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samedi 31 août 2013

Une nouvelle drogue, très dangereuse, a fait son apparition en Belgique



Une nouvelle drogue, très dangereuse, circule en Belgique, indiquent samedi les journaux Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg.

Cette nouvelle drogue n'a pas encore fait de victime en Belgique mais des personnes ont déjà été hospitalisées ces dernières semaines à Anvers et Bruxelles après l'avoir prise. "Il s'agit d'une drogue dite 'sur mesure' (designer drugs) avec un effet proche du LSD", explique Kurt Anseeuw, chef du service des urgences d'un hôpital anversois. "Cette drogue est si puissante qu'elle provoque de fortes hallucinations et pousse la personne a faire des choses bizarres. Cette variante du LSD a également un impact sur le rythme cardiaque et la tension." Cette drogue, officiellement évoquée sous le nom 24INBOMe, était déjà connue en Scandinavie et en Angleterre, où on dénombre plusieurs victimes. 
Source : http://www.dhnet.be

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Le régime iranien construit un bagne pour les drogués à Téhéran

Le chef de l'organisation pénitentiaire du régime iranien a annoncé la construction d'un bagne à Téhéran pour les toxicomanes emprisonnés.
L'agence officielle IRNA a cité Gholamhosseini Esmaïli déclarant : « S'il n'y a pas de problème de financement, la construction sera terminée dans quatre mois. » Il a affirmé que le régime iranien a déjà ouvert deux camps de travaux forcés dans les provinces d'Ispahan (centre de l’Iran) et de Khorassan Razavi (est de l’Iran).

Esmaïli a déclaré que la construction de ces bagnes avait été planifiée de longue date mais que « malheureusement, en raison de certains obstacles dans le pays, nous n’avons pu obtenir les crédits financiers nécessaires ».

« La construction de trois camps de travaux forcés à Téhéran et dans les provinces de Kerman et de Sistan-Balouchistan coûtera 1,2 trillions de rials (35 millions de dollars) » dont 700 milliards de rials (20 millions de dollars) ont été alloués sous la précédente administration.

Ce projet avait été annoncé le 13 avril 2009 par le chef des forces de sécurité de l'Etat, le général Ahmadi Moghadam. Il avait précisé qu’il était question d’ouvrir onze bagnes.

Ahmadi Moghadam avait affirmé que le « code pénal est inefficace en ce qui concerne les petits trafiquants de drogue », c'est pourquoi « l'organisation des prisons et du judiciaire a mis l’ouverture de camps de travaux forcés sur son agenda ».

« Ces individus ne recevront aucune instruction dans ces camps. Ils seront châtiés et soumis à un travail rude et intensif », a-t-il déclaré.

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vendredi 30 août 2013

Arrestation du tueur d'un cartel mexicain responsable de 350 meurtres

Mario Nuñez Meza, un "proche collaborateur" du chef du cartel de Sinaloa a été arrêté ce mercredi à Ciudad Juarez. Il serait responsable de la mort de plus de 350 personnes.

La police mexicaine a annoncé ce jeudi 29 août l'arrestation de Mario Nuñez Meza, 39 ans, un "proche collaborateur" de Joaquin "El Chapo" Guzman, le chef du cartel de Sinaloa. L'homme est accusé d'avoir tué plus de 350 personnes.

Mario Nuñez Meza a été interpellé ce mercredi à l'aube dans la ville de Ciudad Juarez, frontalière des États-Unis, lors d'une opération de la police de l’État du Chihuahua qui s'est déroulée sans un coup de feu, a annoncé le porte-parole du gouvernement pour les affaires de sécurité Eduardo Sanchez.

Ce "proche collaborateur" de "El Chapo", narco-trafiquant le plus recherché par les États-Unis, serait un tueur "responsable de la mort de plus de 350 personnes" dont les corps ont été découverts depuis 2011 dans 23 fosses communes clandestines à Chihuahua et Durango (nord), selon le porte-parole.

La plupart de ces meurtres avaient été attribués par la police en 2012 à un conflit interne au cartel de Sinaloa et à l'irruption du cartel concurrent des Zetas dans le "triangle d'or". Cette zone de culture de pavot et marijuana est située aux confins des deux États, dont la situation est stratégique pour l'acheminement de la drogue vers le marché américain.
L'un des criminels les plus recherchés du Mexique


Eduardo Sanchez a également indiqué que le suspect arrêté est aussi soupçonné de trafic de drogue, kidnappings et blanchiment d'argent. Il figure sur la liste des criminels les plus recherchés du Mexique.

Mario Nuñez Meza ne fait pas l'objet de demande d'extradition des États-Unis malgré plusieurs mandats d'arrêt lancés à son encontre par le ministère public d'El Paso, ville américaine voisine de Ciudad Juarez.

"El Chapo", qui s'est évadé d'une prison mexicaine en 2001, est considéré par la revue Forbes comme le délinquant le plus puissant de la planète.


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Condamnée à mort, la grand-mère perd son appel

Lindsay Sandiford, une Anglaise de 57 ans condamnée à mort pour trafic de drogue en Indonésie, a perdu le second appel qu’elle avait interjeté.

Pour les autorités indonésiennes, Lindsay Sandiford était au centre d’un trafic de drogue à grande échelle. Selon la défense, l’Anglaise de 57 ans est une grand-mère sans souci, qui a transporté de la drogue sous la menace. Condamnée en janvier dernier à la peine de mort, la quinquagénaire a perdu jeudi l’appel qu’elle avait interjeté auprès de la Cour suprême, cette dernière estimant que les deux premiers juges avaient pris «la bonne décision», rapporte la BBC. Ce jugement ne laisse plus que deux recours pour la condamnée : une demande de révision du procès et la grâce présidentielle. Pour la première option, ses avocats devront apporter de nouveaux éléments ou prouver les défauts du premier jugement.

Le ministère anglais des Affaires étrangères a publié un communiqué réitérant sa «vive opposition» à la peine de mort et assurant que «Lindsay Sandiford et sa famille recevront toujours l’aide du consulat en ces temps difficiles». La quinquagénaire avait été condamnée en même temps que trois complices présumés du trafic, qui ont eux écopés de peines allant d’un à six ans de prison. Une des condamnées, Rachel Dougall, a été relâchée en mai dernier après avoir purgé sa peine. En tout, 40 étrangers ont été condamnés à la peine de mort en Indonésie, la plupart pour des faits liés à la drogue, et attendent leur sort dans une prison du pays. Cinq d’entre eux ont été exécutés depuis 1998.

Lindsay Sandiford avait été arrêtée en mai 2012 à l’aéroport de Bali, en possession de 4,8 kilos de cocaïne, pour une somme avoisinant les deux millions d’euros. Alors que le procureur avait requis une peine de 15 ans de prison ferme, les juges l’avaient condamnée à mort en janvier dernier, estimant qu’elle avait «abimé l’image de Bali en tant que destination touristique et affaibli le programme anti-drogue du gouvernement». La défense de la quinquagénaire, qui disait avoir agi ainsi après que la vie de ses enfants a été menacée par des trafiquants, n’a donc pas tenu sur les deux appels lancés à quatre mois d’intervalle.
Source : http://www.parismatch.com/
Historique des faits : Cliquez ici

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Etats-Unis : bientôt un procès contre le Nutella au cannabis


 La société Ferrero, productrice du Nutella, a exprimé son intention d’attaquer en justice Nugtella, la marque de pâte à tartiner… au cannabis ! Estimant que le risque de confusion entre le Nutella et le Nugtella est réel, Ferrero compte porter plainte pour contrefaçon et concurrence déloyale.

Il y a peu, Organicares, une société américaine, dévoilait au public sa dernière nouveauté : la pâte à tartiner à l’huile de cannabis. Destinée aux porteurs d’une carte de marijuana médicale, c'est-à-dire aux malades ayant une autorisation de l’Etat pour consommer du cannabis pour soulager leurs douleurs, la marque Nugtella ressemble étrangement à une autre… Lettres rouges et noires, pot en verre et couvercle en plastique blanc, illustration représentant une tartine et un couteau posés à côté d’un verre de lait… Cela ressemble fortement au design des célébrissimes pots… du Nutella ! Le Nouvel Observateur revenait ce lundi 26 août sur ce conflit d’intérêt pour le moins inédit !
Complement : Cliquez ici

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Cannabis: légalisation confirmée dans deux Etats américains

Les Etats de Washington et du Colorado se sont vu confirmer leur loi de légalisation du cannabis par le gouvernement fédéral.

Depuis le 6 novembre 2012, les fumeurs de cannbis et les jardiniers du dimanche du Colorado étaient dans l’expectative. Un referendum les autorisait à fumer, et même à cultiver leur marijuana favorite, et ce même s’ils ne possèdent pas d’ordonnance, mais ils attendaient encore, avec leurs homologues de l’Etat de Washington, que les autorités fédérales “renoncent à leur droit de contester ces lois.” C’est maintenant chose faite.

Les consommateurs “récréatifs” de ces deux Etats peuvent donc fumer sur leurs deux oreilles, leur pratique est légalisée, une première. La possession et la culture à domicile sont toutefois très contôlés, attention à ne pas dépasser la dose autorisée: 28,3 grammes (une once) à condition d’avoir au moins 21 ans.

Cookies, boissons, pommades...

Le gouvernement fédéral aurait pu s’opposer à ces deux lois pour éviter que l’idée se répande dans les autres Etats. C’est la Cour suprême qui aurait tranché le différend. Mais non, on va pouvoir trouver le cannabis non seulement sous sa forme naturelle, mais également sous forme de produits dérivés: cookies, boissons, pommades, liquide pour vapoteuses et même baklavas, car il en faut pour tout le monde.

Alors qu’au Vermont, la possession est déjà dépénalisée pour les petites quantités et que dans d’autres Etats, comme la Californie, l’usage thérapeutique est devenu légal, le filon commercial qui vient de s’ouvrir est, lui aussi, plein de promesses.
Source : http://www.bfmtv.com/

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Le cannabis et le sexe








Les effets du cannabis dans la sexualité constituent une thématique controversée, opposant ses fervents défenseurs à de farouches détracteurs.

Le fait est que consommer du cannabis avant l’amour provoquera des effets contradictoires, celui-ci contenant des substances qui amplifieront le plaisir sexuel mais aussi d’autres qui diminueront le désir sexuel.

L’histoire du cannabis utilisé comme aphrodisiaque dans l’Inde antique.

Le tantra et le cannabis

La marijuana a été consommée comme aphrodisiaque durant des milliers d’années, bien qu’ironiquement elle fût aussi utilisée pour réduire l’appétit sexuel. Les textes antiques révèlent que l’on prêtait au cannabis la capacité d’augmenter le plaisir sexuel, mais les recherches récentes contrastent ce mythe: les effets du cannabis sont déterminés par la personnalité, la physiologie, les intentions, l’environnement, la culture de l’usager, ainsi que la variété de marijuana.
Le premier lien connu entre sexe et cannabis dans la culture indienne date de 3000 ans (mais cette relation est sans doute plus ancienne). La culture de l’Inde antique était étroitement liée au cannabis sexuel. L’herbe a été utilisée dans cet objectif pendant au moins 3000 ans, probablement plus. La médecine traditionnelle indienne conseille la consommation de cannabis (et/ou d’opium) pour solutionner les problèmes d’impuissance, augmenter le désir sexuel et autres pathologies en rapport avec le sexe.
Il existe des dizaines de recettes au cannabis prescrites comme aphrodisiaques et l’on dit qu’elles peuvent augmenter la durée de l’érection, faciliter la lubrification vaginale, retarder l’éjaculation et désinhiber sexuellement. Ce sont des recettes aux noms comme shrimadananda modaka, Vajikarana uttama, majun falaskari, bhang roghan, entre autres.

Sexe tantrique

L’usage du cannabis à des fins sexuelles finit par faire partie des rituels du Tantra, pour transcender l’usage de la médecine et l’hédonisme. Le Tantra est une religion mystique proposant des exercices mentaux (comme la méditation et le yoga) et physiques pour atteindre le Nirvana. Actuellement la culture tantrique est adoptée par de nombreuses personnes ayant peu de contacts avec la culture dont est issu ce courant spirituel et ne ressemble plus beaucoup à la culture tantrique originelle des écrits sacrés comme le Tantra Mahanirvana, rédigé au XI siècle.
Aujourd’hui le lien cannabis-Tantra est quasi inexistant, mais autrefois cette relation était très intense. Les rituels consistaient en des groupes d’hommes « purifiés » et de femmes fidèles qui partageaient des activités comme le sexe, le jeûne, pratiquaient des oraisons, du chant, des bains cérémonieux et le yoga Kundalini. Les rituels du Tantra incluant le cannabis remontent à au moins 700 ans avant JC. Même dans l’Inde Moderne, le cannabis est considéré comme une boisson médicinale qui soigne la maladie, attire la chance, éloigne les mauvais esprits et purifie des pêchés.
Les laits battus chauds (pour que le THC de la plante s’imprègne dans la boisson) sont élaborés à partir de résine de cannabis incorporée à d’autres ingrédients comme du lait, du sucre, du piment, des amandes, de la cardamome, des graines de coquelicot, du gingembre et d’autres plantes selon les goûts. Ce battu s’appelle Bhang, prescrit comme boisson médicinale sacrée et utilisé pour traiter nombre de troubles physiques et spirituels.
Le Bhang au cannabis
Le Bhang au cannabis
Après un jeûne et une purge d’au moins 24 heures, les participants ingéraient le Bhang. Cette boisson épicée et puissante est accompagnée d’exercices de respiration abdominale profonde et de visuels. Ces exercices ont pour objectif de libérer l’énergie bloquée, tonifier les muscles et le flux sanguin en plus de favoriser et d’accélérer les effets de la ganja, qui se manifestent en général une heure après ingestion.
Les initiés ressentaient souvent des nausées peu après avoir bu le Bhang, du fait de ses propriétés purgatives. A mesure que les effets psychiques de la potion s’intensifiaient, les participants entraient dans un état de méditation dans lequel ils réaffirmaient leur volonté de sanctifier et célébrer Kali, la déesse hindoue qui dans le Tantra détient les forces féminines créatives.
Boules de Bhang au cannabis
Boules de Bhang au cannabis
Selon les chercheurs, les rituels cannabiques les plus avancés du Tantra étaient intenses, complexes et difficiles à réaliser. Pour cela, il subsiste un doute chez les initiés de notre époque, à propos de ces activités axées sur le cannabis dans le Tantra moderne. On pense que le Tantra moderne, comme de nombreuses activités spirituelles, a été adopté par beaucoup de personnes sans relation avec les cultures originelles de ces pratiques; selon les groupes et contextes certaines croyances ont ainsi pu se développer. S’agissant d’une importante source d’illumination sexuelle et spirituelle, elle ressemble peu à l’essence de l’antique Tantra que l’on découvre dans les écrits sacrés comme le Tantra Mahanirvana du XI siècle.

Le rituel de l’adoration de la beauté

La déesse Kali

Le rituel tantrique se poursuivait avec la consécration de la beauté féminine et de l’énergie: les hommes se baignaient en guise de rituel et sanctifiaient leurs compagnes féminines, en les lavant à l’eau bénite, en les peignant et les parfumant avant de les installer confortablement dans un lit de soie. Ensuite était suivi un rituel où l’on caressait le front de la femme, puis les yeux, les narines, la bouche, les bras et les muscles, avant d’arriver finalement au vagin.
Les deux actes ouvertement sexuels se produisant lors de ces célébrations cannabiques sont le coït et le sexe oral par l’homme à sa femme. Ces pratiques sexuelles ont une symbolique religieuse: l’union des énergies et la nature libératrice de la sexualité.
L’objectif du rituel tantrique était de prolonger l’union sexuelle aussi longtemps que possible. Les hommes comme les femmes utilisaient la respiration du yoga, la méditation et le contrôle neuromusculaire pour atteindre des orgasmes sans fin, sans éjaculation ni libération d’autres substances provoquant l’épuisement.
Les textes sacrés décrivent cette pratique du sexe assistée par la plante de cannabis et affirment que les ébats pouvaient durer six à sept heures jusqu’à ce que, finalement, un « éclat de feu » réunisse les amants dans un orgasme auquel tout le corps participait, se traduisant par la suppression de « l’aliénation mentale » et de l’ego.
Consommation du Bhang en Inde
Consommation du Bhang en Inde

La marijuana et son usage comme aphrodisiaque dans d’autres cultures

Les utilisations tantriques du cannabis sont probablement parmi les plus belles et émouvantes interactions de la sexualité et du cannabis, mais elles existent aussi dans d’autres cultures avec des traditions liées.
Par exemple, un médicament populaire en Serbie au 19e siècle était appelé Nasha, car produit à partir de cannabis Nasha. Ce mélange de graisse d’agneau et de cannabis était donné aux femmes pour leur nuit de noce, afin de diminuer la douleur de leur première relation sexuelle. Cette pratique est également courante dans l’Inde moderne, où les jeunes mariés boivent des infusions et mangent des pâtisseries à base de Bhang. Il se dit aussi que les prostituées indiennes ingèrent des quantités de sorbets au Bhang pour se sentir sexuellement excitées, par exemple lorsque le client est repoussant.

Sexe tantrique
indien

Les femmes serbes mélangeaient le cannabis avec du blanc d’œuf, du safran et du sucre pour faire le guc-kand, un tonique propice à un état d’esprit érotique et qui, ironiquement, était également donné aux jeunes hommes pour apaiser les douleurs de la circoncision. On donnait aussi du tonique au cannabis aux bébés pleureurs pour calmer leurs crises. Les informations à ce propos indiquent que les bébés devenaient rapidement plus souriants.
Les hommes serbes utilisaient pour être plus vaillants des infusions à partir d’un puissant mélange de haschisch, beurre d’amandes, pétales de roses séchés, pétales d’œillets, safran, noix de muscade, cardamome, miel, sucre et racines d’Anacyclus Pyrethrum (Pyrèthre d’Afrique). Selon eux, cette « soupe du bonheur » était très fortement aphrodisiaque.
Au Maroc, en Egypte, au Liban et dans d’autres zones du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, le cannabis était utilisé à des fins sexuelles jusqu’au début du vingtième siècle. L’herbe était souvent utilisée sous une forme très puissante nommée Kif. Les épouses et courtisanes s’approvisionnaient en kif et l’absorbaient lorsque les hommes étaient absents, pour stimuler leurs fantasmes et jeux érotiques. Le cannabis avait la réputation de permettre aux femmes d’être sexuellement désinhibées, un avantage particulièrement important dans des cultures où elles furent souvent mal considérées.
Préparation du Kif marocain
Préparation du Kif marocain

Usage contemporain du cannabis dans la sexualité

Dans des pays comme le Canada et les Etats Unis, les interactions entre le cannabis et le sexe sont souvent compliquées, à cause de la politique du genre, du puritanisme, des lois et des tensions inhérentes à la vie industrielle.
Certains livres et articles sur les recherches et études scientifiques distillent parfois des informations utiles sur le cannabis et la sexualité. Les auteurs concluent que les personnes appréciant la marijuana ont tendance à apprécier le sexe, et, surprise, que la combinaison de ces deux activités soit très puissante.
La majorité des personnes ayant fait usage de cannabis à ces fins ont rapporté avoir été très excitées grâce aux effets de l’herbe, mais ont expliqué n’avoir ressenti qu’une simple amplification de l’excitation: ceci ne se produit que dans des conditions elles-mêmes excitantes. Les usagers ont précisé que cette augmentation du désir était accompagnée d’une meilleure capacité à apprécier le plaisir sexuel lorsqu’ils avaient consommé avant l’acte.
Cannabis et excitation, une synergie de plaisir
Cannabis et excitation, une synergie de plaisir

Effets du cannabis dans la pratique du sexe. Le trop est l’ennemi du mieux.

Les effets de la marijuana sur la vie sexuelle dépendent du niveau d’intoxication. Des études récentes démontrent qu’avec un niveau de consommation de faible à modéré et dans des doses adaptées, la majorité des personnes ressentent une meilleure capacité de communication dans leur couple et une augmentation de la conscience corporelle.
De leur côté, les hommes déclarent ressentir:
  • Une meilleure résistance
  • Une meilleure sensibilité au toucher
  • Des orgasmes plus longs et plus forts
  • Une plus grande disposition aux jeux préliminaires
Tandis que les femmes témoignent pour leur part:
  • Une meilleure humidité vaginale
  • Une meilleure capacité de contrôle des muscles vaginaux
  • Une meilleure capacité d’excitation
Sexe tantrique et cannabis

Dans des dosages plus conséquents les effets sont variables et dépendent des personnes et des variétés de cannabis mais, de manière générale, l’expérience peut s’avérer mauvaise: les fumeurs interrogés affirment avoir tendance être plus introspectifs et distants et, avec de hautes doses de marijuana, se sentent embrumés, ce qui conduit à un échec de la relation sexuelle, ne pouvant s’investir correctement mentalement et/ou physiquement dans l’acte sexuel du fait d’une perte de contrôle trop importante.
Certaines femmes souffrant de blocages sexuels ont affirmé qu’elles s’excitaient plus facilement sous les effets du cannabis. D’autres ont déclaré qu’elles n’étaient capables d’atteindre l’orgasme que sous les effets de l’herbe, et d’autres que le cannabis leur permettait de jouir d’orgasmes multiples. Pour les deux sexes, sous l’influence du cannabis on sera généralement plus enclin à ressentir les orgasmes dans tout le corps, plutôt que sur la seule zone génitale.
Quelques usagers du cannabis Sativa ou Indica interrogés affirment sentir des effets spirituels, émotionnels et psychologiques similaires aux effets tantriques: la relation sexuelle est pour eux un échange d’énergies au moment où leurs corps s’unissent dans un circuit cosmique. Cet échange permettrait de reposer et d’équilibrer les énergies, l’orgasme en étant le climax.
Des enquêtés ont avoué que le sexe leur faisait perdre leur ego pour passer vers des royaumes spirituels, où l’acte sexuel en lui-même a une importance symbolique et universelle. D’autres ont dit que l’herbe les aide à ressentir plus d’amour dans leur couple et à mieux estimer l’importance de l’acte sexuel comme un moyen de communication qui peut se révéler « beaucoup plus puissant que les paroles ou que beaucoup d’actions ». Les consommateurs de cannabis avec une expérience du yoga et de la méditation ont senti que l’herbe augmentait la conscience de leurs organes viscéraux et des subtils processus internes.

Le cannabis et le sexe

Le cannabis et le sexe

Le cannabis dans l’amour agit comme un stimulant sensoriel et désinhibiteur émotionnel: en général il augmente la perception de la température, du goût, du toucher, la perception visuelle, la conscience du corps, les affinités musicales et auditives, l’imagination de fantasmes, et favoriserait également l’humour. D’autres effets communs comprennent des changements dans la perception du temps, qui souvent semblera ralenti. La plupart des personnes consommant du cannabis avant le sexe le font très probablement pour retrouver ce type d’effets.
Paradoxalement ces mêmes effets sont cités par les détracteurs du cannabis dans la sexualité: la consommation de ganja interférerait avec leur capacité à ressentir le plaisir. Il est vrai que le cannabis est également consommé par les ascètes pour réduire le désir sexuel, comme le font aussi certains moines.
[Ndt : Ces usages paradoxaux pourraient également s’expliquer par les différentes génétiques de cannabis, ainsi que leurs dosages et modes d’administration : une variété Indica à haute dose aurait effectivement tendance à être incapacitante, tandis que les doses modérées de génétiques Sativa, plus stimulantes, seront plus aptes à favoriser les relations sexuelles.]

Cannabis, études et masturbation

Jusqu’à maintenant nous n’avons parlé que des études sur le cannabis et le sexe entre hétérosexuels. Malheureusement, les études relatives à la marijuana et au sexe sont presque inexistantes. Et d’un autre côté, le peu d’études à propos du cannabis et de la masturbation indiquent simplement que le plaisir sexuel est augmenté, principalement car la capacité de création de fantasmes est stimulée.
Certaines études révèlent que les différences stéréo typiques entre sexes sont maintenues: les femmes se montrent plus conservatrices que les hommes lorsqu’il s’agit de consommer du cannabis, et de renoncer au contrôle pour profiter d’un état d’excitation supérieur produit par la substance. Une femme a confié aux chercheurs qu’après avoir consommé du cannabis, elle avait « eu des relations sexuelles avec un homme qu’elle n’aimait pas ». Une autre personne a avoué avoir peur de l’utiliser, ayant par le passé « eu des relations sexuelles pour le simple fait de ressentir du plaisir, au lieu d’établir une véritable relation avec sa compagne ».
L’attitude « typique » de beaucoup d’hommes face au sexe peut être observée dans ce type de déclarations masculines: «Il y a quelque chose de comique dans le fait que les femmes ont besoin d’une raison pour faire l’amour, tandis que les hommes n’ont besoin que d’une opportunité. J’ai des relations sexuelles parce que j’adore cette sensation, j’adore le corps féminin, j’adore voir une femme atteindre l’orgasme. N’est-ce pas la même raison qui me pousse à fumer de l’herbe? Je suis un hédoniste. Mais je pense que les femmes ont une foule d’autres raisons tout aussi valables pour avoir une relation sexuelle. C’est parfois difficile pour elles de faire du sexe juste pour se sentir bien, et j’ai l’impression qu’elles sont souvent dérangées par les effets du cannabis qui les fait se sentir plus faibles qu’elles n’aimeraient l’être. Réaliser qu’un amant expert, même à peine rencontré, les repousse pour s’être montrées trop ouvertes à lui. On leur a dit que pour que le sexe soit honorable, l’amour doit être basé sur un engagement moral, tandis que le cannabis dissipe ces codes, il ne suffit alors plus que d’être ouvert aux bons sentiments.»
Contrairement au mythe caricatural selon lequel la marijuana provoquerait automatiquement un incontrôlable désir sexuel, nous voyons bien que même si le cannabis et la sexualité sont étroitement liés depuis des millénaires, chacun d’entre nous possède un groupe unique de paramètres qui détermineront notre psycho-sexualité et feront augmenter ou diminuer le désir et le plaisir sexuel sous les effets du cannabis.

Ce que l’on dit de fumer du cannabis avant l’amour

Des études anthropologiques ont signalé que les religions cannabiques reconnaissent le potentiel métaphysique de la plante de cannabis femelle.
« Les cultures dans lesquelles le cannabis est sacré ont tendance à reconnaître la « déesse », qu’il s’agisse de la Mère Nature, du Yin ou de la beauté féminine et ses vertus. On peut dire que ces personnes sous les effets du cannabis maintiennent un type d’union sexuelle avec la plante: ils établissent une relation sexuelle avec une molécule de THC qui s’installe dans leur cerveau ».
« Depuis que le cannabis est associé à des déesses féminines comme Kali, on peut dire lorsque l’on utilise le cannabis à des fins sexuelles, on invite dans notre lit une femme très spéciale. Il faudra s’assurer d’être capable de maintenir cette relation. »
Cannabis et amour du couple
Cannabis et amour du couple
Source : Terry Necco, traduction libre de Cannabis Culture Magazine.

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jeudi 29 août 2013

La drogue décime Hollywood

Jeunes, lisses, radieuses à l’écran. Alcooliques, droguées, fragiles à la ville. Toutes accros, les jeunes stars d’Hollywood? La mort par surdose de Cory Monteith, 31 ans, héros de la série « Glee », fauché le 13 juillet par un mélange fatal d’héroïne et d’alcool, a jeté une lumière crue sur les démons qui rongent une nouvelle génération d’acteurs.

Le 14 août, sa consœur Lisa Robin Kelly, issue d’une autre série télé, « That 70’s Show », succombait elle aussi à une overdose.
« Ce ne sont pas des cas isolés, assure un journaliste people américain qui souhaite garder l’anonymat. La drogue et l’alcool ont toujours fait partie de la vie hollywoodienne. » Longtemps, les studios ont réussi à cacher les déboires de leurs poulains. Mais depuis quelques années, les addictions des espoirs du cinéma font la une des sites Internet : Lindsay Lohan, 27 ans, compte plus d’arrestations que de rôles à sa filmographie; Amanda Bynes, 27 ans, séjourne actuellement en hôpital psychiatrique pour soigner son alcoolisme; Demi Lovato, 21 ans, a passé trois mois en « rehab » (cure de désintoxication).

Tous ont débuté leur carrière très jeune

Point commun de ces trois starlettes? Toutes viennent de l’écurie Disney et ont commencé leur carrière très jeunes : 7 ans pour Bynes, 10 pour Lohan, 15 pour Lovato. Des proies idéales. « Ces célébrités sont sollicitées par des anonymes qui leur fournissent des drogues, et qui en échange entrent dans l’entourage de la star, explique Hollie McKay, chroniqueuse people pour la chaîne Fox News. Tout le monde y trouve son compte. » Avec les paparazzis fini le temps des saladiers remplis de cocaïne exhibés dans les soirées VIP, les deals se font en privé. « Les drogues ne sont plus cool comme dans les années 1990 », poursuit Hollie McKay.
Mais elles restent « faciles d’accès et socialement tolérées », assure une autre source californienne. « Tout le monde fume de l’herbe », a admis dans une interview récente Seth Rogen, l’un des acteurs comiques les plus en vue. En Californie, la marijuana est disponible sur ordonnance. Certains basculent vers la cocaïne ou l’héroïne. D’autres se gavent de médicaments : l’actrice Brittany Murphy en est morte en 2009, à 32 ans. Témoin privilégié, Adrian Grenier, star de la série « Entourage », prépare un documentaire sur le fléau.

Les studios peuvent exiger une désintoxication

De quoi inquiéter les studios? « Si la dépendance d’une star perturbe son travail, les studios peuvent intervenir et exiger une désintoxication, témoigne Hollie McKay. Elle peut aussi conditionner le paiement de son cachet à la réussite du tournage. » Dans certains cas, les assurances refusent de couvrir l’acteur, blacklisté. C’est ce qui est arrivé à Robert Downey Jr à la fin des années 1990 : toxicomane avéré, passé par la case prison, il est revenu au sommet du box-office (« Sherlock Holmes », « Iron Man ») après une confession publique et une cure drastique. Pas rancunière, la cité des Anges adore ces histoires de chute et de rédemption. La télévision américaine en a même fait un show : de 2008 à 2012, « Celebrity Rehab » a suivi pour la chaîne VH1 des acteurs (Eric Roberts), des sportifs (Dennis Rodman), des mannequins en cure de désintoxication.
Le cinéma paie aussi un lourd tribut : avec l’overdose d’Heath Ledger à l’âge de 28 ans en 2008, Hollywood a perdu l’un de ses talents les plus prometteurs (« Brokeback Mountain », « The Dark Knight »). Quinze ans avant lui, River Phoenix avait lui aussi été fauché en pleine ascension, à 23 ans seulement. L’été 2013 restera comme l’un des plus meurtriers. La saison s’y prête : les tournages de série s’arrêtent, et leurs héros sont livrés à eux-mêmes. Le 19 août, Lee Thompson Young, acteur dans « Rizzoli and Isles », s’est donné la mort à 29 ans. L’enquête dira ce qui l’a poussé à un tel geste, mais une chose est sûre : il y a quelque chose de pourri au royaume d’Hollywood.
Source : http://www.leparisien.fr

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mercredi 28 août 2013

Le cannabis, la drogue la plus répandue dans le monde selon une étude britannique

Le cannabis est de loin la drogue la plus répandue dans le monde mais l'héroïne est celle qui entraîne le plus de morts tandis que les amphétamines créent le plus de dépendance, selon une étude publiée jeudi dans le journal médical britannique The Lancet.

L’héroïne, la drogue la plus dangereuse

Cette «première analyse de la prévalence mondiale» pour les quatre grandes catégories de drogues illicites, amphétamines, cannabis, cocaïne et opiacés (héroïne) confirme que la dépendance à l'héroïne a les conséquences les plus lourdes en terme de santé à l'échelle de la planète. Sur 78.000 décès directement attribuables aux drogues pour l'année 2010, plus de la moitié (55%, soit 43.000) sont liés aux opiacés, selon l'étude.

L'addiction aux drogues injectables comme l'héroïne constitue en outre un facteur d'exposition et d'infection très important aux virus du sida et des hépatites, souligne-t-elle. Globalement, les opaciés représentent le «fardeau» le plus lourd pour la santé humaine car ils entraînent des décès prématurés en grand nombre et des handicaps liés à la forte dépendance qu'ils exercent, explique l'étude.

Le cannabis a un impact bien plus faible sur la santé mondiale

«La dépendance aux opiacés et la consommation de drogues injectables représentent un fardeau important à l'échelle globale qui pourrait être évité en multipliant les programmes de distribution d'aiguilles et de seringues, les traitements de substitution aux opiacés et les traitements antirétroviraux», souligne l'équipe australo-américaine qui a conduit la recherche.

Bien que largement plus consommé dans le monde, le cannabis a un impact bien plus faible sur la santé mondiale, notamment parce que l'addiction est plus faible avec 13 millions de personnes dépendantes contre 17,2 millions pour les personnes dépendantes aux amphétamines et 15,5 millions aux opiacés. Les conséquences sanitaires de la cocaïne restent également limitées à l'échelle globale par rapport à l'héroïne même si l'étude relève des niveaux d'addiction plus élevés pour cette drogue en Amérique du Nord et en Amérique latine.

Tabagisme et alcool responsables de 10% de la mortalité totale

Globalement les handicaps et maladies causées par les quatre grandes drogues passés en revue, ont progressé de 50% dans le monde entre 1990 et 2010 en raison notamment de la hausse du nombre des usagés. Mais les conséquences sanitaires de ces drogues restent bien moindres que celles du tabagisme et de l'alcool, souligne l'étude. Ces deux produits sont «ensemble responsables de près de 10% de la mortalité totale» contre 1% pour les drogues.

Toutefois il faut prendre en compte le fait que le nombre de personnes dépendantes aux drogues est bien plus faible que celles dépendantes à l'alcool et au tabac. «Il est clair que l'utilisation de drogues illicites provoque relativement plus de dommages au niveau individuel», soulignent les chercheurs dans The Lancet. Cette «analyse de la prévalence mondiale des quatre grandes catégories de drogues illicites» a été conduite dans le cadre du projet Global Burden of Disease Study 2010 sous la direction de la chercheuse australienne Louisa Degenhardt (University of New South Wales).    
Source : http://www.20minutes.fr/

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[Insolite] En France, même le trafic de cannabis est imposable

Lorsqu'il a été condamné, le 15 avril 2011, à trois ans de prison pour trafic de stupéfiants par le tribunal de Nanterre, Farid, 37 ans, s'imaginait que la sanction s'arrêterait là, et qu'une fois sa peine purgée, il pourrait redémarrer de zéro. Mais le 5 décembre 2012, deux semaines avant sa sortie de prison, il reçoit un courrier de mise en demeure de la direction générale des finances publiques lui réclamant 23 933 euros d'impôts sur le revenu et 15 227 euros au titre des prélèvements sociaux. "A payer immédiatement", sur la base de la somme issue du trafic de stupéfiant saisie lors de son interpellation.

Lorsque les policiers avaient arrêté Farid dans son appartement cossu des Hauts-de-Seine, ils avaient trouvé 305 grammes de résine de cannabis dans une boîte de cigares et 60 700 euros en liquide. L'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués avait saisi cette somme, ainsi que les soldes de ses comptes bancaires, une voiture et un scooter.
Source : http://www.lemonde.fr/
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mardi 27 août 2013

La Corée du Nord accro à la méthamphétamine

Dans le nord-est du pays, jusqu'à 50% de la population est dépendante à cette drogue dure, selon une étude sud-coréenne.

On savait la Corée du Nord amateure de cannabis, comme le rapportait Vice, mais apparemment, la drogue du moment dans le pays le plus fermé du monde est la méthamphétamine, selon le Wall Street Journal (en anglais).

La publication universitaire North Korean Review s'attarde sur la consommation de cette drogue dure, initialement fabriquée par le gouvernement. Une fois les ateliers fermés, les employés ont continué à mettre leurs nouvelles compétences à l'œuvre. D'après des déserteurs interrogés par les chercheurs Andrei Lankov et Kim Seok-hyang, le crystal, autre nom de cette drogue, inonde la société nord-coréenne depuis 2006.

"Cela soigne le mal de dos"

Une Nord-Coréenne citée par le Wall Street Journal estime que 80% de la population de sa ville, dans le nord du pays, a pris de la méthamphétamine au moins une fois. Les chercheurs, également cités par le journal britannique The Times (article payant et en anglais), sont plus alarmistes. "Presque tous les adultes dans cette région ont essayé plusieurs fois la 'glace' [un autre nom pour cette drogue], explique Kim Seok-hyang. J'estime qu'au moins 40 à 50% d'entre eux sont sérieusement dépendants."

Dans ce pays où les services de santé sont très limités, le crystal fait office de médicament. "Quand les habitants des campagnes prennent de la 'glace', cela soigne leur mal de dos. Et quand on en donne aux gens qui ont eu une attaque, ils récupèrent." La méthamphétamine a également été donnée aux soldats du régime comme stimulant en période de guerre, d'après le quotidien britannique.

De la drogue dans des valises diplomatiques

Le pouvoir nord-coréen est un trafiquant de drogue connu dans la région. En 2011 déjà, The Daily Beast (en anglais) revenait sur l'approvisionnement en crystal d'une région du nord-ouest de la Chine. Le Times indique, lui, que des ambassadeurs nord-coréens ont plusieurs fois été arrêtés avec de la drogue dans des valises diplomatiques. Mais le trafic de stupéfiants s'est répandu au sein même du pays.

Ce n'est pas la première fois que la consommation de drogue échappe au gouvernement nord-coréen, rappelle le Wall Street Journal. Dans les années 1990, l'opium renflouait les caisses de Pyongyang et sa consommation s'était répandue dans la population. Mais au milieu des années 2000, ce narcotique dérivé du pavot a laissé place à la méthamphétamine.
Source : http://www.francetvinfo.fr/

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lundi 26 août 2013

Colonia se voit en Amsterdam de l'Amérique latine

La cité historique uruguayenne anticipe l'afflux de touristes attirés par la nouvelle législation nationale favorisant l'usage du cannabis.
Face à Buenos Aires sur l'autre rive du Rio de la Plata, à une heure de traversée, Colonia del Sacramento, une ville coloniale d'Uruguay de 26.000 habitants, voit passer chaque année plus de 600.000 touristes venus découvrir son centre historique. Classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Colonia pourrait bientôt devenir une sorte de nouvelle Amsterdam en Amérique latine, en particulier pour ses voisins argentins.

Le gouvernement uruguayen a en effet décidé fin juillet de «nationaliser» la production et la vente de marijuana.«Je ne pense pas que le cannabis puisse devenir le motif principal pour se rendre à Colonia, mais il est clair que cela va attiser la curiosité», dit Mariela Zubizarreta, de l'office du tourisme de la ville.

Partagés sur la question de la légalisation, les commerçants et professionnels du tourisme ont immédiatement perçu la manne que la nouvelle loi pourrait générer. Au Torreon, un restaurant de la promenade qui borde le fleuve, dans le quartier historique de la ville, la propriétaire Loana Raimondo est plutôt positive: «Je ne crois pas que cette mesure puisse avoir un impact négatif sur l'image de Colonia. Au contraire, cela pourrait amener des touristes supplémentaires, des Argentins notamment.»

Alejandro Perrachon, président de la chambre de commerce et d'industrie, partage son enthousiasme: «En plus de la publicité, je pense que la ­légalisation peut contribuer à améliorer la sécurité dans la ville.»

«Bien sûr, nous allons devenir un peu comme la Hollande, observe Eduardo Caballero, propriétaire de l'Hostel Colonia, un hôtel à l'ambiance routarde. L'autre jour, j'ai vu un groupe de touristes néozélandais qui cherchaient à acheter de la marijuana à l'angle d'une pharmacie, alors que la loi n'est toujours pas approuvée par le Sénat.»

Inquiétude des pharmaciens

Les pharmacies, futurs points de vente de la drogue, sont en effet en première ligne du dispositif prévu par la loi. L'Association des pharmaciens d'Uruguay a d'ailleurs mis en garde contre les risques pour leur profession, assurant qu'ils refuseraient de conserver des stocks ou de contrôler la «qualité» de l'herbe mise en vente par l'État uruguayen. «Sur le principe, je serais d'accord pour commercialiser du cannabis, à condition que la vente soit bien encadrée. Sera-t-il nécessaire de présenter une ordonnance? Pourrons-nous réellement contrôler les quantités achetées par les usagers?», s'inquiète Sofia Rebulfo, pharmacienne au centre-ville.

Sa collègue Susana Liber est plus radicale: «J'opposerai une objection de conscience. On nous a toujours appris à vendre uniquement ce qui soigne. Même si la marijuana vendue par l'État est meilleure que celle vendue dans la rue par les trafiquants, cela reste un produit récréatif et nocif pour la santé.»

Si, a priori, la loi ne prévoit pas la vente aux non-résidents, beaucoup s'interrogent sur son efficacité dans la lutte contre le narcotrafic et s'interrogent sur de possibles dérives. Outre la possibilité de cultiver jusqu'à six plantes par personne, la loi autoriserait l'achat de 40 grammes par mois au prix de 2,50 dollars le gramme, plus ou moins le prix actuel du marché.
Source : http://www.lefigaro.fr

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Comment la cocaïne change rapidement notre cerveau

Des chercheurs américains affirment que, dès la première prise de cocaïne, de nouvelles structures apparaissent dans le cerveau. Cela pourrait expliquer le mécanisme de la toxicomanie.

Consommer de la cocaïne, même une seule fois, est loin d’être une pratique anodine. Selon une étude publiée par la revue Nature Neuroscience et rapportée par BBC News, la prise de cocaïne peut modifier la structure du cerveau dans les heures qui suivent la consommation. Une équipe de chercheurs américains des universités de Californie, Berkeley et UC San Francisco a prouvé que de nouvelles structures du cerveau liées à l’apprentissage et à la mémoire commencent à apparaitre juste après la prise de drogue, chez l’animal. "Les souris ayant manifesté les changements cérébrales les plus marquants ont une nette préférence pour la cocaïne. Les experts décrivent cette réaction comme l’addiction du cerveau à l’apprentissage", indique le site BBC News.

Un gain en épines

Les scientifiques ont utilisé un microscope laser pour explorer le cerveau des souris à la recherche de nouvelles épines dendritiques, des excroissances de la membrane des neurones impliquées dans la formation de la mémoire. Résultat : de nouvelles épines ont été observées deux heures après les premières injections de cocaïne. L’une des auteurs de l’étude, la scientifique Linda Wilbrecht explique que ces recherches "fournissent des preuves concrètes que la cocaïne induit des gains rapides de nouvelles épines. Plus la souris présente d’épines, plus elle apprend de nouvelles choses sur la drogue. Ces changements induits par la cocaïne dans le cerveau peuvent expliquer comment les signaux liés à la drogue arrivent à dominer la prise de décision chez les toxicomanes." 
Source : http://www.topsante.com

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dimanche 25 août 2013

Mike Tyson alcoolique et drogué, l'ancien champion livre un combat sans merci contre ses addictions

Mike Tyson, devenu promoteur de combats de boxe, n'a toujours pas réglé ses problèmes avec l'alcool et la drogue. L'ancien champion de boxe a révélé vendredi 23 août dans une conférence de presse combien le combat contre l'addiction était difficile.

"Je n'ai pas bu ou pris de la drogue au cours des six derniers jours, et pour moi c'est un miracle. J'ai menti à tous les gens qui pensaient que j'étais sobre. Je ne le suis pas." a expliqué Mike Tyson aux journalistes réunis à New York. "C'est mon sixième jour. Je n'en reprendrai plus jamais."

"Je suis un fils de pute, je suis un salaud parfois" a commenté Mike Tyson. "J'ai commis beaucoup d'erreurs et je veux me faire pardonner. [...] Je veux changer de vie, je veux mener une vie différente maintenant. Je veux rester sobre. Je ne veux pas mourir. Je suis sur le point de mourir parce que je suis un alcoolique vicieux."

"Je suis un addict vicieux mais je me soigne. Je vais mourir si je ne fais pas attention. Si je ne fais pas ce que les livres me disent de faire, je vais mourir et c'est tout ce qui arrivera." a -t-il encore ajouté.

L'ancien champion du monde des lourds Mike Tyson a renoué avec le monde de la boxe vendredi 23 août lorsque sa société de promotion, Iron Mike Productions, a organisé à Verona (New York) sa première réunion. Le combat entre le Dominicain Argenis Mendez et le Canadien d'origine afghane Arash Usmanee, avec en jeu le titre IBF de la catégorie super-plume, a été le point d'orgue de la soirée organisée au Turning Stone Resort.

Iron Mike star de la provocation

Tyson, la plus grande star de la boxe à la fin du siècle dernier, qui s'est lancé dans un "one man show" pour chroniquer sa vie tumultueuse, n'a pas manqué de jeter un peu d'huile sur le feu avant le combat entre Mendez et Usmanee. "Je ne sais pas si c'est politiquement correct ou pas mais plus personne ne parle de blesser (son adversaire) de nos jours", a dit "Iron Mike" lors de la conférence de presse de présentation après que les boxeurs eurent poliment offert leur avis.

"On dirait qu'ils vont danser plus que boxer, a jouté Tyson. Je pense que certains de ces gars devraient dire qu'il sont là pour tuer quelqu'un. On doit vendre des tickets !" L'affiche de la réunion n'est pas très attirante et l'essentiel de l'attention se porte sur le promoteur Tyson, au point que le spectacle a été intitulé "Tyson Is Back".

L'Américain a pris sa retraite il y a huit ans après avoir connu la gloire et la déchéance, sur le ring comme en dehors.
Source : http://www.huffingtonpost.fr

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USA : cannabis et désastre écologique ?

Depuis près de 10 ans maintenant, l'Etat de Californie a légalisé l'utilisation médicale du cannabis. Les fermes qui le cultivent se comptent par milliers et le cadre juridique de cette production reste encore très flou. Résultat : irrigation sauvage, pesticide, déforestation... le cannabis ne fait pas du tout planer les défenseurs de l'écosystème californien ! Le reportage dans le nord de l'Etat de Coralie Garandeau et Olivier Mirguet.






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vendredi 23 août 2013

La montée en puissance du Pérou dans le trafic de drogue

Cette semaine, nous allons au Pérou, où deux Européennes qui ont été arrêtées pour trafic de drogue, se disent victimes d'un cartel. Cette affaire illustre la montée en puissance du Pérou dans le trafic de stupéfiants. Nous revenons ensuite sur le mouvement social en Colombie : mineurs, chauffeurs routiers et paysans ont manifesté ensemble dans les rues de Bogota.

Source : http://www.boursorama.com/

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Colombie: la surface de coca diminue mais ne résout pas tout

La réduction des zones de culture de coca constitue un progrès notable dans la lutte contre le trafic de cocaïne en Colombie, mais cette avancée se trouve atténuée par des rendements en progression et une régionalisation de la production, selon les experts.

Dans son dernier rapport publié début août, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a annoncé que ce pays, considéré comme le principal producteur mondial de cocaïne, avait réduit d’un quart -de 64.000 hectares à 48.000 - sa surface de production de feuilles de entre 2011 et 2012.

Toutefois, selon l’organisme onusien, la production locale de cocaïne est passée de 345 à 309 tonnes estimées, représentant une baisse dépassant à peine les 10%.

Ricardo Vargas, directeur de l’institut d’analyse Action Andine, souligne que cet écart de performance est notamment dû «à une augmentation constante du rendement des cultures» de cette plante interdite.

Grâce à la technologie et à de nouvelles variétés plus résistantes, «nos rapports indiquent que le rendement par hectare pourrait être le double de celui d’il y a dix ans», explique à l’AFP M. Vargas, auteur de l’ouvrage «Drogues, conflit armé et développement alternatif».

Des greffes ont été développées ces dernières années, et «dans de nombreux cas, (les plants) de coca résistant à la fumigation ont été conservés pour obtenir des cultures plus résistantes», détaille-t-il.

Daniel Mejia, universitaire et directeur du Centre d’études sur la sécurité et les drogues, rappelle qu’a débuté à partir de 2008 une régression du commerce de la drogue en Colombie, avec de nouvelles politiques de destruction des cultures, une accélération des démantèlements de laboratoires et davantage de saisies.

Une «économie de guerre» dans les campagnes


Mais dans le même temps, souligne-t-il, alors que «le centre névralgique du trafic de drogue est devenu le Mexique et l’Amérique centrale», par où passent 90% de la cocaïne destinée aux Etats-Unis, le Pérou et dans une moindre mesure la Bolivie ont affiché une augmentation de la production de coca.

«Ceci indiquerait donc que si nous rencontrons des succès au niveau local, le problème persiste au niveau régional», poursuit M. Mejia.

En outre, souligne M. Vargas, comme avant les années 1990, les trafiquants colombiens recommencent à raffiner à partir de feuilles importées du Pérou. En témoignent de récentes saisies par les autorités de feuilles de coca provenant du pays voisin.

Un autre phénomène inquiète le représentant de l’ONUDC en Colombie, Bo Mathiasen, celui de la résistance des cultivateurs.

«Les efforts du gouvernement pour éradiquer les cultures illicites sont notoires. Mais les analyses montrent qu’après les campagnes d’éradication, la plante apparaît dans de nouvelles zones», souligne-t-il, jugeant donc «nécessaire de compléter (ces éradications) par des mesures visant à améliorer la qualité de vie de paysans» facilement attirés par ces cultures à fort revenu.

Mais M. Vargas relève également le rôle prépondérant des bandes armées dans ces cultures. Guérillas, milices, bandes criminelles: «Il n’y a pas une seule zone cultivée (de coca) dans ce pays qui n’est pas administrée et sécurisée par un groupe armé».

Il faut donc selon lui en finir avec «cette économie de guerre» qui a récemment trouvé de nouveaux revenus dans l’exploitation illégale de mines, notamment dans le nord-ouest du pays.

«On constate un boom de l’exploitation des mines qui joue en faveur de la diminution des champs de coca. Mais l’Etat n’a pas mis en place de politique de substitution de cultures et les conditions de vie des personnes soumises à cette économie de guerre n’ont pas changé», regrette l’expert.
Source : http://www.liberation.fr

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[Insolite] A Buenos Aires, des pigeons voyageurs utilisés pour le trafic de cannabis

Trois trafiquants de drogue présumés à Buenos Aires qui utilisaient des pigeons voyageurs pour distribuer du cannabis, au moyen de sacs fixés autour de leur cous, ont été interpellés par la police. 

Trois trafiquants de drogue présumés qui utilisaient des pigeons voyageurs pour distribuer du cannabis à Buenos Aires ont été interpellés par la police, a-t-on appris jeudi de source policière.

Lors d'une perquisition dans une maison de Lomas de Zamora, banlieue sud de Buenos Aires, la police a découvert des plants de cannabis, 400 grammes de résine et une cage dans laquelle deux pigeons blancs étaient enfermés, avec un sachet de cannabis fixé autour du cou.
Jusqu'à 20 voyages par jour

Le commissaire de police Nestor Larrauri a expliqué que les pigeons effectuaient la liaison entre la maison perquisitionnée et un pigeonnier, où venaient se fournir les dealers.

"Des spécialistes des pigeons nous ont dit qu'une fois entraînés, ils pouvaient effectuer jusqu'à 20 voyages par jour", a indiqué le commissaire. Les policiers ont également mis la main sur des coupures de journaux faisant état de l'usage de pigeons voyageurs dans des prisons colombiennes.

AFP

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Expogrow ouvre les portes au débat sur la normalisation du cannabis

Expogrow n’est pas seulement une foire autour du chanvre, c’est aussi un grand Festival de Musique avec des artistes consacrés comme Lee "Scracht" Perry, SinSemilia, Berri Txarrak et Guaka. Et en complément, la deuxième édition du Forum Social International où participeront des importants experts dans le sujet comme Araceli Manjón, Steve DeAngelo et Ben Dronkers.


Á seulement 20 jours d’Expogrow, la foire réunit dans sa programmation des sujets de débat brûlants comme la normalisation du cannabis. Les derniers événements arrivés en Uruguay et en France −le premier a légalisé la consommation ludique de la marihuana et le second a franchi le pas d’autoriser le cannabis médicinal− ont situé le sujet au milieu de l’actualité. Le II FORUM SOCIAL INTERNACIONAL approfondira sur ces points de permanent intérêt avec l’intervention des experts comme BEN DRONKERS, fondateur de Sensi Seeds et directeur du Hemp Museum; ARACELI MANJÓN, professeure titulaire du Droit Pénal et numéro deux avec Baltasar Garzón dans le Plan National sur les Drogues; ANN FORDHAM, Directrice Exécutive du Consortium International of Drugs Policy (IDPC) et une des dernières incorporations aux conférences, celle du médiatique STEVE DeANGELO, entre autres.

Á EXPOGROW vous aurez aussi le temps de visiter la foire où exposeront les marques les plus importantes du secteur comme Green House, Canna, General Hydroponics Europe, Advance Hydroponics of Holland, Eva Seeds, Secret Jardin, Nirvana, Dinafem, Planta Sur, Positronics, Kannabia Seeds, Sweet Seeds, etc. ; mais aussi de vous amuser avec la variété d’activités de loisirs qu’il y sont programmées. Par exemple, le Sport Rural Basque – Positronics (Herri Kirolak) dans lequel on essaiera de remporter le record mondial en levée de pierre ; le Championnat Mondial de Skate (Plagron Shred Zone) et aussi les amusants Tunnel du VentBiobizz et la Fronde Humaine – Barney’s Farm.

Un des paris forts d’EXPOGROW 2013 c’est le Festival de Musique que cette année intensifie la qualité de l’affiche avec l’icône international du dub et du reggae jamaïcain, LEE “SCRATCH” PERRY & MAD PROFESSOR, les vétérans précurseurs du reggae français SINSEMILIA, le rock basque de BERRI TXARRAK et les rythmes endiablés des bordelais GUAKA, entre autres.

Pendant les jours 13, 14 et 15 de septembre, il aura lieu dans le Parc d’Expositions Ficoba à Irun-Gipuzkoa, la deuxième édition d’EXPOGROW, l'un des rendez-vous thématiques les plus remarquables autour du chanvre.

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jeudi 22 août 2013

[Insolite] De la drogue pour lutter contre l'alcoolisme ?

Le LSD peut être un outil efficace dans la lutte contre l'alcoolisme, a affirmé jeudi un scientifique norvégien qui ambitionne d'ouvrir à Oslo une clinique offrant des traitements à base de substances hallucinogènes.

"Des études montrent que le LSD combiné à d'autres méthodes de traitement a de meilleurs effets contre la dépendance à l'alcool qu'un simple traitement" sans LSD, a déclaré à l'AFP Paal-Oerjan Johansen, chercheur à l'Université norvégienne de sciences et de technologie de Trondheim. Ayant analysé avec son épouse, elle aussi chercheuse, les travaux réalisés aux Etats-Unis sur les effets du produit, M. Johansen affirme qu'une simple dose de LSD contribue pendant "au moins six mois" à réduire les risques de rechute des alcoolo-dépendants et à les convaincre d'une totale abstinence. Les applications médicales potentielles du LSD ont fait l'objet de nombreuses recherches après la guerre, jusqu'à ce que ce produit soit classé dans la catégorie des psychotropes.

Pas addictives ni toxiques

Dans le traitement qu'il préconise, une simple dose de drogues hallucinogènes serait administrée "à des patients informés, sous supervision, dans un cadre confortable" pour les aider à méditer sur leur consommation d'alcool, à prendre conscience de leur situation et à y mettre un terme, a expliqué M. Johansen.
"Les drogues hallucinogènes ne sont pas toxiques ni addictives", fait valoir M. Johansen. "Pour tout traitement, il y a une évaluation des risques qui tient compte des avantages et des inconvénients. L'alcoolisme est une des causes de mortalité les plus répandues dans le monde occidental alors que personne n'est jamais mort d'un traitement au LSD". Celui-ci peut toutefois provoquer angoisse et confusion chez le patient pendant le traitement, a-t-il dit. L'Institut national britannique de recherche sur la santé a estimé que "les conclusions prudentes (du couple de chercheurs, ndlr) étaient probablement fiables" mais qu'"elles pourraient ne pas être généralisables sur les populations cliniques d'aujourd'hui à partir de celles des années 1960".
Dans le cadre de ses travaux, M. Johansen affirme par ailleurs avoir établi que le LSD et les autres drogues hallucinogènes comme les "champignons magiques" n'accroissaient pas les risques de problèmes mentaux. Au contraire, il existe, selon lui, des "associations significatives" entre la consommation de telles substances et un taux moindre de désordres psychologiques graves, sans qu'il soit possible d'expliquer cette corrélation. Avant de pouvoir ouvrir sa clinique, M. Johansen devra obtenir l'aval des autorités médicales norvégiennes.
Pour contourner les sévères restrictions sur l'usage médical du LSD et de substances similaires, son dossier devra s'appuyer sur une "documentation scientifique solide", a indiqué Steinar Madsen, un responsable de l'Agence norvégienne du médicament.
"Ce traitement ne pourra de toute façon pas être administré à un grand nombre de patients mais seulement à des cas tout à fait particuliers", a-t-il dit.
Source :  http://www.charentelibre.fr
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Cannabis : les Verts veulent débattre

Après la réforme pénale et le regroupement familial, les écologistes ont interpellé jeudi Manuel Valls sur la légalisation du cannabis depuis Marseille où ils organisent leurs "journées d'été". Une vingtaine de jeunes écologistes ont mené une action symbolique sur les escaliers de la gare Saint-Charles sous la forme d'une "carte postale à destination de Manuel Valls". Ils ont choisi pour seul commentaire une phrase du rapport Vaillant, du nom de l'ancien ministre socialiste de l'Intérieur, qui dit : "Face à la réalité, le vrai laxisme c'est le statu quo".

"Pour nous, la légalisation du cannabis est un combat historique. C'est le contexte marseillais, avec sa surenchère policière face aux règlements de comptes, qui nécessite de remettre, sans tabou, ce débat à l'ordre du jour", s'est défendu le porte-parole régional d'Europe écologie-Les Verts, Sébastien Barles.

Jean-Marc Ayrault s'est engagé mardi à enrayer la spirale de violence qui sévit à Marseille lors d'un déplacement impromptu en compagnie de cinq ministres, dont Manuel Valls, au lendemain d'un nouveau règlement de comptes mortel dans les quartiers nord de la ville.

Le Premier ministre a annoncé quelques mesures comme l'envoi de 24 policiers enquêteurs de police judiciaire et d'une compagnie supplémentaire de CRS, soit environ 130 hommes."On essaie de récupérer quelques kilos de cannabis de manière médiatique dans une cave, mais on ne parle pas de prévention, ni du marasme social de ces quartiers qui sont dépendants totalement du trafic de drogue et de celui des armes", a affirmé Mohammed Bensaada, membre du collectif "Quartiers Nord - Quartiers Forts".

"La légalisation sociale du cannabis est la seule solution pour faire sortir de l'ombre l'économie parallèle engendrée par ces trafics", a-t-il ajouté. Marseille compte une quarantaine de cités sensibles qui généreraient chacune des bénéfices de l'ordre de 40.000 euros par jour, essentiellement à travers les revenus du trafic de drogue et d'armes. Treize personnes ont été tuées dans les Bouches-du-Rhône depuis le début de l'année dont 11 à Marseille. En 2012, 24 règlements de comptes mortels ont eu lieu dans le département, dont 18 à Marseille, la plupart sur fond de rivalités autour du trafic de stupéfiants.
Source : http://www.europe1.fr/

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Le cannabis, une culture en plein essor

La police n’a jamais découvert autant de cultures de cannabis. Toute cette marijuana n’est pas pour le marché belge. Plus les plantations sont importantes, plus y a de liens avec les Pays-Bas.

La culture de cannabis, ce n’est pas que le consommateur avec un plant sur le rebord de sa fenêtre. Les organisations criminelles sont de plus en plus sophistiquées. Et des acteurs nouveaux apparaissent. C’est notamment le cas de bandes vietnamiennes.


Une vingtaine de personnes seront jugées devant le tribunal correctionnel de Liège à l’automne. L’enquête avait débuté en 2011. Le parquet avait alors été informé qu’un Néerlandais de Visé prospectait en vue de louer des villas cossues avec piscine pour y installer de gigantesques plantations de cannabis. Ces cultures nécessitent beaucoup d’eau.

Des observations et des écoutes ont permis à la Justice liégeoise, qui a travaillé avec les Pays-Bas, de se faire une idée de ce qui se tramait. Fin janvier, les perquisitions ont été lancées. Sept plantations, comptant d’une centaine à plusieurs milliers de plants, ont été découvertes. Elles se trouvaient à Liège, Huy, Herentals, Opglabbeek, Amay, Ferrières et Bassenge. Il y avait "des nurseries" pour les boutures et des salles de culture. Du matériel spécifique pour la culture a été saisi. On a retrouvé des preuves pour leur achat pour plus de 100 000 euros. Dans certains sites, des montages électriques permettaient un vol d’électricité.

Les plantations étaient surveillées par "des petites mains" , d’origine vietnamienne en séjour illégal. Ces jardiniers étaient logés dans des conditions décentes et nourris dans "un quartier général" à Lanaken. La bande disposait d’un parc de camionnettes pour les convoyer dans les plantations, tout en organisant une rotation. Ils étaient rémunérés 1 000 euros par mois. Dans ce dossier, le parquet n’a pas retenu un volet "Traite des êtres humains". "Ce qui arrive dans certains dossiers, où les passeports sont confisqués par la bande" , explique Fabienne Delmiche, la magistrate spécialisée dans ces dossiers "Cannabis" au parquet de Liège.

Vingt et une personnes ont été inculpées. Trois sont toujours sous mandat d’arrêt. Les "jardiniers" ont été libérés par la chambre du conseil. Ils comparaîtront libres, si du moins ils se présentent à l’audience. Un de ceux-ci a d’ailleurs été récemment interpellé… dans une plantation de cannabis à Eupen.

L’organisation était aussi présente aux Pays-Bas, en Tchéquie - d’où, semble-t-il, venaient les jardiniers - et en Allemagne. Le chef, d’origine vietnamienne a été extradé de Berlin. "Ces filières criminelles vietnamiennes ont d’abord sévi en Grande-Bretagne et ont franchi la Manche suite à la répression. Il y a une communauté vietnamienne importante en Tchéquie et certains ont développé une expertise dans la maintenance de production de cannabis" , explique Mme Delmiche.

Dans ce dossier, les plants étaient cultivés dans des villas ou dans des hangars. "La région liégeoise ne manque pas de lieux désaffectés ou isolés qui sont alors réaménagés de fond en comble" , note Mme Delmiche. Et la magistrate de relever la professionnalisation croissante de ces plantations : "Il y a quelques années, quand on avait un dossier, c’était relativement amateur. Il ne se passe désormais quasiment plus une semaine sans que l’on ne découvre des hangars ou des villas avec une structure professionnelle. C’est un phénomène qui a explosé ces deux dernières années." 
Source :  http://www.lalibre.be

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mercredi 21 août 2013

LSD et drogues psychédéliques: Pas de risque pour la santé mentale?


Alors qu’au cours des 50 dernières années, des dizaines de millions de personnes ont utilisé des drogues psychédéliques comme le LSD ou les champignons hallucinogènes, cette large étude menée auprès de plus de 20.000 utilisateurs psychédéliques en surprendra plus d’un. Pas ou peu de preuves de problèmes de santé mentale à long terme, concluent en effet les neuroscientifiques de la Norwegian University of Science and Technology, dans la très sérieuse revue PLoS ONE.

L'utilisation de LSD, de champignons hallucinogènes ou de peyotl n'augmente pas le risque de développer des troubles de la santé mentale selon cette étude des données portant sur 22.000 utilisateurs (au moins une fois) de « drogues psychédéliques » et de 108.000 témoins non utilisateurs.  C’est ce que concluent les auteurs norvégiens, après avoir analysé les données de 130.152 répondants à l’enquête nationale américaine, la National Survey on Drug Use and Health portant sur l’usage de drogues et la santé. Dont les mesures d’évaluation de la santé mentale (détresse psychologique grave, traitements dont hospitalisation, soins ambulatoires, médicaments, symptômes de troubles psychiatriques et de psychoses non affectives.

21.967 répondants avaient rapporté l’usage –au moins une fois- d’une drogue psychédélique. Mais les chercheurs n’identifient aucune association significative entre l'usage de drogues psychédéliques et une incidence accrue de problèmes de santé mentale, que ce soit avec,
·         L’usage à vie de drogues psychédéliques,
·         l’usage à vie de certaines drogues spécifiques,
·         ou l’usage ponctuel –au moins une fois- dans l’année précédente.

« Au contraire », écrivent les auteurs, « dans plusieurs cas, l'usage de drogue psychédélique est associée à un taux plus faible de problèmes de santé mentale ». Ainsi, les chercheurs constatent que l’usage à vie de la psilocybine (champignons) ou de la mescaline et qu’un usage durant l’année précédente de LSD sont associés à des taux inférieurs de détresse psychologique. L’usage à vie du LSD est significativement associé à une baisse du taux de traitement en ambulatoire des troubles de la santé mentale et de la prescription de médicaments.
Ils concluent simplement : « Nous n’avons pas identifié l’usage de drogues psychédéliques comme un facteur indépendant de problèmes de santé mentale » et marquent la différence entre ces drogues psychédéliques et la plupart des autres drogues récréatives en particulier sur dépendance ou l'usage compulsif. Bref, une étude à ne pas mettre entre toutes les mains.

Source: PLoS ONE August 19, 2013 doi:10.1371/journal.pone.0063972 Psychedelics and Mental Health: A Population Study
Source :  http://www.santelog.com/

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Cannabis : "La France ne sait pas évoluer sur le plan sociétal"

Alors que l'Uruguay s'apprête à légaliser le cannabis, Jean-Michel Baylet s'apprête à déposer une proposition de loi en ce sens.

Partisan de la libéralisation du cannabis, le sénateur et président du Parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet, a salué sur son blog le vote de la Chambre des députés d'Uruguay qui a adopté un projet de loi visant à en légaliser la consommation. Selon son communiqué, le président uruguayen, José Mujica, "a fait preuve de courage et de pragmatisme". Membre du groupe d'amitié France-Pays du Cône Sud, il déposera prochainement un projet de loi en ce sens au Sénat. Pour le Point.fr, il revient sur les raisons qui le poussent à prôner l'autorisation de la fumette.

Pourquoi êtes-vous pour la libéralisation du cannabis ?

Jean-Michel Baylet : Pour deux raisons. La première appartient à la sécurité publique. Il s'agit du problème des dealers et de l'insécurité qu'ils génèrent dans les villes, les cités, les cages d'escalier. La seconde est une question de santé publique. Vendue en pharmacie, comme le prévoit le projet de loi uruguayen, la marchandise serait vérifiée, convenablement dosée, vendue par des gens compétents qui pourront expliquer les risques aux clients. La dépénalisation est une solution de faux-cul qui consiste à permettre d'acheter, mais pas de vendre. Mais elle est moins pire que la solution du "tout répressif", qui n'a rien donné puisque la consommation ne cesse d'augmenter en France. Selon une étude de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, en 2011, 41,5 % des jeunes de 17 ans déclaraient avoir fumé du cannabis au cours de leur vie et 22,4 % d'entre eux déclaraient avoir consommé du cannabis au cours du dernier mois...

Pourquoi le débat est-il si difficile en France ?

Pendant les primaires socialistes, je m'étais déjà prononcé pour. Les autres candidats me sont tombés dessus. C'est pareil à chaque fois qu'il y a un débat de société. La France ne sait pas évoluer sur le plan sociétal sans que cela génère des polémiques extrêmes. Il y a une frange conservatrice qui ne veut pas que la France évolue. Et les partis politiques de droite ne sont pas étrangers à ces dérives. Quand la Grande-Bretagne a légalisé le mariage homosexuel, on n'en a pas entendu parler.

Êtes-vous un consommateur ?

Je n'ai jamais fumé, ce n'est pas de ma génération. Quand j'étais jeune, c'était très marginal. Mais ce n'est pas parce que je ne suis pas un consommateur que je ne dois pas avoir une vision moderne des choses.
Source : http://www.lepoint.fr/

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mardi 20 août 2013

15 ans de prison pour un baron de la drogue mexicain

L'un des barons du puissant cartel de Tijuana au Mexique, Eduardo Arellano Felix, a été condamné lundi à 15 ans de prison à San Diego (Californie, ouest des Etats-Unis), pour blanchiment d'argent, a annoncé la justice. 

Arellano Felix, 56 ans, qui avait plaidé coupable en mai dans le cadre d'un accord avec le bureau du procureur, devra également payer une amende de 50 millions de dollars.
Le juge fédéral Larry Burns a motivé sa sentence par la violence engendrée à la frontière américano-mexicaine par les activités de trafic de drogue du cartel de la ville de Tijuana, réputé être l'un des plus violents et sanguinaires.

"Les effets sont terribles, et ce sont des effets à long terme. Vous devriez avoir honte", a déclaré le juge.

Eduardo Arellano Felix, arrêté au Mexique en 2008, avait été extradé aux Etats-Unis en septembre 2012. Deux de ses frères, Benjamin et Francisco, purgent actuellement des peines de prison aux Etats-Unis pour racket, trafic de drogue et blanchiment d'argent.

Selon le bureau du procureur, le prévenu a reconnu avoir importé aux Etats-Unis plusieurs tonnes de cocaïne et de marijuana. Il a précisé que les gains du trafic étaient en partie utilisés pour acheter des armes et corrompre les autorités.
AFP

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