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samedi 31 mai 2014

Marijuana thérapeutique: une réforme difficile à mettre en oeuvre

(Ottawa) Santé Canada est au fait des problèmes de criminalité qui gangrènent le régime de marijuana médicale et le Ministère tente de régler la situation. Mais des recours judiciaires pourraient l'en empêcher pendant encore plusieurs mois. Sept questions pour comprendre la réforme adoptée et les obstacles qui nuisent à sa mise en oeuvre.

Pourquoi avoir adopté un nouveau régime?
L'une des raisons invoquées par Ottawa pour justifier l'adoption d'un nouveau régime au printemps 2013 est justement le risque de détournement du cannabis vers le marché noir et l'influence du crime organisé. Ce sont toutefois des décisions judiciaires qui ont forcé le gouvernement fédéral à revoir les règles.

Quelle est la différence entre l'ancien système et le nouveau?
Selon le nouveau système, les personnes autorisées à produire de la marijuana thérapeutique à des fins personnelles ou pour un tiers devaient être remplacées par des entreprises dès le 31 mars dernier. Ces entreprises, qui forment une toute nouvelle industrie, doivent fonctionner dans un cadre strict, hautement contrôlé et réglementé par les instances policières et gouvernementales.

Le nouveau régime a-t-il été contesté devant les tribunaux?
Oui. Quatre titulaires de permis ont contesté les nouvelles règles devant la Cour fédérale. Selon ces résidants de Colombie-Britannique, la hausse anticipée des prix de la marijuana médicale contrevient aux droits que leur garantit la Charte canadienne des droits et libertés.

Pourquoi l'ancien régime est-il toujours en vigueur?
En mars, la Cour fédérale a rendu une injonction temporaire, le temps de trancher sur le fond de l'affaire, ce qui pourrait prendre environ un an. Ottawa a interjeté appel de cette décision. Plusieurs s'attendent à ce que la cause se rende jusqu'en Cour suprême. Le résultat est donc que deux systèmes parallèles pourraient cohabiter pendant encore plusieurs mois, sinon plusieurs années.

Ce double régime est-il toujours gangrené par la criminalité?
C'est ce que craint Santé Canada: «Si la production personnelle continue au-delà du 31 mars 2014 [...], ces préoccupations [relatives à la santé et à la sécurité publiques] resteront intactes et les conséquences indésirables de l'ancien système d'accès à la marijuana ne seront pas réglées», a fait valoir la directrice de la réforme à Santé Canada, Jeannine Ritchot, dans une déclaration sous serment faite à la Cour fédérale en février. «Le nouveau Règlement sur la marijuana à des fins médicales devrait permettre de résoudre les principaux problèmes du programme précédent et de mieux protéger la sécurité publique», a indiqué un porte-parole du Ministère.

Ces craintes sont-elles exagérées?
Certains croient que oui. «Le système n'a pas été établi convenablement pour contrôler ce genre de choses. Les personnes légitimement autorisées, qui sont majoritaires, paient pour les méfaits d'une petite minorité. En définitive, c'est la faute de Santé Canada, qui a simplement donné ces permis sans faire de vérifications ni inspecter les installations», a dénoncé Adam Greenblatt, directeur général de la Société pour l'accès au cannabis médical, à Montréal.

Le délai de mise en oeuvre a-t-il d'autres conséquences?
Il peut en avoir pour les producteurs autorisés en vertu du nouveau régime ou pour les entreprises qui souhaitent l'être. Au moment d'annoncer la création d'une nouvelle industrie, le gouvernement avait fait miroiter des profits de plusieurs millions de dollars. Jusqu'ici, seulement une quinzaine de permis ont été accordés, sur un total de 800 demandes. Aucun permis n'a été délivré au Québec. «Au lieu de partir avec 15 000 patients au 1er avril, c'est parti, disons, avec 1500. Le marché est là quand même, il est simplement décalé de peut-être un an», a indiqué Dany Lefebvre, copropriétaire de Vertmédical, une entreprise de Saint-Lucien, près de Drummondville, qui attend l'autorisation d'Ottawa pour lancer ses activités.
Source :  http://www.lapresse.ca

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Coke et prostitués vont doper le PIB du Royaume-Uni


Après la Suède, l'Italie et l'Espagne, c'est maintenant le Royaume-Uni qui va compter les revenus d'activités illégales comme le trafic de drogue et la prostitution dans son Produit Intérieur Brut (PIB).

De la coke et des prostitutées... Pour les PIB. Après la Suède, l'Italie et l'Espagne, c'est maintenant le Royaume-uni qui va intégrer -à partir de septembre- les revenus illégaux générés par le trafic de drogue et la prostitution dans le calcul de son Produit Intérieur Brut. Une opération qui pourraient doper le PIB de 10 milliards de livres -12,3 milliards d'euros- à en croire des évaluations officielles publiées jeudi.

La prise en compte de ces activités illégales dans le PIB est prévue par des règles européennes dans le but de comparer les économies des pays membres de l'UE, mais aussi de gonfler le PIB et donc de minorer l'importance de la dette, explique BFM Business.

La France s'est conformée à ces nouvelles règles en mai, mais l'Insee a refusé d'intégrer l'économie illégale dans le calcul du PIB.

58 000 prostituées ayant entre 20 et 30 clients par semaine

Retour au Royaume-Uni où, selon les estimations de l'Office national des Statistiques (ONS) fondées sur des données datant de 2009, la prostitution ferait augmenter le PIB de 6,5 milliards d'euros, et le trafic de drogue de quelque 5,4 milliards d'euros. 

Pour mesurer les revenus issus de la prostitution, les statisticiens prennent en compte le coût de la location des lieux de prostitution, les achats de préservatifs et de "vêtements de travail". Ils ont évalué à 58 000 le nombre des prostituées au Royaume-Uni et à entre 20 et 30 le nombre de leurs clients hebdomadaires.

En ce qui concerne le trafic de drogue, l'ONS prend en compte la production et la vente de crack, de cocaïne, d'héroïne, de cannabis, d'ecstasy et d'amphétamines.
Une évaluation "inquiétante" selon des associations

Des militants luttant contre les violences faites aux femmes ont jugé "inquiétante" l'évaluation financière de ces activités. Une porte-parole de l'association Eaves s'est déclarée "surprise et attristée que des activités illégales, des délits et abus (...) soient considérés comme partie intégrante du PIB".

Au Royaume-Uni, la prostitution en elle-même n'est pas illégale mais les activités commerciales qui l'entourent le sont, comme la tenue de maisons closes.

Le secrétaire d'Etat à la prévention de la délinquance Norman Baker a réaffirmé l'engagement du gouvernement à lutter contre "les dégâts et l'exploitation engendrés par la drogue et la prostitution".

Source : http://lexpansion.lexpress.fr
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Weed Tycoon : Devenez entrepreneur en cannabis


Voulez-vous pousser du cannabis et gerer votre entreprise?  Eh bien maintenant vous pouvez créer un empire commercial de la marijuana avec Weed Tycoon .

magasins d'achat et ensuite définir les prix de vos souches où vous pouvez faire le plus de profits. Acheter des fermes pour développer votre propre cannabis. Améliorez vos fermes de croître meilleures souches qui se vendent pour plus d'argent dans vos magasins. Achetez des entrepôts pour stocker votre herbe, améliorer vos autres installations, ou exporter votre cannabis en vrac. Acheter des usines pour produire des joints emballés afin de faire plus de bénéfices de votre herbe.

Si votre appareil fonctionne actuellement sur OS 2.3, vous pouvez rencontrer des problèmes. Weed Tycoon est un jeu intense de données et les appareils plus anciens ne semble pas gérer très bien. Il est recommandé que vous essayez Weed Tycoon Lite d'abord s'assurer que le jeu fonctionne avec votre appareil avant de l'acheter.

Weed Tycoon est actuellement dans sa phase de Beta . Il est maintenant ouvert au public de tester et de proposer des fonctionnalités que vous souhaitez voir. Actuellement Weed Tycoon est l'objet de travaux pour diminuer les temps de chargement et ajouter plus de contenu.
Langues supportées:

* Anglais
* Espagnol
* Allemand

Lien playStore :
Lien  AppleStore :
Demo & Tutoriel (En ) : 





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[Insolite] Une «fée de la marijuana» sévit à Seattle

Une femme qui se présente comme la «fée du cannabis» a distribué gratuitement de la marijuana insérée dans des dépliants à des passants à Seattle le week-end dernier.

Yeni Sleidi, âgée de 23 ans, a expliqué que son geste visait à amuser les gens et à leur offrir une pause de leur stress quotidien. Elle a indiqué qu’elle avait distribué 50 dépliants qui contenaient de la marijuana.

La plupart des gens qui en ont reçu ont rigolé, a-t-elle affirmé.

La jeune femme affirme avoir eu cette idée à New York, où une initiative semblable avait attiré l’attention des médias.

Les dépliants distribués à Seattle disaient: «Les temps sont durs. Prenez ce pot.» Yeni Sleidi a distribué ses dépliants dans le quartier de Capitol Hill, connu pour sa vie nocturne et sa culture anticonformiste.

L’État de Washington, où se trouve Seattle, a légalisé la consomation de marijuana à des fins récréatives en 2012, de même que le Colorado.

Mme Sleidi a indiqué qu’elle n’aurait pas osé lancer une telle initiative ailleurs aux États-Unis.
AFP
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Canada : Le cannabis thérapeutique: infiltrée par le crime organisé

Utilisation de prête-noms et de sociétés à numéro, permis donnés à des individus au passé criminel, dépassement des quotas, plantations illégales sous une couverture légitime; le crime organisé montréalais infiltre le programme fédéral de production de marijuana à des fins médicales et semble vouloir continuer à le faire malgré les tentatives de Santé Canada pour régler le problème.

La situation a pris tellement d'ampleur qu'elle est dénoncée par un grand nombre d'enquêteurs de la police et a soulevé l'ire d'un juge de la Cour du Québec lors d'une récente audience à Montréal.

«On parle de permis pour des raisons médicales. À première vue, l'accusé me semble en pleine forme, mais ce n'est pas là la question. La question, c'est quelles sont les raisons? Est-ce qu'on peut laisser entendre qu'il y a de la fraude derrière ça? Comment ont-ils obtenu les permis? Cela devra être élucidé», a lancé le magistrat au sujet d'individus liés au crime organisé montréalais arrêtés à la suite de la découverte d'une plantation de plus de 1400 plants de marijuana, 1000 de plus que ne le prévoyaient les permis en bonne et due forme qu'ils avaient obtenus de Santé Canada.

Antécédents criminels

Une interdiction de publication nous empêche de dévoiler des détails qui permettraient d'identifier les accusés ou la cause. Résumons simplement que, dans cette affaire, Santé Canada a délivré plus d'une demi-douzaine de permis de production, d'entreposage ou de possession de marijuana à des fins médicales et de consommation personnelle.

Dans certains cas, les permis ont été délivrés à des compagnies à numéro. Dans deux cas, les détenteurs ont des antécédents criminels en matière de stupéfiants ou de violence. Deux autres sont des Ontariens qui ont des permis pour produire à Montréal. Si, durant leur enquête, les policiers ont découvert dans une résidence une plantation conforme aux règles, ils en ont trouvé une autre totalement illégale dans la maison voisine: elle excédait la quantité de marijuana autorisée par la plupart des permis, dont certains, délivrés le 30 mai 2013, arrivaient à échéance le 31 mars dernier.

«Il s'agit quasiment du crime organisé qui protège sa production de stupéfiants. Ce qui étonne le Tribunal, c'est que c'est une production qui se veut légale!»

«Si Santé Canada a jugé bon d'émettre des permis, c'est qu'il y a dû, le Tribunal est convaincu de cela ou du moins l'espère, y avoir des vérifications du pedigree de ces gens-là, sinon, le voeu est formulé qu'on le fasse», a déclaré le juge, qui exprimé son étonnement à plusieurs reprises durant l'audience.

«Je me suis informé auprès de Santé Canada pour savoir si des inspecteurs s'assurent que tout est fait dans les règles de l'art. On m'a répondu qu'il n'y a aucune vérification. Ils se fient à la bonne foi des gens», a expliqué un enquêteur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) qui a témoigné dans l'affaire.

Un réflexe
Cette affaire n'est pas unique dans les enquêtes passées ou en cours au SPVM ou dans d'autres corps de police. Il n'est pas rare que les enquêteurs tombent sur des personnes qui agissent à titre de prête-noms pour des criminels, qui n'ont pas de problème de santé, ne consomment pas de marijuana et n'en ont jamais vu l'ombre d'une feuille.

En fait, le problème est tel que les policiers, dont certains enquêtent sur des individus ou des réseaux liés à différentes cellules du crime organisé, ont acquis le réflexe de communiquer avec Santé Canada avant de frapper toute plantation de marijuana.

«On fait des enquêtes sur des réseaux liés à des groupes criminels d'importance et ils ont des permis de Santé Canada. Ça n'a aucun sens», nous a confié un policier.

«Ils sont censés avoir des inspecteurs, mais ce n'est pas vrai», a renchéri un autre.

«Dans toutes les plantations que nous avons frappées et qui avaient des permis, il était très rare que la limite de plants ne soit pas dépassée», a ajouté un troisième.

«Nous savons que le problème existe, la preuve, c'est que nous avons fait le dossier dont il est question dans votre article. Cependant, nous sommes incapables de dire si c'est un cas d'espèce ou un problème plus large. Mais même si ces plantations ont des permis, cela ne nous empêche pas de faire des enquêtes», a déclaré le commandant Ian Lafrenière, de la police de Montréal.

Visiblement, les choses ne sont pas près de changer car, selon nos sources, le milieu criminel continue de se passer le mot pour trouver des prête-noms afin d'obtenir des permis de Santé Canada et de continuer ses lucratives opérations.

Nos sources dénoncent également la prolifération des plantations souvent dangereuses, qui ont fait grimper le nombre de vols qualifiés commis contre leurs propriétaires.
Source : http://www.lapresse.ca/

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vendredi 30 mai 2014

Comment le cannabis tue le cancer

Comme les effets anti-tumoraux du cannabis sont mieux connus, de plus en plus de personnes ne s’appuient que sur le cannabis pour se traiter. Mais comment le cannabis élimine-t-il exactement le cancer ?
La sortie du documentaire « Run from the cure » a eu lieu alors que les effets du cannabis commençaient à être très médiatisés. Même si des études rapportant les effets anti-cancéreux du cannabis remontent aux années 1970, ces connaissances n'étaient pas courantes. Au cours des dernières années, tout a changé radicalement, comme de nouvelles études confirment ces découvertes, et offrent une compréhension plus détaillée du processus.

Il existe plus de 30 études démontrant que le cannabis peut diminuer les tumeurs, la plus ancienne date de 1974. Pendant ce temps-là, de nombreux projets de recherche ont émergé et se concentrent sur un type particulier de carcinome. Du cancer du cerveau au cancer des poumons en passant par le cancer du sein, les découvertes sont les mêmes : le cannabis tue le cancer.

Cependant, presque toutes les études ont été réalisées soit in vitro, soit chez des souris. Dans l'une des études les plus récentes, le Dr Prakash Nagarkatti de l'Université de Caroline du Sud et son équipe de recherche ont réussi à totalement éradiquer le cancer dans des éprouvettes, ce qui a donné suite à des études chez les souris. Ce qui a été découvert était incroyable : 25 à 30 pour cent des souris étaient totalement guéries : leurs tumeurs avaient disparues à 100 %. Et le reste des souris ont vu la taille de leurs tumeurs diminuer significativement.

Les études sur l'homme ne commencent que doucement à émerger. Le statut légal du cannabis rend beaucoup plus difficile les recherches sur l'homme, de même que les coûts élevés associés aux tests sur l'homme. Cependant, une communauté à l'expansion rapide, centrée autour du pionnier Rick Simpson, explore ce remède contre le cancer avec des résultats également étonnants. Des témoignages de personnes ayant soigné leur cancer avec succès se trouvent facilement sur internet.

Comment le cannabis tue le cancer

Il existe d’impressionnantes quantités de preuves expérimentales montrant que le cannabis peut tuer les cellules cancéreuses de nombreuses façons. Les voici :

Effets antiprolifération


L'une des caractéristiques centrales d'une cellule cancéreuse est qu'elle continue à se reproduire encore et encore, ce qui explique pourquoi le cancer se répand et grandit si rapidement. Les propriétés anti-prolifération du cannabis inhibent cette multiplication sans fin, ce qui empêche les cellules cancéreuses de se reproduire indéfiniment et qui stoppe la tumeur.
Effets anti-angiogéniques

Les effets anti-angiogéniques du cannabis empêchent la croissance du cancer d'une façon différente. Les cannabinoïdes, comme le THC et le CBD, empêchent la formation de nouveaux vaisseaux sanguins vers la tumeur. La tumeur a besoin de ces vaisseaux sanguins pour croître, donc en les coupant, la croissance de la tumeur est stoppée.

Effets anti-métastatiques

Les effets anti-métastatiques empêchent que le cancer ne se répande aux autres organes du corps. C'est très important pour contenir la tumeur dans un seul endroit dans l'organisme.
Effets apoptotiques

L'effet apoptotique est probablement la capacité la plus étonnante des cannabinoïdes. L'apoptose est la capacité des cannabinoïdes à accélérer la mort des cellules anormales. Ceci ne fait pas que tuer les cellules anormales, mais laisse également intactes les cellules saines, au contraire de la chimiothérapie.

Le système endocannabinoïde

« Endo » vient du grec et signifie « de l'intérieur ». Étonnamment, notre organisme produit des substances qui sont très similaires à celles présentes dans le cannabis, les endocannabinoïdes. Notre système endocannabinoïde est impliqué dans bon nombre de processus physiologiques importants, dont l'homéostasie, la régulation du sommeil et la fonction immune. Le système endocannabinoïde est composé de différents récepteurs qui interagissent avec les cannabinoïdes venus de la plante et nos endocannabinoïdes auto-produits. Les deux récepteurs principaux sont les récepteurs CB1 et CB2. Le CB1 se trouve dans le cerveau et le système nerveux, et le CB2 est présent dans le système immunitaire. Les cannabinoïdes tels que le THC et le CBD influencent directement notre propre système endocannabinoïde, apparemment pour notre bien. Cependant, le mécanisme précis de cette interaction n'est pas encore totalement compris.

Fumer du cannabis ou utiliser de l'huile ou des comestibles

Les preuves existantes suggèrent que fumer du cannabis n'est pas d'une grande aide pour le traitement du cancer. Une raison est que la dose efficace pour cet effet ne peut être obtenue en fumant. Le processus de combustion du cannabis a pour résultat la destruction directe d'un large pourcentage de cannabinoïdes, ce qui réduit significativement son impact. Cependant, même en utilisant un procédé plus doux comme la vaporisation, la quantité atteignant le système est trop faible pour être efficace. Comme l'a découvert Rick Simpson, la méthode la plus efficace est l'huile à spectre complet, qui est produite grâce à une extraction par un solvant. Des quantités élevées de cette huile puissante sont alors ingérées pendant une période d'au moins 3 mois.

Beaucoup de progrès ont été faits au cours des dernières années pour rendre disponible le cannabis en tant que médicament. Cependant, beaucoup reste à faire. Cette forme de traitement reste encore hors de portée pour la plupart des personnes et ceux qui choisissent cette voie s'aventurent en eaux troubles, ou sont même directement criminalisés. La fin de la guerre contre les drogues est attendue depuis longtemps, pour pouvoir ouvrir le chemin à une approche honnête et scientifique des drogues et médicaments.
Source : http://www.zamnesia.fr

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3 mois après la légalisation de la marijuana, que devient le Colorado ?

Le Department of Revenue rapporte que les fournisseurs de marijuana ont vendu approximativement 19 millions de $ d’herbe à usage récréatif en mars, chiffre supérieur au 14 millions du mois précédent. Les trois premiers mois de légalisation ont permis à l’État de prélever 7,3 millions de recettes fiscales, sans compter les licences et ventes de la marijuana pour raison médicale, qui ont rapporté à l’État 12,6 millions de $. Avec ses premiers mois, le Colorado pourrait dépasser les chiffres de vente historique des premiers jours de commercialisation de façon quotidienne.

Le montant total des taxes sur la vente au détail de marijuana a été de 1,4 millions de $ en janvier, 1,43 en février et 1,898 en mars – une progression incontestable. Et le total des transferts et distributions de taxes est passé de 2,927 millions de $ en janvier à 4,077 en Mars. Et ce qui est sans doute le plus important, même s’il est un peu tôt pour s’en féliciter, c’est que la hausse de ces chiffres indique que les ventes initiales ne sont pas uniquement le résultat d’une galvanisation suscitée par l’apparition de la récente légalisation qui permet aux gens de s’offrir de l’herbe parce que c’est autorisé. Les habitants du Colorado voulaient de la marijuana avant, et ils en veulent toujours aujourd’hui.

Conséquences inattendues

Sur la même période, le taux de crime à Denver a légèrement décliné, faisant des opposants à la réforme qui voyaient dans celle-ci une porte ouverte à de nombreuses dérives liées aux trafics de mauvais prophètes. Quelques nouveaux emplois ont pu être créés allant du simple vendeur au journaliste spécialisé en passant par l’exploitant agricole, etc. (Weedmaps, un site consacré à l’évaluation des vendeurs d’herbe, a généré un bénéfice de 25 millions de $ en 2013.) Et l’État a même fondé un système bancaire conforme aux directives du Trésor américain, résolvant ainsi les dernières questions réglementaires. Même si certains aspects du processus, comme la réglementation du cannabis comestible, sont remis en question, la mise en œuvre de la loi semble suivre son cours.

La vente légale de cannabis aux États-Unis devrait représenter cette année 2,57 milliards de $, répartis dans les 21 États qui autorise sa distribution sous diverses formes. C’est plus important que les 1,53 enregistrés l’an dernier. Avec le temps, le secteur de la marijuana grossira avec ses propres investisseurs et peut être développera-t-il ses propres lobbyistes.

Comment les recettes fiscales seront utilisées

Le pouvoir politique du Colorado a déjà formé un plan pour dépenser 33 millions de $ des taxes prélevées sur la vente de cannabis dans la prévention publique contre la marijuana. Les forces de police de l’État envisagent également de recevoir une part des nouveaux prélèvements, réclamant entre 10 et 15% des recettes afin de renforcer leur propre lutte contre l’usage de stupéfiant au volant et combattre les détournements de fonds vers d’autres États et les ventes sans licence.

Néanmoins, le gros des ventes continue d’être destiné à un usage médical, légalisé dans le Colorado depuis l’année 2000, et qui représente 35$ million de dollars en mars. Toutefois, puisque les herbes à usage récréatif sont plus lourdement taxées, les recettes fiscales sur celles-ci pourraient rapidement dépasser celles obtenues via la vente de marijuana à usage médical. Au total, le gouverneur du Colorado John Hickenlooper pronostique que la valeur des ventes de marijuana dans son État pourrait approcher .

Bien entendu, les ventes peuvent baisser. Mais les informations en provenance du Colorado révèlent clairement que la légalisation peut générer positivement de la valeur à la fois pour l’économie locale et l’État.
Source : http://www.contrepoints.org/

Source : http://www.policymic.com/articles/89165/3-months-since-legalizing-marijuana-here-s-what-colorado-looks-like

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Uruguay: des chefs d'entreprises attaquent la loi sur le cannabis

Les décrets d'application de la loi régulant le cannabis en Uruguay ont été attaqués par des entrepreneurs contestant l'article qui interdit de sanctionner un employé se présentant au travail sous les effets de ce stupéfiant.

«Nous comprenons que les décrets d'application interdisent de sanctionner un employé qui viendrait travailler sous les effets de la marijuana, ce qui nous paraît une imbécillité», a déclaré jeudi à l'AFP Claudio Piacenza, dirigeant de la Chambre de commerce de l'Uruguay.

«Dans une certaine mesure, c'est une perte de contrôle dans la direction de l'entreprise, car il s'agit d'une faute grave et on ne peut pas sanctionner l'employé», a-t-il dénoncé.

Parmi les 104 articles détaillant la mise en oeuvre de cette loi unique au monde par laquelle le marché du cannabis sera régulé par l'État, le n°42 interdit de «fumer, consommer ou ingérer des produits à base de cannabis au cours de sa journée de travail».

Mais si l'employeur a le droit de mener des contrôles aléatoires sur ses salariés, et d'exiger de celui ou celle contrôlé positif de quitter son lieu de travail, le texte précise qu'il n'est pas possible «d'appliquer des sanctions disciplinaires si aucune autre faute» n'a été commise.

«Ainsi, si l'employé arrive drogué et m'insulte, oui, je peux le sanctionner, mais s'il vient seulement drogué, ce qui à mes yeux constitue une faute grave, je ne peux pas le sanctionner», a poursuivi M. Piacenza.

Le responsable a également soulevé le cas d'entreprises multinationales imposant des normes de sécurité et d'hygiène interdisant de travailler sous l'effet de l'alcool ou de produits stupéfiants. «Comment vont-elles faire pour se mettre en accord avec cette nouvelle norme juridique», a-t-il demandé, regrettant «une improvisation» des autorités.

Le pouvoir exécutif dispose de 150 jours pour statuer sur les décrets contestés. S'il ne le fait pas dans les délais impartis ou décide de les maintenir en l'état, les plaignants pourront en demander l'annulation devant le Tribunal du contentieux administratif.

L'Uruguay, petit pays d'Amérique du Sud de 3,3 millions d'habitants, était devenu en décembre le premier au monde à voter une loi régulant la production, la distribution et la vente de cannabis sous autorité de l'État.

Les décrets d'application avaient été signés début mai par le président de gauche et ex-guérillero Jose Mujica, et les premières mises en vente de cannabis dans les pharmacies sont attendues d'ici la fin de l'année.
Source : http://affaires.lapresse.ca

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jeudi 29 mai 2014

[Reportage] La République Cannabique d'Uruguay

En fin 2013, l'Uruguay est devenu le premier pays au monde a légaliser totalement la marijuana. Krishna Andavolu, correspondant de VICE, s'y est rendu afin de voir par lui-même comment ses habitants s'adaptaient à ces nouvelles mesures.

Lors de son voyage, il a rencontré José Mujica, le président du pays. Ensemble, ils ont discuté de ses projets, et notamment de celui consistant à faire en sorte que tout le monde possède chez lui 6 plantes de cannabis.

Origine: VICE
Pays: USA
Date de diffusion: Avril 2014
Version: STFR
Streaming: 
 

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Étude : la cannabis pourrait combattre le VIH

Une nouvelle publication scientifique a découvert que le cannabis pouvait potentiellement être un traitement contre le VIH/SIDA, aidant à minimiser les dégâts de la maladie sur le système immunitaire.

Des pilules contenant du cannabis sont prescrites depuis longtemps comme médicament pour ceux atteints du VIH. Le cannabis était d'abord utilisé comme stimulant de l'appétit pour réduire la perte de poids associée à la maladie. Une nouvelle étude, publiée dans le journal AIDS Research and Human Retrovirus a découvert que l'utilisation du cannabis pourrait aller plus loin, car il a des effets bénéfiques sur les animaux atteints par le virus.

Qu'est-ce que le VIH ?

Le VIH signifie Virus de l'Immunodéficience Humaine. Bien que semblant être similaire à d'autres virus moins létaux (comme la grippe saisonnière), le VIH a une différence très claire avec ses cousins. Cette différence est que, tandis que le système immunitaire humain peut éradiquer et se débarrasser de la plupart des virus, il ne peut pas combattre la nature du VIH. Au contraire des autres virus, le VIH attaque directement les globules blancs (les cellules qui tuent les infections) et les utilise pour se répliquer. Le résultat est un déclin progressif et la destruction du système immunitaire, ce qui laisse les malades atteints par le VIH vulnérables à d'autres maladies opportunistes qui auraient sinon été combattues. Pire, le VIH est l'un des organismes connus à l'évolution la plus rapide, ce qui le rend extrêmement difficile à contrôler.

Qu'est-ce que le SIDA ?

Quand une personne infectée par le VIH a son système immunitaire totalement détruit, il est considéré comme ayant le Syndrome d'Immuno−Déficience Aquise, ou SIDA en abrégé. Le SIDA est considéré comme le stade final de l'infection par le VIH, provoquant des dégâts si considérables dans le système immunitaire que les infections opportunistes mettent en danger de mort le patient et provoquent souvent son décès.

Le THC renforce les cellules du système immunitaire


L'étude en question a découvert que des singes infectés par le VIH à qui on avait donné du THC pendant une période de 17 mois montraient une diminution des dommages dans le système immunitaire des intestins, une zone très sujette aux dégâts dus à l'infection du VIH. Il a également été découvert que cet effet bénéfique avait lieu à un niveau génétique, mettant ainsi un peu en lumière les mécanismes inconnus qui jouent un rôle dans l'infection.

Un résultat étonnamment positif


Cette étude a été menée pour explorer plus en profondeur les résultats positifs d'expérimentations précédentes réalisées par la même équipe. En 2011, le Dr Molina de la Louisiana State University a découvert que les singes infectés par le VIH avaient de meilleurs taux de survie, des niveaux de cellules du système immunitaire augmentés et qu'ils souffraient moins de perte de poids. C'était un résultat totalement inattendu et très plaisant. Le Dr. Molina parle des découvertes en ces termes :

« Quand nous avons commencé l'étude, nous pensions que cela allait augmenter la charge virale, nous pensions que le nombre de lymphocytes allait diminuer de manière bien plus importante, et ce n'est pas ce que nous avons constaté. Il semblerait qu'il pourrait avoir une immuno-modulation bénéfique, surtout dans les premières étapes de l'infection. Je pense qu'il peut être très intéressant de chercher à comprendre les événements spécifiques relayés par les récepteurs qui sont un résultat de l'action du cannabis. En particulier, en se concentrant sur le récepteur CB2. »

Traditionnellement, il était admis que les composants du cannabis inhibait le système immunitaire, le cannabis n'avait jamais donc vraiment été envisagé comme traitement possible pour les malades du VIH. Ce n'est qu'avec l'écroulement récent des mythes entourant le cannabis que les scientifiques ont commencé à remettre en question les faits. Comme de plus en plus de recherches suggèrent que le système endocannabinoïde pourrait être bénéfique pour le système immunitaire, ce n'est que logique pour des scientifiques étudiant le VIH d'explorer comment l'activation des récepteurs CB1 et CB2 (les récepteurs de l'organisme activés par le cannabis) interagit avec l'infection.

Ceci signifie que nous pourrions bientôt voir des essais cliniques impliquant l'utilisation du cannabis pour les malades du VIH. La route est encore longue, et de nombreux scientifiques et institutions voudront sûrement mener leurs propres recherches sur le sujet avant qu'il n'avance, mais les résultats sont très encourageants. La science n'a fait qu'effleurer la surface de la vraie nature du cannabis, et de nouvelles applications potentielles prometteuses sont découvertes tout le temps !
Source : http://www.zamnesia.fr

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L'acupuncture et ses liens surprenants avec le cannabis

Beaucoup ont tendance à négliger l'efficacité de l'acupuncture, mais il se trouve qu'elle donne vraiment des résultats, et qu'en plus, elle pourrait fonctionner de façon similaire avec le cannabis.

L'acupuncture est une thérapie chinoise traditionnelle qui est utilisée depuis des milliers d'années. Elle consiste à insérer des aiguilles très fines dans la peau du patient à différents endroits du corps et à différentes profondeurs. Il semble qu'en agissant ainsi, on peut soulager le stress et la douleur, mais jusqu'à ce jour, personne ne savait vraiment quel en était le fonctionnement d'un point de vue scientifique. Il se trouve qu'en fait les aiguilles pourraient bien activer des récepteurs à cannabinoïdes.

Traditionnellement, on pense que les points d'acupuncture sont situés le long des méridiens à travers lesquels le "qi", la force vitale, coule. Bien sûr, il n'existe aucune preuve scientifique ou biologique de ceci. C'est pourquoi l'acupuncture a été traitée avec un fort degré de scepticisme par l'Occident.
De nouvelles recherches relient l'acupuncture au système endocannabinoïde

Afin de mieux comprendre les effets de l'acupuncture, une équipe de chercheurs chinois ont commencé à explorer comment cette pratique affectait le corps de rats souffrant d'arthrite. Plus spécialement, ils ont étudié comment l'électro-acupuncture affectait le corps. L'électro-acupuncture est une technique dans laquelle un faible courant électrique est relié aux aiguilles de métal insérées dans le corps, faisant circuler un courant électrique entre les muscles. Cette technique s'est montrée très efficace dans le traitement des douleurs inflammatoires. En analysant les effets de ce traitement à un niveau moléculaire, les chercheurs ont découvert que l'électro-acupuncture activait une forte réponse des récepteurs CB1, faisant partie du système endocannabinoïde qui nous aide à gérer la douleur et l'inflammation, les mêmes récepteurs qui s'activent avec le cannabis.

L'électro-acupuncture semble accroître le nombre de récepteurs CB1 dans la partie du cerveau appelée striatum. Cette étude confirme que l'électro-acupuncture a le même effet que le cannabis pour ce qui est de l'augmentation des récepteurs à dopamine, une avancée intéressante. Ce qui n'est pas encore clair, c'est comment la dopamine est reliée au soulagement de la douleur.
Ce que cette recherche a démontré, c'est que les effets de l'acupuncture sont très liés et similaires aux effets médicaux du cannabis. Il faut bien sûr lus de recherches, mais des réplications de cette étude ont confirmé ses résultats. C'est encore une étude qui montre comment le système endocannabinoïde dans notre corps peut-être activé pour l'amélioration de notre bien-être, et si l'acupuncture est légale et sans problème, il devrait en être de même pour le cannabis !

L'article pour cette étude a été publié et il est disponible à la US National Library of Medicine.

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[Recette] Comment faire de la bière au cannabis



Comme vous l'avez peut-être déjà constaté, le cannabis et la bière vont très bien ensemble. Mais leur connexion va au-delà du goût : le houblon et le cannabis sont plus proches que ce que vous pourriez penser.

Comme le définit le reinheitsgebot – la loi allemande de pureté de la bière – les seuls ingrédients pouvant être utilisés pour faire de la bière sont de l'eau, l'orge et le houblon. Le houblon, utilisé pour ajouter de l'arôme et de la stabilité à la bière, est particulièrement intéressant pour nous. En effet, aussi surprenant que ce soit, les houblons sont un membre de la famille des plants de cannabis : cannabaceae.

La connexion cannabis-houblon

Même si le houblon partage la même famille botanique que le cannabis, il ne contient pas les mêmes composés psychoactifs que le cannabis. De plus, le houblon n'est pas le composant de la bière qui provoque l'ivresse : c'est l'alcool produit par le procédé de fermentation qui la provoque. Le houblon donne de l'acidité et des huiles qui affectent le goût et l'odeur de la bière, les bières très houblonnées ayant un goût très amer. Le houblon empêche également la croissance de certains types de bactéries, ce qui en fait une addition importante pour la stabilité du mélange.

Mais, et c'est plus important, le houblon a des effets psychoactifs par lui-même. Même si léger par nature, le houblon contribue aux effets relaxants et sédatifs de la bière. En fait, le houblon est utilisé comme remède naturel depuis très longtemps. La plante a été utilisée pour traiter les troubles du sommeil, les symptômes d'anxiété, les troubles menstruels et une variété d'autres troubles du système nerveux.

Deux idées viennent naturellement à l'esprit quand on pense à la relation cannabis-houblon. La première : est-il possible de croiser du houblon avec du cannabis pour faire pousser un hybride de houblon avec du THC ? Malheureusement non, l'expérience a été tentée de nombreuses fois et elle ne marche pas. Mais l'autre idée évidente est de simplement infuser du cannabis dans de la bière. Et oui, c'est possible, et ça a déjà été fait avec succès.

Comment faire de la bière au cannabis

La bière au cannabis est quelque chose qui a été produit depuis longtemps par plusieurs brasseurs amateurs discrets. Cependant, trouver une bonne recette peut s'avérer frustrant, car les brasseurs expérimentés sont peu bavards sur le sujet, et les forums spécialisés sont vagues et peu précis dans les instructions données. Voilà pourquoi il peut être assez difficile d'avoir une bonne recette.

Heureusement, avec le vent des réformes et la légalisation de la consommation à but récréatif dans les États de Washington et du Colorado, la bière au cannabis vit une seconde naissance. Il est à présent possible de trouver des instructions en ligne bien plus précises et utiles, et certaines brasseries au Colorado en produisent même. Un bon exemple de ce genre de brasserie est la Redhook Ale Brewery, qui distribue sa nouvelle bière “Joint Effort Hemp Ale” dans l’État de Washington. Une telle distribution les met à l'abri d'une intervention fédérale, car le gouvernement fédéral ne peut intervenir que dans le commerce inter-États. Même le levier de la pression pour verser les bières dans les bars sait de quoi il s'agit : c'est un bang en état de marche !

Alors, vous êtes tenté d'ajouter du cannabis dans votre bière faite maison ? Les étapes suivantes vous donneront une bonne idée de ce qu'il faut faire pour le faire correctement, si toutefois vous êtes déjà familier avec le processus du brassage. De plus, n'hésitez pas à faire des expériences : ce ne sont que des instructions générales.

Avant d'être utilisé dans le brassage, le cannabis doit être correctement séché. Ensuite, trempez les matières végétales dans de l'eau froide pendant quelques heures. Ceci aide à éliminer la chlorophylle en excédent associée au goût désagréable rencontré parfois avec des têtes dont le séchage/curing n'a pas été bien effectué. Il faut également noter que si utiliser les plus belles têtes pour brasser peut être bénéfique, c'est considéré par beaucoup comme étant du gaspillage., Les résidus de taille, les feuilles et les tiges peuvent être utilisés car ils contiennent aussi des cannabinoïdes. Vous n'avez pas besoin d'utiliser votre meilleure herbe.

En essence, pour ajouter du cannabis lors d'un brassage maison, ajoutez-le en même temps que le houblon, et laissez-le autant de temps que le houblon. Les cannabinoïdes sont solubles dans l'alcool et les graisses et ils se dissoudrons dans le mélange lors de la fermentation. Il est préférable de le faire avec un filet en nylon, qui sert de « sachet de thé », tout comme beaucoup de personnes le font pour le houblon. Ces filets peuvent être achetés dans la plupart des magasins de brassage.

Pour ce qui est de la quantité de cannabis à utiliser, certains utilisent environ 30 grammes pour 5 litres de liquide. La force du produit fini dépend largement de la puissance du cannabis utilisé. Il est préférable d'utiliser ce ration comme point de départ et d'adapter ensuite les quantités utilisés au cours des brassages suivants jusqu'à trouver le point d'équilibre. Ceci ne devrait pas être un problème pour la plupart des brasseurs expérimentés, car le brassage change souvent et évolue d'une fois sur l'autre.

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Cambodge : une Française condamnée à 25 ans de prison pour trafic d'héroïne


Trois étrangers dont une Française, accusés d'avoir tenté de faire passer 2,2 kilos d'héroïne vers l'Australie, ont été condamnés mercredi au Cambodge à des peines de 23 à 27 ans de prison.

La Française de 19 ans et une Australienne de 41 ans avaient été arrêtées en septembre 2013 à l'aéroport de la capitale avec un sac à dos contenant la drogue

Le tribunal municipal de Phnom Penh les a reconnues coupables de «trafic de drogue»  international et leur a infligé des peines de respectivement 25 et 23 ans de prison. Un Nigérian de 23 ans, arrêté en septembre également à son domicile de Phnom Penh, a lui été condamné à 27 ans d'emprisonnement.

Elles ont nié être propriétaire du sac à dos qui contenait de la drogue

Lors du procès le mois dernier, les deux femmes avaient nié être les propriétaires du sac à dos, assurant qu'il appartenait au Nigérian, petit ami de la Française, qui destinait la drogue à un homme non identifié en Australie. Les trois condamnés n'ont fait aucun commentaire à l'annonce de leur condamnation. Deux autres Nigérians en fuite ont écopé de 27 ans de prison.

Le Cambodge a intensifié ces dernières années sa lutte contre la drogue, arrêtant des centaines de personnes, dont des hauts responsables. Le pays était devenu un lieu de passage important des narcotiques dans la région, en particulier après la violente répression organisée en Thaïlande voisine au début des années 2000.

Des Français ont été victimes récemment de déboires similaires dans d'autres régions du monde. En mars 2013, un Falcon 50, en partance pour Saint-Tropez (Var) est intercepté sur le tarmac de l'aéroport de Punta Cana (République dominicaine) : une opération de l'agence anti-drogue dominicaine, agissant sur des renseignements livrés par des agences étrangères, avait abouti à l'arrestation de 35 personnes et à la saisie de 700 kg de cocaïne en partance pour la France. Parmi les interpellés figuraient quatre Français, dont les deux pilotes qui avaient pris les commandes d'un avion privé contenant la drogue et devant décoller de Punta Cana.

Liana Guillon, une Pontoisienne (Val-d’Oise) de 41 ans a été incarcérée deux ans en République dominicaine. Cette mère de famille condamnée, en première instance comme en appel, à huit ans de prison pour trafic de drogue. Elle devrait purger la fin de sa peine dans l’hexagone.
Source : http://www.leparisien.fr/

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Des kits d'antidote contre l'héroïne pour la police new-yorkaise

Des milliers de policiers new-yorkais vont recevoir des kits d'antidote pour lutter contre les surdoses d'héroïne, ont annoncé les autorités mardi. Les agents recevront également une formation adéquate.

Le ministre de la Justice de l'Etat de New York, Eric Schneiderman, a précisé que ses services allaient financer de quoi équiper 19'500 policiers avec de la naloxone, un antidote qui peut renverser l'effet d'une surdose d'opioïde.

«Le programme COP (Community overdose prevention program) est une partie essentielle de notre effort pour combattre la flambée de surdoses d'héroïne, un fléau pour les communautés et les familles», a souligné Eric Schneiderman.

«Une deuxième chance»

Un projet pilote, dans l'arrondissement new-yorkais de Staten Island «a prouvé son efficacité», a précisé le chef de la police de New York. «Cela sauvera des vies et donnera aux gens une deuxième chance», a insisté Eric Schneiderman.

Le 20 mai dernier, les autorités new-yorkaises ont lancé un cri d'alarme face à une «épidémie» d'héroïne, marquée par des saisies record en 2014 et l'explosion du nombre de surdoses, qui a augmenté de 84% entre 2010 et 2012.

La petite ville de Quincy (Massachusetts, nord-est) avait été la première localité américaine à équiper ses policiers de naloxone en 2010. Grâce à ce médicament, elle a pu «renverser» 211 surdoses, soit un succès de 95%, selon les autorités. (ats/Newsnet)

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mercredi 28 mai 2014

[Reportage] Médicaments synthétiques illégaux et mortels

La drogue des party se fait aussi appeler "Docteur la mort". Le Canada est un des principaux producteurs mondiaux des petites pilules euphorisantes illégales, mais elles tuent plus que tout autre narcotique des trafiquants.

Origine : Canada
Réalisateur : Jaime Escallon-Buraglia
Durée : 44min
Genre : Documentaires, Divers
Date de sortie : 2013
Streaming :  
 

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Les eaux usées d'Anvers ont un goût d'ecstasy

Dans le cadre d’une étude sur l’usage des drogues illicites en Europe, des chercheurs se sont mis à étudier les caractéristiques des eaux usées de plusieurs villes. L’expérience existe depuis 2008, mais dans les différents pays, les eaux usées ont maintenant été étudiées durant une semaine en 2012 et 2013 dans 11 pays et 23 villes. Soit une quarantaine de points de captage, portant sur une population de 11,5 millions d’individus. La Belgique s'en sort plutôt bien, sauf Anvers.

Les traces recherchées portaient sur l’usage de cinq drogues: cocaïne, amphétamine, ecstasy, cannabis et méthamphétamine, une substance de synthèse très addictive. Les quantités ont été relevées par des méthodes basées sur la chromatographe couplée à la spectrométrie de masse.

Classement belge

Pour la Belgique, le rapport intitulé "Society for the Study of Addiction" évoque principalement Anvers, mais les autres villes belges étudiées sont Bruxelles, Grand-Bigard, Ninove et Koksyde. Les mesures de cocaïne les plus élevées ont été observées à Amsterdam, Anvers, Londres et Zurich. Bruxelles se classe dans la moyenne des 40 points de comptage, tandis que les autres villes belges se trouvent largement sous la moyenne.

Pour l’amphétamine, Anvers est toujours dans la zone rouge rejointe par Ninove. Pour la consommation de cannabis, Anvers apparaît à nouveau dans la moyenne de consommation haute, Bruxelles étant dans la moyenne et les autres villes belges dans le bas du classement.

La grande métropole portuaire se classe une nouvelle fois parmi les plus gros consommateurs d’ecstasy, tandis que notre pays semble épargné par la méthamphétamine aux effets particulièrement graves.

Un moyen de contrôle bon marché

Les conclusions de l’enquête internationale évoquent de fortes différences de consommation selon les villes. Les résultats accumulés vont pourtant dans la même direction que ceux obtenus via d’autres types de contrôles. Des différences qui sont également constatées dans le temps.

Ainsi l’usage de méthamphétamine est une exception principalement identifiée dans 4 villes (Prague et Budwels en Tchéquie, Oslo et Bratislava en Slovaquie). Son usage a décliné en 2012.

La conclusion finale du rapport est que l’analyse des eaux usées en Europe apporte clairement la preuve que la consommation de drogues correspond aux tendances constatées par d’autres méthodes. Avec cette différence que la technique de l’analyse de l’eau fournit des résultats plus rapides et plus réguliers que ne peuvent le faire les études nationales. Cette technique peut, par ailleurs, fournir des estimations dans les régions où ces enquêtes n’existent pas.
Source : http://www.rtbf.be

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[Dossier] Cannabis et fibromyalgie

La fibromyalgie est un trouble d’origine inconnue mais très invalidant qui, précisément parce que l’on ignore son étiopathogénie (causes), conjugué à l’absence de traitements spécifiques efficaces, a finalement été reconnu comme une maladie. Une étude de type « naturaliste » (d’observation) réalisée à Barcelone vient d’être publiée. On y a évalué les avantages perçus de l’automédication avec du cannabis sur un groupe de femmes souffrant de cette maladie. Il s’agit de l’une de ces rares études scientifiques dont les résultats peuvent se révéler d’une utilité clinique immédiate autant pour les patients que pour les médecins.

On pense que la fibromyalgie est un trouble d’origine neuropathique, c’est-à-dire, causé par une altération du système nerveux.

Les points douloureux de la fibromyalgie

S’il existe différentes théories qui tentent d’en expliquer les causes, tous les spécialistes s’accordent à dire qu’il s’agit d’une maladie d’origine organique, avec des causes physiques reconnues, même si à l’heure actuelle, il n’existe aucun marqueur clinique permettant de poser un diagnostic et que le diagnostic repose uniquement sur les manifestations cliniques décrites par les patients. Ces théories vont d’un dérèglement des systèmes de neurotransmission (principalement la dopamine et la sérotonine), jusqu’à un dysfonctionnement des mécanismes physiologiques liés à la régulation du stress (ce que l’on appelle en jargon médical, l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien). D’autres théories expliquent que les symptômes sont dus à une altération du système immunitaire. Quoi qu’il en soit, le traitement avec du cannabis semble cadrer avec chacune de ces théories, puisque l’on sait, par exemple, que le système endocannabinoïde est impliqué dans les fonctions physiologiques telles que la régulation des systèmes dopaminergiques et sérotoninergiques ou la régulation de la réponse physiologique au stress. En outre, le système immunitaire contient un très grand nombre de récepteurs CB2, ce qui le rend très réactif aux cannabinoïdes, autant endogènes qu’exogènes. De fait, le principal symptôme de la fibromyalgie est un seuil de tolérance à la douleur très bas et la sensation subjective de la douleur est moyenne, en raison, entre autres, des trois processus physiologiques mentionnés. Par conséquent, indépendamment des causes, il semble cohérent de penser que le traitement de la fibromyalgie avec des cannabinoïdes peut constituer une option thérapeutique envisageable. À plus forte raison lorsque d’autres troubles présentant une douleur neuropathique et dus à des altérations immunitaires, comme la sclérose en plaques, sont traités avec des cannabinoïdes (le Sativex, premier médicament commercialisé contenant des extraits de cannabis, a récemment été autorisé en Espagne précisément pour traiter la sclérose en plaques). De fait, tout un groupe varié de syndromes cliniques fonctionnels restent pour l’instant sans explication médicale claire, comme la migraine ou le colon irritable, parmi lesquels se trouve la fibromyalgie, et pour lesquels le traitement avec du cannabis s’est révélé efficace chez certains patients. C’est pour cela que le chercheur Ethan Russo a proposé l’explication selon laquelle la cause commune à ces troubles repose sur un dérèglement du système cannabinoïde endogène (http://es.scribd.com/doc/43672268/Clinical-Endocannabinoid-Deficiency-CECD-Russo), ce qui, pour l’instant n’est qu’une hypothèse parmi tant d’autres pour expliquer ces syndromes cliniques ; parce qu’ils partagent un certain niveau d’efficacité dans le traitement avec du cannabis, l’idée semble pour l’instant plausible. D’autres symptômes propres à la fibromyalgie, en plus de la douleur qui, comme nous l’avons dit, est le principal symptôme, sont une fatigue chronique, une raideur matinale, un sommeil constant et des problèmes affectifs.

L’étude en question, réalisée à l’Institut Municipal d’Investigació Mèdica de Barcelone, a été publiée dans la revue scientifique gratuite PLoS One (http://www.plosone.org/article/info:doi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0018440).

Etudes et statistiques
Un total de 56 femmes, d’une moyenne d’âge de 50 ans, atteintes de fibromyalgie participèrent à cette étude. Seule la moitié d’entre elles prenaient du cannabis à des fins d’automédication. Toutes les femmes souffraient d’un degré de maladie oscillant entre modéré et fort, conformément aux critères de l’American College of Rheumatology. Les femmes ont été recrutées auprès de quinze associations différentes de patients atteints de fibromyalgie et d’un club de consommateurs de cannabis, tous situés à Barcelone. Les deux groupes étaient comparés en termes de variables sociodémographiques, de manifestations cliniques de la maladie (types de symptômes subis) et de traitements pharmacologiques reçus, tant allopathiques que basés sur les médecines alternatives. 40 % des femmes du groupe cannabis en consommait depuis moins d’un an, 32 % depuis 1 à 3 ans et les 29 % restants depuis plus de 3 ans. Seulement 8 des 28 femmes avaient consommé du cannabis à des fins récréatives avant de tomber malade. Toutes les patientes consommaient de la marijuana : 54 % la fumait, 46 % la cuisinait avant de la consommer et 43 % combinait les deux pratiques. 11 femmes en prenaient tous les jours ; 5, entre 2 et 4 jours par semaine ; 3, moins de 2 jours par semaine, et 8, seulement à l’occasion. Chaque prise impliquait entre 1 et 2 cigarettes pour les femmes qui la fumaient et une cuillerée pour celles qui la mangeaient. 12femmes fumaient une cigarette de marijuana par jour ; 5, entre 2 et 3, et 3, plus de 3 par jour. En ce qui concerne les sources d’approvisionnement, 14 femmes obtenaient la marijuana par l’intermédiaire de la famille et des amis ; 7, auprès du marché illicite ; 5, cultivaient leurs propres plants, et 2 se fournissaient auprès d’une association de consommateurs. Parmi toutes les femmes du groupe cannabis, 19 tenaient leurs médecins informés de leur consommation. Enfin, 19 femmes du groupe cannabis (68 %) rapportèrent avoir diminué leurs traitements pharmaceutiques sur ordonnance grâce à l’automédication avec le cannabis. Les patientes qui utilisaient le cannabis comme automédication s’en servaient autant pour soulager la douleur que pour réduire les autres symptômes associés à la fibromyalgie.

On a fourni aux deux groupes une série d’échelles afin d’évaluer le niveau de gravité de la maladie : le « Questionnaire d’impact de la fibromyalgie » (http://www.institutferran.org/documentos/FIQ_espa%C3%B1ol_IFR.pdf), « l’Indice de qualité du sommeil de Pittsburg » (http://www.drmonteverde.net/files/GMM_2008-…pdf) et un questionnaire sur la qualité de vie nommé « SF-3 » (http://www.chime.ucla.edu/measurement/SF-36%20Spain.pdf). En outre, on a demandé aux femmes du groupe cannabis d’indiquer, sur une échelle de 1 à 5, le soulagement perçu après consommation de cannabis sur une série de symptômes : douleur, troubles du sommeil, raideur musculaire, troubles de l’humeur, anxiété, maux de tête, fatigue, fatigue matinale et troubles digestifs. Les patientes rapportèrent un soulagement pour la quasi-totalité de ces symptômes, dans des proportions allant de 81 % pour les troubles du sommeil à 14 % pour les maux de tête. Aucune femme ne constata d’aggravation des symptômes après consommation. On leur demanda également de noter de 0 à 100, deux heures avant et deux heures après la consommation, la diminution d’une série de symptômes : douleur, raideur, relaxation, somnolence et bien-être. Pour tous ces symptômes, elles ont ressenti une amélioration significative en comparant les notes effectuées deux heures après la consommation à celles effectuées deux heures avant. Enfin, des trois échelles susmentionnées fournies aux patientes, seule la sous-échelle « santé mentale » du questionnaire SF-36 présentait des différences entre les groupes, le groupe cannabis donnant une note plus élevée, ce qui impliquait que les bénéfices subjectifs rapportés ne se manifestaient pas nécessairement sous la forme d’une amélioration clinique. D’autres études ultérieures devront donc déterminer si le bénéfice rapporté par les patientes atteintes de fibromyalgie qui ont recours à l’automédication avec le cannabis est pertinent d’un point de vue clinique.

Cannabis et traitements pharmacologiques

En résumé, il s’agit d’une étude naturaliste qui présente des limites intrinsèques au moment d’en tirer des conclusions définitives, mais qui garantit parallèlement le bien-fondé écologique, puisqu’elle reflète bien le quotidien des patientes souffrant de ce type de pathologie. Quoi qu’il en soit, il convient de souligner que les patientes du groupe cannabis étaient réfractaires aux traitements habituels et en étaient arrivées à la solution du cannabis en dernier recours. Il serait intéressant d’étudier si, chez les femmes dont la maladie est moins résistante au traitement, le cannabis pourrait se révéler plus efficace que les traitements pharmaceutiques utilisés, qui entraînent d’importants effets secondaires. Quoi qu’il en soit, le fait est que la consommation de cannabis leur a permis de réduire d’autres médicaments, de ne pas subir des effets secondaires importants après la consommation et de ressentir une diminution des symptômes. Étant donné que les médicaments utilisés présentent une faible efficacité dans le traitement des symptômes, toute forme de soulagement à un coût physiologique modique peut déjà constituer un grand progrès dans le traitement de leur maladie. Dans un autre ordre d’idées, des études comme celle-ci permettront à l’avenir de déterminer si des maladies comme la fibromyalgie sont dues à un dérèglement du système endocannabinoïde et ainsi, de mieux connaître l’étiopathogénie de cette maladie très invalidante.


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Drogue : le Limbourg, la nouvelle Colombie ?

Plantations de cannabis, labos et même mafia. Selon le magazine Humo, la commune de Maaschelen dans le Limbourg serait l’une des plaques tournantes du trafic de drogues européen.

La région de Maaseik dans le Limbourg, qui va de Maasmechelen à Lanaken, serait l’une des plaques tournantes des réseaux de trafic de drogues européens. Selon Peter De Buysscher, le commissaire général de la coopération policière internationale, le Limbourg belge et néerlandais pourrait même être qualifié de «Colombie de la drogue synthétique ».



Le Limbourg en tant que région frontalière est idéal pour ce genre de trafic et l’on remarque que beaucoup de personnes dans ces anciennes régions minières se sont reconverties dans la culture du cannabis. Si l’on parle surtout de la région de Kerkrade aux Pays-Bas, le phénomène fait aussi son apparition en Belgique. La présence d’Italiens, Turcs ou Marocains serait aussi déterminante puisqu’ayant des réseaux à l’étranger, ils peuvent facilement écouler leur marchandise. Cela expliquerait aussi, toujours selon l’Humo, « la présence de membre de la Camorra ou Ndrangheta dans la région ».

L’ampleur des plantations serait telle que la police travaille avec une liste d’attente et aurait systématiquement de « 10 à 15 plantations de retards ». Et ce, par manque de personnel, mais aussi à cause des instances locales qui préfèrent se focaliser sur les voleurs et les braqueurs. Pour le bourgmestre de Maasmechelen, Raf Terwingen (CD&V) tout cela semble fort exagéré. Il admet néanmoins ne pas être au courant de la situation exacte de la criminalité dans sa commune puisque le grand banditisme ne relève pas des autorités locales, mais bien de la police fédérale.
Source : http://www.levif.be

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Consommation de cannabis: «Les Français sont plus précoces»

Christophe Palle, de l’Observatoire Français des drogues et des toxicomanies, analyse le rapport européen sur les drogues publié ce mardi…
Beaucoup et de plus en plus jeunes. Les ados français sont parmi les champions d’Europe de consommation de cannabis, apprend-on dans le rapport européen sur les drogues, publié ce mardi.

Christophe Palle, responsable scientifique de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, replace la consommation de drogue en France dans le contexte européen…

Le rapport européen sur les drogues vient d’être publié. Comment la France se démarque-t-elle?

En préambule, il faut dire que la France, comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni, ont un passé plus long avec les drogues que l’Europe centrale et orientale. Parfois, il est plus pertinent de nous comparer avec des pays qui nous ressemblent. Ceci dit, on ne se démarque pas tellement par rapport à la moyenne des autres pays européens. Les tendances générales se retrouvent en France.
Sauf pour le cannabis…

C’est effectivement une spécificité française. La consommation de cannabis au cours des douze derniers mois chez les jeunes de 15 à 34 ans est importante. On se hisse sur la deuxième marche, juste derrière la République tchèque. Et quand on regarde la consommation des 15/16 ans dans le mois, la France occupe une position singulière avec 24% des 15/16 ans qui en ont consommé au cours des 30 derniers jours. La République tchèque est à 17%. Et la moyenne européenne se situe à 7%. C’est sur ce point qu’on se distingue réellement, même avec les autres pays riches de l’Europe de l’ouest.

Comment l’explique-t-on?

Il y a un ensemble de facteurs. D’abord, les Français, tout comme les Tchèques, sont plus précoces. Ensuite, quand on interroge les adolescents pour savoir si, selon eux, consommer occasionnellement du cannabis est dangereux, ils répondent beaucoup plus souvent par la négative en France que dans les autres pays européens. Une autre explication est géographique: la proximité avec le Maroc, pays d’où provient pour une large part la résine de cannabis consommée en France.
Nos politiques de prévention diffèrent-elles des autres pays?

Il est difficile de comparer. Tous les pays sont favorables à une politique active de prévention. Mais en France, on peut dire qu’il y a un effort de rationalisation des politiques de prévention en tentant d’améliorer les effets de ces campagnes.

Concernant la cocaïne, où la France se situe-t-elle?

On est dans la moyenne. C’est une drogue de pays riches. La consommation est donc plus élevée en Europe de l’ouest qu’en Europe centrale et orientale. On est bien en deçà de la consommation en Espagne ou au Royaume-Uni. Par ailleurs, on observe qu’après l’augmentation de la consommation de cocaïne dans les années 2000, on est plutôt en recul. Cette drogue est moins bien vue dans les milieux consommateurs.

La consommation de drogues de synthèse inquiète au niveau européen. Est-ce le cas en France?

Elles se développent en France aussi. On voit bien qu’elles sont présentes. Mais on connaît mal l’ampleur de leur consommation et le profil des usagers. C’est d’ailleurs pour cela que l’OFDT vient de lancer une enquête sur Internet sur les drogues de synthèse. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas en France qu’elles se développent le plus vite. Mais plutôt au Royaume-Uni, qui était aussi précurseur pour l’ecstasy (MDMA), et dans les pays d’Europe du Nord.
Source : http://www.20minutes.fr
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[Insolite] Etats-Unis : un père glisse de l'héroïne dans le biberon de son bébé pour le calmer

Un père de famille a jugé utile d'administrer de l'héroïne à son nourrisson pour le calmer. Le bébé de moins d'un an est décédé.

Un père de famille a glissé de l’héroïne dans le biberon de son bébé de moins d'un an qui est décédé par la suite.

Orlando Rosado, 46 ans, n’en pouvait plus de supporter les cris de son enfant pendant la nuit. Vers 3 heures du matin, il s’est levé pour lui donner le biberon et s’est dit qu’un peu d’héroïne pourrait calmer les crises nocturnes de son bambin.

Le bébé a été retrouvé inconscient le lendemain matin, baignant dans son vomi.

Une autopsie a été réalisée sur le nouveau-né qui allait souffler sa première bougie deux jours après l'accident. Elle a révélé la présence de drogue dans le sang, l’estomac et les urines.

Orlando Rosado a été reconnu coupable du meurtre de son enfant à Philadelphie début mai.
AFP
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Les drogues de synthèses de plus en plus dangereuses

L'observatoire européen des drogues et toxicomanies a publié ce mardi 27 mai son rapport annuel qui alerte sur des "épidémies d'injection localisées et nationales inquiétantes“ de cathinones (l'un des principes psychoactifs du khat) de synthèse.

Ce mode de consommation est souvent observé dans les cercles festifs de la communauté gay avec la pratique du "slam", qui consiste à s'injecter par voie intraveineuse un stimulant dans un contexte sexuel. « Intensification du désir, du plaisir et de la capacité d'endurance sexuelle ; exacerbation des sensations (…) »... Voilà pour les effets. L'étude constate l'absence de méfiance vis-à-vis des risques médicaux ou psychosociaux de ces produits. « Les premières injections sont le plus souvent réalisées par des tiers plus expérimentés », peut-on lire dans le rapport.

Les NPS séduisent

Plus de cinquante dérivés de cathinone ont été détectés dans l'UE, dont sept nouveaux l'an passé. En 2013, ce sont 81 nouveaux produits qui ont été repérés, confirmant l'essor de ces drogues non réglementées, qui copient les stupéfiants illicites.A noter que le nombre de morts du à l'héroïne diminue, alors que celui dû aux stupéfiants de synthèses augmente.

« C'est un message de prévention que nous voulons faire passer, parce que l'injection est un facteur de risque aggravant pour les infections et aussi les overdoses », affirme Isabelle Giraudon, épidémiologiste à l'OEDT. L'injection des produits génère des effets plus puissants et plus rapides qu'en sniffant ou en avalant les produits. Et en prime, ils sont peu chers et accessibles sur Internet.
Source : http://www.wort.lu/

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mardi 27 mai 2014

Cannabis, cocaïne, amphet'... Dans quels pays consomme-t-on le plus de drogues ?


Dans quel pays fume-t-on le plus de cannabis? Combien de Français ont déjà pris de la cocaïne? Le rapport de l'Observatoire européen des drogues et toxicomanies paru ce mardi dresse un état des lieux de l'usage de drogues dans 30 pays. Tour d'Europe des stupéfiants en infographies.

Le Royaume-Uni détient le record d'usage de drogues dures en Europe. Dans son rapport publié ce mardi, l'Observatoire européen des drogues et toxicomanies (OEDT) dresse la carte de l'usage du cannabis, de la cocaïne, de l'héroïne, des amphétamines et de l'ecstasy dans 30 pays d'Europe.
21,7 % des Européens ont déjà consommé du cannabis

Le cannabis, sous forme de résine ou d'herbe, est la drogue la plus répandue en Europe. Sa consommation globale "semble être stable, voire en baisse, surtout chez les plus jeunes", souligne le rapport l'OEDT.

21,7 % des adultes(1) habitant l'un des pays de l'Union européenne ont déjà consommé ou consomment du cannabis. La France tient le haut du tableau avec 32,1%, juste après le Danemark.



4,2 % des Européens ont déjà consommé de la cocaïne

La cocaïne est le stimulant illicite le plus couramment utilisée en Europe, "bien que la majorité de ses consommateurs résident dans un nombre restreint de pays", constate l'OEDT. 14,1 millions d'adultes Européens, soit 4,2 % des 15-64 ans ont déjà pris cette drogue au moins une fois. Parmi eux, les Britanniques sont les plus gros consommateurs (9%) avant l'Espagne (8,8%) et l'Irlande (6,8%)


 8,3 % des Européens ont déjà consommé de l'ecstasy
L'usage de l'ecstasy, qui désigne habituellement la substance de synthèse MDMA, est comme la cocaïne, majoritaire au Royaume-Uni. 8,3% de la population adulte en a déjà consommé. C'est nettement plus que la moyenne européenne, évaluée à 3,1% des 15-64 ans. Le pays est suivi de près par l'Irlande (6,9%) et les Pays-Bas (6,2%).



Héroïne et autres opiacés

La morphine, la codéine, la méthadone, la buprénorphine haut dosage (Subutex) et l'héroïne, comptent parmi les opiacés. L'OEDT considère que 1,3 million de personnes en Europe en font un "usage problématique", ce qui représente environ 0,4% des Européens en 2012(2).

S'il est difficile d'établir une comparaison puisqu'une dizaine de pays, dont la France, ne disposent pas de données sur le sujet, plusieurs Etats se distinguent des leurs voisins Européens. Le premier pays concerné est le Royaume-Uni, où entre 7,9 et 8,3 cas d'usages inquiétants d'opiacés sont répertoriés pour mille habitants. Suivent la Lettonie (entre 5,4 et 10,7 cas/1000 habitants), le Luxembourg (5-7,6), Malte (5,8-6,6) et l'Autriche (5,2-5,5). La Turquie est quant à elle le pays dans lequel l'usage d'opiacés est le plus faible: entre 0,2 et 0,5 cas pour mille habitants. 

L'estimation du taux moyen de mortalité due à des surdoses de drogue en Europe en 2012 est de 17 décès par million d'habitants. Dans environ trois quarts des cas, des opiacés sont impliqués.

Source : http://www.lexpress.fr

3,4 % des Européens ont déjà consommé des amphétamines

Royaume-Uni, Danemark, Suède... Les trois pays les plus consommateurs d'amphétamines en terme de pourcentage de la population se trouvent dans le nord de l'Europe. 11,4 millions ou 3,4 % des adultes (1) en ont pris au cours de leur vie.
Quant à la consommation de métamphétamine, un stimulant apparenté, elle est moins répandue et historiquement limitée à la République tchèque et la Slovaquie.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/cannabis-cocaine-amphet-dans-quels-pays-consomme-t-on-le-plus-de-drogues_1546494.html#AOoHg976pzCZjetS.99

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[Reportage] L'huile de cannabis BHO


Le Kid écrit une colonne consacrée à la weed sur le blog de VICE. Un jour, un jeune de Denver a commenté l'un de ses articles et lui a dit qu'il devrait vraiment essayer « de dabber ». Le Kid se croyait incollable, mais c'est en discutant avec ce jeune qu'il a appris l'existence de l'huile de hasch obtenue grâce au butane.

Les procédés d'extraction de THC pour obtenir des concentrés sont vieux comme le monde, mais cette nouvelle méthode est beaucoup plus efficace. Et d'après le Kid, le produit obtenu vaut vraiment le coup. En gros, pour obtenir de l'huile, il suffit d'injecter du butane dans de la marijuana. Le butane va agir comme un solvant qui n'extrait que le THC, et rien d'autre.

Après évaporation du butane, on obtient une résine gluante et ambrée qui ressemble à de la cire. Pour la consommer, il faut chauffer à blanc la partie en titane d'une pipe à dabber et coller l'huile sur le métal avec un petit objet pointu. Il ne reste plus qu'à inhaler rapidement le nuage de vapeur créé.

Cette huile a à peu près les mêmes effets que votre premier joint : la défonce vous enveloppe et vous rend complètement inutile, mais vous plongez dans une béatitude sans égale. Le Kid était tellement obsédé par cette première expérience qu'il a passé des heures à se renseigner sur Internet.

Malheureusement, chaque médaille a son revers et celle de l'huile de hasch, c'est son procédé de fabrication, qui implique de manipuler des gaz hautement inflammables qui peuvent vous péter à la gueule à la moindre inattention.

Origine: VICE
Pays: USA
Version: STFR
Streaming : 
 

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[Recette] Une délicieuse recette de pop-cornabis

Grâce à la création de beurre de cannabis, que nous appellerons ici « cannabeurre », ajouter une touche de douceur à vos en-cas n'a jamais été aussi facile. Le cannabeurre peut s'utiliser dans n'importe quelle recette qui utilise du beurre. Ceux qui apprécient les aliments au cannabis connaissent déjà les brownies et cookies au cannabeurre, mais parfois, on a envie de nouveauté. Quand c'est quelque chose de salé et croquant que vous cherchez, rien ne vaut du pop-cornabis fait maison.

Oui, du pop-cornabis. Le pop-cornabis est tout simplement du pop-corn préparé comme vous le voulez, auquel vous ajoutez une sauce saturée de cannabeurre, pour créer un en-cas ultime.

Voici la recette basique. Commencez avec environ 8 tasses de pop-corn déjà prêt dans un saladier assez grand pour pouvoir remuer. Ensuite, arrosez simplement le pop-corn d'une demie tasse de cannabeurre fondu, versez-en bien partout et faites sauter le saladier pour recouvrir tout le pop-corn. Ajoutez un peu de sel et versez à nouveau. C'est la recette de pop-cornabis la plus simple qui existe.

Si vous n'avez pas de cannabeurre et qu'il vous faut une recette, consultez notre article « Comment faire du beurre de cannabis ».

Pop-cornabis amélioré

Le pop-cornabis de base est délicieux, mais pourquoi ne pas l'améliorer encore avec d'autres parfums ? Si vous aimez mangé épicé, un peu de sauce piquante dans le cannabeurre rajoute une touche agréable. Si vous voulez une touche asiatique, essayez donc d'ajouter un peu de sauce de soja et d'huile de sésame dans le cannabeurre fondu. Du sel aux épices est également un bon choix. Toute épice séchée peut facilement s'ajouter dans du sel. Essayez donc un peu de poudre d'ail, des herbes italiennes séchées, du parmesan râpé pour un pop-cornabis à l'italienne. Des épices à steack donnent également de bons résultats, de même que les sachets d'assaisonnement présents dans les nouilles instantanées.

Tout ceci marche si vous voulez du salé, mais que faire si vous aimeriez un en-cas sucré ? Il est facile d'ajouter une cuillère à café de vanille dans votre cannabeurre, et de saupoudrer le mélange de cannelle et de sucre au lieu de sel. Mais pour ce qui est du pop-cornabis sucré ultime, rien de vaut le pop-cornabis au caramel.


Pop Corn au caramel

Essayez donc cette délicieuse recette. Préparez 8 tasses de pop-corn dans un saladier assez grand pour pouvoir remuer. Dans une casserole moyenne, mélangez 2 tasses ¼ de sucre brun, 1 tasse de cannabeurre, 1 tasse de sirop de glucose et une pincée de sel de mer. Portez cette mixture à ébullition à feu moyen tout en remuant constamment. Une fois à ébullition, ajoutez une petite boîte de lait concentré sucré. Reportez le mélange à ébullition et laissez cuire pendant environ 12 minutes. Rappelez-vous de mélanger constamment.

Enlevez la casserole du feu et ajoutez-y une cuillère à soupe de vanille tout en remuant. Versez la moitié du mélange caramélisé sur le pop-corn, faites sauter plusieurs fois, puis versez le reste du caramel en faisant sauter le saladier pour bien mélanger. Si vous désirez, vous pouvez rajouter plus de sel. Si pour une raison ou une autre vous ne voulez pas le manger tout de suite, placez le pop-cornabis dans un conteneur hermétique une fois qu'il a refroidi.

Pour du pop-cornabis plus croquant, il faut simplement rajouter une étape supplémentaire. Après avoir mélangé le caramel au pop-corn, versez simplement le tout sur une feuille de cuisson bien huilée et faites cuire au four à 250 degrés pendant 40 minutes. Retirez le pop-cornabis du four et versez-le sur une feuille d'aluminium huilée jusqu'à son refroidissement total.

Le nombre de possibilités qui existent pour utiliser du cannabeurre afin d'améliorer vos moments pop-corn n'est limité que par votre imagination : n'hésitez pas à créer vos propres recettes de pop-cornabis, et régalez-vous au paradis du grignotage.
Source : http://www.zamnesia.fr

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L'engagement de Sugar Minott pour la légalisation du cannabis salué

Sugar Minott était un fervent partisan de la légalisation de la marijuana en Jamaïque. Lors de la Jamaica Cannabis Conference qui s'est tenu hier à l'université West Indies à Kingston, le célèbre chanteur a été reconnu pour son engagement dans cette cause. 

Sous le thème " Wake Up Jamaica, Our Opportunities are Slipping Away' ", cette conférence a pour but de répondre à un certain nombre de questions, se concentrant sur la légalisation de la marijuana et ses implications économiques. Avec des chansons comme Herbman Hustling et No Vacancy, les textes du regretté Sugar Minott ont plaidé en faveur de cette légalisation qui, selon lui, pourrait faciliter la survie de nombreuses habitants du centre ville de Kingston.

La question de la légalisation a été un sujet délicat ces derniers mois, et en avril dernier, le vétéran Bunny Wailer organisait une marche pour préconiser la légalisation de la marijuana. Les participants à cette marche, qui comprenait un certain nombre d'artistes locaux, se sont arrêtés à plusieurs reprises, cherchant à sensibiliser les habitants sur cette question.

Bien que cette marche ait eu lieu sur le sol jamaïcain, une autre manifestation s'est déroulée parallèlement dans le New Jersey aux Etats-Unis, soutenue par les descendants des légendes du reggae Bob Marley et Peter Tosh (Makeda Marley et Jawara MacIntosh), connus aussi pour leur engagement dans la cause. Un peu partout dans le monde des marches comme celle organisée par Bunny Wailer se déroulent, en France, "La Marche Mondiale du Cannabis" avait lieu le 10 mai dernier à Paris.

Cette conférence est organisé par le Cannabis Commercial and Medicinal Research Task Force, en collaboration avec l'UWI. Les meilleurs scientifiques et chercheurs jamaïcains, israëliens, canadiens et américains se sont exprimés sur la question.
Source : http://www.davibejamaica.com

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Cannabis à 1$ : les trafiquants à pôle emploi ?

"Nous voulons miner le trafic de drogue en le privant d’une partie du marché", a assuré José Mujica, le président uruguayen, lors de la signature le 6 mai dernier de la loi légalisant non seulement la consommation à usage récréatif mais aussi la production de cannabis.
Il le répète : le but n’est pas de pousser au vice mais de proposer une méthode alternative. Plutôt que de dépenser des millions dans des politiques répressives, l’Uruguay veut s’attaquer aux trafiquants par le porte-monnaie. Privés des revenus du cannabis, désormais taxés et contrôlés par l’Etat, ils n’auront plus qu’à aller pointer à Pôle emploi. C’est en tout cas l’objectif du gouvernement, qui évalue le poids du narcotrafic à 30 millions de dollars. Concrètement, les Uruguayens majeurs pourront acheter jusqu’à 10 grammes d’herbe par semaine. Elle sera vendue en pharmacie et produite par des entreprises privées, à qui l’Etat accordera une licence. Les consommateurs pourront aussi faire pousser jusqu’à 6 plants chez eux, et jusqu’à 99 s’ils se constituent en "clubs" de 15 à 45 personnes. Le prix du gramme a été fixé à 1 dollar.

Dumping sur les prix

Pour Samy Yoshima, consultant économique à São Paulo et spécialiste des politiques de lutte contre la drogue, "c’est un véritable dumping, un prix très bas qui va dissuader les trafiquants de continuer à vendre sur le marché noir". Pour lui, cette mesure va "réduire les profits" du trafic, notamment du Paraguay, plus gros pourvoyeur de cannabis d’Amérique latine. "Le consommateur ne va plus chercher à se fournir sur le marché illégal s’il peut acheter du cannabis de meilleure qualité et moins cher", poursuit Luiz Paulo Guanabara, fondateur et directeur de l’ONG brésilienne pro légalisation Psicotropicus. Mais pas sûr que les barons du narcotrafic doivent déjà penser à une reconversion. "Le cannabis n’est qu’une drogue parmi d’autres, les trafiquants continueront à vendre de la cocaïne… et le reste", assure Luiz Paulo Guanabara.

De plus, même si la consommation a augmenté en dix ans, "l’Uruguay n’est qu’un tout petit marché pour les trafiquants paraguayens ou colombiens", rappelle Samy Yoshima. Selon les estimations, l’Uruguay compte entre 128 000 et 200 000 consommateurs. Rien à voir avec les 1,5 million du Brésil, pays frontalier. Par ailleurs, le marché noir ne devrait pas être complètement éradiqué, la mesure ne s’appliquant ni aux mineurs ni aux étrangers. Les effets de la légalisation sur le trafic restent donc encore à prouver. Pour le président Mujica, qui a porté la mesure à bout de bras malgré l’opposition de l’opinion, majoritairement contre, elle aura au moins le mérite de chercher une méthode différente de la pénalisation et la répression, qui a montré ses limites, comme au Mexique. Celui qui avait déjà dépénalisé l’avortement en 2012, entend de nouveau ouvrir la voie en Amérique du Sud. Il a assuré qu’il ferait machine arrière si les résultats étaient décevants.
Source : http://www.grazia.fr

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