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Evenements Cannabiques 2015

Calendrier des evenements cannabiques Européen 2015

Genetiques

Les Differentes genetiques de cannabis ainsi que divers liens

mercredi 30 avril 2014

[Reportage] Légalisation du Cannabis ?


1ere partie: France, Un écran de fumée

Un film sur les enjeux de la dépénalisation du cannabis, écrit et réalisé par Olivier Coustillon.
Et si on légalisait la ganja? Tour d'horizon sur la question. Différents acteurs du débat interviennent: activiste militant (Jean Pierre Galland, CIRC), avocat (Maitre Yassine Bouzrou), homme politique (Stéphane Gatignon, EELV), policier (Commandant Christophe Gesset), médecin (Dr Henri Bonfort)...
En bonus:
* Légalisation du Cannabis: Aujourd'hui le Colorado, demain la France? (Professeur Serge Karsenty, Université de Nantes)
* Cannabis - Aujourd'hui, c'est le trafic qui tue! (Jean Michel Aphatie, RTL)
* Témoignage d'Olivier, 38 ans, atteint de sclérose en plaques, consommateur de cannabis médical. (Le Parisien)

2e partie: Fume, c'est du belge !

Ils veulent légaliser la production de cannabis en Belgique. Des consommateurs souhaitent pouvoir se regrouper et cultiver l'herbe nécessaire à leur consommation personnelle. Ceci afin de garantir la qualité du produit, mais surtout afin de ne plus devoir s'approvisionner auprès de dealers.
A Namur, deux frères ont annoncé l'installation de leur « cannabis social club », l'ASBL Sativa. Inutile de préciser qu'ils ont été accueillis plutôt froidement par les autorités, qui rappellent que c'est illégal....
« Fume, c'est du belge ! ». C'est un reportage d'Alain Diels, Samuel Lerate, Marc Mallinus et Marie Couplet.

3e partie: Canada, buzz médical

Une vaste majorité des 38 000 Canadiens qui consomment de la marijuana médicinale la cultivent chez eux. Mais un changement à la loi obligerait désormais ces malades à s'approvisionner auprès d'un fournisseur accrédité; un changement qui risque de leur coûter cher.
Un reportage de Linda Godin, diffusé le 26 mars 2014.

Origine : Oliver Coustillon, Université de Nantes, Le Parisien, RTL TVI, 360 TFO
Pays : France, Belgique, Canada
Date de diffusion : 2014
Version : FR


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mardi 29 avril 2014

Cannabis thérapeutique : efficacité avérée pour la sclérose en plaques


Selon des chercheurs américains, l'utilisation du cannabis thérapeutique a un rôle bénéfique dans la sclérose en plaques mais n'a pas d'effets pour d'autres maladies.  

Des chercheurs de l'Académie Américaine de neurologie (AAN) ont confirmé que le cannabis, sous forme de comprimé ou de spray nasal, réduisait la sensation de raideur et les spasmes musculaires chez les patients atteints d'une sclérose en plaques. Ceci, après avoir analysé les résultats de 30 études concernant les effets du cannabis par rapport à ceux d'un placebo.
Ils ont également observé que cette substance avait des effets bénéfiques sur d'autres symptômes tels l'engourdissement, les brûlures et l'hyperactivité de la vessie qui perturbe la vie de ces malades.

Les limites du cannabis thérapeutique

Ils ont néanmoins précisé que les effets possibles liés à l'abus de cette substance, tels que la perte de mémoire, les nausées, les hallucinations et les idées dépressives, ont empêché à 7 % des individus traités de continuer leur traitement.
Les auteurs de la recherche ont également remarqué que pour d'autres maladies telles que la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington ou des dystonies, le cannabis n'apportait pas un bénéfice significatif.

Cette recherche a été menée à partir de données provenant de patients traités par du cannabis thérapeutique. Tout traitement effectué à partir de cannabis récréatif aurait des résultats incertains.
Source : http://www.pourquoidocteur.fr/

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[Reportage] L'histoire cachée des drogues psychiatriques


Un tissu de mensonge… Les drogues psychiatriques ce sont  une histoire de gros sous: des psychotropes qui alimentent une industrie psychiatrique de 330 milliards de dollars, sans le moindre traitement efficace. Le coût en vies humaines est encore plus dévastateur: ces drogues psychiatriques tuent à l’heure actuelle près de 42,000 personnes par an. Et le bilan ne cesse de grimper.

Ce documentaire prenant, qui contient plus de 175 interviews avec des avocats, des experts de la santé mentale, des familles de victimes et d’anciens patients rescapés, révèle l’horreur des drogues psychiatriques et dénonce une entreprise commerciale très lucrative, sans pitié et bien huilée.


PARTIE 1: INTRODUCTION

Les psychiatres voudraient vous faire croire à une épidémie de maladies mentales, et que les psychotropes sont le remède… Pendant des décennies, ils se sont efforcés de convaincre le public que leurs drogues psychiatriques étaient indispensables pour résoudre les problèmes de la vie courante. Mais demandez à n’importe quel psychiatre – comme nous l’avons fait – et il reconnaîtra qu’il ne connaît aucun remède pour soigner la maladie mentale. Pourtant, les traitements qu’il inflige à ses patients – qui ne reposent sur aucune science – ont des conséquences désastreuses sur la société.

PARTIE 2: LES PRESCRIPTIONS ABUSIVES DE PSYCHOTROPES
Depuis 1952, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) – la bible qui permet à la psychiatrie d’encaisser tant d’argent – est passé d’un petit livret énumérant 112 « troubles mentaux » à un volume épais de 886 pages énumérant 374 troubles…

PARTIE 3: L’INVENTION DE NOUVELLES MALADIES
Chaque jour voit son lot de nouvelles maladies mentales. D’où viennent-elles? Des psychiatres, dont le DSM permet de coller aujourd’hui une étiquette de « malade mental » à n’importe qui sur Terre…Il existe une pilule pour chaque maladie, et l’on ne dit ni au grand public ni aux patients à quel point ces psychotropes sont dangereux.

PARTIE 4: LES FAUSSES EXPÉRIMENTATIONS

Aucun test de laboratoire ne permet de vérifier ou en mesurer le moindre trouble mental. C’est une histoire de gros sous. La recherche sur les drogues psychiatriques est très subjective et abonde en résultats manipulés… FAIT: Vu les sommes énormes en jeu, les expérimentations que les psychiatres mènent sur des enfants se multiplient à une vitesse infernale, avec 323 études terminées ou en cours.

PARTIE 5: L’ALLIANCE DES DEALERS

Comme les psychotropes ne peuvent pas être vendus légalement sans ordonnance, les firmes pharmaceutiques  embauchent des psychiatres pour promouvoir les psychotropes dans le milieu psychiatrique et médical… Un professeur en psychiatrie réputé peut recevoir plus d’un demi-million de dollars par an de la part des firmes pharmaceutiques. C’est pourquoi les psychiatres font une promotion énergique des psychotropes dans le milieu universitaire…

PARTIE 6: LA CRÉATION D’UNE CLIENTÈLE

Aujourd’hui, les firmes pharmaceutiques dépensent plus de 5,3 milliards de dollars par an pour le marketing de psychotropes – presque neuf fois plus qu’il y a dix ans. Résultat: les ventes mondiales de psychotropes ont atteint 80 milliards de dollars par an. Pendant ce temps, les psychiatres refusent de considérer l’étendue des tragédies qu’ils laissent dans leur sillage.

PARTIE 7: DES EFFETS PAS SI SECONDAIRES

Pourquoi les psychiatres ne peuvent-ils pas prédire les effets secondaires que vous pourriez ressentir? Parce qu’aucun d’eux n’a la moindre idée de la façon dont leurs médicaments agissent. FAIT: Les psychotropes tuent environ 42 000 personnes par an.

PARTIE 8: LES FAITS

Les psychiatres veulent vous faire croire que leurs psychotropes sont « efficaces et sans danger » vu qu’ils sont « experts en matière de santé mentale » et que vous ne l’êtes pas. Mais de nombreux cas montrent qu’il peut s’avérer désastreux d’avoir confiance en eux.



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[Dossier] Les fermes cannabiques

C'était un phénomène criminel inconnu en France il y a encore cinq ans, mais qui explose aujourd'hui. En 2013, policiers et gendarmes ont démantelé une centaine de fermes cannabiques. Rien que ce mois-ci, les enquêteurs ont découvert deux de ces fermes. Une près de Marseille (plus de 300 pieds de cannabis), une autre près de Lille, dans laquelle 600 pieds ont été retrouvés.



Ces "cannabis factories" ressemblent de l'extérieur à des maisons classiques. Mais c'est à l'intérieur que tout se passe. Les trafiquants créent une bulle dans la maison. Le commissaire Julien Gentile décrit l'une de ces fermes, découverte dans l'Est de la France :


Coût de l'installation pour les trafiquants : 20.000 euros. Une récolte peut rapporter jusqu'à 150.000 euros et il peut y avoir quatre voire cinq récoltes par an. On est loin du cannabiculteur qui fait pousser quelques pieds pour sa consommation personnelle. Les réseaux vietnamiens tiennent les grosses fermes Derrière ce nouveau trafic, il y a des gangs puissants, implantés dans toute l'Europe, qui ne reculent devant rien pour protéger leurs récoltes. Exemples donnés par le Capitaine Claude, de l'Office des Stups :

Les réseaux vietnamiens tiennent les grosses fermes de cannabis. C'est même encore plus précis. D'après le capitaine Claude, les jardiniers, comme on surnomme les employés des fermes, viennent de la même région du Nord vietnamien. Ils sont à la merci de réseaux qui les font passer clandestinement en Europe, puis les emploient dans ces cannabis factories. Explications du Commissaire Gentile de l'Office contre les filières d'immigration irrégulière :

Ces nouveaux trafiquants commencent à percer sur un marché français jusque-là ultradominé par la résine venue du Maroc via l'Espagne. Les circuits de production sont donc différents - on parle comme dans l'industrie ou le marketing -, mais les circuits de distribution sont similaires : un même dealer va vendre dans la rue du shit marocain ou de l'herbe française cultivée par des vietnamiens. Un marché très concurrentiel Les réseaux externalisent certaines tâches, et c'est là aussi un point nouveau. Les réseaux vietnamiens fournissent la main d'oeuvre et la logistique, mais sur un marché très concurrentiel, ils ont besoin d'avoir un cannabis fortement dosé en THC, le principe actif. Pour cela ils utilisent les services d'un facilitateur. A quoi sert-il ? Voici la réponse de David Weinberger, chercheur à l'Institut des Hautes Etudes de Sécurité :

Le capitaine Claude, de l'Office des Stups qu'on a entendu tout à l'heure insiste sur une chose : faire pousser de l'herbe paraissait encore il y a quelques années anodin, voire folklorique, ce n'est plus le cas aujourd'hui et derrière ces réseaux capables d'installer des plantations indoor de plus de 500 pieds, police et gendarmerie commencent à découvrir des cannabis factories plus modestes, tenues cette fois par des dealers locaux.
Source :  http://www.franceinter.fr
Exemple de ferme de cannabis de type mafieuse


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La 'prochaine ruée vers l'or' des startups de la Silicon Valley: le boom du cannabis


« Il y a des centaines de millions de dollars à faire en logiciels et en services connexes », affirme Justin Hartfield, un investisseur de Ghost Group, une firme de New Port Beach, en Californie, qui vient de lever 25 millions de dollars pour les investir dans des sociétés qui misent sur les produits et les services dérivés de la consommation de cannabis. 

Comme lui, des investisseurs, chefs d’entreprises, biotechnologues, scientifiques, analystes de données et programmeurs informatiques, sans oublier des banques de la Silicon Valley se sont engouffrés dans cette brèche : avec le nombre croissant d’Etats américains qui légalisent la consommation récréative de cannabis, ils entrevoient le potentiel immense d’un nouveau marché.

Le 1er janvier 2014, l’Etat du Colorado est devenu le premier Etat américain dont l’autorisation de vente de marijuana à des fins récréatives pour des personnes âgées de plus de 21 ans est entrée en vigueur. Et elle promet d’être très lucrative. Rien que sur le mois de janvier, la commercialisation du cannabis à des fins récréatives a permis à l’Etat du Colorado d’encaisser 3,5 millions de dollars, soit 2,5 millions d’euros en taxes, qui se sont ajoutés aux  millions de dollars générés par les ventes de cannabis à usage thérapeutique.
Actuellement, 21 Etats américains autorisent la consommation de marijuana pour des raisons médicales. L’Etat de Washington devrait suivre prochainement l’exemple du Colorado en autorisant la consommation récréative de marijuana au cours de l’année 2014.
Cependant, aux Etats-Unis, le cannabis demeure une drogue illégale pour les autorités fédérales. Cela a des implications pour toutes les entreprises qui se lancent sur ce marché : il leur est interdit d’évoquer ouvertement la finalité réelle de leurs produits ou services, et en particulier l’indication selon laquelle ils sont utilisés dans le cadre de la consommation de marijuana. Cette interdiction vaut pour les sites internet de ces entreprises, pour les modes d’emplois, et les différents aspects de la politique marketing.
Cette prohibition a d’autres conséquences : les banques ne veulent pas financer les activités liées à la marijuana, parce qu’elles redoutent que les actifs et les comptes bancaires des emprunteurs ne soient saisis par la justice. Les startups qui se lancent sur ce marché doivent donc trouver d’autres sources de financement, ou disposer d’une bonne trésorerie. En outre, Google, Facebook, et Twitter ont interdit l’emploi du mot clé marijuana pour les publicités.
Le site Wired présente quelques uns des projets en développement relatifs à ce nouveau marché :
  • Le Firefly est une cigarette électronique conçue pour fumer de la vapeur de cannabis.
  • WeedMaps est une application qui indique à l’utilisateur où se trouvent les points de vente du cannabis et leurs horaires. Elle génère déjà un chiffre d’affaires annuel de 30 millions de dollars (environ 23 millions d’euros).
  • Leafly permet aux consommateurs de marijuana de noter différentes variétés et de comparer leurs notes de « dégustation ».
  • MyDX est un appareil qui indique quelle est la composition exacte de la marijuana, en particulier la quantité de pesticides et le niveau de THC (la substance active grisante) présents.
  • Certains développements concernent la culture de la plante de cannabis, comme celui de la société Surna, dirigée par Tom Bollich, ex-directeur technique de Zynga, qui propose un système de climatisation. « Honnêtement, c’est la prochaine ruée vers l’or », affirme-t-il. D’autres développements portent sur les éclairages LED moins énergivores pour faire pousser les plants.
  • Lumigrow fournit des lampes qui diffusent une lumière bleue continuelle qui ne comporte pas de lumière dans le spectre rouge, et qui combine les avantages de la lumière du jour pour une croissance accélérée de la plante, mais aussi les avantages de la nuit, qui est le moment de l’apparition des nouveaux bourgeons. L’absence de lumière dans le spectre rouge leurre la plante en lui signalant qu’il fait nuit, ce qui déclenche la production de nouveaux bourgeons.
  • Agrisoft produit un logiciel de gestion du séchage et du conditionnement du cannabis au moyen de capteurs.
  • TurboTrimmerz est un prototype de sécateur pour couper la plante qui utilise un pavé tactile plutôt que des poignées, ce qui évite aux ouvriers de se blesser les mains et accélère la coupe de la plante. 
  • MJFreeway est un pack de logiciels sur le cloud développés pour la gestion de la commercialisation du cannabis.
Source : http://www.express.be
Complement d'infos : Cliquez ici

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Colorado : Louer sa maison aux touristes du cannabis

La légalisation de la marijuana au Colorado attire de plus en plus de touristes. Les endroits où consommer librement sont rares.
Grâce à un nouveau site Internet, les résidents du Colorado peuvent maintenant louer leur maison aux nombreux touristes du cannabis et profiter, eux aussi, de cette nouvelle ruée vers l’or vert.

À la manière du populaire site de location d’appartements Airbnb, un groupe d’entrepreneurs au Colorado a eu l’idée de créer le site airTHC.

Le site airTHC.com permet aux propriétaires de maisons et d’appartements de louer leurs résidences aux touristes qui désirent fumer du cannabis tout en respectant la loi.

La nouvelle loi qui permet la vente libre de cannabis interdit cependant la consommation dans les lieux publics, comme les bars et restaurants, y compris les chambres d’hôtels, ce qui cause bien des casses-têtes pour les touristes.

Le site devrait entrer en fonction dans environ deux semaines. «On est en train de bâtir notre inventaire pour l’instant. On a déjà

50 maisons d’inscrites», dit Jordan Connor, un des cinq créateurs de la compagnie.

La plupart des maisons sont situées dans la région de Denver et autour des centres de ski. Les propriétaires ne sont pas nécessairement des fumeurs de cannabis.

«On prévoit avoir un répertoire de 1600 maisons dans les prochains mois. C’est une façon pour les citoyens de profiter de ce boom économique d’une façon très directe», dit-il.

Le site permettra aussi aux auberges et aux hôtels boutiques de s’annoncer comme étant des établissements pot friendly.

La solution
Quelques rares hôtels tolèrent déjà les clients fumeurs de cannabis. Dans toute la ville de Denver, on ne compte toutefois que 600 chambres d’hôtels où fumer est permis, rapporte le New York Daily News.

Quelqu’un pris en train de fumer sur le trottoir peut recevoir une amende de 150 $. Dans les cas plus graves, l’amende peut grimper jusqu’à 5000 $ et l’individu risque l’emprisonnement.

«Nous sommes la solution, affirme Jordan Connor. On veut contribuer au bon fonctionnement de la nouvelle loi. Les yeux sont rivés sur le Colorado en ce moment. On doit montrer l’exemple. On ne veut pas que les gens fument dans les hôtels ou les ruelles.»

Malgré son nom, airTHC n’est pas affilié à Airbnb. Le nom est inspiré du tétrahydrocannabinol, la molécule la plus connue du cannabis.

L’État de Washington sera le prochain à emboîter le pas. On prévoit que d’ici le mois de juillet, près de 330 boutiques de cannabis ouvriront leurs portes.
Source : http://www.journaldemontreal.com
Site en question : http://airthc.com/

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dimanche 27 avril 2014

Manifestation à Sao Paulo pour légaliser la marijuana

Environ 2000 personnes, selon des estimations de la police brésilienne, se sont rassemblées au centre-ville de Sao Paulo dans le cadre d'une manifestation demandant la légalisation de la production et de la vente de marijuana dans le plus grand pays d'Amérique latine.

Plusieurs manifestants fumaient de la marijuana tout en brandissant des affiches sur lesquelles étaient inscrits «Légaliser la marijuana maintenant» et «la marijuana est un médicament».

Selon la police, le rassemblement s'est déroulé de façon pacifique et aucune arrestation n'a été rapportée.
AFP

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Copenhague veut gérer la distribution de cannabis

Le Danemark est en train de perdre le combat contre le crime organisé et ses immenses profits liés au commerce du cannabis. 

Copenhague est devenue un champ de bataille entre différents gangs qui luttent pour le contrôle du marché de la drogue. Pour mettre un terme à ce commerce, la mairie vient de faire une proposition radicale visant à empêcher les gangs de produire et de vendre leur propre drogue.


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La vie d'une fillette transformée grâce à la marijuana

Une fillette de huit ans de Calgary aux prises avec le syndrome d'Ohtahara, une forme d'épilepsie extrêmement rare et généralement fatale dans les deux premières années de la vie, a vu sa condition s'améliorer drastiquement grâce à la marijuana.

La petite Mia pouvait faire jusqu'à 100 crises par jour avant d'entreprendre ses traitements. Depuis, c'est tout au plus sept crises qui viennent perturber son quotidien.

«Sa première crise est survenue 29 minutes après la naissance; c'était absolument terrifiant, a confié la mère de la fillette, Sarah Wilkinson. À partir de ce moment, j'ai été projetée dans le monde des troubles épileptiques. Au début, je pensais que ça allait se rétablir, puis le médecin nous a convoqués et nous a dit que c'était fatal.»

En juillet dernier, alors que Mia avait été plongée dans un coma médicalement provoqué au terme d'une violente crise, Sarah Wilkinson et son mari étaient anéantis. Ils croyaient avoir essayé en vain tous les médicaments possibles et étaient prêts à abandonner.

C'est à ce moment qu'on a proposé aux parents des traitements de marijuana, une plante qui s'est montrée prometteuse pour d'autres patients atteints d'épilepsie. La mari est cuite pour en extraire les agents médicinaux, puis mélangée avec de l'huile de noix de coco.

«Dans les 24 heures qui ont suivi sa première infusion de cannabis, ses crises ont cessé», a raconté Mme Wilkinson. Lourdement handicapée, la petite Mia était incapable de parler avant d'avoir entrepris ses traitements. Sa qualité de vie s'étant grandement améliorée, elle peut maintenant marcher et a quelques mots à son vocabulaire, dont «maman». «J'ai pleuré quand j'ai entendu ça», a confié la mère de famille.
Source : http://fr.canoe.ca

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Canada: le cannabis bientôt coté en bourse?

Les actions des entreprises qui commercialisent le cannabis au Canada connaissent un franc succès. Depuis le 1er avril, les Canadiens n'ont plus le droit de produire eux-mêmes leur marijuana thérapeutique ; ils doivent passer par ces nouveaux producteurs autorisés, aux méthodes industrielles.

David McDonald connait plus le monde minéral que végétal. Cet entrepreneur dirige une société d'exploration minière au Québec. Mais ses prochains projets sont tout autres. « Le secteur minier étant ce qu’il est actuellement, on s’est dit que si on peut se diversifier dans la marijuana, on pourra probablement donner un bon rendement à nos actionnaires », explique-t-il.

Et si David McDonald est prêt à changer de secteur, c'est qu'il anticipe un marché en pleine expansion. Pour l'instant, seulement 37 000 Canadiens possèdent une autorisation d'achat, mais on estime qu'ils seront 450 000 en 2024, pour un marché de plusieurs milliards de dollars. « On sait que pour les gouvernements, quels qu’ils soient, avec les dettes astronomiques, c’est une possibilité de revenus, de taxes, énorme. Si ce ne sera peut-être pas de mon vivant, il est évident que la marijuana va être légalisée », assure David McDonald. Et à ce moment-là, il sera prêt. Il espère racheter plusieurs petits producteurs d'ici un an.

Mais cette industrialisation ne plait pas aux ardents défenseurs de la légalisation, comme Hugo Saint-Onge, qui milite au Bloc Pot, un parti politique pro-légalisation, depuis 1998. « Quand les Anglais ont pris le contrôle ici, ils ont donné le monopole à un producteur pour l’alcool. Beaucoup de personnes dans le milieu du cannabis craignent que ce monopole revienne pour le marché du cannabis », confie-t-il. Pour l'instant, seulement 12 entreprises se partagent tout le marché canadien.
Source : http://www.rfi.fr/

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Réforme de la politique des drogues à l'ONU en 2016

Au cours des dernières décennies, la guerre internationale contre la drogue a conduit à des crises de santé publique, l'incarcération de masse, la corruption et la violence alimentée par le marché noir.

Les gouvernements ont commencé à appeler à une nouvelle approche, et les réformes dans certains pays ont favorisé un élan sans précédent pour le changement. Pressée par les dirigeants d'Amérique latine fatigués par la guerre à la drogue, l'Assemblée générale de l'ONU prévoit de tenir un examen du système de contrôle des drogues en 2016.

Qu’est-ce que l’UNGASS ?

La session extraordinaire de l'Assemblée générale des Nations Unies, ou l'UNGASS, est une réunion des États membres de l'ONU pour évaluer et débattre de problèmes mondiaux tels que la santé, le genre, ou dans ce cas, les priorités du contrôle des drogues mondiales. La dernière fois qu'une session spéciale sur la drogue s'est tenue, en 2009, son objectif était l'élimination totale des drogues dans le monde. Aujourd'hui, les leaders politiques et les citoyens poussent à repenser cette approche inefficace et dangereuse.

Pourquoi ce sommet compte ?

Les débats internationaux sur les drogues ne sont rarement plus que la réaffirmation de l'ordre établi. Mais 2016 est différent.

Jamais auparavant autant de gouvernements n’ont exprimé leur mécontentement avec le régime international de contrôle des drogues. Jamais, à ce degré, les citoyens n'ont mis la réforme des lois sur la drogue à l'ordre du jour et adopté des propositions de réglementation par le biais de référendums ou de campagnes populaires. Jamais auparavant les bénéfices pour la santé des approches de réduction des risques - qui préviennent des overdoses et la transmission de maladies comme le VIH - n’ont été plus clairs. Pour la première fois, il y a une défiance importante aux niveaux local, national et international.


L’UNGASS 2016 est une occasion unique de mettre fin aux horreurs de la guerre à la drogue et de prioriser à la place la santé, les droits de l'Homme et la sécurité.

Mais en quoi une réunion de l'ONU comme celle-là a à voir avec la vie des gens ordinaires?

Le simple fait est que si votre gouvernement veut introduire une réforme de la politique des drogues, il peut avoir à se débattre avec les gardiens du système de contrôle des drogues de l'ONU.

Par exemple, au début des années 1990, la Suisse fait face à un grave problème de drogue. Le pays avait des scènes de drogues à ciel ouvert et l'un des taux les plus élevés de VIH en Europe de l'Ouest. Plutôt que les infructueuses approches traditionnelles de la justice pénale, le gouvernement a innové des services de santé tels que la prescription d'héroïne, les salles de consommation supervisées, et le traitement de santé communautaire. Le peuple suisse a approuvé cette politique à travers une série de référendums.

Les résultats ont été révélateurs.

Le nombre de nouveaux consommateurs d'héroïne a diminué, passant de 850 en 1990 à 150 en 2002; les décès liés aux drogues ont diminué de plus de 50 pour cent entre 1991 et 2004; les niveaux de nouvelles infections au VIH ont chuté de 87 pour cent en 10 ans, et il y a eu une réduction de 90 pour cent de la criminalité sur les biens commis par des personnes usagères de drogues.

Cependant, plutôt que de louer ces succès, le groupe de l'ONU en charge des drogues (l'Organe international de contrôle des stupéfiants) a accusé le gouvernement suisse « d'aide et/ou d'encouragement à la perpétuation de crimes impliquant la possession et l'usage de drogues illicites, ainsi que d'autres infractions pénales, y compris le trafic de drogue. »

Lorsque l'Uruguay a expérimenté de nouvelles politiques sur le cannabis, le président de l'Organe international de contrôle des stupéfiants est allé encore plus loin, accusant l'Uruguay de manifester une « attitude de pirates. » Ce genre d'insulte envers un pays est extrêmement rare pour un organisme de ce genre.

En plus de la critique, certains de ces fonctionnaires ont par le passé applaudi quelques-uns des pires excès du contrôle des drogues. Par exemple, après que la Bulgarie ait adopté une loi rendant la possession de petites quantités de drogues passible d'incarcération obligatoire jusqu'à 15 ans d'emprisonnement, le Conseil international de contrôle des stupéfiants a salué la Bulgarie pour « son engagement politique et sa volonté de faire face à l'abus de drogues. »

Alors que la condamnation de ces organes peut ne pas dissuader les pays puissants, il peut décourager les plus petites nations à expérimenter des approches alternatives.

Si cet événement est prévu pour 2016, pourquoi en parlons-nous maintenant?
Comme pour tous les sommets de l'ONU, le travail préparatoire commence longtemps à l'avance. Le contenu, les priorités et les stratégies sont déterminés des mois et des années en avance. C'est pourquoi il est temps pour les gens de s'exprimer et de raconter à leurs gouvernements que le statu quo n'est pas acceptable. Le changement est possible, et le processus commence maintenant.

Comment sont impliqués les Foundations de l’Open Society?

Pendant des décennies, nous avons promu la recherche documentant les coûts élevés de la guerre contre la drogue, ainsi que les réussites des pays qui ont mis en œuvre des politiques intelligentes.

En prévision de l'UNGASS, nos partenaires travaillent avec des groupes de la société civile et les gouvernements pour promouvoir un véritable débat sur la réforme de la législation sur les stupéfiants. Ce travail comprend la coordination des réunions entre les gouvernements et les organisations de terrain, la publication de rapports sur les priorités du débat international, l'organisation de journées d'action pour attirer l'attention sur les dommages de la guerre de la drogue, et la tenue de manifestations qui feront participer les décideurs politiques.

Il y aura des campagnes sur les médias sociaux, des journées d'action, des invitations aux décideurs politiques à se lever pour le changement, et bien plus encore. Les Fondations de l'Open Society feront des annonces régulièrement.
Source : Cliquez ici

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samedi 26 avril 2014

[Reportage] Drogue, la fin de la prohibition


Après 40 ans de guerre à la drogue, le constat est sans appel : partout dans le monde, la chasse aux trafiquants et la répression du consommateur sont un échec. 

Le temps est venu de réfléchir à d'autres solutions : supprimer la prohibition, légaliser le cannabis, voire les drogues dures comme au Portugal ? Le mouvement est en marche. L'Uruguay, l'Espagne, et aux Etats-Unis, le Colorado et l'Etat de Washington ont légalisé sous conditions. Et bientôt Genève ? Un groupe interpartis travaille sur la légalisation du cannabis récréatif.

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De la pénalisation de l’usage du cannabis à sa légalisation …



Dans la foulée de la « guerre aux drogues » déclenchée par le président  Nixon,   le 31 décembre 1970 le président Pompidou promulguait la loi considérant tout individu  » usant de façon illicite des substances ou plantes classifiées comme stupéfiants » comme un délinquant et un malade. Visant la personne plus que le produit, cette loi  n’a cessé d’être complétée et renforcée, toujours dans la même perspective: celle de la pénalisation et médicalisation de l’usager , au besoin, par le biais de l’injonction thérapeutique (1).

Pendant quarante ans cette approche prohibitionniste a conforté les attitudes discriminatoires entre usagers de produits illicites et usagers de produits licites (alcool, tabac, médicaments psychotropes). Dans le même temps, n’a pas été mise en place une politique globale de prévention des toxicomanies et dépendances. En France, depuis 1970,  le nombre de consommateurs de cannabis , ne serait ce qu’à titre expérimental, a été multiplié par plus de 100 : passant de quelques centaines de milliers à plus de 13 millions aujourd’hui dont 1.5 millions de réguliers et dont le tiers le sont quotidiennement. S’agissant plus particulièrement des mineurs , que les législations successives étaient censées protéger; en 2005, 49 % d’entre eux déclaraient en avoir déjà pris au cours de leur vie, 28 % au cours des trente derniers jours, 11 % de façon régulière (au moins dix fois dans le mois) et 5 % quotidiennement, alors qu’à la fin des années 60 pratiquement aucun jeune français de 17 ans n’avait accès au cannabis (2).

Pour prendre toute la mesure de l’irrationalité de la discrimination entre drogues légales et illégales, il convient de rappeler que si le cannabis est un psychotrope loin d’être anodin notamment pour les plus jeunes, depuis 1970, le nombre cumulé de décès directement attribuables à l’usage de l’alcool et du tabac (cirrhose et psychose alcoolique, cancer du poumon, cancer des voies aérodigestives supérieures) et contre lesquels la prévention est notoirement insignifiante, est similaire à celui des victimes civiles et militaires des deux guerres mondiales soit plus de 2.2 millions !

Un des paradoxes des lois prohibitionnistes est que moins  elles parviennent  à enrayer la progression de la demande , plus elles sont défendues par ceux et celles  qui ont été convaincus qu’elles  protégeraient  les populations les plus vulnérables. Certains de leurs partisans confondant les effets répressifs -hausse des interpellations- avec leur efficacité sanitaire -réduction de l’offre, refusent toujours d’admettre que le niveau de consommation et d’expérimentation le plus élevé fut atteint au cours de la période 1995-2008, qui vit le nombre d’interpellations pour usage de cannabis, multiplié par 4!  Si les non exposés peuvent se sentir confortés par l’offre croissante de répression, les plus exposés et plus particulièrement les mineurs, eux, par contre, subissent une double peine. Comme l’ont souligné les résultats de  l’enquête Polis-Autorité menée dans les agglomérations lyonnaise et  grenobloise, les adolescents de 13 à 17 ans,  se retrouvent confrontés à une offre toujours aussi envahissante, dont la violence du contrôle ne cesse de croître, et à la multiplication de contrôles d’identité qui se déroulent dans un climat chaque fois plus angoissant. Résultat des courses : la jeunesse  perd à la fois confiance dans un gouvernement dont les lois ne peuvent la protéger efficacement et se méfie d’une police dont les agissements sont perçus d’autant plus injustes qu’elle ne parvient pas à s’attaquer aux réseaux mafieux qui prospèrent sous leurs yeux (3).

Alors que l’application sans nuance de mesures répressives mine la confiance dans l’Etat de droit,  le bilan de la guerre sociale et économique qu’elle suscite se révèle dramatique et meurtrier. Depuis 1970, plus de 1800 décès par morts violentes ont été liés à des affrontements entre bandes qui rivalisent pour en  contrôler le trafic . Source de revenus alimentant une économie souterraine dont les ravages se sont progressivement étendus des grandes agglomérations, vers leurs périphéries et touchent maintenant le coeur des territoires, ce trafic est devenu incontrôlable. Pour autant depuis 1970,  plus de  4 millions de personnes (120 000 en 2011)  ont été interpellées pour un motif lié à un usage de cannabis, plus de 150 000 d’entre elles ont été incarcérées ( 7000  en 2011). Près de 15 milliards d’euros ont été  dépensés en frais de répression, de justice et d’incarcération et une part de ces dépenses aurait largement pu être déployés au service d’une véritable politique de prévention des drogues légales ou illégales.(4)

Le cannabis n’est pas un produit anodin. Il contient des substances psychotropes qui peuvent être dangereuses pour la santé, notamment pour les plus jeunes, dont le cerveau est encore en formation. En 2010, 38000 consommateurs de cannabis ont été accueillis dans les structures spécialisées en addictologie ; en 2011, les statistiques hospitalières comptabilisaient 1082 séjours avec un diagnostic principal de troubles mentaux et du comportement liés à l’utilisation de dérivés du cannabis. De surcroît, on sait que conduire sous l’influence du cannabis multiplie par 1,8 le risque d’être responsable d’un accident mortel de la route, risque multiplié par 15 en cas de consommation conjointe d’alcool et de cannabis. Face à ce constat, une chose est certaine : la consommation de cannabis, notamment chez les adolescents et les jeunes adultes, est un véritable problème de santé publique.

A ceci s’ajoute que le cannabis, dans le cas ou il est consommé quotidiennement, entraîne déresponsabilisation et démotivation, eux-mêmes favorisant la désinsertion sociale et l’échec scolaire, si préoccupant aujourd’hui. De plus, la consommation fréquente entraîne un besoin d’argent pour se procurer sa dose, d’autant plus problématique qu’il affaiblit les moyens de s’en procurer et facilite, particulièrement chez les jeunes, le glissement vers la délinquance et le trafic.
 Les promoteurs des lois prohibitionnistes  les jugent souvent comme inefficaces car elles ne seraient  pas appliquées ou de manière trop laxiste, et non pas parce qu’elles seraient inadaptées à la situation qu’elles devraient prévenir.  65% des sondés étaient ainsi hostiles à la légalisation de l’usage (tandis que 55% et 67% de ceux qui se déclarent proches de la gauche et surtout des écologistes, y étaient favorables), 72% des sondés étaient hostiles à la régulation du cannabis au même titre que le tabac ( 42% de ceux qui se déclarent proches de la gauche y étaient favorables, 61% parmi les proches des écologistes) (4).

Les résultats de ces sondages ne doivent toutefois pas décourager les partisans   de la dépénalisation de l’usage dans la perspective de la légalisation contrôlée. Ainsi selon l’OFDT, si les français restent  majoritairement hostiles à une mise en vente libre du cannabis, la proportion de ceux qui seraient favorables à sa légalisation sous conditions ( maintien de l’ interdiction pour les mineurs et au volant) aurait doublé entre 1999 et 2013, passant de 31% à 60% (5) !
En Juin 2011, plus d’une vingtaine de chefs d’Etat, de gouvernement et d’anciens hauts responsables des Nations Unis prirent  l’initiative de publier un appel dénonçant l’échec de cette guerre à la drogue, la qualifiant de purement idéologique et politique, estimant « ses conséquences dévastatrices pour les hommes et les sociétés du monde entier » .Constatant que les dépenses engagées dans de « vaines politiques réduction de l’offre et les coûts judiciaires et d’incarcération étaient infiniment supérieures à celles visant à en diminuer la demande et à réduire les risques  » ils appelaient à un véritable changement de stratégie. Naturellement pas en faveur de leur promotion comme voudrait le faire croire les idéologues, mais en faveur de stratégies « responsables, basées sur la dépénalisation, l’expérimentation de la réduction des risques et la régulation légale »

Cette évolution des attitudes de hauts responsables politiques a précédé un tournant majeur dans la manière d’appréhender les questions de drogue. Alors que le gouvernement uruguayen  préparait la légalisation de l’usage, de la production et de la commercialisation du cannabis, le 29 Août 2013  le Procureur général des USA a ainsi produit une directive sur le contrôle du cannabis qui  de facto autorisait les Etats du Colorado et de Washington à légiférer dans le même sens (6). Rappelant, pour ne pas contrevenir aux dispositions de la Convention de 1961 sur les stupéfiants,  les grands axes de sa politique répressive, il autorisait les Etats à régulariser leur  production, leur  distribution et la consommation de cannabis à des fins récréatives sous les réserves propres aux drogues légales (protection des mineurs, contrôle usage public notamment au volant, licence et taxation, répression des trafics et contrebande , etc..) Cet acte juridique d’un pays dont l’histoire du contrôle social des drogues  se confond avec celle de leur prohibition, est un évènement historique. Au même titre que les initiatives du Sénateur Blaine qui en 1933 débouchèrent sur l’abrogation du 18° amendement de la Constitution américaine interdisant la consommation d’alcool, la  légalisation du cannabis au Colorado et dans l’Etat de Washington par Eric Holder marquera le commencement d’une nouvelle politique face à la drogue.

Motion
Le Conseil Fédéral :
  • constatant que la remise en cause des dispositions prohibitionnistes à l’égard du cannabis, observée à l’échelle internationale,  milite en faveur de la promotion nationale d’une approche globale de santé publique, fondée sur l’évaluation scientifique des politiques de réduction des risques, soucieuse des droits de l’individu et de la promotion de sa santé, telle que la défend  EELV  dans son Projet 2012,
  • observant que  la Commission des stupéfiants des Nations Unies, organise cette année, un examen en profondeur de la mise en œuvre du » Plan d’action pour le problème mondial de la drogue« , et que les nouveaux parlementaires européens EELV devraient se saisir de cette occasion, pour défendre une renégociation  communautaire de conventions internationales actuellement hostiles à la transition du tout répressif vers une  régulation publique de l’usage, de la production et de la distribution du cannabis à des fins récréatives,
Réaffirme la volonté d’EELV  de parvenir:
  • à la dépénalisation rapide de l’usage du cannabis récréatif,
  • au lancement d’ initiatives visant à expérimenter des modèles de légalisation contrôlée (incluant notamment le contrôle des prix, les interdictions aux mineurs et au volant) afin de réduire l’emprise des mafias locales et les pouvoirs du crime organisé ,
  • à la mise en place d’une véritable politique d’accompagnement médico-social  pour les personnes en situation de dépendance,
  • au développement de programmes de prévention efficaces et disposant de moyens conséquents, permettant d’offrir, notamment à la jeunesse, des alternatives crédibles à l’usage des drogues légales et illégales,
  • au renforcement  et à la concentration des mesures répressives sur les organisations criminelles,
  • à la révision des conventions internationales sur les stupéfiants afin de fournir une base légale à l’expérimentation de la réduction des risques et de la légalisation contrôlée du cannabis.
encourage :
  • nos instances à lancer une initiative publique, associant les mouvements progressistes, les associations (ex: cannabis clubs) et professionnels de la dépendance, des questions de sécurité et de justice, pour dénoncer les effets contre productifs des législations passées, promouvoir la dépénalisation de l’usage et la mise en place progressive de mesures de légalisation accompagnée d’une réelle régulation.
  • nos parlementaires à rechercher avec les  partenaires  progressistes hostiles au tout répressif (7), les moyens d’amender dans les plus brefs délais les dispositions législatives pénalisant les usagers, hors toute autre prise de risque, en se saisissant notamment de l’opportunité offerte par les prochains débats sur la Justice de demain,
  • nos candidats aux prochaines élections européennes à prendre parti et à défendre avec leurs autres collègues du PVE, la révision des conventions internationales sur les stupéfiants qui font obstacle à l’évolution des pratiques et de leur cadre législatif.
  • les commissions intéressées (santé, justice…) à contribuer à préciser les moyens politiques et juridiques qui permettront de donner un cadre légal à un usage régulé du cannabis ( notamment: interdiction de la conduite sous l’influence du cannabis, l’interdiction de la publicité, de la distribution gratuite, de la vente aux mineurs, de l’usage dans les lieux publics, sur l’étiquetage informatif et le contrôle de qualité)et permettant aux individus et à la société d’en limiter les dommages qui lui sont potentiellement liés, dans un esprit de maîtrise et d’autonomie dans la relation à la drogue.
  • la mise en place d’une véritable politique de prévention des dépendances s’adressant en particulier aux jeunes, ainsi qu’un rééquilibrage des moyens entre la répression du trafic, les soins aux personnes dépendantes et la prévention s’adressant à tous et en particulier aux jeunes.
Unanimité pour
**********
  la motion
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jeudi 24 avril 2014

Bolivie: une loi permet d'abattre des avions transportant de la drogue

Une nouvelle loi en Bolivie permettra aux troupes militaires du pays d'abattre des avions soupçonnés d'effectuer le trafic de cocaïne, bien qu'elle ne peut être mise en pratique immédiatement puisque le pays n'a pas encore les capacités au niveau de la couverture radar.

La loi, entérinée par le président Evo Morales mardi, exige d'abord que la Bolivie se procure et installe des systèmes de radar, dont ses frontières ne sont pas dotées.

La Bolivie est le troisième producteur de cocaïne au monde et est aussi devenu lieu de transit de prédilection pour la cocaïne partiellement raffinée venant du Pérou, qui compte sur les plus importantes récoltes de coca.

Le Brésil, la Colombie, le Honduras et le Venezuela, quatre pays où transite la cocaïne, ont également adopté de telles politiques. Le Pérou avait fait de même mais l'a interrompue.

Des responsables soutiennent que chaque jour, environ six avions transportant de la drogue entrent en Bolivie en passant par le Pérou. Après avoir été traité, le produit fini est transporté par voie terrestre vers le Brésil, le Paraguay et l'Argentine, selon la police. La plupart de cette cocaïne est destinée pour le marché de l'Europe.

M. Morales a déclaré à des journalistes que la Bolivie négocie avec d'autres pays afin d'acheter six radars, évalués à 90 millions $. Il n'a toutefois pas identifié les pays.

Le Paraguay et l'Argentine n'offrent aucune couverture par radar de ses frontières avec la Bolivie. Il n'était pas possible d'établir si le Pérou compte un système fonctionnel à sa frontière. Plus tôt cette année, des responsables péruviens avaient fait savoir qu'ils réparaient un système radar âgé.
Source : http://www.lapresse.ca

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Le cannabis dangereux pour le cœur des jeunes , infos ou intox ???

Une étude française publiée dans une revue américaine pointe le risque de complications cardiovasculaires liées au fait de fumer du cannabis, surtout chez les jeunes.
« Le public pense que la marijuana est inoffensive mais (...) il existe désormais des indications irréfutables du risque grandissant de complications cardiovasculaires liées au fait de fumer de la marijuana, surtout chez les jeunes. »

Émilie Jouanjus, Docteur en pharmacie au CHU de Toulouse, est la principale auteure d'une étude parue dans la revue de l'American Heart Association.

Complications cardiovasculaires graves

Cette étude a porté sur 1 979 fumeurs de cannabis, la plupart des hommes d'une moyenne d'âge de 34 ans, ayant souffert d'effets néfastes liés au cannabis, en France, de 2006 à 2010.

L'analyse montre que près de 2 % (35) ont eu des complications cardiovasculaires graves. Dans ce groupe, neuf patients (25,6 %) sont décédés.

Poursuivre les recherches


Généralement les complications cardiovasculaires chez les jeunes se produisent chez les femmes prenant la pilule contraceptive et qui fument. « Dans notre étude ce sont des hommes entre 22 et 26 ans qui ont un infarctus ou un accident vasculaire cérébral sans facteur de risque particulier sauf qu'ils étaient de gros consommateurs de cannabis », explique Émilie Jouanjus.

« C'est une tendance qui nous fait penser qu'il y a un lien avec une forte consommation de cette drogue et les complications cardiovasculaires (...) rares et graves, mais notre étude ne permet pas de l'établir » de façon irréfutable, poursuit-elle, soulignant l'importance de poursuivre les recherches.
Source : http://www.ouest-france.fr

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Les boutiques de marijuana sont interdites dans le «Red Light» d'Amsterdam

La justice néerlandaise autorise la ville d'Amsterdam à interdire les boutiques de marijuana dans son fameux quartier «Red Light».

La marijuana est techniquement illégale aux Pays-Bas, mais la possession de petites quantités ne fait pas l'objet de poursuites et la substance est vendue ouvertement dans des «cafés».

La prostitution, elle, est légale, mais le maire d'Amsterdam Eberhard van der Laan affirme que les bordels et les cafés du «Red Light» sont une source de criminalité, et il cherche à en fermer plusieurs.

Dans un jugement rendu mercredi, un tribunal d'Amsterdam se rallie au maire en affirmant qu'il a le pouvoir de mettre en vigueur les politiques qu'il juge nécessaires pour protéger l'ordre public.

Depuis 2006, la ville a fermé 192 des 482 bordels où des prostituées accueillaient des clients dans le «Red Light», soit environ 40 pour cent du total — après avoir convaincu les tribunaux que la forte concentration de bordels compliquait leur réglementation.

La ville désire maintenant fermer 26 des 76 boutiques de marijuana qui ont pignon sur rue.
Source : http://www.985fm.ca

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[insolite] Quand le FC Barcelone inspire les trafiquants de drogue

En cette joyeuse période de Pâques, un Espagnol maître fabricant chocolatier a eu l’ingénieuse idée de proposer une gamme de chocolats noirs et blancs à l’effigie du FC Barcelone. 

Le seul hic, c’est que ces bouchées d’apparence délicieuses contenaient de la marijuana et des champignons hallucinogènes destinées à un trafic de stupéfiants. Pas le meilleur moyen de déclarer sa flamme au club catalan

C’est fort en blaugrana !

Via son compte Twitter, la Police Nationale Espagnole a annoncé l’arrestation du trafiquant et sa détention à Alicante. Un laboratoire prévu à la fabrication de cocaïne et de marijuana a également été démantelé par les forces de l’ordre espagnoles. L’histoire ne nous dit pas si Lionel Messi et ses coéquipiers ont apprécié le geste. À défaut de titre cette année, le Barça peut toujours se rassurer en se disant que son image est utilisée pour toutes sortes de fantaisies. Mêmes les plus stupides.
Source : http://blog.scorenco.com/
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Suède: la tolérance zéro contre la drogue, un succès qui coûte des vies

Si la Suède est fière d'être l'un des pays d'Europe où l'on consomme le moins de drogue, sa politique de "tolérance zéro" pourrait être aussi à l'origine d'une mortalité élevée chez les toxicomanes.

La cocaïne, l'ecstasy et même le cannabis sont rares dans les rues et les boîtes de nuit. La Suède punit sévèrement la consommation de stupéfiants depuis 1988, après avoir essayé pendant deux ans une politique plus tolérante considérée comme un échec.

"Le but: une société sans drogue illégale", est le mot d'ordre officiel.

"Le maillon le plus important de la chaîne c'est (...) la demande (...) des consommateurs individuels", insiste le secrétaire général de l'Association nationale pour une société sans drogue (RNS), Per Johansson.

"Si on ne se concentre pas sur la demande, on ne luttera jamais de manière efficace contre l'approvisionnement".

Le pays scandinave insiste aussi sur la prévention, avec de grands programmes de sensibilisation dans les écoles voire les maternelles.

Ses adolescents de 15-16 ans ont l'un des taux de consommation parmi les plus bas d'Europe.

D'après l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA), seulement 9% des élèves suédois ont essayé le cannabis, contre 39% en France, 42% en République Tchèque et 25% au Royaume-Uni, en Belgique et aux Pays-Bas.

- Une pratique "étrangère" -

Cette tolérance zéro a le soutien de la population. Pour la moitié des Suédois, la possession ou la culture de cannabis pour usage personnel mérite la prison, selon un sondage de l'Union suédoise des toxicomanes. Pour six sur dix, une guerre totale contre le cannabis (arrêter et incarcérer vendeurs et consommateurs) est la meilleure tactique.

"Les drogues ont toujours été vues (...) comme quelque chose d'étranger. (...) Elles ne font pas partie des moeurs en Suède", remarque un sociologue de l'Université de Stockholm, Börje Olsson, spécialiste des politiques de lutte contre la toxicomanie et l'alcoolisme.

D'après l'Observatoire européen, parmi les 15-64 ans, la consommation de cocaïne est cinq fois moins répandue chez les Suédois que chez les Espagnols, les plus grands consommateurs.

Quant à la consommation d'ecstasy, elle est 14 fois plus élevée au Royaume-Uni et aux Pays-Bas qu'en Suède.

En Suède, si la police soupçonne une personne d'être droguée, elle peut l'arrêter et la contraindre à un test d'urine. Un résultat positif amène systématiquement devant un tribunal.

D'après les statistiques officielles, la consommation de stupéfiants représente la moitié des infractions pénales en Suède.

"On devient complètement parano", confie un membre des Cocaïnomanes anonymes. "On se demande tout le temps: qui sont les flics en civil?"

Si la tolérance zéro a limité la consommation, certains spécialistes y voient des inconvénients.

"On en fait beaucoup pour empêcher les gens de commencer à se droguer mais on met peu de moyens sur ceux qui se droguent depuis longtemps", souligne un chercheur en science politique de l'Université de Malmö, Björn Johnsson, spécialiste des stupéfiants.

- Décès records de toxicomanes -


En 2011, la Suède comptait presque deux fois plus de décès liés à la drogue que la moyenne européenne, à 35,5 pour 1 million d'habitants selon l'EMCDDA. Le nombre a presque quadruplé en quinze ans, de 70 cas en 1995 à 272 en 2010.

Pendant cette période, la plupart des pays d'Europe ont mis en place des mesures de prise en charge comme les échanges d'aiguilles pour lutter contre la propagation du VIH. Les morts liées à la drogue ont diminué en Espagne (de 698 à 393), en Allemagne (de 1.565 à 1.237) et en Italie (de 1.195 à 374).

Pour Ted Goldberg, professeur en action sociale à l'Université de Stockholm, à la retraite, la rigueur de la loi est responsable de nombreuses morts.

"Si on prend de la drogue avec quelqu'un qui fait une overdose, une personne normale appellera immédiatement les autorités", observe-t-il. Mais en Suède, "si les toxicomanes appellent un médecin, ils craignent de voir la police débarquer".

Des groupes de soutien aux toxicomanes déplorent la rigidité des conditions requises pour suivre les programmes de traitement à la méthadone, alors que la Suède a tardé à mettre en place des programmes d'échanges d'aiguilles.

Les villes de Lund et de Malmö (Sud) ont longtemps fait figure d'exception avec leurs programmes d'échange d'aiguilles dans les années 1980. Ce n'est qu'en 2006 pour que le Parlement a adopté une loi autorisant toutes les régions à en mettre en place.

Aujourd'hui, trois seulement des 21 régions de Suède, en ont un, Stockholm depuis avril 2013.

Ardent défenseur de la tolérance zéro, le responsable de RNS M. Johansson concède que la Suède laisse ses toxicomanes les plus dépendants au bord de la route. "On ne s'occupe pas des vieux toxicos, des hyper-accros, qui se sont enfoncés dans leur problème", reconnaît-il.
Source : http://www.dhnet.be

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Maroc : Le PAM veut la légalisation du cannabis

Le Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM) semble déterminé plus que jamais à relancer le débat sur la légalisation de la culture du cannabis. En effet, après une réunion avec 2.000 cultivateurs de cannabis, le parti se prépare à déposer une proposition de loi au Parlement portant sur la légalisation de la culture du cannabis à des fins thérapeutiques .

Mieux encore, le Parti authenticité et modernité a saisi le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH). Une lettre a été adressée au président de cette institution, Driss El Yazami, l’invitant à constituer une commission d’enquête sur les abus dont les agriculteurs seraient victimes.

Selon les statistiques avancées par les responsables du PAM, quelque 48 000 cultivateurs seraient actuellement poursuivis dans des affaires relatives à la culture du cannabis.

Il faut dire que le Maroc est le deuxième producteur mondial de « cannabis», derrière l’Afghanistan, et  80.000 familles vivent de cette culture, avec un revenu moyen annuel estimé à 40.000 DH (7.755 dinars tunisiens). Sauf que pour la plupart des cas, ces familles sont otages des cartels de la drogue.

La plante possède des vertus thérapeutiques certaines, scientifiquement confirmées, et il serait dommage pour le Maroc de ne pas capitaliser sur ce «trésor», avec tous les avantages économiques et sociaux que cela entraîne.
Source : http://directinfo.webmanagercenter.com

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mercredi 23 avril 2014

[Video] Comment rouler un joint ? ( turoriel de 45 ans )


Voilà une vidéo inattendue: alors que British Pathé a récemment mis en ligne et en accès libre près de 85.000 vidéos d'archive, au milieu des témoignages historiques (comme la catastrophe d'Hillsborough) se sont glissées des vidéos plus insolites.

Et le moins que l'on puisse dire c'est que le Flower Power a beaucoup intrigué la British Pathé. À tel point qu'en 1969, ses services ont même tourné une courte vidéo (visible ci-dessus) montrant les mains d'un homme en train de rouler un joint. La vidéo s'intitule "comment rouler un joint et le fumer" et elle a beau avoir sans doute été tournée plus à des fins scientifiques que récréatives, elle reste étonnante pour l'époque, alors que les Etats-Unis, notamment, ont attendu 2014 pour autoriser la consommation de cannabis dans certains états (dans le Colorado et l'État de Washington). Une légalisation qui a connu très vite, un grand succès.

Source : http://www.huffingtonpost.fr/

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La Silicon Valley investit dans le cannabis

La majorité des Américains vivent désormais dans un Etat qui a légalisé ou décriminalisé la consommation de cannabis.

La loi de 2012 légalisant, dans l’Etat du Colorado, l’usage récréatif du cannabis est entrée en vigueur cette année.

Avec cette nouvelle vague juridique, une industrie passe du marché noir au ciel ouvert, et certains entrepreneurs de la Silicon Valley y voient un potentiel de croissance immense, rapporte le magazine Wired.

La majorité des Américains vivent désormais dans un Etat qui a légalisé ou décriminalisé la consommation de cannabis. La loi de 2012 légalisant, dans l'Etat du Colorado, l'usage récréatif du chanvre est entrée en vigueur cette année. Avec cette nouvelle donne juridique, une industrie passe du marché noir au ciel ouvert, et certains entrepreneurs de la Silicon Valley y voient un potentiel de croissance immense, rapporte le magazine Wired.

"Il y a des centaines de millions de dollars à faire dans les software et les services secondaires. Ajoutez les vaporisateurs et ce sera bien plus", dit par exemple Justin Hartfield, un investisseur participant au Ghost Group, qui tente actuellement de lever 25 millions de dollars en capital d'investissement exclusivement destiné au cannabis.

Par "vaporisateur", M. Hartfield entend des cigarettes électroniques destinées à fumer de l'huile de cannabis ou de l'herbe. Des start-up fondées par d'anciens employés d'Apple, de Zynga et de la Silicon Valley Bank s'activent actuellement à la frontière entre technologie et design pour dominer ce marché émergent : Ploom, qui produit le modèle aujourd'hui dominant, Firefly, VaporX, Magic Flight... Des sites comme Gizmodo et Business Insider en publient des critiques, comme de gadgets high-tech classiques.

Leur objectif commun : offrir à un public trentenaire à haut niveau de revenu un objet technologique évolué au design attrayant. Quelque chose d'aussi éloigné que possible de la pipe à eau à drapeau rasta que leurs clients achetaient pour quelques euros dans les marchés aux puces, au temps du marché noir et de leur jeunesse.

D'autres entrepreneurs investissent dans le matériel de culture. Certaines expérimentent des lampes LED pour remplacer les bulbes actuellement dominants. La société Sparc cherche ainsi à laisser les plants grandir sous lumière vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sans avoir à éteindre les lampes douze heures par jour pour laisser les "têtes" se gorger de THC, substance active du chanvre. D'autres, comme l'ancien patron de la technologie de Zynga, Tom Bollich, tentent de s'imposer dans la climatisation des serres (Surna) ou la taille industrielle.

Côté service aux usagers, plusieurs applications se développent. Comme Weed Maps, une application qui utilise ses utilisateurs pour recenser, sur une carte, des établissements vendant légalement du cannabis à travers les Etats-Unis et en Europe. Dans la plupart des Etats américains, il s'agit de ventes sur ordonnance. La société affiche 30 millions de dollars de revenus annuels et en investissait début avril une partie pour une campagne de publicité en faveur de la légalisation du cannabis à New York, rapporte Gizmodo.

On trouve aussi un site de partage de photos exclusivement destiné au cannabis (Massroots), ou un site d'évaluation collective de différentes variétés d'herbes, que les utilisateurs sont invités à noter (Leafly). Côté gadget, Wired relève également l'existence de boîtiers comme ceux de la société MyDX, qui évaluent la qualité d'une herbe selon son taux en THC, son niveau de pesticides, et permettent de visualiser le résultat sur un smartphone.

 L'essor du secteur rencontre toutefois un obstacle : pour vendre dans l'ensemble des Etats-Unis, y compris dans les Etats qui n'ont pas décriminalisé le cannabis, ces sociétés ne peuvent pas mentionner le mot "cannabis" dans leurs publicités ni sur leurs sites Internet, ni déposer de brevets mentionnant explicitement leur usage. Officiellement, les e-joints sont donc, pour l'heure, des e-cigarettes. Et MyDX se présente d'abord comme un boîtier servant à analyser la qualité de vos légumes.

Surtout, nombre de ces sociétés ont des difficultés d'accès au système bancaire, et par là de financement, ce qui gêne leur développement et laisse traîner autour d'elles un parfum d'illégalité. Ainsi, dans le Colorado, les banques refusent de collaborer avec l'ensemble de l'industrie du cannabis, craignant que leurs clients ne voient un jour leurs avoirs saisis.

Le patron de Leafly expliquait ainsi récemment au magazine Newsweek avoir ouvert sans difficulté un compte à la Key Bank de Cleveland (Ohio). La société développe après tout un software et ne manipule pas de sachets d'herbe. Un an plus tard, "quelqu'un de la banque m'a vu à la télévision", raconte-t-il. "Ils m'ont donné trente jours pour fermer mon compte, ou bien ils ont dit qu'ils m'enverraient un chèque au porteur. Nous avions environ 3 millions de dollars à cette éposque. Ça aurait été un gros chèque au porteur."

En janvier, le procureur général américain Eric Holder déplorait cet état de fait, tout en maintenant qu'il existait un risque pour les institutions financières à soutenir un tel secteur.

Récemment, Numerica Credit Union, la cinquième banque de l'Etat de Washington avec 1,3 milliard de dollars d'actifs, a fait savoir qu'elle était la première à offrir aux entrepreneurs du cannabis récréatif de venir grandir dans ses coffres.

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Le Parlement européen se penche sur la question des drogues légales

Le Parlement européen a voté le 17 avril de nouvelles règles pour accélérer le rappel des substances psychoactives dangereuses, aussi connues sous le nom de “euphorisants légaux”. Lors d’un vote séparé, les députés ont également souhaité des peines plus sévères, y compris des peines allant jusqu’à dix ans de prison pour les délinquants qui enfreignent l’interdiction des substances qui présentent un risque grave.

Les députés européennes se sont donc penchés sur un nouveau fléau, celui des drogues dites “légales”. En effet, depuis un certain temps, de nouvelles substances psychoactives, aussi appelées “euphorisants légaux”, des substances nocives, sont de plus en plus souvent utilisées dans l’Union européenne (surtout par les jeunes) comme alternatives aux drogues illégales comme la cocaïne ou l’ecstasy.

Ces nouvelles substances psychoactives peuvent avoir des utilisations industrielles ou commerciales légitimes et utiles. Mais, lorsqu’elles sont utilisées comme des drogues, elles peuvent stimuler ou déprimer le système nerveux central ce qui cause hallucinations, altérations du système moteur, de la pensée, du comportement, de la perception, de la conscience ou de l’humeur.5% des jeunes européens ont testé au moins une fois

De plus en plus populaires, ces drogues sont vendues dans des magasins “spécialisés”, sur Internet ou obtenues par l’intermédiaire de trafiquants. La consommation de ces substances psychoactives semble augmenter en Europe, en particulier chez les jeunes. Selon une étude Eurobaromètre de 2011 sur l’attitude des jeunes à l’égard de la drogue, 5% des jeunes européens en ont consommé au moins une fois dans leur vie. Ils sont même 16% en Irlande et près de 10% en Pologne, en Lettonie et au Royaume-Uni.

 Le manque de preuves scientifiques fiables rend difficile l’analyse des risques. Par ailleurs, ces substances sont commercialisées trop vite, et les autorités n’ont pas la capacité de répondre assez rapidement. En 2010, un nombre record de nouvelles substances (41) a été enregistré, ce qui représente environ un tiers de toutes les substances depuis 2005. “Nous pouvons agir de façon plus efficace et proportionnée au niveau européen. Les substances suspectées de poser un problème immédiat pour la santé seront rappelées temporairement, en attendant l’analyse des risques. Les substances présentant un risque grave seront soumises au droit pénal de la même façon que les drogues illégales“, explique le Parlement.
Source : https://www.enviro2b.com

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Porto Rico : vers la légalisation de la marijuana et de la prostitution

Les autorités du Porto Rico envisagent de légaliser la marijuana et la prostitution afin de sauver l'économie du pays en stagnation depuis plus de huit ans, rapporte mardi la chaîne RT.

Plus 370 initiatives visant à redresser l'économie du pays ont été présentées au gouvernement portoricain, dont 156 ont été retenues, dont celle visant à légaliser la prostitution et la marijuana. La possibilité de mettre en œuvre ce projet sera examiné par les autorités dans les plus brefs délais, informe la source.

En outre, les autorités examinent la possibilité de réduire le nombre de fêtes nationales et prévoient de faire passer de 20 à 6 le nombre de jours fériés, ce qui permettrait d'économiser 500 millions de dollars par an.

Selon les dernières données fournies, le chômage au Porto Rico, Etat libre associé aux Etats-Unis depuis 1952, a franchi le cap des 15%. En outre, plus de 45% de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté.
Source : http://french.ruvr.ru/

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Cocaïne, ecstasy, cannabis...: que prennent nos jeunes?

La plus grande étude jamais réalisée en matière de drogues vient de sortir. A première vue, son volet belge a de quoi inquiéter. Sauf que la réalité derrière ces chiffres trop bruts est beaucoup plus nuancée.

En Belgique, la cocaïne est de bonne qualité, se trouve plutôt facilement et se revend à un prix défiant toute concurrence: 53 € le gramme, soit le moins cher d'Europe, voire du monde, la moyenne mondiale se rapprochant plutôt des 100 €. Voilà les principales conclusions de la plus grande enquête jamais menée en matière de drogues, légales et illégales, au plan mondial: la Global Drug Survey, à laquelle se sont associées la Hogeschool et l'Université de Gand. Pour autant, cela fait-il nécessairement de notre pays un paradis pour cocaïnomanes, comme l'ont déjà avancé  certains médias, voire une terre bénie pour les usagers d'autres psychotropes? Et surtout, pour les parents qui ont des enfants en âge d'en consommer, le monde est-il, à la lumière de cette info, soudain devenu plus inquiétant?

Pas si simple, nous dit Sébastien Alexandre, directeur de Fedito Bruxelles (Fédération bruxelloise francophone des institutions actives en toxicomanie). "Quand on veut bien regarder en face la réalité de la drogue, on trouve beaucoup de paradoxes. Mais très peu de solutions faciles." Prenez celui-ci, par exemple: certes, la cocaïne est moins chère et plus accessible qu'ailleurs. Pourtant, les chiffres de consommation ne sont pas nécessairement plus élevés que chez nos voisins. "Cela s'explique si on part du point de vue que beaucoup d'usagers, contrairement à ce qu'on pense couramment, peuvent adopter des comportements très rationnels par rapport à leur consommation. Certains se font une ligne à l'occasion dans un contexte festif, d'autres fument du cannabis pour s'endormir, sans pour autant développer des comportements ou des addictions problématiques. On dit souvent que la drogue exclut et, j'insiste, cela reste vrai, mais dans beaucoup de situations d'usage raisonnable, en collectivité, elle peut aussi servir de facteur d'intégration."

Autre paradoxe, pointé cette fois par Tina Van Havere, de la Hogeschool de Gand, le prix modique de la cocaïne est peut-être un mal pour un bien: il dissuade les Belges, au contraire de leurs voisins, de se fournir par exemple sur Internet, où commencent à pulluler de nouvelles substances psychoactives dont tant les risques que les effets sont encore peu connus. Avec la Suisse, la Belgique est ainsi l'un des pays les moins exposés aux "legal highs", ces nouvelles drogues taillées pour échapper aux mesures prohibitionnistes et qui commencent à se répandre en Europe. D'un autre côté, ajoute-t-elle, le prix modique d'une dose de coke "n’incite pas les consommateurs qui souhaitent diminuer leur consommation de cocaïne à le faire".

Des usages trop festifs?

Ce qui semble vraiment inquiétant, en revanche, c'est l'autre volet de l'étude Global Drug Survey, pourtant moins commenté, concernant la fréquence d'usage de chaque produit, légal ou illégal, parmi les quelque 2.700 répondants belges de l'échantillon. Attention, les chercheurs l'assument pleinement, la Global Drug Survey présente un biais important. Elle ne prétend pas étudier la population globale pour tenter d'obtenir l'une ou l'autre moyenne générale par pays. Au contraire, elle se concentre sur une population jeune, trentenaire au maximum, plutôt éduquée et connectée, fréquentant les boîtes de nuit et répondant sur une base volontaire. "Une population qui se sent en fait directement concernée par la problématique des drogues", nuance encore Sébastien Alexandre. La limite méthodologique est donc claire. Mais elle offre aussi une occasion de cerner les comportements de jeunes gens finalement assez "normaux" dans leurs habitudes festives.

Et ces habitudes, au regard de certains chiffres, interpellent. Parmi ces 2.700 répondants au profil plutôt sorteur, plus de la moitié ont consommé du cannabis durant les douze derniers mois, près d'un quart ont pris du MDMA sous une forme ou une autre (principalement l'ecstasy), et 20 % ont ingéré de la cocaïne. Près de 5 % ont même admis avoir consommé, au moins une fois au cours de la dernière année, une drogue non identifiée.

Pour le directeur de Fedito, ces chiffres, bien qu'en apparence élevés, ne suffisent pas à sonner l'alarme. "C'est vrai, il y a sans doute des consommations élevées dans les milieux festifs, mais le véritable intérêt de cette étude est plutôt de mettre le doigt sur une problématique de société et de santé publique à laquelle on devrait désormais répondre différemment." Il est toujours très compliqué en Belgique d'obtenir des chiffres pour la population globale. En revanche, pour Sébastien Alexandre, il est à peu près certain que les frontières entre groupes d'usagers spécifiquement associés à une seule drogue se sont estompées peu à peu. "Le fêtard, quand il sort, utilise des stimulants, puis d'autres choses pour gérer ses "descentes" de fin de soirée, tandis qu'on remarque que certains travailleurs prennent de la cocaïne pour tenir le coup sur leur lieu de travail. En résumé, on trouve aujourd'hui de tout partout."

Partout, vraiment. A propos de la cocaïne, d'ailleurs, les Belges sont trahis par... leurs eaux de surface. Une étude de l'Université de Liège a ainsi analysé stations d'épuration, fleuves et rivières du Plat pays et y ont retrouvé sur un an 1,75 tonne de poudre, soit l'équivalent de 17 millions de doses. Quasiment deux grammes par Belge adulte. Pour l'anecdote, fin 2013, une émission de la VRT avait établi que les dix livres les plus empruntés à la bibliothèque d'Anvers contenaient des traces, certes infimes, de cocaïne. Une substance apparemment si courante chez nous qu'on peut même s'en servir pour doper les pigeons de compétition, comme la fédération colombophile belge l'a découvert en octobre. Mais que dire alors de l'Angleterre, où des journalistes ont relevé que 92 % des tables à langer qu'ils avaient analysées présentaient des traces de coke.
Source : http://www.moustique.be

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mardi 22 avril 2014

Le journaliste Krishna Andavolu fume un joint avec le président uruguayen José Mujica



Scène surréaliste en Uruguay : un journaliste du magazine Vice a interviewé le président du pays un joint à la main, après que le cannabis a été légalisé.

Tous les pro-légalisations du cannabis applaudissent des deux mains, l’Uruguay vient d’adopter un projet de loi visant à légaliser son usage dans le pays.

Free cannabis

A l’occasion de cette nouvelle loi, le président de l’Uruguay, José Mujica accorde des interviews aux journalistes du monde entier et l’une d’elle commence à faire beaucoup de bruits. Krishna Andavolu travaille pour le magazine Vice et il n’a pas hésité une seule seconde avant d’allumer son cône au nez à la barbe de José Mujica. Celui-ci l’a d’abord regardé sans rien dire, une lueur d’amusement dans le regard, avant de lui dire "Si vous avez besoin de prendre des drogues pour vous sentir libre, vous êtes foutus. La liberté est dans la tête." Des paroles sages quand on sait que le sentiment de liberté, procuré par la consommation de cannabis, provient du THC, la molécule également responsable de la dépendance.

La légalisation dans le monde

L’Uruguay n’est pas le premier pays à franchir le cap de la légalisation du cannabis. Un certain nombre de pays distinguent la consommation personnelle de la plante et son usage à des fins médicales. Aux États-Unis, 13 États ont autorisé le cannabis sur prescription médicale et les lieux où sa consommation est autorisée sont extrêmement réglementés. Il y a quelques jours, le premier distributeur automatique de marijuana est entré en service. Et depuis le 1er janvier, au Colorado et dans l’État de Washington, la substance est légalisée. La nouvelle législation de l’Uruguay est donc l’une des plus souple du monde en matière de haschisch.

José Mujica, le vrai président normal

De son côté, le président de l'Uruguay, surnommé "Pepe Mujica", déchaîne les passions. Ancien guérilleros puis otage pendant la dictature, José Mujica, élu fin 2009, est considéré comme un héros dans le pays. Et pour cause, l’homme refuse de vivre au palais présidentiel et reverse 90% du salaire attaché à sa fonction à des organisations caritatives. Mais il est également très populaire en raison des mesures entreprises : légalisation de l’avortement, ouverture de mariage aux personnes de même sexe… A 78 ans, Pepe Mujica semble bien accroché à son siège.


Le journaliste Krishna Andavolu fume un joint avec le président uruguayen José Mujica par Gentside



Source : http://www.gentside.com/

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lundi 21 avril 2014

Resultats de la Cannabis Cup de Denver 2014

Voici les résultats de la Cannabis Cup High Times à Denver. Félicitations à tous les gagnants

 BEST BOOTH

1st Place – Cloud Penz

2nd Place – Incredibowl

3rd Place – Nexus Glass

BEST PRODUCT

1st Place – Incredibowl Inc. Redibowl

2nd Place – Oil Slick - Oil Slick

3rd Place – Sour Kush Kids Baked Bros

BEST GLASS

1st Place – Hitman Glass

2nd Place – Cloud 9 Head Shop

3rd Place – Halo by Nexus Glass

BEST VAPORIZER

1st – Cloud Penz by Cloud Penz

2nd - o.pen by o.penVAPE

3rd - Cloud V by Cloud V

BEST GLASS ARTIST

1st - Creep Glass

2nd - Salt

3rd - Apple Butter

HIGH CBD AWARD

Flower – Hillbilly Armor (4.73 %) from Elite Cannabis Enterprises

Concentrate – Ogre Kush Shatter (20.91 %) from Mile High Dispensary

Edible – High CBD Dark Chocolate Cherry Bar (930 mg per serving) from Medibrothers

BEST MEDICAL EDIBLE

1st Place - Mystic CBD Capsules from Natural Mystic Cannabis Caregivers

2nd Place - Bhang Cherries & Cream 180 mg Bar from Summit & Baked

3rd Place - One Eye Open Sativa-Based Lemonade / Black Tea from MarQaha

BEST US EDIBLE

1st Place - Liquid Gold Delights Orange Meltaway Truffles from G Farma Labs

2nd Place - Cinnamon Roll Crunch from Kushie Kandy

3rd Place - Reef Jerky from Badfish Extracts

BEST MEDICAL NON-SOLVENT HASH

1st Place - Blueberry Waltz from Natural Mystic Cannabis Caregivers

2nd Place - Sour Lemon OG Solventless from Essential Extracts & Trill Alternatives

3rd Place - HGH Cookies Solventless from HGH Extractions & Pure Medical

BEST US NON-SOLVENT HASH

1st Place - White OG Solventless Wax from Essential Extracts & Down With Dirt

2nd Place - Boss Ice Wax from Infuzionz

3rd Place - Bruce Banner #3 from RiverRock Adult Use & Trichome Heavy Extractions

BEST MEDICAL CONCENTRATE

1st Place - Sour Jilly from Green Dragon & TC Labs

2nd Place - Jilly Bean from Stay Concentrated Extracts

3rd Place - South African Durban Poison Wax from Advanced Medical Alternatives & Dab City Concentrates

BEST US CONCENTRATE

1st Place - 303 OG Nug Run Sugar Budder from The Clinic

2nd Place - Lemon Walker OG from TC Labs & Gold Coast Collective

3rd Place - Willy Wonka Sativa BHO from High Class Concentrates

BEST MEDICAL HYBRID

1st Place - Pure Power Plant from Good Meds Network

2nd Place - Chem Crush from La Contes

3rd Place - Golden Goat from the Green Solution

BEST US HYBRID

1st Place - Cookies & Cream from Exotic Genetix

2nd Place - Colorado Chem from Cannables

3rd Place - Cinderella 99 x White from Natural Remedies

BEST MEDICAL SATIVA

1st Place - Jilly Bean #1 from Standing Akimbo

2nd Place - Durban Poison from Denver Relief

3rd Place - Cherry Pie from The Clinic

BEST US SATIVA

1st Place - Ghost Train Haze from Green Man Cannabis

2nd Place - Super Silver Haze from Life is Good Healing

3rd Place - Twista from The Green Solution

BEST MEDICAL INDICA


1st Place - Larry OG from MMJ America

2nd Place - Raskal OG from Colorado Alternative Medicine

3rd Place - Denver Maple from Ballpark Holistic Dispensary

BEST US INDICA

1st Place - South Central LA from Colorado Alternative Medicine & Root Seller Seeds

2nd Place - Grand Daddy Purple from Cannables

3rd Place - MK Ultra from The Green Solution

PEOPLE’S CHOICE CUP: Hash

1st Place - Golden Goat Shatter - Infuzionz powered by The Green Solution

2nd Place - Jilly Bean Shatter from 710 Labs/ Bud Med Health Center

3rd Place - K1 Shatter from New Age Medical

PEOPLE’S CHOICE CUP: Flowers

1st Place - Presidential Kush from The Green Solution

2nd Place - Death Star from New Age Medical

3rd Place - Sour Diesel from Walking Raven Retail Marijuana Center

Source :

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