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mercredi 31 juillet 2013

Uruguay:légalisation du cannabis discutée

Les débats parlementaires sur le projet de légalisation de la production et du commerce du cannabis en Uruguay doivent s'ouvrir demain devant la chambre des députés. Ce projet de loi, qui doit être validé par la chambre des députés avant d'être soumis au Sénat, envisage d'autoriser la production et la vente de cannabis sous contrôle public, ce qui constituerait une première mondiale. La consommation n'est actuellement pas pénalisée en Uruguay, contrairement à son commerce.

Le texte, défendu par le président José Mujica, prévoit notamment que l'Etat "assumera le contrôle et la régulation de l'importation, de l'exportation, de la plantation, de la culture, de la récolte, de la production, de l'acquisition, du stockage, de la commercialisation et de la distribution du cannabis et de ses dérivés". L'objectif avoué de ce projet de loi déposé en août 2012 par la présidence mais élaboré par le Parlement, où sont majoritaires les élus du Frente amplio (gauche, au pouvoir), est de "minimiser les risques et réduire les dommages de l'usage du cannabis". Le gouvernement souhaite également détourner les consommateurs de la "pasta base", un dérivé bon marché de la cocaïne qui fait des ravages sur ses usagers et participe à l'augmentation de la délinquance dans ce petit pays d'Amérique du Sud réputé pour sa tranquillité.

Si le texte était approuvé, un organisme serait créé - l'Institut national du cannabis (Inca) - afin de gérer la production et la distribution, et de veiller à l'application de la loi. Bien que la gauche soit majoritaire au Parlement, il n'est toutefois pas certain que tous ses élus votent en faveur du projet. Un récent sondage de l'institut Cifra révèle que 62% des Uruguayens sont opposés à cette loi, contre seulement 26% de partisans.

Le texte prévoit aussi de permettre la culture à usage personnel à hauteur de six plants. La création de clubs de consommateurs de 15 à 45 membres serait également autorisée. Ivana Obradovic, en charge de l'étude des politiques publiques et de leur évaluation à l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT), a indiqué que la vente par l'Etat uruguayen de cannabis aux consommateurs enregistrés semblait constituer "une première mondiale". En revanche, souligne-t-elle, "l'autorisation de la culture privée de six plants pour un usage personnel n'est pas un inédit législatif : elle est autorisée dans le Colorado (Etats-Unis), où chaque adulte a le droit de cultiver six plants à l'intérieur de sa maison".

En Espagne, la loi tolère la production de cannabis dans un cadre privé, entre personnes majeures et dans un cadre strictement non lucratif.
Source : http://www.lefigaro.fr/

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[Insolite] oublié quatre jours dans une cellule


L’étudiant de 25 ans a obtenu 4.1 millions de dollars de dommages et intérêts.
Il a perdu sept kilos et dû boire son urine. Daniel Chong, un étudiant américain de 25 ans, vient d’obtenir, mardi, 4.1 million de dollars de dommages (environ 3 millions d'euros) et intérêt du gouvernement américain. Il avait passé quatre jours dans une cellule du bureau de lutte anti-drogue de San Diego, en Californie, rapporte The Guardian.

Arrêté pour détention de drogue. L’incident remonte au mois d’avril 2012. Daniel Chong est arrêté par la brigade de lutte anti-drogue pour détention de drogue alors qu’il est chez un ami. Sur place, la police découvre 18.000 pilules d’ecstasy, d’autres drogues et des armes. Le jeune homme est alors amené dans les locaux de la brigade avec huit autres amis.

"On revient dans deux minutes". L’un d’eux est relâché. Sept sont transférés à la prison du conté. Mais Daniel Chong, lui, est placé dans une cellule, sans fenêtre des locaux du département anti-drogue. L’agent qui l’y conduit lui lâche simplement, avant de refermer la porte : "reste là, on revient dans deux minutes". C’est alors que commence la longue attente du jeune homme.

Daniel Chong est persuadé qu’il va mourir. Pendent quatre jours, Daniel Chong ne recevra ni eau, ni nourriture. Les agents du département anti-drogue l’ont simplement oublié. L’étudiant est contraint après plusieurs heures de boire sa propre urine pour s’hydrater. Persuadé qu’il va mourir, il brise alors ses lunettes et se sert d’un morceau de verre pour graver, dans son bras, un message adieu à sa mère.

Il perd sept kilos. Finalement, les agents s’aperçoivent de la présence du jeune homme qui est alors transporté à l’hôpital dans un état de déshydratation. Il y reste cinq jours et est soigné pour insuffisance rénale, après avoir perdu sept kilos.

Des excuses et l’installation de caméras. Le département de lutte anti-drogue a présenté ses excuses au jeune homme, sans pouvoir expliquer comment cet incident a pu se produire. Un plan a été mis en place pour éviter que cela se reproduise : des caméras devraient être installées dans chaque cellule.
Daniel Chong qui avait engagé des poursuites dès sa sortie de l'hôpital . Un accord entre les deux parties a finalement été trouvé, mardi, sur la somme de 4.1 millions de dollars (environ 3 millions d'euros).
Source : http://www.europe1.fr/
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26'037 homicides au Mexique sur la seule année 2012




De 10'452 en 2006, le nombre d'homicides au Mexique a plus que doublé en six ans pour atteindre le chiffre mirobolant de 26'037 assassinats en 2012 dans le pays. Le crime organisé et le trafic de drogues en sont les principales causes.

Plus de 26'000 homicides ont été enregistrés au Mexique en 2012 pendant la dernière année du mandat de l'ex-président Felipe Calderon. Il s'agit d'une très forte augmentation par rapport à la première année de son mandat en 2006, selon les chiffres de l'Institut national des statistiques (Inegi).

En 2012, "il y a eu 26'037 homicides au Mexique, soit 22 pour 100'000 habitants", alors qu'en 2006, le chiffre atteignait 10'452, a indiqué mardi l'Inegi dans un communiqué. Sur ce total, 23'040 étaient des hommes et 2774 des femmes, selon l'institut. En 2011, il y a eu 27'213 homicides, contre 25'757 en 2010 et 19'803 en 2009.


Les deux Etats où le taux d'homicides par habitant est le plus élevé sont le Chihuahua (nord) et le Guerrero (sud), avec 77 homicides pour 100'000 habitants.

La lutte contre le crime organisé et le narcotrafic a fait au total plus de 70'000 morts sous l'ancien président, remplacé depuis décembre par Enrique Peña Nieto.

Source: ATS
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Ces statistiques qui font du Sénégal une plaque tournante

Après le scandale du trafic de drogue qui a emporté son désormais ancien Directeur général, le Commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle Abdoulaye Niang, la police nationale a semble-t-il décidé de se barricader. Selon des informations relayées par la presse hier mardi, (le ministère de l'Intérieur joint au téléphone n'a pas confirmé), Abdoulaye Niang devait officiellement passer le témoin à son successeur le Commissaire Anna Sémou Faye ce jour là. Cette dernière aura du pain sur la planche, vu que le Sénégal est devenue entre autre, une plaque tournante de la drogue.

La passation de service entre l'ancien et le nouveau Directeur général de la police nationale serait prévue à huis clos, les journalistes n'y étaient pas invités. Par là, la police semble assurer ses arrières afin que ses affaires ne soient plus étalées sur la place publique, surtout en cette période où elle est secouée par cette affaire de trafic de drogue dans laquelle certains de ses hauts fonctionnaires sont cités.

Mais, cette position n’enlève en rien le fait que depuis quelques années déjà, le Sénégal est dans le viseur des cartels de drogue pour qui il est une bonne zone de transit. La criminalisation du trafic de drogue au Sénégal ne décourage pas les trafiquants qui ont fini par faire de Dakar leur point de rencontre. En effet, de par sa situation géographique, (la porte de l’Afrique, entouré de pays «narcotrafiquants»), le Sénégal est devenu une importante plaque tournante du trafic de drogue en Afrique.

Alors que la drogue produite localement (yamba) est en perte de vitesse,  notre pays constitue aujourd’hui un «point de transit privilégié utilisé» par les organisations internationales pour faire passer de la drogue en provenance d’autres pays de l’Afrique vers l’Europe et l’Amérique du Nord. En atteste les importantes saisies faites par les forces de répression du trafic illicite de stupéfiants. Naguère, le Commissaire Abdoulaye Niang, alors en service à l’Office central pour la répression de trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), relevait que le Sénégal avait  « enregistré en 2009 une quarantaine de saisies qui portent sur 100 kilogrammes de cocaïne transportées depuis le Brésil en passant par Dakar».

Point de transit privilégié des narcotrafiquants

L’on a encore en mémoire les importantes quantités de drogue qui transitent chaque année par le Sénégal à destination de l’Europe. D’ailleurs, il y a quelques mois, la douane britannique avait mis la main sur un cargo contenant 168 kilogrammes de cocaïne au port de Tilbury, en provenance du Sénégal. Selon les informations données par le site web de Bbc, cette drogue enveloppée et dissimulée à l’intérieur de récipients, était dans deux conteneurs et était destinée pour la Belgique considérée comme une porte d’entrée en Europe.

Cependant, la saisie record de drogue dure remonte à 2007. Cette année-là, la gendarmerie de Mbour a fait une prise exceptionnelle portant sur 2,4 tonnes de cocaïne dans le secteur de Nianing, une station balnéaire au sud de Dakar. Mieux, l’on se rappelle de l’arrestation de trois Sud-américains à savoir un Vénézuélien, un Colombien et un Equatorien, le mercredi 27 juin 2007. C’était au lendemain de la saisie record de 1,2 tonne de cocaïne estimée à prés de 140 millions de nos francs.

La même année (2007) des informations fournies par la douane dans le cadre de la Conférence internationale sur la toxicomanie prévue du 14 au 16 février 2008 à l'UCAD II faisaient état de la saisie d’un total de 5 176 kg, toutes drogues confondues. «La répartition par catégorie de drogue saisie se déclinait comme suit : 57 kg de cocaïne, 3 kg d'héroïne et 5 116 kg de cannabis». Et, souvent, tous les moyens sont bons pour convoyer de la drogue : dans le ventre ou dans les bagages, par petits avions ou bateaux spéciaux…

Cannabis en roue libre


Pis, de l’avis toujours du Commissaire Abdoulaye Niang, alors Directeur de l’OCRTIS  s’exprimant en septembre dernier, lors d’un séminaire régional sur l’harmonisation des législations en matière de lutte contre la drogue en Afrique de l’Ouest, «alors que l'usage de la drogue dure (cocaïne, héroïne) est en baisse, le trafic et la consommation de cannabis ne cesse de croitre au Sénégal», ce malgré les efforts intenses des forces de répression. «Malgré les efforts intenses fournis par les services de répression (douane, gendarmerie police), jusqu'à présent chaque année on note un accroissement de la consommation et du trafic de chanvre indien (cannabis). Mais, concernant l'héroïne et la cocaïne, plus dangereux que le cannabis, on constate une nette régression de ses deux drogues aussi bien au plan de la consommation qu'au plan du trafic».

L' accroissement de l'usage du chanvre indien s'explique en grande partie par la pauvreté. Il y a aussi le fait que, à l’en croire, des Sénégalais sont accrocs du cannabis provenant de l'extérieur qui est beaucoup plus cher comparé à celui produit localement. Ce qui fait que les trafiquants considèrent le Sénégal comme un marché juteux. C'est pourquoi, malgré les efforts, sa consommation et son trafic augmentent, «les cartels de la drogue ne reculant devant rien, tout ce qu'ils voient c'est les milliards générés par le produit».

Néanmoins, une chose est sûre, le Sénégal est passé en l’espace de quelque années, de pays de transit à pays de consommation de drogue, car une partie du stupéfiant est écoulé sur le marché local.  Au niveau national, l’expansion fulgurante de la consommation et du trafic du chanvre indien sur l’étendue du territoire inquiètent les autorités.

N’est-ce pas en 2009 déjà, à l’occasion du lancement de la semaine nationale de lutte contre la drogue, les autorités policières se plaignaient d'enregistrer «une consommation assez poussée du chanvre indien à Dakar et dans les régions du pays.» Et d’ajouter qu’outre la cocaïne et la consommation d'autres types de drogues telles que le cannabis, l'héroïne, celle des substances psychotropes avait atteint des proportions inquiétantes.

 Immobilier, vente de voitures, transfert d’argent… des sociétés écrans
Comme pour dire que le combat est encore loin d’être gagné, dans un de ses rapports, le Groupe international d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) a épinglé le Sénégal qui serait devenu une plaque tournante dans le trafic international de drogue et de blanchiment d'argent dans des secteurs comme le bâtiment, la lutte, à travers des sociétés écrans (les systèmes informels de transfert d'argent, les sociétés de vente de voitures d'occasion importées et les sociétés de transport d'espèces, d'or et de pierres précieuses). Ainsi «beaucoup d'étrangers utilisent le territoire sénégalais comme plaque tournante pour exporter de la drogue de tout genre vers l'Europe et plusieurs destinations», souligne le rapport.

Aussi en 2009, selon l’ONUDC, «la cocaïne qui transite par l’Afrique de l’Ouest a été estimé à 20 tonnes pour une valeur de presque 2 milliards de dollars sur le marché de gros dans les villes européennes». Du point de vue de la consommation de cocaïne, 1 100 000 accrocs ont été dénombrés en Afrique de l'Ouest. De même, sur les 200 à 300 tonnes de cocaïne introduites clandestinement en Europe chaque année une  bonne partie transite par l'Afrique de l'Ouest.

Ce qui fait de la sous région en plus d'une zone  de transit, un important marché local de consommation, donc une plaque tournante de la  drogue dure. C'est pour inverser la tendance et décourager les narcotrafiquants que les pays de la sous région harmonisent leurs législations en matière de lutte contre la drogue à Dakar. En effet, selon les données statistiques publiées par l'ONUDC, «le monde compte 14 millions d'usagers de cocaïne, dont 8% en Afrique de l'Ouest. Soit 1 100 000 consommateurs».
Source : http://www.sudonline.sn

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Le Guangdong arrête 11.473 trafiquants de drogue

La police a mis un terme à 10.559 affaires de trafic de drogue et a arrêté 11.473 suspects dans la province méridionale du Guangdong au cours du premier semestre de l'année, selon de nouvelles données.
La police locale a également détruit 132 centres de production de stupéfiants et a saisi 5,26 tonnes de drogue au cours des six premiers mois de l'année, ont indiqué des responsables du bureau provincial de la sécurité publique lors d'une conférence de presse tenue mercredi.
Fin juin, le nombre de drogués enregistrés dans le Guangdong se montait à 373.500 personnes, soit 1/6 du total de la population toxicomane du pays.
La police locale fait face à d'importants défis dans la lutte contre le marché de la drogue, car chaque ville de niveau préfectoral de la province a des centres de production de drogue, et, dans certains bourgs ruraux, des familles entières se sont engagées dans la production et le trafic de drogue.
Lufeng est un important centre de production du méthamphétamine, une drogue également connu sous le nom de "Ice". Environ 30% des drogues saisies en Chine ces derniers mois proviennent de cette ville. En outre, la ville de Huidong est devenue un important centre de production de kétamine, 20% de cette substance saisie à travers le pays ces dernières provenant de la ville.
Source :  http://french.cri.cn

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Cannabis maison et "chasse au dragon": nouvelles drogues tendance

Culture individuelle de cannabis à but commercial et augmentation de la pratique d'inhalation des vapeurs de certaines drogues, dite "chasse au dragon", font partie des nouvelles tendances constatées par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) dans une étude publiée en juillet.

Depuis quelques années, l'Europe connaît un essor important de la production locale d'herbe de cannabis, mais ce phénomène restait jusqu'à récemment "cantonné à une production individuelle, sans but lucratif et ne dépassant pas en général le cercle de l'entourage amical ou familial", note l'étude Trend (Tendances récentes et nouvelles drogues) de l'OFDT pour 2011-2012.

Or, depuis 2011, cette configuration a changé avec la découverte par la police de plusieurs "usines de cannabis appartenant à de véritables réseaux criminels", "l'apparition de coopératives de production (Cannabis Social Club)", mais aussi "l'émergence de cultures +indoor+ tenues par des particuliers et destinées à alimenter un marché local", note l'OFDT.

Plusieurs observateurs sur cinq sites de l'étude Trend (Bordeaux, Toulouse, Rennes, Lille, Paris) ont ainsi fait état d'"une culture commerciale locale" avec des "mètres carrés" de plants "dédiés au commerce", ou d'une "culture plus intensive destinée à la revente".

Cette évolution tient "à la rentabilité de cette pratique", avec un prix de détail de l'herbe qui "progresse régulièrement (8 à 10 euros le gramme en 2012 contre 5,5 euros en 2006)", explique l'OFDT. "Une petite installation de 50 plants peut engendrer un chiffre d'affaire annuel autour de 50.000 euros", précise l'observatoire.

L'autre évolution notable constatée par l'étude est l'augmentation de la pratique de "la chasse au dragon", qui consiste à inhaler les vapeurs produites par le chauffage de certaines drogues. "Le passage du principe actif dans le sang a lieu au niveau des alvéoles pulmonaires, ce qui accroit l'intensité et la rapidité des effets", explique L'OFDT.

Cette pratique, d'abord limitée à la cocaïne et à l'héroïne, s'étend à de nouvelles substances, à commencer par la poudre de MDMA (ecstasy). D'abord développée dans l'espace festif alternatif, elle touche désormais les usagers plus précarisés, pour qui elle constitue une alternative à l'injection, limitant les risques de transmissions virales (hépatite et sida).

L'étude souligne également la "dégradation" de la qualité de l'héroïne et de la cocaïne vendues dans la rue et de l'émergence des nouveaux produits de synthèse (NPS) dans les ventes "directes" (notamment lors de fêtes techno) , alors qu'ils étaient jusqu'à présent presque exclusivement vendus sur internet.
AFP

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mardi 30 juillet 2013

Cannabis à l'adolescence : des anomalies irréversibles ?

Une nouvelle étude de l'université du Maryland vient d'affirmer que la consommation de cannabis durant l’adolescence entraînerait des anomalies cérébrales irréversibles.

La consommation de cannabis se démocratise de plus en plus. Aux États-Unis, on a pu assister à l'ouverture d'une université dédiée au cannabis tandis que dans certains états le cannabis a été dépénalisé, et dans d'autres son utilisation récréative a même été autorisée. Toutes ces autorisations n’empêchent pourtant pas les chercheurs de continuer leurs recherches sur les effets de cette plante. Ainsi dans l’université du Maryland, les scientifiques ont découvert dernièrement que la consommation de cannabis chez l'adolescent (de moins de 16 ans) augmentent les risques de déficits cognitifs permanents et de troubles psychiatriques, à l'instar de la schizophrénie. Selon le professeur Asaf Keller, l'auteur de cette recherche, le THC (substance active contenue dans le cannabis) agirait comme un déclencheur, lorsqu'il y a une prédisposition génétique.

L'équipe du professeur Keller a mené son étude sur de jeunes souris. Selon le journal ''Sante Log'' , ces dernières ont été exposées à de très faibles doses de THC pendant 20 jours. Une fois devenues adultes, les chercheurs ont pu constater des oscillations gravement altérées chez ses souris, ainsi que des déficiences cognitives (liées à l’acquisition de connaissances) . En revanche, en exposant des souris adultes au THC, les effets ne sont pas les mêmes : ni leurs oscillations corticales, ni leurs capacités cognitives ne sont altérées. Le cannabis serait donc particulièrement nocif pour le cerveau durant l'adolescence et, les dégâts effectués durant cette période semblent irréversibles. Il apparaît désormais comme un nouveau fléau chez les étudiants qui en prennent pour travailler.
Source : http://www.meltycampus.fr

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Un assistant pour lutter contre les drogues dans les écoles moscovites

Des préventologues – assistants du directeur pour prévenir la toxicomanie dans les établissements scolaires – pourraient apparaître dans les écoles moscovites d'ici la fin de l'année, écrit le quotidien Izvestia le 30 juillet 2013.

Les députés municipaux en feront la demande à la mairie à l'issue de la récente réunion du conseil d'experts auprès de la commission de sécurité du parlement municipal de Moscou. D'après la présidente de la commission Inna Sviatenko, ce sont des psychologues qui occuperont cette nouvelle fonction.

Ainsi, Moscou compte profiter de l'expérience de la France où des spécialistes en matière de prévention de la toxicomanie travaillent déjà dans les écoles.

"Ces spécialistes font de la prévention pour tous les phénomènes antisociaux, y compris la consommation de drogues, de tabac, d'alcool et même l'absentéisme, a déclaré Anton Tsvetkov, président du conseil d'experts. Ces spécialistes doivent être dispensés de donner des cours. Leur travail consiste à prévenir et ils apprennent si les élèves consomment des stupéfiants de la part des élèves eux-mêmes, des professeurs d'éducation sportive et des professeurs principaux."
Selon lui, les préventologues des écoles de Moscou s'entretiendront avec les adolescents des groupes à risques et avec leurs parents.

"Ils collaboreront également avec les forces de l'ordre pour intercepter immédiatement la vente de cannabis, de crack et d'autres drogues sur le territoire de l'école ou à proximité", a expliqué Anton Tsvetkov. Il est convaincu que l'apparition de cette fonction dans les écoles ne devrait pas "ruiner" le budget du département scolaire de Moscou.

D'après le conseil d'experts, il est également nécessaire de mettre en place un cursus de narco-conflictologie pour les enseignants de Moscou à tous les niveaux.
Par ailleurs, Sergueï Komkov, président du Fonds russe pour l'éducation, doute de la nécessité d'instaurer dans les écoles cette nouvelle fonction.

"Il existe déjà dans les écoles des directeurs adjoints pour le travail éducatif et des psychologues qui pourront parfaitement gérer la prévention de la toxicomanie, a-t-il expliqué. Le salaire d'un tel spécialiste avoisinerait 1 000 euros par mois, ce qui fait près de 12 000 euros par an et pourrait être un lourd fardeau pour le budget de certaines écoles.

De plus, selon Komkov, on ignore où Moscou arriverait à trouver un tel nombre de spécialistes de lutte contre les phénomènes antisociaux.

"Cette spécialité n'existe pas encore dans les établissements scolaires supérieurs", a-t-il déclaré.
Par ailleurs, Lioubov Doukhanina, vice-président de la commission pour le développement de la Chambre sociale, estime que ce nouvel outil devrait être mis en place dans les écoles moscovites dès cette année scolaire.

"Les entretiens du préventologue avec les enfants ne doivent pas se réduire à des banales conférences, a-t-elle ajouté. Les adolescents ont besoin d'exemples concrets, ils ont besoin d'entretiens privés, il faut leur expliquer les conséquences."

Il est à noter que d'après la direction de Moscou du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN), le nombre de toxicomanes dans la capitale a augmenté de 3% en 2012. A l'heure actuelle, plus de 27 800 personnes ont été recensées. De plus, les indices de mortalité due à la toxicomanie ont augmenté de 66% : 514 personnes sont décédées au cours des trois premiers trimestres de 2011 à Moscou contre 855 personnes durant la même période en 2012.

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Soft Secret Numero 4 de l' année 2013

Au sommaire :

40 ans de prohibition :
La communauté cannabinophile est tres presente sur le net mais les livres en Français sur le sujet sont plutot rares....
Le secret du Golden Oil :
Le niveau des extraction s'est terriblement élevé cette année ....


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Des pilules de cannabis contre la douleur ? "Les mentalités doivent encore évoluer"

La loi a évolué en France concernant l'utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques. En Belgique, par contre, cela reste interdit. Et, visiblement, la situation n'est pas prête d'évoluer. Notre rédaction a recueilli les avis de deux médecins spécialisés ainsi que la position des quatre principaux partis francophones.

Un décret est entré en vigueur il y a quelques semaines en France. Il ouvre la voie à la vente de médicaments dérivés du cannabis. Il "ouvre la voie", à ne pas confondra avec "la vente est autorisée" qui sera le niveau suivant, dès qu'un médicament contenant des cannabinoïdes (groupe de substances chimiques qui activent les récepteurs cannabinoïdes présents dans le corps) aura une autorisation de mise sur le marché. La France n'est donc plus qu'à une étape de l'utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques. L'hexagone s'apprête ainsi à rejoindre des pays comme la Suisse, les Pays-Bas ou l'Espagne où le cannabis médical est légalisé.

"Dosage et quantités variables"
Et en Belgique, où en est-on par rapport au cannabis utilisé à des fins thérapeutiques ? "Nulle part !", a indiqué le professeur Paul Verbanck, chef de service de la psychiatrie à l'hôpital Brugmann. "Ce n'est pas autorisé, ce qui ne nous empêche pas de rester très attentifs à l'évolution des choses dans le domaine. Mais même dans les pays où le cannabis utlisé à des fins thérapeutiques est autorisé, cet usage reste anecdotique, principalement parce que toute personne réagit différemment, ce qui rend le dosage et les quantités à administrer variables. Le cannabis médical reste donc mal codifié, et en général on en est encore plus à des phases de test", a-t-il ajouté.

Moins d'anti-douleurs
Pourtant, s'il revient si souvent sur le tapis, en toute logique, c'est que le cannabis thérapeutique présente des vertus efficaces. Ou, du moins, que certains médecins estiment efficaces. C'est le cas du professeur Lossignol, chef de clinique (clinique de la douleur), à l'Institut Jules Bordet. "Les dérivés du cannabis sont dans la plupart des cas utilisés pour soulager les patients atteints de cancer ou de la sclérose en plaques. Il permet de diminuer la douleur et/ou la nausée. Ses vertus sont connues depuis le Moyen-Age, mais paradoxalement, on aura dû attendre la fin des années 80 pour en comprendre les effets. Mon avis, c'est que si le cerveau possède des récepteurs à ces substances, c'est qu'elles ont un rôle. La nature ne s'encombre pas de hasard. Et, en effet, les patients à qui on en administre réagissent bien. On a de très bons résultats, et les patients consomment beaucoup moins d'anti-douleurs, ce qui n'est pas négligeable", a-t-il confié.

"Les résultats sont bons"
Cela veut donc dire que dans certains hôpitaux, des médicaments à base de cannabinoïdes sont prescrits malgré la loi ? "Non, on n'en prescrit pas. Par contre, on peut en administrer dans le cadre de certaines études, mais les critères d'inclusion de patients sont sévères. Donc on ne peut vraiment pas faire ça avec chaque patient. Mais avec certains, cela fonctionne très bien, il y a peu de risques et les résultats sont bons", a ajouté le professeur Lossignol.

Pourquoi cela reste-t-il illégal?
N'imaginez pas non plus voir un fumoir dans un hôpital. L'usage est tout autre et le dérivé utilisé est ingéré sous forme de gélule ou de spray qui délivre une quantité précise de THC (Tétrahydrocannabinol, la molécule la plus connue contenue dans le cannabis et qui possède un caractère psychotrope). Mais si les études sont positives, qu'il devient toléré (voire légalisé) dans de nombreux pays et dans une vingtaine d'Etats américains, pourquoi cet usage reste-t-il interdit en Belgique ? "Je ne vais pas porter de jugement au niveau judiciaire. Pour ma part, je ne suis pas contre le fait que cela devienne autorisé, mais à ce moment-là la posologie doit être précise, et le dosage minutieusement établi. Bref, il faut qu'il y ait un mode d'emploi clair, net et précis, comme pour tout autre médicament. Comme indiqué précédemment, cela ne semble pas encore être le cas. De même, il faut que toute la sécurité qui entoure l'usage d'un tel médicament soit assurée et qu'il y ait un contrôle strict, comme pour tout autre opiacé", a conclu le professeur Verbanck.

A moins que...
Pour le professeur Lossignol, par contre, le problème est ailleurs. "On connaît le mécanisme d'action. On connaît les quantités précises à administrer et les intérêts sont vastes, que ce soit pour soulager la douleur, la nausée ou autre. Mais on fait un mauvais procès au cannabis à cause de l'usage récréatif qui en est fait, même si de nombreux médicaments sont dérivés de plantes. C'est comme pour la morphine il y a 20 ou 30 ans. Quand on en administrait, on nous traitait de dealer. Maintenant c'est le contraire, si on en administre pas à quelqu'un qui souffre, on se dira qu'on est sadique. Il faut le temps pour que les mentalités évoluent. Et puis autre chose de très important. Le coût de cette molécule n'est pas élevé. Et visiblement, ça n'intéresse pas vraiment l'industrie pharmaceutique", a-t-il conclu.

Les politiques abordent la thématique avec une extrême prudence
On le voit, la question de l'usage du cannabis à des fins thérapeutiques divise, même au sein du monde médical. Au niveau politique, la question est abordée avec beaucoup de prudence. Preuve que le mot "cannabis" doit encore être manié avec vigilance, afin de ne pas prendre le risque de heurter une partie de l'opinion publique. "Nous ne sommes pas favorables à la légalisation du cannabis d'un point de vue général. Maintenant si on se résume au cas de l'usage médical, notre avis n'est pas si tranché. Mais il faudrait pousser les études et être sûr que cet usage ait des effets bénéfiques pour apaiser les douleurs. Ensuite, si les effets sont bien définis et circonscrits, il y aurait des conditions strictes à respecter: une ordonnace délivrée par un médecin, une culture contrôlée, certaines pharmacies désignées pour la vente, et il faudrait également un bureau qui jouerait un rôle central dans la distribution", a confié Christine Defraigne pour le MR. "Mais quoi qu'il en soit, il serait hors de question d'ouvrir les vannes. Il y a quelques années, le cannabis a été considéré comme étant une drogue douce. Ca a été une erreur monumentale car personne n'avait imaginé les ravages que cela pouvait générer, surtout sur les jeunes. Donc même si on en arrive à l'autoriser dans un cadre thérapeutique, cela devrait être extrêmement contrôlé", a-t-elle ajouté.

"Est-ce bien à un parti de se prononcer ?"
Au parti socialiste, "nous n'y avons pas d'opposition de principe", a confié le porte-parole Jérémie Demeyer. "Nous sommes favorables à tout traitement permettant d'améliorer le bien-être du malade, mais comme pour tout médicament, il faut en analyser scientifiquement les risques et les bénéfices et ce n'est pas à un parti politique à se prononcer là-dessus", a-t-il indiqué.
Le cdH est lui "favorable à l’utilisation thérapeutique du cannabis dans un cadre strictement médical, si et seulement si il est prescrit comme complément au traitement contre la douleur chronique difficilement supportable et dans une procédure médicale encadrée (prescription par un médecin, délivrance du produit en pharmacie, suivi régulier du patient, …)", nous a expliqué Audrey Jacquiez, porte-parole du cdH.

Ecolo se mouille un tout petit peu plus
Dans le chef du parti Ecolo, le discours est un peu plus osé. "Ecolo est favorable à l’usage du cannabis ou de dérivés à des fins thérapeutiques, tel que certains pays le pratiquent déjà, comme l’Allemagne, la Grande-Bretagne et plus récemment, la France". Mais le parti reste prudent, et précise: "Une telle utilisation demande bien entendu un cadre légal autour de sa production, des conditions d’accès, de sa distribution, de sa consommation, et ce, comme pour tout autre médicament. Cela implique entre autres une délivrance par certificat médical et donc un rôle, notamment d’information et de sensibilisation du médecin et du pharmacien à l’égard des patients afin d’éviter la dépendance et les effets secondaires (comme aux autres anti-douleurs) et d’assurer un suivi des patients", nous a déclaré Franco Meggetto, porte-parole d'Ecolo. 
On le comprend à la lecture de ces déclarations, les médecins devront parler d'une voix et appuyer leurs arguments pour faire bouger la législation. Quand on sait, en outre, que l'industrie pharmaceutique ne pousse pas dans cette direction, on se dit que les médicaments dérivés du cannabis vont encore vivre de beaux jours... loin de la grande distribution.
Source :  http://www.rtl.be/

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lundi 29 juillet 2013

[Insolite] Une pub américaine vante les mérites de la marijuana face à la bière

La Marijuana, la "nouvelle bière" ? C'est en tout cas ce que semble penser la Marijuana Policy Project, qui a commandé la publicité. Elle sera par ailleurs diffusée lors des courses de stock car NASCAR, qui auront lieu sur le circuit d'Indianapolis Motor Speedway.

La pub compare la drogue à une bière. Selon les créateurs de la pub de chez MPP, le cannabis serait moins nocif, moins calorique et ne donnerait pas de gueule de bois, contrairement à la boisson alcoolisée. Que des avantages, et ceci pour inciter la population à consommer de la "Marie-Jeanne", comme on l'appelle par chez nous. Marijuana Policy Project est une organisation qui cherche à légaliser la drogue du même nom.

Un produit qui fait dorénavant partie du monde de la publicité, tout comme le Royal Baby qui a eu droit, lui aussi, à toute une série de pubs par les grandes marques à sa naissance.



Source : http://www.meltybuzz.fr/
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Trudeau veut la légalisation de la marijuana, pas seulement la décriminalisation




Justin Trudeau a changé sa position sur la marijuana. Il veut maintenant la légalisation de la marijuana, non pas seulement sa décriminalisation.

Il veut que la marijuana soit légalisée, réglementée et taxée.

Pensez-y. Des cigarettes de marijuana vendues dans un paquet chez le dépanneur, juste comme des cigarettes de tabac.

Le gouvernement conservateur de Stephen Harper prend une position complètement contradictoire. Harper est contre la moindre décriminalisation de la marijuana. Au contraire, il a augmenté les peines pénales pour possession de marijuana l'année dernière.

Maintenant possession de seulement six plantes de marijuana chez vous ou même dans le sous-sol chez ta mère est suffisant pour te valoir une peine de prison allant jusqu'à sept ans comme un trafiquant « pusher.»

Jusqu'à tout récemment, Trudeau disait qu'il n'allait pas plus loin que la décriminalisation même si sa position était contraire à celle adopté par son parti en faveur de la légalisation en janvier 2012.

Mais lors d'un voyage en Colombie-Britannique la semaine dernière, dans le cadre d'une vacance avec son épouse Sophie et ses enfants Trudeau a annoncé à deux reprises publiquement qu'il favorise la légalisation et la réglementation.

Il a même tourné ça en farce : «La marijuana n'est pas un supplément d'aliments naturels. Ce n'est pas bon pour vous, mais ce n'est pas pire pour vous que les cigarettes ou l'alcool. " Au Canada les cigarettes et la boisson sont légalisés, réglementés et taxés.

À quoi, le gouvernement conservateur de Harper répond :

«Notre gouvernement n'a aucun intérêt à ce que la marijuana soit légalisée ou rendu plus facilement accessible aux jeunes.

« Ces drogues sont illégales en raison de l'effet néfaste qu'elles ont sur les utilisateurs et sur la société. »

Harper a évité de passer un commentaire sur « l'effet néfaste sur les utilisateurs » qu'ont le tabac ou l'alcool.
Source :

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Madame Cocaïne rentre libre au Mexique !


La reine est déchue de son trône. Qualifiée de « délinquante la plus dangereuse du pays » par l’ancien du Mexique Felipe Calderon, Sandra Avila Beltran, 52 ans, a été condamnée en fin de semaine dernière à six ans de prison par la américaine pour « association de malfaiteurs ». 

Mais la Reine du Pacifique, un des surnoms de cette célèbre narcotrafiquante, ne purgera pas cette peine : le juge de Miami (Floride) a considéré que la condamnation était couverte par les cinq années déjà passées derrière les barreaux mexicains après son arrestation en 2007, suivis des onze mois de détention provisoire avant son procès en Floride.

Sandra Avila Beltran sera bientôt extradée dans son pays, où elle ne cesse d’inspirer auteurs et chanteurs mexicains depuis toujours. Car Madame Cocaïne est tombée dedans quand elle était petite. « Il est rare que des femmes s’imposent à un rang si élevé dans les cartels de drogue (NDLR : elle est la courroie de transmission entre deux puissants cartels mexicains), explique Jean Rivelois, spécialiste du narcotrafic au Mexique. Son patrimonial familial a joué un rôle capital dans son ascension. » Et pour cause, un de ses oncles est chef du redoutable cartel de Juarez; un autre, une figure du banditisme local, incarcéré depuis vingt ans. Côté maternel, même ambiance : les Beltran prospèrent dans les stups depuis les années 1970.

Dans ce contexte familial, la petite fille, future reine, accède vite au rang de princesse. Sandra Avila Beltran vit dans le luxe et elle adore ça. « Je suis née riche et je n’y peux rien », avait-elle lancé avec son légendaire sourire ironique après son arrestation au côté de son compagnon, un narcotrafiquant colombien surnommé le Tigre. Une partie de sa fortune lui a d’ailleurs été confisquée par la police : 14 comptes en banque, 225 propriétés immobilières, 6 voitures haut de gamme, 28 montres de luxe et 151 bijoux.

Mais rien n’arrête la Reine du Pacifique et son charisme inébranlable, pas même la prison. C’est tout sourire qu’elle avait d’ailleurs demandé avant son premier interrogatoire d’être filmée, maquillée et coiffée. Et, pendant son incarcération, elle se pavanait en jean serré et talons hauts, et continuait de recevoir ses injections de botox. « Son arme, c’est la séduction, précise Jean Livelois. Même si elle est rentrée dans le milieu des cartels grâce aux siens, elle a réussi à tenir son rang en jouant de ses charmes. Dans le milieu du narcotrafic, il faut être expert en corruption et être en constante liaison avec la police. »

Ce n’est donc pas un hasard si deux de ses anciens maris étaient des policiers véreux, assassinés après quelques années de mariage avec la brune ténébreuse. Car, en plus d’une profusion de luxe, la vie de Sandra Avila Beltran est aussi jonchée de cadavres : deux maris, un fiancé et une sœur aînée, tous morts exécutés. « Ce n’est pas dans son intérêt de rentrer dans son pays, explique Jean Rivelois. Elle a bénéficié d’une condamnation clémente, les gens vont croire qu’elle a dévoilé des choses à la police. » La reine serait-elle elle aussi en danger dans son royaume?
Source :  LeParisien.fr

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dimanche 28 juillet 2013

La thérapie priviliégiée à la prison

 En 2004, le peuple votait en faveur de peines plus sévères contre les délinquants dangereux. Mais elles ne sont que peu appliquées.

Le nombre d'internements à vie est en net recul. Depuis la révision de la loi pénale en 2007, découlant de la volonté populaire de 2004, il est en moyenne de 4,6 par année. Leur nombre était de 18 auparavant, peut-on lire dans la «NZZ am Sonntag».




Il semble que les juges préféreraient prononcer des mesures thérapeutiques. Au cours des deux dernières années, le nombre de condamnés à suivre un traitement en milieu fermé est passé de 366 à 800. Corollaire: le nombre de personnes incarcérées a drastiquement diminué. Cette manière de procéder a également une répercussion financière puisqu'une place en milieu de soins coûte deux fois plus qu'une place en prison.

En droit pénal, le principe fondamental reste qu'il est préférable d'obliger un condamné à se faire soigner plutôt que de le priver de sa liberté. Pour autant qu'il y ait une chance, aussi petite soit-elle, que la thérapie soit profitable. Au sein de l'UDC, des voix s'élèvent déjà pour revoir le code pénal et faire en sorte que la mesure théra­peutique ne soit choisie que s'il y a de bonnes chances qu'elle évite la réci­dive, indique la conseillère nationale Natalie Rickli.
Source :  http://www.20min.ch/

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samedi 27 juillet 2013

Mohammed VI essaierait-il de noyer l’Algérie sous le haschich ?

Désormais, ce sont des dizaines de tonnes de drogue qui sont saisies en Algérie. La provenance de ces énormes quantités ? Le Maroc voisin.

"Au total, 77.920,163 kg de résine de cannabis ont été saisis durant le premier semestre de l'année 2013 (janvier-juin) contre 71.482,013 kg de résine de cannabis saisis durant la même période de l'année 2012", a indiqué le directeur général de l'ONLDT, Mohamed Zouggar, dans un entretien à l'APS. "Les quantités de drogues saisies régulièrement, voir quotidiennement, dénotent que le trafic de drogue est en hausse", ajoute-t-il.

Comment des chargements aussi importants traversent-ils la frontière ? Qui tire les ficelles de ce terrible trafic ? Il est de notoriété que l’essentiel de la drogue qui arrive dans le pays vient du Maroc. Mais l’Algérie n’est pas la seule cible des trafiquants. L’Europe est elle aussi un marché de choix en la matière. Cependant, plusieurs questions restent posées. Que font les autorités marocaines pour mettre un terme à ce trafic qui permet d’engranger des millions de dollars ?

L'armée algérienne a été chargée de lutter contre les trafics de drogue, une menace pour la sécurité nationale liée à l'extrémisme dans la région, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia. "Nous sommes en guerre. C'est une guerre contre une nouvelle forme de terrorisme : le trafic de drogue", a dit le ministre, cité mercredi soir par l'agence de presse nationale APS.

Mohammed Safahi, vice-président du Conseil communal de Tlemcen en Algérie, a envoyé une lettre ouverte au souverain marocain, l’accusant de manière explicite : "Votre majesté, vous le soi-disant commandeur des croyants, arrêtez donc de noyer les nations Arabes et musulmanes, de la Mauritanie à l’Algérie en passant par la Tunisie et l’Egypte, sous des tonnes de haschich, qui est planté et cultivé dans votre royaume et avec votre consentement. Cela est contre les principes de l’Islam et contre les règles de savoir-vivre entre pays voisins de commencer une telle guerre contre l’Algérie à des fins politiques, et à cause de la prise de position claire et nette de l’Algérie concernant la question des frontières du Sahara occidental".

Sans vouloir tomber dans la schizophrénie, les limiers du palais royal ne peuvent ignorer cet énorme trafic.

Source : http://www.lematindz.net/

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Un ex-infirmier de Michael Jackson témoigne de sa dépendance aux drogues médicamenteuses

Le procès opposant la famille de Michael Jackson et le promoteur AEG continue d'apporter son lot de révélations. David Fournier, un infirmier anesthésiste qui a travaillé des années avec le King of Pop, vient de révéler que l'iconique chanteur décédé en 2009 avait une très grande résistance aux effets de la drogue.

Depuis sa mort tragique le 25 juin 2009, Michael Jackson ne cesse d'alimenter le débat judiciaire. Après la condamnation du docteur Conrad Murray pour homicide involontaire fin 2011, la question de l'héritage du chanteur avait fait les choux gras de la presse l'été dernier. Mais depuis avril, c'est une autre partie de ping-pong juridique qui se joue entre l'entourage du King of Pop et le promoteur AEG, chargé de l'organisation des concerts événements qu'il devait donner à Londres. La famille Jackson estime que la société a fait preuve de négligence en confiant la santé de la superstar au docteur Murray et réclame en guise de dommages et intérêts 40 millions de dollars. De son côté, le producteur de spectacles assure que Michael Jackson souffrait de nervosité bien avant 2009 et suggère que la pression exercée sur ses épaules est à imputer à son entourage...

Un témoignage choc : l'infirmier David Fournier appelé à la barre

Afin de démêler le faux du vrai, de nombreux témoins se sont succédé à la barre et celui de David Fournier pourrait bien faire pencher la balance de la justice en faveur du promoteur. Infirmier anesthésiste de son état, celui-ci affirme avoir administré à la star des sédatifs à de nombreuses reprises et participé à 35 opérations entre 1993 et 2003. Leur collaboration s'est subitement arrêtée lorsqu'il s'est, un jour, opposé à une opération chirurgicale en raison du comportement étrange de Michael Jackson. Ce dernier aurait semblé « comme idiot, lent à la détente » et par mesure de précaution, le personnel de santé avait décidé d'annuler l'intervention. « Il n'était pas honnête avec moi » a-t-il affirmé durant l'audience, précisant que l'artiste lui a assuré ne pas avoir de drogues ou de médicaments ce jour-là. L'infirmier a également confirmé avoir « au moins » administré à 14 reprises du Profopol entre 2000 et 2003.

C'est ce médicament anesthésique d'action rapide, injecté en intraveineuse, qui a causé le décès du chanteur ce jour fatidique de juin 2009. Dans les enregistrements médicaux de l'époque, conservés par David Fournier, celui-ci précise que l'interprète de "Thriller" fait preuve d'une « grande tolérance » envers les drogues médicamenteuses, en raison de son métabolisme... et d'autres facteurs indéterminés.

Ce témoignage s'ajoute aux récentes déclarations d'un médecin de Miami appelé à la barre, qui a révélé avoir traité le roi de la pop pour une addiction au Demerol, un antalgique dérivé de l'opium, il y a une dizaine d'années. Selon le site TMZ, le coup de grâce dans cette affaire pourrait venir de Debbie Rowe. La mère biologique de Paris et Prince Michael aurait elle aussi décidé de parler de l'addiction de son ex-mari, lors d'une audience prévue la semaine prochaine. Michael Jackson serait devenu accro au Demerol en 1984 après l'accident qui avait failli lui coûter la vie sur le tournage d'une pub pour Pepsi. Le chanteur, brûlé au troisième degré, avait été contraint de subir par la suite plusieurs opérations de chirurgie esthétique. Devant cette foule de nouveaux éléments à charge, les avocats représentant AEG en ont déduit que Michael Jackson était dans un état psychologique instable bien avant leur collaboration pour la tournée "This Is It'....
Source : http://www.chartsinfrance.net/

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vendredi 26 juillet 2013

Crime organisé: 870 milliards de dollars de revenus annuels

Le crime organisé international rapporte 870 milliards de dollars par an (658 milliards EUR) grâce aux trafics de drogue et d'êtres humains et à la cybercriminalité, selon une estimation du responsable d'une agence de l'ONU.

"Ils font 870 milliards de dollars par an, c'est une énorme somme d'argent", a déclaré mercredi à l'AFP le patron de l'Office des Nations unies de lutte contre la drogue et le crime (ONUDC), le Russe Youri Fedotov.

"C'est ce qui motive les criminels. L'argent, pour être influent, avoir un certain statut et du pouvoir", a-t-il déploré ajoutant que "les groupes criminels sont mieux financés que n'importe quelles autorités publiques".
Mais la question des fonds n'est pas le seul défi dans cette bataille qui, loin de se terminer, est entrée dans une nouvelle dimension grâce à internet, qui permet aux groupes mafieux d'agir avec encore plus de rapidité pour échapper aux enquêteurs, relève M. Fedotov.
"Nous devrions être plus flexibles, et ne pas se contenter de suivre la vague. Il faut aussi prévenir et anticiper", a-t-il expliqué.
Alors que désormais un tiers de la population mondiale dispose d'un accès à internet, la cybercriminalité préoccupe toujours plus les polices.
Les revenus annuels liées aux vols d'identités sur internet sont estimés à un milliard de dollars par an, selon le haut responsable de l'ONU, qui souligne toutefois que ce montant reste encore très inférieur aux 20 milliards de dollars engrangés par le trafic d'espèces animales et végétales menacées d'extinction.
Pour ce qui est du trafic de drogue, plusieurs nouvelles tendances inquiètent les autorités, selon M. Fedotov: la multiplication des drogues de synthèse et le développement d'une nouvelle route de la drogue passant par le Sahel et l'Afrique de l'Ouest, via notamment la Guinée-Bissau.
AFP

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Au Mexique, les cartels sont-ils mortels ?

S’ils n’étaient pas décapités, ils étaient mutilés, dénudés, pendus à des ponts au-dessus des grands axes urbains. Si on ne les retrouvait pas, c’est qu’ils avaient été jetés dans des fosses en pleine campagne, ou dissous dans l’acide. Chaque semaine apportait son lot de cadavres. Et son exhibition publique de cruauté. Pendant trois ans, le nord-est du Mexique a vécu sous le régime de la terreur des Zetas.

Aujourd’hui, le gouvernement mexicain affirme que c’est fini, que le cauchemar est passé, car ce puissant cartel de narcotrafiquants a perdu sa tête. Miguel Angel Treviño Morales, alias «Z-40», le chef de la branche armée des Zetas, a été arrêté par les militaires le 15 juillet. Le gouvernement du président Enrique Peña Nieto, entré en fonction en décembre, s’est flatté d’avoir asséné un coup mortel au crime organisé. Et prédit un miracle sur le plan sécuritaire, alors que, depuis 2006, début de l’offensive officielle contre les cartels, le bilan des exécutions et règlements de comptes s’élève à 77 000 morts. «Les Zetas sont considérablement affaiblis. Ceux qui restent font profil bas. Grâce à cette arrestation, la violence va diminuer», affirme à Libération une source gouvernementale. Publiquement, le ministre de la Justice, Jesús Murillo Karam, surenchérit : «C’est un pas vers la paix et la tranquillité.»

Hydre
. Brisant ce chœur de réjouissances, la presse mexicaine se charge de rappeler que bien qu’une vingtaine de grands capos sanguinaires aient déjà été capturés ou abattus au cours des dernières années, l’hydre à mille têtes du narcotrafic génère sans cesse de nouveaux leaders. Arturo Beltrán Leyva dit «El jefe de jefes» (le chef des chefs), Ezequiel Cárdenas alias «Tony Tormenta» (Tony la tempête), Ignacio «Nacho» Coronel, Eduardo Costilla ou «El Coss», Nazario Moreno surnommé «El más loco» (le plus fou), «El Grande» Sergio Villareal, Edgar Villareal aka «la Barbie» : une ribambelle de narcotrafiquants sont tombés aux mains des autorités depuis 2006, début de l’offensive contre les cartels. En octobre, les Zetas eux-mêmes avaient déjà perdu leur chef, Heriberto Lazcano dit «El Lazca», tué par l’armée. Au nez et à la barbe du gouvernement, ses lieutenants ont dérobé son cadavre et ont repris les affaires. Rien n’a changé. Au contraire.

Jamais les cartels, qui contrôlent d’incommensurables flux de drogue et d’argent, n’ont été aussi puissants. Au premier rang, le cartel de Sinaloa, dont le chiffre d’affaires, 3 milliards de dollars par an (environ 2,3 milliards d’euros), équivaut à celui d’entreprises comme Facebook. Premier fournisseur des Etats-Unis toutes substances confondues, son chef, Joaquín «El Chapo» (le trapu) Guzmán, est aussi le criminel le plus recherché d’Amérique et l’un des hommes les plus riches du monde. Il reste insaisissable, mais plusieurs de ses alliés ont été arrêtés ou abattus.

Piège. Comme l’écrit le chroniqueur Jorge Zepeda, «quelque chose ne cadre pas : l’élimination de tous ces prodigieux esprits criminels ne représente même pas un petit croc-en-jambe dans l’avancée irrépressible des cartels». Et le journaliste de citer l’exemple de la dernière campagne électorale, précédant le scrutin local du 7 juillet, au cours de laquelle les narcos ont assassiné une douzaine de candidats et de responsables politiques, «preuve qu’ils ont atteint un pouvoir et une domination territoriale sans précédent dans l’histoire du pays».

Pourquoi ces coups de filet ne produisent-ils pas l’effet escompté ? «Lorsqu’un chef est neutralisé, soit un autre le remplace immédiatement, soit le cartel se fragmente en une multitude de cellules encore plus violentes», explique Vicente Sánchez, chercheur au Collège de la frontière nord, basé à Tijuana (nord-ouest). Le nouveau gouvernement semble tomber dans le même piège que le précédent : présenter comme un succès l’arrestation d’un leader - qui sera remplacé s’il ne l’est pas déjà - alors qu’elle n’a pratiquement aucune incidence sur l’intensité du narcotrafic et de la violence. «Attaquer la tête des cartels sans entamer la structure des organisations, c’était déjà la grande erreur de l’ancien président Felipe Calderón, d’après le criminologue Martin Gabriel Barrón. Même si vous neutralisez la tête, en dessous, il y a une structure qui continuera d’exister.» En effet, aucune grande organisation n’a jamais véritablement été désarticulée. Au sein d’un cartel, rien ne se perd, si ce n’est, parfois, le nom. Les autorités ont beau dire que le cartel des Beltrán Leyva, dont les leaders ont été abattus ou emprisonnés, a pratiquement disparu, en fait, ses forces vives se sont disséminées en plusieurs fractions qui ont débouché sur la création de nouveaux groupes contrôlant aujourd’hui plusieurs zones de la côte Pacifique.

Quant aux Zetas, qui se sont hissés à la force de la gâchette au rang de deuxième cartel du pays, ils ont connu ces trois dernières années une rapide expansion dans toute la zone orientale du Mexique, en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Leur alliance privilégiée avec la ‘Ndrangheta, la mafia calabraise, leur assure en outre une pénétration idéale sur le marché européen, où ils écouleraient 40% de la cocaïne sud-américaine. A l’origine de ce gang atypique, se trouvent une trentaine de déserteurs d’une unité d’élite de l’armée mexicaine. Devenus sicarios (tueurs) au service du cartel du Golfe à la fin des années 90, ils se séparent de celui-ci en 2010. Alliés à d’anciens membres des forces spéciales guatémaltèques, les dénommés «Kaibiles», réputés pour leur férocité, ils font alors des Zetas un cartel à part entière. Signe distinctif de cette narcoarmée : la mise en scène de la barbarie, telle que l’exposition des têtes coupées de leurs victimes sur la voie publique, ornées de messages d’avertissement. Sous l’emprise des Zetas, l’Etat du Tamaulipas, leur fief du nord-est, a été rebaptisé «Mataulipas», jeu de mot à partir du verbe matar (tuer). D’après Martin Gabriel Barrón, «ils ont atteint un tel degré de sophistication dans l’exercice et la représentation de la mort qu’ils ont forcé leurs adversaires à réagir. C’est pour cela qu’on a assisté à des pratiques de plus en plus aberrantes dans les règlements de comptes. Comme, par exemple, arracher la peau du visage d’un cadavre et l’exhiber comme un masque.» En 2011, un camion a déversé 35 corps mutilés, des Zetas présumés, dans les rues de Veracruz, ville du Golfe du Mexique. C’était le premier fait d’armes d’un groupe chapeauté par le cartel de Sinaloa, baptisé les «Matazetas» (tueurs de Zetas).

Mais, pas plus que les coups portés par les autorités, la violence que les cartels se sont infligés entre eux ne les a affaiblis. Ces jours-ci, plusieurs éditorialistes ont appelé le président Peña à opérer une «révolution copernicienne» dans la lutte contre le crime et de démanteler le réseau de protection politique et la structure financière des cartels, en s’attaquant notamment aux entreprises qui leur servent de façade légale et blanchissent leur magot (lire ci-contre).

Petites mains. Ce serait, d’après certains experts, le seul moyen d’enrayer le cycle de violence, qui n’a que légèrement diminué depuis l’arrivée de Peña au pouvoir : 7 110 morts liés au crime organisé en sept mois, contre 8 631 lors de la même période, l’année précédente. La plupart sont des jeunes. Les petites mains des cartels, qui travaillent sur le terrain, toujours à portée de tir des gangs adverses. D’après Vicente Sánchez, en plus du flux de drogue et d’argent, il faut aussi couper ce flux de main-d’œuvre : «Un des atouts des Zetas est leur système d’intelligence, non seulement sur le plan des télécommunications, mais aussi sur le plan humain. Ils opèrent dans des régions pauvres où les gens, désespérés, se mettent facilement à leur service.» Recrutés comme halcones, des vigiles-espions, ils sont postés à tous les coins de rues pour informer le cartel. Ils constituent l’armée de base des Zetas. Un cartel où tous les membres sont remplaçables, même le chef.

ci dessous la tristement celebre decapitation a la tronçoneuse d'un membre de cartel par ses rivaux
[Nous déconseillons Fortement cette vidéos aux personnes sensibles]






Spécialiste des Zetas, Guadalupe Correa Cabrera est politologue à l’université du Texas à Brownsville.
L’arrestation de Miguel Angel Treviño, le dénommé «Z-40», va-t-elle déboucher sur un déclin des Zetas ?
Non, car les Zetas ne sont pas un cartel traditionnel, c’est une organisation extrêmement complexe et sophistiquée. Ils ont diversifié leurs activités criminelles comme aucun autre cartel ne l’avait fait auparavant : outre les trafics de drogues et d’armes, ils se sont lancés dans l’extorsion, le vol de pétrole, la piraterie, la traite d’êtres humains, les enlèvements et en particulier les kidnappings de migrants. Aujourd’hui, les Zetas opèrent comme une entreprise transnationale, où chaque activité est gérée par une cellule différente, selon une structure horizontale compartimentée.
Au sein de cette structure, Miguel Angel Treviño était le chef des sicarios (tueurs), chargé d’entretenir la marque de fabrique des Zetas - la terreur - et de générer une menace crédible pour que le cartel puisse réaliser toutes ses activités. Mais il n’avait pas le contrôle sur toute l’organisation. Ce n’est pas le grand cerveau des Zetas. A la leur tête, il y a un conseil d’administration. Chaque division a ses gérants et ce n’est pas parce qu’un gérant disparaît que toute l’entreprise s’écroule.
Mais son arrestation pourrait entraîner une diminution de la violence ?
C’est possible. Mais c’est une erreur de personnaliser la violence, car la terreur est un modèle : le modèle Zetas. Ce n’est pas le fait d’un homme, même s’il est extrêmement violent. Lui s’est greffé sur ce modèle. Depuis qu’il est capturé, on charge le «Z-40» de tous les crimes : il aurait commandité la tuerie de 72 migrants en 2010, l’incendie du casino de Monterrey qui a fait 52 morts en 2011… Or les autorités avaient déjà accusé d’autres Zetas de ces massacres. La terreur touchera peut-être à sa fin dans le Tamaulipas (nord-est), mais cela ne veut pas dire que le crime organisé n’est plus actif. La corruption et l’impunité persisteront.
Les autorités surestiment-elles l’importance des chefs de cartel ?
Sans aucun doute, elles les idéalisent. Regardez le cartel du Golfe : tous ses chefs sont tombés, mais le groupe fait passer les mêmes cargaisons de drogue par la frontière. Il est impossible que ces organisations contrôlent des territoires aussi étendus sans avoir tissé un dense réseau de corruption. Chez les Zetas, il y a des connexions étroites avec des gouverneurs et des forces de sécurité. Un réseau de protection aussi impressionnant n’est jamais l’œuvre d’un seul homme. Qui a permis une telle expansion des Zetas ? Quelles sont leurs ramifications légales ? Quelle société blanchit leur argent ? Au lieu de se vanter d’arrêter des capos, c’est là-dessus que le gouvernement devrait enquêter et il ne le fait pas.
Le président antérieur, Felipe Calderón, s’était lancé dans une guerre frontale contre les cartels. Le gouvernement de Enrique Peña Nieto se fait beaucoup plus discret sur ce sujet. Quelle est la stratégie dorénavant ?
Il y a une stratégie bien précise, mais en grande partie inavouable. Il y a d’abord une censure médiatique, qui consiste à minimiser l’ampleur de la violence et de la corruption. Ensuite, les autorités ont décidé de limiter les attaques contre les cartels, dans le but de réduire leur niveau d’agressivité et donc d’éroder la violence. Et sur le terrain, on laisse se développer les groupes d’autodéfense citoyens et les mouvements paramilitaires, dans le but d’en finir avec la criminalité quotidienne. Or l’essentiel, ce serait d’interrompre les rentrées d’argent des cartels. Si le gouvernement avait la volonté d’en finir avec le crime organisé, c’est ce qu’il ferait.
Source : http://www.liberation.fr
Complement :
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Histoire des cartels Mexicains :
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Cartel de Medellin : mort d'un des fondateurs



L'ancien grand trafiquant colombien de cocaïne, Juan David Ochoa, est mort jeudi d'un arrêt cardiaque en Colombie, où il avait cofondé le cartel de Medellin avec le défunt baron de la drogue Pablo Escobar, a annoncé sa famille. Décédé à 65 ans dans une clinique de Medellin, la seconde ville du pays situé à 430 km au nord-ouest de Bogota, Ochoa, qui s'était consacré à la fin de sa vie à l'élevage de chevaux, avait fondé dans les années 80 ce puissant cartel, responsable de l'introduction de grandes quantités de cocaïne aux Etats-Unis, sous la houlette d'Escobar.

Ce dernier, qui fut le trafiquant le plus recherché au monde et considéré comme le commanditaire de la la mort de milliers de personnes grâce à un réseau de tueurs à gage, avait été abattu à 44 ans par un commando de la police le 2 décembre 1993 au cours d'une traque à Medellin. De son côté, Ochoa s'était rendu avec ses frères à la justice colombienne en 1991, bénéficiant d'une remise de peines offerte en échange d'aveux par le président de l'époque César Gaviria (1990-1994), qui leur avait permis de recouvrer la liberté cinq ans plus tard.

Son plus jeune frère, Fabio, a toutefois été ensuite extradé aux Etats-Unis, où il purge une peine de trente années de prison, après avoir repris ses activités de trafiquant au sein du cartel de Milenio, qui opère aussi au Mexique.
Source : http://www.lefigaro.fr/

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Les drogues et la machine de guerre des États-Unis

Maxime Chaix : Dans votre dernier ouvrage, La Machine de guerre américaine, vous étudiez en profondeur ce que vous appelez la « connexion narcotique globale ». Pourriez-vous nous éclairer sur cette notion ?
Peter Dale Scott : Avant tout, permettez-moi de définir ce que j’entends par « connexion narcotique ». Les drogues n’entrent pas comme par enchantement aux États-Unis. Parfois, de très importantes cargaisons de drogues sont acheminées dans ce pays avec l’assentiment et/ou la complicité directe de la CIA. Je vais vous l’illustrer par un exemple tiré de La Machine de guerre américaine. Dans ce livre, je parle du général Ramon Guillén Davila, le directeur d’une unité anti-drogue créée par la CIA au Venezuela, qui fut inculpé à Miami pour avoir introduit clandestinement aux États-Unis une tonne de cocaïne. Selon le New York Times, « la CIA, malgré les objections de la Drug Enforcement Administration [DEA], approuva la livraison d’au moins une tonne de cocaïne pure à l’aéroport international de Miami [,] comme moyen d’obtenir des renseignements sur les cartels de la drogue colombiens ». Au total, selon le Wall Street Journal, le général Guillén aurait pu avoir acheminé illégalement plus de 22 tonnes de drogues aux États-Unis. Néanmoins, les autorités US n’ont jamais demandé au Venezuela l’extradition de Guillén pour le juger. De plus, lorsqu’en 2007 il fut arrêté dans son pays pour avoir planifié l’assassinat d’Hugo Chávez, son acte d’accusation était encore maintenu sous scellés à Miami. Ce n’est pas surprenant, sachant qu’il était un allié de la CIA.
Toutefois, la connexion narcotique de l’Agence ne se limite pas aux États-Unis et au Venezuela. Depuis l’après-guerre, elle s’est progressivement étendue à travers le globe. En effet, les États-Unis ont voulu exercer leur influence dans certaines parties du monde mais, en tant que démocratie, ils ne pouvaient pas envoyer l’US Army dans ces régions. Par conséquent, ils ont développé des armées de soutien (proxy armies) financées par les trafiquants de drogues locaux. Progressivement, ce mode opératoire est devenu une règle générale. C’est l’un des principaux sujets de mon livre, La Machine de guerre américaine. J’y étudie notamment l’opération Paper, qui débuta en 1950 avec l’utilisation par l’Agence de l’armée du KMT en Birmanie, qui organisait le trafic de drogues dans la région. Quand il s’est avéré que cette armée était totalement inefficace, la CIA développa sa propre force en Thaïlande (la PARU). L’officier de l’Agence qui en avait la responsabilité a admis qu’elle finançait ses opérations par de très importantes saisies de drogues.
En rétablissant le trafic de drogues en Asie du Sud-Est, le KMT en tant qu’armée de soutien constituait un précédent de ce qui allait devenir une habitude de la CIA : collaborer secrètement avec des groupes financés par les drogues pour mener la guerre — en Indochine et en mer de Chine méridionale dans les années 1950, 60 et 70 ; en Afghanistan et en Amérique centrale dans les années 1980 ; en Colombie dans les années 1990 ; et de nouveau en Afghanistan en 2001 —. Les mêmes secteurs de la CIA en sont responsables, soit les équipes chargées d’organiser les opérations clandestines. Depuis l’après-guerre, nous pouvons observer comment leurs agents, financés par les bénéfices narcotiques de ces opérations, se déplacent de continents en continents pour répéter le même schéma. C’est pourquoi nous pouvons parler d’une « connexion narcotique globale ».
Maxime Chaix : D’ailleurs, dans La Machine de guerre américaine, vous remarquez que la production de drogues explose souvent là où les États-Unis interviennent avec leur armée et/ou leurs services de renseignement, et que cette production décline lorsque ces interventions s’achèvent. En Afghanistan, alors que l’OTAN retire progressivement ses troupes, pensez-vous que la production de drogue va diminuer une fois le retrait achevé ?
Peter Dale Scott : Dans le cas de l’Afghanistan, il est intéressant de constater qu’au cours des années 1970, à mesure que le trafic de drogues déclinait en Asie du Sud-Est, la zone frontalière pakistano-afghane devenait peu à peu centrale dans le trafic international d’opium. Finalement, en 1980, la CIA s’impliqua de manière indirecte, mais massive, contre l’URSS dans la guerre d’Afghanistan. D’ailleurs, Zbigniew Brzezinski se vanta auprès du président Carter d’avoir donné aux soviétiques « leur Vietnam ». Toutefois, il déclencha également une épidémie d’héroïne aux États-Unis. En effet, avant 1979, de très faibles quantités d’opium du Croissant d’Or entraient dans ce pays. Or, en une année seulement, 60 % de l’héroïne pénétrant aux États-Unis provenait de cette zone, selon les statistiques officielles.
Comme je le rappelle dans La Machine de guerre américaine, les coûts sociaux de cette guerre alimentée par la drogue continuent de nous affecter. Par exemple, il y aurait aujourd’hui 5 millions d’héroïnomanes au seul Pakistan. Et pourtant, en 2001, les États-Unis, avec l’aide des trafiquants, relancèrent leurs tentatives d’imposer un processus d’édification nationale à un quasi-État, comptant au moins une douzaine de groupes ethniques majeurs parlant des langues différentes. À cette époque, l’intention qu’avaient les États-Unis d’utiliser des trafiquants de drogue pour se positionner sur le terrain en Afghanistan n’avait pas la moindre ambiguïté. En 2001, la CIA créa sa propre coalition pour lutter contre les talibans en recrutant — et même en important — des trafiquants de drogues, qui étaient en principe d’anciens alliés des années 1980. Comme au Laos en 1959 et en Afghanistan en 1980, l’intervention états-unienne a été une aubaine pour les cartels internationaux des drogues. Avec l’amplification du chaos dans les zones rurales afghanes et l’augmentation du trafic aérien, la production d’opium fit plus que doubler, passant de 3 276 tonnes en 2000 (mais surtout de 185 tonnes en 2001, l’année où les talibans l’interdirent) à 8 200 tonnes en 2007.
Aujourd’hui, il est impossible de déterminer comment va évoluer la production de drogues en Afghanistan. Cependant, si les États-Unis et l’OTAN se contentent de se retirer en laissant le chaos derrière eux, tout le monde en pâtira — sauf les trafiquants de drogues, qui profiteraient du désordre pour leurs activités illicites —. Il serait donc indispensable d’établir une collaboration entre l’Afghanistan et tous les pays avoisinants, incluant la Chine et la Russie (qui peut être considérée comme une nation voisine du fait de ses frontières avec les États d’Asie centrale). Le Conseil international sur la sécurité et le développement (ICOS) a suggéré d’acheter et de transformer l’opium afghan afin de l’utiliser médicalement dans les pays du Tiers-Monde, qui en ont cruellement besoin. Washington reste opposé à cette mesure, qui est difficile à mettre en œuvre en l’absence d’un système de maintien de l’ordre efficace et solide. Dans tous les cas, nous devons aller vers une solution multilatérale incluant l’Iran, une nation très affectée par le trafic de drogues venant d’Afghanistan. Il est également le pays le plus actif dans la lutte contre les exportations de stupéfiants afghans, et celui qui subit le plus de pertes humaines à cause de ce trafic. Par conséquent, l’Iran devrait être reconnu comme un allié central dans la lutte contre ce fléau mais, pour de nombreuses raisons, ce pays est considéré comme un ennemi dans le monde occidental.
Maxime Chaix : Votre dernier livre, La Machine de guerre américaine, démontre notamment qu’une part importante des revenus narcotiques alimente le système bancaire global, dont les banques des États-Unis, créant une véritable « narconomie ». Dans cette perspective, que pensez-vous de l’affaire HSBC ?
Peter Dale Scott : Tout d’abord, le scandale du blanchiment d’argent par HSBC nous amène à penser que la manipulation des bénéfices narcotiques par cette banque aurait pu contribuer à financer le terrorisme — comme l’avait révélé une sous-commission du Sénat en juillet 2012 —. De plus, un nouveau rapport sénatorial a estimé que « chaque année, entre 300 milliards et 1 trillion de dollars d’origine criminelle sont blanchis par les banques à travers le monde, la moitié de ces fonds transitant par les banques états-uniennes ». Dans ce contexte, les autorités gouvernementales nous expliquent qu’HSBC ne sera pas démantelée car elle est trop importante dans l’architecture financière occidentale. Souvenez-vous qu’Antonio Maria Costa, le directeur de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), avait rapporté qu’en 2008, «  les milliards de narcodollars ont empêché le système de sombrer au paroxysme de la crise [financière] globale. »
Ainsi, HSBC s’est entendue avec le département de la Justice pour payer une amende d’environ 1,92 milliards de dollars, ce qui évitera des poursuites pénales. Le gouvernement des États-Unis nous fait ainsi comprendre que personne ne sera condamné pour ces crimes car, comme je l’ai souligné précédemment, cette banque fait partie intégrante du système. C’est un aveu déterminant. En réalité, toutes les grandes banques ayant une importance systémique — pas seulement HSBC — ont admis avoir mis en place des filiales spécialement conçues pour blanchir l’argent sale (les private banks). Certaines ont payé de lourdes amendes, qui sont habituellement bien moins importantes que les profits générés par le blanchiment d’argent. Et aussi longtemps que cette impunité sera maintenue, le système fonctionnera de cette manière. C’est un véritable scandale. En effet, songez à un individu lambda se faisant arrêter avec quelques grammes de cocaïne en poche. Il sera très probablement incarcéré, mais la banque HSBC pourrait avoir blanchi environ 7 milliards de dollars de revenus narcotiques grâce à sa filiale mexicaine sans que personne n’aille en prison. En réalité, la drogue est l’un des principaux éléments soutenant le dollar, d’où l’emploi de l’expression « narconomie ». Les trois premiers produits échangés dans le commerce international sont d’abord le pétrole, puis les armes et enfin les drogues. Ces trois éléments sont interconnectés, et ils alimentent les banques de la même manière. C’est pourquoi la majorité de l’argent des drogues est absorbée par le système bancaire global. Ainsi, dans La Machine de guerre américaine, j’étudie comment une partie de ces revenus narcotiques finance certaines opérations clandestines états-uniennes, et j’en analyse les conséquences.
Maxime Chaix : Il y a 10 ans, l’administration Bush lançait la guerre d’Irak, sans l’aval du Conseil de sécurité des Nations-Unies. Quel bilan tirez-vous de ce conflit, notamment au regard de ses coûts humains et financiers ?
Peter Dale Scott : Selon moi, il y a eu deux grands désastres dans la politique étrangère récente des États-Unis. Il s’agit de la guerre du Vietnam, qui n’était pas nécessaire, et de la guerre d’Irak, qui l’était encore moins. L’objectif affiché de cette guerre était d’instaurer la démocratie dans ce pays, ce qui était une véritable illusion. Il appartient au peuple irakien de déterminer s’il est dans une meilleure situation aujourd’hui qu’avant cette guerre, mais je doute qu’il réponde par l’affirmative s’il était consulté sur cette question.
Au regard des coûts humains et financiers de ce conflit, celui-ci fut un désastre, aussi bien pour l’Irak que pour les États-Unis. Toutefois, dans un documentaire qui lui est dédié, l’ancien vice-président Dick Cheney vient de déclarer qu’il referait la même chose « dans la minute ». Or, le Financial Times a récemment estimé que les contractants avaient signé pour plus de 138 milliards de dollars de contrats avec le gouvernement des États-Unis, dans le cadre de la reconstruction de l’Irak. À elle seule l’entreprise KBR, une filiale d’Halliburton — dirigée par Dick Cheney avant qu’il ne devienne vice-président —, a signé pour au moins 39,5 milliards de dollars de contrats fédéraux depuis 2003. Rappelons également qu’à la fin de l’année 2000, un an avant le 11-Septembre, Dick Cheney et Donald Rumsfeld ont cosigné une étude importante élaborée par le PNAC (le groupe de pression néoconservateur appelé le Projet pour le Nouveau Siècle Américain). Intitulée Reconstruire les Défenses de l’Amérique (Rebuilding America’s Defenses), cette étude réclamait notamment une forte augmentation du budget de la Défense, l’éviction d’Irak de Saddam Hussein, et le maintien de troupes états-uniennes dans la région du golfe Persique même après la chute du dictateur irakien. Ainsi, en dépit des coûts humains et financiers de cette guerre, certaines entreprises privées ont massivement profité de ce conflit, comme je l’ai analysé dans La Machine de guerre américaine. Enfin, au Proche-Orient, lorsque l’on observe les très fortes tensions entre les chiites, qui sont appuyés par l’Iran, et les sunnites soutenus par l’Arabie saoudite et le Qatar, il faut garder à l’esprit que la guerre d’Irak a eu un impact très déstabilisant dans cette région…
Maxime Chaix : Justement, quel est votre point de vue sur la situation en Syrie, et sur les potentielles solutions à ce conflit ?
Peter Dale Scott : Au vu de la complexité de cette situation, il n’existe pas de réponse simple sur ce qui devrait être fait en Syrie, du moins au niveau local. Toutefois, en tant qu’ancien diplomate, je suis convaincu que nous ayons besoin d’un consensus entre les grandes puissances. La Russie continue d’insister sur la nécessité de s’en tenir aux accords de Genève. Ce n’est pas le cas des États-Unis, qui ont agi bien au-delà du mandat du Conseil de sécurité en Libye, et qui sont en train de rompre un potentiel consensus en Syrie. Ce n’est pas la marche à suivre car, à mon sens, un consensus international est nécessaire. Sinon, il se pourrait que la guerre par procuration entre chiites et sunnites au Proche-Orient finisse par attirer directement l’Arabie saoudite et l’Iran dans le conflit syrien. Il y aurait alors un risque de guerre entre les États-Unis et la Russie. La Première Guerre mondiale a éclaté de cette manière, ayant été déclenchée par un événement local en Bosnie. Et la Seconde Guerre mondiale a débuté avec une guerre par procuration en Espagne, qui opposait à distance la Russie et l’Allemagne. Nous devons et nous pouvons éviter la répétition d’une telle tragédie.
Maxime Chaix : Mais ne pensez-vous pas qu’au contraire, les États-Unis cherchent aujourd’hui à s’entendre avec la Russie, essentiellement à travers la diplomatie de John Kerry ?
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Peter Dale Scott : Pour vous répondre, permettez-moi de faire une analogie avec ce qu’il s’est déroulé en Afghanistan et en Asie centrale dans les années 1990, après le retrait soviétique. Aux États-Unis, le problème récurrent est qu’il est difficile de parvenir à un consensus au sein du gouvernement, car il existe une multitude d’agences ayant parfois des objectifs antagonistes. Il en résulte l’impossibilité d’obtenir une politique unifiée et cohérente, et c’est précisément ce que nous avons pu observer en Afghanistan en 1990. Le département d’État voulait impérativement parvenir à un accord avec la Russie, mais la CIA continuait de travailler avec ses alliés narcotiques et/ou jihadistes en Afghanistan, n’ayant pas l’intention de mettre fin à cette collaboration. Par conséquent, dans une certaine mesure, il existait une concurrence entre l’Agence et le département d’État en Afghanistan. À cette époque, Strobe Talbott — un très proche ami du président Clinton, dont il était un influent représentant personnel au sein du département d’État —, déclara avec justesse que les États-Unis devaient parvenir à un arrangement avec la Russie en Asie centrale, et non considérer cette région comme un « grand échiquier » où manipuler les événements à notre avantage (pour reprendre le concept de Zbigniew Brzezinski). Mais dans le même temps, la CIA et le Pentagone étaient en train de nouer des accords secrets avec l’Ouzbékistan, qui neutralisèrent totalement ce que Strobe Talbott était en train d’accomplir. Je doute qu’aujourd’hui, de telles divisions internes au sein de l’appareil diplomatique et sécuritaire des États-Unis aient disparu.
Dans tous les cas, depuis 1992, la doctrine Wolfowitz mise en œuvre à partir de 2001 par les néoconservateurs de l’administration Bush appelle à la domination globale et unilatérale des États-Unis. Parallèlement, des éléments plus modérés du département d’État tentent de négocier des solutions pacifiques aux différents conflits dans le cadre des Nations Unies. Cependant, il est impossible de négocier la paix tout en appelant à dominer le monde par la force militaire. Malheureusement, les faucons intransigeants l’emportent le plus souvent, pour la simple et bonne raison qu’ils bénéficient des budgets les plus élevés – ceux qui alimentent La Machine de guerre américaine –. En effet, si vous parvenez à des compromis diplomatiques, ces faucons verront leurs budgets amoindris, ce qui explique pourquoi les pires solutions ont tendance à prévaloir dans la politique étrangère états-unienne. Et c’est précisément ce qui pourrait empêcher un consensus diplomatique entre les États-Unis et la Russie dans le conflit syrien.
Source
Diplomatie (France)

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Le pape s'oppose à la dépénalisation des drogues

Le pape François a pris position contre la dépénalisation des drogues en inaugurant mercredi une aile réservée aux alcooliques et toxicomanes dans un hôpital de Rio de Janeiro tenu par des moines franciscains, au troisième jour de son voyage au Brésil.

S'exprimant pour la première fois sur cette question, le pontife a estimé que l'éducation était le seul moyen de mettre fin à la consommation de drogues.

"La libération de l'usage de la drogue, telle qu'on la propose actuellement dans diverses parties de l'Amérique latine, ne permettra pas de réduire l'étendue et l'influence de l'addiction aux drogues", a déclaré le pape.

Des pays comme le Mexique envisagent de dépénaliser certaines drogues après des décennies de violences provoquées par une lutte infructueuse contre les narcotrafiquants.

Plusieurs milliers d'admirateurs s'étaient massés sous la pluie pour accueillir l'ancien archevêque de Buenos Aires à son arrivée à l'hôpital.

Le pape François s'était plus tôt dans la journée rendu au sanctuaire de Notre-Dame d'Aparecida, à 260 km à l'ouest de Rio, où il a prononcé sa première messe en plein air hors d'Italie, devant plusieurs dizaines de milliers de fidèles.
source : http://www.lepoint.fr/

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mercredi 24 juillet 2013

Mexique: 22 morts dans des reglements de comptes


Une attaque d'hommes armés au Mexique a fait 22 morts. Parmi eux, deux membres de la police fédérale et 20 criminels. Les cartels de la drogue existent depuis des décennies dans l'Etat de Michoacán (ouest).

Le bras de fer du gouvernement mexicain contre les cartels de la drogue continue. Cette fois l'histoire se passe dans l'Etat de Michoacán (ouest). Des hommes armés ont attaqué la police fédérale dans six villes faisant au total 22 morts, a annoncé mercredi le ministère de l'Intérieur. "Actuellement nous dénombrons deux membres de la police fédérale et 20 criminels tués et 15 blessés", a indiqué dans un communiqué la Commission nationale de sécurité du ministère de l'Intérieur.

En mai, le gouvernement mexicain avait promis de maintenir des milliers de troupes dans cette région, tourmentée par de violents cartels de la drogue, jusqu'à ce que la paix y soit ramenée. Le ministre de l'Intérieur Miguel Angel Osorio Chong avait alors organisé une réunion entre les forces de sécurité nationales et les responsables locaux dans la capitale de l'Etat, Morelia, afin de discuter une vague de crimes qui a conduit plusieurs villes à créer des groupes d'autodéfense.

Marijuana et pavot, drogues synthétiques

Quelque 4.000 soldats et marins ainsi que 1.000 policiers fédéraux avaient été déployés à cette période, selon des responsables. Miguel Angel Osorio Chong avait dit que les troupes partiraient seulement lorsque les conditions de sécurité se seraient améliorées et que le gouvernement de cet Etat serait en mesure de faire face seul.

Michoacán a été le premier Etat à accueillir des troupes militaires lorsque l'ancien président Felipe Calderon décida de déployer des dizaines de milliers de soldats dans le pays pour faire la guerre aux cartels de la drogue, en 2006. Ces derniers existent depuis des décennies dans cet État situé dans l'ouest du pays. Ils y cultivent de la marijuana et du pavot, et y fabriquent des drogues synthétiques dans des laboratoires de fortune avant de les exporter vers les Etats-Unis.
Sourcehttp://www.rtl.fr/

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