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dimanche 31 mars 2013

A quand une drogue qui donne du courage ?

Dans la famille des guerres impossibles à gagner, il n'y a pas que l'Afghanistan et l'Irak... Depuis 40 ans, nombre d'Etats sont en guerre contre les drogues illégales, un marché de 500 milliards par an et pour un flop, c'est un flop.

Selon "Der Spiegel", quelque 200 millions de consommateurs, fument, mangent, boivent, sniffent, se shootent avec 40.000 tonnes de marijuana, 800 tonnes de cocaïne et 500 tonnes d'héroïne chaque année. Sans parler des millions de pilules genre extasy que n'importe quel plouc peut fabriquer @ home.

Rien qu'aux Etats-Unis, cette guerre coûte 15 milliards de dollars par an et c'est peanuts par rapport aux sommes brassées par les producteurs et trafiquants. C'est aussi une guerre qui a occasionné la mort violente de 10.000 personnes par an en moyenne au Mexique ces six dernières années. Pourquoi est-il impossible de gagner cette guerre ? Pare que la demande est inélastique (quel que soit le prix à payer, les drogués ne peuvent pas s'en passer) et les marges bénéficiaires phénoménales.

Une plantation de coca, c'est 5-6 récoltes par année. Une feuille de coca (0,5 % de cocaïne) est facilement transformée en pulpe (35 % de cocaïne). Il suffit ensuite de quelques produits chimiques courants pour produire de la cocaïne pure. Un bon labo clandestin peut ainsi en produire 15 tonnes par mois. Et maintenant, en route pour le voyage sur les marges...

Le labo vend sa pure autour de 800 francs le kilo. Dès qu'il a passé une frontière locale, ce kilo se traite entre 7.000 et 8.000 francs. Une fois aux USA ou en Europe, il vaut quelque 40.000 francs. Entre grossistes bien sûr. Car la coke va ensuite subir plusieurs dilutions et le gramme se vend alors au détail - selon les villes et les pays - aux alentours de 120 francs. On passe donc de 80 centimes le gramme à la sortie du labo, à 120 francs à l'arrivée. Et quelle que soit l'importance les saisies, elle ne font qu'affecter le prix, mais pas la demande.

Comme l'explique un des grands spécialistes de la question, le Professeur Nadelmann (Princeton), directeur de la Drug Policy Alliance (http://www.drugpolicy.org), pour gagner la guerre, il suffirait de convaincre 200 millions d'accros de renoncer à leur drogue. Utopique ? Certainement. Donc, il faut changer d'approche et détruire le business model des cartels. En clair, sinon légaliser, du moins libéraliser le marché. Car si les gouvernements le contrôlaient, comme ils contrôlent ceux de l'alcool et du tabac (ventes taxées et soumises à conditions), ce serait le fisc et non les cartels, trafiquants et dealers qui en profiteraient. Et les milliards dépensés en contrôle des frontières, police, prisons,  etc. sans même parler du coût de la délinquance occasionnée par l'addiction, pourraient être affectés à la prévention et au traitement de cette dernière. Utopique aussi ? Hélàs... car les politiciens sont frileux de nature et aucune drogue semble susceptible de leur donner assez de courage pour innover. En attendant, habitants et commercants de nos villes continuent à subir les conséquences de cette myopie

Pour mémoire, le tabac tue 5,1 millions de personnes par année, l'alcool 2,3 millions. L'héroïne, la cocaïne et le crack ? 200.000
Source : http://www.hebdo.ch

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La drogue mexicaine "Made in USA"

A la frontière, 4 passeurs de drogue sur 5 sont américains et non mexicains.
Les trafiquants mexicains pullulent à la frontière Mexique-Etats-Unis. Ils seraient responsables du transport de la drogue vers les Etats-Unis... Pas si vite! Les Mexicains ne sont pas les seuls qu'il faut incriminer. La Border Patrol, chargée du contrôle à la frontière, arrête plus d'Américains que de Mexicains selon une analyse effectuée par l'organisation indépendante Center of Investigative Reports (CIR).


Entre 2005 et 2011, les policiers de la Border Patrol ont effectué 40 000 saisies de drogues suivies d'arrestations. Après avoir analysé ces chiffres, le CIR a relevé que 4 personnes sur 5 arrêtées en possession de drogue à la frontière sont de nationalité américaine. De plus, le nombre est en augmentation. Il est en effet 3 fois plus fréquent d'arrêter une mule américaine en 2011 qu'en 2005.

Mais pourquoi les trafiquants recrutent des mules américaines? La réponse est simple: elles sont moins suspectées que les mules mexicaines lors du passage de la frontière. Le top: être américain et d'âge mûr. Plusieurs Américains ont ainsi été arrêté en possession de grandes quantités de drogue.

Le discours officiel de la patrouille est toutefois bien différent. Le porte-parole de l’ « Agence de protection des douanes et des frontières », William Brooks, a déclaré: «Les personnes [de nationalité américaine] arrêtées l’ont été essentiellement pour possession de petites quantités, pas pour du trafic à fin de revente […] Nous avons de manière anecdotique des citoyens américains qui font du trafic de drogues […] La majorité des personnes impliquées dans le trafic de drogues sont des Mexicains.»

Toujours selon le CIR, il y aurait une divergence entre les informations communiquées par la Border Patrol et les données stockées dans leurs fichiers. La comparaison est surprenante: dans les communiqués, 30% des arrestations impliquent des Américains, alors que dans les fichiers, le nombre s'élève à 60%.

Les Américains seraient de plus en plus tentés d'arrondir leurs fins de mois en revendant de petites quantités de drogue, souvent de la marijuana. Des experts déclarent que cette tendance s'explique par la crise économique et par la législation permissive sur la consommation de marijuana dans certains Etats américains.
Source : http://www.lalibre.be/

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samedi 30 mars 2013

Barcelone : sels de bain et engrais détournés en drogues expérimentales

La crise économique fait émerger à l'échelle mondiale un véritable bricolage relatif aux drogues : faute de moyens pour acquérir des substances "classiques", certains consommateurs, notamment en Catalogne du Sud, achètent sur Internet des produits ordinaires dont les composants chimiques provoquent des effets proches de la cocaïne et de l'ecstasy.
La développement d'un marché international des substances illicites vendues sur Internet depuis l'étranger a été signalée le 29 mars dans un rapport gouvernemental catalan sur les drogues expérimentales. Ces produits sont généralement issus de composants parfaitement légaux, aux effets proches de ceux de la cocaïne et de l'ecstasy, mais leur coût inférieur occasionne des combines nouvelles. Le sous-directeur général du service des addictologies gouvernemental, Joan Colom, interrogé par l'agence Europa Press, informe ainsi de l'existence du "Research Chemicals", contenu dans des sels de bain ou engrais pour plantes vertes, qui portent cependant la mention "impropre à la consommation humaine". Ce produit, détourné de son usage ordinaire, rencontre un certain succès, actuellement observé à l'échelle mondiale.

Danger pour les consommateurs

Sans tabous face au réel, la Generalitat de Catalogne, en partenariat avec l'organisme de prévention Energy Control, affirme que ses constats concernent des comportements "non généralisés", mais avertit des dangers encourus par les consommateurs. En effet, le statut légal des produits, par opposition aux drogues illicites, n'exclut pas les dommages sanitaires. Par ailleurs, le gouvernement catalan détecte de nouvelles préférences de toxicomanie, la crise incitant certains consommateurs à remplacer la cocaïne, vendue entre 50 et 60 euros le gramme en Catalogne du Sud, par les amphétamines, qui coûtent entre 20 et 25 euros.
Source : http://www.la-clau.net

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Le premier cannabis social club reconnu en Vendée par la Préfecture


C'est une première en France, l'Etat a donné le statut d'association à un cannabis club vendéen. Ce regroupement prône la dépénalisation du cannabis et l'autoproduction.

Une association légale


Lundi, les cinq membres du cannabis social club de Vendée déposaient les statues, mercredi la Préfecture a accordé la création de leur association. Elle est donc légale. Ils ont reçu vendredi le  papier officiel avec  leur numéro d' association. Ils attendent maintenant la publication des status au Journal Officiel.
Cette reconnaissance d'un groupe favorable à la dépénalisation et cultivant en pleine Vendée leurs feuilles de cannabis est une première en France.

C'est quoi ?

Ces Cannabis social clubs, dont certains existent de fait parfois depuis plusieurs années, étaient jusqu'ici illégaux en France mais existent déjà en Espagne et en Belgique.
Les membres de ces associations cultivent du cannabis et partagent leur production sans en faire commerce.
Les partisans des CSC souhaitent ainsi contrecarrer le trafic et mieux contrôler la qualité du produit pour protéger les consommateurs…
Source : http://pays-de-la-loire.france3.fr

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Le cannabis thérapeutique bientôt en France ?


Daniel Vaillant, député PS de Paris et maire du 18e arrondissement, a annoncé, ce mardi 26 mars, qu’un groupe de travail sur l’utilisation thérapeutique du cannabis venait d’être créé par les députés de la majorité.

Objectif du groupe de travail

L’ancien ministre de l’Intérieur Daniel Vaillant, qui milite depuis plusieurs mois pour un usage médical de la marijuana a finalement réussi à se faire entendre. L’objectif de ce collectif : étudier la manière dont le cannabis peut être intégré dans la pharmacopée française afin de venir en aide à certains patients souffrant de douleurs chroniques résistantes aux traitements traditionnels.

Quelles utilisations médicales du cannabis ?

Les traitements à base de cannabinoïdes, les cellules actives présentes dans le cannabis, sont surtout recommandés pour soigner les patients atteints de cancers, mais aussi d'autres affections. Les effets de ce traitement s’avèrent multiples, et sont à même de soulager de nombreux symptômes : nausées, vomissements, anorexie (stimulation de l’appétit), spasmes, douleurs ou encore désordres psychologiques.

Certains pays, comme l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Espagne ou les États-Unis ont déjà adopté ce mode de traitement. La France prendrait-elle le même chemin ? Une affaire à suivre.

Sources : leparisien.fr, directmatin.fr, cannabis-med.org

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vendredi 29 mars 2013

Cannabis: le Canada, bastion du prohibitionnisme

A Montréal, la marijuana se vend à domicile. Une nuée de livreurs sillonne la ville au nez et à la barbe de la police, impuissante à enrayer le trafic. Alors que plusieurs États américains ont légalisé la consommation d'herbe, le gouvernement conservateur maintient le cap de la prohibition totale.

Midi pile dans le centre-ville de Montréal. Le quartier regorge d’employés, touristes et étudiants cherchant de quoi remplir leur pause déjeuner.

Un imposant 4x4 enjambe le trottoir. S'immobilise. La vitre descend sur un visage presque poupin aux yeux encore collés de sommeil. On songe à un jeune prodige du football américain ou à un lycéen nanti qui se rendrait en cours à contrecœur, et avec la voiture de papa. Mais non, Simon[1] commence sa journée, et il n’est pas levé depuis si longtemps, voilà tout.

«Bonjour. Montez derrière, on va avoir des passagers», lance-t-il avec une voix pleine d'assurance, sans rapport avec son physique d'adolescent.

A peine le temps de boucler sa ceinture que le véhicule se mêle à l'épaisse circulation de la mi-journée, direction Place des Arts, à deux pas de là, dans l’hyper-centre montréalais. Dans le flot des passants, Simon repère son premier rendez-vous. Du menton, il désigne un jeune homme qui fait les cent pas sur le trottoir: «Le voilà».

La suite ressemble à un rituel parfaitement huilé: apercevant le 4x4, le client s’approche et prend place sur le siège passager. C’est à peine s’il dit «bonjour» en tendant à Simon les 25 dollars qu’il chiffonnait dans son poing serré. Simon empoche l’argent d’une main tandis que l’autre, d’un geste vif, dépose un sachet sur les cuisses du client. Marijuana, 3,5 grammes.

Deux minutes plus tard et trois coins de rue plus loin. Cette fois, le client ne nous a pas vus arriver. Simon se signale d’un coup de klaxon sans s’émouvoir de la vingtaine d’yeux qui se tournent instantanément vers lui, dont ceux, délavés, d’un trentenaire que soutient un feu tricolore.

Reconnaissant le véhicule, ce dernier s’approche et le manège se répète, quasiment identique, si ce n’est la marchandise échangée. Du speed cette fois: deux peanuts, 15 dollars.

Sitôt servi, le client s'envoie les deux comprimés au fond de la gorge, bredouille un salut mal dégluti et sort du véhicule. La transaction a duré moins de trente secondes et le passager n'a pas même remarqué la présence, sur la banquette arrière, du journaliste qui l’observait.

«Pizzas»

Simon a 22 ans. Lorsqu’on lui demande ce qu’il fait dans la vie, il répond: «Livreur de pizzas.» A bien y regarder, le fonctionnement n’est pas si différent. Les clients se procurent le numéro d’un dealer, souvent grâce au bouche-à-oreille. Ce dernier possède un téléphone à usage strictement professionnel —certains se contentent d’un téléavertisseur ou bipeur— sur lequel il reçoit les adresses des clients, sans indications sur la nature ou la quantité du produit à livrer.

La plupart du temps, la livraison est assurée en moins de 45 minutes. Simon explique qu’ils sont deux à parcourir la ville pour son «boss». C’est son collègue qui reçoit les appels des clients et les répartit entre eux deux.

Mobile en main, il compose un numéro et son oreillette se met à grésiller une adresse qu'il recopie sur un bout de papier: la prochaine livraison aura lieu à domicile, à l’extrémité nord de la ville. Ce qui implique que la commande soit fort juteuse pour justifier les cinquante minutes de trajet aller-retour.

Arrivé sur les lieux, Simon stationne le 4x4 dans une contre-allée. Il extirpe un sac poubelle de sous son siège, y plonge la main et en sort quelques sachets d'herbe qu'il enfourne dans sa besace. Puis claque la portière pour reparaître moins de cinq minutes plus tard, avec l'air satisfait de celui qui vient de réaliser une bonne affaire.

Professionnel

Simon a tous les attributs d’un professionnel. Ses gestes sont rapides, précis, il travaille sans ostentation ni effets de manche et n’affiche pas l’arrogance de certains petits trafiquants. C’est un employé consciencieux, en somme. Et bien-sûr, il n’a aucun état d’âme.

Sur le trajet qui nous ramène au centre-ville, la conversation se délie et sa langue aussi. Lui qui était plutôt taiseux et distant jusqu’à présent passe au tutoiement, se raconte. Explique qu’il a fait ses armes à l’école secondaire, en vendant d'abord un joint, puis un gramme, puis sept, et ainsi de suite jusqu'à acheter une once (environ 28,5 grammes).

«Tu sais, quand t’as 14-15 ans pis que tu t’aperçois que tu peux faire de l’argent comme de l’eau juste en vendant du pot, c’est pas facile de résister», se justifie-t-il. D'abord circonscrits à son quartier – qu'il refusera de nommer – les petits trafics de Simon grandissent en même temps que lui jusqu'à lui permettre, une fois l'âge venu, de se payer le permis de conduire.

Il commence alors par travailler à son propre compte mais s’aperçoit que «c'est beaucoup de boulot, beaucoup de risques et en bout de ligne, pas beaucoup plus de cash». Et puis, tranche-t-il, «monter son business est un projet à long terme, alors que moi je fais ça pour payer mes études». Plus tard, oui, il aura une entreprise, mais légale celle-ci. Une entreprise de transports, assure-t-il.
Des salaires stupéfiants

Selon le commandant François Bleau, en charge des enquêtes multidisciplinaires pour le secteur Nord au Service de police de la ville de Montréal (SPVM), «il est impossible de chiffrer le nombre de dealers qui sévissent à Montréal, ces trafiquants à pagette (synonyme de téléavertisseur au Québec) ont suppléé puis supplanté les anciens dealers de rue qui tenaient boutique dans des appartements, des arrière-cours, ou des halls d’immeubles, ce qui les rendait plus visibles». Montréal n’est pas une exception, et on retrouve le phénomène dans d’autres villes nord-américaines comme New York.

François Bleau explique qu’au Québec la filière marijuana – dont la variété locale est éloquemment appelée Québec Gold par les initiés – est florissante et très lucrative, ce qui permet aux trafiquants d’employer des petites mains qu’ils rémunèrent assez largement. «Et devant les montants offerts, les candidats ne manquent pas!», déplore-t-il, en reconnaissant que souvent, lorsqu’un livreur est interpellé, un autre le remplace presque aussitôt.

Il faut dire que peu de jobs étudiants peuvent rivaliser avec les salaires offerts aux livreurs de drogue. Simon touche ainsi 25% sur tout ce qu'il vend:

    «En général, ça m’donne 150 à 200 dollars par jour, pour six heures de travail.»

A raison de quatre jours par semaine, cela fait une moyenne mensuelle avoisinant les 2.800 dollars canadiens (environ 2.000 euros), évidemment net d'impôt. Au salaire minimum québécois, il faudrait travailler 70 heures par semaine pour prétendre à un tel montant. Et encore, avant impôt.
Un boss mystérieux

Simon a bien tenté de trouver un «job normal», comme les autres étudiants, employé de ménage, par exemple, mais l'expérience a fait long feu. Six mois exactement, qu’il résume d'une phrase:

    «Tu travailles le même nombre d'heures, le boulot est deux fois plus dur, et t’es deux fois moins bien payé.»

Alors il décide de se remettre au service de son «boss».

Léger flottement lorsqu’on lui demande qui est ce fameux «boss». Il prétend le connaître à peine, un type de son quartier qu’il aurait rencontré par l’entremise de son frère. Pour qui travaille-t-il, où se fournit-il, a-t-il partie liée avec les organisations criminelles? «Je sais pas, lance-t-il sans convaincre. Je le vois presque jamais ce gars-là, je vais chez lui environ une fois par semaine, quand j’ai plus rien à vendre. Il me donne du stock, je lui donne son cash et that’s it!» Il affirme n’être membre d’aucun gang de rue et ne jamais avoir eu affaire à la mafia.
Le quasi-monopole du crime organisé

Pourtant, selon André Cédilot, ancien journaliste et co-auteur de Mafia Inc., grandeur et misère du clan sicilien, ouvrage de référence sur le crime organisé à Montréal, il ne fait aucun doute que Simon travaille de près ou de loin pour un gang de rue ou la mafia, peut-être sans le savoir:

    «La grande majorité de la drogue qui est importée ou produite à Montréal l’est sous le contrôle du crime organisé. Lui seul possède non seulement les réseaux mais aussi les moyens humains et financiers nécessaires à une telle entreprise.»

L’approvisionnement, explique-t-il, est entièrement géré par la mafia sicilienne –sur le point de se faire détrôner par les Calabrais– et pour la revente, les chefs mafieux se partagent le territoire avec les gangs de rue, de sorte qu’aucun trafic ou presque n’échappe à son contrôle. Ensuite, chacun veille à ce qu’on ne vienne pas empiéter sur ses plates-bandes:

    «Le maillage du territoire est tellement serré que seuls les très petits revendeurs indépendants parviennent à passer entre les mailles du filet.»

Attrape-moi si tu peux
Ce qui frappe surtout lorsque l’on passe quelques heures avec Simon, c’est le peu de cas qu’il semble faire de la présence policière. Pas une seule fois en plus de dix clients, il ne s’est montré inquiet ou sur ses gardes. Pas même lors de ses deux premières livraisons, en plein centre-ville et à l’heure de pointe.

«Au début, le risque était grisant, puis un peu apeurant et maintenant, il est devenu familier. Je prends ça relax, philosophe-t-il, il faut pas paniquer c’est le meilleur moyen d’attirer l’attention.» Des précautions particulières?

    «Je ne m’attarde jamais trop longtemps au même endroit et quand je croise la police sur le lieu d’une livraison, je passe ma route et reviens plus tard.»

A l’entendre, la police n’est pour ainsi dire pas une menace. Et c’est tout juste s’il ne fanfaronne pas en racontant qu’il n’a été inquiété qu’une fois, «et encore, pour une infraction au code de la route».

Il ponctue son récit de «il paraît» et de «on m’a dit». On comprend qu’il ne s’est pas beaucoup renseigné sur la question lorsqu’il assène sans ambages que «de toute façon sans flagrant délit, ils ne peuvent rien faire!».

Mais si pour les agents de police, le flagrant délit est préférable avant de procéder à une interpellation ou à une fouille, il n’est pas pour autant indispensable. «Le code pénal indique que, pour intervenir, il nous faut un motif raisonnable de croire en une infraction criminelle, explique le sergent détective Nicodémo Milano, superviseur des stupéfiants pour la région Nord au SPVM. Alors on patrouille, on observe, on enquête et quand on a ce motif raisonnable, on intervient.» Son supérieur, le commandant Bleau, précise que «la lutte contre le trafic de stupéfiants représente 80% des interventions de [ses] hommes».

Outre les techniques classiques, d’enquête, de filature ou d’infiltration, il explique que les appels au centre Info-crime représentent une aide précieuse pour la police:

    «Ce sont des citoyens importunés, des parents inquiets qui ont trouvé un peu d’herbe dans la veste de leur enfant. Des clients insatisfaits qui nous appellent pour dénoncer leur dealer, et parfois même des concurrents avides de récupérer un bout de territoire.»

Trafic à peine perturbé

Pourtant, malgré les efforts déployés par la police, le trafic de marijuana à Montréal est bel et bien un «secret de polichinelle», comme l’écrivait un journaliste québécois. Que ce soit au pied du Mont Royal —lieu touristique par excellence— ou aux abords des stations de métro, les sollicitations sont omniprésentes.

Si l’on trouve ça et là quelques interlocuteurs pour soupçonner la police de laxisme voire de corruption, la plupart des spécialistes interrogés expliquent l’incapacité des politiques publiques à enrayer le trafic par sa nature même, incontrôlable par essence. C’est le cas de Line Beauchesne, criminologue et professeure à l’université d’Ottawa, selon qui les livreurs de drogues sont «plus un symptôme qu’une cause». «Et quand bien même la police viendrait à bout de ce trafic, ajoute-t-elle, un brin défaitiste, le crime organisé trouverait d’autres réseaux pour écouler sa marchandise.»

André Cédilot, lui, trouve plus juste de parler de «tolérance» que de «laxisme». Il explique cette tolérance par le fait que d’une part, la police cherche plutôt à faire tomber les têtes de réseaux que les petites mains, et que d’autre part, elle est garante de l’ordre public. «Partant de là, sa mission est plutôt de réguler le trafic que de l’éradiquer», dit-il, citant le criminologue français Casamayor:

    «La police ne réprime pas le crime, elle le contrôle.»

Laxisme?

Quant à son co-auteur André Noël, également journaliste à La Presse et spécialiste des questions de criminalité, il établit un parallèle entre le trafic de drogues et les escort girls:

    «Tout le monde sait que ça existe, tout le monde sait que c’est interdit, mais la société laisse faire et la police aussi. Et de temps en temps, quand la situation devient hors de contrôle, on frappe un grand coup pour remettre de l’ordre.»

Lorsque l’on aborde avec lui la question du laxisme, le lieutenant Ian Lafrenière, porte-parole du SPVM, choisit lui l’ironie pour botter en touche:

    «Si vous connaissez des gens qui nous trouvent laxistes, donnez-moi vite leur nom pour que je les ajoute à ma liste d’amis. D’habitude, on nous reproche plutôt d’être trop zélés.»

Puis, redevenant sérieux, il invoque les statistiques officielles, qui font état d'une augmentation de 7% des infractions relatives à la possession de cannabis entre 2010 et 2011 au Québec. Preuve selon Ian Lafrenière que la police ne chôme pas en matière de lutte contre les stupéfiants.
«Une guerre ingagnable»

Mais les anti-prohibitionnistes renvoient ces chiffres à la figure des pouvoirs publics, en les accusant de combattre les effets du problème plutôt que ses causes. La possession de cannabis a ainsi représenté en 2011 plus de la moitié (54%) des interpellations liées à la drogue, toutes substances confondues. Une situation qui s’explique, selon la police, par le fait que la marijuana est la drogue la plus consommée au Canada.

Le professeur Jean-Sébastien Fallu, spécialiste en toxicomanie, reproche au gouvernement du très conservateur Stephen Harper de criminaliser à outrance la consommation de cannabis:

    «L’intensification de l’activité policière en matière de lutte contre le cannabis a plus touché les possesseurs que les trafiquants. Je ne suis pas certain que ce soit le meilleur moyen de lutter contre le trafic.»

Un constat que les chiffres semblent corroborer: si les infractions concernant la possession augmentent, les infractions liées au trafic, à la production ou à la distribution de cannabis ont baissé de 11% entre 2010 et 2011.

Il n'empêche, les anti-prohibitionnistes fulminent. Avec, au Canada comme ailleurs, toujours les mêmes arguments, ici dans la bouche de Jean-Sébastien Fallu:

    «Il faut en finir avec cette guerre ingagnable qui, depuis cinquante ans, a coûté des milliards de dollars, des dizaines de milliers de vies et n’a pas réussi à rendre plus difficile l’accès aux drogues ni à ébranler les organisations criminelles. Qui, peu disposées à renoncer à cette manne financière, n’abandonneront jamais la partie.»

Alors, insiste-t-il, qu’une légalisation encadrée du cannabis, assortie d’une taxation, priverait les organisations criminelles de leurs principaux revenus, en même temps qu'elle remplirait les caisses de l’État.
Répression nerveuse

C'est la solution pour laquelle se sont prononcés les citoyens du Colorado et de l'Etat de Washington, aux Etats-Unis, en légalisant, par référendum, la consommation de cannabis et sa possession en petite quantité (moins d'une once). Or, le Canada s'est engagé dans la voie opposée, consolidant ainsi son statut de bastion conservateur en Amérique du Nord.

Le gouvernement de Stephen Harper a fait adopter en mars 2012 une loi omnibus –c’est-à-dire portant sur plusieurs sujets– en matière de justice et de sécurité. Son volet concernant les drogues instaure des peines planchers pour production de cannabis, même en petite quantité (au moins six mois d’emprisonnement pour qui cultiverait plus de cinq plants) et allonge les peines maximales, qui passent de 7 à 14 ans.

Là encore, les réactions ont été immédiates. Et là encore, les arguments se font écho d'un pays, d'un continent à l'autre. Au Canada, les contempteurs de cette loi prédisent une explosion de la population carcérale et ses corollaires, coût faramineux et encombrement du système judiciaire. Et pour cause, une étude émanant du ministère de la Justice a révélé qu'un régime prévoyant des peines minimales pourrait multiplier le nombre d'incarcérations pour production de drogue par cinq!

Au plan international, la très sérieuse Global Commission on Drug Policy tient peu ou prou le même discours. Dans un rapport de juin 2011, déjà, elle se déclarait favorable à une régulation contrôlée et encadrée du cannabis.
Le Canada pointé du doigt

Mais voilà que le 29 février 2012, quelques-uns de ses membres ont jugé la situation canadienne suffisamment grave pour s'adresser directement au premier ministre Harper et aux sénateurs, déclarant dans une lettre ouverte que le Canada s’engageait sur une voie qui s'est ailleurs révélée «destructrice, coûteuse et inefficace». Et les signataires de brandir l’exemple du voisin étasunien où, écrivent-ils, la politique de la guerre totale contre la drogue, conduisant à bâtir toujours plus de prisons, a échoué à atteindre ses objectifs. Mais en dépit de la fronde et de ces recommandations, Stephen Harper a tenu bon, fidèle en cela à ses promesses électorales.

Plus que tout autre chose, cet épisode aura prouvé l’impossibilité d’un débat serein entre les tenants d’une dépénalisation, qui demandent aux gouvernants d’agir en pragmatiques plutôt qu’en idéologues et ces derniers, qui se placent sur le terrain de la morale et taxent leurs détracteurs de laxisme et d’irresponsabilité.

Simon lui, n'entend pas ces controverses. Il se moque de la politique, même quand elle s'intéresse à son gagne-pain et ne sait pas même ce qu'il risque s'il se fait prendre. Il n'y pense pas, voilà tout. Pas plus qu'il ne pense aux dommages causés par son petit commerce:

    «J’ai aucun problème de conscience parce que je force personne. Tant qu’il y aura des clients, il y aura des dealers, et quand ce sera plus moi ce sera un autre.»

18 heures, sa journée est finie. Il flatte dans sa paume la liasse de billets accumulés et calcule à combien s’élève le quart qui lui revient. En bon gestionnaire, il décompte le prix du carburant et de sa pause-déjeuner. Bénéfice net: 130 dollars pour 6 heures de travail. De quoi lui ôter tout scrupule.

Jérôme Houard

[1] Le prénom a été modifié
Source : http://www.slate.fr/

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jeudi 28 mars 2013

L’Italie légalise le cannabis thérapeutique

 
L’Italie est dernièrement souvent dans l’actualité pour sa crise politique et les nouvelles élections parlementaires avec en plus la démission du dernier pape et l’élection du nouveau, pape François I et puis sans oublié le football.
Mais  quelque chose d’autre vient de se passer, c’est un évènement historique pour l’Italie qui vient de mettre en place un nouveau décret autorisant la production et l’usage du cannabis et de ses dérivés à des fins thérapeutiques, légalisant ainsi le cannabis thérapeutique.
Une loi pour l’utilisation du cannabis médicale vient d’être approuvée. Le Ministre de la santé Renato Bladuzzi a signé le décret le 23 janvier 2013 et depuis mi-février ce décret est rentré en vigueur.
Comme la publication officiel le mentionne, la décision a été prise pour considérer les aspects suivant:
Le THC et le Dronabinol sont classifié comme médicament alors que le cannabis est classé comme drogue dangereusement addictive (classe I et II)
A noter de l’Institut Supérieur de la Santé et le Conseil Supérieur de la santé et du département de la politique anti-drogue a été consulté et  soutiennent cette décision.
 
Ci -dessous veuillez trouver la traduction du décret en français:
 
DÉCRET du 23 janvier 2013
 
Mise à jour des tableaux d’indication des substances stupéfiantes et psychotropes du décret n. 309 du Président de la République italienne du 9 octobre 1990 et des modifications et ajouts ultérieurs. Insertion dans le Tableau II, Section B, des médicaments d’origine végétale à base de Cannabis (substances et préparations végétales dont extraits et teintures). (13A00942) (Gazetta Ufficiale du 8-2-2013)

LE MINISTRE DE LA SANTÉ
En vertu des articles 2, 13 et 14 du décret du Président de la République italienne du 9 octobre 1990, n. 309 et des modifications suivantes portant la mention :
“Texte unique de lois en matière de règlementation des stupéfiants et des substances psychotropes, de prévention, traitement et réhabilitation des états correspondants de toxico-dépendance”, appelé par la suite “texte unique” ;
En vertu en particulier de l’art. 13, alinéa 2 du texte unique qui prévoit que les tableaux “doivent contenir la liste de toutes les substances et préparations indiquées dans les conventions et accords internationaux et sont mis à jour rapidement également sur la base de ce que prévoient les conventions et accords mêmes ou les nouvelles acquisitions scientifiques” ;
En vertu du tableau I du texte unique qui répertorie les substances à fort pouvoir addictif et faisant l’objet d’abus et le tableau II du texte unique qui répertorie les substances à usage pharmacologique utilisées en tant que traitement et les classe par ordre décroissant en cinq sections selon leur pouvoir addictif ;
En vertu du décret législatif n. 219 du 24 avril 2006 portant la mention : “Exécution de la directive 2001/83/CE (et des directives de révision suivantes) relative à un code communautaire concernant les médicaments à usage humain et de la directive 2003/94/CE” et des modifications et intégrations successives et en particulier l’art. 1, alinéa 1, lettre ll, mm) et nn) rapportant respectivement les définitions des médicaments d’origine végétale, des substances végétales et des préparations végétales ;
En vertu de la cinquantième édition de décembre 2011 de la Yellow list, liste des substances stupéfiantes sous contrôle international, rédigée par l’International Narcotics Control Board, en conformité avec la Single Convention on Narcotics Drugs, adoptée à New York le 30 mars 1961, telle qu’amendée par le protocole adopté à Genève le 25 mars 1972 ayant introduit dans la description du Cannabis les préparations végétales contenues dans les médicaments à base de Cannabis préparés industriellement ;
Considérant que les préparations actives de Cannabis sont incluses dans le tableau I annexé au texte unique et que les substances delta-9-tetrahydrocannabinol et trans-delta-9-tetrahydrocannabinol, qui peuvent être utilisées en tant que médicaments dûment prescrits conformément à l’alinéa 2 de l’art. 72 du texte unique, sont incluses dans le tableau II, section B ;
En vertu de l’avis de l’Institut Supérieur de la Santé italien communiqué par note le 4 octobre 2012 favorable à la mise à jour du tableau II du texte unique, avec l’ajout de la section B du référencement aux médicaments d’origine végétale à base de Cannabis (substances et préparations végétales dont extraits et teintures), en conformité avec les modifications introduites par l’International Narcotics Control Board ;
En vertu de l’avis du Conseil Supérieur de la Santé italien exprimé lors de la séance du 23 octobre 2012, favorable à l’insertion dans le tableau II, section B, du texte unique sur les médicaments d’origine végétale à base de Cannabis (substances et préparations végétales) ;
En vertu de l’avis du Département des Politiques Anti-drogue de la Présidence du Conseil des Ministres italiens, exprimé par note le 20 novembre 2012, favorable à l’insertion dans le tableau II, section B, du texte unique sur les médicaments d’origine végétale à base de Cannabis (substances et préparations végétales) ;
Il a été décidé de procéder à l’insertion indiquée ci-dessus ;
Je décrète :
Art. 1
Que dans le tableau II, section B, du décret  du  Président  de la
République italienne du 9 octobre 1990, n. 309, sont  insérés,  par  ordre
alphabétique :
Les médicaments d’origine végétale  à  base  de  Cannabis  (substances  et
préparations végétales, dont extraits et teintures).
Le  présent  décret  entrera  en  vigueur quinze jours après le décret publié dans la
Gazzetta Ufficiale de la République italienne.
Rome, 23 janvier 2013
Le Ministre : Balduzzi
Pour voir l’article en V.O, cliquez ici
Sourcehttp://www.ufcmed.org/

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mercredi 27 mars 2013

Brésil : les bons plans des favelas de Maré

C'est un compte à rebours, une plongée dans l'inconnu pour 130 000 habitants d'un quartier nord de Rio de Janeiro. D'ici un mois ou deux, trois peut-être, le Complexo da Maré, le Complexe de la Marée, un groupement de dix-sept favelas coincé entre la gigantesque traînée d'asphalte Avenida do Brasil et les eaux souffreteuses de la baie de Guanabara avec l'aéroport international en ligne de mire, sera le théâtre d'une vaste opération de reconquête de la police et des forces armées.

Annoncée à plusieurs reprises, reportée déjà une fois, cette intervention des pouvoirs publics marquera la trente-deuxième implantation d'une unité de police pacificatrice (UPP) sur un de ces territoires trop longtemps oubliés et dominés par les groupes armés. La trente-deuxième bientôt occupée en permanence par des policiers de proximité sur les 1 071 favelas que compte la cité carioca. Avec, comme à chaque fois depuis la mise en place de ce programme inauguré en 2008, ses bouleversements des codes et des usages, la présence des forces de l'ordre massive et souvent intrusive au début, et la quasi-disparition des armes de la rue, son corollaire.

Maré amorce son changement de paradigme. Il se dit que les chefs des gangs seraient déjà partis. Laissant derrière eux les petites mains pour maintenir le trafic de drogues, toujours florissant. Ces gamins des rues aussi, bien présents et postés par petits groupes sur les axes stratégiques, surveillant le va-et-vient quot...

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[Reportage] Alaska - La ruée vers l'héroïne


En Alaska, dernière frontière américaine, les problèmes de drogues sont incessants, la localisation isolée ...


[New 2013] Inside l'univers des Drogues :
Alaska - La ruée vers l'héroïne
Genre : Documentaire - Culture Infos
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 2012 | Durée : 47 mn
Ep02 :  Hawai - Cliquez ici

Streaming :



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Drogue en Amérique latine: l'aide US peu efficace

L'assistance fournie par les Etats-Unis aux pays d'Amérique latine dans le cadre de leur lutte contre la production de cocaïne est inefficace, estime le chef du Service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN) Viktor Ivanov.

"Les Etats-Unis octroient une aide importante en matière de la lutte antidrogue. Ainsi, en Colombie, les forces aériennes américaines prennent part à la destruction des cultures de coca. Mais malheureusement, cela n'apporte aucun résultat probant", a déclaré M.Ivanov lors d'une conférence de presse organisée à Moscou à l'issue de sa visite au Pérou et au Nicaragua.

"L'assistance internationale, coordonnée le plus souvent par les Etats-Unis, vise à épauler les forces policières locales. Il s'agit donc de livraisons d'équipements et d'une assistance dans la conduite d'opérations, mais la base sociale de la production de drogue reste intacte (…). Autrement dit, il n'y a aucun résultat", a indiqué le responsable.

Selon lui, le fondement socio-économique de la production de drogue, qui réside dans l'état dépressif de l'économie régionale, n'est pas éradiqué. Dans ce contexte, les paysans latino-américains doivent être stimulés à cultiver des cultures vivrières légales, a estimé le chef du FSKN.
Source : http://fr.ria.ru/

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Le terrorisme et la drogue au service du Royaume

 Le ministre des Affaires étrangères de la République arabe saharaouie démocratique (Rasd), Mohamed Salem Ould Salek, a accablé le Maroc, accusé d'être un bastion international de la drogue et créateur d'un groupe terroriste.

Lors d'une conférence de presse tenue, hier, au siège de l'ambassade de la Rasd à Alger, le ministre sahraoui n'a pas lésiné sur les qualificatifs, reprochant au Royaume chérifien d'avoir créé le groupe terroriste Mujao (Mouvement pour l'unicité et le Djihad en Afrique de l'Ouest).

«J'affirme qu'il n'y a aucun doute que le Mujao a été cuisiné à Rabat et que ses têtes sont à Rabat», a indiqué M.Mohamed Salem Ould Salek, accusant ses responsables d'être derrière l'enlèvement des diplomates algériens dans la ville de Gao (Mali).

Le ministre sahraoui des Affaires étrangères n'a pas écarté, non plus, une éventuelle implication de ce groupe terroriste dans l'attentat qui a ciblé, le 16 janvier dernier, le site gazier de Tiguentourine à In Amenas.
Pour appuyer ses propos, le conférencier a expliqué que la capitale malienne «Bamako était devenue, notamment depuis 2006, la destination des officiers marocains pour organiser les réseaux de drogue avant la création du Mujao».

Le chef de la diplomatie sahraouie a accablé aussi le Maroc qui exploite la situation chaotique au Sahel pour écouler sa drogue dans la région.

Selon lui, le royaume, avec la complicité des officiers de police, de la gendarmerie, des services secrets et des forces armées, a inondé les pays de la région (Afrique du Nord et Sahel) de drogue, notamment depuis 2009, en raison de la consolidation, par l'Europe, du contrôle de ses frontières Sud. «Le Maroc s'est transformé en un bastion international de la production et de l'exportation de la drogue qui constitue, avec le terrorisme, deux faces d'une même monnaie», a-t-il indiqué.

Ce trafic de drogue à grande échelle au Maroc se répercute très dangereusement sur les familles algériennes dont des dizaines, voire des centaines de membres sont en prison à cause de la consommation ou de la commercialisation de la drogue.

«On s'étonne et on dénonce le fait que le gouvernement marocain impliqué dans ce travail criminel ait toujours le pouvoir de faire taire les institutions de certains pays qui savent bien que le Maroc produit et exporte la drogue», souligne encore le conférencier, indiquant que le Maroc utilise des avions et des bateaux pour l'exportation de ce produit.

Ce commerce constitue même un levier de l'économie marocaine. Selon le conférencier, les revenus du Maroc générés par le commerce de la drogue, ont atteint 25 milliards d'euros en 2012. M.Ould Salek précise que cet argent de la drogue est utilisé par le Royaume chérifien pour se payer le soutien international dans son occupation du Sahara occidental. Evoquant cette affaire de colonisation, le conférencier a fait un lien entre Israël qui menace la stabilité de la région du Moyen-Orient et le Maroc qui chercherait la déstabilisation de l'Afrique du Nord et du Sahel. «Le Maroc est comme Israël. Il ne respecte pas les frontières des pays voisins, il occupe les territoires du Sahara occidental en commettant des crimes contre l'humanité, il viole les droits des Sahraouis et menace la stabilité et la paix de la région», a martelé M.Ould Salek.

«Le pourrissement de la situation a des conséquences incalculables et désastreuses sur la région», a-t-il estimé, affirmant son soutien à l'émissaire de l'ONU, Christopher Ross. Pour lui, M.Christopher Ross, ne pourrait s'acquitter convenablement de sa mission tant que la France, membre du Conseil de sécurité de l'ONU, continuera à soutenir le Maroc.

«M.Ross ne peut avoir de prérogatives ou de pouvoir de décision plus importants que ceux du Conseil de sécurité, dont la France en est membre permanent, et qui chaque fois a menacé d'user de son droit de veto», a soutenu M.Ould Salek.

Réitérant la position du Front Polisario qui veut un référendum pour l'autodétermination du Sahara occidental, le chef de la diplomatie sahraouie a dénoncé la politique de deux poids deux mesures adoptée par la France au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.

«La France qui est intervenue au Mali pour préserver son intégrité territoriale, continuera-t-elle à soutenir le Maroc qui ne respecte pas l'unité territoriale du Sahara occidental?», s'est-il demandé, en appelant la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l'ONU à assumer leur responsabilité et d'oeuvrer pour mettre fin à l'occupation illégitime des territoires sahraouis.

Le conférencier a appelé, en outre, l'Union européenne à exercer une pression sur le Maroc pour qu'il respecte la légalité internationale.
Source : http://diasporasaharaui.blogspot.be

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Entre quinze et vingt Cannabis social clubs déclarés aux préfectures

Entre 15 et 20 Cannabis social clubs (CSC), groupements de personnes qui cultivent du cannabis et se partagent leur production sans en faire commerce, se sont officiellement déclarés lundi dans plusieurs préfectures, a annoncé mardi le porte-parole du mouvement.

Ces Cannabis social clubs, qui prônent la dépénalisation du cannabis et l’autoproduction, ont été déclarés comme des associations à but non lucratif (loi 1901) par leurs membres, afin de tenter de faire reconnaître légalement leur activité.

«Nous n’avons pas encore eu toutes les remontées, mais entre 15 et 20 Cannabis social clubs ont été déclarés en préfectures», a déclaré Dominique Broc à l’AFP, notamment en Loire-Atlantique, Vendée, Creuse, Charente-Maritime, Indre-et-Loire ou en Haute-Vienne.

D’autres devraient suivre dans les jours qui viennent, a-t-il assuré, estimant que plus de 400 Cannabis social clubs existent de fait en France.

Toutes les déclarations ne se font pas en même temps, car «cela va dépendre de la réaction du gouvernement. S’il y a des dissolutions au fur et à mesure que les CSC se déclarent, on va faire ça dans la durée, et occuper les tribunaux pendant un long moment», a promis le porte-parole.

«A ce stade, le répertoire des associations ne fait pas apparaître un dépôt massif de statuts par les personnes qui affirment appartenir à la mouvance Cannabis Social Club», a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet.

«Dès que l’objet d’une association est illicite, a-t-il ajouté, le dossier est transmis automatiquement par l’autorité préfectorale à la justice pour qu’elle engage une procédure de dissolution de l’association. C’est ce qui a été fait au mois de mars en Indre-et-Loire quand un cas avait été constaté. C’est la seule voie de droit possible».

Le 4 mars, Dominique Broc avait déposé en préfecture d’Indre-et-Loire les statuts de la Fédération des Cannabis social clubs, qui viennent d’être publiés au Journal officiel. Il affirme que cette première étape marque «le début de la reconnaissance pour +le peuple de l’herbe+».

Les Cannabis social clubs sont illégaux en France, mais certains groupements existent pourtant depuis 2009. Ils réunissent entre deux et une vingtaine de membres, qui partagent solidairement les frais d’électricité et d’achat de graines, de terreau et d’engrais, et consomment ce qu’ils produisent, sans en faire commerce.

L’objectif des membres, issus de tous les milieux sociaux, qui consomment à titre récréatif ou thérapeutique, est d’éviter le marché noir, ses coûts exorbitants et la qualité douteuse des produits.

Les Cannabis social clubs sont légalement reconnus en Espagne et en Belgique. En Espagne, ils peuvent compter jusqu’à 4.000 membres, mais en France, «on a décidé que le maximum c’était 20 personnes car il faut que ce soit 20 amis de confiance, et c’est déjà beaucoup», a souligné le porte-parole.

Dominique Broc a été interpellé et placé en garde à vue à la fin février pour détention illégale de cannabis, après avoir annoncé dans la presse qu’il cultivait des plants à son domicile. Il est convoqué au tribunal correctionnel de Tours le 8 avril.

Par ailleurs, un groupe de travail a été créé mardi au sein des députés socialistes sur l’usage thérapeutique du cannabis, a annoncé le député PS de Paris et ancien ministre de l’Intérieur, Daniel Vaillant, avec l’objectif d'«ouvrir le débat sur cette question particulièrement importante du droit des malades à soulager leurs douleurs».
Source : http://www.liberation.fr

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mardi 26 mars 2013

Toutes les drogues sont en vente libre sur internet !


Dans l'imaginaire collectif un dealer de drogue c'est tout sauf un gros nerd, pourtant depuis peu les dealers se sont mis à utiliser tor et bitcoin pour mener leur commerce à bien. En effet il existe maintenant depuis quelques temps sur la toile l'équivalent d'un site comme Price Minister spécialisé dans la vente de drogue qui sert de plate forme entre toxicomanes et revendeurs du monde entier.
Après avoir du faire face au phénomène des « Legal Highs » sur internet, les autorités vont devoir faire face à un nouveau phénomène alarmant et pas des moindres , l'apparition sur la toile d'une salle de marché virtuelle ultra sécurisée spécialisée dans la vente de produits stupéfiants. Et oui il est dorénavant possible à tout un chacun de commander de l’héroïne de la cocaïne du crystal meth du MDMA du LSD du Subutex de la méthadone ou toutes autres substances illégales à des prix défiants toutes concurences avec à peu prés la même facilité que pour n'importe quel autre objet du quotidien en vente sur ebay.

Depuis quelques années des commerçants peu scrupuleux vendent sur la toile des produits psychotropes non classés comme stupéfiants sous des appellations diverses et variées et les autorités peinent à enrayer ce phénomène car sitôt un produit est interdit un ersatz apparaît pour le remplacer, rendant de fait quasi impossible toute forme de régulation de ces substances chimiques sur la toile.

Apparemment inspiré par ce nouveau mode de distribution limitant les contacts entre le vendeur et sa clientèle, les traficants de drogue ont développé un outil de vente en ligne adapté à leur besoin, un site internet dont je ne communiquerai ni l'adresse ni le nom ou l'on peut acheter toutes les sortes de drogue possible et imaginable en quelques clics (voire capture d'écran)

Afin de mettre en place leur commerce ces cracks en informatique ont fait preuve d'un certain talent et se sont appuyer sur des outils technologiques dont le simple quidam ignore tout bonnement l'existence. En effet il est impossible d'accéder au site en question avec un simple navigateur internet comme Firefox Safari ou Internet Explorer, il faut installer et paramétrer sur son PC le logiciel Tor qui permet de naviguer anonymement sur le net sans laisser de trace. Il est donc quasi impossible pour les autorités de savoir qui se connecte sur ce site ou même savoir qui héberge ce site. Pour des raisons évidentes de sécurité les dealers officiant sur ce site ne peuvent pas laisser leur coordonnées bancaires ou leur compte paypal pour se faire payer leur marchandise , sans quoi la police pourrait remonter facilement jusqu'à eux, mais là encore les traficants ont trouvé une parade en se servant comme unique moyen de paiement pour les transactions de la monnaie virtuelle Bitcoin qui a pour particularité d'être immatérielle et intraçable. L'acheteur lui même ignorant a qui ila versé son argent il n'est donc pas en mesure de témoigner contre son fournisseur. Il est donc le seul à prendre un risque au moment de la livraison. Le dealer lui ne risque plus rien !

Il semblerait qu'un nouveau front dans le cyber espace vient d'être ouvert dans la guerre de la drogue et que pour le moment le rapport de force penche en faveur des traficants. Il est donc temps pour les autorités de reviser complétement leur politique en matière de drogue et de cibler leurs efforts sur la prévention et le soin des toxicomanes plutôt que de désespérément essayer d'enrayer les trafics sans résultat probant depuis 40 ans.
Source : http://www.agoravox.fr/

Un présumé puissant trafiquant de drogue épinglé à Port-de-Paix

Sur la liste des cibles priotaires des autorités américaines, Taverne Pierre-Louis, qui était recherché aux Etats-Unis ces dix dernières années, a été appréhendé par les services haïtien et américain antidrogue BLTS et DEA

Taverne Pierre-Louis, un présumé puissant narcotrafiquant, objet d’un mandat d’arrêt international et présenté comme l’une des cibles prioritaires des Etats-Unis à l’échelle régionale, a été arrêté tôt lundi matin à Port-de-Paix (nord-ouest) lors d’une opération conjointe du Bureau de lutte contre le trafic des stupéfiants (BLTS) et de l’Agence américaine antidrogue (DEA), a appris Radio Kiskeya de sources policières.
Selon les premières informations, le suspect s’est rendu sans opposer la moindre résistance aux forces de l’ordre.
Agé de 43 ans, Taverne Pierre-Louis était activement recherché depuis dix ans aux Etats-Unis, pays vers lequel il devait être extradé.
Plusieurs opérations contre des individus impliqués dans le trafic de drogue ont été menées, parfois sur fond de scandale, dans la région du nord-ouest, au cours de ces dernières années.
L’affaire la plus retentissante reste celle du 13 novembre 2008 ayant officiellement débouché sur l’arrestation suvie de l’extradition d’Alain Désir et la confiscation d’environ deux millions de dollars retrouvée chez son oncle, Marc Frédéric. Empoisonnements ou suicides, révocations et arrestations dans l’appareil judiciaire et au sein de la police avaient suivi cette descente qui, selon certaines révélations, aurait permis à des autorités de faire main basse sur la somme astronomique de 32 millions de dollars.
Haïti et la République Dominicaine figurent régulièrement sur la liste des principaux pays de transit responsables de l’acheminement aux Etats-Unis d’importantes quantités de drogue en provenance d’Amérique du Sud.
Source : Radio Kiskeya

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[Insolite] Des policiers belges bernés: ils ont acheté des détecteurs de drogue à 25.000 euros...

Alors qu'il s'agissait de détecteurs de balles de golf à 13 euros!

L’homme d’affaires anglais Jim McCormick a grugé l’ONU, l’armée américaine ainsi que... trois zones de police en Belgique, dont celles de Flémalle et des Trieux (Courcelles et Fontaine-l’Evêque). Il leur vendait des détecteurs de drogue, de cadavres et d’explosifs au prix de 25.000 euros l’unité alors qu’il ne s’agissait que de bêtes détecteurs de balles de golf. Valeur: 13 euros!

 «Très vite, on a vu qu’on n’obtenait pas les résultats escomptés malgré les deux jours de formation», avoue Thierry Meunier, le chef de police des Trieux qui vient de témoigner à Londres, dans cette affaire d’arnaque.

«Le répresentant de la société belge qui vendait cette machine a dit que nous l’utilisions mal lors de nos perquisitions. Il est venu nous montrer comment il fallait faire. Le problème, c’est que même après, lors des contrôles sur la route, nous n’obtenions aucun résultat».

Quoi de plus normal puisque la machine miracle de Jim McCormick ne servait qu’à trouver des balles de golf.
Source : http://www.lanouvellegazette.be/

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Problèmes mentaux, alcool et drogue en hausse: la crise déprime les chômeurs

A l'heure actuelle, environ 3000 demandeurs d'emploi touchés par des problèmes sérieux de santé mentale, de dépendance à l'alcool ou à la drogue, bénéficient d'une double prise en charge de la part du Forem. En plus de leur référent traditionnel, chargé de les diriger vers les bonnes formations, ces milliers de Wallons sont également encadrés par des assistants sociaux, révèle mardi Sudpresse.

"Le phénomène existait sans doute déjà avant mais il faut bien reconnaître que la crise a un effet négatif sur certains demandeurs d'emploi: les problèmes sont exacerbés par ce contexte difficile", explique Carol Descamps (Forem).

Officiellement, 4% des demandeurs d'emploi wallons sont pris en charge par les assistants sociaux du Forem pour des problèmes de santé mentale mais le nombre de personnes réellement touchées par ce type de problèmes est probablement supérieur.

Depuis trois ans, les problèmes de santé mentale augmentent

"Nous sommes effectivement confrontés depuis trois ans à un nombre grandissant de demandeurs d'emploi rencontrant des problèmes de santé mentale", constate André Antoine, ministre wallon de l'Emploi.

"75% des personnes concernées par ces soucis ont des problèmes de santé physique ou mentale importants, qui entravent fortement leur insertion professionnelle; 20% ont des troubles familiaux et/ou sociaux; 2% ont des troubles de comportement et il faut ajouter à cela 2% des problèmes d'assuétude à l'alcool ou à la drogue."

Source : Belga

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Le sport : drogue douce ou drogue dure ?

Mens sana in corpore sano. Ou comment la pratique du sport tant valorisée par la société peut engendrer une véritable dépendance. Le sport est-il une drogue ? Début de réponse avec le docteur Patrick Laure.

Courir, pédaler, nager… c’est bon pour la santé. Pourtant une pratique excessive et compulsive amène à un état de dépendance. On parle alors de bigorexie, une maladie reconnue par l’Organisation mondiale de la santé.

Une addiction dite "sans substance", silencieuse, longtemps même considérée comme une pathologie positive et qui est susceptible de toucher 4 % des Français, selon une étude réalisée en 2009 par l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).

DOSSIER

« Il ne faut pas nécessairement avoir une licence dans un club sportif pour devenir dépendant » prévient le docteur Patrick Laure, médecin-chercheur conseiller à la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports et de la Cohésion Sociale de Lorraine (DRJSCS) et auteur d’ouvrages sur le dopage et la dépendance.

Comment bascule- t-on ?

Les raisons sont souvent multiples. L’obsession de la minceur en est une, mais aussi le comblement d’un vide affectif ou professionnel, la volonté de repousser ses limites, ou un enjeu compétitif… « Il apparaît que cette addiction est très souvent associée à des troubles du comportement alimentaire. »

Qui est concerné ?

Toute personne pratiquant une activité physique (sports d’endurance et musculation) à raison de plus d’une dizaine d’heures hebdomadaire peut devenir dépendante. « Michel Lejoyeux ( chef du service psychiatrie et addictologie de l’hôpital Bichat à Paris, N.D.L.R.) avait mené une étude, en 2008, dans des centres de fitness parisiens. Il avait alors établi que 42 % des pratiquants présentaient des critères de dépendance. Un chiffre confirmé par une étude américaine d’où il était ressorti que 45 % des athlètes présentaient au moins trois critères. »

Plus, toujours plus…

Comme pour toute autre dépendance (héroïne, cocaïne, alcool, etc.), le sujet doit augmenter les doses pour continuer à ressentir les mêmes effets. Sa vie s’organise alors, en priorité, autour de l’activité physique, délaissant progressivement sa vie sociale et familiale. Il ne supporte aucune entrave, allant même jusqu’à ignorer ses blessures le cas échéant. « C’est l’un des aspects de l’addiction. Rien ne peut l’empêcher d’y aller à partir du moment où il ou elle est capable de se lever. » Et de poursuivre : « Ce qui nous amène ensuite à la problématique du contrôle ou plus exactement de la perte de contrôle. C’est-à-dire que l’on perd la liberté de s’en abstenir volontairement. »

Les endorphines

C’est la libération par l’organisme d’endorphines – morphines internes -, à l’origine d’une sensation de bien-être, de plénitude, qui est responsable de cette accoutumance. « La personne se drogue à ses propres substances. La pratique intensive du sport augmente la sécrétion au-delà du niveau habituel », résume le médecin.

Le sevrage

C’est bien souvent quand il y a un arrêt brutal : retraite sportive pour les pros ou immobilisation due à une blessure ou à un accident grave pour les amateurs que la prise de conscience s’opère en même temps que l’état de manque se manifeste « Un syndrome sevrage apparaît alors synonyme d’anxiété, d’angoisse, d’irritabilité, de dépression même, liée au manque. Le simple fait de reprendre l’activité physique fait disparaître ce symptôme. »

Quel traitement ?

Aujourd’hui, certains centres d’addictologie prennent en charge ce type de patient. Le traitement relève alors davantage de la prise en charge psychothérapeutique que de la simple prescription de naloxone, dont l’efficacité a été prouvée mais dont l’action ne s’inscrit pas sur la durée.

Source : http://www.republicain-lorrain.fr/

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De la drogue dans nos assiettes: enquête sur les dealers de l'agro-alimentaire

Remy Burkel  - coauteur, coréalisateur et présentateur de cette enquête

est à la fois français et américain. En matière de nutrition, il est donc détenteur d’une double culture – celle du fast-food et des aliments industriels, et celle de la fine gastronomie de chez nous, qu’il assure apprécier au moins autant. Ce cruel dilemme le conduit, en de multiples allers-retours, à nous transporter des deux côtés de l’Atlantique au gré de ses interviews et reportages. 

Laboratoires de recherche, usines à malbouffe, marchés paysans, etc., tout y passe : 

 rien ne manque à cette grande enquête (qui a duré deux ans), sauf… la participation des géants de l’agrobusiness, genre Nestlé, Danone ou Kraft Food, qui ont tous refusé de répondre à la moindre question. Comme s’ils avaient des choses à cacher… Et, en effet, l’enquête le démontre, ils ont énormément de choses à cacher – alors même que 80 % des aliments que nous consommons sortent de leurs usines.

Comment a-t-on pu en arriver là ?

Quels sortilèges peuvent bien expliquer notre irrésistible attirance pour cette "junk food " industrielle ? Est-il vraiment normal et utile que les hypermarchés proposent jusqu’à 91 variétés différentes de yaourts ? Certains des aliments offerts à notre sotte convoitise “contiennent jusqu’à 50 composés chimiques différents”, constate un expert. Lequel ajoute : “Notre cerveau n’a jamais été préparé à ça”. A force d’analyser ces innombrables saveurs imprévues, notre cerveau perd la tête. Et tel est bien le but poursuivi – ceci au nom des actionnaires en attente de profits à 15 % l’an, et au mépris de la santé publique.
Sous prétexte de défendre la liberté des consommateurs, nous nous sommes enfermés dans une société où personne n’a plus le choix”, dit un sociologue. Les études scientifiques indépendantes le démontrent toutes : le cocktail “gras/salé/sucré” est addictif. Tel une drogue comme la cocaïne, il illumine les images ”caps">IRM du cerveau par activation des centres de plaisir. “Pourquoi du sucre dans les carottes râpées ?”, s’interroge un addictologue. Réponse : pour nous rendre accros, et nous détourner des carottes fraîches. “C’est ainsi que les dealers fidélisent leur clientèle.”


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Dans le Pacifique, l’USS Thach piste les trafiquants de drogue

A près de 20 noeuds, la proue de la frégate USS Thach fend les eaux cobalt du Pacifique. Soudain l’alerte générale est donnée. Les tireurs prennent position sur le pont et une chaloupe pneumatique est jetée à la mer. La mission: contrôler un bateau soupçonné de transporter de la cocaïne.

L’USS Thach et ses 240 marins américains naviguent depuis huit jours sur une mer d’huile au large des côtes colombiennes dans le cadre de l’opération antidrogue Martillo, lancée en janvier 2012 par les Etats-Unis et d’autres pays d’Amérique centrale, où la lutte contre les cartels atteint un niveau de militarisation sans précédent.

Un officier au poste de commandement crache des ordres dans les haut-parleurs. Les hommes du lieutenant Eric Watkins, le chef des garde-côtes américains à bord, sont tendus. Radio sur le dos et pistolet 9 mm à la ceinture, eux seuls sont autorisés à inspecter les embarcations suspectes, souvent des bateaux de pêche, parfois des submersibles de fortune.

«On grimpe dans ces navires et on essaie de déterminer s’ils se livrent à de la contrebande en fouillant tous les recoins. On s’assure qu’il n’y a aucun compartiment dissimulé. C’est là qu’on trouve la drogue en général», explique le Lt. Watkins.

Alors quand l´alerte «phase 1» retentit dans les coursives, le navire est en moins de 30 minutes sur le pied de guerre. «On est moins anxieux d’être éloigné de chez soi quand on sait que l’on fait quelque chose de positif pour protéger sa famille», lâche l’officier James Holm, qui vient de rempiler pour quatre ans dans la marine.

Un bateau suspect a été repéré dans les eaux internationales il y a quelques heures par des avions de reconnaissance. Avant l’arrivée de la frégate américaine, des paquets sont jetés par dessus bord. Eaux internationales obligent, il n’y a pas d’arrestation, mais environ 70 briques brunes d’un kilo de cocaïne sont saisies.

«Pour nous, il est logique d’avoir une forte présence aussi bas» dans le Pacifique afin de saisir la drogue à son départ avant qu’elle ne s’évanouisse sur des routes d’Amérique centrale, explique le capitaine de frégate de l’USS Thach, Hans Lynch, un grand blond aux épaules larges.

Martillo et les autres programmes d’assistance militaire aux pays d’Amérique centrale, principale voie de transit de la drogue vers le nord, représentent un des efforts les plus ambitieux de Washington contre les cartels depuis la Seconde guerre mondiale.

Contingent de 200 Marines au Guatemala, bases avancées dans la jungle hondurienne, installation de radars, formation de forces locales: les Etats-Unis n’ont cessé de militariser la lutte antidrogue dans la région depuis une dizaine d’années.

Mais cette lutte, «un élément crucial pour la sécurité (des Etats-Unis) au 21e siècle», selon l’Etat major américain, risque d’être largement compromise par les réductions de budget envisagées par Barack Obama, ont averti la semaine dernière les généraux devant le Congrès.

De 2,7 milliards de dollars en 2001, le coût des opérations internationales et de soutien aux gouvernements dans le monde contre le trafic de drogue est passé à 5,7 milliards en 2012.

Selon le général John Kelly, chef du commandant sud des Etats-Unis, entre 150 et 200 tonnes de cocaïne ont été saisies en mer en 2012, soit environ 20% de la drogue à destination des villes américaines. Et pour chaque 200 tonnes saisies, ce sont 600 millions de dollars que Washington doit dépenser.

Les cartels «utilisent des pinasses de pêche et des embarcations ultra-rapides d’un ou deux moteurs capables de transporter jusqu’à une tonne de drogue, explique le Lt Watkins. Ils viennent de Colombie ou d’Equateur et passent par le littoral pour se rendre vers le nord».

En permanence, ce sont au moins quatre navires américains qui sillonnent le Pacifique et les Caraïbes, appuyés par six avions de reconnaissance.

Mike Vigil, ancien chef des opérations extérieures de la DEA, l’agence américaine antidrogue, voit une «bonne tactique» dans les opérations style Martillo. Plus la drogue est interceptée tôt, plus les prises sont importantes, assure-t-il.

Mais pour certains experts, cette militarisation croissante a ses limites. «Vous ne pouvez pas seulement vous focaliser sur l’aspect militaire. S’il y a une chose que les Etats-Unis devraient avoir compris depuis 10 ans (...) c’est qu’il faut renforcer les institutions civiles chargées de faire appliquer les lois dans les pays de transit», insiste Mark Schneider, vice-président de groupe de réflexion International Crisis Group.

Et pour Adam Isacson, expert des questions sécuritaires en Amérique latine, la dernière fois que des militaires ont été chargés de questions d’ordre civil dans la région, «les choses se sont très mal passées».

Selon le New York Times, Washington a dû mettre un terme à certaines de ses opérations au Honduras suite à deux incidents à l’été 2012 au cours desquels deux avions suspectés de transporter de la drogue qui avaient été repérés par des radars américains ont été abattus par des pilotes honduriens.
Source : AFP

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Soft Secret Numero 2 de l'année 2013

Le numero 2 de soft secret est arrivé !!!
Dans ce numero :
- Le lobby international du cannabis arrive en France
- Cours de culture de cannabis outdoor pour debutants
- L'aéroponie
- Purification d'une extraction a sec avec de l'ethanol


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Une 20aine de Cannabis social Clubs déclarés en préfecture

C'est une première en France, une 20aine de cannabis social clubs se sont déclarés en préfecture ce lundi 25 mars.

C'est ce que rapporte la porte-parole de l'association Les Amis du Cannabis Social Club Français, la partie émergée de l'iceberg des cannabis social clubs. Les cannabis social clubs, ce sont des groupes de consommateurs et de producteurs de marijuana, des "associations autogérées de consommateurs d'herbe".

En 3 mois, les cannabis social clubs se sont multipliés par 3

Quand Lyon Capitale a réalisé un dossier sur Le peuple de l'herbe qui défie Hollande, en novembre dernier, ils étaient entre 150 et 200 cannabis social clubs. Aujourd'hui, on parle de 425... Sur les 400 CSC qui se sont créés, seulement 20 ont déclaré leurs statuts en préfecture, comme annoncés. A peine 5% de l'ensemble. "L'interpellation de Dominique Broc (ndlr : l'un des fondateurs du mouvement des cannabis social clubs) a probablement un peu refroidi les esprits. Mais le fait que les statuts de la Fédération des Cannabis social clubs aient été déposés en préfecture début mars et que le Journal Officiel les aient publiés, ça veut dire que la fédération existe en tant qu'association et que les cannabis social clubs pratiquent uniquement la désobéissance civile".

23 000 auto-dénonciations

À l'échelon Rhône-Alpes, de "nombreux clubs se sont déclarés". Dans le Rhône néanmoins, selon la préfecture,  personne n'est venu déposer, ce lundi 25 mars, de cannabis social club. En parallèle, et en soutien, plus de 23 000 personnes se sont auto-dénoncées via Facebook et des "cartes vertes" : "XXX, 28 ans, étudiant, consommateur depuis 8 ans, et auto-producteur responsable sous peu, contre la répression faite aux consommateurs et pour un cannabis contrôlé". Tous attendent la réponse des préfectures et.... de la justice.
source : http://www.lyoncapitale.fr/

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Le Cannabis social club de Royan dépose ses statuts à la sous-préfecture de Saintes

Réunis en clubs, les fumeurs de cannabis ont déposé, ce lundi, les statuts de leurs associations en préfecture pour pouvoir cultiver et consommer de l’herbe.

Des Cannabis social clubs (CSC), groupements de personnes qui cultivent du cannabis et partagent leur production entre eux sans en faire commerce, se sont déclaré dans plusieurs préfectures ce lundi. Pour le porte-parole du mouvement Dominique Broc :" L'objectif de ces groupements, qui prônent la dépénalisation du cannabis et l'autoproduction, est de se déclarer comme des associations à but non lucratif (loi 1901) et faire reconnaître légalement leur activité."

Ces Cannabis social clubs, dont certains existent de fait parfois depuis plusieurs années, sont illégaux en France mais existent déjà en Espagne et en Belgique.

Selon Dominique Broc, ce sont déjà plus de 400 Cannabis social clubs qui existeraient déjà. Pour autant tous ne devraient pas se déclarer ce lundi, faute d'avoir établi leurs statuts dans les temps. Le 4 mars, Dominique Broc a déposé en préfecture d'Indre-et-Loire les statuts de la "Fédération des Cannabis social clubs" et a reçu quelques jours plus tard le récépissé délivré par la préfecture. "Désormais, la fédération existe en tant qu'association", a-t-il affirmé. Mais l'existence légale de cette association n'aura de valeur juridique qu'après publication au Journal officiel.
La question est de savoir ce que va faire le gouvernement face à tous ces clubs qui vont s'afficher ouvertement. On sait en effet que la loi de 1901 sur les associations précise que "toute association fondée sur une cause ou en vue d'un objet illicite, contraire aux lois (...) est nulle et de nul effet".

Des membres des CSC se sont donc rendus dans les préfectures ce lundi autour de 16 heures dans plusieurs départements, notamment en Charente-Maritime. Un CSC existe dans la ville de Royan et il a déposé ses statuts à la sous-préfecture de Saintes (17).

Le reportage d'Olivier Riou et Patrick Mesner.


par

Source :http://poitou-charentes.france3.fr/

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Cannabis Social Clubs : une demande déposée en préfecture de Vendée


Ce lundi un peu partout en France, des centaines de personnes ont déposé le statut de ces organisations avec l'espoir de pouvoir cultiver et consommer de l'herbe en toute légalité.

L'objectif de ces groupements, qui prônent la dépénalisation du cannabis et l'autoproduction, est de se déclarer comme des associations à but non lucratif (loi 1901) et faire reconnaître légalement leur activité. Ces Cannabis social clubs, dont certains existent de fait parfois depuis plusieurs années, sont illégaux en France mais existent déjà en Espagne et en Belgique.
Au total, plus de 400 Cannabis social clubs existent, affirme Dominique Broc, porte-parole du mouvement.

Les membres de ces associations cultivent du cannabis et partagent leur production sans en faire commerce
Les partisans des CSC souhaitent ainsi contrecarrer le trafic et mieux contrôler la qualité du produit pour protéger les consommateurs…

Le Cannabis Social Club de Vendée compte pour le moment cinq adhérents.


Source : http://pays-de-la-loire.france3.fr


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