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lundi 31 mars 2014

[Reportage] Weed Cannabis Medical 2 - Dr Sanjay Gupta [STFR]

L’été 2013, l’expert médical de la grande chaine américaine CNN avait fait beaucoup de bruit, en s’excusant publiquement de ne pas avoir suffisamment étudié les effets bénéfiques de la plante de cannabis, et pour avoir écrit des articles rejetant son potentiel. Il déclare maintenant: « Je me suis excusé pour le rôle que j’ai joué dans la désinformation de la population, et je me sens vraiment mal pour ceux qui ont souffert trop longtemps, dans l’impossibilité d’obtenir le médicament légitime qui aurait pu les aider.

Je me suis souvenu qu’une attitude scientifique authentique et productive implique d’avoir la volonté d’aller contre les notions établies et de découvrir la vérité, même si c’est inconfortable et même si cela signifie d’avoir à s’excuser. Ce n’est pas facile de présenter ses excuses, et il faut en subir les conséquences, mais cela ne m’a jamais dérangé.

Cette recherche scientifique concerne un nombre croissant de patients qui considèrent le cannabis en tant que véritable médecine, et pas pour ses effets psychoactifs. Il est émergent que la science nous montre et nous prouve ce que le cannabis peut faire pour notre corps, et nous apporte de meilleures connaissances sur les mécanismes du cannabis dans le cerveau, nous aidant ainsi à comprendre une plante dont les bienfaits ont été documentés depuis des milliers d’années.

Depuis notre premier documentaire Weed, j’ai continué de voyager à travers le monde, pour faire des recherches et poser des questions sur la plante de cannabis. J’ai rencontré des centaines de patients et des douzaines de scientifiques. J’ai analysé en laboratoire des cannabinoïdes qui possèdent un grand potentiel mais qui sont aussi source d’une intense controverse. J’ai vu ces molécules changées en un médicament qui a calmé l’épilepsie d’une enfant, et la douleur d’un adulte. J’ai vu une femme surmonter sa sclérose en plaques.

J’ai essayé de réunir tout cela dans notre nouveau documentaire Cannabis Madness. Bien que le film de 1936 Reefer Madness était une propagande créée pour mettre en avant un programme rempli de mensonges, j’espère que vous trouverez dans Cannabis Madness le reflet précis de ce qui se passe aujourd’hui, accompagné de la meilleure science actuelle. »

Origine: CNN
Pays: USA
Date de diffusion: Mars 2014
Version: VOST
Episode 1 :  Cliquez ici
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dimanche 30 mars 2014

Obama suspend la coopération avec la Russie dans la lutte anti-drogue

Conséquence directe des sanctions d’Obama contre la Russie, la Maison Blanche a décidé de mettre fin à sa collaboration dans la lutte internationale contre le trafic d’héroïne, à la plus grande satisfaction de l’Empire britannique et de ses héritiers de la City et de Wall Street.

L’agence russe Itar-Tass cite le responsable des communication de l’Office de la Maison Blanche pour la lutte contre les stupéfiants (ONDCP), Rafael Lemaitre, qui a annoncé cette décision mercredi dernier.

Dans la continuité des guerres de l’opium conduites contre la Chine au XIXe siècle, l’Empire britannique voit aujourd’hui l’opium d’Afghanistan comme un levier idéal pour détruire la jeunesse russe et des autres pays, tout en assurant aux banques de la City et de Wall Street les flux de liquidités nécessaires à l’entretien de la bulle spéculative.

L’économie afghane de l’opium a vu le jour au moment où la Grande-Bretagne et les États-Unis ont décidé, sur les conseils de Zbigniew Brzezinski en 1979, d’utiliser le trafic d’opium pour financer les armes destinées aux moudjahidines, censés combattre l’invasion soviétique. Après une baisse avec l’arrivée au pouvoir des Talibans à la fin des années 1990, grâce à une coopération intensive avec l’Office des Nations unies contre le crime et les stupéfiants, la production d’héroïne a littéralement explosé avec l’invasion du pays par l’Otan au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Ainsi, la production d’opium afghane a été multipliée par un facteur 40 depuis le début de l’occupation occidentale.

Le responsable russe de la lutte contre les stupéfiants, Victor Ivanov, avait tenté de mettre en place une politique de coopération avec son homologue américain, Gil Kerlikowske, afin de d’élaborer un plan international dans la foulée du retrait des troupes de l’Otan d’Afghanistan. D’autres discussions avec les autorités allemandes visaient également à inclure les Européens dans ce plan, qui impliquait une politique d’aide à l’agriculture et de soutien à l’industrie afghane pour sortir le pays de sa dépendance vis-à-vis de l’opium.

Comme l’a souligné Ivanov lors d’une conférence le 25 mars à Moscou, cette stratégie aurait également exigé de mettre fin aux pratiques de blanchiment des revenus de l’opium par les banques de la City et de Wall Street. Aujourd’hui, grâce à la crise ukrainienne, c’est Ivanov lui-même qui se trouve sur la liste des personnalités sanctionnées par l’administration Obama !

Entre-temps, aux Etats-Unis, le Gouverneur du Massachusetts Patrick Duval s’est vu obligé le 27 mars de déclarer un état d’urgence en matières sanitaires, en raison d’une explosion dans cet État du nombre d’héroïnomanes et de décès par overdose (185 décès au cours des trois derniers mois). Il faut rappeler que le Gouverneur du Vermont avait consacré son discours de politique annuelle de janvier dernier à l’épidémie d’héroïne frappant cet autre État de la Nouvelle Angleterre.

Obama, qui a été élu en 2008 en grande partie avec l’aide financière du superfinancier George Soros, un ardent défenseur de la légalisation du trafic de stupéfiants, n’a pas hésité un seul instant à protéger les banques impliquées dans le blanchiment de l’argent de la drogue, en particulier lors du dernier scandale qui a frappé la célèbre banque britannique HSBC.

La décision de mercredi dernier confirme une fois de plus, pour ceux qui en doutaient encore, qu’Obama ira jusqu’à sacrifier la jeunesse américaine (et du monde entier), pour défendre les intérêts de l’Empire britannique et de ses banques lessiveuses d’argent sale.
Source : http://www.solidariteetprogres.org

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Le cannabis est-il l’avenir du tourisme ?


Depuis la légalisation de la vente de cannabis dans l’état du Colorado le 1er Janvier 2014, de nombreux voyagistes américains proposent désormais des tours thématiques en complément des fameux séjours de ski. 

Verront nous des offres de séjours et circuits dans les brochures de nos amis voyagistes en Belgique ou en France, premier pays consommateur d'Europe ? Telle est la question du jour !

Légalisation de la vente du cannabis dans le Colorado
Depuis le 1 Janvier 2014, l'État Rocky Mountain est devenu le premier état dans l'union à légaliser la vente de marijuana « récréative » (quelle dialectique euphorisante). Toute personne de plus de 21 ans peut donc aller dépenser son argent chez un détaillant d’herbe et en sortir sans être inquiétée par la police.

Les non-résidents de plus de 21 ans avec une pièce d'identité valide peuvent acheter jusqu'à 14 grammes par transaction. A ce jour, 136 licences pour vendre du cannabis ont été approuvées à travers l'État.

Il est encore trop tôt pour quantifier combien de touristes sont venus dans le Colorado depuis le 1er janvier pour profiter d’une petite fumette « récréative ». Mais il sera intéressant de suivre l'évolution des volutes... oups, des chiffres...

L’office du tourisme du Colorado en attente

Les responsables de l’Office de Tourisme du Colorado indiquent qu’ils n’ont pas l'intention de mettre en avant la vente de cannabis dans leurs campagnes de marketing, en précisant qu'il est interdit de fumer en public... Et dans les toilettes, m'sieur, on peut  ?

Cependant, la tentation sera grande si les touristes (et leurs dollars) sont au rendez-vous. Mais, pour le moment, le nombre semble limité comparé aux 13,6 millions de personnes qui visitent chaque année Denver. Toutefois, en bons entrepreneurs, puritains mais pragmatiques, les américains osent sans se poser (trop) de questions, surtout quand il y à des billets verts à la clef...

Il suffit de voir comment les "weed tours" ont fleuri dans le Colorado chez les réceptifs locaux.

Les premiers voyagistes du cannabis
« Spiro Tours » prétend ainsi être le premier tour operateur à offrir des « visites de cannabis de luxe de la région ». Les visites sont calquées sur celles des vignobles de la célèbre « Napa Valley » en Californie. Sauf qu'au Colorado, le verre de Chardonnay est remplacé par un cône de marijuana... Et comme les vignobles AOC, le cannabis a également le sien. Seule différence, il n'y a pas (encore ?) de Robert Parker du pétard...

Autre agence, « Colorado Green Tours « offre des forfaits sur le thème de la marijuana qui comprennent une amorce sur la connaissance des variétés de marijuana et des méthodes d'ingestion, comme l'utilisation d'un vaporisateur sans fumée. Et des space cakes avec le café ?

Pour « Rocky Mountain High Tours », la demande de limousine pour visiter les boutiques est quatre fois supérieure à la moyenne. On se demande bien pourquoi ? C'est sûr qu'après 4 ou 5 dégustations, il est préférable d'avoir un chauffeur. Ou alors, dans le cadre d'un autotour, on fait comme en Suède, il y en a un qui se sacrifie. Mais il ne faut pas fumer dans la bagnole, ou alors vitres ouvertes, mais comme on est en Californie.

Et en bons professionnels qu'ils sont, pour s'assurer que les points de vente soient bien approvisionnés, l’agence a attendu fin Janvier pour lancer ses visites à 295 dollars par personne (pétard compris ! Ils touchent combien sur les ventes en boutique ?). Je n'ose imaginer dans quel état les touristes se retrouvent en fin de tournée (de joint.. bien sûr) ?

Des compagnies aériennes font aussi le buzz

Spirit Airlines, basée en Floride, a également cherché à gagner une partie du buzz avec des annonces en ligne :

“If you want to make a beeline for Colorado right now, we don’t blame you — but we’re up to take you to plenty of chill destinations. … Book today … and be sure to pack some munchies.”

“The no smoking sign is off, Get Mile High with $10 off your next flight. Fares so low they’re barely legal in some states.”

Décidément, en Amérique, l'argent n'a pas d'odeur (de grillades)

Tout n’est pas rose, tout de même !

Les visiteurs sont cependant confrontés à de nombreux obstacles pour planer, oups... profiter de leurs achats dans le Colorado. Bien que les utilisateurs peuvent légalement acheter jusqu'à 14g de cannabis, de nombreuses chambres d’hôtels sont non-fumeurs. Et oui, on est aux Etats-Unis...

La marijuana est aussi interdite à l'aéroport international de Denver, qui la considère comme une substance illicite. Même les stations de ski du Colorado, qui représentent plus de 20 % des séjours de ski aux États-Unis, mettent en garde les visiteurs de l'interdiction de fumer sur les pistes. Pourtant, avec un petit joint dans le nez, on "godille" tout seul... Non ? Dans les Alpes, on a bien le vin chaud !

Alors, futur touriste skieur aux States, entre fumer ou kier, il te faudra trancher !
Source : http://www.pagtour.net

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vendredi 28 mars 2014

Mexique : 10 membres présumés du cartel des Zetas tués


Dix membres présumés du cartel mexicain des Zetas, dont une femme, ont été tués dans un affrontement avec l’armée et les forces de police au Veracruz (est), a annoncé jeudi le gouvernement de cet Etat. «Neuf hommes et une femme ont été abattus lors de l’attaque» d’éléments de l’armée et de la police depuis une habitation, survenue dans une rue de la localité de Perote, a indiqué le secrétariat de sécurité publique du Veracruz, précisant que les victimes étaient membres de «l’une des cellules les plus dangereuses» du cartel.
AFP

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Dakar-Bamako : La route de la drogue

Le corridor Dakar-Bamako reliant le Mali au Sénégal est un axe particulièrement important qui permet de nombreux  échanges entre les deux pays. A ce titre, il est également souvent le lieu de trafics et la cause de tension entre les deux voisins.

En février dernier, le Sénégal avait décidé de le bloquer suite à la découverte d’un trafic de carburant dû au fait que le précieux liquide a un coût beaucoup moins élevé au Mali. Mais cet « embargo » ne pouvait pas durer longtemps, le port de Dakar est primordial pour le commerce entre les deux pays.
Si la douane a récemment multiplié les saisies de drogues qui passait entre les deux pays, elle manque tout de même cruellement de moyen puisqu’elle n’est même pas équipée d’un système de détection.
On peut supposer que de nombreux trafiquants ont déjà échappé à la vigilance des douaniers et continueront de le faire si aucun système n’est mis en place pour mieux surveiller de passage stratégique.

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Annexion de la Crimée: qu'adviendra-t-il des 14 000 consommateurs de drogues?

L'annexion de la Crimée par la Russie risque d'avoir de lourdes conséquences pour un groupe déjà largement exclu de la société. Selon les estimations, 14 000 consommateurs de drogues injectables vivent dans la péninsule de Crimée et, du jour au lendemain, leur accès à des soins de santé essentiels et aux services de prévention du VIH se voit sévèrement compromis.

Les lois russes sur la toxicomanie sont extrêmement répressives et l'annexion met en danger la vie des consommateurs de drogues qui bénéficient de services de prévention du VIH, comme la distribution de seringues stériles. Le gouvernement russe ne soutient aucun programme efficace de prévention du VIH et de l'hépatite C pour les consommateurs de drogues et les autorités publiques refusent de venir en aide aux quelque 1,8 million de consommateurs de drogues injectables vivant sur leur territoire. Les échanges de seringues et les traitements substitutifs aux opiacés sont illégaux en Russie.

La situation politique actuelle est particulièrement alarmante pour les 800 patients placés sous traitement substitutif aux opiacés en Crimée. De fait, les stocks de méthadone et de buprénorphine, qui remplacent un opiacé tel que l'héroïne et doivent être pris sous suivi médical, répondront aux besoins pendant quelques semaines seulement. Le blocage des autoroutes reliant la Crimée au continent complique les réapprovisionnements médicaux. À Sébastopol, les centres de traitement de substitution sont déjà contraints de réduire les doses des patients. Il y a fort à parier que ces patients commenceront à ressentir les effets du sevrage et recommenceront à consommer des drogues illégales, avec les risques d'infection au VIH liés à l'utilisation de seringues usagées que l'on sait.

En termes de lutte contre le VIH, deux grandes préoccupations se dessinent. Premièrement, les personnes qui avaient réduit ou arrêté leur consommation de drogues injectables recommenceront, voire augmenteront les doses, ce qui entraînera une hausse du taux de transmission du VIH si elles n'ont pas accès à du matériel d'injection propre. Deuxièmement, les personnes séropositives qui sont à la fois sous thérapie antirétrovirale et qui suivent un traitement à la méthadone seront plus exposées au risque. Ce constat vaut également pour le traitement de la tuberculose.

Parallèlement à ses effets physiologiques qui aident la personne à se sentir bien ou "normale", la méthadone est également un moyen efficace d'encourager les personnes malades et rejetées à utiliser les services. En Crimée, par exemple, les personnes qui visitaient les centres de traitement à la méthadone y recevaient également des soins contre la tuberculose et le VIH, avec le soutien d'un groupe de pairs ou d'un conseiller. L'interruption des approvisionnements en traitements de substitution aux opiacés fermerait la voie à une multitude de services et au soutien pour des personnes qui n'ont pas d'autres moyens d'accéder aux services classiques.

Alors, que doit-on faire pour assurer la continuité des services ? L'Alliance internationale contre le VIH et le sida en Ukraine a contacté les autorités de fait en Crimée et leur a proposé d'agir en qualité d'intermédiaire entre les instances habilitées sur place et en Ukraine pour fournir une aide humanitaire d'urgence en médicaments de manière à couvrir les besoins en traitements de substitution pour les six prochains mois. L'Alliance attend toujours une réponse à sa proposition.

De plus, le Réseau international de consommateurs de drogues a exhorté les organismes des Nations Unies à soutenir la poursuite des interventions existantes de réduction des méfaits en Crimée et a demandé au gouvernement russe d'abandonner toute tentative de clôture de ces programmes essentiels.

Une démarche de réduction des risques donne des résultats en Ukraine

L'Ukraine fait figure de chef de file régional en matière de programmes d'échange de seringues et de traitements de substitution visant à prévenir le VIH chez les consommateurs de drogues, ce que l'on désigne sous l'appellation de "programmes de réduction des risques". Le principal programme de prévention du VIH dans la région de l'Europe de l'Est et de l'Asie centrale est mis en œuvre par l'Alliance internationale contre le VIH et le sida en Ukraine, avec le soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Ce programme a permis de mettre en place des traitements de substitution, des échanges de seringues, la distribution de préservatifs, ainsi que des services de conseil et de dépistage rapide du VIH et des infections sexuellement transmissibles.

Cette démarche a entraîné une baisse continue de la transmission du VIH chez les consommateurs de drogues injectables. En 2012, pour la première fois depuis 1999, le nombre total de nouveaux cas de VIH en Ukraine a baissé de deux pour cent. Le nombre de nouveaux cas enregistrés chez les consommateurs de drogues injectables a reculé de neuf pour cent par rapport à l'année précédente.

Toute interruption des programmes de réduction des risques pourrait être désastreuse pour la santé, les droits de l'homme et l'épidémie de VIH, en Crimée et dans la région en général. Les manœuvres territoriales à des fins politiciennes ne devraient jamais prendre le pas sur la santé publique des citoyens.
Source : http://www.huffingtonpost.fr

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[Insolite] Cet étudiant n'aurait pas du fumer de marijuana

Quand un étudiant fume de la marijuana pour la première fois, ce n'est pas toujours beau à voir. La preuve avec ce jeune garçon qui est en train "de geler"

Quand un étudiant qui n'en consomme pas d'habitude décide d'en fumer… ça se termine en gros n'importe quoi. Dans la vidéo du dessous vous verrez un étudiant qui teste la marijuana pour la première fois. Vous verrez surtout que ce garçon passe par 3 stades après avoir fumé : le stade "éteint", le stade "possédé" puis le retour du stade "éteint". Autour de lui, ses amis lui proposent de l'eau, d'aller prendre l'air et de se détendre. Mais ça n'a pas l'air de calmer ce jeune garçon qui se dit "être en train de geler" et refuse de tenir le verre d'eau qu'on lui tend. Au moins avec ça, il n'en reprendra pas de sitôt. Voici la vidéo que nous pouvons appeler : nouvelle arme contre la diffusion des drogues sur les campus. Vidéo que vous pouvez aussi retrouver sur le site Brobile.



Source : http://www.meltycampus.fr/
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jeudi 27 mars 2014

Haïti: Les autorités haïtienne et dominicaine discutent du renforcement de la lutte contre la drogue

Le directeur général de la Police nationale d’Haïti, Godson Orélus, s’était rendu récemment au siège de la direction nationale de contrôle des drogues (DNCD) en République Dominicaine pour discuter avec le président de cette institution Julio César Velázquez Souffront, autour du renforcement des relations en matière de lutte contre la drogue, le blanchiment des avoirs et l’examen des accords conclus entre les deux gouvernements des deux pays.

Ces accords visent à mettre en commun les efforts visant à contrer les cartels de la drogue et combattre le crime en vue de meilleurs résultats sur toute l’ile.

Le président de la DNCD Souffront Velázquez s’est engagé au nom de l'agence anti-drogue à venir en aide à Haïti, en terme matière de logistique, avec une stratégie de communication et d’informations plus efficace. Aussi avec ces mesures le général croit, que les deux pays parviendront à éradiquer définitivement ce fléau qui est la drogue et qui menace la paix et la tranquillité des deux peuples.

Aussi, le général Souffront Velázquez promet de mettre à la disposition des autorités haïtiennes , le Centre de formation Canino (K-9), les capacités opérationnelles et logistiques et l'académie pour la formation des agents de drogue haïtiens, et d'autres moyens disponibles pour lutter conjointement contre le trafic de drogue.

Pour sa part, le chef de la police nationale d’Haïti Godson Orelus a exprimé sa gratitude à la DNCD pour son support dans la lutte contre le trafic de la drogue et le blanchiment d’argent et aussi en vue de renforcer la coopération dans différentes domaines.
Source : http://hpnhaiti.com

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Trafic de drogue en France : malgré une lutte acharnée, la guerre semble perdue

La lutte contre les dealers, c'est la priorité répétée de tous les ministres de l'Intérieur depuis dix ans. Malgré tout, le trafic de drogue explose. On a jamais vendu autant de cannabis en France.

Depuis des années, on entend les ministres de l'Intérieur marteler la même phrase devant les caméras. Nicolas Sarkozy, en mai 2011 : "La France est engagée avec une extrême fermeté dans le combat contre la drogue". Claude Guéant, en octobre 2011 : "Je veux nettoyer ce quartier du deal de drogue et des guetteurs. Et on va le faire !" Manuel Valls, en septembre 2013 : "Il faut lutter contre ces trafics de drogue qui tuent une partie de notre jeunesse".

Le trafic de cannabis explose

Entre droite et gauche, le message ne varie pas sur ce dossier. Malgré tout, cette politique ne fonctionne pas. Preuve que le trafic explose : le chiffre d'affaires du cannabis atteint, pour la seule France métropolitaine et pour la seule année 2013, près de 3 milliards d'euros.

Il y a tout juste un an, les autorités parlaient d'un petit milliard seulement. Un chiffre qui n'inclut pas la cocaïne, dont le prix de vente au gramme est grosso modo huit ou neuf fois plus élevé que celui de l'herbe. 

Il y a bien sûr des saisies régulières de drogues (les plus spectaculaires étant souvent médiatisées), mais elles baissent, année après année, dizaines de tonnes par dizaines de tonnes. Les policiers anti-stups estiment qu'ils n'arrivent à intercepter que 20% de la drogue acheminée en France.

Nouvelles routes de la drogue

Les enquêteurs ne peuvent plus rivaliser. Les trafiquants empruntent de nouvelles routes de la drogue, par cargo notamment. Par ailleurs, ils importent et exportent moins de "came" d'un seul coup. Ils préfèrent multiplier les livraisons pour brouiller les pistes et éviter de perdre trop de marchandise.

La demande de drogue est colossale et exponentielle. La preuve (c'est un phénomène très récent) : l'ouverture 24 heures sur 24 des supermarchés de la drogue. Jusqu'à présent, les dealers ouvraient leur commerce vers 11 heures le matin, et en fermaient les portes vers 23 heures. Désormais - et c'est saisissant à voir en Seine-Saint-Denis justement, dans les cités de Saint-Ouen ou de Bagnolet -, le trafic tourne à plein régime. À 3 heures du matin, il y aura des vendeurs pour vous proposer une barrette de "shit" ou quelques grammes de cocaïne.

Les "choufs" sont devenus "charbonneurs"

Les dealers arrêtés se gardent bien d'avoir de la drogue sur eux. Les trafiquants ont surtout parfaitement compris les failles du système judiciaire. C'est un autre nouveau phénomène que les enquêteurs aperçoivent en ce moment, dans les cités marseillaises ou parisiennes. Les trafiquants modifient leur organigramme.

Les gamins hauts comme trois pommes, qui servaient surtout de "choufs" (guetteurs) sont de plus en plus employés comme "charbonneurs". Ce sont eux, désormais, qui vendent la drogue aux clients. Peu importe qu'ils se fassent arrêter avec de la marchandise sur eux. Ils sont mineurs, donc il n'ont quasiment aucune chance d'aller en prison. Une technique toute bête, mais imparable.
Source : http://www.rtl.fr

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L’Académie nationale de médecine veut faire de la lutte contre le cannabis une cause nationale

 À l’issue d’une séance de l’Académie nationale de médecine dédiée au cannabis, les Prs Jean Costentin, Jean Pierre Goullé, et le psychiatre Jean Pierre Olié de la sixième commission de l’Académie ont recommandé une série de mesures pour ralentir la progression de la consommation de cannabis en France, où l’on dénombre 1,3 million d’usagers réguliers et 550 000 consommateurs quotidiens selon les chiffres 2012 de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies.

En premier lieu, ils réclament que la lutte contre le cannabis soit érigée au rang de cause nationale, avec la mise en place de campagnes d’information sur les dangers du cannabis et des cannabinoïdes de synthèse pour la santé physique et psychique, en particulier durant la période correspondant au développement du système nerveux.

Ils estiment en outre que les effets délétères du cannabis chez les personnes déjà porteuses de troubles mentaux justifient que l’on prenne en compte, dans le processus d’accréditation des établissements accueillant ces malades, la prévention de toute forme de commerce et de consommation du cannabis en leur sein.

Empêcher le commerce de graines sur Internet

L’Académie de médecine demande en outre que soi inscrites dans la loi des mesures pour empêcher, dans les boutiques ou via Internet, l’achat de matériel et de semences permettant la culture du chanvre indien. Elle réclame aussi que l’on interdise la vente aux mineurs de vapoteurs, de pipes à eau et de papier à cigarette grand format.

Dans leur argumentaire, les académiciens rappellent que « l’usage du cannabis perturbe les fonctions cognitives, en particulier à l’âge des acquisitions scolaires et universitaires », et insiste sur « le risque de troubles anxieux et dépressifs et d’apparition ou d’aggravation de troubles psychotiques ». Ils évoquent également les risques de troubles somatiques : cancers O.R.L et bronchopulmonaires, cancers du testicule, troubles cardio-vasculaires, et perturbations endocriniennes.
Source : http://www.lequotidiendumedecin.fr

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mercredi 26 mars 2014

Le cannabis thérapeutique recommandé dans la sclérose en plaques

Pour soulager la douleur dans la sclérose en plaques, seul le cannabis thérapeutique vient d'être recommandé par l'Académie américaine de neurologie. Les  autres thérapies alternatives n'ont pas fait la preuve de leur efficacité. 

C’est un nouveau pas que vient de franchir l’Académie américaine de neurologie. Le cannabis thérapeutique, non seulement est autorisé, mais il est maintenant recommandé. Dans des guidelines qui viennent d’être publiées dans la revue Neurology, l’Académie recommande en effet le cannabis, sous forme de comprimé ou de spray, pour soulager la douleur et les symptômes de spasticité (contractions musculaires) de la sclérose en plaques. L’Académie s’est penchée sur les principales thérapies alternatives aux traitements classiques, comme le ginkgo biloba, la thérapie magnétique, les traitements par piqûre d’abeilles, les régimes avec de l’huile de poisson ou encore la réflexologie. Et seul le cannabis thérapeutique trouve grâce à ses yeux, en ayant fait la preuve de son efficacité.

En spray ou en comprimé 

En revanche, ce sont uniquement les formes sous comprimé ou en spray qui sont recommandées, car selon l’Académie, on ne dispose pas de suffisamment d’éléments pour pouvoir affirmer que fumer du cannabis soulage les symptômes de la Sclérose en plaques. Les recommandations soulignent également que des études à long terme sont nécessaires, car le cannabis thérapeutique peut entraîner des effets indésirables, tels que des vertiges, des problèmes de mémoire ou encore une dépression.

Aux Etats-Unis, le cannabis thérapeutique a été approuvé par la Food and drug administration dans la sclérose en plaques et dans deux autres indications, les nausées et les vomissements causées par les chimiothérapies anticancéreuses, qui ne répondent pas aux traitements classiques, et en cas de perte d’appétit chez les patients atteints de sida. En France, un premier médicament à base de cannabis thérapeutique - le sativex - a été autorisé en janvier dernier pour soulager les symptômes de la sclérose en plaques.
Source : http://www.pourquoidocteur.fr

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mardi 25 mars 2014

Vers un nouveau modèle de régulation pour le cannabis?

L'interdiction totale du cannabis, actuellement en vigueur en Suisse, demeure insatisfaisante, estime la Commission fédérale pour les questions liées aux drogues. Plusieurs options sont sur la table.

Interdire le cannabis est insatisfaisant. Telle est le constat dressé par la Commission fédérale pour les questions liées aux drogues (CFLD) qui suit avec attention les expériences menées ailleurs. Le modèle genevois d'association de consommateurs de cannabis suscite notamment l'intérêt.

La commission, qui s'est penchée sur la problématique lors de sa retraite annuelle, n'a pas pris position sur un modèle ou un autre, a indiqué son président Toni Berthel. Elle est cependant parvenue à la conclusion qu'il fallait trouver une solution incluant la production, la vente et la consommation.

Actuellement, il est quasiment impossible d'acheter et de consommer légalement du cannabis en Suisse, a poursuivi M. Berthel. L'acquisition se fait souvent sur le marché noir, sans garantie sur la qualité du produit.

Projet-pilote à Genève

En outre, la situation actuelle ne permet pas de protéger efficacement les jeunes, constate la CFLD dans son communiqué. Le cannabis reste en effet la drogue la plus répandue, surtout chez les 15 à 24 ans, selon une étude du Monitorage suisse des addictions publiée en octobre dans le Bulletin de l'Office fédéral de la santé publique.

D'où l'intérêt des expériences menées actuellement dans le monde comme aux Etats-Unis ou en Espagne pour légaliser le cannabis. L'Uruguay a par exemple adopté une loi autorisant la production et la vente de cannabis sous contrôle étatique. La commission suit également les travaux à Genève en vue d'un projet-pilote.

Un groupe de députés genevois interpartis a proposé d'autoriser pendant trois ans dans le canton la culture, la distribution et la consommation de cannabis dans le cadre d'associations. Ce système permet de contrôler la qualité des produits et leur teneur en THC et de séparer les marchés du cannabis des drogues plus dangereuses, selon les initiants genevois.

Zurich, Berne et Bâle approchées

L'idée serait de mener le projet avec d'autres villes suisses. Zurich, Berne et Bâle ont déjà été approchées et des auditions des milieux concernés ont déjà eu lieu. «Un tabou a été levé avec cette initiative», a indiqué Lydia Schneider-Hausser, députée socialiste au Grand Conseil genevois.

Les modalités du projet feront l'objet d'une présentation vraisemblablement en juin. Mais l'expérience sur le terrain dépendra des dérogations obtenues au plan fédéral. (ats/Newsnet)

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Par crainte des sanctions: hara-kiri au cannabis social club de Namur

C'est la débandade au cannabis social club de Namur. Les administrateurs ont rendez-vous ce mardi après-midi avec leur avocat. Deux d'entre eux ont décidé de dissoudre l'asbl ou en tout cas de démissionner. La crainte de la prison explique cette volte-face.

Les militants namurois pour la légalisation du cannabis, pourtant, semblaient déterminés : interviews dans la presse, lettre au bourgmestre, publication des statuts de l'asbl au moniteur. L'objectif de l'association était de produire du cannabis pour ses membres, sans but de lucre. La Belgique ne tolère-t-elle pas depuis dix ans la détention d'une petite quantité de cannabis pour la consommation personnelle ?

sous la menace d'une peine de trois mois à cinq ans de prison
Mais le Parquet de Namur ne l'entend manifestement pas de cette oreille. Selon Etienne Gaublomme, substitut du Procureur du Roi de Namur, les administrateurs d'un cannabis club se rendraient au minimum coupables de facilitation d'usage de drogues à autrui, une infraction punie d'une peine de trois mois à cinq ans de prison, voire même d'un trafic de stupéfiants en association, ce qui est plus grave encore.

La semaine passée, à Liège, les deux responsables d'un autre cannabis club (Ma weed perso) ont été arrêtés par la police. Ils sont pousruivis pour facilitation d'usage de substances illicites.

La menace d'une condamnation pénale fait manifestement reculer les fondateurs du cannabis club de Namur, qui se sont toujours présentés comme d'honorables pères de famille.
Source : http://www.rtbf.be

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lundi 24 mars 2014

Cannabis: les administrateurs d'une asbl restent en prison 15 jours de plus

Faut-il s'attendre à un tour de vis répressif en matière de drogue douce, de la part des autorités judiciaires, à rebours de la volonté du législateur ? C'est en tout cas ce que donner à penser les déboires d'une association liégeoise de consommateurs d'herbe. 

Deux administrateurs ont été placés sous mandats d'arrêt, lundi. Ils ont comparu ce vendredi devant la Chambre du conseil qui a voulu les libérer, mais le Procureur du Roi a interjeté appel.

Depuis la loi, votée en avril de l'an passé, cultiver un plant de cannabis, et détenir trois grammes pour ses besoins personnels, ce n'est pas permis, mais c'est devenu une banale infraction.

Aux quatre coins du pays, des initiatives ont fleuri, des "groupements de consommateurs", en quelque sorte. Fumer son herbe à soi, c'est finalement un moyen efficace de lutter contre le trafic de stupéfiants.

Trois jeunes de la région liégeoise ont fondé une association, sous la dénomination Ma Weed Perso, dans cet esprit. Ils ont même pris la précaution de prévenir la police zonale de leurs activités.

Mais lundi, ils ont été perquisitionnés, et les deux administrateurs ont été placés sous mandat d'arrêt. Ils ont comparu devant un juge ce vendredi, qui a ordonné de les libérer, sous conditions. Mais le Procureur du Roi a interjeté appel, ce qui signifie quinze jours de détention de plus.

C'est que, pour le magistrat de l'accusation, en charge de ce dossier, il s'agit d'une incitation à l'usage de substances illicites. Et ça, ça reste interdit.

Les travaux parlementaires du printemps dernier, travaux préparatoires au changement de règlement, ne vont pas vraiment dans ce sens. Mais la justice semble sourde aux préoccupations des élus de la nation.
Source : http://www.rtbf.be
Voir article : https://cannabis-infos.com/2014/03/cannabis-deux-arrestations-malgre-une.html
Petition en faveur de leus liberation : Cliquez ici

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Israel : L’etat entame des recherches poussées sur le cannabis médical


Une étude menées sur deux ans vise à comprendre les effets, positifs et négatifs, du cannabis , le ministère de la Santé a commandé une étude des effets et de l’éfficacité du cannabis médical.

Selon le quotidien Haaretz, l’étude sera menée par l’Institut israélien national pour la recherche de la santé. Elle suivra quelque 2 000 patients traités avec du cannabis médical sur une période de deux ans.

Les dernières années, le cannabis médical est devenu plus populaire et accepté en Israël.

Environ 15 000 patients sont officiellement traités au cannabis et 50 personnes sont approuvées par le ministère de la Santé par semaine pour le traitement.

Il y a cependant d’énormes lacunes dans la compréhension des médecins sur ce qui se passe chez les patients quand ils commencent le traitement. C’est ce que l’étude tentera de révéler.

L’enthousiasme pour le cannabis médical est important, et beaucoup découvrent que leur maladie peut être atténuée par son recours.

Il y a cependant « beaucoup de choses que nous ne savons pas à son propos, » explique Pesach Schwartzman, un professeur en médecine à l’université Ben Gurion, et qui mène l’étude.

L’étude, qui a déjà débuté, vise à « mener des recherches appropriées sur les effets du cannabis » pour traiter certaines maladies.

Elle devrait, selon Scwartzman, augmenter de façon significative, les connaissances des médecins et des patients.

L’étude mettra en avant les résultats positifs, les effets secondaires négatifs, et la dépendance potentielle que le traitement pourrait causer et les raisons pour lesquelles certains patients arrêtent leur traitement.

Selon Schwartzman, certains effets négatifs causés par le cannabis médical n’ont pas été assez étudiés – comme les possibilités de crise psychotique chez les personnes préconditionnées aux maladies mentales, qui seront étudiées de près.

Israël est considéré comme l’un des pays les plus avancés au monde quant au programme de traitement médical par le cannabis.

Beaucoup des recherches importantes effectuées sur le cannabis ont été menées par des institutions israéliennes.

Selon Haaretz, seulement 20 médecins sont actuellement autorisés à prescrire du cannabis, mais ce nombre devrait augmenter avec la demande.

Selon un rapport publié l’an dernier, les prescriptions ont augmenté de 30 % en 2013.
Source : http://fr.timesofisrael.com

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Une dernière taffe de “Weeds”

Huit saisons passées à défier la loi, quel­ques tonnes de marijuana écoulées, des hectolitres de café frappé avalés (à la paille) : l'heure du ­bilan a sonné pour Nancy Botwin, l'héroïne de Weeds, qui termine sa course folle sur Canal+ Séries. 

Imaginée par la futée Jenji Kohan, la mère de famille des quartiers chics reconvertie en dealeuse de cannabis a ouvert la voie à une flopée d'héroïnes (de Nurse Jackie à The Big C…) fâchées avec la morale, ­volontiers revêches, et surtout furieusement libres… Un héritage décoiffant qui tient en quatre (bons) conseils.

Envoyer valser la morale

Lorsqu'elle a créé Weeds, Jenji Kohan avait une obsession : s'attaquer à un tabou culturel (la drogue) pour explorer la « zone grise » entre le bien et le mal. Le business de l'herbe agit sur Nancy comme un révélateur : nerfs d'acier, goût du risque, autorité… L'ex-bourgeoise rangée est faite pour cette vie en marge. Mais n'est pas pour ­autant sans foi ni loi. Elle obéit à son propre code de conduite et n'échappe ni aux dilemmes, ni à la culpabilité. On devrait la détester ? Impossible quand la jolie quadra prend ses airs de gamine fragile dépassée par ses pro­pres frasques.


Soigner le style

Elle fait craquer un flic du département antidrogue, un parrain mexicain, un rabbin veuf… Personne ne résiste au charme et au culot de Nancy, incarnée par la piquante Mary-Louise Parker. Minirobes de créateurs, crinière brune au vent, sourire ravageur : avec elle, l'expression « sexy mais pas vulgaire » prend tout son sens. Quelque part entre l'ado libérée et la mante religieuse, la belle charme, s'attache mais reprend vite sa liberté. La séductrice cache une veuve jamais vraiment ­remise de la mort brutale de son mari. Fonceuse mais pas sans failles.


Savoir s’entourer

Un comptable dépravé pour blanchir l'argent de la drogue, un beau-frère immature pour assumer l'intendance et veiller sur ses fils délaissés… En bon chef de clan, Nancy cultive l'art de bien s'entourer. Elle seule pouvait imaginer que cette douteuse association de sociopathes, de doux dingues, d'accros au sexe et à la fumette puisse mener des affaires florissantes.


Persister et signer

Si l'on considère, selon un principe généralement admis, qu'une bonne série est une série qui fait évoluer ses personnages, Weeds relève du ratage total… ou du coup de génie. En affirmant que les « gens ne changent pas », Jenji Kohan entraîne son héroïne égoïste dans une démarche jusqu'au-boutiste, et en tire toute la singularité de sa série. Nulle rédemption dans le parcours de Nancy, qui souffre pourtant des conséquences désastreuses de ses actes sur ses enfants. Ambivalente à l'image de son héroïne, la farce corrosive truffée de gags salaces aura aussi été une série grave et sensible.


Saison 8 trailer 


Source : http://television.telerama.fr/

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Usage médical du cannabis, sommes-nous en retard?

Nous avons connaissance depuis quelques mois, de l’arrivée prochaine d’un traitement à base de cannabis, le Sativex®. Voici en quelques mots où nous en sommes exactement en France et quelles sont les indications du cannabis médical.

Depuis quelques années, nous disposons d’un médicament, le Marinol® (Dronabinol), autorisé en France mais avec des modalités d’indications et de prescriptions complexes. Ce médicament, (des gélules qui doivent être stockées à une température inférieure à 10°), fait l’objet d’une A.T.U. (Autorisation Temporaire d’Utilisation). En clair, un Médecin obligatoirement hospitalier doit en faire la demande auprès de l’A.N.S.M., (Agence Nationale de Sécurité du Médicament), pour une durée renouvelable (d’1 à 6 mois), et devant justifier, entres autres, que les traitements classiques ont été essayés mais qu’ils n’ont pas été efficaces. La délivrance se fait uniquement en pharmacie hospitalière.

Le Marinol® se présente sous forme de capsules de 2,5 mg, 5mg, 10mg, (Seul le Marinol ® 2,5 mg est autorisé en France).

Les indications principales sont les suivantes :

    les nausées associées à la chimiothérapie des cancers,
    la stimulation de l’appétit en cas de troubles alimentaires tels que l’anorexie,
    le glaucome (pour faire baisser la pression intraoculaire),
    les troubles du comportement et de l’humeur chez les malades atteints d’Alzheimer.

Les études réalisées à ce jour montrent des effets indésirables de type euphorie 13%, vertiges 7%, somnolence 6%.

 Le Sativex® (en spray buccal) devrait arriver en France, si tout va bien, en 2015. Ce médicament, déjà commercialisé dans 22 pays, dont 17 pays en Europe est autorisé pour le traitement de la spasticité dans la sclérose en plaques (SEP), donc pour soulager les contractures musculaires sévères. Il devra être initié par un neurologue et un rééducateur hospitalier.

Les médicaments à base de stupéfiants ne pouvant être délivrés que pour 28 jours, les médecins généralistes seront autorisés à effectuer les renouvellements d'ordonnance entre deux rendez-vous à l'hôpital. Le produit sera distribué en pharmacie de ville, (contrairement au Marinol ®), où il devra être stocké dans des coffre comme c'est le cas des médicaments à base d'opiacés. La Haute Autorité de Santé doit donner son aval et fixer également les prix et les modalités de remboursement.

Le point de vue de l’auteur : « J’espère seulement que son indication pourra être élargie à d’autres pathologies que la sclérose en plaques, en particulier aux douleurs neurologiques périphériques d’origine traumatiques où le médicament a déjà prouvé son efficacité dans les pays où il est commercialisé. Avec beaucoup moins d’effets secondaires que les opiacés, et une efficace égale voire supérieure, il est grand temps que la France récupère son retard dans ce domaine, en évitant l’amalgame entre cannabis médical et récréatif.
Source : http://www.santelog.com

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dimanche 23 mars 2014

Du cannabis bientôt cultivé par nos paysans?

Deux experts présenteront la semaine prochaine leur concept sur la régulation des produits à base de chanvre à la commission fédérale pour les questions liées aux drogues.

Deux projets, en faveur de la légalisation de la production et de la consommation du cannabis, seront présentés la semaine prochaine à Berne. Ils ont été rédigés par Olivier Guéniat, chef de la police judiciaire neuchâteloise, et Thomas Kessler, ancien délégué bâlois chargé des affaires liées aux drogues. Ces deux concepts relancent le débat sur la légalisation du cannabis au niveau fédéral après le non du peuple en 2008.

Olivier Guéniat propose d'attribuer des licences de production à des personnes privées. L'étude de Thomas Kessler, elle, va dans un autre sens. Le Bâlois souhaiterait que les paysans de montagne cultivent, sur demande de la Confédération, près de 100 tonnes de cannabis par année. Le tout pour une valeur de marché d'environ 1 milliard de francs. Sur cette somme, 850 millions de francs iraient dans les caisses de l'Etat et serviraient à financer l'AVS et divers projets de prévention. Selon des calculs réalisés par Thomas Kessler, il resterait alors encore 30'000 francs pour chaque exploitation agricole.

Rien n'est décidé

Contactée par la «SonntagsZeitung», l'Union suisse des paysans (USP) se montre prudente, mais curieuse. Du moment qu'une base légale autorise la culture de cannabis, il y aurait assez de personnes prêtes à se lancer dans ce type de production, estime Thomas Jäggi de l'USP. Mais selon Toni Berthel, président de la commission fédérale pour les questions liées aux drogues, il est encore trop tôt pour se poser ce genre de questions. Il précise que les deux projets servent uniquement à fournir des informations «au cas où l'administration fédérale ou le Conseil fédéral nous contactent pour nous poser des questions».

Le dominical pense néanmoins que les questions ne vont pas tarder. Car Genève, Bâle, Zurich, Berne et Winterthour travaillent actuellement sur des concepts de régulation. Les experts engagés par ces villes sont catégoriques: la Suisse doit prendre des mesures. Selon plusieurs évaluations, le pays compterait près de 500'000 consommateurs de cannabis. Ce chiffre n'a pas évolué ces dernières années. Philipp Waibel, directeur du service bâlois de santé, affirme que «la consommation de marijuana est une réalité sociale dans de nombreuses villes suisses». Les problèmes liées à cette consommation très répandue sont relativement petit, estime pour sa part Michael Herzig, directeur du secteur addiction et drogues de la ville de Zurich: «Il est temps d'empoigner la thématique!»
Source : http://www.20min.ch/

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samedi 22 mars 2014

Les utilisateurs de cannabis médical peuvent continuer de cultiver leurs plants

Un juge de la Cour fédérale en Colombie-Britannique a émis une injonction permettant aux consommateurs de marijuana à des fins médicales de continuer à cultiver leur cannabis malgré l'entrée en vigueur, le 1er avril, d'une nouvelle réglementation fédérale dans ce domaine.

Des patients s'étaient adressés à la cour pour demander une injonction temporaire, le temps que la contestation judiciaire du nouveau système soit entendue sur le fond. En vertu de la nouvelle loi fédérale, quelques producteurs commerciaux seulement seront dorénavant autorisés à faire pousser du cannabis thérapeutique.

Les modifications annoncées par Ottawa font partie d'une importante refonte du système canadien de marijuana médicale, qui permettait depuis 2001 aux patients détenteurs d'un permis de cultiver leur propre cannabis.

Plus tôt cette semaine, ils avaient plaidé en Cour fédérale que certains d'entre eux ne pourraient se payer le cannabis des producteurs certifiés par le gouvernement fédéral, et qu'ils ne seraient plus en mesure d'obtenir le type de marijuana qui leur convient le mieux.

Ottawa justifie sa décision de changer la loi en faisant valoir que les risques liés à la culture de marijuana — comme par exemple les incendies, le vol et les moisissures — outrepassent le droit de ces consommateurs de produire eux-mêmes leur cannabis.

Le juge Michael Manson a conclu que certains patients ne seraient pas en mesure de se payer de la marijuana si les prix augmentent tel qu'anticipé.

«Ce groupe subirait un tort irréparable en vertu de la (nouvelle réglementation)», a écrit le juge.

La date de l'audition de la cause sur le fond devrait être déterminée d'ici l'an prochain. En attendant, les consommateurs de marijuana à des fins médicales pourront donc continuer à cultiver leur cannabis.

Avant la décision de la cour, Santé Canada avait prévenu que tout patient accrédité pour cultiver de la marijuana n'ayant pas confirmé la destruction de ses plants serait signalé à la police.

Dans un communiqué publié vendredi soir, Santé Canada affirme que «l'expansion rapide en vertu du Programme d'accès à la marijuana à des fins médicales a eu d'importantes conséquences inattendues sur la santé et la sécurité du public».

Selon l'agence fédérale, il y a maintenant près de 40 000 personnes autorisées à posséder de la marijuana à des fins médicales au pays.

«La valeur de revente élevée de la marijuana sur le marché clandestin augmente le risque de cambriolage à domicile et de détournement. De plus, ces activités de production sont associées à des risques d'incendie et de prolifération de moisissures toxiques. Les risques touchent non seulement les producteurs, mais aussi leurs voisins et la collectivité», affirme l'agence fédérale.

Santé Canada précise qu'elle examinera la décision de la cour en détail et envisagera ses options.

John Conroy, l'avocat représentant les patients, a affirmé qu'il n'est pas clair si le jugement affecte les nouveaux patients qui ont besoin de marijuana médicale, et qui n'avaient pas encore reçu l'approbation nécessaire. Ils pourraient être contraints de se tourner vers le nouveau marché commercial, a-t-il indiqué.

Le Canada avait réglementé la marijuana médicale pour la première fois en 2001, un an après qu'un tribunal ontarien eut conclu que la loi violait les droits des patients qui utilisent le cannabis pour apaiser leurs symptômes.
Source : http://www.985fm.ca
voir article : https://cannabis-infos.com/2014/03/marijuana-medicinale-les-patients.html

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vendredi 21 mars 2014

[Reportage] Du cannabis pour soigner le cancer / Cured To - A Cancer Story,

Ce reportage montre le témoignage de David Triplett et d'autres patients guéris de leurs cancers en utilisant de l'huile de cannabis de Rick Simpson, une extraction de cannabinoïdes fortement concentrée.

C'est un fait avéré que le CBD (Cannabidiol) et le THC, deux des principaux cannabinoïdes naturellement présents dans la plante de cannabis, possèdent des propriétés anti-tumeurs.

Ce documentaire montre la guérison du cancer de la peau de David Triplett en quelques semaines d'utilisation d'huile de cannabis, et retrace rapidement l'histoire du cannabis médical.

Origine: un film de David Triplett
Pays: USA
Version: VOST
Streaming :


par


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L’envoi postal de matériel d’injection pour aider les usagers de drogues en milieu rural


Etre usager de drogues par voie intraveineuse expose à la pénalisation de l'usage, à la stigmatisation de sa pratique. Pour les usagers injecteurs en milieu rural, cela s’ajoute à une absence de structures de réduction des risques et à la rareté du matériel d'injection. Avec pour corollaire, une solitude dans l'usage exacerbée et la réutilisation des seringues, source de problèmes veineux, d'abcès, mais aussi de « poussières » (réaction bactériologique), candidoses, endocardites, voire septicémies.
Les 140 CAARUD français (centre d’accueil à la réduction des risques pour les usagers de drogues), qui distribuent du matériel sont très majoritairement implantés dans les grandes villes. En milieu rural, ce sont les pharmacies qui vendent des kits d'injection, mais en nombre souvent limité. Pour disposer de plus de matériel, il faut parfois faire plusieurs centaines de kilomètre comme en témoigne aLx [|O_€|] sur Psychoactif : « Les seringues je vais les chercher dans une pharmacie  à 15km qui délivre des kits. Mais en général lorsqu'on demande plusieurs kits, c'est l'excuse banale : désolé c'est le dernier.. tu parles!!! ils ne veulent simplement pas en délivrer plus de 2 ou 3. Sinon je vais chercher des cartons quand je retourne à La Rochelle (département voisin, 130KM) » ou stelli « il y a à peu près ce qu'il faut en ville, mais si vous habitez à la campagne, ben, vous êtes obligés de faire parfois plus de 50km pour avoir accès aux soins, ou à du matériel gratuit. ». Les pharmacies n'ont pas non plus tous les types de matériels disponibles, comme des filtres, ou délivrent des seringues non adaptées à l'injection intraveineuse. Ji-Air raconte : «  Les rares fois où j' ai voulu en acheter pas très loin de chez moi le pharmaco de mauvaise volonté faisait l' abruti genre, mais c' est quoi donc une insuline 1cc mon brave monsieur, pour finalement me refourguer une boîte de 100 mais des toutes petites avec aiguilles courtes. » Ajouté à cela, à la campagne tous le monde se connait. Aller chercher des kits d'injection dans sa pharmacie de village ou dans les environs relève du suicide social. Ji Air complète : « Usager de drogues à la campagne et bien ça craint, anonymat zéro ! A la campagne tout se sait, TOUT, c' est incroyable comme ça circule vite. Pour pas se faire étiqueter tox en moins de 2 et il ne faut surtout jamais aller chercher dans une pharmacie du canton (voire même plus) quoique ce soit qui puisse vous relier à éventuel usage de drogue, sinon vous êtes grillés à vie. »

Ces difficultés ont conduit l'association Safe à proposer l'envoi postal de matériel d'injection aux usagers en milieu rural. Catherine Duplessy, directrice de l'association se rappelle : «Cette idée est née de nos échanges avec les usagers qui nous demandaient si on pouvait faire quelque chose pour les aider.»

Le processus est simple : après avoir vu l'annonce sur le site Psychoactif, ou par le bouche à oreille, l'usager téléphone ou envoie un mail à l'équipe de Safe. L'équipe engage alors un dialogue pour objectiver la consommation, proposer le matériel adapté et des conseils. Loin de n’être qu'un envoi de matériel, ce programme permet de conseiller sur les bonnes pratiques d'injection, mais aussi d'orienter vers le dispositif socio-sanitaire. Fabienne Pourchon, qui développe ce projet à Safe explique : « Objectiver la consommation, c'est la première étape pour parler des pratiques. Ils ne l’ont jamais travaillé avec aucun professionnel, et ils ont des pratiques ultra à risque sans même s'en rendre compte. Mais dès la 1ere discussion, ils adhèrent aux bonne pratiques d'injection à moindre risque. Il veulent prendre soin d'eux dans la durée, ce qui remet en question certains préjugés sur les usagers de drogues qui seraient forcément auto-destructeurs. »

Ce programme met en relief la réalité des usagers de drogues, qui ont eux-mêmes intégrés la stigmatisation dont il font l'objet. Fabienne continue : «Au début, ils avancent toujours des besoins en matériel bien de deçà de la réalité, comme pour minorer leur statut d'injecteur. Globalement pour la société comme pour eux l'injection c'est mal, c'est déjà trop, et leur besoin serait donc toujours trop excessif. C'est un apprentissage que de les aider à réfléchir sur leur véritable besoin et leur pratique. Nous essayons de leur faire prendre conscience du besoin qu'ils ont sans non plus les submerger.» Paul, usager de ce programme, confirme : « Sincèrement je suis même gênée de réclamer du matériel car personnellement J'ai parfois l'impression que nous les UD nous méritons qu'on nous laisse nous “contaminés“ entre nous. Et c'est aussi ce qu'on nous fait souvent sentir. »

Le changement pour les usagers est édifiant et va bien au delà d’une simple amélioration de l'hygiène, ce qui fait dire à Fabienne Pourchon : « Ils se sentent mieux avec eux-mêmes parce qu'ils se sentent mieux dans leur pratique. » Quand on donne en effet la possibilité aux usagers de se faire moins mal, ils peuvent commencer à prendre soin d'eux, et même à entamer un parcours de soin, c'est un principe fondateur de la réduction des risques mais aussi l'objectif des salles de consommation à moindre risque.

Quelques témoignages, parmi les nombreux que reçoit l'association Safe, parlent d'eux-mêmes :
- « bonjour, je viens vers suite à votre envois de colis qui je vous l'avoue me redonne une vie intime.... Alors j'ai apprécié votre crème, mes bras sont de moins en moins marqués. De plus, de pouvoir filtrer tout cela avec du matériel fiable, et sans me mettre en danger, cela ne ressemble plus à un shoot. Moi du coup, je vois plus cela comme un acte médicalisé, qui enfin me fait prendre conscience de mon combat et de mon abstinence depuis un an. Voilà pourquoi vous n'avez pas idée à quel point vous soulagez ma vie d'un poids et d'une culpabilité. Enfin je prends réellement en compte que je dois m'en sortir car je suis plus seule face à tout cela. »
- « J'ai découvert grâce à vous ce qui est vraiment très agréable la sécurité, l'hygiène et tous les changements positifs que cela m'apporte depuis que je filtre mon subutex. Adieu les abcès, les veines fragilisées aux repos, et enfin je n'ai  plus honte de mes bras qui souffraient de cette attitude barbare, qui était de réussir coute que coute ce maudit shoot, même mal. »
-« J'aimerai bien avoir une stabilité enfin, emploi, famille, et argent bien sur. Et votre soutien depuis peu me laisse à penser que vous êtes peut être plus à même de me guider dans les différentes étapes qui m'attendent »
- « Vous avez en effet bien fait d'innover car ça conduit essentiellement à ce faire moins mal, puisque de toute façon on le ferait quand même (pour répondre à la critique des anti). Ayant commencé "seul" et pratiquant toujours seul d'ailleurs, j'ai appris en me faisant mal et au début c'était drôlement galère, sans même filtrer... je suis heureux de ce support formidable et internet a aussi changé les choses. »

Ce programme est un succès et n'arrête pas de grandir. « Depuis le 1er janvier 2013, 118 usagers ont bénéficié de notre service ; nous avons eu 377 contacts avec eux (soit environ 50 heures d’échanges), et envoyé 356 colis contenant au total plus de 56 000 seringues. Nos usagers se différencient sensiblement de ceux qui fréquentent les lieux d’accueil classiques (CAARUD et CSAPA). Nous avons une population plus féminine (32% de femmes), moins désinsérés (la majorité travaille et ils ont quasiment tous ont un logement) et enfin, la moitié habite en milieu rural voire très rural (un tiers habite dans des communes de moins de 1000 habitant)» détaille Catherine Duplessy.

Ce programme fait parti du developpement actuel de la réduction des risques, ce qu'on appelle la e-RDR ou RDR à distance. Comme les forums internet de réduction des risques, il utilise les nouvelles technologies (mail, annonce sur les sites) pour entrer en contact et dialoguer avec les usagers. Son apport est essentiel pour toucher les usagers exclus du dispositifs (CSAPA, CAARUD), comme les usagers de drogues en milieu rural, mais aussi les usagers salariés qui ne peuvent aller dans les structures qui ne sont bien souvent qu'ouvertes qu'aux horaires de bureau.

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Une commission mandatée sur la marijuana

La Caraïbe doit-elle légaliser la marijuana ? Ou la dépénaliser ? Ces question seront explorées suite à la décision de la Caricom de mandater la formation d'une commission régionale pour aborder les problèmes relatifs à l'utilisation de la marijuana.
Le président de la Caricom, également Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Ralph Gonsalves a déclaré que la conférence des chefs de gouvernement de l'organisation qui s'est tenue à Saint-Vincent la semaine dernière avait abordé la question de la marijuana, concernant son usage médical et la dépénalisation de petites quantités à des fins récréatives. Lors d'une conférence de presse, Ralph Gonsalves a aussi annoncé que l'organisation a également exploré les « avantages économiques qui pourraient être tirés de la culture de la marijuana. »

Certaines préoccupations soulevées au cours des pourparlers concernent entre autres « les répercussions qui découleraient de la légalisation ou même de la décriminalisation de la marijuana » .

L'organisation déclare reconnaître également ce qu'elle considère comme la « nécessité d'une investigation approfondie et attentive aux différentes implications des mesures envisagées. »
On attend de la commission qu'elle « se penche sur les problèmes identifiés, ainsi que sur tout autre problème pertinent afin de fournir des directives claires pour l'aide aux décisions difficiles qui devront être prises par rapport à cette question » . Un rapport est attendu pour la prochaine session qui se tiendra en juillet.
Source : http://www.martinique.franceantilles.fr

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Cannabis : leurs bons plan(t)s

Parmi les consommateurs de cannabis, certains font le choix de produire eux-mêmes ce qu’ils fument.

Weed, beu, marijuana, chanvre, herbe… Le cannabis s’habille d’une foule de noms. Et s’il y en a pour tous les goûts, on ne peut pas franchement dire qu’il y en a pour toutes les bourses. Alors, plutôt que d’alimenter les trafics, certains pensent à la solution artisanale : faire pousser eux-mêmes.
«Le Républicain» est allé à la rencontre de divers consommateurs du Sud-Gironde, et producteurs plus ou moins confirmés, afin qu’ils détaillent leur rapport à cette «drogue douce».

«La drogue bio»

C’est le cas de Jean-Marc*, qui tente pour la première fois d’obtenir des pieds sur son balcon. «Nous avons planté 5 pieds, grâce à des graines que nous avons commandé sur internet, un site norvégien», détaille l’étudiant. L’idée, c’est de pouvoir avoir de quoi fumer lors des soirées. Surtout, ce que le Sud-Girondin trouve d’intéressant à faire pousser, c’est qu’il sait ce qu’il fume. «C’est naturel, c’est de l’herbe que l’on fait sécher. C’est la drogue bio» plaisante-t-il. Au final, les pieds de cannabis n’ont pas pris, mais le jeune homme n’en fait pas un drame : «on essaiera de nouveau plus tard, un pied ou deux, juste pour voir».

Assurer la qualité

D’autres n’en sont pas à leur coup d’essai, comme Julien*. Il travaille et a une vie on ne peut plus normale. Mais fait pousser «pour ne pas avoir à en acheter». De fait, il sait bien comment s’occuper de la plante pour l’amener à maturité, mais également éviter de se la faire dérober. «C’est quelque chose qui attire les convoitises. Je me suis déjà fait voler ma récolte une fois, c’est ce qui arrive souvent quand on fait pousser dans son jardin. Même si je ne plante pas tous les ans, maintenant je mets ça dans un coin perdu de forêt, il faut vraiment avoir envie d’y aller ! Même moi ça me porte peine d’aller jusque-là». Des précautions nécessaires pour tenir cet or vert à l’abri des regards indiscrets. Et là encore, la volonté est de savoir «ce que l’on fume». Car par le biais des trafiquants «on donne de l’argent qui quitte la France, mais on n’est également pas sûr de la qualité». Particulièrement pour le shit, qui peut être coupé à plusieurs reprises avec des produits chimiques. Bien évidemment, l’autoproduction permet de faire des économies, pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros selon le rythme de consommation.

Le cannabis des seventies

D’autres encore ont connu ce que certains pourraient appeler «l’âge d’or» du cannabis. C’est le cas de Monique*, retraitée, qui avoue avoir consommé du cannabis dans sa jeunesse, dans les années 70. «Je faisais pousser ça dans un pot dans ma cuisine, personne ne disait rien, c’était admis», détaille la sexagénaire. Elle parle bien évidemment d’un temps révolu, où «l’on pouvait fumer un joint à la terrasse d’un café dans le vieux Bordeaux». Une époque où la prévention était bien moins importante, voire même inexistante. «Je regrette juste cette répression sur la consommation aujourd’hui, et pas assez sur les dealers».

Le Cannabis reste cependant le produit illicite le plus consommé en France, loin devant les autres drogues. A 17 ans, 41,5% des jeunes avouent avoir déjà expérimenté le cannabis. Même si, selon l’INSEE, les chômeurs restent les plus gros consommateurs, la consommation de cannabis touche toutes les catégories socioprofessionnelles.

Florent Crouzet

*Pour des raisons d’anonymat, les prénoms ont été changés.


Cannabis, C’est à cette saison que les cannabiculteurs plantent leurs graines

La plantation, c’est maintenant


Il existe plusieurs manières de faire pousser le cannabis. La première, sans doute la plus simple, est de le faire en extérieur. La plantation se passe donc de mars à mai, à l’arrivée des beaux jours, et la récolte aux alentours du mois d’octobre. Cependant, l’autoproduction reste un véritable investissement. «Il faut s’en occuper, comme d’un jardin, détaille Julien. Il faut aller arroser tous les deux ou trois jours quand il ne pleut pas».

Pour ceux qui n’ont pas accès à un jardin, la pousse se fera donc en intérieur. Et là, il n’y a pas de saisons. La pousse est également plus rapide, «et le cannabis de meilleure qualité, car on met du terreau pour faire pousser, la terre est plus riche», ajoute Julien. Seulement, il y a forcément un coût. Le plus souvent, le cannabiculteur investit dans un box (environ 200€ en entrée de gamme) qui doit comporter des lumières spécifiques ainsi qu’une ventilation, ce qui limite donc le nombre de pied, ainsi que leur taille. «Cela consomme également beaucoup d’énergie, précise Jean-Marc. Je ne veux pas que mon foyer consomme anormalement de l’électricité, cela peut paraître louche». De plus, cette proximité permanente de la plante permet au producteur de gérer entièrement l’évolution de ses plantes.

Seulement voilà, un cannabiculteur n’est jamais certain de son rendement. En effet, véritable maître en botanique, il sait qu’il existe plusieurs types de pieds. Outre ceux qui ne parviennent pas à pousser, il s’expose parfois à voir plusieurs pieds de cannabis mâles se développer. Ces derniers ne sont pas consommés, seuls les pieds femelles le sont, c’est pourquoi les mâles sont arrachés. «Sur une vingtaine de graines, seulement une dizaine poussent. Sur celles-ci, environ la moitié seront des femelles», constate encore Julien. Et donc consommables.

Sur l’ensemble des Sud-Girondins interrogés, tous avouent consommer uniquement l’herbe, soit la feuilles et fleurs séchées. Il n’y a donc pas de transformation en résine de cannabis, le haschisch.

F. C.

Nous rappelons que l’usage du cannabis est interdit par la loi et peut amener à la dépendance.
« Plus de 250 pieds de cannabis détruits l’an dernier  »


Les Bazadais s’en souviennent sûrement. Le 2 décembre 2013, la gendarmerie réalisait un gros coup de filet en démantelant un trafic de cannabis dans la commune. Les forces de l’ordre avaient alors saisi 12 pieds de cannabis et 2 kilos de résine sans oublier les 20 grammes d’héroine et les 104 boites de méthadone. Quelles est la réalité du trafic de cannabis en Sud-Gironde? «Il y en a comme partout ailleurs. En décembre, nous avons réalisé un gros coup de filet. Le trafic se faisait sur la voie publique. Il dérangeait les citoyens et les commerçants», indique Jean-Frédéric Richard, commandant de la compagnie de Langon. Le territoire ne semble pas non plus être un axe de passage privilégié du transport de cannabis. «Nous avons deux axes routiers importants qui traversent le territoire. Je n’ai pas d’élèments à ce sujet.», précise le commandant.

Des pieds repérés

Les militaires ne sont pas seulement attentifs au trafic mais aussi à la provenance des stupéfiants. Ils sont à l’affût des plants de cannabis plantés dans les jardins et dans les champs. «Nous avons détruit plus de 250 pieds de cannabis l’an dernier en Sud-Gironde», précise Jean-Frédéric Richard. Et ne croyez pas que les forces de l’ordre n’ont pas étudier la question, la gendarmerie indique qu’elle connaît bien la saison où fleurit ce type de plante. Généralement, les gendarmes remarquent les plantantions-certaines dépassent des clotures- lors de patrouilles ou sont bien renseignés. Plus difficile à détecter, les dispositifs intérieurs qui nécessitent une importante logistique.

Reste la différence entre les «cultivateurs» qui commercialisent et ceux qui gardent le cannabis pour eux. Si dans les deux cas, c’est puni par la loi, les magistrats fondent leur appréciation sur la quantité de pieds.

De lourdes peines encourues

Jean-Frédéric Richard tient à rappeler que le cannabis est «intrinsèquement lié» à la délinquance de proximité: cambriolages, dégradation, vols à la roulotte, avec violence. «Pour s’acheter des stupéfiants, certaines personnes ont recours au vol ou recel pour se faire de l’argent», explique le commandant de gendarmerie. Il pointe également l’impact sur la sécurité routière. «ça altérE les réflexes et la concentration. D’ailleurs pour chaque accident, on fait un dépistage stupéfiants en plus de l’alcool. “Sachez que consommer du cannabis vous fait encourir une peine d’un an d’emprisonnement et/ou 3.750€ d’amende. Le transport, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi illicites de stupéfiants sont punis de 10 ans d’emprisonnement et 7.500 000 € d’amende. La production et/ou la fabrication de stupéfiants sont considérés comme un crime, passible de 20 ans de réclusion criminelle et d’une amende de 7 .500,000€. La peine peut être portée à 30 ans si les faits sont commis en bande organisée. A noter que vendre ou offrir des stupéfiants, même à des amis, et même en petite quantité, est assimilé à du trafic.

Plus d’infos sur: www.drogues.gouv.fr
Source : http://www.lerepublicain.net/

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jeudi 20 mars 2014

[Reportage] Drogue : Quand Le Trafic Fait La Loi

Le journaliste Karim Baouz s'est penché sur le quotidien des trafiquants de drogue, des trajets entre Paris et Amsterdam, où l'on achète les stupéfiants, jusqu'à la vente dans les caves des cités. Ce sont des milliers d'euros qui échappent ainsi à la police, des kilos de drogue transportés dans la plus grandediscrétion et cachés en lieu sûr. Les délinquants, installés en région parisienne, racontent leur routine et leurs projets. Sans états d'âme, certains effraient les habitants et parviennent à acheter la complicité des plus vulnérables. Malgré la tension et la peur des représailles, des témoins confient leur angoisse.

Genre : Documentaire - Culture Infos
Pays : France
Date de sortie : 2013 | Durée : 69 mn
Streaming :  PI

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[Reportage] Femmes : enquête sur les nouvelles victimes de l'alcool



En France, l'alcoolisme touche de plus en plus de femmes qui seraient près de 600 000 à en souffrir. Le magazine a suivi trois d'entre elles dans leur combat contre cette maladie. Chloé, 33 ans, suit une cure de désintoxication et témoigne sur les ravages que provoque cette dépendance dans sa vie familiale, professionnelle et sociale. De son côté, Valérie, 48 ans, s'en remet à un nouveau médicament très controversé, le Baclofène, aux effets secondaires parfois difficiles à surmonter. Enfin, Sylvie, soutenue par son mari, a arrêté de boire il y a quelques mois mais a connu quelques rechutes.

Genre : Documentaire - Culture Infos
Pays : France
Date de sortie : 2014 | Durée : 130 mn 
Streaming : 
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Mexique : trafic d'organes ou rites d'initiation ?


Un des leaders du cartel des Chevaliers du temple a avoué qu'il faisait enlever des enfants dans les villages pour récupérer et vendre leurs organes.

Le cartel des Chevaliers du temple, qui domine l'État du Michoacán, situé à 150 kilomètres au nord-ouest de Mexico, contrôle le trafic de cocaïne et de drogues synthétiques à destination des États-Unis, mais aussi le racket des producteurs de citrons et d'avocats et l'exportation frauduleuse de minerai de fer en direction de l'Inde et de la Chine. Il a la mainmise sur le port de Lazaro Cardenas, ce qui lui assure le contrôle de la contrebande chinoise. Il commandite enlèvements et assassinats. À cette liste criminelle, il faut maintenant ajouter le trafic d'organes.

 Lorsque les autorités mexicaines, qui livrent une guerre sans merci au cartel des Templiers, ont arrêté Manuel Plancarte, le neveu d'Enrique El Kike Plancarte, l'un des leaders du cartel, il a immédiatement avoué qu'il faisait enlever des enfants dans les villages, qu'il les faisait assassiner pour récupérer et vendre leurs organes. Alfredo Castillo, le commissaire pour la sécurité du Michoacán, récemment nommé par le président Enrique Peña Nieto, a déclaré par Twitter que la police possédait de nombreuses déclarations confirmant que les Templiers utilisent des organes humains. On ne sait pas encore si le cartel avait organisé un trafic destiné à la vente d'organes ou si les Templiers ne tuaient les enfants que pour prendre leur coeur pour leurs rites d'initiation. "Plusieurs personnes mises en examen nous ont parlé d'extraction d'organes, a déclaré Alfredo Castillo, et nous ont dit que Nazario Moreno, le leader du cartel, organisait des repas où les nouvelles recrues devaient manger des coeurs humains lors des cérémonies d'intronisation."

 Un leader messianique

 Nazario Moreno, surnommé El Chayo, a été abattu le 8 mars dernier. Il était le chef du cartel des Chevaliers du temple, une organisation criminelle récente mais particulièrement violente dont la spécialité était de décapiter ses ennemis. Ce criminel, qui faisait régner la terreur dans cet État du Michoacán, était un illuminé. Il était persuadé d'être investi d'une mission divine : endoctriner les habitants pour protéger cette région du Mexique. Il avait réécrit la Bible à sa manière et obligeait ses tueurs à se comporter comme de valeureux chevaliers. Peut-être devaient-ils manger des coeurs d'enfants pour être intronisés ? Accusé de trafic de cocaïne et de drogues synthétiques, d'enlèvement, de racket et d'assassinats, il avait mis sur pied une mafia qui contrôlait 77 villes de cet État, dont Lazaro Cardenas, le second port du pays en importance, sur le Pacifique. C'est vraisemblablement Enrique El Kike Plancarte qui lui a succédé.

Manuel Mireles, le chef des patrouilles civiles d'autodéfense, confirme que les Chevaliers du temple, et plus particulièrement Manuel Plancarte, faisaient du trafic d'organes. Il rapporte que, dans son village de Tepalcatepec, ses patrouilles d'autodéfense avaient arrêté, lors d'un barrage à l'entrée du village, un véhicule dans lequel se trouvaient plusieurs enfants prisonniers dans un camion frigorifique. Ils avaient été enlevés sur une plage du Pacifique. Les patrouilles ont livré le chauffeur et son aide à la police, les enfants ont été délivrés et remis sains et saufs à leurs parents.

Un trafic très complexe à organiser

Alfredo Castillo appelle à la prudence, car le trafic d'organes est médicalement très complexe. Il faut en effet que les assassins bénéficient d'une longue chaîne de complicités. Il faut des chirurgiens, une technologie sophistiquée, une chaîne du froid, des véhicules, des avions, que ne peut financer qu'une mafia internationale, et il n'est pas démontré que ce cartel en ait la capacité.

Les autorités du Michoacán sont dans l'expectative face à tant d'horreur. Elles envisagent d'élaborer une liste de tous les enfants disparus dans l'État du Michoacán tout en sachant qu'il sera très difficile de localiser de possibles restes humains.

Source :  http://www.lepoint.fr/
Plus d'infos sur les cartels : Cliquez ici


Exemple de cruauté des cartels 
[IMAGES ET VIDEOS DECONSEILLEES AUX PERSONNES SENSIBLES]  
Complement  : Cliquez ici

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Trafic de drogue : la traque satellitaire du Maroc

Pour contrer les trafiquants de drogue, le Maroc utilise des technologies ultra sophistiquées, à savoir les satellites.

Alors que le Maroc serait le principal fournisseur mondial de haschisch selon le dernier rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), le Royaume ne compte pas baisser les bras face aux trafiquants de drogues. C’est ainsi que la gendarmerie royale peut compter sur des équipements ultra sophistiqués.

Concrètement, les autorités marocaines ont récemment acquis des installations satellitaires pour surveiller et pourchasser les narcotrafiquants œuvrant entre le Maroc et l’Europe. Pour compléter son dispositif, la gendarmerie royale s’est associée à la Direction Générale de la Sécurité Territoriale (DGST) et la garde civile espagnole pour créer des unités de coordination d’experts en la matière.

Alors que de nombreuses saisies de drogues ont déjà lieu sur tout le territoire marocain, ce renforcement des moyens devrait contribuer à encore améliorer l’efficacité des autorités.
Source : http://www.biladi.fr/

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Cannabis: deux arrestations malgré une volonté affichée de transparence

Deux jeunes habitants de Soumagne sont sous mandat d'arrêt. Ils avaient fondé très officiellement une association de protection des petits consommateurs d'herbe. Celle-ci venait de démarrer. Ses fondateurs l’avaient baptisée Ma Weed Perso. Ces dernières années, la législation s'est assouplie concernant l'usage du cannabis, mais cette histoire illustre que la tolérance envers les drogues douces reste sujette à interprétations.

Ils ont une vingtaine d'années, et en avril dernier, ils ont publié au Moniteur belge (le journal officiel), les statuts de l'association Ma Weed Perso. Elle se donne pour but de lutter contre le marché illégal de stupéfiants, et l'encadrement des consommateurs à usage personnel.

Concrètement, il est prévu de cultiver, dans un endroit sécurisé, un plant de cannabis par membre. Les fondateurs du groupement vont même jusqu'à prévenir la police zonale du projet de leur association. Il faut dire qu'elle correspond à des orientations déjà exprimées par la ministre de la Santé, notamment lors des travaux parlementaires de la nouvelle loi, et que des initiatives du même genre existent, notamment en région anversoise. Et les activités ont donc démarré, sans souci...

Jusqu'à ce lundi: les deux administrateurs ont été perquisitionnés, et une juge d'instruction les a envoyés en prison, pour incitation et détention de substances illicites.

Pour leur avocat, il s'agit clairement de mandats d'arrêt abusifs. Ni la volonté de transparence de l'association, ni le souci du respect des règles ne suffisent, apparemment, à clamer les ardeurs de la magistrature.
Source : http://www.rtbf.be/
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