chercheurs israéliens ont interrogés des patients atteints de cancers avancés qui résidaient au Centre médical Sheba, un centre hospitalier universitaire affilié à l'Université de Tel-Aviv. Les enquêteurs ont évalué les points de vue des participants sur leur consommation de cannabis , qui peuvent être légalement autorisées par un oncologue selon la loi israélienne. (Une douzaine de fermes estimés sont actuellement autorisées par le gouvernement à la culture de cannabis médical en Israël.)

Soixante-neuf patients atteints de cancer avancé ont complété les évaluations. L'âge médian des patients participants était de 60 ans (extrêmes: 19-93 ans). Cinquante-sept pour cent des participants étaient des femmes. Les diagnostics de cancer les plus courantes de ceux de l'étude étaient le cancer du poumon (18 pour cent), du cancer de l'ovaire (12 pour cent), du cancer du sein (10 pour cent), du cancer du côlon (neuf pour cent) et le cancer du pancréas (sept et demi pour cent).

Les chercheurs ont rapporté, "Amélioration de la gestion de la douleur a été signalée par 70 pour cent des patients, [amélioration] bien-être général de 70 pour cent, une amélioration de l'appétit de 60 pour cent, des nausées réduite et vomissements de 50 pour cent, et réduit l'anxiété de 44 pour cent. «Ils ont reconnu en outre," Il est important, 83 pour cent classé l'efficacité globale du cannabis comme élevé. Les enquêteurs ont décrit cette dernière constatation plus que "frappante", notant que les études cliniques précédentes sur les cannabinoïdes synthétiques ou des extraits de cannabis n'ont pas démontré un degré aussi élevé d'efficacité.

"Il est possible que la plante naturelle est plus efficace que  les cannabinoïdes synthétiques ou extraits purs qui ont été testés dans des essais précédents," hypothétiques. Ils ont également suggéré, "Sinon, le principal effet bénéfique du cannabis rdt peut être sa psychoactivité."

Aussi, notamment, la majorité des participants (62 pour cent) ont déclaré sans effets secondaires indésirables attribuables au traitement de cannabis.

Les chercheurs ont conclu: «La grande majorité des participants qui ont rempli le questionnaire détaillé a déclaré que la consommation de cannabis a été associé à une amélioration de tous les aspects qui ont été interrogés, ... Les données indiquent que près de la moitié de tous les patients atteints de cancer qui commencent un traitement avec du cannabis continuent à l'utiliser pour de longues périodes de temps et une partie des patients décrivent le traitement aussi efficace pour une large gamme de symptômes, y compris le bien-être général. Bien que ces données ne peuvent pas approuver l'utilisation du cannabis à des symptômes spécifiques, ils soutiennent l'idée que son utilisation peut être justifiée dans le cadre de soins palliatifs chez les patients cancéreux sélectionnés. "

Néanmoins, malgré les mentions des patients pour le cannabis médical , quelques patients atteints de cancer israéliens sont autorisés à consommer . Selon l'étude, les 17 000 patients atteints de cancer  traités au Centre médical Sheba, moins de 2 pour cent avaient reçu un permis pour le cannabis à partir d'un oncologue institutionnel autorisé.


A bon entendeur , messieurs les politiciens .........
Source Internal : https://cannabis-infos.com/ 
 

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Visite à RiverRock : premier dispensaire du Colorado

Lors d’un récent passage à Denver, Sensi a eu la possibilité de visiter les installations du dispensaire RiverRock et de s’entretenir avec son propriétaire Tony Verzura à propos de l’activité. Dans ce dernier article de notre série de trois, nous nous intéresserons de plus près au programme ACT NOW et aux autres initiatives mises en œuvre actuellement dans le domaine du cannabis thérapeutique par l’entrepreneur lui-même.

RiverRock et les réglementations de l’État en matière de cannabis

RiverRock medical patients have a wide variety of strains to choose from
RiverRock prend part activement au développement continu de la législation du Colorado en matière de cannabis médical. Un des propriétaires, Norton Abelaez, siège au comité consultatif sur la marijuana à usage médical du département du Trésor du Colorado, et est un membre fondateur du groupe de l’industrie de la marijuana à usage médical (le Medical Marijuana Industry Group), une organisation à but non lucratif vouée à la protection et à la promotion du cadre réglementaire de l’État.
En plus de délivrer aux patients et aux consommateurs à usage récréatif des produits du cannabis biologiques de haute qualité, RiverRock met l’accent sur l’éducation des patients et les thérapies holistiques ciblant les besoins spécifiques de chaque patient. Son approche pro-active des soins dans la communauté et la transparence dans la conduite de son activité et dans son implication dans le cadre réglementaire de l’État ont permis au dispensaire d’être toujours positionné du bon côté, tant auprès de la communauté locale que des autorités, d’être capable de fonctionner et de fournir à ses patients les traitements dont ils ont besoin.

L’approche des soins aux patients chez RiverRock

Extracts and edibles are also available for those wishing to vaporise or ingest their meds
90 % des patients traités au cannabis médical souffrent de douleur chronique en tant que symptôme principal de leur maladie. La douleur chronique est un terme générique qui englobe la fibromyalgie, la migraine et un éventail d’autres pathologies chroniques provoquant des douleurs. L’équipe de RiverRock a constaté que quelque 80 % des personnes souffrant de douleur chronique connaissent un certain soulagement de leurs symptômes après avoir commencé un programme médical. Outre les patients souffrant de douleur chronique, le dispensaire soigne de nombreux patients atteints de glaucome, de cancer, de maladies inflammatoires, du VIH/SIDA, de sclérose en plaques, d’autisme, d’épilepsie, chrons, et d’un éventail d’autres maladies.
L’équipe de RiverRock est fière de son approche des soins aux patients fondés sur des preuves scientifiques. Le programme médical est centré sur l’utilisation de toute la gamme cannabinoïdes complémentés d’un support nutritionnel, et s’est efforcé de réunir assidûment des preuves fondées sur l’observation de ses patients au fil des ans et depuis sa création. En tant que spécialiste des produits du cannabis à usage médical, des méthodes d’administration et des dosages recommandés, et pour avoir piloté le programme ACT NOW, Tony était désireux et à même de nous expliquer en détail de quoi il s’agit exactement.

ACT NOW, qu’est-ce que c’est ?

While recreational cannabis is now available, the dispensary remains focused on providing high quality patient care
L’initiative « Advanced Cannabinoid Therapies (ACT) NOW » (thérapies avancées à base de cannabinoïdes) est un programme qui utilise l’arsenal complet des cannabinoïdes présents dans toute la plante. Bon nombre de ces cannabinoïdes sont insuffisamment étudiés et donc ignorés au moment de prendre en compte les besoins des patients traités au cannabis médical. Pourtant, des preuves crédibles du potentiel unique des cannabinoïdes les moins connus commencent à émerger.
Le fondement même du programme ACT NOW réside dans son approche holistique. Bon nombre des pathologies qui réagissent le mieux aux thérapies à base de cannabinoïdes sont des maladies chroniques associées au mode de vie pour lesquelles d’autres changements importants dans d’autres domaines tels que la nutrition sont également salutaires. Par ailleurs, bien que de nombreux patients aient épuisé toutes les autres options de traitement et utilisent le cannabis médical comme thérapie autonome, ils sont également nombreux à utiliser le cannabis comme traitement d’appoint tout en continuant d’utiliser d’autres produits pharmaceutiques. Il est primordial de connaître parfaitement ces facteurs avant de déterminer la thérapie à base de cannabis médical la plus appropriée pour chaque patient, et RiverRock demande habituellement à tous ses patients de lui fournir toute la documentation médicale officielle concernant le diagnostic de leur maladie et les traitements antérieurs avant de commencer le programme ACT NOW.
Selon l’approche du programme ACT NOW, tout ce que le corps d’une personne absorbe joue un rôle important, et une désintoxication totale est souvent nécessaire. Éviter le sucre blanc raffiné, la farine, les OGM et ne manger que des aliments dont le pH est équilibré, y compris quantité de jus de fruit et de légumes frais est fortement conseillé pour purger toutes les toxines accumulées et mettre le corps en « synergie ». « Accorder le corps et l’esprit, et inciter le corps à combattre la maladie », c’est en ces termes que Tony l’exprime, avant d’ajouter que « l’étape suivante consistera à fournir des preuves scientifiques, car certaines histoires documentées ou partagées semblent trop belles pour être vraies ».

Le programme ACT NOW est-il efficace ?

The medical cannabis grown on-site is organic and batch-tested for purity and contaminants

Nombreux sont les patients arrivant à RiverRock qui ont tout essayé, sans succès, et voient dans le cannabis médical leur dernière chance – et bon nombre d’entre eux sont étonnés de constater à quel point cela les aide dans la prise en charge de leur maladie. Certains des plus beaux succès de l’équipe ACT Now ont été enregistrés dans le traitement de patients suivant une chimiothérapie, en complétant le traitement pharmaceutique par l’administration de cannabis médical d’une part, et un régime alimentaire d’autre part, dans le cadre d’une stratégie sur trois fronts simultanés. Dans ces cas, la probabilité habituelle d’amélioration du pronostic, autour de 30 à 40 %, est passée en moyenne à environ 80 %.

Toutefois, les résultats enregistrés sur des patients utilisant des thérapies autonomes à base de cannabis ont été tout aussi impressionnants. Même certains patients en phase terminale avec des tumeurs métastasées, à qui l’on avait pronostiqué une espérance de vie de soixante jours au maximum, ont vu leur état s’améliorer, et nombreux sont les cas de rémission totale.

Karen est un exemple d’un tel revirement. On lui a diagnostiqué un cancer métastatique du sein six mois avant qu’elle ne commence le programme ACT NOW en combinaison avec un régime alimentaire. Elle avait suivi préalablement un protocole de chimiothérapie qui s’était avéré inefficace, et ne disposait plus d’aucune option thérapeutique. Son cas semblait sans espoir, mais dès qu’elle a commencé le programme ACT NOW elle a montré des signes d’amélioration presque immédiats. Après 90 jours de traitement dans le cadre du programme, le cancer de Karen a été déclaré complètement guéri ; un an plus tard, ses résultats d’analyse restent normaux.
Les thérapies à base de cannabinoides peuvent mettre fin aux crises chez l’enfant dès l’âge de quatre mois. Souvent, les hôpitaux se refuseront à prendre une quelconque responsabilité pour des enfants aussi jeunes, et n’entreprendront pas de tels programmes de traitement avant que l’enfant n’atteigne au moins l’âge de deux ans. Pourtant, pour de nombreux troubles précoces du développement, tels que le syndrome de Dravet (une forme d’épilepsie infantile grave), attendre que l’enfant soit assez âgé pour être soigné en utilisant des méthodes conventionnelles peut conduire à des troubles du développement ainsi que des troubles neurologiques graves.

Le cas de Téa – syndrome de Cornelia de Lange

Some high-CBD plants intended for medical use

Tony cite l’exemple de Téa, fillette de 11 ans chez qui l’on a diagnostiqué le syndrome de Cornelia de Lange (CdLS), des convulsions permanentes, en plus d’un spina-bifida (malformation congénitale liée à un défaut de fermeture du tube neural durant la vie embryonnaire), d’une malformation de Dandy-Walker, d’une scoliose et d’un autisme avec la fonction cognitive d’un enfant de deux ans. Après que les thérapies conventionnelles – comportant notamment l’administration quotidienne de 200 mg de zonisamide et un stimulateur du nerf vague administrant des décharges électriques à intervalles de cinq minutes – se soient avérées de moins en moins efficaces pour contrôler ses crises tonico-cloniques (ou grand mal) fréquentes et intenses, Christie, la mère de
Téa, totalement désespérée, a décidé de faire intégrer sa fille au programme ACT NOW.
Les crises de Téa étaient à cette époque si intenses qu’elles provoquaient des fractures osseuses, et retardaient considérablement le développement de la fillette, qui offrait un regard sans expression, sans aucun contact visuel et ne manifestait aucune tentative de communiquer. Dans la vidéo de Christie relatant l’histoire de sa fille tournée pour le site Internet de RiverRock, elle déclare que « la paralysie était la pire des choses », et qu’elle avait commencé à perdre tout espoir.
Après seulement une semaine de programme ACT NOW, Téa a présenté de tels signes d’amélioration que sa mère l’a décrite comme « sortant de sa boîte » : l’enfant a commencé à adresser des sourires et des gestes aux personnes qui l’entouraient, et à faire des progrès dans la parole. Ses crises sont devenues de moins en moins fréquentes. En plus de cela, les gros problèmes de tractus gastro-intestinal qui accablent souvent les enfants atteints du CdLS ont presque disparu. Les tests effectués au mois d’août, avant le début du traitement, avaient permis de constater que le tractus GI saignait et était obstrué – probablement en raison des effets secondaires de ses médicaments conventionnels – et que son œsophage et son estomac présentaient une apparence blanche et opaque, avec des lésions non identifiées dans l’estomac.
Au mois de janvier, seulement cinq mois plus tard, le tractus GI était globalement sain, sans saignement ni signe d’obstruction, et aucune lésion n’était visible au niveau de l’estomac. L’inquiétante absence de sang apparente dans l’œsophage et l’estomac avait disparu, laissant place à une couleur rose et saine. La mère de Téa qualifie l’amélioration de son état de santé d’« époustouflante », et ne cache pas son bonheur de pouvoir enfin communiquer avec son enfant. Elle n’utilise plus de médicaments pharmaceutiques excepté un pour l’aider a dormir et a réduit ses attaques à 99% ! Elle a aussi amélioré des fonction cognitives de celles d’un enfant de 2 ans à celles d’un enfant de huit ans et peut à présent communiquer à travers un tableau spécialement conçu.

Qui peut bénéficier du programme ACT NOW ?

RiverRock's holistic approach aims to achieve a healthy spirit as well as a healthy body
Hormis l’épilepsie et le CdLS, divers troubles du développement chez l’enfant peuvent être pris en charge efficacement grâce aux thérapies à base de cannabinoïdes. Les maladies mentales enfantines, dont la schizophrénie, en font partie, de même que certaines formes de cancer (dans lesquelles les cannabinoïdes sont utilisés comme traitement antinausée et pour stimuler l’appétit).
Les affections touchant le tractus GI se trouvent également nettement soulagées par les thérapies à base de cannabinoïdes, en particulier sous forme brute. Une étude israélienne conduite par le Meir Medical Center et la Sackler Faculty of Medicine de l’université de Tel-Aviv en 2013 a révélé que 45 % des malades atteints de la maladie de Crohn voyaient leurs symptômes disparaître totalement après avoir consommé de l’herbe de cannabis par vaporisation, et que 90 % d’entre eux témoignaient d’un certain soulagement de leur douleur – à ce jour, l’équipe de ACT Now a noté une rémission totale chez 85 % des malades atteints de la maladie de Crohn utilisant leurs traitements à base de cannabis brut, et une amélioration générale dans 99 % des cas. Bien qu’aucun essai clinique n’ait été mené sur le cannabis et la maladie de Crohn, Tony est convaincu que la recherche mise en place par United Cannabis et le programme ACT Now donnera corps à leurs conclusions actuelles.
Incontestablement, RiverRock (ainsi que d’autres dispensaires importants dans tout le pays) est à l’avant-garde de l’ aide à la recherche en matière de cannabis médical, et continuera de contribuer à notre connaissance collective des propriétés thérapeutiques du cannabis sous toutes ses formes, pour de nombreuses années encore.
Source :  http://sensiseeds.com

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