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vendredi 31 janvier 2014

Les villes néerlandaises veulent décriminaliser la culture du cannabis

 Réunies à Utrecht (centre) ce vendredi 31 janvier, les représentants de 35 municipalités, dont huit des dix plus grandes villes des Pays-Bas, ont signé un manifeste appelant à "mettre en place un système national de culture certifiée et régulée du cannabis".

Les municipalités néerlandaises se sont unies ce vendredi 31 janvier pour appeler le gouvernement à décriminaliser la culture du cannabis, toujours illégale malgré la politique de tolérance des Pays-Bas quant à la vente au détail et la consommation.

Réunies à Utrecht (centre), les représentants de 35 municipalités, dont huit des dix plus grandes villes des Pays-Bas, ont signé un manifeste appelant à "mettre en place un système national de culture certifiée et régulée du cannabis". La vente, dans les plus de 600 coffee shops du pays, et la consommation de moins de 5 grammes de cannabis ont été décriminalisées aux Pays-Bas en 1976, mais la culture et la vente en gros restent interdites et sont aux mains du crime organisé.

Les taxes sur les coffee shops rapportent chaque année plusieurs centaines de millions d'euros à l'Etat

Les propriétaires de coffee shops et de nombreux observateurs ont toujours qualifié cette politique d'"hypocrite" car elle oblige les coffee shops à traiter avec des criminels. Les taxes sur les coffee shops rapportent chaque année plusieurs centaines de millions d'euros à l'Etat, selon des estimations parues dans la presse néerlandaise.

Un manifeste soutenu par le célèbre libéral néerlandais Frits Bolkestein

Le ministère des Finances n'a pas été en mesure de confirmer ces chiffres. "Nous plaidons pour une régulation de la culture du cannabis pour que le marché national soit gérable et plus transparent et pour que l'influence du crime organisé diminue", assure le manifeste. Intitulé Joint Regulation, et soutenu par le célèbre libéral néerlandais Frits Bolkestein, le manifeste a en outre évoqué un meilleur contrôle sur la qualité des produits qui seront vendus aux clients ainsi que des plantations plus sûres.

Seules La Haye et Almere n'ont pas signé le manifeste

"Dans la quasi-totalité des plantations illégales, on peut parler de danger d'incendie", ont assuré les municipalités, citant un rapport selon lequel un incendie urbain sur quatre est lié à une plantation illégale de cannabis. Parmi les grandes villes, seules La Haye et Almere n'ont pas signé le manifeste, selon une liste fournie par la municipalité d'Utrecht, une des villes à l'initiative du manifeste. Le ministre de la Justice libéral Ivo Opstelten, cité par la télévision publique, a pour sa part réitéré sa position : "Je trouve que ce n'est pas du tout une solution (...) Il faut que les maires apprennent à vivre avec cela". Il assure qu'une telle mesure ne résoudrait pas le problème car, selon lui, quelque 80 % du cannabis cultivé aux Pays-Bas est destiné à l'étranger.

Ivo Opstelten a dit "tendre la main" aux municipalités afin de résoudre les problèmes de criminalité et des nuisances d'une autre manière. Le ministre avait par le passé également assuré que réguler la culture va à l'encontre des accords internationaux. Les municipalités ont rejeté vendredi cet argument en citant l'exemple récent de l'Uruguay et de certains états américains, qui ont légiféré sur la culture du cannabis.

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Medical Cannabis Bike tour 2014


La course de vélo pour le cannabis médicinal a pour objectif cette année 2014 de récolter plus de 50 000€, afin de financer la recherche scientifique sur l’usage du cannabis contre le cancer.
Pour cette troisième édition, la course se déroulera du 11 au 13 Mars 2014. Environ 50 cyclistes effectueront un circuit de 400 kilomètres, qui se terminera de façon spectaculaire à la feria Spannabis de Barcelone.

Luc de Paradise Seeds, organisateur du Medical Cannabis Bike Tour

Luc de Paradise Seeds, organisateur du Medical Cannabis Bike Tour

L’édition 2013 du Medical Cannabis Bike Tour avait rencontré un grand succès, relayé par de nombreux médias, et avait permis de récolter 50 000€ de gains, utilisés pour financer les recherches des scientifiques de l’Université Complutense de Madrid, qui étudient les effets des cannabinoïdes dans le traitement du cancer. Les fonds avaient également été utilisés pour soutenir les droits des patients utilisant le cannabis pour se soigner.


Le Medical Cannabis Bike Tour est organisé par Luc Krol, le breeder hollandais de la banque de graines Paradise Seeds. Celui-ci commente « Nous sommes très excités par ce prochain Tour 2014. Partout où nous allons, les gens ont entendu parler de notre initiative. Nous pensons être au début d’un mouvement populaire très important, pour créer un changement positif qui reconnaitra la valeur médicinale de la plante de cannabis. Inscrivez-vous au Tour ! »

Alchimia, sponsor de la Medical Cannabis Bike Tour

Alchimia, sponsor du Medical Cannabis Bike Tour
L’événement bénéficie du support de nombreux sponsors du monde du cannabis, comme par exemple Cannabis Magazine, Cañamo, Soft Secrets, Mama Editions, Greenhouse Seeds, les nutriments Canna, ou votre growshop Alchimia.

Faire du vélo pour financer la recherche scientifique sur le cannabis médical

Lors de la précédente édition du 15 au 18 Avril 2013, une vingtaine de cyclistes avaient participé, âgés de 18 à 70 ans, consommateurs ou non de cannabis, dans une course de 385 km depuis les montagnes de Madrid jusqu’au salon Growmed de Valence.
Les cyclistes du Medical Cannabis Bike Tour en action
Les cyclistes du Medical Cannabis Bike Tour en action
Luc avait déclaré: « Ce fut une course fantastique, une aventure géniale avec de bonnes vibes et des gens brillants. Cela ne va faire que grossir! Nous portons le message que le cannabis possède des propriétés thérapeutiques qui peuvent soigner le cancer. Si les gouvernements ne financent pas la recherche scientifique, alors c’est à nous de le faire. »
Un grand bravo à Luc et à tous les participants du prochain Medical Cannabis Bike Tour 2014!
 

Source : http://www.alchimiaweb.com/blogfr/medical-cannabis-bike-tour-2014/
Site Officiel : http://www.medicalcannabis-biketour.com/
Facebook Officiel : 

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Grenade : La marijuana ne sera pas dépénalisée


Grenade a jeté un coup de froid sur les projets visant à décriminaliser la marijuana, insistant sur le fait que la culture et l'utilisation de la drogue sur l'île étaient illégales.

« La position du gouvernement sur la question de la dépénalisation de la marijuana est très claire. La culture et l'utilisation de cette drogue à Grenade est illégale, et par conséquent, nous respecterons les lois de notre pays » , a déclaré le ministre de l'Éducation et du Développement des ressources humaines Anthony Boatswain lors de la 10e réunion annuelle du Réseau épidé-miologique de la drogue et de l'Observatoire national sur les drogues (Grenden - Nod).
« L'une des questions clés sur laquelle Grenden sera particulièrement vigilant, et réagira avec véhémence, concernera l'appel à la légalisation ou à la décriminalisation de la marijuana par certains groupes d'intérêt de notre société » , a-t-il déclaré aux délégués durant cette conférence en précisant quelles étaient les conséquences de l'usage de drogues.
Il a ajouté que les propres statistiques de Grenden sur les admissions liées à la drogue à l'hôpital psychiatrique, pour la période du 1er janvier au 30 juin 2013, a renforcé ses inquiétudes au sujet de l'usage des drogues.

PLACER LE DÉBAT SOUS L'ANGLE MÉDICAL
Des pays de la Caraïbe ont débattu de la décriminalisation de la marijuana après que le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Ralph Gonsalves, a écrit en septembre dernier à ses collègues régionaux appelant à un « débat raisonné » dirigé par les leaders politiques et de la société civile de la Caricom sur la question.
Gonsalves a déclaré que le débat devrait se placer dans le contexte de la légalisation de la marijuana à des fins médicales et de santé, comme c'est désormais le cas dans 20 États des États-Unis.
Mais les dirigeants de la région ont convenu que le Secrétariat de la Caricom basé au Guyana devrait mener d'autres recherches sur les implications médicales et juridiques de la décriminalisation de la marijuana et que de nouvelles consultations auront lieu au cours du sommet de la Caricom à Saint-Vincent, au mois de février.
Source : http://www.martinique.franceantilles.fr/

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Mexique: arrestation du numéro deux du cartel Jalisco

Les forces de sécurité mexicaines ont arrêté jeudi dans les environs de Guadalajara (ouest) Ruben Oseguera, considéré comme le numéro deux du cartel «Jalisco Nouvelle Génération», a-t-on indiqué de source officielle.

Ruben Oseguera Gonzalez, qui est le fils de Nemesio Oseguera Cervantes, alias «El Mencho», leader de l'organisation criminelle, «a déjà été mis à la disposition de la justice fédérale ainsi que quatre autres personnes», a dit un responsable gouvernemental sous couvert d'anonymat.

Ruben Oseguera, surnommé «El Menchito» ou «El Junior», a été arrêté jeudi matin lors d'une opération militaire dans la ville de Zapopan, dans la banlieue de Guadalajara, seconde ville du Mexique.

Selon les autorités de l'État de Jalisco, dont Guadalajara est la capitale, des hommes armés ont répondu à l'opération en incendiant au moins trois autobus de transport public au sud de la ville située à 550 km au nord-ouest de Mexico.

Jalisco Nouvelle Génération est une organisation en lutte ouverte avec le cartel des Chevaliers Templiers pour le contrôle de l'État voisin du Michoacan, en proie à la violence.

Ce cartel est apparu après l'élimination en 2010 du «capo» Ignacio Coronel Vallareal, alias «Nacho Coronel», à l'époque un des dirigeants dans le Jalisco du cartel de Sinaloa, le plus puissant du Mexique.

Selon des rapports officiels, Oseguera Cervantes a pris alors la tête de Nouvelle Génération pour le contrôle du trafic de la drogue le long de la côte du Pacifique, principalement depuis le port de Manzanillo où transite la cocaïne et les précurseurs chimiques pour la fabrication de la drogue, en provenance de Chine ou de Colombie.

Dans l'État du Michoacan, les Templiers sont confrontés depuis début janvier à une opération massive des forces de sécurité fédérale et aux progrès des milices d'autodéfense constituées l'an dernier pour résister à l'organisation criminelle.

Selon des experts, certains de ces groupes d'autodéfense du Michaocan, dont l'objectif est la neutralisation des Templiers, pourraient être infiltrés par le cartel de Jalisco.
Source : http://www.lapresse.ca

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Cannabis : une élue prône la vente encadrée

Le cannabis cultivé en France comme le soja ou le maïs, l'État organisant la vente de cette récolte en contrôlant la qualité des produits, leur emballage et les points de vente sur notre territoire… Ces suggestions figurent bel et bien dans une proposition de loi qui devrait être débattue au Sénat. La polémique est garantie.
Ce texte qui émane de la sénatrice écologiste du Val-de-Marne, Esther Benbassa, a été signé par 11 des 12 membres de son groupe à la Haute Assemblée. «Je veux susciter le débat», indique la parlementaire, par ailleurs directrice d'études à l'École pratique des hautes études (EPHE) en Sorbonne. Elle l'aura…

Dans cette proposition de loi, «visant à autoriser l'usage contrôlé du cannabis», il est indiqué que le Conseil d'État devra notamment déterminer par décret «les caractéristiques des plantes et des produits du cannabis autorisés, les conditions d'autorisation et de contrôle de la production». Les sages devront aussi indiquer la quantité autorisée pour la détention et la vente au détail. Quant au ministère de la Santé, il devra fixer la teneur maximale en tétrahydrocannabinol (THC) des produits et les mentions à apposer sur les emballages. En prenant la place des dealers, l'État sera gagnant. Esther Benbassa a calculé que cette nouvelle filière va générer la création de 35.000 emplois et fera économiser au pays 1 milliard d'euros. C'est ce que coûtent la judiciarisation et la répression du trafic du cannabis en France. Le gain colossal issu de ce marché ira par ailleurs directement dans les caisses de l'État. Ajoutons encore que la vente sera interdite aux mineurs et que ce dispositif devra s'accompagner d'un important volet préventif sur les dangers de cette consommation.

«Briser le tabou»

Avec ce texte, Esther Benbassa va donc plus loin que la simple dépénalisation du cannabis, déjà maintes fois débattue, en associant l'État comme acteur de ce commerce. Une première. Ses propositions découlent d'un constat sans appel, selon elle. «La répression très importante dans notre pays n'a rien donné. Les vendeurs dealent au vu et au su de tous et il n'y a jamais eu autant de consommateurs. Quand j'ai enseigné dans les collèges et les lycées, j'ai vu les dégâts de ce produit sur les jeunes. L'État doit donc contrôler cette consommation et mon texte n'est pas la marque du laxisme», dit-elle. Il y a quelques jours, interrogé sur France Bleu Isère, le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, avait dressé un constat similaire.

Après le Colorado et l'État de Washington aux États-Unis qui viennent d'adopter ce principe, un dispositif identique verra-t-il bientôt le jour en France? «Je ne me fais guère d'illusion sur le sort de mon texte, mais je souhaite que la question du cannabis ne soit plus un tabou dans notre pays», dit-elle en sachant aussi que la gauche, à la veille des municipales, se passerait volontiers de ce genre de débats. Mais assumant le côté frondeur de son caractère, elle poursuit: «il faut justement briser les tabous au moment des élections!», lance-t-elle, en espérant que ce sujet puisse être abordé dans la sérénité et sans devenir politique. Un vœu pieux.

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jeudi 30 janvier 2014

[Reportage] Crackolandia, l'enfer du crack



Crackolandia, l'enfer du crack (-12)* 

Un documentaire français réalisé par Nicolas Ransom, Laurent Garcia en 2013. Le Brésil est le plus gros consommateur de crack au monde : reportage, notamment à Rio de Janeiro, sur les victimes de cette drogue, leurs familles et ceux qui luttent au quotidien contre ce fléau qui touche indifféremment adultes et enfants.
Streaming : 


par

Voir aussi : 
https://cannabis-infos.com/2013/05/les-deputes-bresiliens-approuvent.html
https://cannabis-infos.com/2012/10/le-bresil-mene-une-guerre-feroce-contre.html
 
Ainsi que l'excellent reportage : Rio de Janeiro - Le pasteur, le dealer et le flic

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[Dossier] Le Honduras sous la dictature du cartel étasunien de la drogue

Qui croyait que l’incertitude et la désintégration violente qui culmine au Honduras, accélérée par le coup d’état politico-militaire de 2009 serait résolue au moyen des rituels politiques électoraux se trompait.

Au Honduras, après ce fatidique coup d’état (exécuté avec la complicité silencieuse du gouvernement étasunien), deux processus électoraux pour le rétablissement de l’institutionnalité démocratique ont été célébrés à présent. Quand bien même le Front National de Résistance Populaire (FNRP) participait au second processus,, quoique pour s’y voir éliminé frauduleusement. Mais loin de la démocratie, la thanatocratie (gouvernement de la mort) règne au Honduras semant la peur sous la consigne : « enfermement ou bannissement ou enterrement pour tout opposant ».

La communauté internationale (CELAC, OEA et UE incluses) et le FNRP, qui s’étaient opposées au rustique autoritarisme de Roberto Michelleti, s’en laissèrent imposer par le sourire idiot de Pepe Lobo, et se relâcha la résistance à la dictature de la mort en vigueur au Honduras[1]. Et, voici les conséquences. La persécution, la terreur et les massacres collectifs font rage dans ce pays habité par une quantité croissante de veuves et d’orphelins réfugiés dans les églises. Un pays dans lequel Madame la Mort est personnifiée par le sournois regard photoshop de Juan Carlos Orlando Hernandez, qui a déjà dicté son verdict final : «Tout opposant doit s’être confessé »

La dictature de la mort et la sanglante désintégration sociale du pays est la conséquence de l’échec de la consolidation de l’état souverain. Et cette condition d’Etat failli est la conséquence à son tour, du triomphe momentané et chaotique de la permanente intervention nord-américaine de « basse intensité ».

Le Sud (CELAC, UNASUR, ALBA) n’aurait jamais du se laisser enjôler par l’Empire de la Mort (EU) qui agissait par le malsain sourire de Pepe Lobo. A présent le projet Sud doit être conscient que Juan Orlando Hernandez est le nouveau visage de l’Empire de la Mort désespéré et blessé. Une menace non seulement pour la géopolitique centre-américaine mais aussi pour la CELAC et les projets de Vie émergeants.


Les USA sont le plus grand cartel de la drogue de l’histoire du Honduras.

Le gouvernement des Etats-Unis ne veut pas perdre son contrôle total du territoire hondurien parce qu’à partir de là se distribue le flux dynamique régional et continental de l’industrie du narcotrafic qui injecte d’immenses quantités de dollars frais dans le critique système bancaire nord-américain.

Sans les dollars du narcotrafic et des bénéfices de l’industrie de l’armement qui descendent vers le Sud, l’économie yankee se serait écroulée. C’est pour cela qu’à présent le gouvernement étasunien s’est pratiquement converti dans le cartel de la drogue le plus étendu et terrorisant du Honduras, qui n’admet aucune concurrence et encore moins d’opposition. Les cartels de Sinaloa et les Zetas, qui avant se partageaient comme un fromage le territoire hondurien[2], à présent semblent se retrouver sous contrôle de ce cartel majeur.

     « Ici le combat n’est ni pour la démocratie, ni contre le communisme. Il est pour le contrôle total du territoire stratégique hondurien afin que l’industrie narco-militaire, libre d’obstacles continue d’injecter des devises fraîches dans le fragile système financier yankee ».

Diluer l’état, effrayer la coopération internationale et les ONG européennes et canadiennes et châtier par des assassinats sélectifs les activistes de la résistance à un but. A présent, sur ce territoire chaotique et sanglant, le cartel étasunien contrôle la quasi-totalité des églises (évangéliques et catholiques), il n’existe plus de coopération internationale significative autre que celle de l’USAID, sur tout le territoire national, le système électoral et judiciaire est également contrôlé par ce cartel. Ce qui c’est produit avec les dernières élections frauduleuses et la subséquente alliance des deux partis traditionnels pour maintenir une apparence de gouvernement au Honduras est une évidence de plus de cette stratégie narco-criminelle de l’Empire de la mort.

Si vous avez des doutes au sujet de cette perversité, et de la manière dont un Empire en difficulté financières opère, en des points stratégiques, comme un cartel de la drogue, voyez ce qui est arrivé aux naissantes forces antidrogues du Honduras, qui officieusement, sans autorisation de la DEA, se risquèrent à abattre en 2012 une narco-avionnette qui se dirigeait vers le Nord,. Face à cette action déloyale, le gouvernement nord-américain retira son radar antidrogue, installé dans la partie nord-orientale du Honduras et laissa aveugle les restreintes Forces Aériennes du Honduras (FAH)[3], et alla jusqu’à ordonner de destituer le chef de la FAH. Au Honduras, les narco-militaires récupèrent las narco-avionnettes confisquées pour continuer leurs opérations[4].

Jusqu’à il y a peu, les cartels de l’industrie du narcotrafic opéraient avec une discipline et un “ordre” moyen. Sans générer un grand chaos sanglant sur le territoire. Amicaux et paternalistes avec les habitants (construisant des écoles, des églises et des centres de santé, payant des professeurs, des pasteurs, des curés et des médecins). A présent face à la fragmentation et la multiplication des cartels, ils se battent entre eux violemment pour le contrôle du territoire. Ils recoururent à l’industrie de la séquestration et à des sicaires. Ils imposent des impôts élevés aux différentes activités économiques locales. Ils utilisent jusqu’à la mystique et la spiritualité religieuse pour soumettre et se légitimer dans les communautés. Michoacán, Mexique manifeste cette évolution de la narco-industrie fragmentaire[5].

Comment opère le cartel étasunien au Honduras ?

Mais le cartel étasunien  agit au Honduras d’une manière inédite, imposant ses acolytes comme gouvernants nationaux. Il définit les lois nationales par l’intermédiaire de ses gestionnaires au Congrès National. Il finance et promeut la croissance des églises avec pour finalité le contrôle de l’esprit et de la morale des honduriens. Monopolise les œuvres de charité internationales par l’intermédiaire de l’USAID. Remet le peu qui reste de bien commun du pays à ses subalternes serviles agglutinés dans le Conseils Hondurien de l’Entreprise Privée (COHEP), hommes de paille de consortium multinationaux. Tout cela avec pour finalité de tenir assuré le contrôle absolu et direct du stratégique territoire hondurien, inégalable piste d’atterrissage et de redistribution de l’inimaginable quantité de chargement qui file vers le Nord et les armes qui descendent vers le Sud.

Le peuple hondurien et la communauté internationale solidaire, doivent prendre conscience de cette mutation caméléonesque de l’Empire de la Mort. Ici la lutte ne se mène pas pour la démocratie, ni contre le communisme. Elle est menée pour le contrôle total du territoire stratégique hondurien par l’industrie narco-militaire, afin que libérée des obstacles, elle puisse continuer à injecter des devises fraîches au fragile système financier yankee. Pour cela, tout mouvement social et politique qui pose la refondation de l’Etat du Honduras est condamné à être annihilé.

A présent plus que jamais, il est clair que la lutte antidrogue nord-américaine a pour objectif de convertir le gouvernement nord-américain en cartel de la drogue le plus grand de l’histoire. C’est pour cela que les yankees ne gagneront jamais aucune guerre contre la drogue dans aucun recoin de la planète.
Source : http://www.mondialisation.ca/

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L'Europe veut se prémunir contre quatre nouvelles "drogues légales"

L'UE a ciblé quatre nouvelles "drogues légales" dans le cadre de son offensive contre le détournement de substances psychoactives utilisées par l'industrie chimique et pharmaceutique.
 
Le conseil, qui représente les gouvernements, vient de demander à l'Observatoire européen des drogues et toxicomanies (OEDT) qu'il évalue les substances suivantes :

- 251-NBOM,
- AH-7921,
- MDPV,
- Methoxetamine.


Cette agence doit évaluer "les risques pour la santé et la société" entrainés par leur "consommation, fabrication et trafic", ainsi que "l'implication d'organisations criminelles" dans leur mise sur le marché. L'avis doit être rendu d'ici fin avril.
A l'issue de la même procédure, quatre substances détournées en "drogues légales" ont déjà fait l'objet de restrictions à la vente dans l'UE: BZP, mephedrone, 4-MA et 5-IT. La Commission a aussi proposé d'interdire cette dernière substance, associée à 24 décès dans quatre pays de l'UE (Allemagne, Hongrie, Royaume-Uni et Suède)
Les quatre nouvelles substances dans le collimateur de l'UE ont des effets hallucinogènes ou assimilables à ceux de la cocaïne et de l'héroïne. Elles ont été détectées dans 23 des États-membres, et associées à des intoxications et des décès.
Le MDPV en particulier, composant principal de la drogue dite "sels de bain", a été associé à 99 décès surtout en Finlande et au Royaume-Uni. Cette substance a été interdite au Canada en 2012, impliquée en 2012 dans l'affaire du "cannibale de Miami", un homme ayant dévoré une grande partie du visage d'un passant dans cette ville américaine.

Belga

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Les Belges et le cannabis

Le vent tourne. En Europe ou ailleurs, la fumette semble progresser de plus en plus sur la voie de la légalisation. En attendant, en Belgique, que vivent et que pensent les parents, profs ou flics confrontés parfois quotidiennement au cannabis? Témoignages.

Depuis le mois de décembre, pas une semaine qui passe sans que, quelque part dans le monde, le cannabis ne s'invite à la une de l'actualité. Une tendance amorcée en Uruguay. C'était juste avant Noël. Ce pays d'Amérique du Sud, où l'usage récréatif du chanvre s'est considérablement développé au cours des dix dernières années, votait en première mondiale une loi confiant à l'Etat le monopole de la culture et de la vente du cannabis. En arrachant ainsi la marijuana des mains des trafiquants de l'ombre, le président Mujica avoue clairement "mener une expérience pour le monde ". Comprenez, en substance, traiter le problème pour ce qu'il serait vraiment: un enjeu de santé publique, ni plus ni moins préoccupant que l'alcool ou la cigarette.

Depuis, on ne semble plus pouvoir arrêter le progrès des mentalités. Le 9 janvier, à quelques heures d'intervalle, l’Etat de New York et nos voisins français annonçaient une modification de leurs législations relatives à l’usage de cannabis à visée thérapeutique. Tandis qu'au même moment, Rob Ford, le maire haut en couleur de Toronto, proposait la dépénalisation de l’usage de la marijuana. Et le président américain Barack Obama d'affirmer de son côté que le cannabis n'était pas plus dangereux que de boire de l'alcool. Dans ces deux derniers cas, il ne s'agit pas d'une prise de risque politique. Barack Obama avait déjà de toute façon avoué avoir fumé dans sa jeunesse. Quant à Rob Ford, il ne cache pas avoir fait bien pire. Depuis l'automne dernier, il reconnaît son goût passé pour le... crack, dérivé de la cocaïne. Mais la simultanéité reste interpellante.

Gaz de shit

Et chez nous? L'exploitation des gaz de shit dans le champ politique n'est pas pour tout de suite. Deux exemples récents: il y a quelques semaines, les Jeunes MR avaient réclamé une réforme de la législation, en faveur d'"une légalisation des drogues douces et de la dépénalisation de la consommation de celles-ci". Charles Michel, leur président, y a très rapidement opposé une fin de non-recevoir: "Je suis clair, ce point ne sera pas dans le programme du MR." Quelques mois plus tôt, Ecolo Jeunes avait proposé la vente de drogues douces via des coffee shops, essuyant le même genre de désavœu de la part des autorités de leur parti.

Sur la carte d'Europe du cannabis, la Belgique restera donc encore pour un moment quelque part entre la France et les Pays-Bas. A mi-chemin entre la sévère répression encore exercée outre-Quiévrain et la permissivité en vigueur du côté d'Amsterdam. Ou Maastricht, cette jolie ville frontalière que beaucoup de Belges fréquentent assidûment... Une situation intermédiaire qui résulte en fait d'une demi-mesure qui perdure depuis pas mal d'années déjà. Pour faire simple, la fumette, chez nous, est disons... partiellement dépénalisée. Ou modérément interdite.

En fait non, rien n'est simple. Théoriquement illégale en Belgique, la détention de cannabis (jusqu'à 3 grammes, c'est-à-dire une valeur moyenne de 30 €) ou sa culture (un plant maximum) pour usage personnel se voit aujourd'hui appliquer le "degré le plus bas de la politique des poursuites". Dans le cas des adultes, du moins. "Dans la pratique, nous confie ce policier bruxellois, en deçà de trois grammes, nous établissons un P-V simplifié, sans audition, que nous versons dans un listing adressé tous les mois au parquet... qui s'en désintéresse totalement. Sauf cas de trouble de l'ordre public, de trafic avéré dans une école, il ne vous arrivera donc rien."

Dans la pratique, l'attitude des autorités a fortement évolué: "Il y a encore quinze ans, au moindre décigramme, on pouvait perquisitionner chez vous à la recherche d'autres objets du délit...", poursuit notre policier. Mais la situation reste pour le moins ambiguë pour les consommateurs. Des usagers dont le nombre reste assez stable: d'après une enquête de l'Observatoire socio-épidémiologique Alcool-Drogues, 3 % des Belges en fument régulièrement. Mais dans les tranches d'âge allant jusqu'à 34 ans, le nombre de Belges qui ont essayé au moins une fois le cannabis oscille entre 21 et 30 %, et7 % fument régulièrement. Par contre,leur consommation moyenne continue d'augmenter, nous dit l’Institut scientifique de santé publique, la Belgique suivant en cela la tendance européenne. Du coup, entre 2003 et 2012, la culture locale de cannabis a, elle, spectaculairement progressé: de 35 à... 1.110 plantations saisies. Soit une augmentation de 3.000 %. Un chiffre que la focalisation récente de la police sur ce phénomène n'explique évidemment que partiellement.

En attendant que ce statu quo typiquement belge ne soit éventuellement bousculé par les vents de la libéralisation soufflant un peu partout ailleurs, nous sommes allés à la rencontre de plusieurs Belges concernés par le cannabis. Des usagers, mais aussi des personnes exposées malgré elles au phénomène, qu'ils soient flics, parents, profs ou directeurs d'école. La démarche ne vaut pas un sondage. Mais le résultat est, vous le verrez, parfois étonnant.
Source : http://www.moustique.be

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Un juge brésilien relaxe un trafiquant de cannabis, qu'il juge "récréatif"

Au Brésil, le cannabis est illégal. Mais un juge a pris les devants sur le vent de libéralisation qui souffle actuellement sur les Etats-Unis ou l'Uruguay et il a décidé de ne pas condamné un homme qui avait été surpris en possession de cannabis

Un juge brésilien a relaxé un trafiquant de cannabis en considérant que cette substance était "récréative" et que sa prohibition portait atteinte aux droits, a annoncé mercredi letribunal de justice de Brasilia. Le parquet a fait appel de cette décision.
Le trafiquant était entré dans la principale prison de la capitale du Brésil pour une visite puis s'est fait arrêter par des gardiens soupçonneux; il a alors avoué avoir 52 doses de cannabis dans l'estomac et les a vomies, selon le compte rendu publié par le tribunal.
L'avocat de l'homme pris en flagrant délit a demandé la clémence et une peine de prison minimale. Mais le juge l'a relaxé en estimant que "l'interdiction de substances stupéfiantes récréatives, comme le tétrahydrocannabinol (THC, molécule psychoactive du cannabis, ndlr), est le fruit d'une culture dépassée" qui en outre "viole le droit à l'égalité, restreignant les droits d'une grande partie de la population".

Alcool et tabac en exemple

"Il semble incohérent que d'autres substances stupéfiantes comme l'alcool et le tabac, non seulement, soient permises et vendues, générant des millions de gains pour les entrepreneurs de ces branches, mais aussi consommées et adorées par la population", alors que le cannabis est interdit, poursuit-il.
Le juge a aussi souligné que certains Etats des Etats-Unis (Californie, Washington, Colorado) et les Pays-Bas autorisent la consommation récréative et médicinale du cannabis, et l'Espagne sa consommation, alors que l'Uruguay est sur le point d'en réguler la vente.
Source: ATS

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mercredi 29 janvier 2014

Usage de cocaïne basée, crack, free-base - Publication du premier guide de prévention

La cocaïne est une substance stimulante/excitante et anorexigène, fabriquée à partir des feuilles de coca. Classée dans la catégorie des stupéfiants, son usage est interdit en France par la loi du 31 décembre 1970.

La consommation de cocaïne sous forme de poudre est un phénomène bien connu dans les pays développés dont la France. Une autre forme de consommation est moins connue mais néanmoins bien réelle, il s’agit de la cocaïne consommée sous forme de « base ». La cocaïne basée (c’est-à-dire additionnée d’un produit qui modifie sa présentation et son mode de consommation) est préparée à partir de la poudre de cocaïne et se présente sous forme de « caillou » ou de « galette » ; elle inclut le « crack » et ce que l’on nomme la « free-base ».

La réduction des risques et des dommages liés à la cocaïne basée présente des spécificités liées au mode de préparation et de consommation de ce produit.

Ce guide de prévention s’adresse à tous les professionnels du dispositif spécialisé en addictologie, particulièrement les professionnels exerçant dans les CAARUD (Centres d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des Risques), les dispositifs de prévention et de réduction des risques en milieu festif, ainsi que les Consultations Jeunes Consommateurs, les CSAPA (Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie), les services hospitaliers spécialisés en addictologie, et les ELSA (Equipes de Liaison et de Soins en Addictologie). Il traite de la prévention des dommages, la prise en charge des soins ayant été abordée par la Haute Autorité de santé [1].

Ce guide a pour objectif de fournir des éléments de compréhension permettant d’aborder toutes les dimensions de l’usage de cocaïne basée, lors d’entretiens avec des usagers potentiels ou confirmés.

Ces informations sont présentées en trois parties qui traitent respectivement de l’intervention précoce auprès des usagers, des effets et des risques de l’usage de cocaïne basée du point de vue de l’addictologie, et en dernier lieu des messages de réduction des risques et des dommages à diffuser auprès des consommateurs.

Le guide s’inscrit dans une conception pragmatique qui prône la nécessaire responsabilisation et une meilleure autonomie des consommateurs. Ainsi les recommandations mises en avant incluent avant tout la diffusion d’une information fiable et argumentée afin de prévenir les usages à risques pour la santé et la vie sociale. L’intervention auprès des consommateurs a pour but de les accompagner dans le développement d’un regard critique sur leurs propres pratiques.

Les thèmes rassemblés dans ce guide concernent tous les consommateurs qui se présentent comme utilisant de la cocaïne basée ou prévoyant de l’utiliser. Cette prévention mérite aussi d’être engagée avec les consommateurs qui peuvent ne pas afficher de prime abord leur pratique de la cocaïne basée, parce qu’ils sont connus par les professionnels comme consommateurs d’un autre produit. Le cas le plus fréquent est celui d’usagers d’opiacés suivis pour ce produit dans les structures spécialisées. Cela peut aussi être le cas de jeunes consommateurs suivis pour l’usage d’un autre produit, comme le cannabis ou la cocaïne en poudre, notamment dans le cadre des obligations de soins. 
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Cannabis et euthanasie: "le droit doit évoluer", selon le procureur de Grenoble

Le droit doit "évoluer en fonction de la société", notamment en matière de pénalisation du cannabis et de l'euthanasie, a estimé ce mardi 28 janvier le procureur de la République à Grenoble Jean-Yves Coquillat, en parlant d'"échec" de la politique répressive.

"L'adultère était un délit jusqu'en 1975, l'homosexualité en était un jusqu'en 1982 (...) Est-ce que l'usage du cannabis doit rester un délit? Est-ce que l'euthanasie doit rester un crime?", s'est-il interrogé sur France Bleu Isère, soulignant que "le droit, la loi devaient évoluer en fonction de la société".

Pour le cannabis, "depuis 40 ans, nous avons une politique répressive. Des sondages ont été publiés dernièrement à ce sujet et on voit que jamais autant de jeunes n'ont fumé du cannabis", a pointé M. Coquillat. "Donc, c'est un échec au plan de la santé publique mais c'est également un échec au plan de la lutte contre les trafics et l'économie souterraine puisque c'est l'essentiel de l'économie souterraine dans nos quartiers", a ajouté le magistrat.

M. Coquillat avait tenu un discours semblable lors de l'audience de rentrée du tribunal de Grenoble le 17 janvier, appelant à "réfléchir à un droit pénal plus proche des aspirations de nos concitoyens et des changements profonds de notre société". "En Hollande, en Suisse, en Espagne, nos voisins, le cannabis est en vente libre ou toléré. Pouvons-nous en faire abstraction? Gardons-nous des idées reçues depuis toujours: ce n'est pas bien, c'est mal, c'est dangereux, c'est interdit...", avait alors déclaré le procureur.
Source : http://alpes.france3.fr

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130 mesures contre la drogue… et des salles de shoot toujours programmées !


Adopté le 19 septembre par un comité interministériel réunissant Vincent Peillon (ministre de l’Education), Manuel Valls (Intérieur), Marisol Touraine (santé) et le premier ministre Jean-Marc Ayrault, un nouveau plan quinquennal gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives a été présenté en détail hier par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies (MILDT). 

S’appuyant sur 130 mesures et doté de 59 millions d’euros, ce programme s’articule autour de trois priorités et a vocation, comme son intitulé l’indique, à s’intéresser à toutes les conduites addictives et non pas uniquement à la consommation de substances illicites.

Binge drinking : un simple conseil suffit ?

Il s’agit tout d’abord de « fonder l’action publique sur l’observation, la recherche et l’évaluation ». Le gouvernement estime en effet indispensable de mieux comprendre les mécanismes en jeu dans les conduites addictives. Il appelle également à un soutien plus important de la « recherche sur les nouveaux traitements médicamenteux et les stratégies thérapeutiques innovantes ». Au final, l’objectif est de « faire de la recherche un outil d’aide à la décision ».

Parmi les mesures concrètes qui retiennent l’attention dans ce cadre, on pourra évoquer la volonté du plan de développer un dispositif baptisé « repérage précoce et intervention brève » qui « vise la réduction de la consommation excessive d’alcool ». En pratique, il apparaît (selon le rapport) que le repérage précoce qui repose sur « l’administration d’un questionnaire permettant aux professionnels de santé d’évaluer les consommations de leurs patients » et l’intervention brève, soit un « simple conseil dispensé en quelques minutes » contribueraient à une diminution significative de la propension au binge drinking. Autre action visant cette tendance délétère que souhaite expérimenter la MILDT : la mise en place d’étudiants référents chargés de mener des actions de prévention.

Concernant la consommation de cannabis, toujours dans un souci de développer et de valider des « stratégies thérapeutiques innovantes », la MILDT prévoit l’évaluation plus poussée de la « muldimensional family therapy » un « modèle de thérapie familiale (…) proposé dans les cas de dépendance au cannabis les plus sévères des jeunes ».

Dire que la drogue c’est mauvais, dès la maternelle !

Seconde priorité de ce plan : aller au-devant des populations les plus exposées. Ici, ce sont bien sûr les jeunes qui sont la première cible d’action du plan. On s’appuie plus que jamais sur la prévention qui selon la MILDT doit commencer le « plus précocement possible, dès la petite enfance et s’inscrire dans le cadre d’une politique de promotion globale de la santé de l’enfant. Le rappel de l’interdit et des limites inhérents aux consommations doit être intégré et non isolé du discours sanitaire pour être compris ». Parmi les dispositifs sur lesquels le gouvernement souhaite s’appuyer pour satisfaire sa priorité de mieux prendre en charge les jeunes, les Consultations jeunes consommateurs (CJC) ont été tout particulièrement citées. Ce système encore mal connu aurait en effet fait la preuve de sa « pertinence » selon le plan. L’améliorer passe par une meilleure formation des professionnels et la mise en place d’un référentiel de bonnes pratiques.

Les femmes (qui courent un risque sanitaire et social accru selon le plan) constituent la seconde catégorie la plus fortement ciblée par le plan, ainsi que « les populations les plus éloignées des dispositifs pour des raisons sociales ou géographiques ». Enfin, la MILDT appelle à un renforcement des actions de prévention et de repérage dans certains milieux professionnels « associés au développement de conduites addictives », grâce notamment à une meilleure implication de la médecine du travail.

Salles de shoot : une loi en préparation

La troisième priorité exhorte à « renforcer la sécurité et la tranquillité publiques ». Ici le premier objectif décliné est de « favoriser l’acceptabilité sociale des usages et des dispositifs de soins et de réduction des risques ». Un tel programme impliquait inévitablement de revenir sur le sujet polémique des salles d’injection à moindre risque, dont l’implantation est au point mort depuis la décision du Conseil d’Etat en novembre indiquant la nécessité d’une loi sur le sujet. A cet égard, la directrice de la MILDT, Danièle Jourdain-Menninger a confirmé qu’une loi était en préparation et qu’un projet d’ouverture d’une « salle de shoot » était toujours « en préparation » à Paris mais aussi dans deux autres villes de France. Enfin, cette priorité donnée à la sécurité impose également selon le plan « d’améliorer l’articulation entre le judiciaire et le sanitaire », renforcer la lutte contre le trafic national et international et mieux « prendre en compte les phénomènes émergents en matière de trafic » et notamment le rôle accru d’internet, en particulier en ce qui concerne la diffusion de drogues de synthèse.

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Drogue, alcool, tabac : que faire face aux addictions de votre ado ?

La Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie envisage d'ouvrir une ligne téléphonique pour parents désemparés. En attendant, l'addictologue Jean-Pierre Couteron leur prodigue quelques conseils.

"Les jeunes consomment de plus en plus jeunes tabac, alcool, cannabis, drogues de synthèse." C'est le constat de Danièle Jourdain-Menninger, présidente de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), qui a lancé lundi 27 janvier son plan d'action. La MILDT envisage notamment d'ouvrir une ligne téléphonique dédiée aux parents désemparés. En attendant, Jean-Pierre Couteron, psychologue clinicien et président de la fédération Addiction, leur prodigue quelques conseils.

L'autoriser à se rendre à des fêtes seul en fin de collège, pas avant

C'est entre la sixième et la troisième que les adolescents prennent petit à petit leur autonomie. Les parents doivent donc être particulièrement vigilants pendant ces années collège. "Ils vont régler leur rapport au sommeil, à l'alimentation et aux 'produits'", tels que le tabac, l'alcool et les drogues, explique Jean-Pierre Couteron. "Avec les écrans et la vie sociale, ils dorment moins, bataillent sur les sorties et les heures de retour et commencent à consommer des sodas et de l'alimentation sucrée", précise-t-il.

Les fêtes constituent le point d'orgue de cette prise d'autonomie. En classe de 6e, les jeunes veulent que leur père et leur mère organisent une fête à la maison et en seconde, ils demandent à passer leur soirée à l'extérieur, explique le psychologue. "Il faut être vigilant dans le passage de l'un à l'autre", prévient le spécialiste. Il est essentiel d'accompagner son enfant dans cette expérimentation, la fête étant généralement le lieu où l'on découvre la cigarette, l'alcool et éventuellement les drogues. "Les grands processus d'initiation, ils les font entre eux", relève l'addictologue. 

Il faut donc y aller progressivement, étape par étape, en fixant des règles et en les assouplissant au fur et à mesure (choix du lieu de la fête, contrôle des horaires, etc.) "En fin de collège, on peut commencer à autoriser des sorties seul. Pas avant", estime Jean-Pierre Couteron.

Proscrire toute consommation d'alcool avant 15 ans


15 ans, c'est le seuil minimal à respecter, selon le psychologue, ne serait-ce que pour des questions de "maturation du cerveau", souligne-t-il. "A partir de cet âge, on peut commencer doucement à assouplir sa position", prône-t-il. Et faire la différence, bien sûr, entre l'ivresse et le coma éthylique. "Si en rentrant d'une fête, votre ado est un peu alcoolisé mais a respecté vos conditions, vous pouvez passer", indique Jean-Pierre Couteron. "S'il rentre en titubant, vous pouvez le lui faire remarquer, sans l'enguirlander sur le coup, et lui en reparler le lendemain." En revanche, "si toutes les sorties sont alcoolisées, même peu, il faut commencer à allumer les warnings", signale le spécialiste, qui reçoit en consultation des jeunes depuis trente ans.

Comment l'avertir avant que les choses ne dérapent ? Et ce, sans passer pour un ringard ? "Ce qui est ringard, c'est de tout lui interdire sur ce plan-là", estime Jean-Pierre Couteron. "Tant que l'interdit a une fonction de protection, l'ado peut le comprendre", poursuit-il. En matière d'alcool, il faut rappeler la loi : un mineur n'a pas le droit d'en acheter. Malgré tout, "vous pouvez lui dire que si la soirée dérape, il vous appelle et vous venez le chercher discrètement. Vous pouvez lui expliquer que la fuite et l'évitement ne sont pas une honte mais un bon réflexe", indique l'addictologue.

Avec le tabac, "il faut être très sévère. Là aussi, rappelez la loi – la vente de tabac est interdite aux mineurs – et la règle : il est interdit de fumer à la maison", préconise l'expert. "Dites-lui que c'est une bêtise, que ça procure assez peu d'effet et que cela rend très vite dépendant." Idem pour le cannabis. "Si vous trouvez de l'herbe ou une boulette de shit dans sa chambre, commencez par lui rappeler que c'est un peu jeune pour fumer cela, que c'est illégal et qu'il risque d'avoir des problèmes", suggère Jean-Pierre Couteron.

L'envoyer vers un spécialiste si des signes vous alertent

Le fait de trouver du cannabis caché dans la chambre d'un ado ou de trouver qu'il sent souvent la cigarette peut suffire à déstabiliser un parent et à l'inquiéter. Apprendre qu'il a fait un coma éthylique à la suite d'un "binge drinking" (alcoolisation massive et express) davantage encore. Plusieurs signes peuvent alerter : les yeux rouges, l'absentéisme, le décrochage scolaire, la fatigue, le changement de cercle d'amis, l'arrêt de certains loisirs, du sport... "Il faut agir dès les premières expérimentations, ne pas attendre que l'ado s'installe dans la dépendance", prévient l'addictologue.  

Dans ces cas de figure, mieux vaut, selon Jean-Pierre Couteron, rester dans son rôle de parent, qui rappelle les règles et s'inquiète, et envoyer son enfant vers un des 400 centres Consultations jeunes consommateurs (CJC), encore trop méconnus. "Vous pouvez le lui expliquer : 'Je risque d'être à fleur de peau dans cette histoire, je préfère que tu ailles voir quelqu'un pour faire le point, deux ou trois fois'", suggère le praticien. Ce tiers aura un discours moins frontal, plus décalé sur la question : "A quoi cela lui sert et comment il pourrait faire autrement."

Et si votre enfant vous rétorque que vous aussi vous fumez, buvez de l'alcool et fumez un joint de temps en temps ? "Vous pouvez lui répondre qu'un adulte n'est jamais parfait mais que vous, vous avez fini vos études, bien entamé votre vie professionnelle et que vous maîtrisez votre consommation – à condition que cela soit le cas !" Et le spécialiste de conclure : les répercussions ne sont pas du tout les mêmes à 40 ans et 15 ans.
Source : http://www.francetvinfo.fr/

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IACM-Bulletin du 27 Janvier 2014

En Uruguay, des firmes étrangères désirent ouvrir des laboratoires afin d’étudier les usages potentiels du cannabis médicinal, puisque ce produit est désormais légalisé dans ce pays sud-américain. Le parlement uruguayen a récemment approuvé la création du premier marché national de cannabis.
Le porte-parole du Président, Diego Canepa, a indiqué que des compagnies étrangères avaient indiqué leur intention de s’installer dans le pays. Un journal local El Observador rapporte les propos de D. Canepa qui a indiqué « l’Uruguay deviendra un centre de biotechnologie. » Le journal ajoute que le gouvernement du Canada a entamé des pourparlers afin d’importer du cannabis d’Uruguay à des fins médicales. La loi uruguayenne n’envisage pas la possibilité d’exporter du cannabis, bien que cela puisse être réalisé si la commission gouvernementale en décide ainsi en avril.
Associated Press du 6 janvier 2014

Deux équipes de recherche de l’institut de recherche français de Bordeaux , dirigées par Pier Vincenzo Piazza et Giovanni Marsicano, ont découvert que la prégnènolone, une molécule produite par le cerveau, agit comme un mécanisme de défense naturelle contre quelques effets du THC, sur les rats et les souris. La prégnènolone empêche le THC d’activer la totalité des récepteurs CB1 qui, fortement stimulés, cause les effets intoxicants connus du cannabis. En identifiant ce mécanisme, les équipes de l’INSERM sont déjà en train de développer de nouvelles approches pour traiter l’addiction au cannabis. Ces résultats ont été publiés dans le magazine Science.
Les expériences conduites sur des cultures cellulaires exprimants des récepteurs CB1 humains confirment que la prégnènolone annule l’action moléculaire du THC chez l’homme. Pier Vincenzo Piazza explique que “la prégnènolone ne peut être utilisée comme traitement, car elle est mal absorbéeet, quand administrée oralement, elle est rapidement dégradée dans le sang en d’autres stéroïdes. » Pourtant, les chercheurs indiquent que ces résultats montrent qu’il y a de forts espoirs en le développement d’une nouvelle thérapie. « Nous avons maintenant développé des dérivés de la prégnènolone, qui sont stables, et qui peuvent être absorbés. Nous devrions être en mesure de commencer bientôt les essais cliniques afin de vérifier si nous avons découvert le premier traitement pharmacologique contre la dépendance au cannabis. »
Vallée M, et al. Science. 2014;343(6166):94-8.
Molecule Discovered That Protects Brain from Cannabis Intoxication.

Accompagnés par une foule de consommateurs, les premiers dispensaires de cannabis à usage récréatif autorisés au monde, ont ouvert leurs portes dans le Colorado, le 1er janvier. Ils ont ainsi ouvert un nouveau chapitre dans l’histoire des drogues aux Etats-Unis. Environ trois douzaines de dispensaires de cannabis ont accueilli des consommateurs seulement intéressés par les propriétés d’altération de l’état d’esprit et de l’humeur du cannabis.
Des centaines de clients, dont certains sont venus d’Etats lointains, se sont mis en file pendant des heures, luttant contre le froid et la neige, afin d’être parmi les premiers clients. Le jour d’ouverture qui coïncidait avec le Nouvel an a sonné le coup d’envoi du marché de cannabis, marché sans précédent, que l’administration du Colorado évalue à 578 millions de dollars de revenu brut annuel, dont 67 millions de dollars d’impôts pour l’Etat.
Reuters du 1 janvier 2014

Etats-Unis: 55% de la population favorable à la légalisation du cannabis
Un nouveau sondage indique que la majorité des Américains est favorable à la légalisation du cannabis. Si l’on considère les décades passées, il s’agit d’un véritable revirement de situation.
Le sondage, réalisé par CNN et ORC International, indique que 55% des répondants ont indiqué que le cannabis devrait être légalisé, et 44% ont indiqué leur désaccord. Ces résultats, a indiqué CNN, sont les mêmes que ceux du sondage que Gallup a réalisé en octobre et qui présentait des réponses identiques.
UPI du 7 janvier 2014

Allemagne/Hollande: les mesures de répression au Pays-Bas font immigrer les fermes de cannabis en Allemagne
En Allemagne, de nouvelles plantations de cannabis sont créées dans le nord-est du pays, peu peuplé, à une fréquence plus rapide. En effet, les mesures répressives aux Pays-Bas ont stimulé la production de cannabis de l’autre côté de la frontière. Depuis 2011, la police a découvert une cinquantaine de ferme de cannabis dans des locaux vides du nord-est de la Mecklenburg-Pomeranie de l'Ouest. Avant, leurs découvertes se limitaient à une ou deux par an. Depuis 2011, les autorités des Pays-Bas suivent de très près les cultivateurs de cannabis, indique le bureau chargé des investigations criminelles de Mecklenburg-Pomeranie de l'Ouest, qui a publié les chiffres.
The Local du 2 janvier 2014

Science/Homme: le Sativex est efficace comme monothérapie contre la spasticité de la sclérose en plaques
Sur une période de 15 mois, 120 patients atteints de spasticité due à la sclérose en plaques ont été traités avec du Sativex (THC:CBD spray). Le Sativex a été ajouté à la thérapie de 95 patients et constituait le seul traitement administré à 25 autres. Le but était d’obtenir les meilleurs résultats thérapeutiques possibles. La spasticité moyenne, sur une échelle numérique de 0 à 10, a chuté de 57% dans les dix jours qui ont suivi le début du traitement avec le THC:CBD spray.C'est-à-dire que la mesure de 7.0, avant traitement, est passée à 3.0. Le dosage moyen était de 4 pulvérisations par jour. Les auteurs ont écrit « que cette médication était efficace et bien tolérée comme thérapie additionnelle ou comme monothérapie pour une proportion pertinente de patients présentant une spasticité résistante due à la sclérose en plaques. »
Marianne Strauss Klinik, Berg, Allemagne.
Koehler J, et al. Int J Neurosci. 6 janvier 2014. [in press]

Science/Homme: la sévérité de la sclérose en plaques est associée à une variante du récepteur CB1
Il a été trouvé que des patients atteints d’une sclérose en plaques, avec une certaine variante du récepteur CB1, présentaient une dégénération neuronale plus prononcée en réponse à la lésion inflammatoire de la matière blanche du nerf optique et du cortex. Les chercheurs ont écrit que « les résultats démontrent la pertinence biologique des répétitions de (AAT)n CNR1dans les lésions neurodégénératives inflammatoires de la sclérose en plaques. »
Clinica Neurologica, Dipartimento di Medicina dei Sistemi, Università Tor Vergata, Rome, Italy.
Rossi S, et al. PLoS One 2013;8(12):e82848.

Science/Homme: les changements du système endocannabinoïde sont associés au syndrome du côlon irritable
Les niveaux d’endocannabinoïde et d’acides gras amide associés dans le plasma du sang sont en correlation avec les symptômes de douleur chez des patients présentant un syndrome du côlon irritable et qui souffrent de diarrhée ou de constipation. Les patients présentant un syndrome du côlon irritable et de la diarrhée présentent des niveaux de 2-AG supérieurs et des niveaux d’oléoylethanolamide et de palmitoylethanolamide plus bas. Les chercheurs ont conclu que les changements rapportés ici soutiennent la notion que le système endocannabinoïde (ECS) est impliqué dans la pathophysiologie du syndrome du côlon irritable et du développement des symptômes. »
Snyder Institute for Chronic Diseases, University of Calgary, Canada.
Fichna J, et al. PLoS One. 2013;8(12):e85073.

Science/Animal: le CBD a inhibé le cancer du côlon
Un extrait de cannabis riche en CBD et du CBD pur ont réduit la prolifération cellulaire des cellules tumorales, mais pas des autres. L’effet de l’extrait a été annulé par des antagonistes sélectifs des récepteurs CB1 et CB2. Le CBD pur a réduit la prolifération cellulaire d’une manière seulement antagoniste aux CB1. Les chercheurs ont conclu que les extraits de cannabis riches en CBD « atténuent la carcinogenèse du côlon et inhibent la prolifération cellulaire du côlon rectal via l’activation des récepteurs CB1 et CB2. »
Department of Pharmacy, University of Naples Federico II, Italy.
Romano B, et al. Phytomedicine.24 décembre 2013. [in press]

Science/Animal: le système endocannabinoïde est altéré en cas d’épilepsie
La concentration d’anandamide (AEA) dans le liquide cérébro-spinal des chiens épileptiques est plus élevée que chez des chiens sains. Les chiens présentant des crises groupées et/ou une pathologie d’épilepsie avec une activité de crise supérieure à 6 mois présentaient les concentrations d’endocannabinoïdes les plus hautes. Les auteurs ont écrit que leurs résultats confirment l’hypothèse selon laquelle les chiens épileptiques présentent un système endocannabinoïde altéré.
Department of Small Animal Medicine and Surgery, University of Veterinary Medicine, Hannover, Germany.
Gesell FK, et al. BMC Vet Res 2013;9(1):262.

Il y a un an
Il y a deux ans

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mardi 28 janvier 2014

Une proposition de loi visant à légaliser l’usage du cannabis déposée ce mardi

 La sénatrice (EELV) Esther Benbassa entend ainsi «ouvrir le débat» sur la consommation du cannabis en France…

Elle se doute bien que certains y verront une idée fumeuse. Sénatrice (EELV) du Val-de-Marne, Esther Benbassa a donc déjà prévu d’organiser le 6 février un colloque au Sénat pour expliquer l'enjeu de sa proposition de loi. Visant à dépénaliser et légaliser l’usage du cannabis, celle-ci doit être déposée ce mardi après-midi au bureau du Sénat, a appris 20 Minutes auprès d’Esther Benbassa elle-même.

«C’est un texte qui vise à ouvrir le débat, confie la sénatrice. L’idée étant de confier la culture, la vente et la distribution à l’Etat plutôt qu’aux réseaux souterrains et aux dealers.»
La teneur en THC fixée par le ministère de la Santé

Selon nos informations, le texte prévoit donc l’autorisation de «la vente au détail et à l’usage, à des fins non thérapeutiques, de plantes ou de produits du cannabis».

D’après le projet, la quantité autorisée pour la détention et la vente au détail devra être fixée par un décret du Conseil d’Etat. La teneur maximale en tétrahydrocannabinol (THC, molécule donnant au cannabis son caractère psychotrope) devra, de son côté, être fixée par le ministère de la Santé.

«L’idée n’est pas d’encourager la consommation mais bien de l’encadrer car elle existe déjà», poursuit Esther Benbassa.

35.000 emplois et un milliard de recettes pour l’Etat?

La sénatrice estime ainsi que la France compte deux millions de consommateurs réguliers de cannabis aujourd’hui. «Cette proposition, si elle venait à être votée, permettrait de mettre fin à l’activité des dealers, de créer 35.000 emplois et surtout à l’Etat de récupérer un milliard d’euros de taxes.»

Car la distribution, toujours selon le texte, serait organisée de la même manière que la vente de tabac. «Avec les mêmes restrictions, poursuit-elle. A savoir que la vente sera interdite aux mineurs et qu’il n’y aura pas de publicité.»

Militante engagée sur cette question depuis longtemps, Esther Benbassa a mené toute une série d’auditions durant l’année 2013 auprès de spécialistes afin d’aboutir à cette proposition de loi. «On voit bien ce qui se passe en Uruguay ou en Floride... Les mentalités évoluent.»
Source : http://www.20minutes.fr
Voir debat : Cliquez ici

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[Video] Les Gueules de WaB - Dans mon placard


Texte et musique : Gueules de Wab
Guitare: Benoit Tranlé - Basse et arrangements guitare: Greg K - Trompettes: Thomas Spiral

Réalisation: Les Gueules de Wab
Intérieur - Cadreur - chef op: Alexandre Lemoine Courx
Acteurs: Yohan Dunand - Rebecca De Montesinos
Régie: Aurélien Noulet
Extérieur: cadreur: Maher 2H
Régie: Samuel Givernaud - Pedro OliveiraMerci a http://cannabissansfrontieres.org/ pour nous avoir fait decouvrir cette petite perle
Facebook des gueules de Wab :
 

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Los Angeles Cannabis Cup 2014

Bienvenue aux Oscars du joint –  plus communément appelés Cannabis Cup.
Expositions, débats, événements musicaux, forums et séances de « dégustation »: tout est fait pour vous faire planer. Cette ode au chanvre et à la marijuana se déroulera les 8 et 9 février et des Cannabis Awards viendront récompenser les meilleures graines et herbes.
Bien entendu, la Californie n’étant ni l’Etat de Washingotn ni le Colorado, seul l’usage médical de la Marijuana est légal. Ceci est donc un congrès médical…
Infos pratiques
Cannabis Cup, National Orange Show Events Center, 689 South “E” Street, San Bernardino, CA 92408
Les 8 et 9 février
Saturday Pass 40$, Sunday Pass 30$, Two-Day VIP Tickets 85$
Tickets ici
Plus d’informations ici


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L'industrie pharmaceutique en passe de devenir le premier producteur de cannabis au monde ?

Un spray buccal pour traiter la sclérose en plaques, et contenant un composant du cannabis vient d'être mis en vente sur le marché en France. L'entreprise productrice du médicament annonce vouloir développer d'autres produits de ce type.

Le Sativex, un spray buccal pour le traitement de la sclérose en plaques et contenant du cannabidiol, a reçu son autorisation de mise sur le marché en France. Son fabriquant, le britannique GW Pharmaceuticals, a vu son action s'envoler, signe d'un intérêt ressenti pour les médicaments contenant du cannabis. L'industrie pharmaceutique va-t-elle durablement devenir durablement un débouché majeur de la culture de cannabis ?

Sauveur Boukris :  Cela fait longtemps que les médecins et l'industrie pharmaceutique s'intéressent au cannabis et à son utilisation comme médicament en particulier dans le traitement de la douleur. Ce qui est intéressant est que la production de cannabis va augmenter et cette production et sa fabrication ne coûtent pas très cher. Les actions en bourse qui s'envolent traduisent en réalité une possible augmentation des profits de l'entreprise mais l’intérêt médical est en encore à son balbutiement.
Le Sativex concerne des effets particuliers d'une pathologie rare et devrait donc être un médicament rare qui impactera peu, en principe, la consommation de cannabis. Y a-t-il un risque de voir – comme cela a pu être le cas du Subutex – une forte prescription détournée pour un usage qui n'aura rien de médical ?

David Weinberger : Je ne pense pas que ce risque soit élevé : d’une part, selon les tests du laboratoire pharmaceutique, seuls 3% des patients du Sativex ressentiraient des effets équivalents à ceux du cannabis récréatif (consommé en tant que drogue), d’autre part le prix élevé du Sativex n’incitera pas les consommateurs de cannabis à changer leurs habitudes. D’autant plus que les prescriptions sont contrôlées et que le cannabis illégal reste à la fois disponible et moins cher.

Il faudra néanmoins surveiller l’offre illégale de contrefaçon des médicaments qui sévit sur Internet. Il est utile de rappeler que les personnes qui se fournissent en médicaments contrefaits prennent des risques importants pour leur santé.

Pour autant, il existe déjà des détournements de cannabis synthétisés qui sont vendus  sous l’appellation "spices". Ces produits illégaux ne proviennent pas des laboratoires pharmaceutiques. Avec des effets bien plus forts que ceux du cannabis "naturel", ces spices représentent un réel risque sanitaire : notamment auprès des jeunes car ce type de produit surfe sur l’image parfois peu dangereuse du cannabis et le packaging est très attractif.

Sauveur Boukris : En effet, on peut craindre, comme avec le Subutex , un détournement de l'utilisation du Sativex et beaucoup pourront l'utiliser pour consommer du cannabis à moindre frais ! Je crains qu'il y aura une utilisation de ce médicament hors AMM (autorisation de mise sur le marché ). Il faudra bien encadrer la prescription et utiliser les ordonnances d'exception pour mieux contrôler les indications. La sclérose en plaques est une maladie rare et son traitement par le Sativex est réservé aux douleurs neurologiques.

Quelles vont être les zones de production qui vont bénéficier du développement de l'utilisation du cannabis pour la fabrication de médicaments ? Qu'est-ce que cela peut représenter concrètement pour l'économie des pays concernés ? D'autres régions peuvent-elles se lancer dans la production ?

David Weinberger : Il est peu probable que cela bouleverse l’économie illicite du cannabis : seuls les laboratoires pharmaceutiques et quelques rares Etats produisent cette plante en grande quantité pour des raisons médicales. Quand c’est le cas, ce type de production ne doit pas être associé à la production de cannabis à des fins récréatives car cette distinction constitue un enjeu important en matière d’image pour les laboratoires pharmaceutiques. C’est pour cela que les sites de production du cannabis médical sont particulièrement surveillés. Pour exemple, le "bureau du cannabis médical" néerlandais qui produit des plantes de cannabis pour des fins thérapeutiques est l’un des lieux les plus surveillés aux Pays-Bas.

Cependant dans certains pays (comme certains Etats des Etats-Unis), il est possible de produire soi-même du cannabis pour des raisons médicales mais cette option n’est aujourd’hui pas envisagée par les autorités sanitaires françaises.
GW Pharmaceuticals déclare vouloir devenir le "leader du médicament à base de cannabinoïde". L'attrait pour le cannabis à usage récréatif étant important et répandu, les motivations des entreprises pharmaceutiques peuvent-elles jouer volontairement sur cette ambiguïté ? Le cannabis dans un médicament, est-ce un "argument marketing" ? 

David Weinberger : Avec plus de 200 millions de consommateurs de marijuana ou de haschisch médical dans le monde, le terme cannabis pourrait représenter un argument marketing, mais il est probable que les laboratoires pharmaceutiques ont intérêt à distinguer très nettement leurs produits médicaux de cette drogue qui reste illicite dans une majorité de pays dans le monde.

Sauveur Boukris : On peut craindre une banalisation du cannabis et les partisans de la libéralisation du cannabis vont s'en servir pour dire "si c'est utiliser comme médicament, alors c'est inoffensif et cela pourra être utilisé librement". Je ne crois pas que l'argument marketing puisse marcher car dans ce genre de produit on craint l'accoutumance et la dépendance. Les malades voudront utiliser le médicament au coup par coup.

Source : http://www.atlantico.fr

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L’administration Obama, principal fournisseur de cocaïne aux États-Unis ?

De nouveaux documents publiés ainsi que des témoignages du ministère de la Justice et d’officiels de la Drug Enforcement Administration (DEA), montrent que les histoires concernant le gouvernement qui importerait la cocaïne sont vraies.

Une enquête faite au Mexique a montré que le gouvernement américain a permis au plus gros des cartels de la drogue de ce pays, Sinaloa, d’opérer sans crainte de persécution. Ce groupe est responsable de 80 % de la cocaïne qui entre dans le pays par Chicago. En échange, les leaders de Sinaloa donnent des informations à la DEA sur les gangs rivaux de la drogue.

Le cartel de la drogue qui travaille avec le gouvernement fédéral est dirigé par un des plus puissants trafiquants de drogue au monde. En plus de Chicago, son groupe maintient des opérations de trafic de cocaïne dans plusieurs des plus grandes villes américaines. Des déclarations écrites furent faites au tribunal du district de Chicago, confirmant l’alliance de la DEA et du plus gros cartel de la drogue mexicain. Le témoignage écrit, en plus d’autres preuves, mentionne des officiels de la DEA rencontrant des leaders du cartel Sinaloa plus de 50 fois entre 2000 et 2012. Ceci voudrait dire que le trafic autorisé par la DEA remonterait au moins au début de l’administration de G. W. Bush et qu’il continue sous la présidence Obama.

Un des leaders du groupe, Vincente Zambada-Niebla, affirme que le gouvernement américain a aussi fait envoyer des armes de type militaire au cartel Sinaloa. D’après des révélations récentes, ce sont ces armes qui furent à l’origine du scandale de l’opération Fast and Furious (NdT : qui vit le Bureau américain du tabac, de l’alcool et des armes [ATF], l’organisme fédéral qui gère ces trois produits, vendre des armes au Mexique, armes qui se retrouvèrent dans les mains du cartel de la drogue…). Des armes automatiques, qui « disparurent » durant l’opération commandée par le ministre de la Justice Eric Holder, réapparurent aux mains des membres du cartel, qui s’en servirent pour tuer des agents fédéraux garde-frontière.

Cette toute dernière preuve pourrait mener à un énorme scandale, impliquant à la fois les gouvernements républicain et démocrate. Au mieux, elle constitue le meilleur indice jusqu’ici que le gouvernement fédéral est hautement responsable et soutient activement la contrebande de cocaïne dans le pays, pour une valeur de plusieurs milliards de dollars. Pire, des armes achetées pour l’armée américaine ont été envoyées au cartel de la drogue pour finalement tuer des agents américains.

Article original en anglais : informationclearinghouse.info
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Instabilité politique en Amérique latine : l'exemple du Mexique dans la période récente

Le mouvement d'autodéfense contre un cartel de la drogue, qui émerge depuis un an dans l'Etat du Michoacan, au Mexique, prend une tournure dramatique depuis quelques semaines. 10.000 à 25.000 combattants, venus d'horizons variés, toutes classes confondues, se battent armes à la main contre les hommes du cartel, mais aussi contre les polices, corrompues et complices de la criminalité et désormais également contre l'armée fédérale venue les désarmer.

De nombreuses interprétations au sujet de ce mouvement sont possibles, car, comme dans l'armée de Pancho Villa, il y a un siècle, les autodefensas comptent autant d'honnêtes gens que de hors-la-loi. 1 Ces événements soulèvent avant tout la problématique du rôle de l'Etat dans le système politique fédéral mexicain et plus généralement latino-américain

Le rôle social du cartel des Chevaliers Templiers

Dans le quotidien La Jornada, l'ethnologue Salvador Diaz Sanchez 2 conteste l'idée d'un mouvement motivé par des oppositions de classe ou qui annoncerait une guerre civile ou autonomiste. En fait, il apparaît, selon l'américaniste Romain Le Cour Grandmaison 3 que le cartel des narco-traficants, énigmatiquement intitulé “Caballeros templarios” (Chevaliers templiers) joue, au-delà de sa fonction criminelle notoire, un rôle d'encadrement social de la population. Ce qui n'est pas sans évoquer le rôle des groupes islamistes au Moyen-Orient : des organisations paramilitaires, plus ou moins complices d'un Etat structurellement faible, financées par un système d'économie parallèle (souvent par la drogue) et apportant à la population un certain encadrement social.

Le mouvement autodefensas révèlerait en fait l'échec du cartel sur le plan de l'encadrement social, dans un contexte où l'Etat ne joue pas son rôle. Observons que l'émergence des cartels au Mexique suit de très près la signature de l'ALENA, traité de libre-échange signé avec les USA et le Canada en 1994, qui a imposé des politiques néo-libérales, parmi lesquelles la réduction des dépenses publiques.

 Le rôle de l'Etat dans une société structurée horizontalement

Les autodefensas et les cartels sont l'expression d'un même fonctionnement horizontal de la société, qui prédomine du fait de la faiblesse structurelle de l'Etat. La modeste place de l'Etat dans la société est définie par son organisation fédérale ou par la grande autonomie des régions, dans le reste de l'Amérique latine (ou en Espagne). La prépondérance du système horizontal favorise l'organisation horizontale, paramilitaire, qu'il s'agisse des cartels, des guérillas, des escadrons de la mort, qui se substituent aux fonctions régaliennes et en l'occurrence à la violence légitime de l'Etat. Ainsi l'article 2 de la Constitution mexicaine de 1917 prévoit-il que l'Etat peut abandonner ses prérogatives, y compris de violence légitime, aux coutumes locales.


L'instabilité politique liée à la nuance égalitaire du système

La grande stabilité politique du système fédéral des USA est rendue possible par un psychisme indifférent à l'idée d'égalité 4. Il s'agit d'un système libéral absolu, héritage des fondateurs, protestants, de cette nation : l'idée de "peuple élu", portée par le protestantisme, induit l'idée d'inégalité entre les hommes, comme le révèle l'organisation sociale ségrégationniste ou le choix de l'extermination des Indiens (plutôt que celui du métissage).

L'instabilité politique du système latino-américain est la conséquence de la nuance égalitaire de son tempérament libéral. La contrainte de l'égalité introduit des éléments psychiques contestataires dans le système libéral. Ce système produit, en situation de conformisme, des parodies de comportements autoritaires ou "révolutionnaires" de la part d'un Etat qui a en fait peu de pouvoirs. La structure horizontale permet l'émergence de mouvements de "droite" ou de "gauche" qui prennent une tournure révolutionnaire ou criminelle et dont les rapports à l'Etat sont ambigus. L'affaiblissement de l'idée égalitaire depuis la signature du traité de libre-échange au Mexique entraîne une dérive criminelle. Au contraire, son renforcement aboutit à des progrès sociaux spectaculaires dans les pays d'Amérique latine dont le premier acte de souveraineté, au début des années 2000, fut de dénoncer le traité de libre-échange les liant aux Etats-Unis.

Il est enfin important de souligner que le bouillonnement politique général des nations latino-américaines est dû également à un important dynamisme éducatif de rattrapage (alphabétisation), bien visible dans les révolutions bolivariennes, ainsi qu'à un élément de dynamisme démographique lié à la présence de classes d'âge jeunes nombreuses : l'âge médian est de 27 ans au Mexique et au Vénézuela, de 34 ans aux USA, de 46 ans en Allemagne.

Diaz Sanchez a donc probablement raison de dire que le mouvement du Michoacan ne constitue pas une tentative de révolution sociale. Il est au contraire constitutif du modèle spécifique de ce système anthropologique.
Source : http://blogs.mediapart.fr
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La marijuana augmente les inscriptions à la fac !

Depuis le 1er janvier, la marijuana est légalisée au Colorado ainsi qu'à Washington. Depuis cette date, les inscriptions à Boulder, la fac du Colorado ont augmenté de 33 %. Pur hasard ?

Depuis début 2014, les coffee shops du Colorado ont la possibilité de vendre jusqu’à 28 grammes de cannabis. Le 1er janvier, les habitants du Colorado ont pu voir apparaître des jeunes de tous les horizons, venus profiter de cette légalisation. Le Colorado serait-il le nouvel eldorado des jeunes ? En tout cas, depuis ce début d'année, le site huffingtonpost nous révèle que les inscriptions à l'université du Colorado ont augmenté de 33%. D'après les dirigeants de la fac, cette augmentation n'aurait aucun rapport avec la légalisation. D'après eux, le nombre d'inscriptions à la fac a augmenté partout. Cette augmentation serait due aux recruteurs de la fac, aux nouvelles options créées, et à l'ouverture de la fac aux étudiants internationaux. Manque de bol, les étudiant du Colorado, sont connus pour être des fumeurs invétérés : ils avaient essayé de fumer un joint de 1 kg l'année dernière. Alors, cette hausse, coïncidence ?

Il est vrai que les inscriptions internationales à Boulder ont augmenté de 65 %. Elles sont passées de 1 192 à 1 966 cette année. Depuis janvier 2014, les inscriptions seraient bien plus faciles pour les étudiants étrangers, 26 pays ont même été visités l'année dernière dans le but de recruter des étudiants du monde entier. Le fait d'avoir reçu plus de candidatures cette année est peut-être lié aux nouvelles procédures d'inscription. Néanmoins, sachant que les étudiants, qui sont les plus grands consommateurs de drogues nous laisse penser que cette hausse n'est pas due au hasard...
Source : http://www.meltycampus.fr/

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Drogues et addictions : présentation un plan d'action ministériel

La Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) a présenté lundi un plan d'action contre les drogues et les addictions ciblant en particulier les jeunes, déclinaison du plan gouvernemental présenté le 19 septembre 2013.

Doté d'un budget de 59 millions d'euros, ce plan prévoit 130 actions pour la période 2013-2015 et a "l'ambition de porter l'effort vers les populations les plus exposées" parmi lesquelles "les jeunes dont les consommations d'alcool et de cannabis menacent la santé et l'insertion sociale", a expliqué Danièle Jourdain-Menninger, présidente de la Mildt.

"Ces jeunes consomment de plus en plus jeunes, tabac, alcool, cannabis, drogues de synthèse", a relevé Mme Jourdain-Menninger, soulignant que l'interdiction de la vente d'alcool et de tabac aux mineurs, prévue par la loi de 2009, n'était pas appliquée.

Quant à la culture du cannabis, "bénéficiant d'une image positive chez les utilisateurs et notamment les jeunes, d'une image prétendument écologique", elle "a explosé", a-t-elle dit. Le nombre de pieds de cannabis saisis en France est passé de 37.000 en 2008 à 131.000 en 2012.

La Mildt veut notamment agir contre les alcoolisations ponctuelles importantes, connues sous le nom de "binge drinking" qui touchent plus de la moitié des lycéens. La Mildt souhaite développer des partenariats avec les universités, où des "étudiants référents" feront de la prévention, notamment lors des soirées festives.

Autres axes: la formation des professionnels pour repérer le plus tôt possible les conduites addictives et la valorisation des Consultations jeunes consommateurs (CJC), encore peu connues.

Mais la Mildt pense aussi aux parents d'usagers, souvent désemparés, et prévoit par exemple l'ouverture d'une ligne téléphonique dédiée.

Le plan cible aussi, a dit la présidente, "les femmes enceintes qui consomment encore trop régulièrement de l'alcool et du tabac pendant la grossesse; les femmes usagères de drogues qui s'excluent du soin par crainte d'être stigmatisées; et les personnes les plus éloignées des dispositifs pour des raisons géographiques ou sociales".

Pour ces dernières, la Mildt compte sur l'expérimentation des salles de consommation à moindre risque, avec en outre la volonté de toucher davantage les quartiers défavorisés, en ville comme à la campagne.

Mme Jourdain-Menninger défend "une approche intégrée de la lutte contre les conduites addictives" en s'intéressant à toutes les drogues et addictions et en privilégiant l'approche par population et le renforcement des compétences psychosociales.

Enfin, l'une de ses priorités est la lutte contre le trafic, local comme international.
Source : http://www.boursorama.com/

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