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samedi 29 décembre 2012

Sénégal : 1943 femmes arrêtées pour usage et trafic de drogue en 6 mois

Sénégal - Dakar le 29 décembre © koaci.com - La féminisation du trafic et de l’usage de drogue devient inquiétant au Sénégal où en 6 mois seulement, près de 2000 femmes ont été mises aux arrêts pour ces types de crimes.

Les différents postes de police et commissariats d’arrondissement et urbain de la police nationale plus présente dans la lutte contre le fléau du trafic de drogue ont produit, durant le premier semestre de l’année 2012,d es données impressionnantes .

Du premier janvier au 31 juin 2012, la police nationale a enregistré un nombre de 1 943 femmes qui ont été interpellées sur l’étendu du territoire national, pour usage et trafic de drogue.

Parmi les arrestations, il y a des mineures dont la plus jeune est âgée de 16 ans seulement et des étrangères vivant au Sénégal ou de transit par l’aéroport de Dakar.

Ainsi, lors de la dernière session de la Cour d’Assises de Dakar, la dame Marie Diabang, a écopé de cinq ans de travaux forcés et d’une amende d’un millions F CFA, qui la reconnue coupable de trafic de drogue.

Bizarre! Mme Diabang indique que c’est un de ses parents qui lui avait remis la drogue lors de funérailles dans son village du sud du Sénégal avec laquelle elle a été alpaguée à Rufisque (Dakar) le 08 novembre 2009 à la veille de ses 50 ans.

Lors de la Cour d’Assises 2012, dernière version aussi, Penda Mbaye a écopé de dix ans de travaux forcés pour trafic de drogue avec son «conjoint», comme cette autre Sud Africaine qui a écopé de la même peine pour le même crime.
Ndiack Faye

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Indonésie : les affaires de drogue font un bond à Bali

En 2012, l’île de Bali, destination numéro un des touristes en Indonésie, a connu une très notable augmentation des saisies de drogue sur des mules.

Selon la police, la quantité de drogue interceptée sur des passeurs a augmenté de 14% par rapport à 2011, écrit le Jakarta Globe du 27 décembre. Pas moins de 341 kg de drogue – majoritairement du cristal méthamphétamine, de la marijuana, de la cocaïne et du haschisch – ont été saisis sur des mules dans ce centre du tourisme en Indonésie. En 2011,  seulement 23 kg avaient été saisis, a expliqué la commissaire Ni Made Asmiriwati, de la division des narcotiques de la police de Bali.

« Tant que Bali restera une attraction touristique, elle continuera à attirer des criminels », a-t-elle souligné. 22 étrangers – originaires d’Australie, de Grande-Bretagne, de France, d’Allemagne, d’Inde, d’Italie, du Japon, de Malaisie, de Russie, d’Espagne, de Thaïlande et des Etats-Unis – ont été arrêtés en 2012, contre 23 en 2011. « Ils ont, dans leur majorité, apporté des narcotiques depuis l’extérieur de l’Indonésie, en particulier d’autres endroits en Asie, comme Bangkok. La plupart ont admis avoir servi de passeurs », a poursuivi la policière, ajoutant que la majorité ont été arrêtés à l’aéroport international Ngurah Rai de Bali et une poignée dans leur hôtels ou villas, alors qu’ils étaient en vacances ou résidaient sur l’île.

Parmi les personnes arrêtées en 2012 figurent: une femme au foyer britannique de 56 ans  avec 4,7 kg de cocaïne dans ses bagages; un Russe qui avait avalé 359 capsules de haschisch et condamné à 11 ans de prison; un Allemand de 45 ans condamné à un an après que la police eut trouvé 159 grammes de marijuana à son domicile de Sanur Denpasar. La police s’inquiète aussi d’une nouvelle tendance des trafiquants qui ne se contentent plus d’utiliser des mules mais se servent également de bateaux pour faire parvenir leur marchandise.

Au niveau national, la police a recensé 26,561 affaires de drogue. Un total de 21,000 kg de marijuana et 2,000 kg de cristal méthamphétamine, deux des drogues les plus courantes en Indonésie, ont été saisis. Près de 33,000 personnes ont été condamnées pour des infractions liées à la drogue en 2012 dans tout le pays. 51 d’entre elles ont été condamnées à mort pour détention de drogue en 2012. L’Indonésie est un des pays au monde où la loi est la plus stricte en matière de drogue.
Source : http://asie-info.fr/

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Drogue, alcool : les ravages de l'addiction en entreprise

Invités par des dirigeants, gendarmes et policiers font de la prévention contre les abus de drogue ou d'alcool.

Un pilote de Bateau-Mouche sous l'emprise du haschisch qui fait naufrager une vedette de plaisance sur la Seine, un chauffeur de camion du Doubs qui fauche deux enfants, un journaliste qui trouve la mort sur le périphérique parisien en revenant d'un pot de bouclage tardif, un grutier ivre qui trimbale des tonnes de béton sur la tête de son collègue…

La drogue et l'alcool font des ravages en entreprise. Les «joints» fumés en douce lors de la pause-café, le rail de coke sniffé dans les toilettes, le «pot» entre collègues qui s'éternise autour de quelques bouteilles sont à l'origine de 20 à 30 % des accidents du travail et de 13.000 journées d'absentéisme recensées chaque année en France.

Selon une récente étude de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), 16,6 % des professionnels de l'agriculture et de la pêche sont en proie à des problèmes récurrents de boisson et 13,4 % des employés du bâtiment tutoient l'ivresse au quotidien. Soit la même proportion que ceux qui consomment régulièrement du cannabis dans l'univers de l'hébergement et de la restauration. «Aucun secteur n'est plus épargné, s'alarme une étude de la documentation française consacrée aux risques à la consommation de drogues en milieu professionnel, qui considère que «le phénomène s'est étendu sur cinq ans et que l'on assiste à une augmentation de la consommation de drogues illicites autres que le cannabis». Les métiers de la mer, le journalisme, l'armée, les personnels dirigeants figurent désormais au nombre des secteurs les plus touchés.

90.000 salariés sensibilisés

Face au fléau qui guette, la gendarmerie fait monter en puissance un réseau de formateurs relais antidrogue (Frad) à travers le pays. Tissé dès les années 1990 pour intervenir dans les collèges et les lycées, le réseau compte plus de 500 gendarmes spécialisés qui se déplacent davantage dans le monde du travail. Les policiers, de leur côté, alignent quelque 550 fonctionnaires chargés des mêmes missions de prévention.

«Nos référents régionaux sont de plus en plus sollicités par des collectivités locales et des associations, des patrons, des responsables du personnel ou encore des comités d'entreprises, confie le capitaine Grégoire Méchin, en charge de la prévention de la délinquance. Nos conférences de prévention, entièrement gratuites, sont assez populaires et participent à la lutte contre la délinquance générale et routière…» Des petites structures de transports scolaires à la SNCF, en passant par les géants du BTP comme Vinci ou de l'agroalimentaire comme Yoplait, des dizaines de sociétés ont déjà fait appel aux «formateurs relais antidrogue» de la maréchaussée.

Leur démarche est limpide. «D'abord, je discute avec un responsable de l'entreprise pour recueillir ses confidences et déterminer la nature des problèmes auxquels il est confronté pour orienter notre discours, raconte l'adjudant-chef Patrick Perrier, formateur antidrogue depuis plus de dix ans. Puis, je vais à la rencontre des employés. Longtemps, le sujet des addictions est resté tabou et les gens ne participaient pas, mais la parole a commencé à se libérer, car la consommation de certains produits, comme le haschisch, s'est banalisée. En général, ils reconnaissent fumer de l'herbe, en pensant à tort qu'ils consomment un “produit naturel”. Désormais, nos interlocuteurs en parlent plus volontiers que l'alcool, un problème qui reste enfoui…»

Outre quelque 250.000 élèves constituant leur public traditionnel, les militaires ont sensibilisé l'année dernière plus de 90 000 salariés venus d'horizons très divers. Le fait d'avoir consommé du cannabis le matin avant de se rendre au travail concernerait 12 % des usagers actuels, soit environ 1 % des actifs.

Code du travail et règlement intérieur


Si la drogue est prohibée, la consommation d'alcool dans l'entreprise est encadrée. Selon le Code du travail, il est «interdit de laisser entrer ou séjourner dans les lieux de travail des personnes en état d'ivresse. (…) Aucune boisson alcoolisée autre que le vin, la bière,  le cidre et le poiré n'est autorisée sur le lieu de travail.» La consommation d'alcool léger est donc possible,  à condition d'être modérée. L'employeur, par règlement intérieur, peut limiter, voire interdire, l'introduction et la consommation de boissons alcoolisées dans l'entreprise. Des sanctions disciplinaires sont prévues en cas de violation des dispositions relatives à l'alcool. Et l'ivresse manifeste est souvent synonyme  de «faute grave».
Sourcehttp://sante.lefigaro.fr

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vendredi 28 décembre 2012

Le cannabis peut rendre la douleur plus «supportable»


Une étude menée par des chercheurs de l’université d’Oxford révèle que le cannabis réduit l'activité d'une partie du cerveau liée à des aspects émotionnels de la douleur. Le cannabis ne réduit donc pas l'intensité de la douleur mais la rendrait plus supportable chez certains patients.

Le cannabis affecte la réaction émotionnelle à la douleur


En utilisant les techniques d'imagerie cérébrale, les chercheurs de l’université d’Oxford ont découvert que le THC - l'ingrédient du cannabis responsable des effets psychoactifs de la drogue - réduisait l'activité d’une partie du cerveau liée à certains aspects émotionnels de la douleur. Les résultats de l’étude, publiés dans le journal Pain, montrent aussi que l'effet du cannabis sur la douleur varie considérablement en fonction des personnes.

Une douleur qui « gêne » moins

Dans le cadre de l'étude, douze hommes en bonne santé ont participé à une expérience. Chaque participant a reçu un comprimé de THC de 15 mg - l'ingrédient responsable de l’effet de la drogue – ou un placebo. Les volontaires ont ensuite frotté une crème sur la peau d'une jambe afin de provoquer un douleur. Là encore, il pouvait s’agir d’une crème placebo ou d’une crème à base de piment – causant ainsi une sensation de brûlure, peut-on lire sur le site de l'université d'Oxford.

Des IRM du cerveau sur les participants ont ensuite confirmé ces conclusions : elles ont révélé une réduction de l’activité des parties clés du cerveau expliquant ainsi la sensation de soulagement de la douleur chez les volontaires. « Nos résultats montrent qu’avec la présence du THC, les volontaires ont, en moyenne, déclaré que l'intensité douleur était la même, mais qu’elle les gênait moins », a indiqué le Dr Michael Lee, qui a mené l'étude. Le cannabis semble donc affecter la réaction émotionnelle à la douleur, mais ce d’une manière très variable.

Des résultats variables selon le patient

Selon le Docteur Lee, les résultats de cette étude permettront de déterminer les personnes pour qui la consommation de cannabis sera bénéfique, dans le cadre de soins palliatifs par exemple, car ce n’est pas le cas de tout le monde. « Le cannabis n’agit pas comme un médicament classique contre la douleur. Certaines personnes réagissent très bien, d'autres pas du tout, ou même mal », explique le docteur Lee.

Rien de nouveau ?

Pour Mick Serpell, maître de conférence en médecine à l’université de Glasgow, ces résultats confirment ce que l’on savait déjà : « L'étude met en évidence le fait que le cannabis peut diminuer le désagrément du patient, plus qu’un analgésique - mais ce phénomène se produit également avec des opioïdes ».
Source : http://www.jolpress.com/

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Cannabis ou alcool au volant : lequel est le plus dangereux ?

Un p’tit joint ou plusieurs verres d’alcools ? Ces deux psychotropes ont des effets certains sur le comportement des conducteurs et pourtant l’un d’eux est bien plus nocif que l’autre …

Alors que la légalisation du cannabis est une question plausible posée par le gouvernement, la répression contre l’alcool au volant continue d’exploser. Les 18/24 ans pourront peu être n’avoir le droit qu’à… 0 g d’alcool dans le sang ! S’il existe un tel acharnement, c’est bien que les effets de l’alcool augmentent le risque d’accident.

Celui qui boit se prend pour Superman

L’alcool désinhibe. Le problème, c’est que sur la route, les personnes ivres ont tendance à doubler, augmenter leur vitesse, bref, se croire sur un circuit ! A l’inverse, les fumeurs de haschich ont tendance à être bien plus prudents. Selon la plupart des études, un tiers de joint n’aurait même aucun impact sur la conduite. Les automobilistes sous l’emprise de cannabis sont conscients de leur état et redouble de vigilance. En fin de compte, ils en ferait « presque » trop !
Dans l’excès, il n’y a pas de différence

Avec modération, le cannabis n’aurait pas réellement d’impact sur la conduite. Cependant, une trop haute dose devient dangereuse. Si la personne ivre multiplie les comportements à risque, le joint va rendre l’automobiliste très long à la détente. Perdue dans ses lointaines pensées, il aura du mal à rouler droit. Face à un imprévu, son temps de réaction est 10 fois plus élevé qu’une personne sobre.

En conclusion, les dangers de l’alcool et du cannabis à hautes doses au volant ne sont pas un mythe. Cela dit, à choisir, en terme de dangerosité, la « stone attitude » est préférable à l’ivresse…

Bien entendu, il est largement préférable de ne consommer aucune de ces substances.
Source : http://mcetv.fr/

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Indonésie : des étudiants deviennent aveugles après avoir bu un cocktail drogué

Plusieurs jeunes Australiens, en voyage scolaire en Indonésie, ont été victimes de cécité après avoir bu un cocktail contenant du méthanol

Drogués à leur insu. Plusieurs adolescents australiens, en voyage scolaire sur l’île de Bali, ont bu un cocktail "dopé" au méthanol. Cette drogue a provoqué la cécité de deux étudiants âgés de 18 ans. L’une des victimes devenue aveugle, a été transportée d’urgence à l’hôpital Royal North Shore, à son retour en Australie la semaine dernière.

"Une patiente de sexe féminin a apparemment reçu des soins à Bali et a été transportée à l’hôpital royal North Shore", a expliqué une porte-parole de l’hôpital. D’autres jeunes, moins gravement touchés, ont également hospitalisés pour des troubles sanitaires.
Des cas non isolés

Ces étudiants ne sont malheureusement pas les seuls a avoir bu du méthanol sans le savoir."Il y a eu d’autres plaintes concernant des cocktails drogués cette année", a déploré le ministre fédéral australien des Affaires étrangères, Bob Carr.

"Les boissons ‘boostées’ aux méthanol contiennent de la drogue. Le méthanol est extrêmement toxique et peut causer de sérieux problèmes de santé", a-t-il ajouté.
La cécité peut durer toute la vie

L’ajout de méthanol dans un cocktail pour être utilisé pour augmenter le degré d’alcool. Il peut aussi servir à droguer le consommateur. L’ingestion de cette substance a des conséquences graves sur la santé.

Elle peut provoquer des maux de tête, des problèmes gastriques et dans de rares cas le décès. La cécité fait également partie des symptômes : elle peut durer quelques heures ou rester à vie. Espérons que ce ne soit pas le cas pour ces deux étudiants australiens.

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Etats Unis : bientôt un changement de politique ?

L'Etat de Washington et le Colorado viennent de légaliser l'usage récréatif de la marijuana. L'heure est venue pour Obama de mettre un terme à la répression tous azimuts.

En janvier 2004, Barack Obama, alors sénateur de l'Illinois, déclarait déjà : "La guerre contre la drogue s'est avéré être un échec complet. Nous devons repenser notre législation et dépénaliser le cannabis [...]". Depuis qu'il est président, il a rappelé que la communauté noire paye le prix fort de cette politique, notamment dans les zones urbaines où les forces de police se servent de la lutte contre la drogue comme excuse pour harceler les minorités.

Sa réélection l'a placé en bonne position pour remédier à ces injustices. Le 6 novembre 2012 a été non seulement une victoire pour Barack Obama, mais aussi un triomphe pour les référendums d'initiatives populaires progressistes, en l'occurrence ceux sur la dépénalisation de l'usage récréatif du cannabis dans l'Etat de Washington et au Colorado. Début décembre pourrait bien avoir marqué le début de la fin de la guerre contre la drogue telle que nous la connaissons, puisque l'usage récréatif du cannabis est entré en vigueur dans l'Etat de Washington. Selon une étude réalisée récemment par l'institut de sondage de l'université de Quinnipiac, 54 % des Américains sont favorables à la légalisation du cannabis et 44 % s'y opposent.

A l'heure où les Etats commencent à dépénaliser progressivement la marijuana, reste à savoir si le président Obama et son ministre de la Justice, Eric Holder, continueront de faire prévaloir l'autorité fédérale pour arrêter et poursuivre les contrevenants, quels que soient les textes de lois adoptés par les Etats. Leur décision pourrait avoir des conséquences considérables pour les Africains-Américains, et en particulier pour les jeunes. Selon l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch, Noirs et Blancs se rendent coupables du même nombre d'infractions liées aux stupéfiants, mais beaucoup plus de Noirs sont incarcérés pour cela. Et les jeunes Africains-Américains sont ciblés de façon disproportionnée par la police.

Les autorités fédérales restent vigilantes
Peut-on espérer que l'heure du changement a enfin sonné ? Impossible de le savoir pour le moment. En 2010, Barack Obama a promulgué le Fair Sentencing Act - ou loi sur l'équité des peines -, qui a considérablement réduit la disparité des peines pour possession de crack et de cocaïne, mais qui a surtout aboli la peine plancher de cinq ans pour possession de crack. En 2009, le président a également promis de ne pas intervenir contre les cultivateurs et les distributeurs de marijuana dans les Etats ayant légalisé l'usage médicinal du cannabis.

En 2011, toutefois, des agents fédéraux ont effectué des descentes chez des cultivateurs californiens, entretenant ainsi le doute quant à l'avenir des initiatives en faveur de la dépénalisation. La veille de l'entrée en vigueur du texte historique de l'Etat de Washington [le 6 décembre], le ministère de la Justice a publié un communiqué qui indiquait : "Le ministère de la Justice examine actuellement les initiatives relatives à la légalisation qui ont été adoptées récemment au Colorado et dans l'Etat de Washington. La responsabilité du ministère s'agissant d'appliquer la loi sur les substances contrôlées reste inchangée. Ni les Etats ni le pouvoir exécutif ne peuvent invalider un texte adopté par le Congrès."

Pour de nombreuses personnes de gauche, une telle déclaration équivaut à un avertissement : le statu quo semble parti pour se prolonger. Et pour ceux qui attendent d'Obama une attitude plus progressiste au cours de son second mandat, cette déclaration était un signe fort. Comme la rédactrice en chef de l'hebdomadaire de gauche The Nation, Katrina van den Heuvel, l'a écrit dans les colonnes du Washington Post, "le président Obama a le choix. Il peut ordonner au ministère de la Justice de faire de la répression et empêcher les deux Etats d'aller de l'avant. Ou il pourrait enfin appuyer une législation sensée en matière de stupéfiants".

Lutte contre la drogue et ségrégation raciale

Bien que la lutte contre le trafic de drogue soit menée à différents niveaux, notamment à l'échelle internationale, ses principaux effets se ressentent dans les rues des centres urbains américains - de Newark dans le New Jersey, à New York, Détroit et Chicago, et d'Oakland à Los Angeles. Toutes ces villes ont pour point commun d'avoir d'importantes populations africaines-américaines et latinos.

Comme l'explique Michelle Alexander, professeur de droit, cette stratégie a des conséquences terribles pour la jeunesse noire américaine. Pour ceux qui sont étiquetés "criminels", les anciennes formes de discrimination redeviennent soudain légales dans les domaines de l'emploi, du logement, du droit de vote et de l'égalité dans l'accès à l'éducation, aux bons d'alimentation ou à d'autres avantages sociaux. Les personnes condamnées par la justice n'ont guère plus de droits qu'un homme noir qui vivait dans l'Alabama à l'apogée de la ségrégation raciale.

Selon un rapport publié en 2011 par Human Rights Watch, le nombre d'hommes noirs incarcérés est six fois supérieur à celui des hommes blancs, et il est plus de deux fois supérieur à celui des Latinos. En 2009, un Africain-Américain âgé de 25 à 29 ans sur 10 était en prison - en général pour un délit lié à la drogue - contre un homme blanc sur 64.

Depuis que la politique de guerre contre la drogue a été lancée par le président Richard Nixon, en 1971, elle a entraîné plus de 45 millions d'arrestations et des centaines de milliers de condamnations. Cela fait des Etats-Unis le pays qui compte le plus grand nombre de détenus au monde.

Le coût de la sortie du tout carcéral
En finir avec la guerre contre la drogue ne sera pas simple. Bernd Debusmann, de l'agence de presse Reuters, explique que ramener la population carcérale au niveau d'avant cette politique entraînera la disparition d'au moins un million d'emplois. Le budget consacré par le président Obama à la lutte contre le trafic de drogue en 2011 est révélateur, puisqu'il accordait au Pentagone une hausse de 13 % de son budget consacré à la lutte contre la drogue et offrait au Bureau fédéral des prisons une augmentation de 18 % de ses fonds.

Les Etats-Unis sont accros à la détention et le complexe carcéral est étroitement lié à l'économie américaine dans son ensemble. Bien évidemment, la surveillance du commerce illégal des drogues dures comme la cocaïne et l'héroïne doit rester une priorité, mais un mouvement progressif en faveur de la dépénalisation du cannabis pourrait représenter une nouvelle ère dans le domaine de la lutte contre la drogue.

Le défi auquel est confronté Barack Obama est double : il lui faut se concentrer explicitement sur un problème qui touche de façon disproportionnée les Africains-Américains - le groupe démographique qui lui est le plus fidèle - sans pour autant avoir l'air d'être uniquement motivé par des considérations raciales. Compte tenu des dégâts qui ont déjà été causés, le jeu en vaut la chandelle.
Source : http://www.courrierinternational.com/

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L’Algérie veut mettre un terme aux addictions à la drogue

Le problème de la drogue en Algérie devenant de plus en plus important, l’ensemble des centres hospitalo-universitaires du pays ont décidé de mettre en place des centres de désintoxication pour lutter contre cette dangereuse addiction.

« Les CHU de toutes les wilayas du pays réceptionneront, prochainement, des centres de désintoxication pour les malades voulant s’en sortir et se faire aider », a expliqué à l’APS, le professeur en médecine légale et spécialiste en toxicomanie, Mohamed Salah Laidli, lors d’une conférence sur la toxicomanie.

Des centres de désintoxication existaient déjà en Algérie, mais pour la première fois ils vont se généraliser, et seront présents dans toutes les wilayas du pays. Le but est d’accompagner psychologiquement les personnes dépendantes des drogues dans leur sevrage pendant une cure de désintoxication de 21 jours. Le suivi se fait à la demande du patient. « On ne peut pas forcer un dépendant aux psychotropes à se faire soigner, car les rechutes seront inévitables », selon le Pr Laidli. Une partie médicale, au sens strict du terme consistera en l’administration aux malades de sédatifs et de tranquillisants, n’entraînant pas une nouvelle addiction, mais permettant de se détacher progressivement des dépendances.

A l’issue de la cure les patients sont aidés dans leur réinsertion pour éviter les rechutes, et ce, à raison d’une consultation thérapeutique par mois. Outre la cure, des thérapies familiales sont organisées pour permettre aux malades de s’adapter à de nouvelles conditions de vie, en étant soutenus par leur entourage.

Les centres de désintoxication sont devenus indispensables en Algérie, qui observe cette année une explosion de la circulation et de la consommation de drogues. Depuis l’Indépendance, les Algériens n’ont jamais été autant exposés à toutes sortes de drogues. L’Algérie compterait à l’heure actuelle près de 300 000 toxicomanes et plus d’un million de consommateurs occasionnels. Le problème est d’autant plus grave, car la consommation tend à se démocratiser et se généraliser, notamment chez les plus jeunes.
Source : http://www.algerie-focus.com

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Whitney Houston aurait été tuée par des trafiquants de drogue

La chanteuse américaine Whitney Houston aurait été tuée par des trafiquants de drogue en raison d'une dette de 1,5 millions de dollars, estime un enquêteur privé cité jeudi par le journal britannique Daily Mail.

La célèbre chanteuse et actrice américaine est décédée février dernier à l'âge de 48 ans à Los Angeles. Son corps a été retrouvé dans la baignoire de sa chambre d'hôtel à Beverly Hilton. Les enquêteurs ont conclu que Mme Houston s'était noyée. Dans le même temps, certains experts ont supposé que sa mort pourrait avoir été due à de l'athérosclérose et à la consommation de cocaïne.

L'enquêteur privé Paul Huebl affirme détenir la preuve en vidéo que deux hommes ont tué la star dans sa chambre d'hôtel. Selon lui, Whitney Houston a été victime de "dealers très puissants" qui ont envoyé des hommes afin de récupérer une immense dette qu'elle devait pour de la drogue.

Toujours d'après l'enquêteur, le corps de la star montrait des "blessures classiques de défense".

Il est à rappeler qu'en mai 2010, Whitney Houston a suivi un traitement contre sa dépendance à l'alcool et à la drogue.

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mardi 25 décembre 2012

Les Algériens n’ont jamais autant consommé de drogue qu’en 2012


Le trafic de drogues sur le territoire algérien aura explosé tous les records cette année. Les saisies opérées par les services de sécurité depuis le début de l’année, sont les plus importantes depuis l’indépendance.

Le trafic et la consommation de drogues en Algérie ne cessent de se propager sur tout le territoire. En 50 ans, les services de sécurité n’ont jamais autant saisi de stupéfiants qu’en 2012, d’après le quotidien El Watan, qui cite une source policière : «ces saisies sont les plus importantes depuis l’indépendance». Au total ce sont 53,5 tonnes de cannabis qui ont été saisies de janvier à novembre 2012, selon les services de la Sûreté nationale, d’après lesquels, près de 686 grammes d’héroïne, 8 kilos de cocaïne et 253 000 comprimés de psychotropes durant les 10 premiers mois de l’année. Les arrestations ont également été nombreuses, puisque la Gendarmerie nationale a enregistré 2573 affaires liées au trafic de stupéfiants et 3986 personnes ont été arrêtées.

Drogues variées

En 50 ans, les drogues sont devenues de plus en plus présentes et de plus en plus variées dans le pays. Si le kif est de loin la drogue la plus présente en Algérie, car plus accessible par son prix, d’autres substances commencent à s’installer durablement. La cocaïne, l’héroïne, et surtout les psychotropes sont également devenues des drogues largement consommées en Algérie. Preuve en est, les bilans de saisies annuels par les services de sécurité sont sidérants : 15,702 kg de cocaïne ont été saisis durant les neuf premiers mois de 2012, 5,295 kg d’héroïne, et 203 048 comprimés de psychotropes !

Mais le plus inquiétant est que le pays observe également l’émergence de nouvelles drogues et pratiques locales. Certains ont commencé à développer des plants de drogues locaux, d’autres vont jusqu’à tester toutes les alternatives possibles comme la poudre de cafard.
Source : http://www.algerie-focus.com/

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Douze personnes mortes après des violences face aux cartels de la drogue

 Des affrontements avec des cartels au Mexique ont tué sept policiers, tandis que cinq autres cadavres ont été retrouvés dans d'autres parties du pays, ont indiqué les autorités.

Quatre policiers ont été tués dimanche dans une embuscade alors qu'ils enquêtaient sur un accident de la circulation dans l'Etat de Michoacán, a indiqué le procureur d'Etat. Six autres personnes ont été blessées dans l'incident, dont cinq gravement.

Plus tard dimanche, des civils armés voyageant de l'Etat de Michoacán vers l'Etat de Jalisco ont affronté des policiers dans la localité de Ayotlan, a indiqué un responsable des forces de l'ordre. "Trois officiers de police de la ville ont perdu la vie et un autre a été blessé."

Deux camions saisis à Ayotlan, à environ 150 kilomètres de Brisenas, se sont révélés contenir des munitions, des cartouches vides et des taches de sang, "signalant des victimes dans le groupe de civils armés", a-t-il ajouté.

Trois autres policiers ont été blessés par balle lors d'un affrontement à Quitupan, une autre localité de l'Etat de Jalisco à environ 70 kilomètres au sud-ouest de Ayotlan.

Trois autres corps ont été retrouvés, toujours à Quitupan, les mains liées avec un impact de balle dans la tête, selon les médias locaux. À environ 20 kilomètres au nord-est, dans la ville de Marcos Castellanos, deux autres corps calcinés ont été découverts, rapportent les médias mexicains.

La région est connue pour abriter les cartels de la drogue "Jalisco New Generation" et les "Chevaliers des Templiers".
Source : http://www.7sur7.be

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lundi 24 décembre 2012

Fumer du cannabis n'endommagerait pas les tissus du cerveau, à l'inverse de l'alcool, selon une étude


CANNABIS - Les adolescents qui consomment de l'alcool sont susceptibles d'avoir leurs tissus cérébraux dégradés, à l'inverse des adolescents consommant du cannabis, selon une nouvelle étude de neuroscientifiques de l’Université de San Diego révélée par nos confrères américains du Huffington Post.

Les chercheurs ont étudié 92 adolescents âgés de 16 à 20 ans habitués à consommer de l'alcool et du cannabis. Ils ont scanné leur cerveau avant et après une période de 18 mois. Pendant cette période, la moitié des cobayes ont continué à consommer de l'alcool et du cannabis et l'autre moitié ont arrêté de consommer ces deux substances.

Les données recueillies sur les adolescents ayant consommé cinq verres ou plus d'alcool au moins deux fois par semaine ont montré une diminution de la substance blanche (qui relie différentes aires de la matière grise) du cerveau, a affirmé Susan Tapert, neuroscientifique à l'université de Californie de San Diego. Ceci pourrait entraîner une dégradation de l'attention et de la mémoire.

A l'inverse, une consommation de cannabis jusqu'à neuf fois par semaine n'a pas semblé avoir d'impact sur cette substance blanche. La substance blanche se développe principalement chez les adolescents, jusqu'à 20 ans en moyenne. C'est dans ces tissus cérébraux que naît la capacité à prendre des décisions. "C'est un cycle. Si les tissus cérébraux des adolescents se détériorent et si leur capacité à s'inhiber diminue, il y a plus de risques qu'ils commencent à développer des comportements à risque, comme l'abus de ces substances", précise Joanna Jacobus, chercheuse au sein de l'université de San Diego.

    Un résultat loin d'être définitif, qui demande d'autres études
Pourquoi l'alcool a eu un effet négatif sur le cerveau alors que le cannabis n'en a pas eu? Les chercheurs ne sont pas certains et estiment que les résultats de cette étude, qui devrait paraître en avril, ne peuvent pas être considérés comme définitifs sans faire plus de recherches.

En suivant les sujets pendant 18 mois, les chercheurs ont pu évacuer une partie des différences pré-existantes entre les deux groupes. Mais le docteur Jacobus précise qu'il est très difficile d'éliminer tous les autres facteurs (génétique, environnement, consommation d'autres drogues) qui pourraient créer des biais scientifiques. Aussi, les chercheurs ont précisé ne pas avoir réalisé de tests psychologiques mais avoir simplement scanné le cerveau des personnes étudiées.

Une étude scientifique récente publiée fin août et réalisée sur un millier d'individus a de son côté établi un lien entre baisse du QI et consommation de cannabis.
Voir article ici : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/09/06/le-qi-en-fumee_1756723_1650684.html

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Amsterdam: le tourisme de la drogue préservé

(Amsterdam) Dans une petite rue non loin de la gare centrale d'Amsterdam, des dizaines de touristes s'entassent à l'intérieur du Café 420, l'un des 200 coffee shops de la ville.

«Donnez-moi un gramme de celle-là; les autres, je les ai toutes essayées», lance un Américain hilare en montrant du doigt l'une des drogues douces que propose le petit établissement.

Après paiement, il prend son sachet de cannabis et va s'asseoir au bout du comptoir pour savourer illico son achat.

La scène, banale dans une ville connue pour sa permissivité, aurait bien pu devenir impossible si le gouvernement néerlandais avait interdit comme prévu la vente de drogues douces aux visiteurs étrangers.

«Je n'ai jamais cru un instant que cette loi finirait par atteindre Amsterdam», confie le propriétaire du Café 420, Michael Veling sans interrompre le smoke in commencé un peu plus tôt avec quelques amis.

»Comme interdire le ski en Autriche»

«Interdire la vente aux étrangers à Amsterdam, ce serait comme interdire le ski en Autriche», dit l'homme de 57 ans, qui est porte-parole de l'association des détaillants de cannabis des Pays-Bas.

Au printemps, l'État a créé une vive commotion lorsqu'il a annoncé qu'il voulait interdire l'accès des coffee shops aux étrangers. Le projet se voulait une réponse aux villes frontalières qui se plaignaient des perturbations de la paix publique que cause l'afflux de visiteurs en provenance de l'Allemagne et de la Belgique.

La nouvelle réglementation, appliquée dans le Sud à partir du 1er mai, devait être élargie à l'ensemble du pays au début de 2013. Elle a eu un impact «catastrophique» au dire de M. Veling, qui déplore la fermeture de plusieurs commerces, une baisse importante des revenus et la réapparition des vendeurs de rue dans les villes ciblées.

Un nouveau gouvernement, formé à la suite d'élections législatives anticipées, a rectifié le tir à l'automne, en laissant à chaque ville le dernier mot en matière de vente de cannabis sur son territoire.

Le maire d'Amsterdam, Eberhard van der Laan, a signalé la semaine dernière que les autorités locales n'appliqueraient pas l'interdiction aux étrangers. Il craint que les touristes qui vont à Amsterdam pour consommer des drogues douces cherchent à s'en procurer illégalement en cas d'interdiction et provoquent du coup une recrudescence de la criminalité.

L'administration promet parallèlement de lutter contre la consommation en milieu scolaire et menace de fermer une quarantaine de cafés situés trop près des écoles, ce qui risque de toucher l'établissement de M. Veling. Mais il ne se montre pas très intimidé par la perspective d'un bras de fer avec les autorités. «Ça fait 40 ans que je défie la loi», conclut-il.

Source : http://www.lapresse.ca

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samedi 22 décembre 2012

la marijuana ne fait pas de vous un criminel violent

La marijuana n’a pas la réputation de rendre ses consommateurs violents. Pourtant, difficile d’apporter la preuve de cette impression… C’est désormais chose faite avec cette étude américaine.

Le maire de New York, Michael Bloomberg, est connu pour son intransigeance en matière de marijuana. Durant son mandat, les policiers ont arrêté davantage de personnes pour des délits liés à la marijuana que durant les 3 mandats précédents. Selon Bloomberg et le Commissaire de Police du NYPD Ray Kelly, l’objectif de ces arrestations est de réduire les crimes violents dans la ville.

Or, une étude récente donne des preuves que la connexion entre consommation de marijuana et violence est, selon James King de Voice Village, « un gros tas de merde ». En effet, Human Right Watch  a diffusé les résultats d’une étude intitulée « Les personnes arrêtées pour marijuana ne deviennent pas des criminels violents ».



Le graphique ci-dessus montre le nombre et la proportion des personnes arrêtées en 2003-2004 pour marijuana ayant été condamnés par la suite pour des crimes violents. On remarque que 90,3% des personnes n’ont plus été condamnées par la suite pour crime (jusqu’à 2011), et que seuls 3,3% l’ont été pour un ou plusieurs crimes violents.

L’idée reçue que la marijuana conduit au crime violent date des années 1930 aux USA, lors des grandes campagnes de « prévention » anti-marijuana (ou de propagande, c’est selon). Elle s’illustre particulièrement dans le film Reefer Madness, dont une image illustre cet article. Il aura donc fallu 80 ans pour que cette idée soit scieentifiquement discréditée…
Source : http://www.mauvaise-herbe.fr/

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Chine : le fast food contient de la drogue

Les spécialistes des fermes avicoles chinoises ajoutent de la drogue dans la nourriture de poussins afin d’accélérer leur croissance et augmenter leur masse, annonce la télévision d’Etat du pays.

L’utilisation de ces préparations est illégitime, mais faute de contrôle les poussins sont librement fournis dans les grands réseaux de restauration rapide, tels que KFC ou McDonald's.

Ce n’est pas pour la première fois que le ministère de l’Agriculture de la Chine manifeste une telle indifférence envers les problèmes d’alimentation.

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jeudi 20 décembre 2012

IACM-Bulletin du 19 Décembre 2012

 

Une étude incluant 139 patients souffrant de céphalées chroniques suggère que le cannabis peut soulager certains d’entre eux. Le questionnaire a été distribué et évalué par les scientifiques du centre d’urgence céphalées, hôpital Lariboisière, Paris, France. 63 de ces patients, c'est-à-dire 45,3 % connaissaient déjà le cannabis.
Parmi les 27 patients (19,4 % du groupe pris dans sa totalité) qui avaient essayé de traiter leurs maux de tête, 25,9 % ont indiqué une certaine efficacité, 51,8 % des effets variables et incertains, et 22,3 % des effets négatifs. Les auteurs ont conclu : « la consommation de cannabis est très fréquente chez les patients qui souffrent de maux de tête récurrents, mais l’efficacité est limitée. Moins d’un tiers des consommateurs de cannabis qui ont spontanément indiqué leur consommation ont été soulagés suite à l’inhalation de cannabis. » Etant donné la sévérité de la douleur et les effets limités des traitements habituels, de nouvelles options de traitement sont nécessaires et bienvenues.
Leroux E, Taifas I, Valade D, Donnet A, Chagnon M, Ducros A. Use of cannabis among 139 cluster headache sufferers. Cephalalgia. 29 novembre 2012. [in press]

Le pouvoir législatif de la Tchéquie a voté, le 7 décembre, la distribution du cannabis et de ses dérivés dans les pharmacies d’ici un an. Pour son obtention, une ordonnance sera nécessaire. La première année, le cannabis sera importé. Puis, l’Institut tchèque pour le contrôle des drogues allouera des autorisations de culture à des producteurs locaux. Le Sénat doit maintenant voter cette loi, qui devra par la suite être signée par le Président.
« Cette loi est destinée à rendre le cannabis accessible aux patients qui en consomment déjà, même si cela est illégal », a indiqué Pavel Bem du groupe de députés qui est à l’origine de cette législation. Il est déjà possible, en Tchéquie, de posséder et de faire pousser sa consommation . En revanche, il est interdit de vendre. La possession de moins de 15 grammes de cannabis est légale.
Reuters du 7 décembre 2012

Lors d’une interview télévisée du 14 décembre, il a été demandé au Président Barack Obama s’il soutenait la légalisation du cannabis. Il a répondu : « Je n’irai pas si loin. » Mais, le Président ne fera pas poursuivre les consommateurs dans les Etats où le cannabis, de par la loi de l’État, est devenu légal, lors des élections de novembre. Du point de vue de la loi fédérale, le cannabis reste illégal.
Obama a ajouté : « qu’il n’est pas sensé, d’un point de vue des priorités, de se focaliser sur les Etats où les électeurs l’ont légalisé ». Le cannabis est devenu légal en décembre dans l’État de Washington et le sera en janvier dans le Colorado.
Associated Press of 14 December 2012

Royaume-Uni: les codificateurs enquêtent sur les lég en matière de drogues
Des autorités législatives ont indiqué, le 10 décembre, que la Grande-Bretagne envisage la légalisation de la consommation de marijuana, et que les procédés adoptés par les autres pays étaient examinés à cette fin. Le comité Home Affairs du Parlement a indiqué que la politique actuelle en matière de drogue ne fonctionnait pas et a demandé au gouvernement de créer une commission pour revoir la question. “Nous estimons qu’il faut revoir maintenant, plus que jamais, la politique en matière de drogues en Grande-Bretagne, en fonction du contexte international. Le rapport indique : ‘qu’il faudra établir un ensemble de mesures efficaces pour combattre les maux que causent les drogues, sur notre territoire, et à l’étranger.’
Reuters of 9 December 2012

Etats-Unis: La majorité des Américains est favorable à la légalisation du cannabis
Le Quinnipiac University Polling Institute indique que 51 % des Américains, contre 44 %, sont favorables à la légalisation du cannabis. Les chiffres pour les hommes sont : 59 % pour et 36 % contre alors que chez les femmes 29 % seulement sont favorables et 52 % sont contre.56 % des sondés de plus de 65 ans y sont opposés, et 35 % favorables.
UPI of 5 December 2012

Science/Homme: la consommation de cannabis pourrait augmenter le risque de pneumothorax
Lors d’une analyse incluant 20 patients présentant un pneumothorax, 13 sont des consommateurs réguliers de cannabis. Les consommateurs de cannabis présentent un risque plus élevé de pneumothorax. Les auteurs ont écrit ‘que malgré le faible nombre des participants, il semble bien qu’il existe un lien entre consommation de marijuana et pneumothorax. Il n’est pas déterminé si la marijuana participe au développement du pneumothorax, ou si ce n’est qu’un facteur aggravant d’une condition parenchyme pulmonaire fragile.”
Pécsi Tudományegyetem, Klinikai Központ, Pécs, Hungary.
Jakab L, et al. Magy Seb 2012;65(6):421-5.

Science/Animal: la perte des récepteurs CB1 entraine un déclin de la mémoire
La capacité d’apprendre de souris en bonne santé à été comparée à celle de souris sans récepteur CB1. Pendant les premiers mois de vie des souris, il n’a été noté aucune différence. Après un an, les souris sans récepteur ont montré des performances moindres pendant les tests d’apprentissage. Les auteurs ont conclu que la perte de CB1 ‘conduit à un rapide déclin de la mémoire.’
Institute of Molecular Psychiatry, University of Bonn, Germany.
Albayram O, et al. Front Aging Neurosci 2012;4:34.

Science/Homme: Relations entre consommation de cannabis et psychose
Une étude incluant 2120 adolescents examinés à 14, 16 et 19 ans, a montré que la consommation de cannabis fait légèrement augmenter le risque de psychose, et que la psychose augmente le risque de consommation de cannabis. Les auteurs ont écrit : ‘La consommation de cannabis introduit une vulnérabilité psychique chez les adolescents, et vice-versa, ce qui suggère qu’il existe une association causale bidirectionnelle entre les deux.’
Department of Clinical Child and Adolescent Studies, Faculty of Social Sciences, Leiden University, the Netherlands.
Griffith-Lendering MF, et al. Addiction. 2012 Dec 7. [in press]

Science/Animal: un endocannabinoïde pourrait aider à traiter l’épilepsie
Sur le modèle du rat, en absence d’épilepsie, l’endocannabinoïde palmitoylethanolamine (PEA) a montré des propriétés ‘antiabsence’ Cela pourrait venir de l’activation des récepteurs CB1, puisqu’un bloquant du récepteur CB1 augmente les effets d’absence.
Department of Health Science, School of Medicine and Surgery, University "Magna Graecia" of Catanzaro, Catanzaro, Italy.
Citraro R, et al. Neuropharmacology. 1er décembre 2012. [in press]

Il y a un an
Il y a deux ans

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le cannabis ralentirait la propagation du VIH

Des chercheurs ont découvert que des composés du cannabis déclenchent des récepteurs sur les cellules immunitaires humaines, capables d’inhiber le VIH à stade avancé du sida.

Les scientifiques de la Mount Sinai School of Medicine ont mené une étude qui révèle la manière dont les récepteurs cannabinoïdes CB1 et CB2, présents sur les cellules immunitaires, peuvent influer sur la propagation du virus.

L’auteur de l’étude, le professeur Cristina Costantino, du Département de pharmacologie et de thérapeutique, explique :

    Nous savions que les cannabinoïdes comme la marijuana peuvent avoir un effet thérapeutique chez les patients sidéens, mais nous ne connaissions pas leurs effets sur la propagation du virus lui-même.

Pour comprendre le rôle que jouent les récepteurs cannabinoïdes dans la lutte contre le  VIH, les chercheurs ont infecté avec le VIH des cellules immunitaires en culture, saines. Puis, ceux-ci les ont traitées avec des composés chimiques extraits du cannabis.

Les scientifiques ont pu constater que l’activation de récepteurs cannabinoïdes arrive à bloquer le VIH et à l’empêcher d’infecter les cellules.

A partir de ces résultats intéressants, les chercheurs souhaitent mettre au point de nouvelles thérapies ayant pour but de ralentir la propagation du virus au stade avancé de la maladie.

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Drogue au volant: la police est désormais mieux équipée pour la détecter

Des révélations stupéfiantes au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale

Si la peur de se faire prendre est la raison évidente de la baisse des cas répertoriés de conduite avec facultés affaiblies par l’alcool, cette même crainte peut dorénavant s’appliquer aux automobilistes qui ont consommé des drogues et des médicaments.


Car les agents de la paix sont maintenant en mesure de détecter la prise de drogues et de médicaments chez les conducteurs qu’ils arrêtent, soit lors d’un barrage policier ou lorsqu’ils perçoivent un comportement erratique sur la route ou encore quand un véhicule n’est pas règlementaire.

On trouve actuellement au Québec environ 50 agents évaluateurs spécialement formés en vertu du programme ERD (Expert en reconnaissance de drogues), calqué sur le modèle américain et accrédité par l’Association internationale des chefs de police (IACP). Ce nombre est appelé à augmenter sensiblement au cours des prochaines années afin de répondre adéquatement aux besoins des forces policières. Au Québec, c’est l’École nationale de police de Nicolet (ENPQ) qui gère ce programme, lequel est maintenant mieux appliqué depuis qu’il a été traduit en français en 2010.

Dans le cadre d’un séminaire de formation en pathologie judiciaire destiné aux coroners du Québec et organisé par le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale (LSJML), le coroner drummondvillois Yvon Garneau a pris connaissance de statistiques impressionnantes concernant les facultés affaiblies par des drogues et des médicaments. «C'est renversant; on se rend compte qu'il y a beaucoup plus de drogues qu'on le croit en général chez les automobilistes. D'où l'importance pour la police d'être bien outillée pour réagir», a-t-il indiqué.

La façon de procéder est la suivante : si le policier de première ligne soupçonne qu’un automobiliste a les capacités affaiblies par la drogue et un médicament, il demande l’intervention d’un agent évaluateur qui rencontre le suspect amené au poste de police où une série d’examens standardisés est alors effectuée en 12 étapes (alcotest, dilatation de la pupille, l’équilibre, les réflexes musculaires, jambe levée, le doigt sur le nez, l’attention psychophysique, le rythme cardiaque, pression sanguine, etc).

L’agent évaluateur termine l’examen par un prélèvement biologique (urine, sang ou salive). Selon un document exclusif obtenu par L’Express, il doit déterminer que le suspect a les capacités affaiblies par l’un des produits identifiés dans l’une des sept catégories de drogues et de médicaments : les dépresseurs (barbituriques, tranquillisants, anti-anxiété) qui ralentissent les opérations du cerveau; les stimulants (cocaïne, crack, méthamphétamine) qui accélèrent le rythme cardiaque et élèvent la pression sanguine; les hallucinogènes (LSD, ecstasy) qui modifient la perception de la réalité; les anesthésiques dissociatifs (PCP) qui inhibent les systèmes neuronaux; les narcotiques analgésiques (opium, codéine, morphine) qui provoquent une certaine euphorie tout en soulageant la douleur; les inhalants (essence, peinture), qui altèrent le fonctionnement de la pensée; et le cannabis.

Lorsque l’agent évaluateur est arrivé à la conclusion que le suspect est affecté par l’une des sept familles, il ordonne un prélèvement biologique qui est immédiatement acheminé au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale, à Montréal, qui effectue un dépistage toxicologique permettant de confirmer la conclusion de l’agent évaluateur. Si c’est le cas, le procureur aux poursuites criminelles et pénales peut déposer des accusations de facultés affaiblies contre l’individu arrêté.

Pascal Mireault, directeur de la toxicologie et médecine légale au LSJML, indique que le nombre d’analyses effectuées dans son laboratoire est allé en augmentant, passant de 23 en 2009, à 54 en 2010, à 109 en 2011 et à près de 225 en 2012. «Il faut savoir que le Code criminel permet depuis le 2 juillet 2008 d’exiger le prélèvement de certaines matrices biologiques aux conducteurs avec les capacités affaiblies. Et le Québec est en train de rattraper à grande vitesse le retard en cette matière comparativement aux autres provinces canadiennes. Il faut dire que les services de la police doivent faire des efforts organisationnels considérables pour former un policier agent évaluateur, une formation qui exige deux semaines de théorie et une semaine de pratique dans une prison en Arizona. Nous, au LSJML, on peut répondre à la demande en-deçà de cinq mois, souvent en moins de trois mois à cause des nouvelles ressources embauchées pour faire face à ce nouveau mandat».

Dans les statistiques que l’équipe de Pascal Mireault a pu compiler, ce qui n’a jamais été fait ailleurs, certaines sont stupéfiantes. «J’ai été surpris par ce que nos analyses ont révélé. Dans un même échantillon, il est commun de détecter plusieurs drogues et médicaments... Vraiment un cocktail impressionnant et dangereux. De plus, le GHB (considéré à tort comme drogue du viol) arrive au troisième rang dans le tableau de la prévalence, après le cannabis et la méthamphétamine. Le GHB ne coûte pas cher, mais ses effets similaires à l’alcool sont extrêmement dangereux», rappelle-t-il.

Pascal Mireault souligne qu’il est rare que le LSJML accorde des entrevues aux médias, mais «il important de faire savoir que la drogue et les médicaments au volant sont maintenant détectables, le but dans tout ça étant de sauver des vies».
Source : http://www.journalexpress.ca/

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mardi 18 décembre 2012

Baisse au Luxembourg de la consommation de drogue

Suivant le rapport Rapport RELIS - Edition 2012, rendu public ce lundi, les données les plus récentes confirment une baisse en matière d’usage problématique de drogues illicites au Grand-Duché de Luxembourg depuis le début du 21ième siècle.

Selon les données mondiales du rapport RELIS (Réseau Luxembourgeois d'Information sur les Drogues et les Toxicomanies), le nombre global de personnes âgées de 15 à 64 ans ayant consommé au moins une drogue d’origine illicite au cours d’une année écoulée est estimé entre 149 et 272 millions.
Au sein de l’UE les données les plus récentes de l’OEDT confirment le cannabis comme la drogue la plus consommée. Pour ce qui est de la cocaïne, elle pourrait être en train de perdre son image de drogue de prestige. Un recul s’observe également au niveau de la consommation de l’héroïne accompagné d’une baisse de l’usage par injection.

Les tendances observées au Grand-Duché de Luxembourg reflètent dans les grandes lignes celles observées au sein de l’UE. Les données issues de la dernière enquête nationale en milieu scolaire (HBSC - 2010) confirment, en comparaison avec les données sérielles de 1999 et 2006, une baisse générale de la prévalence de consommation pour l’ensemble des drogues illicites les plus courantes depuis 1999 à l’exception de la cocaïne qui a connu une popularité croissante surtout en matière d’expérimentation parmi les jeunes âgés entre 15 et 16 ans.

Taux historiquement bas

Le rapport met également en évidence une baisse générale au Luxembourg de la mortalité par surdose, qui a atteint un taux historiquement bas en 2011. Cette proportion correspondait à 5.9 décès par surdose pour 100.000 habitants âgés entre 15 et 64 ans en 2000.
En 2011, 1,17 surdoses aiguës pour 100.000 habitants ont été enregistrées à l’échelle nationale, représentant une tendance décroissante, et un taux historiquement bas depuis les premiers cas de surdose survenus au niveau national.
Bien que la moyenne d’âge des victimes ait augmenté de façon continue, le nombre de victimes âgées de moins de 20 ans est resté relativement stable. A souligner enfin que depuis l’ouverture de la salle de consommation supervisée de drogues jusqu’à fin 2012 quelque 1.200 incidents de surdosage y ont été gérés dont aucun a connu d’issue fatale.

La vente sur internet inquiète

Cela dit, un marché émergent et pleine ébullition se développe en effet en matière de drogues dites « drogues de confection ou de synthèse », pour la plupart en vente sur internet.
Entre 1997 et 2011 quelque 200 nouvelles substances psychoactives ont été détectées au sein de l’UE. Au cours de l’année 2012, 50 substances supplémentaires et quelque 700 magasins en ligne qui commercialisent des produits sur base de ces substances ont déjà été répertoriés.
Il s’agit en règle générale de substances chimiques expérimentales synthétisées en laboratoire et non testées sur l’homme. Selon des données récentes, l’usage de ce type de substances s’observe également au Grand-Duché de Luxembourg, avec une prévalence dépassant par ailleurs le taux moyen observé au sein de l’UE.

L’âge moyen des usagers recensés est passé de 28 ans et 4 mois en 1995 à 32 ans et 8 mois en 2011. L’âge moyen des usagers problématiques de drogues illicites (UPD) luxembourgeois est inférieur à celui des UPD non-luxembourgeois.

Enfin, le taux d’infection au VIH au sein de la population d’UPD, est relativement stable et se situe autour de 4%. La prévalence VHC (hépatite C), qui avait connu une nette progression jusqu’en 2007 (Origer et Removille, 2007) 9, semble s’être stabilisée depuis, bien qu’à un niveau toujours élevé.

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2012 - Mexique: la lutte anti-drogue en question après une nouvelle année de violence

L'extrême violence des cartels de la drogue mexicains, qui n'hésitent pas à pendre ou à décapiter dans une guerre qui dit à peine son nom, a conduit les gouvernements latino-américains à explorer de nouvelles voies pour venir à bout du trafic de drogue, comme la légalisation de drogues douces.

Les troupes de la Marine de guerre mexicaine avaient frappé un grand coup en abattant Heriberto Lazcano, le 7 octobre. Mais lorsque le chef du redouté cartel des Zetas, formé dans les années 90 par d'anciens militaires d'élite, s'est retrouvé sans vie dans une maison funéraire du nord du Mexique, les autorités n'ont pas pu empêcher son corps de disparaître aux mains d'un commando armé.

Cet épisode concernant le chef sanguinaire le plus recherché du Mexique résume une année de succès dans la chasse aux narcotrafiquants assombrie par les échecs de la guerre globale contre la drogue. Si de nombreux "capos" la drogue ont été arrêtés, le nombre de groupes criminels s'est multiplié et le trafic vers les Etats-Unis n'a pas été jugulé.

Au Mexique, le bilan officieux de la guerre contre la drogue dépasse les 60.000 morts en six ans de gouvernement de Felipe Calderon (2006-2012), avec une violence toujours plus spectaculaire, corps démembrés, décapités ou pendus à des ponts.

Dans le même temps, le débat a pris de l'ampleur dans toute l'Amérique latine autour de la stratégie d'affrontement soutenue par les Etats-Unis ou sur la nécessité de légaliser certaines drogues pour limiter la criminalité qui y est associée.

"Je pense que nous allons vers un large légalisation, au moins de la marijuana, à long terme, mais ça va être une marche lente", explique à l'AFP David Shirk, directeur de L'institut Trans-Border de l'Université californienne de San Diego.

Les Etats américains de Washington et du Colorado ont voté en novembre en faveur de la légalisation de la consommation du cannabis à des fins récréatives. Le nouveau président mexicain Enrique Peña Nieto, opposé en principe à la légalisation, a toutefois indiqué à Times Magazine que ces votes ouvraient un débat "sur la voie que devrait emprunter la guerre contre la drogue".

L'armée américaine a encore accentué récemment son implication dans la guerre anti-drogue, en déployant bateaux et avions pour lutter contre le trafic en Amérique centrale, dans le cadre d'une opération multinationale intitulée "Martillo" (marteau).

Quelque 200 Marines ont aussi été envoyé au Guatemala pour fournir un soutien en matière de communication et de transport aérien.

Mais dans le même temps, le président du Guatemala, Otto Perez, est devenu un des critiques les plus en vue de la guerre contre la drogue et un partisan de la légalisation.

"La guerre que nous avons menée au cours des 40 dernières années n'a pas donné les résultats escomptés. Pour parler franchement, c'est une guerre que nous sommes en train de perdre", a-t-il déclaré à l'AFP en avril.

Le 26 septembre, M. Perez et ses homologues du Mexique et de Colombie ont plaidé pour que soit repensée la politique sur la drogue à l'Assemblée générale des Nations unies, notant que cette stratégie n'était pas parvenue à freiner la consommation.

Au Mexique, tandis que la cocaïne, le "crystal" (méthamphétamine), l'héroïne ou la marijuana ont continué à entrer aux Etats-Unis, les cartels ont poursuivi leurs campagnes de terreur.

Au mois de mai par exemple, les autorités ont découvert 49 corps démembrés dans des sacs en plastique noir sur une route proche de la ville industrielle du nord du Mexique, Monterrey, accompagnés d'un message des Zetas.

Felipe Calderon peut se targuer d'avoir achevé son mandat le 1er décembre en étant parvenu à mettre sous les verrous ou tué 25 des 37 "capos" de la drogue les plus dangereux, mais Joaquin "El Chapo" Guzman, l'homme le plus recherché et chef du groupe criminel le plus puissant, le cartel de Sinaloa, est en fuite depuis près de douze ans, après s'être échappé de prison caché dans un panier à linge.

Et si des chefs de la drogue importants ont été arrêtés, les cartels ont mis en oeuvre des évasion massives dans les prisons du nord du Mexique.

En septembre, 131 détenus se sont échappés de la prison de Piedras Negras, près de la frontière américaine, en sortant pas la porte principale, une opération menée par les Zetas.

Le nouveau président mexicain Peña Nieto s'est engagé à infléchir la stratégie de son prédécesseur, en se donnant comme priorité de réduire le nombre de victimes, de disparitions et de rackets touchant les simples citoyens mexicains. Mais pour l'heure, les militaires vont rester dans les rues.

Selon l'institut Trans-Border, la violence a baissé dans des zones clés comme Ciudad Juarez, à la frontière des Etats-Unis, récemment connu comme étant la ville la plus violente du monde.

"Ce serait génial de pouvoir dire que la loi a pris le dessus dans ces endroits. Mais cela ne semble pas être le cas", selon M. Shirk. En outre, le nombre de victimes est difficile à estimer. Le gouvernement Calderon a mis fin aux bilans officiels de morts liées aux narcotrafiquants en septembre 2011.

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lundi 17 décembre 2012

L'Association médicale canadienne dénonce les nouvelles règles

L'Association médicale canadienne (AMC) a déploré l'intention du gouvernement fédéral de modifier les règles de production du cannabis pour des fins thérapeutiques, l'accusant de «rejeter la responsabilité de la marijuana médicale sur les médecins».
La ministre de la Santé, Leona Aglukkaq, a annoncé dimanche son intention de retirer Santé Canada du processus de distribution du cannabis, d'en confier la production à plusieurs producteurs autorisés et d'en interdire la culture à domicile.

«Le règlement actuel sur l'accès à la marijuana à des fins médicales donne lieu à des abus, a déclaré la ministre Aglukkaq. Des représentants d'organismes d'application de la loi, de services d'incendie et de municipalités nous ont expliqué comment des gens profitent de ce règlement pour mener des activités illégales et mettre la santé et la sécurité des Canadiens à risque. Il sera beaucoup plus difficile de déjouer le système avec les changements prévus.»

À l'heure actuelle, Santé Canada distribue directement la marijuana aux patients en s'approvisionnant auprès d'une seule entreprise, Prairie Plant Systems. Avec la réforme, l'organisme fédéral se retirera complètement du processus, laissant aux médecins la responsabilité de prescrire le cannabis aux patients.

De plus, les 20 000 Canadiens qui ont reçu l'autorisation de produire du cannabis à domicile perdront ce droit selon les nouvelles règles décrétées par le gouvernement. Celles-ci doivent entrer en vigueur en 2014.

Dans un communiqué, l'AMC a dénoncé cette décision «qui omet de faire passer les patients en premier et qui rejette sur les médecins la tâche de gérer une substance pharmacologique à l'égard de laquelle il existe très peu de données cliniques».

«Non seulement la prescription de drogues qui n'ont pas été soumises à des tests cliniques est-elle contraire à la formation et à l'éthique médicales, mais les avantages éventuels ou les effets secondaires de la marijuana n'ont pas été vérifiés par des tests rigoureux, a déploré la Dre Anna Reid. J'ai vu des adolescents chez qui la marihuana a provoqué une psychose.»

De son côté, la Société pour l'accès au cannabis médical (SACM) a accueilli plutôt favorablement les nouveaux règlements sur l'accès au cannabis à des fins médicales.

La SACM, qui a pignon sur rue à Montréal, a accueilli plutôt favorablement ces modifications, énonçant tout de même certaines réserves.

«Santé Canada a considéré la grande majorité de nos conseils, a dit Adam Greenblatt, Directeur général de l'organisme. Par contre, ils ne les ont pas tous retenus, et cela est malheureux pour les patients qui ont droit à un programme qui répond à leurs besoins.»

En plus de regretter la fin du programme de production à domicile, l'organisme craint une flambée des prix, liée à l'entrée du secteur privé.

«La résiliation des licences de production personnelles est particulièrement coercitive en l'absence de couverture des coûts, et surtout dans le contexte des changements récents relatifs au Code criminel, a dit M. Greenblatt. Pour les patients qui font pousser, c'est un pas en avant et deux en arrière.»

La SACM craint aussi une forte réticence de la part des collèges médicaux. Malgré tout, elle dit demeurer «positive».

«Nous assistons à la convergence d'un mouvement de justice sociale fleurissant avec un secteur commercial émergent, a dit M. Greenblatt. Nous avons l'expertise pour aller de l'avant, ça va brasser.»

Le Règlement sur l'accès à la marijuana à des fins médicales est entré en vigueur en 2001.
Avec les modifications prévues, le gouvernement espère offrir un plus grand choix de souches et de fournisseurs, de même qu'un plus grand contrôle de la qualité du produit.

De plus, selon le gouvernement, la fin de la participation de Santé Canada réduirait les coûts du programme, lui permettant d'épargner 478 millions $ en 10 ans.

Le gouvernement a toutefois admis que les prix augmenteront, fort probablement de 1,80 $ à 5 $ le gramme.

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Spécialiste du cannabis, le magazine High Times passe à l'ebook

High Times n'est pas un journal comme les autres. Fondé en 1974 par Tom Forcade, le magazine s'est rapidement imposé comme la référence en matière de publication sur le cannabis. Depuis 2010, il existe aussi au format numérique. Alors que deux Etats ont voté la légalisation du cannabis aux Etats-Unis, ils publient leur premier ebook, sous le nom de Legalized it.

L'auteur n'est autre que l'un des rédacteurs en chef du magazine, David Bienenstock, déjà à l'origine d'un autre livre en 2008, The Official High Times Pot Smoker's Handbook. Ce second livre traite de la question de la légalisation de la marijuana dans les Etats du Colorado et de Washington, et réunit également un certain nombre des articles de ce journaliste de ces dix dernières années.

Car High Times est loin d'être un vulgaire papier underground. Truman Capote ou Bukowski en personne y ont publié des articles dans le temps et au cours des années de nombreuses célébrités américaines ont été interviewées par le magazine. La question de l'usage thérapeutique est l'un de leurs thèmes principaux.

Si les électeurs des deux Etats en question sont à l'origine de cette mesure (qui ne peut que faire plaisir aux journalistes de High Times), il reste à voir quelle sera l'attitude du gouvernement fédéral. Bref, tout ce que vous voulez savoir sur cette question se trouve dans ce livre numérique, vendu au prix symbolique de 4,20 $.

4,20 ou 420 est devenu une expression de la contre-culture américaine pour désigner la consommation de cannabis. Mais ne vous attendez pas pour autant à des miracles en achetant ce livre qui a l'air au demeurant tour à fait sérieux. D'ailleurs si vous voulez vous faire une idée le livre dispose de sa propre app sur Facebook où tous les types de cannabis sont répertoriés.

App Facebook :
Source : http://www.actualitte.com

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samedi 15 décembre 2012

S’en prendre aux consommateurs de cannabis « n’est pas une priorité » pour Obama

Le président des États-Unis Barack Obama a estimé que les consommateurs de cannabis dans les deux États ayant récemment légalisé l’usage « récréatif » de cette drogue ne devaient pas constituer une « priorité » des autorités fédérales. « Nous avons d’autres chats à fouetter », a affirmé M. Obama dans un entretien à la télévision ABC, dont des extraits ont été diffusés hier, à propos des consommateurs de cannabis au Colorado et dans l’État de Washington. « Cela n’aurait pas vraiment de sens pour nous de fixer comme une priorité de s’en prendre aux consommateurs récréatifs dans des États qui ont déterminé que c’était légal », a ajouté le président, qui avait déjà appelé son administration à adopter une approche modérée vis-à-vis des usagers de cannabis à des fins médicales, dont la vente est autorisée sur ordonnance dans 18 États sur 50.

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Bernadette Lafont : "Pour la légalisation du cannabis"

Associable, vulgaire, raciste… Paulette est un peu tout ça. Seule, surtout, depuis la mort de son unique amour, Francis, mort le 11 septembre 2001 (sic). Criblée de dettes, obligée de faire les poubelles pour se nourrir, elle décide de s'associer aux petites frappes de sa cité HLM pour revendre du cannabis !

Paulette, c'est surtout Bernadette Lafont, figure emblématique de La Nouvelle Vague, égérie de Truffaut, Chabrol et Eustache. À 74 ans, l'actrice qui a obtenu le César du Meilleur second rôle féminin pour L'Effrontée en 1986, a présenté jeudi à Cannes le nouveau film de Jérôme Enrico. Interview.

Quelle a été votre réaction au moment de la lecture du scénario ?

J'ai immédiatement eu envie de faire ce film ! Le rôle de Paulette est un rôle formidable mais, vous savez, il n'y a pas de rôle formidable sans un bon film. Et là, c'est le cas ! Paulette est un très bon constat de notre société en mutation, dans la veine de ces comédies italiennes des années 1960 comme Affreux, sales et méchants d'Ettore Scola. Ce n'est pas un film où l'on enfile les blagues gratuitement.

Est-ce jouissif pour une actrice de jouer un personnage comme celui de Paulette ?


Bien sûr ! Paulette a une incroyable force en elle qui fait que même dans les pires emmerdes, elle se bat, elle existe et elle vit, même si ce qu'elle fait n'est pas forcément catholique ! Et puis, vous savez, il n'y a pas tant de grands rôles que ça au cinéma, exceptés ceux de salauds… ou de saints comme Vito Corleone ou Jeanne d'Arc ! C'est un rôle tellement éloigné de ce que je suis dans la vie que je me suis battue pour l'avoir, comme je m'étais battue pour jouer Marie dans La Fiancée du pirate. Ce genre de rôle ne vous tombe pas tout chaud dans le bec !

Est-ce vrai que le film a été inspiré par des faits réels ?

Tout à fait. D'ailleurs, au moment où Jérôme Enrico m'a proposé le rôle, il m'a montré sur Internet un reportage où l'on découvrait cette vieille dame de 70 ans, vivant en banlieue et n'ayant plus rien, obligée de dealer du haschich dans sa cuisine pour gagner un peu d'argent. Elle venait d'être arrêtée…

Paulette pose aussi la question de la dépénalisation ou non du cannabis…

Je ne suis pas assez calée sur le sujet mais je pense que, le cas échéant, je serais plutôt favorable à la légalisation du cannabis. Sa vente créée une économie parallèle énorme. Il n'y a qu'à voir ce qu'il se passe à Marseille où les gens s'entre-tuent !

Voir Article : http://cannabis-infos.blogspot.be/2012/11/paulette-la-mamie-qui-vendait-du-shit.html
Source : nicematin.com

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Le Canada se retirera du commerce de marijuana médical

Le prix de la marijuana médical au Canada devrait atteindre un nouveau sommet au moment où le gouvernement s'apprête à se retirer de ce commerce.

Santé Canada a fait savoir, mercredi, que l'utilisation médicale de la marijuana devrait être soumise aux mêmes règles que les autres ordonnances.

Le nouveau système permettrait de délivrer des permis pour faire la culture de la marijuana dans des endroits où les gens pourraient acheter le produit s'il a été prescrit par un médecin.

Actuellement, ceux qui désirent utiliser la marijuana à des fins thérapeutiques doivent faire une demande au gouvernement pour en faire la culture eux-mêmes ou en acheter chez un producteur désigné par le gouvernement.

Programme à revoir

Plusieurs requêtes à l'effet de changer le système ont été déposées au cours des dernières années pour des raisons de santé et de sécurité, en plus de permettre un meilleur accès et une bonne qualité du produit.

Ces changements se traduiront toutefois par des coûts supplémentaires pour les utilisateurs.

Le prix actuel de la marijuana se situe entre 1,80 $ et 5 $ le gramme. Il pourrait faire un bond pour se vendre 8,80 $ le gramme quand la nouvelle réglementation entrera en vigueur. Cette augmentation est reliée au retrait du gouvernement qui cessera de subventionner le programme.

Les Canadiens ont accès à la consommation de marijuana à des fins thérapeutiques depuis 1999. En 2002, 477 personnes se prévalaient de ce programme. Ce nombre était passé à 21 986 en août dernier. La plupart des consommateurs cultivent leur propre marijuana ou l'achètent d'un fournisseur, pas du gouvernement.
Source :

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vendredi 14 décembre 2012

Lutte contre la drogue: Anvers va "s'attaquer aux consommateurs"

Anvers déclare la guerre aux drogues. Le parquet a élaboré une nouvelle stratégie pour chasser les dealers en dehors de la ville. Autre mesure, la procédure lors de l'interpellation d'une personne en possession d'une dose de drogue sera simplifiée.

La ville d'Anvers va intensifier son combat contre la drogue dès l'année prochaine. Le nombre d'agents détachés à la lutte contre les stupéfiants va tripler au sein de la police locale tandis que les petits consommateurs risqueront des amendes, voire de comparaître devant le juge, rapporte le quotidien Gazet van Antwerpen vendredi.

Chasser les dealers en dehors de la ville

La lutte contre la drogue constitue une partie importante de l'accord de majorité qu'ont conclu la N-VA, l'Open VLD et le CD&V à Anvers. Le parquet a également mis au point une stratégie. "Les consommateurs ne posant pas de problème sont actuellement laissés tranquilles", explique le procureur du roi Herman Daems. "On crée ainsi un beau marché pour les trafiquants. Nous allons donc nous attaquer aux consommateurs afin de perturber ce marché et chasser les dealers en dehors de la ville."

Procédure rapide


Une personne interpellée en possession d'une dose de drogue pourra être poursuivie dans le cadre d'une procédure rapide. Elle se vera proposer un accord à l'amiable. Si elle refuse une transaction, elle sera alors déférée devant le juge.
Source : rtltvi

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Les méthamphétamines restent la drogue la plus prisée en Asie

La consommation et la production de drogues de synthèse, en particulier de « cristal », sont en pleine croissance. Un nouveau défi pour la région.

Selon un dernier rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc), cité par le Financial Times du 13 décembre, les saisies de « cristal meth » en Asie ont augmenté de 23% en 2011, atteignant 8,8 tonnes. Quant aux saisies de méthamphétamines, elles ont quintuplé dans la région depuis 2007, reflétant une nette augmentation de la production et de la consommation. Dans un des plus gros coups de filet antidrogue en Thaïlande jamais réalisés fin novembre, la police de Pattaya a saisi pour plus de 300 millions de baths (10 millions de dollars) de pilules de méthamphétamines et d’équipements servant à produire la drogue. Trois Iraniens, que la population locale prenait pour des hommes d’affaires travaillant dans l’import-export, ont été arrêtés.

Comme le souligne un responsable occidental de la lutte antidrogue, « l’utilisation de drogues stimulantes parmi les fermiers, les ouvriers, les prostituées et même les chauffeurs de taxi ne sert pas seulement à divertir une vie monotone, c’est souvent pour travailler plus longtemps et gagner plus ». Selon l’Onudc, le recours aux méthamphétamines est devenu très populaire dans les six pays de la sous-région du Mékong : Cambodge, Chine, Laos, Myanmar, Thaïlande et Vietnam. La consommation de cocaïne, moins répandue du fait de son prix plus élevé, est néanmoins en augmentation, et les saisies se sont multipliées au Cambodge, à Hong Kong, aux Philippines et au Vietnam.

Mais c’est sans conteste la disponibilité et la consommation de méthamphétamines et de cristal meth qui en font un des plus gros problèmes de sécurité et de santé publique, rappelle le rapport. En Thaïlande, où on les nomme respectivement « yaa ba » et « yaa ice », une pilule de méthamphétamine coûte habituellement de 200 à 300 bahts (de 7 à 10 dollars), et peut même revenir à moins de 50 bahts pour un achat de gros.
Source : http://asie-info.fr/

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jeudi 13 décembre 2012

Le "canon à marijuana" fait un tabac au Mexique

L’ingéniosité des dealers de marijuana mexicains paraît sans limite. Leur dernière trouvaille n’est autre qu’un canon à air comprimé qu’ils utilisent pour faire passer la drogue au-dessus du mur qui sépare le Mexique des Etats-Unis. 

Les douanes américaines n’en reviennent toujours pas. "Nous n'avions jamais vu cela auparavant. Il y avait eu des catapultes, mais jamais rien de semblable", a confié Kyle Estes, le porte-parole des gardes-frontières américains.

La ruse a été découverte après que les gardes-frontières américains soient récemment tombés, près de San Luis dans l’Etat de l’Arizona, sur 33 barils contenant chacun environ 38 kilos de marijuana.

Plus malins que les trafiquants, les policiers américains ont pu récupérer avant eux la totalité de la drogue dont le montant à la revente est estimé à 42.500 dollars.

Ils ont également fait main basse sur une cuve de dioxyde de carbone qui une fois mise sous pression, servait de propulseur au canon.

Le mur séparant le sud des Etats-Unis du nord du Mexique a fini d’être érigé en 2008. Sa construction a nécessité deux années de travaux. Long de 650 kilomètres, il est censé empêcher le passage de la frontière américano-mexicaine par les clandestins mexicains.

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Sclérose en plaques: Le cannabis a-t-il sa place dans le traitement?

Aucune preuve solide de l’efficacité antispastique de l'extrait de cannabis dans le traitement de la sclérose en plaques (SEP), selon cette revue des données scientifiques publiée dans l’édition de décembre du Drug and Therapeutics Bulletin (BMJ).

L’extrait de cannabis Sativex (GW Pharma Ltd) est dérivé de plants de cannabis et contient pratiquement les mêmes teneurs en THC (tétrahydrocannabinol) et en CBD (cannabidiol) que le cannabis. C'est la seule préparation pharmacologique à avoir reçu une AMM, (aujourd’hui commercialisé au Royaume-Uni et au Canada), sous forme de pulvérisation buccale, pour le traitement de la spasticité, un symptôme fréquent de la SEP. Des combinaisons médicamenteuses complexes sont parfois nécessaires pour gérer la spasticité de la SEP, écrivent les auteurs, mais elles ne sont pas très efficaces et entraînent de nombreux effets secondaires. Sativex est donc utilisé en traitement de deuxième intention chez les patients chez lesquels les autres options thérapeutiques ont échoué.

Cependant l’analyse publiée fait apparaître des données d'essai d’efficacité de Sativex limitées. Les essais constatent une très faible proportion de patients chez qui Sativex vs placebo parvient à réduire les symptômes. Parmi les limitations à cette constatation, précisent les auteurs, des périodes de traitement et de suivi relativement courtes, de six semaines à quatre mois, un nombre de participants parfois trop réduit et l’absence d’essai comparatif Sativex vs un « ingrédient » actif équivalent.

Enfin Sativex est un produit coûteux, environ 10 fois plus que d'autres médicaments utilisés pour le traitement des spasmes musculaires dans la SEP. C’est aussi pourquoi l’utilisation de l’extrait de cannabis n’est pas encore envisagée en routine en pratique clinique. Mais, avant d’y réfléchir, les chercheurs recommandent, face à une preuve jugée insuffisante, d’engager de nouveaux essais cliniques. A ce stade des données en effet, ils jugent le bénéfice modeste.

Une conclusion qui rejoint celle du Pr Costentin, pharmacologue, neurobiologiste, membre titulaire des Académies nationales de Médecine et de Pharmacie, qui écrit, que pour les maladies pour lesquelles le cannabis est « envisagé », on dispose de médicaments plus efficaces, qui ne mettent pas le patient dans un état d’ébriété, ne perturbent pas sa mémoire de travail, ne stimulent pas son appétit qui, du fait de son immobilité, suscite une prise de poids, laquelle compliquera sa mobilisation; des médicaments qui n’induisent pas de troubles dépressifs ni de pharmacodépendance.

Complements :
http://dtb.bmj.com/content/50/12/141.short?rss=1

http://www.santelog.com/modules/connaissances/actualites-sante-recherche.php?mot_rech=sclerose+en+plaques&zone_rech=titre&valider.x=25&valider.y=13

 http://www.santelog.com/news/addictions/cannabis-pourquoi-il-n-est-pas-et-ne-saurait-etre-un-medicament_9288.htm

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Amsterdam va interdire l'usage du cannabis à l'école


La ville d'Amsterdam va officiellement interdire l'usage du cannabis au sein de ses établissements scolaires, devenant la première ville néerlandaise à adopter une telle mesure, a-t-on appris jeudi auprès de la mairie.

La ville d'Amsterdam va officiellement interdire l'usage du cannabis au sein de ses établissements scolaires, devenant la première ville néerlandaise à adopter une telle mesure, a-t-on appris jeudi auprès de la mairie.

"Le maire de la ville a annoncé qu'il y aurait une interdiction officielle de l'usage de cannabis au sein et aux alentours des écoles à Amsterdam", a déclaré à l'AFP une porte-parole de la mairie, Iris Reshef, soulignant que ce nouveau règlement serait appliqué dès janvier 2013.

Bien que l'usage du cannabis ait déjà été interdit dans de nombreuses écoles à travers le pays, Amsterdam est la première ville à rendre cette mesure officielle, via un règlement communal, et générale.

Eberhard van der Laan, le maire d'Amsterdam, qui s'est à de nombreuses reprises exprimé contre la "carte cannabis" abandonnée par le gouvernement le 20 novembre, a assuré devant le conseil municipal que cette mesure avait pour but d'"aider les écoles qui avaient déjà leurs propres mesures".

Bien que techniquement illégale, la vente, dans les coffee shops, et la consommation de cinq grammes de cannabis par personne au maximum est tolérée aux Pays-Bas depuis 1976.

Selon Mme Reshef, le nouveau règlement sera une solution "de dernier recours" pour les éducateurs et professeurs qui pourront désormais appeler la police pour faire respecter les règles de l'établissement.

Fumer un joint dans ou près d'une école "pourra mener à une amende ou à des travaux d'intérêt général", a expliqué Iris Reshef.

L'usage du cannabis sera également interdit dans les aires de jeux. De plus, les coffee shops installés à moins de 250 mètres d'un établissement scolaire devront fermer d'ici janvier 2014.

A partir du 1er janvier 2013, chaque municipalité néerlandaise pourra choisir d'appliquer ou non le critère de résidence aux Pays-Bas pour les acheteurs dans les coffee shops situés sur son territoire, notamment en décidant ou non de faire contrôler les papiers d'identité.

Amsterdam, qui compte à elle seule près d'un tiers des coffee shops du pays, a assuré que les portes de ces établissements resteraient grandes ouvertes aux touristes.
Source : lepoint.fr

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