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mardi 31 décembre 2013

J-1 avant l'ouverture des premiers magasins de cannabis aux Etats-Unis

Les premiers "coffee shops" doivent voir le jour, mercredi 1er janvier, dans le Colorado, premier Etat au monde à autoriser la vente de marijuana pour un usage non médical.

Les adeptes de marijuana comptent les heures aux Etats-Unis. Les premiers "coffee shops" doivent voir le jour, mercredi 1er janvier, dans le Colorado, premier Etat au monde à autoriser la vente de cette drogue en magasin pour un usage non médical, comme le rappelle Geopolis.

Les huit premiers points de vente de cannabis ouvriront leurs portes mercredi matin à Denver, capitale de l'Etat. La détention, la culture et la consommation de cannabis par des adultes, dans un but purement récréatif, étaient déjà légales dans le Colorado depuis novembre 2012, en vertu d'un amendement constitutionnel approuvé par référendum par les électeurs de l'Etat.

Dans le reste du monde, le Parlement uruguayen a récemment ouvert la voie à la vente de cannabis sous licence, mais il faudra encore des mois avant qu'un cadre précis soit mis en place à cet effet. Les Pays-Bas ont dépénalisé de longue date le cannabis, et les "coffee shops" d'Amsterdam sont autorisés à vendre des produits à base de marijuana à leurs clients. Mais la livraison de tels produits à ces "coffee shops" reste, elle, illégale.


Source : http://www.francetvinfo.fr/

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Légalisation du cannabis au Maroc : Les menaces ‘à demi-mot’ de Ramtane Lamamra


Le ministre des affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra, animant un point de presse à Alger, a été questionné sur la réaction du pouvoir algérien, au cas où viendrait à être légalisée, le cannabis au Maroc.


Chaque chose en son temps’’ a lancé le ministre algérien, lorsque en fin de la semaine écoulée, il a été invité à réagir au projet de légalisation du cannabis, piloté au parlement marocain par deux partis de l’opposition, à savoir l’Istiqlal et le PAM.

Prenant un air de ‘puissance’ le responsable algérien, a expliqué aux représentants des médias du pouvoir à Alger, que le Maroc serait responsable devant la communauté internationale au cas il viendrait à adopter cette légalisation.

‘‘Il y aura de la part de la communauté internationale dans son ensemble des interactions et des réactions, au cas où cette législation devait être adoptée’’ a lancé Lamamra.

Concernant la réaction du pouvoir algérien, il a lancé ‘‘Chaque chose en son temps’’.

Immédiatement après, Lamamra a reculé.

Il a dit que son pays n’était pas habilité à commenter une affaire interne d’un pays souverain.

‘‘Nous n'allons pas spéculer sur ce qui serait adopté par le législateur marocain et ce qui ne le serait pas’’ a-t-il déclaré, avant d’ajouter ‘‘Evidemment, chaque pays légifère pour lui-même’’.

Lamamra conclut en affirmant que ce sujet ‘‘n'est pas une question bilatérale entre l'Algérie et le Maroc
Source : http://www.lemag.ma

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lundi 30 décembre 2013

Des magasins de cannabis dans le Colorado dès janvier, une première mondiale

Les premiers débits de marijuana verront le jour le 1er janvier dans le Colorado, premier Etat au monde à autoriser la vente de cette drogue en magasin pour un usage non médical.

A compter du 1er janvier, le Colorado sera le premier Etat au monde à autoriser la vente de marijuana en magasin pour un usage non médical. Les huit premiers points de vente de cannabis ouvriront leurs portes mercredi matin à Denver, capitale de l'Etat.

L'ouverture de ces points de vente est moins surprenante quand on sait qu'un amendement, approuvé par référendum par les électeurs de l'Etat, autorisait déjà la détention, la culture et la consommation de cannabis. Autrement dit,depuis novembre 2012, les adultes peuvent légalement cultiver et consommer cette drogue dans un but purement récréatif.

Washington légalise la marijuana aussi

Les électeurs de l'Etat de Washington, dans le nord-ouest des Etats-Unis, se sont aussi prononcés en faveur de la légalisation de la marijuana à des fins non médicales au même moment que ceux du Colorado, en novembre 2012. Mais contrairement au Colorado, l'Etat de Washington ne permet pas encore l'ouverture de points de vente.

Cette drogue douce était déjà en vente depuis quelque temps à des fins strictement médicales dans des magasins du Colorado, de l'Etat de Washington et dans 20 autres Etats.

L'exemple des Pays-Bas et de l'Uruguay


Dans le reste du monde, le Parlement uruguayen a récemment ouvert la voie à la vente de cannabis sous licence, mais il faudra encore des mois avant qu'un cadre précis soit mis en place à cet effet. Les Pays-Bas ont dépénalisé de longue date le cannabis, et les "coffee shops" d'Amsterdam sont autorisés à vendre des produits à base de marijuana à leurs clients. Mais la livraison de tels produits à "ces coffee shops" reste, elle, illégale.

"Cela va devenir de fait totalement légal dans le Colorado, au moins en vertu de la loi adoptée par cet Etat, tandis qu'aux Pays-Bas, c'est toléré, mais pas légal dans les faits", faisait remarquer récemment Ethan Nadelmann, directeur exécutif de l'organisation Drug Policy Alliance, qui milite pour la libéralisation en matière de drogues douces


Source : http://lci.tf1.fr

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dimanche 29 décembre 2013

Barcelone : un nouvel Amsterdam ?

L’essor des clubs de cannabis, dans lesquels la consommation est tolérée par les autorités, a transformé Barcelone en capitale européenne du tourisme de la marijuana.

«Les clubs de cannabis, c’est un peu n’importe quoi. » Ce n’est pas la police qui le dit, mais Jaume Xaus, le porte-parole de la Fédération des associations de consommateurs de cannabis de Catalogne. Depuis deux ans, la prolifération de ces clubs privés (qui ont un statut d’association et dans lesquels on peut consommer légalement de la marijuana) a fait de Barcelone une destination de choix pour tout fumeur. En 2011, on en comptait une quarantaine dans la ville. Aujourd’hui, il y en aurait plus de 200.

Les touristes de la fumette préfèrent désormais se rendre à Barcelone qu’à Amsterdam. Et pour cause : on y trouve un meilleur climat et de meilleurs prix pour une qualité égale. Webehigh.com, portail de référence pour les voyageurs qui souhaitent savoir où la consommation de cannabis est légale, attribue 5 points, le maximum, à Barcelone – 1 point signifie que la consommation de cannabis est illégale et très mal vue, 5 qu’elle est virtuellement légale.

Des agences de tourisme cannabique

Pour entrer dans ces clubs, un parrainage est nécessaire. Ce critère d’accès a fait fleurir un commerce parallèle à Barcelone, en particulier à Ciutat Vella (la vieille ville), où ils sont à présent nombreux à gagner leur vie en facilitant l’accès des clubs aux touristes. Des entreprises comme Greenland (“ton guide personnel dans le monde des associations de marijuana à Barcelone”) ou Botwin (“la première entreprise touristique d’Europe spécialisée dans le cannabis”) viennent s’ajouter aux centaines de particuliers qui, via des forums et des sites web, se proposent de faire entrer les touristes dans ces clubs.

Des associations de fumeurs distribuent directement des flyers sur la Rambla (avenue centrale de Barcelone), proposant un “pass d’une journée” aux touristes, ou choisissent de payer une commission aux commerçants autour de leur local pour chaque personne qu’ils dirigent vers leur club.

Juan (prénom fictif) répond au téléphone en anglais. Après avoir constaté que la personne au bout du fil n’est pas étrangère, il poursuit la conversation en espagnol. Il a lancé son agence de tourisme cannabique il y a deux mois et les affaires marchent plutôt bien. Rien qu’en consacrant pour l’instant l’essentiel de ses efforts à passer des accords avec les clubs, à prendre des contacts et à créer son site Internet, il a déjà gagné environ 1 000 euros. « Les clubs me paient entre 10 et 15 euros par nouveau client », explique-t-il, assis au bar de la faculté de géographie de l’université de Barcelone. « Je ne facture rien au touriste. » Il poursuit : « Je ne pense pas qu’il puisse m’arriver quelque chose (d’un point de vue légal). Je ne fais que garantir au client qu’il va pouvoir adhérer à une association. »

Le développement du commerce autour de la marijuana a éveillé l’intérêt de cultivateurs étrangers, qui ont fait de Barcelone leur base d’opérations. Dans le secteur, certains assurent que des clubs de cannabis barcelonais sont en réalité gérés par les grandes chaînes de coffee-shop et les banques de graines néerlandaises.

Ces mêmes sources affirment que les autorités catalanes sont bien conscientes du problème lié au tourisme cannabique. La municipalité de Barcelone a déjà annoncé que ces clubs allaient faire l’objet d’une réglementation spécifique, portant notamment sur la limite d’âge, leur distance par rapport aux collèges et l’évacuation de la fumée. Au-delà de ces mesures, le département de santé catalan prépare lui aussi une « proposition de réglementation des bonnes pratiques », qui sera présentée devant le Parlement de Catalogne entre février et mars 2 014, selon des sources au fait des négociations.

La proposition, encore débattue, comprend un nombre maximum de membres pour chaque association (entre 400 et 600), un âge minimal d’accès (18 ou 21 ans), ainsi que diverses exigences de transparence pour maintenir ces clubs éloignés de la sphère commerciale.

Jaume Xaus, le porte-parole de la Fédération des consommateurs de cannabis de Catalogne, reconnaît que certains clubs de fumeurs ont outrepassé leurs droits et ont “piétiné le modèle” d’association à but non lucratif. Il admet toutefois que la prolifération des clubs de cannabis a incité les autorités à réglementer le secteur, ce que la fédération elle-même réclame depuis maintenant plus de dix ans.
Source : http://www.bienpublic.com/
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l'Istiqlal signe la première proposition de loi


L’Istiqlal garde toujours une longueur d'avance. C'est le premier parti à avoir évoqué la problématique de la culture du cannabis sous la coupole du Parlement.

L’Istiqlal garde toujours une longueur d’avance. C’est le premier parti à avoir évoqué la problématique de la culture du cannabis sous la coupole du Parlement. C’est aussi le premier à avoir déposé, il y a quelques jours, une proposition de loi portant dépénalisation et réglementation de cette activité en perspective de son usage à des fins médicales et pharmaceutiques. La proposition prévoit, en gros, la délimitation de la culture de cette plante à des régions précises. Il s’agit des provinces d’Al Hoceima, Chaouen, Tétouan, Ouezzane et Taounate. Ailleurs, cette activité sera bien sûr interdite. La proposition prévoit les modalités de sa culture, de sa commercialisation, de sa transformation et de sa consommation. Bref, l’organisation de toute la filière dont devrait justement s’occuper un organisme public, une agence nationale, dans lequel siégeraient tous les acteurs concernés.

L’Istiqlal n’est pas le seul à s’intéresser à la question, puisque le PAM a également inscrit le sujet dans son agenda et lui a même consacré une journée d’information à l’hémicycle à l’initiative de son groupe parlementaire. Le PJD s’invite aussi à ce débat mais non pas pour trouver une solution à la situation des dizaines de milliers de familles qui vivent de cette activité. Les islamistes crient plutôt au scandale et à l’instrumentalisation de la question en accusant leurs adversaires de vouloir tirer des bénéficies électoraux de leur démarche.
Source : http://www.lavieeco.com

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samedi 28 décembre 2013

Du cannabis thérapeutique pour la santé d'une enfant

Un combat après l’autre, Sandrine Simmini lutte pour sa fille Lola. La petite est atteinte du syndrome de Dravet, une forme rare et sévère d’épilepsie, aussi appelé « épilepsie myoclonique sévère du nourrisson » (EMSN). Diagnostiquée assez tôt, Lola n’a jamais pris de médicaments contre-indiqués pour cette maladie et suit une quadrithérapie. Pourtant, « ce lourd traitement n’arrange rien et les effets secondaires aggravent son état », constate Sandrine, à bout de solutions.

Après quelques recherches sur internet, la jeune mère entrevoit une alternative : le cannabidiol. Outre-Atlantique, des essais cliniques viennent d’être autorisés et les témoignages de parents satisfaits abondent déjà. « Le cannabidiol accroît l’effet des médicaments que les enfants prennent déjà, explique Sandrine Simmini. Petit à petit, on peut diminuer le dosage et, in fine, supprimer si possible un ou plusieurs médicaments. » Et les effets secondaires comme l’anorexie dont Lola souffre depuis deux ans.

Marie-Christine Ballot voudrait elle aussi donner du cannabidiol à Louis, son fils de 14 ans atteint de la même maladie. Mais les deux femmes veulent le faire en toute légalité « pour être suivi par un médecin et prouver médicalement ses bienfaits », précise la mère du garçonnet.

« Les gens pensent au côté récréatif »

Après avoir vécu trois ans à Montbéliard, elle a ramené son fils à Aix-en-Provence, sa ville natale. « Dans le Sud, nous avons pu trouver un meilleur suivi qu’à Besançon et plus de soutien de la part du corps médical », se satisfait Marie-Christine et son compagnon, Sébastien. Mais, avec une soixantaine de cas dans l’hexagone, les parents trouvent peu d’écoute de la part des neurologues, souvent perdus devant cette maladie rare. « Nous vivons la même situation qu’ont vécue les parents d’autistes sévères il y a vingt ans », résume Marie-Christine.

Le centre de référence pour le syndrome de Dravet se trouve à l’hôpital Necker de Paris, « trop loin quand nos enfants peuvent être à un instant en train de jouer et, dans la seconde qui suit, être à l’article de la mort », explique Sandrine.

En France, certains n’ont pas attendu l’autorisation de l’Epidiolex, le médicament à 98 % de cannabidiol destiné aux épileptiques, pour le tester. Mais leurs récits, si positifs soient-ils, n’empêchent pas le scepticisme d’autres parents. « Les gens pensent au côté récréatif du cannabis qu’il n’y a pas dans le cannabidiol, dépourvu de THC, justifie Sandrine Simmini. Pire, les médecins nous font tellement peur. Ils nous disent que le cannabidiol comporte un risque de mort subite, mais le syndrome de Dravet aussi ! Alors, on fait quoi ? »

Pour ne pas choisir entre la peste ou le choléra, l’Ornanaise a écrit une lettre à François Hollande lundi dernier. « Je vous demande d’autoriser l’Epidiolex », écrit-elle clairement. Sans réponse, elle garde pourtant espoir et sourire même si elle avoue : « Dans peu de temps, si rien n’évolue, je m’en procurerai illégalement. Pour voir ma fille aller mieux. »
Source : http://www.estrepublicain.fr

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Lutte contre la drogue en 2013 : apparition de milices, légalisation du cannabis

Exaspérés par la violence implacable des cartels de la drogue, des civils ont pris cette année les armes dans les campagnes du Mexique contre les criminels, défiant la classe politique pour tenter de mettre fin à la spirale de la violence.

"Nous n'en pouvions plus. Ils volaient tout, même les animaux", a ainsi confié à l'AFP Abraham Cifuentes, un ramasseur de citrons de 61 ans qui vient désormais en aide à la police de la ville de La Ruana, l'une des premières localité du Michoacan (sud-ouest) à lever une milice, fin février.

Alors que les Mexicains ont à nouveau fait face à des vagues de meurtres, kidnapping et autres extorsions dus notamment aux guerres entre groupes de narcotrafiquants, l'Uruguay a franchi un pas décisif dans le débat sur la lutte contre les stupéfiants en légalisant le cannabis sous contrôle de l'Etat.

"La guerre contre la drogue a échoué", a justifié mardi devant le Sénat uruguayen l'élu de gauche Roberto Conde.

Parallèlement, la consommation de drogues a continué d'augmenter dans le monde entier, avec l'apparition de nouveaux produits de synthèse très en vogue dans les boîtes de nuit. Un record de 227 millions de pilules de méthamphétamine ont été saisies en 2012 en Orient et en Asie du Sud-Est, selon les Nations unies.

Au Mexique, le président Enrique Peña Nieto a accompli sa première année de mandat en s'engageant à réduire la violence après les 70.000 morts enregistrés sous les six ans de règne de son prédécesseur, qui avait déployé l'armée pour tenter de juguler les trafics.

Si le gouvernement affirme que le nombre d'homicides a baissé, les enlèvements et les extorsions de fonds ont eux grimpé en flèche.

L'incapacité - ou le refus - de la police locale à mettre fins aux activités des gangs ont ainsi incité des paysans des montagnes de l'Etat de Guerrero (sud-ouest) ou du Michoacan voisin à constituer des milices d'autodéfense.

L'armée déployée

Face à l'augmentation de la violence dans le Michoacan, M. Peña Nieto a déployé en mai des milliers de soldats dans l'Etat, poursuivant la stratégie employée par son prédécesseur Felipe Calderon.

Mais les milices d'autodéfense, qui luttent contre le cartel des Chevalier Templiers, ont promis de poursuivre leurs activités, et même de s'étendre, en dépit des avertissements du gouvernement.

Alors que la situation au Michoacan s'enlise, le président Peña Nieto, entré en fonctions en décembre 2012, a tout de même enregistré des succès symboliques, comme la capture de Miguel Angel Trevino Morales, leader de l'ultra-violent cartel des Zetas.

L'arrestation de "Z-40" en juillet a fait renaître l'espoir d'en terminer avec les plus atroces scènes de violence, les Zetas étant célèbres pour décapiter leurs rivaux ou dissoudre leurs victimes dans l'acide.

Mais alors qu'un des plus grands criminels du pays était arrêté, le baron de la drogue Rafael Caro Quintero sortait en août de prison sur ordre d'un tribunal régional, avant de s'évanouir dans la nature, à la colère des Etats-Unis.

"Legalize it"

L'échec à briser le cercle de la violence, des trafics et de la consommation de stupéfiants a continué d'alimenter cette année les débats sur les alternatives au tout répressif prôné depuis Richard Nixon par les Etats-Unis, grands ordonnateurs des politiques anti-drogues de l'ensemble de la région.

En mai, l'Organisation des États américains (OEA), qui regroupe tous les pays du continent à l'exception de Cuba, a publié un rapport invitant à étudier une éventuelle légalisation du cannabis pour couper l'herbe sous le pied aux trafiquants, une initiative soutenue notamment par l'ancien président mexicain Vicente Fox (droite).

L'Uruguay, petit pays de 3,3 millions d'habitants enchâssé entre les géants brésilien et argentin, a lui franchi le pas en votant le 10 décembre une loi régissant la culture et la vente de marihuana sous le contrôle de l'Etat.

Les États américains de Washington et du Colorado avaient déjà autorisé l'an dernier l'usage récréatif du cannabis, soulevant des préoccupations au Mexique voisin, pays de transit pour la cocaïne (produite en Amérique du Sud mais consommée au Nord) et de production (notamment pour la marihuana et les amphétamines).

Cela "envoie un très mauvais message aux pays que nous pressions de prendre des mesures plus agressives contre les trafiquants alors que nous, nous légalisons", a estimé pour l'AFP Mike Vigil, un ancien responsable des opérations internationales à la DEA (l'administrative anti-drogues américaine).

Les répercussions de ces décisions ont atteint le Maroc, grand producteur de résine de cannabis, de l'autre côté de l'océan Atlantique, où les parlementaires ont organisé la semaine dernière un débat sans précédent portant sur la légalisation de la marihuana à des fins médicales et industrielles.

Une étude canadienne de l'Urban Health Research Initiative publiée en septembre concluait que la guerre globale contre la cocaïne, l'héroïne et le cannabis avait échoué à endiguer l'offre alors que les prix baissaient et les saisies augmentaient.

Ces données montrent que "les efforts pour contrôler les marchés illégaux des drogues par des renforcements des législations ont échoué", résumait son rapporteur, Evan Wood.
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com
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exemple de la barbarie des cartels mexicains :
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La Suisse, plaque tournante de la «drogue du violeur» ?

Des spécialistes estiment qu'une grande partie de la drogue GBL importée en Suisse est ensuite transformée en GHB et réexportée vers les pays voisins.

De grandes quantités des «drogues du violeur» GHB et GBL pourraient être exportées depuis la Suisse. Les volumes saisis par les forces de l'ordre demeurent en effet fortement supérieurs à la consommation estimée des fêtards.

La police et les douanes ont mis la main en 2012 sur 199 kilos et 43 litres de gamma-butyrolactone (GBL), indique la statistique criminelle. Les saisies records de 2011 avaient été légèrement plus élevées. Du gamma-hydroxybutyrique (GHB) peut être fabriqué en transformant ce produit.

Quelques gouttes suffisent

Mais seuls 3,5 à 4% des fêtards qui consomment des drogues reconnaissent recourir à du GHB/GBL. Et une dose ne représente que quelques gouttes. «Une demi-bouteille de GBL suffit pour toute la vie si on n'en consomme que pendant son temps libre», illustre pour l'ats Christian Schneider, analyste à l'Office fédéral de la police (fedpol).

Conclusion: des quantités importantes pourraient être utilisées à d'autres fins. Découvrir où passe ce reste n'est pas aisé.

Une partie finit à la poubelle ou prend la poussière sur une étagère. Il y a en outre probablement des personnes qui gardent leur consommation secrète, explique Christian Schneider.

Transformé et réexporté

Alexander Bücheli, collaborateur à Infodrog, la Centrale nationale de coordination des addictions, a une autre explication. Pour lui, une grande partie du GBL importé en Suisse est ensuite transformé en GHB et réexporté vers les pays voisins.

«Personne ne veut l'avouer, mais on sait que la Suisse est une plaque tournante en matière de drogue, en raison de sa situation centrale» en Europe. Mettre la main sur les dealers s'avère compliqué, reconnaît Christian Schneider. Les transactions se déroulent dans des cercles privés et donc difficilement accessibles.

Moins associé au viol que l'alcool


Le GHB est connu depuis plusieurs années comme la «drogue du violeur». La plupart de ces agressions sexuelles ont toutefois peu de liens avec ce produit, qui n'est impliqué que dans 2-3% des délits sexuels liés aux drogues, selon des études européennes citées par Peter Menzi, responsable d'Infodrog.

L'alcool demeure le produit le plus important parmi les drogues du violeur. Les mélanges de substances suivent. La proportion de GHB/GBL pourrait toutefois être plus élevée: cette drogue n'est détectable que dans les douze heures succédant à sa consommation. Or, de nombreuses victimes ne se manifestent que bien plus tard, lorsque ce stupéfiant ne peut plus être repéré.
Source : http://www.lematin.ch/

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Les Etats-Unis se préparent à ouvrir leurs premiers "coffee shops"

Les adeptes du cannabis aux États-Unis trépignent et comptent les heures avant l'ouverture, le 1er janvier, des premières échoppes du pays commercialisant la marijuana à des fins récréatives, dans les Etats de Washington (nord-ouest) et du Colorado (ouest).

Espérant montrer la voie à de nombreux autres États, les cultivateurs de cannabis se frottent les mains, tandis que les autorités sont impatientes de récolter leurs premiers impôts sur cette nouvelle activité commerciale -- du moins dans sa forme légale.

Certaines sociétés offrent même déjà des voyages organisés, ciblant la masse de touristes attendus pour l'occasion dans l'État de Washington et sur les pistes de ski du Colorado.
Les deux États ont légalisé la consommation du cannabis à des fins récréatives par voie référendaire en novembre dernier, mais la législation entre en vigueur au 1er janvier 2014.
AFP

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vendredi 27 décembre 2013

Deux-tiers des Uruguayens contre la légalisation


Deux-tiers des Uruguayens se déclarent opposés à la loi votée début décembre autorisant la culture et la vente de cannabis promulguée cette semaine par le président José Mujica, indique un sondage paru vendredi.

Selon cette enquête réalisée par l'institut Equipo Moris, 66% des personnes interrogées entre le 2 et le 10 décembre, soit avant le vote du texte, s'opposent à la loi, 24% l'approuvent et 10% ne se prononcent pas.

L'analyse de l'institut indique que "l'état de l'opinion n'est pas conjoncturel", l'avis des Uruguayens sur ce thème ayant été "majoritairement négatif tout au long de l'année 2013".
En avril, alors que la loi était en discussion au Parlement, 70% des personnes sondées se disaient déjà opposées au projet. Le rejet a baissé à 59% en octobre, peu avant le vote par les députés, avant de remonter à 66% en décembre, à la veille de l'adoption définitive.

Le 10 décembre au soir, le Sénat uruguayen a approuvé cette loi régulant la production et la vente de cannabis en Uruguay sous l'autorité de l'Etat, une première mondiale qui devrait entrer en application au cours du premier semestre 2014.

Selon cette enquête, ce sont les jeunes qui plébiscitent majoritairement le texte: 43% des 18-29 ans le soutiennent.

L'approbation est également plus forte dans les milieux sociaux supérieurs (40%), contre 19% parmi les classes moyennes basses (17%) et les milieux défavorisés (19%).
Le soutien le plus marqué provient des électeurs du Frente Amplio (gauche, au pouvoir), mais il reste toutefois minoritaire (40% pour et 48% contre).
L'enquête a été menée sur un échantillon de 700 personnes de 18 ans et plus, avec une marge d'erreur d'environ 3,7%.
Source : http://www.leparisien.fr/

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[Insolite] Un Valentinois bat tous les records de consommation de cannabis

Surprise pour les gendarmes de la Drôme mardi à Tain l'Hermitage. Un Valentinois de 28 ans a été contrôlé avec un taux de 28 nanogrammes de THC dans le sang. Plus de 10 fois plus qu'un consommateur moyen.

Ce Valentinois de 28 ans conduisait en fumant de la drogue. L'homme n'a même pas cherché à cacher son joint de cannabis lorsque le gendarme lui a demandé ses papiers. Il faut dire qu'il avait un taux de THC dans le sang 10 fois supérieur à ce que l'on decouvre d'habitude chez les conducteurs sous stupéfiant.

Taux record

La prise de sang a révélé un vrai record : 28 nanogrammes, contre 2 en général pour les consommateurs moyens de cannabis. Si on veut comparer avec les effets de l'alcool, un tel taux de drogue peut s'approcher d'un état de coma éthylique.

Le Valentinois a fini le réveillon de Noël à pied, bien entendu. Son permis lui a été retiré sur le champ. Et il sera convoqué prochainement devant le Tribunal Correctionnel.

Pour rappel, il n'y a pas de tolérance pour la consommation de stupéfiants. Le taux de THC doit être de 0 dans le sang. Au dessus, on est condamnable. Pour l'alcool, la limite autorisée est de 0,5g par litre de sang.
Source : http://www.francebleu.fr
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2014, l'année de la défonce légale?

Des Etats-Unis à la Nouvelle-Zélande, le marché des stupéfiants va s’ouvrir à des acteurs légaux, prêts à se ruer sur ces nouveaux débouchés.

 Avec ses 250 millions de consommateurs et ses quelque 300 milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel, le secteur des stupéfiants est une activité dans laquelle tout grand groupe pharmaceutique rêverait de s’engouffrer. Malheureusement, la plupart des drogues récréatives étant interdites partout dans le monde, le marché est essentiellement réservé aux organisations criminelles.

Mais cette situation est en train de changer, car les Etats commencent à expérimenter de nouveaux régimes juridiques. Dans un contexte où l’interdiction cède progressivement la place à la réglementation, des entreprises plus légitimes auront la possibilité, en 2014, de se lancer dans un commerce auparavant monopolisé par les mafias.

La culture du cannabis a d’ores et déjà quitté les chambres d’étudiants pour entrer dans les laboratoires de haute technologie. Aux Etats-Unis, des sociétés cotées en Bourse comme Cannabis Science et Medical Marijuana tirent le meilleur parti du marché en plein essor du cannabis médicinal. Cette drogue peut être prescrite à des fins thérapeutiques dans 20 Etats des Etats-Unis.

Référendum en Floride

Le 1er janvier 2014, l’Illinois rejoindra le club. Les partisans de la légalisation tourneront ensuite leurs regards vers la Floride, où une campagne se prépare afin d’organiser un référendum d’initiative populaire sur la marijuana thérapeutique en novembre 2014. Ce serait le premier Etat du Sud à adopter une telle loi. Compte tenu de sa population de 20 millions d’habitants, «si le oui l’emporte en Floride, cela pourrait faire basculer le Congrès» en faveur d’une réforme à l’échelle fédérale, assure Ethan Nadelmann, directeur de la Drug Policy Alliance, organisation qui milite en faveur de la légalisation.

Dans quelques lieux de la planète déjà, ceux qui font un usage récréatif du cannabis n’ont même pas besoin de se procurer une prescription médicale. Aux Etats-Unis, les Etats de Washington et du Colorado ont légalisé la production et la vente de cannabis à usage récréatif ; ces dispositions commenceront à s’appliquer en 2014. Plus au sud, l’Uruguay est sur le point d’en faire autant. La ville de Mexico envisage une loi similaire.

En Uruguay, l’accent est mis sur la culture à domicile : chaque foyer serait autorisé à cultiver jusqu’à six plants et les petites coopératives jusqu’à 99 plants. Les opérateurs privés ne pourraient vendre qu’à des pharmacies agréées par l’Etat. Mais les narco-entrepreneurs voient s’ouvrir d’autres débouchés : Neutra Corp, société californienne spécialisée dans les «solutions de bien-être naturelles» (dont le cannabis), fait partie des entreprises qui songent à proposer des vaporisateurs et autres articles à base de cannabis. Le marché est appelé à se développer, à en juger par les autres référendums sur le cannabis récréatif qui se préparent. L’Alaska, l’Arizona et l’Oregon sont en pole position pour 2014.

«Feuille sacrée»


Le marché des drogues licites ne se limite pas au cannabis. Dans certaines régions de Bolivie, les agriculteurs sont autorisés à cultiver la coca, dont est issue la cocaïne. Le président Evo Morales (lui-même ancien cocalero, ou cultivateur de coca) assure que la «feuille sacrée» est cultivée surtout pour une consommation traditionnelle, mâchée ou utilisée en infusion pour procurer un effet tonique semblable à celui de la caféine. Des entreprises boliviennes ont inventé une gamme de produits à base de coca, de la boisson gazeuse au dentifrice.

En réalité, la majorité de la coca bolivienne est exportée clandestinement pour la production illégale de cocaïne — le Brésil voisin est désormais le premier marché mondial du crack. Les cocaleros boliviens ne seront vraisemblablement pas importunés en 2014, car Evo Morales doit soigner sa base électorale rurale en vue de l’élection présidentielle de décembre.

«Legal highs» de synthèse

C’est peut-être en Nouvelle-Zélande que les perspectives commerciales seront les plus attrayantes. En 2013, le Parlement néo-zélandais a adopté une loi qui autorise et réglemente les legal highs de synthèse.

Ces drogues fabriquées localement, populaires en Nouvelle-Zélande compte tenu de la difficulté à y faire entrer clandestinement des stupéfiants classiques, y ont longtemps circulé malgré les interdictions. Quand les pouvoirs publics interdisaient une drogue, les fabricants inventaient aussitôt une nouvelle substance légale quasiment identique. Désormais, les laboratoires peuvent déposer une demande d’agrément de leurs produits auprès du ministère de la Santé et les vendre légalement dans des boutiques agréées ou sur Internet. Comme les tests d’innocuité devraient prendre environ 18 mois, les drogues agréées seront peut-être mises en vente à temps pour fêter l’an neuf.

Diverses substances, discrètement listées sur le site du ministère de la Santé, ont déjà reçu un feu vert provisoire en attendant les tests. Elles portent des noms comme Blueberry Crush, Jungle Juice, Apocalypse ou POW. Les fabricants sont aussi mentionnés, de même que leurs adresses. Certains semblent être des entreprises à domicile, d’autres ont des bureaux dans des zones d’activités chics, à côté de multinationales. Matt Bowden, fondateur de Stargate International, un des grands noms du secteur, prédit que les prix vont augmenter pour couvrir les coûts de mise en conformité avec la législation. D’autres intervenants du secteur s’attendent à une vague de fusions, les petites sociétés ayant du mal à assumer le coût des tests de leurs produits.

C’est un secteur lucratif. Matt Bowden, 42 ans, s’est partiellement retiré du commerce de stupéfiants. Il partage son temps entre ses actions en faveur d’une réforme de la législation sur les drogues et sa nouvelle carrière de musicien de rock progressif sous le nom de Starboy (il s’est classé dans le top 10 néo-zélandais). Jusqu’à récemment, la vente de stupéfiants ne rapportait gros qu’à une catégorie de chefs d’entreprise moins recommandables. Joaquín Guzmán, l’homme le plus recherché du Mexique, figurera sans doute à nouveau l’an prochain dans le classement des milliardaires établi par le magazine Forbes. Mais avec un peu de chance, les criminels verront en 2014 leur part de marché reculer au profit d’entreprises dont les produits sont testés, agréés et soumis à l’impôt.

Source :
http://trends.levif.be

mercredi 25 décembre 2013

Neuf cadavres pendus à un pont à la frontière Mexique/Etats-Unis

Les corps de neuf personnes ont été retrouvés pendus à un pont vendredi à Nuevo Laredo, ville mexicaine située à la frontière avec les Etats-Unis, accompagnés d’un message d’une organisation criminelle, a annoncé une source militaire.

Ces quatre femmes et cinq hommes semblent “appartenir à un groupe criminel”, a déclaré sur place cette source sous le couvert de l’anonymat, précisant que leurs cadavres étaient accompagnés d’un morceau de tissu portant un message faisant référence à un conflit entre des groupes criminels rivaux.
Yeux bandés et mains attachées dans le dos, ils ont été pendus sur toute la longueur du pont, a constaté un journaliste de l’AFP. Un spectacle qui a provoqué des réactions de panique parmi les automobilistes vendredi matin sur cette route très fréquentée.

L’Etat de Tamaulipas, et en particulier la ville de Nuevo Laredo -par laquelle passent 40% des marchandises circulant entre le Mexique et les Etats-Unis - est l’une des zones les plus touchées par les violences et le crime organisé, depuis plusieurs années.

Il est de théâtre d’affrontements sanglants entre le cartel des Zetas et son ancien allié, le cartel du Golfe, qui s’est récemment rapproché du cartel de Sinaloa, dirigé par Joaquin “El Chapo” Guzman, criminel activement recherché par les gouvernements du Mexique et des Etats-Unis.
Plus de 50.000 personnes ont trouvé la mort au Mexique dans des violences liées aux cartels et à la lutte contre le trafic de drogue depuis que le président mexicain Felipe Calderon a mobilisé l’armée fin 2006 pour combattre ces organisations criminelles.
Source : http://www.sudinfo.be
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Le boom du "cannabusiness" au Colorado

Au Colorado, le 1er janvier prochain, la vente du cannabis ne sera plus seulement autorisée aux malades. A quelques jours de la libéralisation, la culture et la vente de marijuana deviennent une industrie, pilotée par des entreprises comme Good Med Networks (photo), à Denver.

D'abord, l'odeur - une tornade aigre-douce, qui vous assaille dès l'entrée de ce bâtiment d'une zone industrielle de Denver (Colorado). Ensuite, la vue - ce dédale de 1000 mètres carrés recèle 1800 plantes imposantes, hérissées de tuyaux hydroponiques et de gros bulbes velus, baignant dans la lumière jaunâtre de lampes au sodium.

La serre de béton, nichée aux confins de la capitale du Colorado, évoquerait une couveuse pour extraterrestres si Duncan Cameron, directeur de production de Good Chemistry, l'un des fournisseurs de marijuana les plus respectés de la région, n'émergeait par instants de sa pépinière pour vanter le business de l'avenir.

Le botaniste n'a pas son pareil pour décrire les vertus psychoactives des plants de sativa et les propriétés thérapeutiques des fleurs d'indica, l'autre famille de Cannabis, mais il est plus bavard encore sur les grands projets de sa bonne maison, Good Chems: les derniers aménagements d'une nouvelle plantation couverte de 2000 mètres carrés installée dans un entrepôt voisin, et la formation accélérée des nouvelles recrues d'une équipe de 50 personnes nécessaire au doublement de la production.

Le commerce sera aussi réglementé et taxé que celui de l'alcool


Ce plan d'expansion n'a rien à envier à ceux de leurs "amis et concurrents de l'industrie". Comme eux, Medicine Man, Good Meds et 3D Cannabis, jusqu'alors spécialistes de la fumette thérapeutique et légale, investissent depuis des mois des millions de dollars pour être prêts le 1er janvier, premier jour de la vente libre de la marijuana dans l'Etat du Colorado. Si cool soit-il, Duncan s'avoue un peu stressé: "J'ai raté la bulle des start-up Internet et le délire de l'immobilier des années 2000. Je n'ai pas l'intention de manquer le grand boom du cannabis." Le compte à rebours a commencé le 6 novembre 2012. Ce jour-là, les électeurs des Etats du Colorado et de Washington, dans le Nord-Ouest, approuvaient par référendum des lois autorisant dès le 1er janvier 2014 la vente et la consommation récréative d'une drogue prohibée depuis 1917 par les autorités américaines. Le commerce sera aussi réglementé et taxé que celui de l'alcool.

En 2000, déjà, le Colorado a légalisé, au point de l'inscrire dans sa Constitution, la consommation de marijuana pour raison médicale. Parmi les 20 Etats américains offrant aujourd'hui ce privilège, il est le premier à l'ériger en tradition locale, aussi pittoresque que lucrative. Denver, la capitale, compte trois fois plus de points de vente légaux, les fameux "dispensaries", que de Starbucks et de McDonald's. Dans cet Etat de 5 millions d'habitants, quelque 108 000 patients sont porteurs, après visa d'un médecin, de la fameuse "carte rouge": un sésame autorisant la possession de deux onces d'herbe (56g) par individu.

"On s'attend à un triplement de la demande de cannabis en un an"

Le cannabis réduit sans doute les nausées des cancéreux en chimiothérapie et des malades du sida, résorbe certains glaucomes, et, plus couramment, mille bobos aussi bénins qu'incurables, tels le mal de dos, les douleurs articulaires ou l'anxiété. Mais il a surtout rapporté 200 millions de dollars de chiffre d'affaires à l'économie locale.

"Avec la légalisation totale, on s'attend à un triplement de la demande en un an, s'enthousiasme Meg Collins, présidente et lobbyiste de la Cannabis Business Alliance, l'une des deux principales associations patronales du secteur. Environ 16 millions de touristes viennent chaque année à Denver ou dans nos stations de ski. Imaginez que 20% d'entre eux achètent nos produits..." Pas moins de 13 Etats américains, dont la Californie, l'Arizona, le Maine et même New York, lorgnent cette expérience grandeur nature de la dépénalisation ordonnée. Au-delà des frontières, aussi, les curieux sont nombreux. En septembre dernier, l'Uruguay a envoyé une délégation à Denver pour renifler les plantations et observer les réglementations locales, suivie par les experts du Canada et de la ville de Mexico.

"Ce devrait être la ruée. Mais, au moins en apparence, notre travail ne changera pas trop en janvier", reconnaît Jason Medrano, l'un des quatre vendeurs du dispensaire de Good Chemistry, situé sur Colfax Avenue, la rue la plus passante de la ville. Le long comptoir regorgera toujours de présentoirs de joints à 5 dollars, de cookies cuits au beurre de ganja et de bocaux de verre bourrés de fleurs verdâtres, aux noms ésotériques: Ingrid, Blue Dream, Sour Diesel ou Violator Kush, vendus entre 120 et 200 dollars le sac de 28 grammes. A l'approche de l'échéance, la révolution a lieu en coulisses: l'heure est à la professionnalisation. Tout le personnel revient d'un séminaire d'entreprise consacré à l'accueil du client. Au programme, les conseils à prodiguer et les variétés appropriées à chaque consommateur, en particulier les novices.

Et ce n'est pas tout. "Il faut dédoubler toute notre comptabilité, diviser nos stocks", soupire Jason, rivé à l'ordinateur, au milieu des senteurs de BlueDream. Une obligation légale: si le cannabis médical est soumis à la TVA normale, sa version "récréative", elle, sera taxée à plus de 35%. Afin de prouver leur bonne moralité, sans doute, les acteurs du secteur ont eux-mêmes suggéré ce taux d'imposition, ajoutant que les premiers 40 millions de dollars de recettes fiscales pourraient être attribués au budget des écoles publiques du Colorado.

Leurs experts, en concertation depuis deux ans avec les autorités, ont applaudi l'interdiction de vente aux moins de 21 ans et défini les limites légales de la dope au volant: les automobilistes contrôlés avec plus de 5 nanogrammes de THC (le psychotrope contenu dans la marijuana) dans le sang encourent les mêmes lourdes peines qu'un contrevenant avec 0,8 gramme d'alcool.

Si licite soit la marijuana dans le Colorado, elle figure toujours au fameux "tableau 1" des substances les plus prohibées par le gouvernement fédéral américain. A Washington, le ministère de la Justice s'est contenté de suspendre l'ouverture de poursuites contre les autorités de Denver, en 2009 puis en 2011, le temps d'évaluer l'expérience.

Le Colorado se veut donc exemplaire. Pour éviter l'infiltration par les cartels de la drogue, les licences - payées 18 000 dollars - ne sont attribuées qu'aux entreprises et individus déjà actifs dans la marijuana médicale. Et au compte-gouttes. Sur 2000 demandes, seules 166 ont pour l'instant été accordées. Quant aux investisseurs potentiels, ils doivent, jusqu'en 2016, être résidents de l'Etat depuis au moins deux ans.

Autre obsession: éviter que le Colorado ne devienne le dealer de l'Amérique. Sauf autorisation médicale, personne n'aura le droit de détenir plus d'une once de cannabis, et les touristes ne pourront acquérir cette quantité qu'en quatre achats de 7 grammes chacun, dans des boutiques distinctes. Afin de juguler la surproduction et la tentation d'exporter les surplus, enfin, les détaillants doivent produire au moins 70% de leur marchandise dans leurs propres plantations.

Clubs fumoirs et "tour operators" d'un genre inédit

"La surproduction? On s'achemine plutôt vers la pénurie dès le mois de janvier", tempère Andy Williams, patron de Medicine Man, juché sur une coursive de sa gigantesque usine proche de l'aéroport de Denver. Dans ce hall de 3000 mètres carrés, 40 employés en combinaison beige brodée du sigle maison poussent dans un ordre parfait d'énormes chariots couverts de plantes, d'une salle de maturation à l'autre. Andy n'apprécie guère les joints, mais cet ancien ingénieur dans l'aéronautique militaire a décidé en 2010 d'allier sa science des flux industriels au génie horticole de son frère Peter. Le résultat est un modèle de taylorisme fondé sur le rendement maximal et les faibles coûts de production qui permet à Medicine Man de produire, et de vendre dans sa boutique, près de 50 kilos d'herbe chaque mois. Un record.

"Notre secret, c'est l'éthique du travail", jure Frank Vest, directeur des opérations, en montrant les 20 salariés gantés occupés à tailler les fleurs aux ciseaux, une pratique à laquelle tout le personnel doit s'initier. "C'est essentiel pour sentir le produit, explique Frank, et s'imprégner du mot d'ordre maison:qualité, prévisibilité, bas prix''. Le management paraît bien plus familial chez 3DCannabis, une enseigne connue à Denver. Mais l'enjeu de janvier 2014 y est tout aussi important. "Vu les mises de fonds, l'inflation des loyers des hangars et la consommation d'électricité record des lampes (8000 euros par mois), nous n'avons pas droit à l'erreur", lance Toni Fox, la volubile patronne, en parcourant au pas de charge le chantier de sa nouvelle unité de production. Toni espère attirer aussi les touristes en ouvrant un club fumoir, un moyen de contourner l'interdiction de consommer la drogue dans les boutiques. Elle fait appel à des "tour operators" d'un nouveau genre, comme My 420, Green Tours ou Weed Tours, qui, dès janvier, offriront des circuits shopping.

"Il faut rappeler une évidence: ce business convient de moins en moins aux patrons babas cool", affirme Andrew Boyens, en impeccable chemise bleue et pantalon à pinces, dans son bureau feutré de Rx Remedies, un dispensary haut de gamme situé en plein centreville. "C'est plutôt le terrain des anciens avocats ou des diplômés en gestion, capables de maîtriser les réglementations et de cultiver les réseaux de confiance." Sorti de la fac de droit en pleine récession de 2008, Andrew a convaincu son père de l'aider dans sa nouvelle carrière. Sa mère, experte-comptable, continue d'auditer les comptes, mais le boss n'a eu aucun mal à attirer un associé vers ce secteur plein d'avenir: Yuryi Asomov, son copain d'enfance, diplômé de plusieurs écoles de commerce prestigieuses, a quitté l'une des plus grandes banques de Wall Street pour devenir son directeur financier.

Place aux professionnels. Tripp Keber, un ancien ponte de l'ère des start-up Internet, préside désormais une nébuleuse de 16 entreprises liées au cannabusiness: "La marijuana médicale a déjà rapporté 1milliard et demi de dollars à l'échelle du pays en 2012, et le business total devrait approcher des 10 milliards dans cinq ans, explique l'une des stars du secteur. D'ici là, les géants de la pharmacie, de l'alcool ou du tabac auront déjà commencé à racheter à prix d'or les pionniers du cannabis." Dont lui, espère-t-il. En bon stratège, Keber a d'abord investi dans les activités annexes, telles que les équipements de sécurité. Il s'est aussi intéressé à la dizaine de sociétés de logiciels spécialisées dans le suivi des plantations et des stocks. Mais sa meilleure entreprise reste Dixie Elixirs & Edibles, une PME de fabrication de produits infusés et comestibles qui fournit les deux tiers des détaillants du Colorado en chocolat, biscuits, bonbons, sodas et même huile d'olive à la marijuana. "C'est l'avenir du marché grand public, promet Keber. Le joint n'est plus nécessaire pour savourer les bienfaits du cannabis."

Lindsay Jacobsen, directrice marketing de Dixie, devine les contours de la dope "middle class": "Plus sensuelle et sophistiquée que l'alcool, parfaitement à sa place, par exemple, dans les paniers de douceurs que l'on offre à la Saint-Valentin, dit-elle. On imagine bien la femme active et professionnelle en quête de détente préférer un cachou ou des sels de bain à la marijuana à des cocktails pleins de calories."

Impossible pour les "ganjatrepreneurs" d'obtenir un prêt des banques

Si elle entrevoit des milliards de recettes, l'industrie doit encore franchir quelques obstacles pratiques. Aux yeux du gouvernement fédéral, en effet, la marijuana reste illégale. Les élus locaux, les deux associations de l'industrie du cannabis et la ligue des banques du Colorado se relaient à Washington pour plaider la cause du pragmatisme et en finir avec les pudibonderies fédérales.

En attendant, cette prohibition de principe dissuade les banques d'accorder le moindre crédit aux "ganjatrepreneurs". Même l'ouverture d'un simple compte chèques pose un problème: "Toutes les transactions se font en argent liquide, confie Kristi Kelly, patronne de Good Meds. Je trimballe parfois des dizaines de milliers de dollars dans mon sac à main." Des dizaines de sociétés se sont spécialisées dans la garde de ces fonds en coffre-fort. Ceux qui tentent d'en déposer une partie sur leurs comptes personnels ont bien du mal à en cacher la provenance aux guichetiers, car l'argent empeste la marijuana. Tripp Keber se souvient d'avoir dû déverser des liasses de dollars sur une bâche dans son salon, les asperger de désodorisant avant de les piétiner, avec l'aide de sa femme, pour mieux chasser l'odeur.

Même Barbara Brohl, adjointe du gouverneur et directrice du fisc du Colorado, se plaint de l'odeur qui envahit le bureau des licences, où les candidats au cannabusiness paient leurs droits en espèces. "Chaque fois que je m'en lamentais en rentrant chez moi, ma fille me répétait que nous allions marquer l'Histoire, dit-elle. On verra bien..."

Source : http://www.lexpress.fr
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Les drogues photographiées au microscope



A quoi les substances addictives, et donc bien souvent illicites, ressemblent vraiment lorsque leurs essences sont visuellement représentées ? C’est la question que s’est posée Sarah Schoenfeld à travers sa série All you can feel (littéralement : Tout ce que tu peux sentir).

Cette dernière a réalisé divers mélanges (cocaïne, LSD, caféine, héroïne)  sur deux lamelles et films négatifs pour ensuite les observer au microscope. « Toutes les substances se sont comportées de façon très différentes : les formes et les couleurs ont révélé des caractéristiques uniques pour chaque drogue« , précise la photographe allemande. Les clichés permettent de mettre en lumière les différences entre les substances. Les photographies obtenues donnent un résultat aussi hypnotisant qu’intriguant.

1. ADRENALINE
 2.CAFEINE
 3.COCAINE
 4.VALIUM
5.SPEED & MAGIC
6.SPEED
8.
7.LSD
 8.KETAMINE
 9.HEROINE
10.ECSTASY
11.CRYSTAL METH
Source : http://www.menly.fr











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Fentanyl: une nouvelle drogue débarque sur le marché noir



Il s’agit du Fentanyl, un médicament très puissant utilisé sous forme de timbre, prescrit habituellement aux personnes souffrant de douleurs chroniques ou en phase terminale que des toxicomanes réussissent à obtenir illégalement.

Employé comme il se doit, sous ordonnance et collé sur la peau, ce timbre d’analgésique opioïde n’est pas dangereux, puisque le médicament est libéré lentement dans l’organisme pendant trois jours.

Le problème, c’est que les consommateurs de drogues extraient le produit à la surface du timbre et se l’injectent directement dans le sang. Utilisé ainsi, le Fentanyl peut s’avérer être 50 à 100 fois plus puissant que la morphine.

Les pharmaciens sont d’avis que les toxicomanes jouent avec la mort. «Le risque est presque inévitable dans ces conditions. C’est la dépression respiratoire et la mort qui guettent ces personnes», selon la pharmacienne Johanne Gagnon, du Pharmaprix de Chicoutimi.

«Les policiers constatent que la consommation de médicaments sans ordonnance, c’est le nouveau fléau qui est en train de supplanter les autres drogues», explique le coroner Me Marie-Claude Gagnon.

«On sait que les consommateurs s’alimentent sur les réseaux sociaux. Il y a aussi échanges de médicaments », explique Jean-François St-Gelais, de l'Agence de la santé et des services sociaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Les autorités constatent cependant que les cas d’intoxication au Fentanyl sont encore rares au Saguenay-Lac-Saint-Jean. L’alcool et le cannabis demeurent les principaux problèmes.

Un cas a cependant été récemment répertorié à Alma. Simon Duchesne Tremblay, 18 ans, est mort le 20 septembre 2012 après avoir consommé du Fentanyl en grande quantité. L’autopsie a aussi révélé qu’il avait également consommé un autre médicament, ainsi que du cannabis et de la cocaïne.

Le coroner Marie-Claude Gagnon recommande au ministère de la Santé d’ajuster ses campagnes de sensibilisation contre la drogue pour informer aussi la population des risques associés à la consommation de médicaments sans ordonnance et aux dangers de combiner ces médicaments aux autres drogues et à l’alcool.

«Toute combinaison multiplie de façon exponentielle les risques de décès en cas de consommation», précise Mme Gagnon.
Source (video) : Cliquez ici

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La fille du nouveau maire de New York reconnaît avoir fumé du cannabis

La fille du nouveau maire de New York, Bill de Blasio, a avoué dans une vidéo postée sur YouTube qu'elle souffrait de dépression et avait lutté contre une dépendance à l'alcool et aux drogues.

La fille du nouveau maire de New York a reconnu dans une vidéo diffusée sur YouTube mardi 24 décembre qu'elle souffrait de dépression et qu'elle avait consommé du cannabis et abusé de l'alcool. "J'ai souffert de dépression pendant toute mon adolescence", raconte Chiara de Blasio, la fille de Bill de Blasio, successeur de Michael Bloomberg, qui doit être investi le 1er janvier à la mairie de New York.

"C'est la chose la plus difficile que j'ai jamais faite"


"Plus je buvais et plus je prenais de drogues, plus je me sentais à l'aise avec les gens", ajoute la jeune fille de 19 ans dans cette vidéo de cinq minutes, intitulée "Chiara de Blasio raconte son histoire", où elle apparaît seule face à la caméra. Selon elle, une thérapie suivie dans un centre de New York et l'aide de ses parents lui ont permis de se sortir de cette mauvaise passe. "Arrêter de boire ne peut être que positif mais ce n'est pas facile. Ce n'est pas facile du tout. C'est la chose la plus difficile que j'ai jamais faite, mais cela en vaut la peine", explique encore la jeune fille.


De son propre aveu, c'est en arrêtant l'alcool et les drogues qu'elle a pu participer activement à la campagne électorale qui a permis à son père, un démocrate résolument à gauche, d'être élu à la mairie de New York en novembre. Dans un e-mail qui accompagne la vidéo, les parents de la jeune femme disent tout l'amour qu'ils portent à leur fille et appellent à aider ceux qui souffrent de dépression et de dépendance à l'alcool et aux drogues

"Nous les encourageons à se joindre à elle"

Son père Bill de Blasio, le nouveau maire de New York, a posté un message de soutien à sa fille sur son compte Twitter avec la vidéo : "nous sommes extrêmement fiers de la force et du courage de Chiara. Nous l'aimons et la soutenons inconditionnellement.
Source : http://www.rtl.fr/

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Légalisation du cannabis au Maroc : L'Istiqlal dépose un projet de loi au parlement

Alors que le Parti authenticité et modernité (PAM) a récemment ouvert le débat sur la légalisation du cannabis au Maroc, prévoyant une proposition de loi d'ici l'année prochaine, l’Istiqlal vient de lui emboiter le pas. Le parti de la Balance a proposé, mardi matin au Parlement, un projet de loi que la question. Celle-ci met naturellement en avant les bénéficies économique d'une telle mesure, mais limite l'autorisation du cannabis aux régions du royaume disposant des plus grands espaces cultivés.

L’Istiqlal a présenté, mardi au Parlement, un projet de loi pour la légalisation du cannabis. « L'objectif est d'utiliser ce produit dans l'agriculture afin de promouvoir le développement économique local et régional », a déclaré à l’agence EFE Noureddine Mediane, président du groupe parlementaire de l'Istiqlal à la Chambre des représentants, ajoutant que le parti s’est inspiré de la récente expérience de l'Uruguay. Ce pays sud-américain est devenu le premier Etat au monde à adopter une loi autorisant la production et la vente du cannabis le 10 décembre dernier.

« Mettre fin à la souffrance des agriculteurs »

D’après les explications de Mediane, l’Istiqlal – via sa proposition – tente de « ressusciter » une loi qui existait à l'époque coloniale quand la culture du kif était tolérée avant d’être criminalisée après l'indépendance du Maroc en 1956. Le député a, en outre, souligné que ce projet de loi vise également à « mettre fin aux souffrances des agriculteurs » consacrés à la culture de cette plante, puisque la grande majorité d'entre eux sont, au moins théoriquement, « recherchés » par la police.

Seules 5 régions seraient concernées

Toutefois cette légalisation, estime le parti de la balance, ne devrait pas s’étendre sur tout le territoire national. Le projet de loi propose que seules Al Hoceima, Chefchaouen, Ouezzane, Tétouan et Taounate - les régions du pays qui disposent des plus grandes surfaces cultivées de cannabis au monde – soient concernées.

Par ailleurs, le projet de loi prévoit également la création de coopératives agricoles de cannabis et d’une agence nationale comme seule autorité compétente pour superviser la culture, la production et la commercialisation de cette plante. Le texte prévoit en plus des sanctions pour toute production illicite de cannabis pour des fins autres que thérapeutiques ou industrielles. A noter que d’après la proposition de loi de l’Istiqlal, une agence relevant de l’Etat devra se charger du contrôle de l’exploitation de cette plante, sa commercialisation et son usage final.

Objet de multiples réflexions

Décidément, la légalisation du kif semble être l’objet de nombreuses réflexions. C’est la deuxième fois en à peine un mois que le sujet du cannabis est sérieusement abordé au Parlement. Il y a trois semaines déjà, un débat y a été organisé à l'initiative du PAM (Parti authenticité et modernité) qui défend la légalisation du cannabis à usage thérapeutique pour en faire une locomotive pour l'économie. Le parti du tracteur envisageait même une proposition de loi d’ici mars 2014, mais l’Istiqlal vient de lui emboiter le pas.

Quoi qu'il en soit, les bénéfices d'une légalisation du cannabis pour le Maroc sont désormais défendus par un grand nombre, même au sein de la société civile. En mai dernier en effet, un groupe d’associations marocaines proposait au Parlement de légaliser le kif, mettant en avant les retombées lucratives que cela aurait sur l’économie nationale, au moment où les trafiquants à travers le monde se « sucrent » grâce au cannabis marocain.

Mais le sujet est tellement sensible que des fausses rumeurs ont récemment voulu faire croire qu'un organisme de l'ONU aurait mis l'Etat chérifien en garde contre l'adoption d'une loi favorable au cannabis, alors qu'il n'en est rien. Maintenant que la Parlement a sur la table une proposition concrète, il ne reste plus qu'à l'étudier. Si jamais le Maroc autorise le cannabis, il serait le deuxième au monde après l'Uruguay. Mais Reste à savoir combien de temps faudra-t-il encore pour y parvenir.
Source : http://www.yabiladi.com

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mardi 24 décembre 2013

La Birmanie, deuxième producteur d'opium de la planète

Le Myanmar (Birmanie) a vu sa production et sa culture d'opium fortement progresser en 2013. Les autorités birmanes ont repoussé de cinq ans, à 2019, l'objectif d'éradiquer la production de drogues dans le pays, deuxième producteur mondial d'opium, après l'Afghanistan.
Les dernières données de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) font état d'une forte hausse de la production d’opium (base de l'héroïne) en Birmanie. Celle-ci a bondi de 26%, soit 870 tonnes, la plus grosse quantité depuis 2002, selon le rapport de l’ONUDC.

La culture du Papaver somniferum, la plante dont l'opium est extrait, s'est accrue de 13% par rapport à 2012. Elle a doublé depuis 2006 après plusieurs années de déclin, passant à 57.800 hectares.

Le pavot à opium est cultivé dans l'est du pays, une région instable où les réformes économiques peinent à se concrétiser. Avec l’aggravation de l'insécurité alimentaire, la production d’opium est devenue une source de revenus encore plus attrayante. Les populations «ont besoin d'alternatives économiques ou alors (elles) continueront à faire pousser de l'opium, par désespoir», explique Jason Eligh, représentant de l'ONUDC en Birmanie.

Les enquêtes menées par l'agence onusienne dans la fameuse région du Triangle d'or (Birmanie, Laos, Thaïlande) révèlent que les revenus tirés du pavot à opium sont vitaux pour les cultivateurs, qui sont en moyenne plus endettés et plus exposés aux pénuries alimentaires. «Notre enquête établit un lien manifeste entre la pauvreté et la culture du pavot», constate M. Eligh. Au Laos, les surfaces cultivées, qui avaient progressé de 37% en 2011, ont diminué en 2013, mais leur niveau reste préoccupant. En Thaïlande, culture et production ont fortement augmenté, mais restent marginales.

Croissance des consommateurs d'héroïne

Par ailleurs, la demande croissante des consommateurs d'héroïne sur les marchés de la région «constitue une autre tendance inquiétante qui pourrait alimenter le redécollage de la culture et de la production», alerte l'ONUDC. Le rapport indique notamment qu’«en Birmanie et au Laos, la consommation d'opium, d'héroïne et d'autres drogues de synthèse reste élevée. Et que le nombre de consommateurs en Chine ne cesse d'augmenter depuis 2007».

Si la Birmanie est l'un des plus gros producteurs d'opium, c'est aussi un producteur majeur de méthamphétamines. Cette drogue de synthèse est fabriquée dans l'Etat Shan (est du pays) au sein de petits laboratoires mobiles et isolés. Les saisies ont atteint des records en 2012, en Asie de l’est et du sud-est avec 227 millions de cachets, soit une hausse de 59% par rapport 2011, selon l'ONUDC.

Ces pilules, connues en Thaïlande sous le nom de yaba («médicament qui rend fou»), sont utilisées principalement dans les fêtes pour l’euphorie qu’elle procure ou au travail comme stimulant. Avant la dissolution de la junte en 2011, les experts estimaient que la production de drogue était en hausse en Birmanie pour permettre aux rebelles des minorités ethniques d’acheter des armes. «Mais aujourd’hui, ça continue», constate Shawn Kelley, analyste régional pour l’ONUDC.

Les saisies d'héroïne en Asie de l'est et du sud-est ont atteint en 2013 tout juste 9 tonnes, contre 6,5 tonnes en 2010, et les saisies d'opium 2,7 tonnes contre 2 tonnes seulement.

La Birmanie représente plus de 90% de la production d’opium dans la région. L'Afghanistan est désormais le principal producteur mondial d'opium avec des surfaces cultivées trois fois plus étendues que dans le sud-est asiatique, selon l'agence onusienne.
Source : http://geopolis.francetvinfo.fr

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Les drogues ne résolvent rien et créent de nouveaux problèmes

La récente légalisation de la marijuana en Uruguay a suscité de nouveaux débats sur le bien-fondé d’une telle décision. Les experts pensent que cela ne mènera à rien de bien.

En fait, la légalisation des drogues légères en Uruguay peut être considérée comme un évènement important. Premièrement, l’État autorise et prend sous son contrôle tout ce secteur, de l’importation à l’exportation, sans parler des semences, cultures, taxes, traitements, achats, stockages, ventes et distributions. Mais l’Uruguay est loin d’être le premier sujet de droit international où les idées libertaires ont trouvé des partisans dans les cercles au pouvoir. Andreï Grozine, directeur du département Asie centrale de l’Institut des pays de la CEI, estime qu’il est possible de parler d’une nouvelle tendance mondiale.

« Ce qui se passe actuellement dans le monde, c’est la légalisation des drogues légères, la marijuana en premier lieu. D’un côté, c’est un évènement assez inattendu, surtout pour l’UE, parce que, jusqu’à récemment, les bureaucrates européens avaient tenté de les interdire. Mais maintenant, la balance penche de l’autre côté, et les discussions sont tout autres. La légalisation des drogues légères est une tendance à part aujourd’hui. Combien de temps cela durera-t-il ? Il est difficile de le prévoir. Je ne me risquerais pas à dire que la légalisation des drogues légères est une tendance à long terme. Mais, si l’on se base sur les décisions qui ont été prises par de nombreux États, la marijuana se retrouverait au même niveau que le tabac et l’alcool. »

La tendance observée par les experts est à première vue anodine. Toutefois, pour Andreï Demine, président de l’Association russe de santé publique, professeur et docteur en sciences, les drogues légères (et même les drogues en général) sont une route directe vers l’enfer, d’où il est impossible de revenir.

« À mon avis, la bonne politique est menée par les pays qui ont décidé d’interdire les drogues et de poursuivre les producteurs et les vendeurs. Cependant, il n’y a pas de porte de sortie pour les nombreux consommateurs. C’est une maladie incurable. Même si la personne est en rémission, il faudra la surveiller jusqu’à la fin de ses jours. Malheureusement, peu de gens savent cela. Même les drogues légères, dont font partie le tabac et l’alcool, ont des propriétés modifiant la mentalité. C’est en quelque sorte une maladie du cerveau incurable. Malheureusement, la science ne peut rien nous proposer pour le moment. L’efficacité des actions de réhabilitation est de 3 %. C’est dans les limites de l’erreur statistique. »

D’ailleurs, concernant la légalisation des drogues légères (comme pour tous les problèmes sujets à polémique), il y a lieu de se demander à qui cela est profitable. Et il se trouve que les principaux bénéficiaires ne sont pas les amateurs de marijuana.

« La légalisation des drogues légères est intéressante pour leurs producteurs. Tout tourne autour de cela. Le marché des narcotiques est actuellement engorgé à cause de la situation en Afghanistan. Les drogues sont très nombreuses, si nombreuses que le marché noir, sur lequel elles se vendent, ne peut pas tout écouler. Et donc, si un marché légal, ou semi-légal, de marijuana et de haschich apparait, les ventes s’envoleront. Les producteurs vont ainsi s’enrichir. Cela peut également être profitable pour les secteurs de l’économie qui sont utiles à la production, au transit et à l’utilisation des narcotiques. La légalisation des drogues légères ne facilite donc pas la vie qu’aux barons de la drogue, mais aussi à quelques entreprises et organismes financiers qui touchent à ce secteur tout en étant tout à fait légaux », ajoute Andreï Grozine.

Les spécialistes affirment que les mythes sur lesquels se basent les justifications de la libéralisation de la législation ne résistent pas à la critique. Par exemple, la légalisation des drogues ne diminue absolument pas le taux de délinquance liée à leur utilisation, ne tue pas le marché noir, n’affaiblit pas la criminalité organisée et ne limite pas la propagation du SIDA. En fait, il faut constater que, où que ce soit, les drogues ne résolvent pas les vieux problèmes et en créent même de nouveaux. Si un autre point de vue a prédominé dans le gouvernement uruguayen, c’est en dépit des faits.
Source : http://french.ruvr.ru

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lundi 23 décembre 2013

Appel a la presse et a la communauté internationale



Encore une fois le Ministère Public impose l'ignorance, le préjugé et la discrimination contre les citoyens Chiliens qui ont inclus le Cannabis dans leurs vies, ce qui est d’autant plus dramatique qu’il s'agit de personnes qui, en cultivant le Cannabis, poursuivent un impératif éthique, qui vise à offrir une médecine naturelle, dont l’efficacité a été reconnue par la science médicale a niveau mondial.

Ce Lundi 23 décembre à 9 heures, au Tribunal Oral d'Ovalle (situé dans la région de Coquimbo, au Chili), commençait le procès intenté contre Carlos Salinas Tapia (57 ans), habitant de Los Vilos, cultivateur et utilisateur de cannabis dans un objectif thérapeutique, accusé de trafic de drogues par le Ministère Public. Malheureusement le jugement a, encore une fois, été suspendu jusqu’au 3 janvier 2014, puisque le Ministère publique n’a pas présenté ses témoins. Carlos Salinas continue donc d’être en détention préventive depuis 14 mois, ce qui constitue une violation de ses droits et un manquement grave de l'État par rapport aux engagements internationaux en matière des Droits de l'homme.

La situation de Carlos Salinas est absurde et injuste pour maintes raisons, et elle ne doit pas passer inaperçue. La détention s’est produite sous des conditions discutables. Il est en détention préventive depuis 14 mois, et à cela se rajoute aussi le fait que Carlos Salinas se consacrait à cultiver et préparer un médicament- de l’huile de cannabis – qui a permis d'aider plusieurs patients, en palliant leurs douleurs et en améliorant leur qualité de vie. Parmi ceux-ci peuvent être cités son frère Julio Salinas et le fils a Clodomiro Alvarado, dont les émouvants témoignages ont circulé sur les réseaux sociaux.

Le contexte dans lequel ce jugement sera effectué est inédit au Chili, puisque l'Institut de Santé Publique a récemment autorisé la Clinique « Las Condes » d’intégrer et d’utiliser un médicament à base de Cannabis, en reconnaissant de cette façon sa valeur thérapeutique, et en réfutant les arguments selon lesquels le Cannabis doit être inclus dans la Liste 1 de substances interdites. Avec cet antécédent le 19 décembre passé, on a donné au Palais de « La Moneda », situé à Santiago du Chili, une pétition destinée aux citoyens et aux autorités représentées par le Président de la République, signée par plus de 400 personnes, dans laquelle on demande au Président Piñera que l’utilisation thérapeutique du Cannabis soit régularisée au Chili, en la retirant formellement de la liste 1, et en autorisant de cette manière l'accès à cette médecine dans ses diverses présentations, qui de nos jours est pratiquée dans la clandestinité, causant ainsi inutilement une souffrance supplémentaire aux patients et à leurs familles, qui courent des risques comme celui que doit affronter Carlos Salinas, qui risque 12 ans de prison fermes. Cette initiative citoyenne bénéficie du parrainage de la vice-présidence du Sénat et du Collège Médical du Chili, et les signataires représentent une importante diversité d'acteurs sociaux.

Nous espérons pouvoir compter sur votre intérêt qui a toujours été une source de diffusion très significative. Cordialement PODER CIUDADANO CANNABIS (Pouvoir Citoyen Cannabis).

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dimanche 22 décembre 2013

Marijuana médicinale: de nouvelles règles pourraient influencer les prix

À partir du 1er avril 2014, les consommateurs de marijuana médicinale n'auront plus à se procurer leur dose auprès du seul distributeur autorisé par Ottawa, mais ils ne pourront plus faire pousser leurs propres plantes ou demander à quelqu'un de le faire pour eux.

En vertu de changements au programme fédéral sur la marijuana médicinale qui été instauré en 2001, ils devront acheter leur cannabis auprès des fournisseurs approuvés par le gouvernement.

Mais la privatisation de l'industrie du cannabis médical inquiète certains détenteurs de prescription, dont Marcel Gignac, 51 ans, d'Amherst en Nouvelle-Écosse, qui craint la hausse des prix.

Le fournisseur de M. Gignac est un producteur désigné, mais sa femme, qui fume de la marijuana pour soulager des douleurs dues à l'arthrite et au remplacement d'un genou et d'une hanche, la fait pousser elle-même. Il estime qu'elle débourse cinq sous par gramme.

«Je peux ne rien faire, souffrir et mourir, ou je peux la faire pousser illégalement et aller en prison», a affirmé M. Gignac, qui fume 30 grammes par jour pour traiter une forme grave de sclérose en plaques.

Les intentions derrière l'ouverture du marché sont d'offrir plus de choix et des normes de qualité aux consommateurs, et de réduire les risques pour la sécurité pour les utilisateurs qui cultivent leurs plantes à la maison. Les autorités fédérales prévoient que le marché générera des ventes de 1,3 milliard de dollars d'ici 2024.

Selon Santé Canada, les consommateurs paient présentement entre 1,80 $ et 5 $ le gramme de marijuana séchée. Avec le nouveau programme, ce coût augmentera à 7,60 $ par gramme en 2014.

Plus de 37 000 Canadiens sont présentement autorisés à posséder une petite quantité de cannabis à des fins médicales, un chiffre qui devrait augmenter à 450 000 dans 10 ans. Environ 25 000 personnes font pousser leurs plants pour utilisation personnelle.

La nouvelle réglementation n'exigera plus des consommateurs qu'ils fassent une demande à Santé Canada pour la possession de marijuana, qui sera autorisée par la prescription du médecin.

À la fin novembre, Santé Canada avait reçu 285 demandes pour des permis de production commerciale et avait approuvé trois fournisseurs. La compagnie Peace Naturals Project, de Clearview en Ontario, est l'une des premières à avoir un permis du ministère.

Ce producteur demande 6 $ pour un gramme et offre un rabais de 50 % aux bénéficiaires d'une allocation d'invalidité ou de l'aide sociale.

Selon un expert pharmaceutique de l'université de Toronto, la loi de l'offre et de la demande fera en sorte que les prix baisseront éventuellement, lorsque plus de compagnies sauteront dans l'arène et tenteront d'être compétitifs.
Source : http://www.lapresse.ca

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Silk Road : trois nouvelles inculpations liées à l'"eBay de la drogue"


Trois nouvelles personnes ont été inculpées dans le cadre de l'enquête sur Silk Road, un site web clandestin qui propose tous types de drogues à la vente.

Le procureur fédéral de Manhattan a annoncé ces trois nouvelles inculpations vendredi 20 décembre. Au début du mois d'octobre, les autorités américaines avaient annoncé la fermeture de Silk Road, présenté comme l'"eBay de la drogue", et l'arrestation de son fondateur, Ross William Ulbricht.

Les personnes visées cette semaine, qui exerçaient les fonctions de modérateurs pour Silk Road, sont notamment inculpées de blanchiment d'argent et de trafic de drogue.

Andrew Michael Jones, 24 ans, originaire de l'État américain de Virginie, se serait réfugié en Irlande, où se trouve Gary Davis, 25 ans, également inculpé pour trafic de drogue. Enfin Peter Phillip Nash, 40 ans, a été arrêté en Australie.

Malgré l'annonce de la fermeture du site clandestin par les autorités américaines, un message est apparu le mois dernier sur le site Reddit dans lequel un certain "Dread Pirate Roberts", surnom utilisé par le fondateur de Silk Road, annonçait la réouverture du site.

Selon la justice américaine, Ulbricht faisait fonctionner Silk Road depuis janvier 2011. Par le biais de ce site, les internautes pouvaient acquérir de l'héroïne, de la cocaïne, du LSD ou des métamphétamines, ainsi que des logiciels destinés à déverrouiller des ordinateurs personnels ou à voler des mots de passe.
AFP
Complement d'infos : Cliquez ici

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samedi 21 décembre 2013

IACM-Bulletin du 21 Décembre 2013

Une nouvelle étude menée à l’Université d’Harvard pourrait rejeter les inquiétudes sur le lien entre consommation de cannabis et schizophrénie. Alors que certains débattent de la possibilité que le cannabis puisse causer la schizophrénie, des chercheurs de la Harvard Medical School ont indiqué « qu’il reste encore à prouver que la consommation de cannabis cause la schizophrénie. » Leur étude, publiée la semaine dernière dans le journal Schizophrenia Research, consacre le rôle des facteurs génétiques dans la schizophrénie, et confirme que la consommation de cannabis, à elle seule, n’augmente pas le risque de développer des psychoses.
« En résumé, nous concluons que la consommation de cannabis ne cause pas la schizophrénie. Pour les individus génétiquement vulnérables, le cannabis peut interférer sur le début, la sévérité et l’issue de la maladie, mais cette étude ne permet pas de dire que le cannabis cause la schizophrénie. » L’équipe de recherche, menée par le docteur Lynn DeLisi, professeur de psychiatrie à l’ Harvard Medical School, a comparé les histoires familiales de 108 patients schizophrènes et de 171 personnes non schizophrènes afin de déterminer si la consommation de cannabis était un facteur de développement des psychoses. Les chercheurs ont trouvé que, si l’histoire familiale présente une pathologie de schizophrénie, le risque de développement de la schizophrénie augmente, qu’il y ait consommation de cannabis ou pas. Les auteurs ont conclu que les résultats de l’étude actuelle suggèrent qu’un risque accru de morbidité familiale de la schizophrénie pourrait constituer la base de la schizophrénie des consommateurs de cannabis, et non pas le cannabis à lui seul. »
Proal AC, Fleming J, Galvez-Buccollini JA, Delisi LE. A controlled family study of cannabis users with and without psychosis. Schizophr Res. 2 décembre 2013. [in press]
Leaf Science du 8 décembre 2013.

Le 10 décembre, l’Uruguay est devenu le premier pays à légaliser la culture, la vente et la consommation du cannabis. Le gouvernement a parrainé une proposition de loi approuvée par 16 votes contre 13 au Sénat, et destinée à juguler dans la petite nation sud-américaine ce commerce actuellement aux mains des trafiquants. Les consommateurs de cannabis pourront acheter une quantité maximum de 40 grammes par mois dans des dispensaires légaux, dans la mesure où la résidence de la personne est en Uruguay, et que l’âge est supérieur à 18 ans. Il est aussi nécessaire d’être enregistré dans la base de données du gouvernement qui pourra surveiller mensuellement les achats.
Dans 120 jours, quand la loi sera mise en application, les Uruguayens auront le droit de cultiver jusqu’à six plants de cannabis par an, à leur domicile ou l’équivalent maximum de 480 grammes (environ 17 onces). Il sera aussi permis de former des clubs de 15 à 45 membres qui auront le droit de cultiver jusqu’à 99 plants par an.
Les consommateurs de cannabis enregistrés devraient pouvoir commencer à acheter du cannabis auprès des dispensaires en avril. « En avril, nous allons entreprendre une nouvelle expérience. Cela représente un changement culturel important qui se concentre sur la santé du public et sur la lutte contre le trafic, » a indiqué à Reuters, le sénateur Lucía Topolansky. Cette tentative uruguayenne d’étouffer le trafic de drogue est observée de près en Amérique latine où la légalisation de quelques narcotiques est perçue de plus en plus par les dirigeants nationaux comme une possibilité d’en finir avec la violence qu’entraine le commerce de drogue.
Reuters of 11 December 2013

Le 10 décembre, l’American Herbal Pharmacopoeia (AHP) a annoncé l’achèvement de sa monographie sur le cannabis. La publication fournit des standards d’identification, de pureté, d’analyse, de quantité, et des informations sur la culture et le stockage de la plante et de ses préparations. Selon le président de l’AHP Roy Upton, le cannabis a presque toujours été utilisé depuis le début de l’écriture et bien avant dans l’antiquité, comme les indices archéologiques le prouvent. Cette monographie aura une suite : un Therapeutic Compendium qui présentera un examen des données scientifiques et historiques mondiales sur l’usage de la plante. C’est l’association Americans for Safe Access qui a suggéré la préparation de cette monographie.
Selon les dires d’Upton, cette monographie est historique car elle constitue la première monographie de pharmacopée sur le cannabis développée aux Etats-Unis depuis plus de 70 ans. La première avait été introduite dans la pharmacopée des Etats-Unis en 1850, et avait été supprimée de cet ensemble lors de la 12e édition en 1942. Etant donnée l’étendue de l’usage du cannabis, il est important qu’il puisse exister des guides de contrôle de la qualité, que le cannabis soit destiné à un usage médicinal ou récréatif. » Plusieurs membres de l’IACM ont participé à l’élaboration de ce livre ; Il s’agit principalement de Mahmoud ElSohly, Ethan Russo, Vincenzo Di Marzo, Rudolf Brenneisen, Franjo Grotenhermen et Raphael Mechoulam.
La monographie sera disponible pour Noël. Pour la commander, voici les références : American Herbal Pharmacopoeia

Un grand nombre de citoyens canadiens qui consomment du cannabis médicinal le font comme un substitut à l’alcool ou à d’autres produits illégaux ou à des médicaments. Ces indications proviennent d’une étude des chercheurs du Centre for Addictions Research, Victoria, Canada et d’autres instituts qui ont utilisé les données provenant de quatre dispensaires de cannabis médicinal de Colombie britannique. L’étude comprenait 44 questions anonymes et destinées à réunir des données sur la consommation de cannabis médicinal en remplacement de la consommation d’autres substances.
41% des participants ont indiqué consommer du cannabis en tant que substitut à l’alcool (n=158). 36,1% consomment du cannabis en tant que substitut à d’autres substances illégales (n=137), et 67,8% en tant que substitut à un médicament prescrit (n=259). Les trois raisons principales citées sont moins d’effet de manque, moins d’effets secondaires, et une meilleure gestion des symptômes. Les chercheurs ont conclu que des essais cliniques randomisés sur la substitution du cannabis pour une consommation problématique ne sont pas justifiés.
Lucas P, Reiman A, Earleywine M, McGowan S, Oleson M, Coward M, Thomas B. Cannabis as a substitute for alcohol and other drugs: A dispensary-based survey of substitution effect in Canadian medical cannabis patients. Addiction Res Theory 2013;21(5):435-42.

Maroc: Le parti politique PAM introduit au Parlement le débat sur la légalisation du cannabis
Un des partis politiques principaux, le groupe parlementaire PAM, a entamé le processus de légalisation du cannabis par une audition informelle devant la chambre des représentants, à propos des usages médicinaux et industriels de cette plante. Cette audition à l’initiative du groupe Parlementaire Authenticité et Modernité (PAM) constitue le premier pas vers l’introduction d’un projet de loi destinée à légaliser la culture du cannabis très largement répendue, et qui représente un pilier de l’économie du nord montagneux de ce pays.
Associated Press du 4 décembre 2013

Jamaïque: Le pays lance sa première entreprise de cannabis médicinal
La Jamaïque a indiqué la création de la première entreprise de production de cannabis médicinal. Le ministre de l’Industrie, de l’Investissement et du Commerce jamaïcain, Anthony Hylton, a pris part à cette cérémonie dans la capitale Kingston, le 3 décembre, où la création de la compagnie nommée MediCanja, a été formellement annoncée. Dans un premier temps, l’entreprise se concentrera sur la recherche et le développement de produit contenant du cannabidiol (CBD), ont indiqué les responsables de celle-ci.
Reuters du 4 décembre 2013

Economy: Brevet d’utilisation des cannabinoïdes pour traiter les tumeurs au cerveau
La compagnie GW Pharmaceuticals a annoncé que l’United States Patent and Trademark Office (USPTO) (ou bureau des brevets) a donné une autorisation pour un brevet qui couvre l’usage des cannabinoïdes pour traiter des gliomes. Un gliome est une tumeur issue du tissu glial. Le brevet précise une méthode de traitement des gliomes de l’homme en combinant deux substances : le cannabidiol (CBD) et le THC dans un rapport de 1:1 à 1:20 pour les cannabinoïdes.
Press Release by GW Pharmaceuticals of 11 December 2013

Europe: Organisation de l’OEDT (observatoire des drogues et des toxicomanies)
L’ OEDT, l’observatoire des drogues et des toxicomanies, a publié un document de 24 pages recensant les organisations impliquées dans une réforme de la législation des drogues. Il a été identifié 218 organisations dans 30 pays qui cherchent à influencer la législation en place.
EMCDDA Paper

Science/Cellules: Nouveau mécanisme sur les actions du CBD
Des chercheurs se sont intéressés aux mécanismes d’action du CBD sur les cellules microgliales du cerveau. Ils ont trouvé que le CBD change la fonction des mitochondries et réduit l’action de certaines protéines sur la membrane mitochondriale externe, appelée VDAC1. Les mitochondries sont des générateurs d’énergie de nos cellules. Les chercheurs ont écrit que « l’inhibition de VDAC1 par le CBD pourrait être responsable des effets anticancéreux et immunosuppresseurs du CBD.
Department of Physiology and Pharmacology, Faculty of Medicine, Tel Aviv University, Israel.
Rimmerman N, et al. Cell Death Dis. 2013 Dec 5;4:e949

Science/Animal: Les acides aminés des protéines des graines de chanvre pourraient réduire la pression artérielle
Une nouvelle étude menée sur des rats présentant de l’hypertension suggère que les hydrolysats de protéine des graines de chanvre « pourraient être utilisés en tant que nouvel agent thérapeutique pour le traitement et la prévention de l’hypertension. » Les hydrolysats de protéine sont, pour une vitesse maximum d’absorption, des acides aminés prédigérés par le biais d’enzymes. L’hydrolysat de protéine des graines de chanvre a prévenu l’hypertension des jeunes rats et a réduit l’hypertension des sujets plus âgés.
Department of Human Nutritional Sciences, University of Manitoba, Winnipeg, Canada.
Girgih AT, et al. EUR J Nutr. 29 novembre2013. [in press]

Science/Cellules: Les cannabinoïdes pourraient augmenter l’efficacité des radiothérapies des cancers du sein
Dans une étude menée sur les cellules cancéreuses de l’homme, un cannabinoïde synthétique(WIN55,212-2) a augmenté l’efficacité de la radiothérapie. Il a favorisé l’autophagie ou dégradation des cellules cancéreuses. Les auteurs ont aussi écrit que « l’étude actuelle suggère que le THC et la nabilone n’interféreront pas avec l’efficacité de la thérapie de radiation, qui est particulièrement pertinente pour les patients utilisant des médicaments à base de cannabinoïdes visant à améliorer la toxicité des thérapies du cancer. »
Virginia Commonwealth University, Richmond, USA.
Emery SM, et al. J Pharmacol Exp Ther. 2013 Nov 20. [in press]

Science/Animal: L’anandamide pourrait faire augmenter la vulnérabilité des plaques athérosclérotiques
Il a été démontré que l’inhibition de l’endocannabinoïde dégradant l’acide hydrolase d’amide augmente la vulnérabilité de la plaque athérosclérotique des souris. Cette inhibition provoque une augmentation de la concentration de l’endocannabinoïde anandamide. L’inhibition du FAAH a été sans effet sur la taille de la plaque.
Klinik II für Innere Medizin, Universität Bonn, Germany.
Hoyer FF, et al. J Mol Cell Cardiol. 2013 Nov 25. [in press]

Etats-Unis: Bill Clinton indique que les positions relatives à la légalisation du cannabis évoluent
L’ancien président Bill Clinton indique que les positions relatives à la légalisation du cannabis se relâchent. « La position relative à l’usage des drogues devrait être déterminée par chaque population en fonction de la croyance en vigueur, a indiqué Clinton dans une interview. Aux Etats-Unis, il existe une procédure qui est revisitée Etat par Etat. Et l’Amérique latine est libre de faire la même chose. »
UPI du 4 décembre 2013

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