Le plus souvent, la dépendance et les combats qui l'accompagne ne sont pas montrés ouvertement. Le photographe Lincoln Clarkes a exploré les rues de Vancouver, pour prendre en photo plus de 400 femmes qui sont accro à l'héroïne.
Ce projet a commencé avec Patricia Johnson, 20 ans. Son innocence et sa maladie ont interpellé Clarkes. Elle a invité le photographe chez elle et l'a directement accueilli dans son monde, plein de dangers, de méfiance et de rêves amputés. C'est ensuite que Clarkes a photographié d'autres accros à l'héroïne et à la cocaïne, rencontrées sur son chemin. Il montre la face cachée de Vancouver, et offre à ces femmes un petit moment sous les projecteurs, elles qui sont négligées depuis longtemps.
Sa série de photos, intitulée "Héroïnes", est d'une évidence visuelle qui retourne l'estomac: ces réalités sont largement ignorées et restent enfouies. Clarkes expose les cicatrices à la fois physiques et émotionnelles de femmes qui sont entre la vie et la mort.
Le titre de cette série évoque la façon dont les drogues ont pris le dessus sur la vie de ces femmes, mais les projette en protagonistes et héroïnes plutôt qu'uniquement en victimes ou en malheureuses statistiques. Sur ces femmes photographiées, plusieurs auraient disparu. Cinq d'entre elles ont même été tuées par un tueur en série.
Pour certains, ces photos sont une exposition nécessaire d'un aspect de la société. Pour d'autres, ces images relèvent de l'exploitation et sont insensibles. Au HuffPost US, Clarkes ne sait pas que répondre, lorsqu'on lui demande de commenter son travail: "Je ne sais pas par où commencer, ni que dire que ces images ne disent pas déjà."
Source : http://www.huffingtonpost.fr
Ce projet a commencé avec Patricia Johnson, 20 ans. Son innocence et sa maladie ont interpellé Clarkes. Elle a invité le photographe chez elle et l'a directement accueilli dans son monde, plein de dangers, de méfiance et de rêves amputés. C'est ensuite que Clarkes a photographié d'autres accros à l'héroïne et à la cocaïne, rencontrées sur son chemin. Il montre la face cachée de Vancouver, et offre à ces femmes un petit moment sous les projecteurs, elles qui sont négligées depuis longtemps.
Sa série de photos, intitulée "Héroïnes", est d'une évidence visuelle qui retourne l'estomac: ces réalités sont largement ignorées et restent enfouies. Clarkes expose les cicatrices à la fois physiques et émotionnelles de femmes qui sont entre la vie et la mort.
Le titre de cette série évoque la façon dont les drogues ont pris le dessus sur la vie de ces femmes, mais les projette en protagonistes et héroïnes plutôt qu'uniquement en victimes ou en malheureuses statistiques. Sur ces femmes photographiées, plusieurs auraient disparu. Cinq d'entre elles ont même été tuées par un tueur en série.
Pour certains, ces photos sont une exposition nécessaire d'un aspect de la société. Pour d'autres, ces images relèvent de l'exploitation et sont insensibles. Au HuffPost US, Clarkes ne sait pas que répondre, lorsqu'on lui demande de commenter son travail: "Je ne sais pas par où commencer, ni que dire que ces images ne disent pas déjà."
Source : http://www.huffingtonpost.fr
Read More