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dimanche 30 juin 2013

[Insolite] A 11 ans, il vend du cannabis dans son école du Pas-de-Calais

Un élève de CM2 a été entendu par la police et placé en liberté surveillée pour avoir vendu du haschich à d'autres écoliers.

Il est probablement le plus jeune dealeur de France. Un élève de CM2, au cœur d'un petit réseau de trafic de cannabis a été entendu et placé en liberté surveillé, selon différentes sources, citées vendredi 28 juin par l'AFP. En tout, trois enfants de 11 ans et un adolescent de 17 ans font l'objet d'une enquête sur un trafic de drogue dans une école à Saint-Laurent-Blangy, près d'Arras (Pas-de-Calais).

Pris en flagrant délit de vente de cannabis par le directeur de l'école Paul Langevin, le 20 juin, le principal accusé, âgé de 11 ans, a été convoqué mercredi au commissariat d'Arras, puis déféré au parquet et présenté au juge des enfants jeudi, selon des porte-parole de la police et du parquet. Il a été placé en liberté surveillée préjudicielle, c'est-à-dire soumis à un suivi éducatif par des éducateurs spécialisés, et confié à l'Aide sociale à l'enfance qui l'a placé dans un de ses établissements.
Un enfant "ingérable"

L'enfant a été décrit par des parents d'élèves qui vivent dans le même quartier comme "ingérable", mais "pas violent", précise La Voix du Nord. Il fréquentait des jeunes plus âgés que lui et auraint ainsi commencé à fumer et vendre du haschich.

L'adolescent de 17 ans, décrit comme son fournisseur, a été présenté jeudi au juge des enfants, qui l'a mis en examen et placé aussi en liberté surveillée préjudicielle, a poursuivi le magistrat. Deux autres enfants de 11 ans, à qui le premier cité aurait demandé de revendre de la résine et de l'herbe de cannabis, sont convoqués le 13 novembre devant le juge des enfants. Lors d'une perquisition au domicile du principal accusé de 11 ans, les policiers ont par ailleurs trouvé le père en train de fumer un joint, selon la police, mais aucun lien n'a été établi avec les faits incriminés.
Source : http://www.francetvinfo.fr/

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Le Maroc demeure le "principal fournisseur" mondial de cannabis

WASHINGTON - L’Office des Nations unies pour la drogue et le crime (ONUDC), a indiqué que le Maroc restait le "principal producteur et fournisseur" mondial de haschich (résine de cannabis) dont la production est destinée principalement aux marchés européen et africain.


C’est l’une des principales observations du rapport mondial 2013 sur les drogues, présenté vendredi par le directeur de l’ONUDC, Youri Fedotov, devant la Commission des stupéfiants de l’ONU à l’occasion de la Journée internationale contre le trafic et l’abus de drogues.

Cette organisation de l’ONU a exprimé sa préoccupation quant à l’impact des drogues sur les ’’pays vulnérables’’ et a prévenu que le marché de la drogue est l’un des principaux facteurs qui continue d’alimenter ’’l’instabilité économique et politique’’ autour du monde.

Dans ce sillage, l’ONUDC a fait part du ’’besoin accru d’assistance’’ pour les régions de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel afin de prévenir les drogues illicites et la criminalité ’’qui font obstacle au développement durable’’.Dans le volet consacré à la résine de cannabis, l’agence onusienne a relevé qu’à l’échelle mondiale, la majeure partie de cette drogue provient du Maroc ainsi que de l’Afghanistan.

Concernant les opérations de saisies du haschich, elle a précisé qu’elles continuaient à être concentrées en Europe de l’Ouest et centrale, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Ouest.

Dans ce sens, ajoute le rapport, l’Europe occidentale et centrale constitue un important marché de consommation de résine de cannabis originaire du Maroc.

L’ONUDC précise alors que les saisies faites en Espagne, dont le volume représente 34% des saisies mondiales de cannabis, révèlent que ce pays est non seulement un important marché de consommation de hashich provenant du Maroc par voie maritime, mais qu’il est aussi utilisé comme une ’’passerelle’’ de la drogue marocaine pour l’ensemble du marché de l’Europe occidentale et centrale.

Abordant les superficies cultivées de cannabis, l’ONUDC fait savoir que malgré la politique d’éradication engagée, depuis quelques années, par les autorités marocaines sous la pression des pays européens, la surface des champs réservés au cannabis au Maroc reste la plus importante mondialement avec 47.500 hectares spécifiques à cette culture illicite (contre 12.000 ha en Afghanistan).

Quant à la production annuelle marocaine, elle a été estimée à 38.000 tonnes d’herbe de cannabis ou ’’kif’’, et à 760 tonnes de résine de cannabis. Néanmoins, le rapport a tenu à préciser que ces données sur les superficies cultivées de cannabis avaient été communiquées par le gouvernement marocain et que l’ONUDC n’a plus été autorisée par le Maroc à effectuer une enquête sur le terrain depuis 2005 lorsqu’elle avait évalué cette superficie à 72.500 hectares.

APS

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vendredi 28 juin 2013

Eminem a failli mourir à cause de la drogue

Dans un documentaire, le rappeur a révélé qu’il avait cru sa dernière heure arrivée à cause de son addiction aux médicaments. C’est pour ses enfants qu’il a décidé de se sevrer.

«La première fois que j’ai pris de la Vicodine, non seulement tout est devenu moelleux autour de moi, mais en plus je ne ressentais plus aucune douleur.» Dans le documentaire «How To Make Money Selling Drugs», Eminem s’est confié sur sa dépendance aux médicaments et ce qui lui a permis de s’en sortir. «Je ne sais pas à quel moment ça a commencé à être un problème. Je me souviens seulement que j’aimais ça de plus en plus.»

Les personnes de son entourage avaient beau lui dire qu’il avait un problème, Eminem ne voulait pas y croire. Pour lui, les drogués étaient ceux qui se shootaient à l’héroïne, prenaient de la coke ou fumaient du crack. Petit à petit, la star a commencé à mélanger plusieurs médicaments, jusqu’à finir à l’hôpital dans un sale état. «Si on m’avait emmené deux heures plus tard, je serais mort. Mes organes ne fonctionnaient quasiment plus. Ils m’ont mis sous dialyse, mais ne pensaient pas que je m’en sortirais.»

Rechute puis sevrage

Pourtant, Eminem a survécu et a tenu un mois sans se droguer. Il a ensuite recommencé à prendre des médicaments au même rythme qu’avant son hospitalisation. «Je me souviens que je marchais dans ma maison chaque jour en me disant que j’allais crever.» Ce sont ses enfants qui lui ont donné la force de décrocher. Le rappeur s’est rendu compte que ses filles avaient besoin de lui.

La période de sevrage n’a pas été une partie de plaisir. «Je suis resté éveillé 24 heures sur 24 pendant trois semaines, je ne somnolais même pas pendant une minute. Je devais retrouver ma motricité, je devais réapprendre à parler. (…) Je ne pouvais pas croire qu’on puisse être naturellement heureux sans rien prendre. Alors j'ai envie de dire aux gens que les choses s’arrangent», a-t-il conclu, comme un message d’espoir pour toutes les personnes dépendantes.

La bande-annonce de «How To Make Money Selling Drugs»:

Source : http://www.20min.ch

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Acheter de la drogue en ligne ? C'est désormais possible avec Atlantis !

Ce n’est pas nouveau, Internet regorge de sites underground proposant l’accès à des contenus souvent illégaux. Parmi les plus contestables, des portails spécialisés dans la vente de produits interdits.

Depuis ces portails, certains proposent la vente directe de toute sorte de drogues, sans jamais se cacher derrière des sous entendus. Ainsi chaque substance est parfaitement décrite, qu’il s’agisse des drogues naturelles ou de synthèse.

On peut également y trouver des médicaments théoriquement contrôlés qui sont ici livrés sans ordonnance et même des faux billets ,comptes Paypal piratés et autres cartes de crédit frauduleuses ou encore faux papiers.

Dans le domaine, Silk Road tenait la première place depuis son entrée sur le marché en 2011. Néanmoins, ces sites sont de moins en moins effrayés par les gouvernements et une autre plateforme, Atlantis va jusqu’à faire de la publicité en ligne.


La plateforme indique aujourd’hui se lancer dans une "vaste campagne médiatique " et vient de diffuser un Atlantis faux papiers premier clip publicitaire sur la plateforme YouTube.

Reprenant les codes et le visuel employé dans les présentations des géants de la Silicon Valley, Atlantis explique combien il est facile de se procurer de la drogue sur " Le plus grand marché noir virtuel ".

Atlantis fait encore plus fort et va jusqu’à proposer des codes de réduction aux clients de son concurrent principal : Silk Road.




De son côté, Silk Road mise sur la discrétion, ne fait aucune publicité et souhaite rester dans la mouvance underground.

De ce fait, on peut se demander si Atlantis et sa campagne de publicité ne sont pas un énorme pot de miel proposé par diverses agences de lutte contre la drogue et la criminalité dans le but de repérer les acheteurs ou les grossistes.

Dans tous les cas, qu’ils s’affichent au grand jour ou restent dans l’ombre, il est difficile pour la police d’intervenir et de finir par coincer tant les acheteurs que les vendeurs de ces marchés noirs virtuels. Une difficulté accrue par les moyens de paiements utilisés par ces plateformes : Bitcoin et Litecoin qui rendent les transactions intraçables.

On notera également que la plupart de ces marchés noirs numériques sont uniquement accessibles depuis Tor, un réseau spécialisé dans l’anonymat.

"Nous voulons attirer l’attention sur notre site et amener plus d’acheteurs à nos vendeurs" aurait partagé celui qui se présente comme le créateur de la plateforme. "Les forces de l’ordre auront de toute façon connaissance de notre existence (elles le sont sans doute déjà) ."

Atlantis a également profité de son opération de communication pour annoncé avoir permis la transaction d’un demi-million de dollars depuis son ouverture au mois de mars dernier.

Entre piège ou réalité, certains ne se poseront pas la question de tenter leur chance. Reste que cette banalisation de la criminalité en ligne ne sera pas du gout des services de sécurité pendant très longtemps.


Source : http://www.generation-nt.com/

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Un myopathe réclame le droit de fumer du cannabis thérapeutique

Un homme atteint de myopathie demande à fumer du cannabis à usage thérapeutique. La cour d'appel a mis sa décision en délibéré au 11 juillet.
La cour d'appel de Besançon a mis en délibéré au 11 juillet ce jeudi 27 juin sa décision concernant un myopathe qui réclame le droit de fumer du cannabis à des fins thérapeutiques.

Dominique Loumachi, 40 ans, a été condamné en première instance à 300 euros d'amende avec sursis pour "usage et détention de stupéfiants" par le tribunal correctionnel de Belfort. A Besançon, l'avocat général a requis ce jeudi 27 juin la confirmation de cette peine.
Prêt à aller devant la Cour européenne des droits de l’homme

Atteint de myopathie depuis l'enfance, Dominique Loumachi demande à la justice de reconnaître que l'usage du cannabis est pour lui une "nécessité". "Je suis malade et je demande juste le droit à un usage thérapeutique du cannabis, pas la légalisation", a-t-il déclaré à l'issue de l'audience, prévenant qu'il était prêt à aller, si nécessaire, "jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme".

Son avocat, Me Jean-Charles Darey, a plaidé la relaxe en s'appuyant sur un arrêt de la cour d'appel de Papeete (Polynésie française) du 27 juin 2002 et une décision du tribunal correctionnel de Bourges du 13 avril 2011, relaxant des patients utilisant du cannabis pour calmer leurs douleurs.
Le cannabis à titre thérapeutique est un “problème de société”

L'usage thérapeutique du cannabis "est un problème de société et le législateur est en train de faire évoluer la législation sur les stupéfiants", a-t-il dit. Me Darey a aussi fait état de la publication l'année passée d'un "décret permettant à la France d'importer des produits pharmaceutiques qui contiennent du cannabis".

Dans son ordonnance, le Dr François Ziegler, chef de service de neurologie de l'hôpital de Belfort-Montbéliard, stipule que Dominique Loumachi souffre de "douleurs neurologiques pour lesquelles du cannabis peut être bénéfique en traitement adjuvant de la douleur".
Source : http://www.rtl.fr
Rappel des faits : Cliquez ici

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Comité de Soutien à Farid Ghehiouèche

Aux personnes ayant signé la pétition : si vous ne voyez pas votre signature c'est que vous ne l'avez pas confirmé, un email vous a été envoyé à l'adresse mail que vous avez indiqué, et cet email contient un lien sur lequel vous devez cliquer avant que la signature ne soit prise en compte. Si vous ne trouvez pas ce message, cherchez dans le dossier de SPAM de votre webmail. Sinon, contactez l'administrateur. (http://laboratoire.canardcannabique.org/)

Dans le cadre des poursuites engagées par la Police Municipale contre Farid Ghehiouèche pour « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique » propos tenus le 8 juin 2012, alors qu’il organisait l’événement clôturant sa campagne législative par un rassemblement symbolique sur la Place des Droits de l’Homme à Évry.

Alors que Farid Ghehiouèche souhaitait lire une déclaration à l’adresse du président nouvellement élu, du gouvernement Ayrault et aux futurs élus à l’Assemblée nationale, la Police municipale a-t-elle fait preuve de « discernement » et utiliser des moyens appropriés pour empêcher cette manifestation publique ? Y-a-t-il eu rupture d’égalité entre les candidats de la 8ème circonscription de l’Essonne ? N’est-ce pas plutôt une simple forme de discrimination à l’égard d’un candidat atypique se présentant au suffrage avec le bulletin de vote de « Cannabis Santé Libertés Justice » ?

Le comité de soutien qui s'est créé ce jour (19 juin 2013) demande à tous et à toutes de faire comprendre aux 3 policiers municipaux, qu'il serait bon de retirer leur plainte avant le jugement qui est prévu le 6 septembre 2013 au Tribunal d’Évry.

    Farid : « Je leur ai demandé à plusieurs reprises à faire preuve de discernement, leur rappelant que j’étais un candidat officiellement en campagne électorale, qui avait justement pris la précaution d’avertir le Préfet de mon programme de rassemblements publics. Mais c’est parce qu’ils ont effacé les données du téléphone pris de la main de mon ami DJ Soundar qui paraît-il filmait, que j’ai tenu ces propos en hurlant dans mon mégaphone. J’aurai mieux fait d’établir une comparaison avec la Chine ou l’Iran, plutôt que de tirer le constat de méthodes arbitraires. J’estime qu’ils ont violé mes droits civils et politiques, qu’ils ont fait preuve d’intimidation et qu’ils ont commis un vol de données, d’ailleurs je m’étonne que ma plainte n’ait pas été suivie d’effet... ».

Pour en rajouter une couche, DJ Soundar, est handicapé, il lui manque un bras... On nage en plein délire... comment imaginer qu'un policier municipal puisse se permettre une telle chose ?

Téléphonez, écrivez à la mairie :

Hôtel de Ville
Place des droits de l'Homme et du citoyen
91000 Évry

Téléphone :


Source : http://laboratoire.canardcannabique.org/

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jeudi 27 juin 2013

Au Brésil, les narcotrafiquants menacent la police sur Facebook

Après la mort d’un agent du BOPE, la police d’élite de Rio de Janeiro, quelques criminels ont publié sur Facebook, à visage découvert, des messages de vengeance, sans peur de représailles. Leurs profils ont été effacés après la publication d’articles dans la presse brésilienne.

Alors que la police de Rio prépare des actions dans les zones dangereuses des favelas, selon la presse brésilienne, les bandes de criminels n’hésitent pas à utiliser les réseaux sociaux pour s’organiser et pour poster des messages menaçants, sans crainte de représailles. « Pour y faire face, le Brésil devra créer des réseaux intelligents afin de bloquer ce genre d’organisations virtuelles », a expliqué au quotidien O Dia le spécialiste en médias numériques Carlos Nepomuceno. Selon lui, le phénomène n’est pas tout à fait nouveau. Les bandes criminelles se sont rapidement appropriées internet et réseaux sociaux. Dans un monde ultra connecté, ils prennent même le risque de s’exposer, fiers de leurs modes de vie.


 Sur Facebook, fusil en main et regard méchant

Ainsi, sur une photo publiée sur Facebook, on a pu voir un garçon d’à peine 20 ans, capuche sur le visage, fusil en main et regard méchant. Il s’agissait du narcotrafiquant Azl, de la favela Nova Holanda, à Rio de Janeiro, qui a été, le 25 juin, la cible d’une opération de police faisant 9 morts. Parmi eux, un sergent du BOPE, unité d’élite spécialisée dans la lutte contre le trafic de drogue.

L’opération policière dans la favela Nova Holanda visait à trouver les responsables des vols commis pendant l’une des manifestations qui secouent le pays depuis une dizaine de jours. Ainsi le lundi 24 juin, les usagers de drogue ont profité des événements pour s’attaquer aux chauffeurs des voitures qui circulaient à basse vitesse dans l’une des principales avenues de la ville. Ensuite, ils se sont cachés dans la favela. L’action de la police a été critiquée par l’ONG Observatório das Favelas, qui dénonce un « massacre » et la violence contre les habitants.

Des criminels publient des commentaires et proposent une attaque organisée

Le narcotrafiquant Azl, quant à lui, n’a pas hésité à poster un message sur la page Facebook « Tráfico do Rio », dédiée aux factions qui agissent dans les bidonvilles de Rio. Il s’est alors réjoui de la mort du policier : « Je suis très content qu’un policier soit mort. J’espère que sa famille souffrira ce que l’on souffre quand ils viennent ici et tuent l’un des nôtres... », écrit-il. D’autres criminels, qui font partie de son réseau d’amis, ont tout de suite réagi et publié des commentaires pour soutenir une riposte contre la police et proposer une attaque organisée pendant la nuit pour « chasser » les policiers. Ils ont aussi publié une vidéo qui montre la difficulté qu’éprouvent les agents de l’ordre dans les collines escarpées où se situent les favelas cariocas, frappées par la violence, la misère et l’insalubrité.

Malgré la « pacification » des bidonvilles, un projet mené par la Préfecture de Rio depuis 2009, la criminalité reste encore l’un des principaux problèmes de la ville. De plus, on estime que, sur 1 000 bidonvilles où se concentrent les QG des narcotrafiquants, seulement 30 sont sous le contrôle des autorités brésiliennes. Un casse-tête de plus pour le gouvernement de l’Etat de Rio de Janeiro, qui doit gérer le mouvement de contestation, préparer la capitale pour recevoir le pape François au mois de juillet, la Coupe du Monde en 2014 et les Jeux Olympiques en 2016.
Sourcehttp://www.rfi.fr/

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Du cannabis en "vente libre" sur Facebook, via Facebook Ads


Encore un nouveau casse-tête pour le législateur qui voudrait qu'Internet respecte les lois nationales. Facebook, basé en Irlande, affiche sur les murs d'internautes francophones des publicités interdite en France, en l'état du droit national. C'est le cas par exemple de cette publicité pour des graines de plants de cannabis vendues sur des sites Hollandais (Pays-Bas) et expédiées tout simplement par la Poste dans l'Hexagone ! 

Le site de destination, rédigé en français, est sans équivoque. Le titre de la page annonce bien la couleur, et ses conditions générales précisent  que l'expéditeur n'est pas responsable des colis perdus, égarés ou.. confisqués.
 facebook-cannabis


On le sait désormais, Facebook, tout comme Google, adapte les publicités qu'il affiche à côté du "wall" en fonction des centres d'intérêt de l'utilisateur. Celui-ci conserve toujours la possibilité de signaler une publicité, soit parce qu'elle est "innapropriée", "offensante" ou pour toute autre raison de convenance personnelle, à charge pour Facebook d'arrêter de les afficher.. ou non. 

A l'inverse, les annonceurs peuvent eux choisir leurs cibles selon de nombreux paramètres, dont, le lieu, le sexe, l'âge, et les centres d'intérêts des utilisateurs de Facebook. Ces réglages, assez obscurs quant ils ne sont pas innaccessibles ou incompréhensibles pour les annonceurs, font que bien souvent, des publicités destinées à un pays en particulier, ou à une cible précise, se retrouvent affichées sur des murs d'internautes qui s'en moquent totalement.
Mais "l'impression écran", elle, est pourtant bien facturée à l'annonceur... 

Observez bien votre wall : vous pourrez découvrir des publicités pour des annonceurs de pays voisins, au seul prétexte que dans vos amis, vous avez  des allemands, des italiens ou des anglais par exemple. Les publicités en question, sur votre mur, seront le plus souvent inutiles et surtout polluantes.

Mais il y a plus sournois encore : Facebook Ads affiche également des publicités sur votre mur en fonction des centres d'intérêts de vos amis, au prétexte que cela pourrait aussi vous intéresser. Lequel d'entre eux s'intéresse à la fumette, si vous voyez une annonce pour des graines de cannabis ? A vous de trouver.... 

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[Insolite] Sous l’emprise d’une drogue, il s’arrache une partie de son pénis

Un homme a été retrouvé ce lundi devant le collège d’Ypsilanti dans le Michigan aux États-Unis. Cet individu était entièrement nu, il était à genoux et avait dans sa main un morceau de son pénis. Il avait donc arraché une partie de son sexe après avoir consommé des champignons hallucinogènes. Victime d’une violente hémorragie, il était couvert de sang lorsque l’alerte a été donnée.

Entre la vie et la mort

Les policiers l’ont rapidement pris en charge et l’ont transporté à l’hôpital dans un état assez critique. Pendant plusieurs heures, les médecins restaient en retrait sur son état de santé, car il avait perdu beaucoup de sang après s’être mutilé. Il a toutefois été stabilisé, mais les médecins ont connu la cause de ce comportement qu’après la réception des analyses. Selon 20 minutes qui relaye les propos du Sergent Fox « L’individu était nu et ensanglanté. Il hurlait et c’était très difficile d’obtenir des informations de sa part ».

Le pénis est arraché à mains nues

Cet homme de 41 ans aurait ensuite expliqué qu’il avait mangé des champignons hallucinogènes. Ces derniers avaient été cueillis un peu plus tôt et il devait rendre visite à des amis. Selon les services de police, il n’aurait pas d’antécédents judiciaires et il ne serait pas connu pour des faits de drogues. Selon les premières informations transmises par la police, il se serait arraché un morceau du pénis avec seulement ses mains et était entre la vie et la mort lorsqu’il a été découvert.
Sourcehttp://www.24matins.fr/

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Dix caméras vont zoomer sur le trafic de drogue

L’économie souterraine a horreur des coups de projecteurs. Fort de ce constat, la ville de Saint-Ouen a voté lundi soir en conseil municipal l’installation de dix caméras dans l’un des hauts lieux du trafic de cannabis, la place du 8-Mai 1945 et ses alentours. Longtemps réticente à la vidéoprotection, Saint-Ouen devient donc la première ville de Seine-Saint-Denis classée en zone de sécurité prioritaire (ZSP) à s’équiper de caméras, dès la fin octobre.

« C’est l’un des axes forts du dispositif des ZSP », souligne le cabinet du préfet qui a su persuader la maire de Saint-Ouen de franchir le pas. Pour ménager les susceptibilités sur un sujet longtemps tabou, Jacqueline Rouillon, ex-PC ralliée à la fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), évoque une « expérimentation ».

2000 « clients » par jour

« Les trafics de drogue rendent la vie impossible aux habitants », a-t-elle déploré, précisant que jusqu’à 2000 consommateurs viennent quotidiennement s’approvisionner à Saint-Ouen. « Les caméras seront un élément dissuasif majeur pour les consommateurs comme pour les vendeurs, elles viendront affaiblir le trafic sur ce secteur et compléteront le travail des forces de l’ordre », argumente-t-elle.

Le dispositif sera relié à un centre de supervision situé dans les locaux de la police municipale. Les images pourront aussi être visionnées au commissariat. Sera-t-il efficace? Depuis septembre, la quasi-totalité de la ville a été classée en ZSP. Patrouilles, interpellations, mobilisation des bailleurs ont permis des avancées, mais des points noirs résistent. C’est le cas de la place du 8-Mai 1945.

« La configuration de ce quartier enclavé constitué de petites copropriétés, ses petites rues sans visibilité nous donnent du fil à retordre. Lorsque vous vous en approchez, vous êtes tout de suite repérés », concède un policier. Ce n’est pas la solution miracle, mais la préfecture fait le pari que la vidéo va « déstabiliser le trafic et obliger les revendeurs à se déplacer dans des endroits où ils ne se sentent plus chez eux. En les fragilisant, ils seront plus faciles à interpeller ».

Samir*, un habitant du quartier émet un bémol : « Cela va d’abord gêner les clients. Car les trafiquants peuvent toujours mettre une cagoule. Mais elles rassureront en tout cas les riverains ». Lundi soir, le conseil municipal a voté la délibération par 28 voix pour, trois contre (Europe Ecologie), et cinq abstentions dont trois membres du groupe Citoyens, communistes et républicains de la majorité municipale. Longtemps farouchement opposé aux caméras, le premier adjoint PC Paul Planque a voté pour en émettant ses réserves : « La vidéoprotection est un outil parmi d’autres et ne doit pas s’accompagner d’une réduction des forces de police et d’un désengagement de l’Eta t ».

Chef de file du PS, Karim Bouamrane a voté des deux mains. « Les caméras auraient dû déjà être en place depuis 2010 » critique-t-il. L’opposant DVD William Delannoy, lui, raille un revirement « préélectoral » et prédit déjà des jaloux : « Que diront les habitants des autres secteurs de la ZSP qui n’auront pas de caméra? ».
Source : http://www.leparisien.fr/

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SISA : une drogue venue de Grèce

Le Journal International est allé à la rencontre d’une victime de la SISA. La personne entretenue (qui a choisi de rester anonyme) était partie en Grèce pour un Service volontaire européen (SVE). Retour sur le calvaire de cette jeune femme, qui s’est terminé il y a seulement quelques mois.
Dans quelle situation avez-vous ingéré de la SISA ?

Mon amie et moi avions rencontré un homme plus tôt dans la journée qui avait accepté de nous héberger (on a fait ça pendant tout notre voyage), et nous avons fait une soirée anarchiste avec lui. On a pas mal fumé, pas mal bu, et un moment il me propose une pipe pour fumer, j’ai cru que c’était de l’herbe locale, je n’ai pas regardé ce qu’il y avait à l’intérieur.

Quels sont les premiers symptômes que tu as ressentis ?

J’ai eu l’impression d’être remplie d’eau. Je ne comprenais plus ce qui se passait autour de moi. Je me souviens que je pleurais, je pleurais dans la voiture. Je voyais des couleurs un peu bizarres, j’avais l’impression que la voiture allait trop vite, puis pas assez d’un coup… Tout ce dont je me souviens, c’est que je n’étais vraiment pas bien, je ne voulais pas rester avec mon amie, ça ne me ressemble pas. J’errais dans la soirée. J’étais super mal, dans un autre monde. Je n’arrivais plus à parler. J’avais l’impression que toutes les discussions que j’avais se reportaient au fil de ma vie, chaque chose était dite pour me faire comprendre quelque chose, et l’impression qu’il fallait que je comprenne quelque chose de très important, c’était un délire un peu « spirituel », il fallait que j’aille vers une « lumière ». J’avais l’impression que tout était factice, un peu comme dans le film Truman Show : qu’il fallait que je me libère, et la libération pour moi c’était la lumière, c’était un délire assez bizarre, tellement que j’ai failli me brûler les yeux en fixant le soleil parce que c’était peut-être un moyen d’accéder à cette lumière. Je n’ai plus eu de contact avec le mec après ça. Je pense qu’il a consommé avec moi, mais je n’ai aucune certitude, je n’étais pas apte à voir si quelqu’un était autant défoncé que moi ou pas.

Suite à cette soirée, que s’est-il passé ?

Je ne voulais plus bouger du lieu où on était, alors qu’à la base on voyageait et qu’on partait tous les jours vers de nouveaux lieux. Cette fois-là, on devait aller à un rassemblement alternatif, qui était vraiment LE but du voyage à la base, mais je ne voulais même plus y aller. Je voulais rester avec le mec. Pendant environ 5 jours, j’avais des hallucinations, je voyais des démons et des êtres « de bonté ». On a quand même réussi à rentrer à Athènes, même si on a trainé à Thessaloniki alors qu’à la base on devait bouger tout autour de la Grèce.

Une fois arrivée à Athènes, tu retrouvais tes repères. Ton état s’est-il amélioré ?

À Athènes je n’ai pas réussi à manger pendant une semaine, j’ai dû perdre autour de 5 kg. Je ne voulais plus m’alimenter, je n’arrivais plus à dormir, j’étais complètement déboussolée, il y a même des passants qui m’ont proposé à manger tellement je ressemblais à une loque. Je n’avais plus les notions de base comme se laver ou se nourrir. C’était horrible, je me sentais dans un autre univers, tout ce qui était normal avant pour moi était remis en question. J’avais l’impression que le monde où l’on vivait n’était pas le vrai monde. Je suis devenue hystérique, je ne voulais plus voir mon amie, je suis partie à pied, mais il fallait que je prenne le bus, je ne savais pas quoi faire, je me demandais si mon amie était là pour mon bien ou le contraire. Finalement, j’ai réussi à prendre le bus et à rejoindre mon institution et là je n’ai plus voulu voir personne, sauf une amie que je connaissais depuis longtemps, qui a réussi à me calmer tant bien que mal. J’ai pu dormir deux heures accompagnées de cauchemars. Mon amie m’a fait à manger, j’ai réussi à manger un tout petit peu, mais ça ne passait pas.

Une fois arrivée, que s’est-il passé ?

Ma coordinatrice m’a proposé de se reposer chez elle, j’ai pété un câble et je suis repartie. Je voulais voir la « montagne sacrée » pour me libérer. Je suis repartie à Athènes et je suis allée dans la rue et ai commencé à enlever mes vêtements parce que Dieu nous aime et nous prend comme on est, sans vêtement pour aller dans l’au-delà. J’ai marché en ville, je me suis retrouvée à moitié nue dans le centre d’Athènes. J’ai cassé phares et rétro de voitures, je criais contre les gens dans la rue parce que j’avais l’impression que tout le monde était en complot contre moi. J’avais arraché tous mes bijoux, j’essayais d’arracher mon atéba, je me suis arraché les cheveux. Je voulais mourir comme pas possible, et je ne comprenais pas pourquoi Dieu ne voulait pas me prendre. C’était vraiment dur. Je me demandais s’il ne valait pas mieux que je me laisse mourir au lieu de remanger.

Comment as-tu fait pour rentrer en France ?

J’avais de rares instants de lucidités. Dans un de ces instants, j’ai appelé ma mère, mais elle me faisait peur. J’avais l’impression que ce n’était pas elle, je paniquais, je raccrochais, elle me rappelait … Elle m’a pris un billet de retour sur le champ. Ça allait un peu mieux, j’étais retournée chez ma coordinatrice, j’ai réussi à remanger un peu chez elle en attendant le jour de mon retour. Ensuite, j’ai réussi à prendre l’avion, mais c’était dur toute seule. J’ai rechuté dans l’avion, j’avais l’impression que des forces maléfiques voulaient me tuer. De retour en France, j’ai revu ma mère qui a pris soin de moi alors que j’avais de très mauvaises relations avec elle. Elle m’a chouchoutée quand je suis retombée dans mes délires, elle dormait avec moi parce que je n’arrivais pas à dormir seul, je vomissais de la bile, je n’arrêtais pas de vomir, comme à Athènes. J’étais comme une gamine, totalement perdue.

Es-tu allée voir un médecin ?

On est allé aux urgences, ils m’ont emmenée dans l’aile spécialisée pour les toxicos. Ils m’ont fait des tests psychologiques. Comme ils m’ont amené un plateau-repas, je devais prendre la bonne cuillère pour manger, c’était très difficile. Ils m’ont aussi fait des analyses, tout était négatif, il n’y avait rien dedans, alors que trois semaines avant j’avais pris du LSD (j’étais adepte des festivals trans-psy). En rentrant des urgences, j’ai essayé de cuisiner comme c’est ma passion et je voulais me sentir mieux, m’exprimer à travers ça car j’avais énormément de mal à parler, à trouver mes mots … Et j’ai mis à peu près 4h pour faire une tarte basique, ce qui est super long pour moi !

T’ont-ils conseillé un suivi médical ?

Je n’ai pas eu de suivi médical. Le psy, c’est mon initiative perso.

Que s’est-il passé suite à la déception, quand les médecins ne te trouvent rien ?

Je suis partie un mois en Jordanie avec ma mère parce qu’elle ne voulait pas me laisser toute seule. Cela a été très long. Pendant un mois je me suis battue pour réussir à m’exprimer comme il faut, parler naturellement. La première semaine, après chaque repas, je vomissais de la bile.

Au retour de ce voyage, les choses ont-elles évoluées ?

J’ai commencé à aller mieux, à revoir petit à petit du monde. Mes amis m’ont beaucoup aidée, me rassurant, me disant que je n’étais pas folle. J’ai vu un psy pendant 2 mois, une fois tous les quinze jours, ça m’a beaucoup aidée. Ça va mieux depuis, je reprends une vie normale.

Aujourd’hui, comment te sens-tu ? As-tu eu une sensation de manque depuis la prise de la drogue ?

Non, jamais. Ça m’a traumatisée. C’est la pire expérience de ma vie. J’ai vécu des trucs glauques, mais ça pour m’en remettre … Je n’ai plus refait de fêtes depuis, je n’ai plus bu. Rien.

Comment as-tu vu la Grèce par le prisme de la drogue ? De nombreux témoignages parlent d’une hausse de la consommation dans ce pays. L’as-tu ressentie ?

J’étais souvent dans les quartiers anarchiques, et là-bas énormément de drogues circulent. C’est un pays où il y a énormément de festivals psy-trans … Donc il y a beaucoup de drogues. En tout cas, où j’étais, ça circulait beaucoup.

Même dans les rues d’Athènes ?

Dans Athènes, il y a une force policière très présente, prendre un shoot dans la ville est super dangereux, la police est à tous les coins de rue.

Source : http://www.lejournalinternational.fr
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Rapport sur la situation mondiale de la drogue en 2013

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a averti de la croissance alarmante de nouveaux produits psychoactifs de synthèse (NPS), dans un rapport publié mercredi à l'occasion de la Journée internationale contre l'abus et le trafic illicite de drogues (26 juin).
Prenant la parole lors de cette cérémonie, Mme Pratibha Mehta, coordinatrice permanente de l'ONU au Vietnam, a déclaré que la lutte contre la criminalité transnationale et le trafic illicite de la drogue est la responsabilité commune de tous les pays.

Les organisations onusiennes constatent un nombre croissant des saisies de drogues et des arrestations des trafiquants de stupéfiants à travers la frontière du Vietnam, a-t-elle fait savoir, ajoutant que le PNUD au Vietnam est aussi conscient des risques encourus lors de la consommation accrue de l'amphétamine et des NPS chez les jeunes vietnamiens. Mme Pratibha Mehta a donc appelé tout le monde à aider les jeunes à bien comprendre les dangers de cet abus.

Après avoir présenté grosso modo la situation mondiale de la drogue en 2013, Mme Zhuldyz Akisheva, directrice nationale de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC), a annoncé qu'à la fin de 2012, étaient recensés au Vietnam quelque 172.000 toxicomanes dont 96% étant des hommes et la moitié à l'âge de 16 à 29 ans, et que la moitié des 272.372 cas de VIH/Sida étaient drogués.

Le gouvernement vietnamien a approuvé la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la drogue à l'horizon 2020 et sa vision pour 2030 et le Programme cible national de prévention, de lutte et de contrôle de la drogue pour la période 2012-2015...

En 2012, le Vietnam a adhéré à la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée et au Protocole visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants.

Toujours à l'occasion de la Journée internationale contre l'abus et le trafic illicite de drogues, une exposition d'affiches sur la prévention et la lutte contre la drogue en 2013 a été ouverte mercredi dans la province de Dien Bien (Nord), en présence du vice-ministre de l'Information et de la Communication Do Quy Doan.
VNA

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Drogue : l’Algérie à l’heure des comptes

La journée mondiale de la lutte contre la drogue est l’occasion pour l’Algérie de faire un point sur sa situation. Le constat est alarmant. Le trafic de drogue prend de plus en plus d’ampleur dans un pays où 20% des jeunes se droguent.

A l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre la drogue, l’Algérie fait ses comptes. Le bilan est lourd, plus de 300 personnes meurent chaque année des méfaits de la drogue ! La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) révèle dans ses statistiques que 23% des individus arrêtés en Algérie le sont pour trafic de stupéfiant. Ces individus sont âgés en moyenne de 35 ans.

Les régions frontalières sont les plus touchées par le phénomène. A Tamanrasset, au sud de l’Algérie, près de 47 affaires liées au trafic de drogue ont été élucidées durant le premier trimestre de 2013. En termes de chiffres, cela représente une saisie de 6254 kg de résine de cannabis, 7320 kg de bango et 49 060 comprimés de psychotrope.

Dans un même temps, 76 personnes au total ont été arrêtées dont 28 ressortissants étrangers. L’évolution du trafic de drogue va de mal en pis puisqu’en 2012, les saisies ont été moindres : 5502 kg de résine de cannabis, 4329 kg de bango et 803 comprimés de psychotrope. Réputée « paisible », la wilaya de Tamanrasset regorge pourtant de drogue. D’autres chiffres, en juin 2013, la brigade de lutte contre le trafic de stupéfiants de la wilaya de Tamanrasset ont saisi 256 527 comprimés de psychotropes et la somme de 220 500 DA, un peu plus de 2100 d’euros.

Pas plus tard que le 24 juin, les services de sécurité de la wilaya de Biskra, situé à 400 km au sud-est d’Alger, ont démantelé un autre réseau de trafiquants de drogue. Cinq individus ont été arrêtés tandis que deux autres sont activement recherchés, d’après les services de la Sûreté de la wilaya de Biskra, selon l’APS.

Medelci incrimine le Maroc

En visite de travail à Moscou, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a fait un point bref sur les importantes quantités de drogue saisies dans son pays. Il n’a pas manqué de citer le Maroc comme exportateur direct de cannabis, notamment en Algérie, lors d’une interview accordée à une chaîne de télévision russe. Et à raison, car le Maroc, pays frontalier avec l’Algérie, est l’une des plaques tournantes du trafic de cannabis les plus importantes au monde. Dans la région du Rif, le kif se cultive de manière décomplexée. Il s’agit même d’un métier, malgré la lutte timide de l’Etat marocain à empêcher l’essor de ce business. Il a également précisé que d’importantes quantités de drogue en provenance du Maroc sont régulièrement saisies par les forces de sécurité algériennes.

Les accusations de Medelci ne sont pas passées inaperçues dans le royaume. Le journal en ligne Lemag, anciennement Emarrakech, réputée pro-monarchie, a fustigé les propos de Medelci. Le journal électronique qui ne manque une occasion de redorer le blason du palais, s’est ouvertement livré à une mini guerre contre le ministre algérien. Dans son analyse de quatre paragraphes de trois lignes, Lemag a jugé nécessaire de d’évoquer le « trafic de psychotropes » qu’organise le « régime petro-militaire » (l’Algérie, ndlr) vers l’Algérie.

L’arrivée depuis quelques années des comprimés psychotropes sur le marché marocain est effectivement un phénomène grave. Ces gélules, comme toutes les autres formes de drogue, nuisent gravement à la santé. Mais plutôt que de conclure un court chapitre avec ce genre d’affirmation, Lemag aurait certainement dû pousser la recherche et l’analyse encore plus loin et construire un dossier complet sur le trafic de drogue en Algérie et au Maroc avec l’objectivité la plus totale. Le cas échéant, ce genre de polémique stérile ne fait qu’accentuer la complication des relations entre les deux pays « frères ». Pourtant, le Maroc réclame depuis quelques temps déjà la réouverture des frontières. Une demande à laquelle l’Algérie ne semble pas encore prête à y donner une suite favorable.

20% des jeunes se droguent

Des acteurs de la société civile algérienne ont saisi l’occasion de cette journée mondiale de la lutte contre la drogue pour rappeler qu’une caravane nationale de lutte et de sensibilisation contre la drogue, à l’initiative des anciens scouts musulmans algériens, sillonne le pays depuis plus de quatre mois. D’après Mustapha Saâdoune, responsable de l’association, « la caravane a sillonné 40 wilayas, drainé plus de 300 jeunes animateurs et sensibilisé plus de 3 millions de citoyens ». Les chiffres sont encourageants, mais l’initiative suffira-t-elle à freiner le fléau de la drogue en Algérie ? Aux frontières du Sahel où les plus importantes filières du narcotrafic en Afrique ont élu domicile…

En Algérie, 20% des jeunes se droguent selon les chiffres des cellules d’écoute et de l’action préventive. Un désastre dans un pays où beaucoup de jeunes sont en mal de vivre…
Source : http://www.afrik.com

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mercredi 26 juin 2013

Maastricht: 6 coffee shops condamnés pour vente de cannabis à des étrangers

La justice néerlandaise a condamné mercredi six propriétaires et employés de coffee shops ayant bravé la loi en vendant du cannabis à des personnes ne résidant pas aux Pays-Bas, une victoire pour les autorités néerlandaises en vue de légitimer une législation destinée à lutter contre le tourisme de la drogue.

"Le tribunal conclut que le critère de la résidence n'est pas contraire au droit", a indiqué le tribunal de Maastricht. Les six hommes ont été condamnés à des peines de travaux d'intérêt général avec sursis et des amendes de 250 à 2.500 euros.

Le tribunal a infligé des peines relativement clémentes car il a tenu compte du fait que les accusés avaient volontairement et ouvertement bravé la loi afin de tirer au clair devant la justice une situation chaotique: chaque municipalité néerlandaise peut décider d'ordonner ou non à ses coffee shops de ne vendre du cannabis qu'aux résidents des Pays-Bas.

Sujet épineux

Également suivie de près par le gouvernement néerlandais et la municipalité de Maastricht, cette affaire devait établir une jurisprudence sur ce sujet plus qu'épineux.

Le but de l'interdiction, entrée en vigueur le 1er janvier sur l'ensemble du pays, est de lutter contre les nuisances -embouteillage, dealers dans les rues, tapage nocturne- provoquées par la venue de millions d'étrangers chaque année dans les quelque 650 établissements du pays.

Maastricht, une des villes les plus touchées par ces nuisances car coincée entre les frontières belge et allemande, applique la législation, comme d'autres villes du sud. Amsterdam et les villes du Nord, plus éloignées de la Belgique, de l'Allemagne et de la France, ne l'appliquent pas.

Les coffee shops de Maastricht, qui craignent un important manque à gagner (les étrangers représentaient 65% de leur clientèle) et assurent ne pas vouloir discriminer sur la base de la nationalité, avaient placé de nombreux espoirs dans cette affaire.

"Le critère de la résidence distingue en effet indirectement les personnes sur la base de la nationalité, mais cette distinction est justifiée objectivement par des intérêts raisonnables et légitimes", a soutenu le tribunal.

Bras de fer

Treize des quatorze coffee shops de Maastricht s'étaient remis à vendre du cannabis aux étrangers début mai après s'être sentis renforcés dans leur lutte par un jugement au civil du tribunal de Maastricht. Le bras de fer entre la municipalité de Maastricht et les coffee shops a mené à la fermeture de la plupart des établissements et d'autres poursuites au pénal doivent suivre.

Bien que techniquement illégales, la vente, dans les coffee shops, et la consommation de cinq grammes de cannabis par personne au maximum, sont tolérées aux Pays-Bas depuis 1976.

Belga

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Iran/Hezbollah : Un des plus gros cartels de la drogue

Après une pose de 2 semaines (élections) , les exécutions reprennent en Iran le plus souvent pour détention de drogue. Des pendaisons « modérées » grâce au nouveau président ! Et l’Europe trouille de mettre ces semeurs de mort sur la liste des organisations terroristes !!!!

Le Hezbollah est à la tête d’un cartel de drogue mondial pour financer ses attentats

Aujourd’hui, nous célébrons la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogue. Ce que la plupart des personnes ignorent est que le combat contre le trafic de drogue n’est pas seulement une lutte sur le plan médicamenteux mais également une lutte contre tous les canaux de financement et  les organisations terroristes comme le Hezbollah qui subvient à ses besoins grâce au narcotrafic.

Mis à part le financement iranien, le Hezbollah utilise le trafic de drogue en provenance d’Amérique du Sud pour financer ses activités terroristes et atteindre ses objectifs ultimes : la destruction d’Israël et l’imposition d’une théocratie chiite.

En avril 2013, l’administration d’Obama a accusé le Hezbollah de travailler comme un cartel de la drogue et a mis deux agences d’échange monétaire libanaises sur sa liste noire.

Ces agences étaient responsables du transfert de dizaines de millions de dollars à l’organisation terroriste basée au Liban. Tout le réseau a été passé au peigne fin et la lumière a été faite sur les mouvements d’argent du Hezbollah. Les drogues du Hezbollah étaient d’abord transférées vers l’Afrique occidentale, cachées dans des voitures d’occasion prêtes à être vendues avant d’être acheminées vers son destinataire final : l’Europe ! Ensuite, l’argent gagné par la vente de la drogue a été détourné vers les comptes bancaires du Hezbollah.

Ce trafic, qui dure depuis des années ne se concentre pas exclusivement sur la drogue. En 2001, les services de renseignement argentins ont identifié des résidents libanais opérant pour le Hezbollah dans la région des trois frontières (à la frontière entre l’Argentine, le Paraguay et le Brésil) qui est une zone importante de source de financement des groupes terroristes.

En octobre 2008, les enquêteurs américains et colombiens ont démantelé plusieurs de ces réseaux et ont arrêté l’une des principales personnalités derrière ces opérations, Chekry Harb, un «blanchisseur d’argent de classe mondiale» qui a réussi à blanchir des centaines de millions de dollars au profit du Hezbollah a déclaré Gladys Sanchez, investigateur principal de l’affaire.

Ces activités ne sont pas restreintes à l’Amérique du sud. Au centre de l’Europe, en Allemagne,deux suspects ont été arrêtés après que quatre ressortissants libanais résidant en Allemagne ont transféré de l’argent via l’aéroport de Francfort. Neuf millions d’euros ont été cachés dans leurs bagages et un autre demi-million a ensuite été saisi à leur domicile. Les billets retrouvés présentaient des traces de cocaïne. Selon le rapport, les deux suspects impliqués dans les trafics de drogue ont envoyé des fonds à des proches libanais directement liés à de hauts responsables du Hezbollah.
En 2011, le gouvernement américain a saisi l’argent d’Ayman Joumaa, un trafiquant de drogue et blanchisseur d’argent  lié au Hezbollah. Son réseau générait des gains de plus de  200 millions de dollars par mois. Plus récemment, en juin 2013, quatre libanais ont été sanctionnés d’avoir agis en tant qu’«ambassadeurs» du Hezbollah en Afrique de l’Ouest (en Sierra Leone, Sénégal, Côte d’Ivoire et Gambie).

Le trafic de drogue du Hezbollah reste très important et a gagné du terrain depuis que la situation en Syrie, un proche allié, est devenue chaotique. A ce jour, alors que le monde se dresse contre le trafic de drogue, il est primordial pour nous tous de comprendre ce qui se cache derrière ce combat. Il s’agit de l’arrêt des sources de financement de l’organisation terroriste qui assassine des innocents à travers le monde.
AFP

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La Chine compte plus de deux millions de toxicomanes enregistrés

Le ministère chinois de la Sécurité publique a annoncé mardi que le nombre de toxicomanes enregistrés dans le pays avait atteint 2,14 millions à la fin du mois de mars.

Environ 83,6% des consommateurs de drogue sont des hommes. En termes de répartition par âge, plus de la moitié d'entre eux sont âgés de 19 à 35 ans, 44,3% sont âgés de 36 à 59 ans, 0,7% sont des adolescents de moins de 18 ans alors que 0,6% ont plus de 60 ans.

Sur la base d'une analyse de statistiques recueillies au cours des trois dernières années, le pourcentage de consommateurs d'opioïdes a baissé de 70,5% en 2010 à 60,6% en 2012.

Par ailleurs le nombre de consommateurs de drogues synthétiques a augmenté. Ce groupe représentait 72,6% du total des toxicomanes enregistrés en 2012, contre 55,6% en 2012.

La Chine considère les toxicomanes non seulement comme des criminels, mais aussi comme des victimes et des malades. Dans le but de les rééduquer et de les aider à renoncer aux drogues, le pays les enregistre et organise des visites régulières de la police à leur domicile.


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Des tonnes de drogue brulées en Asie

Selon les chiffres de la police birmane, plus de 2,5 tonnes de drogues ont été brûlées à travers le pays à l'occasion de la Journée internationale contre la drogue, pour un montant total d'environ 58 millions d'euros.

La Birmanie, producteur majeur d'opium et de méthamphétamines, et la Thaïlande ont réduit en cendre mercredi des tonnes de drogues diverses d'une valeur totale de plus de 300 millions d'euros.

«Nous en avons saisi le plus dans l'Etat Shan», a précisé le lieutenant-colonel Tin Aung, de la police anti-drogue, notant que la valeur des drogues détruites dans cet Etat mercredi s'élevait à 48 millions d'euros, dont plus 328 kilos d'héroine et 569 kilos de cachets de méthamphétamine.

Culture du pavot

L'Etat Shan, dans l'est du pays, est «toujours une source clé dans la région» en matière de pilules de méthamphétamines, selon le dernier rapport annuel de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) publié mercredi.

Il joue également un rôle important dans la culture du pavot, dans un pays qui est le deuxième producteur mondial d'opium (10%) derrière l'Afghanistan (74%).

Parmi les drogues détruites mardi se trouvaient d'autre part plus de 1,2 tonne de kratom, feuille aux propriétés stimulantes et hallucinogènes largement consommée en Asie du sud-est et dont les saisies sont en hausse dans la région.

En Thaïlande, plus de 3,3 tonnes de drogues, dont plus de 3 tonnes de méthamphétamine, ont été brûlées lors d'une cérémonie à Ayutthaya, d'une valeur totale de 245 millions d'euros, selon le ministère de la Santé.

Des chiffres en hausse par rapport à 2012 où près de 3 tonnes avaient été brûlées, pour une valeur de 170 millions d'euros.
AFP

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Drogue par injection: la Russie 2e consommateur mondial (Onu)

La Russie est devenue l'un des leaders mondiaux pour le nombre de personnes consommant des drogues par voie intraveineuse, lit-on dans le Rapport mondial sur les drogues dévoilé mercredi par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime.

Conformément à l'étude, 2,29% des Russes âgés de 15 à 64 ans se sont injectés des drogues par voie intraveineuse en 2011. Parmi ces derniers, 14,4% sont séropositifs, tandis que 48% d'entre sont atteint de l'hépatite C. Le seul pays du monde qui devance la Russie à cet égard est l'Azerbaïdjan (5,2%).

Entre 2008 et 2011, le nombre de toxicomanes par injection en Russie a augmenté de 500.000 personnes, fait savoir le document.

Le rapport constate en outre une hausse du volume des saisies d'amphétamine en Russie aussi bien que dans d'autres pays de la région européenne. On signale également la destruction de quatre laboratoires russes produisant de la méthamphétamine ("meth") dans les années 2010-2011.

Les auteurs du document basé sur les informations fournies par des gouvernements et des organisations non-gouvernementales, déplorent également la propagation de soi-disant "nouvelles substances psychoactives" qui ne sont pas placées sous contrôle international, dont la Russie est elle aussi la victime.
Source : http://fr.ria.ru

centre de désintoxication choc pour les toxicomanes :


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[Reportage] Larry : Dentiste et Dealer

Larry - dentiste et dealer

Larry Lavin, jeune dentiste, a une vie de rêve: une belle maison, une femme aimante, le beau-fils du président Nixon pour voisin… sans oublier un vaste réseau de drogue sous sa direction. Seul petit hic : des agents fédéraux sont à sa poursuite ! D’après le best-seller de Mark Bowden, ce programme a plus de rebondissements qu’un thriller hollywoodien : escroquerie, vol à main armée, incendie, amour et même une chasse à l’homme. Venez découvrir la vie d’un véritable baron de la drogue !

Genre : Documentaire - Culture Infos
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 2012 | Durée : 47 mn
Streaming : 





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Distribution de cannabis à Zurich: pas pour tout de suite

En réponse à la question du Conseiller national UDC vaudois Jean-Pierre Grin, le Conseil fédéral laisse entendre qu’une distribution de stupéfiants n’est pas à l’ordre du jour… mais reste possible.

Réponse du Conseil fédéral du 22.05.2013

“La loi sur les stupéfiants (LStup) n’autorise pas les projets de remise contrôlée de drogues. Les projets de recherche en rapport avec une application médicale limitée de cannabis requièrent une autorisation de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Dans son courrier du 11 octobre 2012 adressé au chef du Département fédéral de l’intérieur, la ville de Zurich a proposé un projet de recherche sur la consommation de cannabis mettant l’accent sur des questions médico-scientifiques sans toutefois préciser l’objet et le but d’une telle étude. Dans sa réponse du 30 novembre 2012, le conseiller fédéral Alain Berset a indiqué que l’OFSP était disposé à discuter d’un tel projet de recherche.

Chargé de délivrer les autorisations exceptionnelles, l’OFSP n’a toutefois reçu jusqu’ici aucune ébauche de projet ou demande explicite à ce sujet. Il n’est donc pas possible de déterminer si le projet de recherche planifié par la ville de Zurich est conforme avec la LStup et, le cas échéant, s’il requiert une autorisation exceptionnelle de l’OFSP.“

Bientôt dans toutes les bonnes drogueries, sans ordonnance et dûment remboursé.
Source : http://www.parlament.ch/F/Suche/Pages/geschaefte.aspx?gesch_id=20133112

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mardi 25 juin 2013

Quelle est la meilleure méthode de fabrication de l'huile de cannabis et, la plus salubre?

Par le Dr Arno Hazekamp

Qu’est-ce que l’huile de cannabis ?
L’huile de cannabis est un extrait concentré de cannabis. On l’appelle ainsi à cause de son apparence visqueuse et collante. Les patients qui se soignent eux-mêmes par automédication la mentionnent souvent dans des cas de cancer. Sa préparation est assez simple et ne demande pas d’équipement particulier. Le but de l’extraction, souvent suivie par une étape d’évaporation à l’aide d’un solvant, est de concentrer des cannabinoïdes et les autres produits bénéfiques comme les terpènes. L’huile de cannabis est prise oralement par ingestion de quelques gouttes chaque jour ;
Veuillez trouver ici pour en savoir plus sur l’utilisation du cannabis et des cannabinoïdes dans le cas du cancer.

Comment l’huile de cannabis est-elle préparée ?
Il existe différentes méthodes. La plus répandue est celle décrite par Rick Simpson, patient Canadien, qui souffrait d’un cancer de la peau. Comme solvant durant la phase d’extraction il suggère l’usage de naphta ou d’éther de pétrole. Après le succès de son procédé sont apparues un certain nombre d’autres recettes qui ont affiné le procédé de Simpson. Sont essentiellement  proposés  comme autres solvants plus sains l’éthanol et .

Que sont le naphta et/ou l’éther de pétrole ? 
En général, le naphta et l’éther de pétrole sont des produits très similaires. Différents noms leurs sont  attribués ; par exemple, dans certains pays le naphta est l’équivalent du diésel ou du kérosène.  Ces solvants sont un mélange d’hydrocarbures de pétrole (PHCs), disponibles sous de nombreuses  formes aux qualités inégales. Tous les composants de ces solvants devraient être considérés comme dangereux et inflammables, et le benzène ou l’hexane pourraient être neurotoxiques. Les producteurs de  naphta et d’éther de pétrole indiquent que ces produits pourraient être cancérigènes. De plus, les produits vendus comme naphta peuvent contenir d’autres impuretés (p. ex. Coleman® fuel), qui elles aussi peuvent être dangereuses pour la santé.

Les résidus de solvants constituent-ils un risque pour la santé ?
Bien que les huiles de cannabis sont formées à la suite d’évaporation de solvants utilisés lors de l’extraction, ceci n’élimine pas complètement les solvants résiduels. D’ailleurs, plus un extrait est
concentré, plus il est difficile d’en extraire les solvants résiduels. Dans une telle configuration, l’ajout de chaleur ne fera qu’augmenter l’évaporation du solvant, et les composés bénéfiques (cannabinoïdes et terpènes) pourraient aussi être perdus. Il faut obligatoirement utiliser des solvants non toxiques, afin que les résidus potentiels ne soient pas dangereux pour la santé.

Quelle est la meilleure façon de préparer l’huile de cannabis?
Récemment, une étude analytique a été réalisée afin de comparer les méthodes et les solvants de préparation utilisés habituellement pour extraire les terpènes, cannabinoïdes. L’éthanol, le naphta, l’éther de pétrole, et l’huile d’olive font partie des solvants étudiés. Basé sur cette étude, il est possible de faire les recommandations suivantes :

  • Pour l’extraction, l’éthanol et l’huile d’olive sont les meilleurs solvants. Ces produits permettent d’extraire efficacement tous les terpènes et les cannabinoïdes présents. De plus, on peut   les consommer.
  • L’éthanol pur extrait aussi une quantité importante de chlorophylle présente dans la plante de cannabis, ce qui donne à l’extrait final une couleur verdâtre et souvent un gout désagréable. Enlever la chlorophylle en filtrant l’extrait d’éthanol sur du charbon activé est très efficace, mais supprime aussi une quantité importante de cannabinoïdes et de terpènes. Cette pratique n’est donc pas recommandée. De plus, dans de nombreux pays, l’éthanol est un solvant couteux à cause des taxes sur l’alcool. 
  • De tous les solvants testés, l’huile d’olive est le solvant de choix pour la préparation destinée à l’automédication. L’huile est peu couteuse, ne s’enflamme pas, n’est pas toxique, et a besoin d’être chauffée à seulement 100° C, au bain-marie pendant une à deux heures. Cette méthode empêche de faire trop chauffer l’huile. L’huile est ensuite filtrée et refroidie et, est alors prête à être consommée.  En revanche, l’évaporation ne peut être réalisée pour concentrer l’extrait d’huile d’olive, ce qui amène donc les patients à consommer une plus grande quantité pour obtenir les mêmes résultats thérapeutiques.
  • Dans toutes les méthodes, le chauffage du cannabis afin « d’activer » (decarboxyler) les cannabinoïdes peut entrainer la perte d’une partie des cannabinoïdes et des terpènes par évaporation. Si on vise à ce que tous les terpènes et les cannabinoïdes non décarboxylés soient présents dans le produit final, il est  recommandé d’utiliser directement la plante, sans chauffage.
A propos de l’auteur
Le Docteur Arno Hazekamp est chercheur chimiste du végétal au Department of Plant Metabolomics de l’Université de Leiden, Pays-Bas. Il coordonne également le programme de Recherche et Développement de la société néerlandaise Bedrocan BV.
Source :  http://www.cannabis-med.org

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Le cannabis thérapeutique bientôt prescrit par les médecins français ?

Avec la parution d’un décret permettant la délivrance d’une autorisation de mise sur le marché à des médicaments contenant du cannabis, un premier pas a été franchi pour l’autorisation du cannabis thérapeutique en France.

Rappel du contexte et résumé des bénéfices éventuels attendus de l’utilisation médicale de dérivés de cette substance, bannie de la pharmacopée française depuis des décennies.

Les médecins français, à l’instar de leurs confrères canadiens, devraient bientôt pouvoir prescrire des dérivés du cannabis.

Un décret publié au Journal Officiel du 7 juin


Jusqu’à présent, l’Etat français interdisait, via cet article du Code de Santé Publique, la production, la fabrication, le transport, l’importation, l’exportation, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi du cannabis et des tétrahydrocannabinols, à l’exception du dérivés de synthèse utilisables pour faire des études cliniques. Une interdiction soumise à dérogations mais qui interdisait quasiment totalement la possibilité d’utiliser les dérivés du cannabis en médecine.

Le décret du 5 juin, publié au Journal Officiel du 7 juin, annule cette restriction et permet désormais « la délivrance d’une autorisation de mise sur le marché à des médicaments contenant du cannabis ou ses dérivés« .

L’usage thérapeutique du cannabis : de l’usage ancestral à l’interdiction
Des préparations à base de cannabis ont été utilisées en médecine depuis l’Antiquité. Mais dans les années 1930, des inquiétudes concernant le danger lié à l’abus de cette substance ont conduit à l’interdiction progressive de l’utilisation médicale de la marijuana dans la plupart des pays, précise une impressionnante revue de la littérature parue en 2007 dans Dialogues in Clinical Neurosciences.

La recherche médicale s’est emparée du principe actif

Il a fallu attendre 1964 pour que le 9 -tétrahydrocannabinol ( 9 –THC, appelé également THC tout court), le composant psychoactif principal du cannabis, soit isolé. Il a fallu encore attendre pour que des études cliniques soient pratiquées avec ce principe actif et d’autres découverts dans le cannabis, afin de tenter d’objectiver l’éventuel intérêt thérapeutique.

Même si certaines études récentes ont été menées avec du cannabis vaporisé (et non fumé), d’autres ont été menées avec des extraits de la plante (Cannabis sativa L) ou, plus récemment, avec des dérivés cannabinoïdes de synthèse ciblant les récepteurs du système endocannabinoïde :
- les récepteurs CB1 : ils sont essentiellement situés dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière), et un peu dans le système nerveux périphérique. Ils sont notamment responsables des effets euphorisants et des effets anticonvulsifs (cf. infra).
- les récepteurs CB2 : ils se trouvent dans certaines parties du système immunitaire, dont la rate, et sur différents organes, comme les poumons. Ils agissent en particulier sur l’inflammation.

Des résultats intéressants dans certaines indications

La revue publiée dans Dialogues in Clinical Neurosciences, ainsi que de nombreux ouvrages, comme « Cannabis médical. Du chanvre indien au THC de synthèse« , (Michka et coll. Mamma Editions, 2009), indexent et commentent une sélection des multiples études effectuées depuis une trentaine d’années.

Voici quelques-unes des indications dans lesquelles son usage a été particulièrement analysé :

- Douleur : les études suggèrent que les cannabinoïdes peuvent s’avérer utiles en diminuant la transmission neuronale au niveau des voies de la douleur. Cliniquement, l’utilisation de dérivés cannabinoïdes ou de cannabis a montré un intérêt modéré mais significatif dans la gestion de douleurs importantes, comme des douleurs neuropathiques (cf. cette étude récente avec du cannabis vaporisé), des douleurs chroniques, des douleurs associées à une névralgie du trijumeau, etc.

- Troubles de l’appétit, obésité : le cannabis est connu depuis des siècles pour augmenter l’appétit et la consommation alimentaire. En 2006, une étude a montré que le récepteur CB1 joue un rôle dans le contrôle central de l’appétit, du métabolisme périphérique et sur la régulation du poids corporel. Les agonistes de CB1 stimulent donc l’appétit (intérêt dans l’anorexie, le Sida, le cancer, etc.), tandis que les antagonistes le diminuent : il y aurait donc un intérêt théorique dans l’obésité.Mais un antagoniste commercialisé sur cette hypothèse, le rimonabant, a été retiré du marché en 2008 en raison d’effets secondaires à type de dépression, idées suicidaires.

- Spasticité : de nombreuses études réalisées avec du cannabis depuis les années 80, comme par exemple celle-ci versus placebo (n=160), ont montré une réduction significativement positive de la spasticité musculaire en cas de sclérose en plaques. Des résultats plus contrastés ont été obtenus sur les tremblements associés à cette maladie (étude négative parue dans Neurology en 2004)
- Symptômes du Sida : les patients traités par dérivés cannabinoïdes ont noté une amélioration de l’appétit, des douleurs musculaires, des nausées, de l’anxiété, des douleurs, de la dépression et des paresthésies (étude ouverte, n=143)

- Glaucome : le cannabis peut réduire la pression intra-oculaire (voir par exemple cette étude).
- Asthme : le THC a une action dilatatrice et anti-inflammatoire sur les bronches. Les études sont cependant assez anciennes, comme par exemple celle-ci effectuée avec du cannabis fumé et absorbé per os, parue dans le New England Journal of Medicine.

- Epilepsie : si les antagonistes du récepteur CB1 augmentent le risque de crises d’épilepsie, les études réalisées avec des agonistes chez les patients épileptiques ne paraissent pas concluantes, pour le moment, sur la réduction des crises et symptômes (cf. cette étude publiée en 2013). Idem pour la maladie de Parkinson (voir par exemple cette étude).

- Cancer : outre son action modérée sur la douleur, le cannabis s’est également avéré utile pour prévenir les nausées et vomissements liées à la chimiothérapie. Il a d’ailleurs été « préféré par les patients » aux autres anti-émétiques usuels, selon une étude parue en 2001 dans le BMJ.

Ces résultats sont donc souvent positifs malgré des effets indésirables plus ou moins gênants, variables en fonction des doses et modes d’administration (le plus souvent : sécheresse buccale, somnolence, vertiges, tachycardie). Une appréciation positive de la balance bénéfices/risques dans certaines indications (sclérose en plaques, chimiothérapie, Sida, etc.) explique que, depuis quelques années, l’usage médical du cannabis soit à nouveau autorisé dans de plusieurs pays européens, en Amérique du Sud, Israël, aux Etats-Unis ou encore au Canada.

Bientôt un médicament dérivé du cannabis autorisé en France ?

Jusqu’à présent, seules quelques dizaines d’Autorisations Temporaires d’Utilisation (ATU) ont été délivrées en France depuis 2000 pour un comprimé de THC de synthèse (le Marinol).
Mais la publication du décret évoquée au début de cet article ouvre la possibilité à l’ANSM (Agence Nationale des Médicaments et produits de santé) d’examiner les demandes d’autorisation des produits pharmaceutiques dérivés du cannabis.

Le premier d’entre eux devrait être le SATIVEX, commercialisé par le laboratoire allemand Bayer et autorisé depuis 2005 au Canada. En effet, selon l’AFP, la ministre de la santé Marisol Touraine a souhaité le 27 février que l’ANSM puisse étudier le dossier de ce médicament, ce qui explique la publication de ce décret, sans préjuger de la décision finale de l’agence sur l’autorisation éventuelle et le remboursement du Sativex en France.

Ce spray buccal (photo ci-contre), qui délivre deux extraits végétaux de cannabis et agit plus rapidement que les comprimés, est déjà prescrit dans plusieurs pays européens. Il a fait l’objet de multiples études depuis 2004 et est prescrit à des patients atteints de sclérose en plaques, en particulier pour diminuer leurs contractures musculaires.

Mais si ce médicament, puis d’autres, sont autorisés, cela ne changera en rien la position du gouvernement sur le cannabis récréatif, a tenu à préciser le ministère à l’AFP : « Il s’agit là d’un médicament » et « la ministre rappelle à nouveau sa plus ferme opposition à la dépénalisation du cannabis« .

Jean-Philippe Rivière

Plus sur : http://www.ufcmed.org/le-cannabis-therapeutique-bientot-prescrit-par-les-medecins-francais/

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Drogue des villes, drogue des champs


Le démantèlement de plusieurs trafics de stupéfiants ces dernières semaines vient rappeler que le département est loin d’être épargné par la drogue. La proximité de la frontière offre aux trafiquants des facilités d’approvisionnement. Conséquence : la consommation d’héroïne explose, principalement en milieu rural. Rencontre avec un dealer saint-quentinois. 


Trouver du « pilon », du « matos » pour se rouler un « spliff », un « dard » ou un « joint ». Quel que soit le nom qu'on lui prête, il semble qu'il ne soit pas trop compliqué de s'en procurer à Saint-Quentin. Il suffit de s'adresser à la bonne personne pour se fournir en « shit » ou en « beuh ». Comme dans n'importe quel business, les prix varient selon la qualité du produit et la concurrence se partage les secteurs géographiques de la ville.

En revanche, le prix peut varier en fonction de la tête du client. D'après Mani*, « si je ne l'aime pas, il y a plus de risques que je lui fasse une disquette ». Autrement dit, tout le contraire d'une bonne affaire. C'est un des aléas d'un commerce illégal.

Mani, résidant dans un des quartiers périphériques de la ville, est déscolarisé. Il donne dans la distribution de « shit » et de « beuh », et s'est lancé dans cette activité à 14 ans. « Il y en avait déjà deux dans ma famille qui bicravaient... ça m'a donné envie de faire pareil », raconte-t-il. Un cheminement qui se fait en plusieurs étapes.

Un soir, « un grand du quartier » qu'il connaissait, un grossiste en quelque sorte, lui proposa de vendre des barrettes « de 20 meuges », soit 20 grammes.

Après s'être constitué un petit pécule en pratiquant des tarifs plutôt chers reconnaît-il, (jusqu'à 100 € les 10 grammes) Mani acheta sa première plaquette (100 grammes) à 15 ans.
Le prix de cette dernière évolue de 100 à 600 € : cela va du « sapin », qualité la plus bas de gamme, à la « frappe », qui selon ses dires, laisse K.O. Quant au « cum », le coût oscille entre 250 et 350 €. Quand il a « bien bossé », une plaquette lui rapporte 800 €.

Et le commerce « marche bien » selon lui. Aujourd'hui, à 19 ans, il prétend pouvoir toucher « 2 000 à 4 000 € par mois », dont la moitié qu'il met de côté, « le reste, c'est pour m'amuser et partir en vacances ». Mais le trafic n'est pas sa seule source de revenu illicite... Pour des horaires de « travail » qui vont du début d'après-midi à une heure du matin, il met deux à trois semaines pour écouler une plaquette.

Prudent, il met un point d'honneur à rester discret, ce qui n'est pas le cas de tout le monde d'après lui : « Moins t'as de potes, mieux tu te portes, c'est le monde du business... » ça lui a réussi puisqu'il ne s'est toujours pas fait arrêter pour l'instant. Et il ne se déplace jamais avec des grosses quantités sur lui, « pas plus de 6-7 grammes ».

Mani ne joue pas à Tony Montana (du film Scarface, ndlr) : « J'arrêterai tout quand j'aurai un enfant » prétend-il. Et même s'il en connaît qui vendent « du crack, des ecstasys, je n'y touche pas, c'est de la saloperie ». On peut être dealer et disposer d'une certaine éthique... Quand un jeune de treize ans a voulu lui acheter de quoi fumer, Mani a refusé.

La ville se divise en secteurs, de Vermand au Faubourg d'Isle, de Neuville à Europe, où chaque vendeur n'empiète pas sur le territoire de l'autre. Il y a des sous-secteurs, comme Calmette à Europe et « ça marche par bloc », où se trouvent un à dix revendeurs. Sauf le centre-ville, « c'est le secteur de tout le monde », où Mani traîne régulièrement pour trouver des clients. Les grossistes se seraient partagé les quartiers, mais Mani n'a qu'une connaissance limitée des territoires. Et les nouveaux arrivants doivent se faire connaître avant de se lancer dans le business.

D'après lui, certains commerçants se chargeraient de blanchir l'argent généré par ce trafic.
Les plaquettes de shit sont faciles à trouver selon lui et viennent essentiellement « du bled », au Maroc, en dépit de la proximité avec les Pays-Bas ou certaines drogues sont dépénalisées. Il a même déjà été à la source, « avec des grands du quartier », se souvenant même avoir été « choqué » de la quantité de shit qui avait été étalée devant lui. Avant que la marchandise soit embarquée par valises de 40 kg en bateau.

Il y a plusieurs sources d'approvisionnement. Un proche de Mani se ravitaille dans les coffee-shop hollandais. « Il fait le trajet de nuit, il passe par l'autoroute, explique-t-il, il y va avec sa copine pour faire plus sérieux. »

Il y a des périodes de pénurie, comme c'était le cas il y a un mois environ. « Ils sont tous partis au bled. Quand ils seront revenus, on en trouvera à tous les blocs, faudra limite en refuser ».
Habitant chez ses parents, qui ignorent tout de son vrai boulot, Mani stocke sa matière première à domicile et chez un ami de longue date, qui a toute sa confiance. En cas d'arriéré, on risque de se retrouver dans le coffre d'une voiture, en caleçon, de se faire passer à tabac et laissé en rase campagne, une sorte de mise en garde : « C'est comme le goudron et les plumes. » Ce à quoi il a déjà assisté pour des raisons d'impayés. Un litige dans une activité illégale ne se règle pas au tribunal de commerce ni aux prud'hommes...
*Prénom d'emprunt

 Petites ficelles et grosses combines

Chez les dealers circulent quelques fantasmes.
Certains d’entre-eux bénéficieraient de  papiers diplomatiques, lesquels leur permettraient de ne pas être fouillés, d’après Armand*, un confrère de Mani. Ayant de la famille qui travaille à l’ambassade  française au Congo, il espère décrocher ce genre de sésame...
D’après le bureau d’Infos douanes service de Valenciennes, ces laisser-passer  ne s’acquièrent que « dans le cadre d’un voyage diplomatique officiel ». Et l’impunité n’est pas absolue : « ça dépend s’il y a des suspicions »,  précise Catherine Chervi-Dran, du bureau des douanes à Paris, puisque des dispositions spécifiques existent pour permettre des fouilles.
A part ça, certains ont leurs petites astuces. Mani, lui, sait comment passer sa came en douce : déverser un flacon de parfum dans les vêtements d’un bagage, en prenant soin de placer le contenu illicite. Il estime ainsi tromper l’odorat des limiers canins de la police ou des douanes.

 Qui sont les dealers ?

Impossible d’établir un portrait-robot du dealer type. Le profil des trafiquants diffère d’un réseau à un autre, même si on retrouve certaines particularités locales.
La facilité d’accès à la drogue par la Belgique, ainsi que l’argent facile reviennent souvent dans la bouche des prévenus au tribunal correctionnel. « J’ai plein de dettes, alors en discutant comme ça, on s’est dit que c’était une bonne solution », avait déclaré un couple de sexagénaire qui s’était lancé dans le trafic d’héroïne à Bohain en 2010.
Plus généralement, les dealers sont d’abord des malades, surtout en matière d’héroïne, où pour financer leur consommation, ils vont se fournir outre-Quiévrain pour revendre ensuite autour d’eux. Ces reventes aboutissent parfois à des gros trafics. Mais les plus importants revendeurs sont souvent « clean ». « Les grosses têtes de pont son généralement non toxicomanes, analyse Aude le Hérissier, la substitut du procureur de Saint-Quentin. Pour pouvoir monter un réseau structuré, il faut avoir les idées claires. »
Autre conséquence de la proximité de la Belgique, les trafiquants sont Axonais. Il n’existe pas de gros réseaux venus de l’extérieur comme c’est le cas dans d’autres régions. Enfin, les forces de l’ordre ont noté une tendance récente : la production maison. Les saisis de plants de cannabis ont explosé ces dernières années.

 L’héroïne, fléau de la campagne axonaise

Chaque semaine ou presque, une affaire de stupéfiants est jugée dans les tribunaux de Laon ou Saint-Quentin. Rien de bien différent des autres juridictions françaises sauf peut-être sur la nature de la drogue. Car si le cannabis demeure la première substance en cause dans les saisies en France selon l’observatoire français des drogues et des toxicomanies, l’héroïne est particulièrement présent dans le département. Et principalement dans les campagnes.
Il n’existe pas de statistiques précises sur la consommation mais les observateurs locaux l’attestent. « La particularité ici est la présence d’héroïne en nombre important, » note le commandant Boutin, le chef d’escadron de la compagnie de gendarmerie de Saint-Quentin. « La consommation équivaut, voire dépasse celle du cannabis. » Une tendance qui n’est pas réservée selon lui à la seule partie nord de l’Aisne. « Cette proportion n’est pas propre à l’arrondissement de Saint-Quentin. On la retrouve dans le reste du département ».
L’explication est avant tout géographique. « C’est assez facile de s’approvisionner, » ne peut que déplorer Aude Le Hérissier, la substitut du procureur de Saint-Quentin, soulignant la proximité de la Belgique et des Pays-Bas. Les deux pays ont en effet des législations plus souples en matière de stupéfiants et 75 % de cet opiacé arrive d’Afghanistan par le Bénélux.
Principale conséquence : le prix du gramme est très bas. « Les drogues dures sont en effet très bon marché du fait de cette proximité », confirme Aude Le Herissier.
« Le gramme d’héroïne se vend 20 €, ce qui est nettement plus bas que la moyenne nationale ». En dehors des régions frontalières du nord et de l’est de la France, il faut vraisemblablement  débourser le double pour obtenir la même quantité.

Un terreau social favorable

Mais la situation géographique n’explique pas tout. Si l’héroïne a pu se développer jusqu’à n’épargner aucune commune, c’est aussi en raison d’un terreau favorable. « Les difficultés économiques et les problèmes sociaux accentuent le nombre de consommateurs », poursuit le commandant Boutin qui met également en valeur l’effet très addictif du produit. « Cette drogue entraîne une accoutumance beaucoup plus rapide que le cannabis, ce qui entraîne une consommation exponentielle. »
Lutter contre ces trafics s’avère très long. « Les enquêtes en matière de stupéfiants durent de 3 à 6 mois et mobilisent d’importants moyens », précise le commandant. « En plus, le résultat est toujours aléatoire », ajoute la substitut. Mardi dernier à Bohain, les investigations se sont avérées payantes avec la saisie de 2,3 kg d’héroïne planqués dans un garage. Trois hommes ont été arrêtés au terme « d’une enquête de longue haleine », selon les enquêteurs.
Mais la réponse pénale qui suit ne suffit pas toujours. Les trafics reprennent souvent de plus belle. Les toxicomanes en manque vont s’approvisionner eux-mêmes en Belgique et deviennent à leur tour revendeurs pour financer leur consommation. « Après le démantèlement d’un gros trafic, on est quand même tranquille pendant plusieurs mois. Ca déstabilise le marché local », nuance toutefois Jean-Christophe Boutin.
Les principales saisies se font généralement dans les villes et les gros bourgs ( Saint-Quentin, Laon, Fresnoy, Bohain ou Guise). C’est là que les gros dealers s’installent en raison de la concentration de la population, mais de l’avis des autorités judiciaires, aucun village n’est aujourd’hui épargné par les drogues dures.
Source :  http://www.aisnenouvelle.fr/

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Renforcer la sensibilisation de la population sur la nocivité de la drogue

Le vice-Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a souligné la nécessité de renforcer la sensibilisation de la population sur la nocivité de la drogue, notamment celle de synthèse, et de rehausser la responsabilité de toute la société, facteurs décisifs pour faire reculer ce fléau et réduire ses conséquences sociales.

Lundi soir à Hanoi, lors de la cérémonie de remise des prix d'un concours d'affiches sur la prévention et la lutte contre la drogue et d'ouverture d'une exposition présentant une centaine d'entre elles, Nguyên Xuân Phuc, également président du Comité national de prévention et de lutte contre le sida, la drogue et la prostitution, a souligné que la situation du trafic et de la consommation de drogue évoluait de façon de plus en plus complexe, avec notamment une coopération entre des réseaux étrangers ou vietnamiens pour transporter la drogue au Vietnam. De nouvelles drogues, notamment drogues de synthèse, sont écoulées dans de nombreuses localités du pays.

Selon un rapport, le pays compterait plus de 172.000 toxicomanes, causant des effets négatifs sur le développement socioéconomique du pays, a fait savoir Nguyên Xuân Phuc.

Il a également appelé les organisations internationales à accélérer leur soutien et leur aide à la prévention et à la lutte contre la drogue au Vietnam, ainsi que les médias nationaux à continuer d'intensifier les activités de communication sur cette lutte, ce en vue de mieux combattre ce fléau.

Il a salué l'initiative du ministère de la Sécurité publique, de celui de la Culture, des Sports et du Tourisme d'avoir inseré la lutte contre la drogue dans des programmes culturels, artistiques, sportifs... ou encore dans des expositions.

A cette occasion, Nguyên Xuân Phuc a ouvert l'exposition de plus de 100 affiches et peintures d'enfants concernant la prévention et la lutte contre la drogue.

Le même jour, un colloque en ligne intitulé "Amélioration du modèle de sevrage et de traitement de l'addiction" a été organisé par le portrail électronique du gouvernement, l'objectif étant d'élever les connaissances et la responsabilité des branches, des secteurs et de l'ensemble des citoyens. -VNA

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