Coffee Shop Map

Decouvrez notre toute nouvelle carte des Coffees Shop hollandais

Hanfparade 2015

Hanfparade 2015, Le 08 aout Juin 2015 Berlin

Ministry Of Cannabis Seeds

Les meilleurs graines féminisées et autoflorasion.

Cannabis Infos Articles

Decouvrez nos articles exclusifs sur l'actualité cannabique mondiale

Evenements Cannabiques 2015

Calendrier des evenements cannabiques Européen 2015

Genetiques

Les Differentes genetiques de cannabis ainsi que divers liens

vendredi 30 novembre 2012

Une petite fille de dix ans apporte du cannabis à l'école

Une enfant de 10 ans a été menottée et arrêtée à son école après que des enseignants aient découvert qu’elle portait de la marijuana sur elle. La petite a été renvoyée de l’école.

La petite fille de 10 ans a été arrêtée à l’école élémentaire d’Evans à El Paso, dans le Colorado. Le responsable de la communication du shérif a expliqué aux journalistes locaux que "la gamine avait été menottée et arrêtée pour possession de cannabis". Elle a ensuite été remise à ses parents. La petite fille a raconté aux enquêteurs avoir apporté la drogue à l’école parce qu’un de ses camarades de classe le lui avait demandé. Le cannabis en question appartenait à son père, qui se l’est fait prescrire comme médicament. Ce dernier a en effet dit aux journalistes de KRDO, le média local, qu’il s’était fait prescrire cette marijuana pour pouvoir soigner ses douleurs chroniques et son trouble du déficit de l’attention. Il a également précisé à la police qu’il avait formellement interdit à sa fille de toucher à ce cannabis, qu’il prenait soin de garder dans une pièce fermée à clé.

Tolérance zéro

L’établissement a décidé de renvoyer la petite fille de ses locaux. Un porte-parole a annoncé que les établissements scolaires de la ville appliquaient la tolérance zéro vis-à-vis du cannabis, quel que soit l’usage médical qui en est fait. "La gamine a raconté à son père qu’elle comprenait que ce qu’elle a fait est mal et qu’elle voulait se faire pardonner", rapporte KRDO. En attendant, elle a été convoquée au tribunal en décembre.

L’affaire fait grand bruit puisque certains estiment que la jeune fille n’était pas consciente de son geste. "Comme si une petite fille de 10 ans était consciente de ce qu’elle a fait. La menotter est ridicule", écrit un internaute. "On s’en fiche de savoir quelles sont les lois en vigueur, elle a dix ans. On ne menotte pas une gamine de 10 ans sauf et on ne l’accuse pas non plus pour possession de Marijuana". Les autres internautes sont plutôt d’accord avec la décision prise par l’école.
Source : http://www.gentside.com/

Read More

Mexique : quels défis ?

Le 1er décembre 2012, la parenthèse Felipe Calderón se referme au Mexique. Enrique Peña Nieto devient officiellement président et renoue avec la présence du PRI au pouvoir, une pratique ininterrompue de 1928 à 2000. Quels sont les défis à relever ? Regards sur un pays qui pourrait être deux fois plus peuplé que la France en 2050.

Le premier défi est la sécurité. Le sujet a été au cœur de la campagne électorale… et restera au centre des préoccupations des Mexicains. La stratégie militaire de Felipe Calderón contre les cartels de la drogue a été dénoncée comme contre-productive, accusée d’être responsable d’une augmentation du nombre des victimes indirectes. En six ans, 60 000 Mexicains auraient été des victimes collatérales de sa stratégie militaire frontale, soit environ 10 000 par an. En effet, les cartels ont développé d’autres ressources : kidnapping, extorsions, trafic de personnes, extorsions, assassinats…Et les balles perdues ont fait de nombreuses victimes indirectes.

Le départ de Felipe Calderón et la prise de responsabilités d’Enrique Peña Nieto ne changeront rien à une réalité géographique : le Mexique se trouve sur la route qui relie l’Amérique latine au premier marché du monde de cocaïne. 90% de la cocaïne consommée aux États-Unis est passée par le Mexique… Les cartels se battaient sous Calderón pour contrôler cette route, ils continueront à le faire avec Peña Nieto. Son premier défi consiste donc à prouver qu’une autre stratégie est possible contre les cartels de la drogue. Comment trouver une sortie honorable ? « Le mot clé est régulation et non légalisation », avance un expert. Il va sans dire qu’une partie de la réponse se trouve au nord du Rio Grande. La frontière reste très poreuse. L’accessibilité des armes aux États-Unis contribue à armer les cartels. À la frontière Mexique-Etats-Unis, une sculpture a été faite à partir d’armes achetées aux États-Unis puis saisies aux cartels de la drogue, avec une présentation qui met ces deux éléments en relation avec le nombre de victimes. L’aide apportée par les États-Unis au Mexique semble insuffisante. Au Mexique, l’abandon du tout-militaire obligerait à purger la police de son goût pour la corruption. L’Indice de perception de la corruption (IPC) 2011 de l’ONG Transparency international place le Mexique à 3 sur 10, soit au niveau de la Tanzanie. Au-delà, il faut s’engager dans la construction d’institutions politiques à la fois légitimes et solides.

Le deuxième défi est économique. Felipe Calderón entendait générer des emplois – ce qui réduirait l’attractivité des cartels – mais la crise économique venue des Etats-Unis en 2008 a contrarié le projet. Compte tenu de l’interdépendance de ces deux pays de l’ALENA, « quand les Etats-Unis s’enrhument, le Mexique tousse ». Le revenu national brut en parité de pouvoir d’achat par habitant atteint en 2009 le montant de 14 020 dollars américains (France métropolitaine : 33 950)(1) . Le Mexique a su conserver un prix du pétrole assez élevé et accumuler des réserves de devises, ce qui le préserve du pire. 35% des revenus de l’État proviennent cependant des hydrocarbures. Il conviendrait de trouver d’autres ressources, notamment à travers l’impôt, en élargissant la base des personnes imposées. La lutte contre la corruption s’avère également une priorité pour optimiser les ressources de l’État et ne pas obérer le développement économique.

Les réserves pétrolières à terre diminuent mais les réserves off shore seraient importantes. Des investissements suffisants pourraient permettre leur valorisation. Le gaz de schiste aiguise aussi les appétits. Pour l’heure la Petróleos Mexicanos (PEMEX) a en main toutes les compétences en matière d’hydrocarbures, peut-être faudrait-il réformer cette organisation. Reste à savoir comment ne pas se mettre pieds et mains liées entre les mains des compagnies étrangères qui attendent en embuscade une libéralisation du secteur (Petrofac, BP, Shell, Total, etc.).

Le Mexique peut être perçu comme un pays émergent mais les perceptions liées à l’insécurité font hésiter certains investisseurs étrangers, notamment européens. Selon Goldman Sachs, le Mexique pourrait arriver à moyen terme dans le top 10. Mi-2011, sa population approche 114,8 millions d’habitants(2) . Elle est jeune : les moins de 15 ans représentent 29% de la population totale (France : 17%). Les projections de l’INED avancent pour 2050 une population de l’ordre de 144 millions (France : 72, soit la moitié). Cependant l’investissement dans l’éducation demeure peu efficace. Quelques-uns considèrent qu’il faudrait réformer le secteur de l’éducation mais cela implique d’affronter les syndicats ou de composer avec eux. Certains syndicats seraient devenus des entreprises, voire des mafias.





Le Mexique, un émergent ?

Signe des promesses économiques du Mexique, 30% du personnel de l’ambassade du Royaume-Uni dans ce pays – environ 100 personnes - se trouvent au service commercial. L’ambassade des États-Unis compterait près de 1000 personnes. Certes, le Royaume-Uni n’aura jamais le bénéfice de la proximité géographique mais il escompte tirer profit de sa « relation spéciale » avec les États-Unis pour s’implanter davantage dans ce pays qu’il juge prometteur voire émergent.

Comment faire ? Le développement du Mexique passe probablement par une plus présence plus importante des petites et moyennes entreprises étrangères. Une partie des experts européens considère qu’il faut réduire les monopoles, par exemple dans les télécommunications. Une telle réforme passe par la recherche d’un consensus.

Le nouveau président mexicain ne dispose pas d’une majorité politique qui lui permettrait de commencer par les dossiers les plus urgents. La nouvelle équipe a annoncé qu’elle commencerait par la sécurité et les droits de l’homme. Le monde politique lui-même doit s’interroger au sujet de son fonctionnement. Actuellement, il n’est pas possible d’être réélu au poste de député (mandat de 3ans), sénateur (6 ans) ou président (6 ans). Cette pratique conduit parfois à céder aux sirènes de la corruption ou des intérêts privés.

Aujourd’hui encore, 40% de la population vit dans la pauvreté et les écarts de richesse avec la minorité la plus favorisée sont considérables. Les défis de sécurité et de croissance sont considérables mais le Mexique a peut-être quelques décennies prometteuses devant lui.

Reste à voir comment le Mexique – et plus largement les pays émergents- assumeront leurs responsabilités dans le monde du XXIe s.
Source : http://www.affaires-strategiques.info

Read More

L’OTAN et l’OTSC doivent s'unir contre le narcotrafic

La lutte de l’OTAN en Asie centrale contre le trafic de drogues est inefficace. Il faut lutter contre leur production, a déclaré le chef du service anti-drogue de Russie Viktor Ivanov qui a également exhorté les pays de la CEI à conjuguer leurs efforts contre les producteurs des drogues.

Le service anti-drogue de Russie est persuadé : la lutte principale doit viser les plantations de chanvre et de pavot, ainsi que les laboratoires qui produisent les drogues. L’inefficacité des efforts de l’OTAN dans la lutte contre les stupéfiants est prouvée par la pratique : malgré le grand nombre d'opérations menées par l’alliance, des tonnes de drogues sont régulièrement saisies aux frontières de la Russie et des pays de la CEI. Pourtant, l’OTAN ne changera pas sa méthode de lutte contre le trafic, estime l ‘expert militaire russe Igor Korotchenko.

« Vu la responsabilité assumée par l’ISAF pour la situation en Afghanistan, il est évident que l’OTAN ferme les yeux sur ce problème, et les raisons sont inconnues. Il est notoire que l’ Afghanistan est devenu le premier producteur de drogues après l’arrivée dans le pays des troupes otaniennes. C’est toute une industrie, et les banques afghanes sont disposées à octroyer les crédits aux producteurs. La position de l’OTAN est ambiguë : si la volonté de lutter contre les drogues avait été réellement ferme, l’alliance aurait liquidé les plantations de pavot avec des moyens chimiques ».

Une autre composante, non moins importante est la liquidation des laboratoires où de nouveaux types de drogues synthétiques sont fabriqués. Rien qu’en 2011, 49 nouveaux types de drogues synthétiques ont été identifiés. Mais, leur interdiction exige du temps, et il faut parfois un an pour les analyser. Le pays va bientôt se doter d’un centre de recherches dont la mission sera d’accélérer ce processus. Les amendements à la législation anti-drogue rendront, eux aussi, cette lutte plus efficace.

Selon les données du service anti-drogue de Russie, le pays compte quelque 8 millions de drogués. Et ils sont responsables à 80% de la criminalité dans les rues. Ces gens organisent le marché de la drogue et les filières d'écoulement. Une loi est en cours d'élaboration sur la responsabilité alternative des drogués, en vertu de laquelle ils auront le choix entre la privation de liberté ou l'injonction thérapeutique.
Source : http://french.ruvr.ru/

Read More

jeudi 29 novembre 2012

Narco trafic au Sahara : Des preuves contre ATT

Ils sont généraux de l’armée malienne, hommes politiques, élus locaux, tous trempés dans le pernicieux réseau de trafic de la drogue. Un rapport ultra confidentiel des services secrets américains, révélait il y a peu que neuf généraux maliens étaient impliqués dans le trafic de cocaïne au Sahara. Le principal baron du réseau n’est personne d’autre que l’ex président  de la république Amadou Toumani Touré. L’implication de son épouse dans l’affaire dite « Air Cocaïne » (nous y reviendrons) est la preuve parfaite de l’existence de la mafia au sommet du pouvoir. Mais il y a pire.

« Entre janvier 2006 et  mai 2008 284 kilos de cocaïne ont été saisis en Europe à l’arrivée de vols en provenance du Mali, ce qui situe le pays à une 4e place ouest africaine. Au niveau du nombre de passeurs arrêtés à l’arrivée en Europe, l’aéroport de Bamako fournissait même le second contingent ouest africain, surpassé uniquement par celui de Conakry, soit un classement très disproportionné par rapport à l’importance du trafic aérien entre le Mali et l’Europe. » Le rapport du GRIP (Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité) paru en 2012, est sans ambigüité : le Mali, jadis enclavé et sans intérêt particulier pour les passeurs, tout comme la Mauritanie et le Niger sont devenus des pays de transit massif ; les saisies aux aéroports européens ne sont que la partie visible d’un iceberg de coke qui se balade tranquillement tout au long de la mer saharienne. En plein Sahara, à Tinzaouatine, près de la frontière algérienne, 750 kilos de cocaïne ont été abandonnés par des contrebandiers qui se sont enfuis en traversant la frontière algérienne ; que dire d’Air Cocaïne, et de ses va et vient quotidiens portant non plus sur des centaines de kilos mais sur des tonnes. Dans au moins deux cas, les notables des localités de Gao et de Tarkint étaient présents aux atterrissages, tandis qu’à Kayes c’est l’armée qui avait balisé une piste improvisée pour « recevoir » quatre tonnes de cocaïne. Les ramifications que l’on retrouve sur plusieurs enquêtes impliquent des citoyens marocains, français, espagnols, maliens, et on en passe…

Le sujet a été parfaitement et longuement traité sur les pages d’Agoravox, pour qui s’intéresserait aux détails. Là n’est pas le sujet. Les autoroutes sahariennes de la cocaïne sont déjà un classique et soulignent parfaitement les liaisons existant entre les trafiquants latino-américains, les belligérants (Polisario, Touaregs, etc.), les islamistes d’AQMI et leurs adeptes, et enfin les forces armées et des acteurs politiques et économiques de la région. Ces derniers et l’armée ont toujours agit en quasi impunité : Georges Berghezan du GRIP souligne dans un entretient au quotidien Libre Belgique qu’il y a eu, début 2010, de très nombreux atterrissages de drogue à Kidal, Gao, Tombouctou. Lors de l’incident de Tarkint, selon l’ambassade des Etats-Unis, les services de renseignement maliens avaient bouclé la zone et les services anti-drogue n’y ont pas eu accès. Sur la dizaine de personnes arrêtées, la plupart ont été libérées- les trois derniers il y a peu, acquittés.
Les multiples joint venture entre mafieux, bandits caravaniers, islamistes-trafiquants, hommes d’affaires, militaires, politiciens, libérateurs et autres « révolutionnaires » visent essentiellement au contrôle de ce trafics. Derrière les « Révolutions », les coups d’Etat, les « libérations de territoires » et autres actions armées, se dessine en filigrane  des différents, des litiges, des « partages », des contestations et des « contrôles de la route » d’un trafic qui génère annuellement plusieurs milliards de dollars. La présence militaire US et française, excentrée et plutôt côtière, semble parfaitement inefficace, malgré les efforts d’un « patron local » des forces spéciales Christian Rouyer (ancien de la place Beauvau) à Sévaré et toute la technologie américaine. D’autant plus que des barbouzes et hommes d’affaires de ces deux pays jouent souvent sur plusieurs tableaux et ne dédaignent pas la manne venue du ciel latino – américain.

Ainsi, le « jeu » a monté de plusieurs crans. La déstabilisation du Mali en est la preuve la plus flagrante. Il faut certainement ajouter à cette dérive entropique la politique française en Libye. Non seulement le champ opérationnel s’est élargi sur un espace jusque là parfaitement contrôlé et négocié, mais en plus, des centaines de militaires et de combattants de Kadhafi ont rejoint les multiples factions agissant dans la région avec leurs armes, leurs véhicules blindés et autres 4X4. Il s’est ainsi créé un flagrant déséquilibre des forces qui a permis, entre autres, l’occupation du nord Mali par les forces revigorées des fondamentalistes d’Ansar Dine et les Touaregs du MNLA (désormais en conflit).

Les différents sur le partage de la coke entre les acteurs maliens ont abouti à un « coup d’Etat » et l’intervention en Libye a permis la création d’un nouveau glacis saharien, permettant aux groupes fondamentalistes de renforcer leur périmètre opérationnel et à mettre définitivement la main sur le trafic de cocaïne, du moins en ce qui concerne les réseaux et les filières sillonnant l’ancienne route du sel.

La destruction des sites religieux à Tombouctou par les fondamentalistes n’est à leurs yeux qu’une démonstration de force : elle indique qu’il faudra compter avec eux et qu’ils ont désormais suffisamment d’atouts pour pouvoir narguer la communauté internationale.
Source : http://maliactu.net/

Read More

En Uruguay, José Mujica, le président philosophe


Légalisation de la drogue, justice sociale, vieilles chaussures, et décontraction... Le président de ce petit pays d'Amérique latine cultive un style et une politique bien à lui.

Il est la une du magazine Courrier International. Il apparaît assis, en jeans, sur une chaise en plastique, devant sa maison près de Montevido. Silhouette bedonnante, sourire tranquille, pas de cravate, de vieilles chaussures... José Mujica, surnommé "Pepe" Mujica, est à la tête d'un petit pays - seulement trois millions d'habitants. Pourtant, depuis 2009, depuis qu'il est président, il fait sensation. Il a dépénalisé l'avortement, sous certaines conditions. Et il s'apprête à légaliser la vente de cannabis : l'Uruguay va autoriser les habitants à cultiver cette drogue pour leur usage personnel. L'État se chargera lui-même de vendre la marijuana. Ça semble incroyable, mais pour les défenseurs du projet, ce système est bon moyen de lutter contre la délinquance, et aussi d'informer la population sur les effets nocifs de la drogue.

Pepe Mujica assume cette politique, comme il assume son style et son parcours chaotique. Avant d'arriver à la présidence, à 59 ans, il a passé quinze ans en prison, dont neuf ans à l'isolement total. Il a payé très cher son engagement chez les Tupamaros, la principale guérilla urbaine du pays, qui luttait contre la dictature. Quand il était derrière les barreaux, il est presque devenu fou. Il entendait des bruits. La lecture et l'écriture lui ont sauvé la vie. Lorsque la démocratie est revenue, Pepe Mujica s'est lancé en politique, à gauche, jusqu'à son élection il y a trois ans.

Dans Courrier international, la presse d'Amerique du sud reste ébahie par le style de Pepe Mujica. Le président refuse d'habiter le palais présidentiel. Il préfère vivre dans une ferme, avec son épouse qui est sénatrice. La maison est sommaire : une seule chambre et un toit en zinc. En tant que président, Pepe Mujica touche 10.000 euros d'indemnités, mais il en reverse 90%, notamment à un programme de logement des habitants les plus pauvres. Est-ce de la démagogie ? Apparemment non. Le seul "luxe" du président est une Coccinelle bleue, achetée en 1987. Pepe Mujica refuse la société de consommation. Il cite les philosophes de l'antiquité : "le pauvre, c'est celui qui a besoin de beaucoup".

Parfois, il va trop loin. Un jour, dans un accès de franchise, il a insulté plusieurs dirigeants des pays voisins. Il a traité le couple Kirchner, à la tête de l'Argentine, de "péronistes délinquants", et l'ancien président Carlos Menem de "mafieux" et de "voleur". Sur le plan politique, il a aussi des difficultés. Chez lui, il doit faire face à une hausse de la criminalité, qui reste quand même beaucoup moins élevée qu'ailleurs. L'Uruguay est le pays le moins corrompu du continent, et un des plus heureux.
source : http://www.franceinfo.fr/

Read More

mercredi 28 novembre 2012

Pete Doherty prévoit entrer en cure

 Le rockeur instable Pete Doherty prévoit de retourner en cure de désintoxication l'année prochaine (2013) après avoir abandonné une cure dans une clinique thaïlandaise dans le courant de l'été (2012), car il n'était pas mentalement prêt à «s'engager» dans le programme.

L'ex-leader des Libertines, qui lutte contre une dépendance à la drogue depuis dix ans, a été renvoyé de la clinique The Cabin à Chiang Mai en juillet dernier (2012) après avoir perturbé le traitement de patients en tentant de battre ses démons.

Toutefois, Pete Doherty déclare être engagé dans son objectif de devenir sobre et avoir hâte de réintégrer la clinique en 2013.

Dans une interview au journal britannique Mail On Sunday, il déclare, «Cela a été une expérience incroyable pour moi. Je suis entré en cure de désintoxication et j'ai expérimenté la vie sans la drogue. Cela m'a donné un aperçu de l'avenir. Malheureusement, je n'étais pas mentalement prêt à m'engager et j'ai fini par rentrer chez moi. J'envisage de terminer l'écriture de mon album solo et de retourner là-bas l'année prochaine. Je veux vraiment m'y mettre, escalader les murs et atterrir dans un monde sain.»

Read More

La mort d'une héroïne de la lutte antidrogue enflamme la Toile

Victime des narcotrafiquants, le courage fou d'une maire mexicaine hors du commun provoque la stupéfaction.

C'est un fait divers tragique comme il y en a tant d'autres au Mexique: le corps sans vie d'une femme a été retrouvé fin novembre au bord d'une route de San Juan Tararameo, affreusement mutilé. Pourtant, l'histoire de Maria Santos Gorrostieta, racontée sur le site Atlantico.fr, n'a rien de banal.

Maria, jolie jeune femme née en 1976, étudie la médecine avant de se lancer dans la politique. En 2008, elle devient maire de Tiquicheo. Elle n'a pas encore 30 ans. Les narcotrafiquants tiennent sa ville, mais Maria Santos Gorrostieta résiste et refuse de faire leur jeu, malgré les menaces. C'est alors que l'enfer commence.

Début 2009, son mari Jose Sanchez Chavez échappe début 2009 à une première tentative d'attentat. Le répit est de courte durée puisqu'en octobre de la même année, Jose Sanchez Chavez est tué lors d'une seconde attaque alors que le couple se trouve en voiture. Maria est grièvement blessée mais survit. Elle élève désormais seule ses trois enfants.

Début 2010, nouvel attentat. Sa voiture est criblée de balles. Trois l'atteignent, ce qui marque encore plus son corps et l'oblige à porter un sac fécal sur le ventre. Malgré ce nouveau coup, Maria poursuit sa lutte contre les cartels de la drogue.

La fin d'une martyre

En 2011, elle se remarie, mais n'est pas réélue maire. Maria se retire de la politique. Elle n'en continue pas moins de narguer les caïds. Pour insister sur l'importance de résister aux narcotrafiquants, elle publie une série de photos où elle exhibe ses blessures de guerre, maquillée et conquérante. Son message fait le tour du Web et des réseaux sociaux. Maria devient une héroïne.

Pour les cartels mexicains de la drogue, c'est la provocation de trop. Le 12 novembre 2012, Maria est kidnappée par un commando alors qu'elle conduit sa petite fille à la crèche. Selon des témoins, elle supplie ses ravisseurs d'épargner son enfant. En échange de quoi, elle accepte de les suivre. Toute une semaine, ses proches vont attendre une demande de rançon qui n'arrivera jamais.

Le corps sans vie de Maria Santos Gorrostieta est retrouvé le 20 novembre. Selon les premiers éléments de l'enquête, elle a été battue, poignardée, brûlée, torturée.


Read More

Etats-Unis : une fillette de sept ans se voit prescrire de la marijuana thérapeutique

Mykayla Comstock, une fillette américaine âgée de sept ans victime d’une leucémie, s’est vu prescrire de la marijuana thérapeutique afin de limiter les effets secondaires liés à son traitement contre le cancer.

Âgée de seulement 7 ans, Mylayla Comstock s’est vue prescrire de la marijuana thérapeutique. Victime d’une leucémie, la petite fille qui se surnomme elle-même « brave Mulayla » (courageuse Mylayla) doit faire face quotidiennement aux effets secondaires liés à son traitement contre le cancer. Nausées, agitation, perte d’appétit… Afin de diminuer ces effets, l’enfant s’est vue prescrire par son pédiatre de la marijuana thérapeutique, devenant ainsi la plus jeune consommatrice de ce type de drogue dans l’Etat de l’Oregon, aux Etats-Unis, nous l'apprend le site du Huffington Post.

Une pratique controversée

Si la maman de la petite Mykayla semble convaincue des bienfaits de la marijuana thérapeutique sur sa fille, son père, lui, craint les effets de cette consommation sur son développement mental. Et pour cause. Bien qu’aux Etats-Unis la marijuana thérapeutique soit légale dans 18 Etats, certains chercheurs s’inquiètent des conséquences à long terme de cette pratique. Ainsi, une étude américaine réalisée cette année suggérait que la marijuana (thérapeutique ou non) avait tendance à amoindrir les performances cognitives des consommateurs…

Actuellement aux Etats-Unis, 2201 malades du cancer sont autorisés à consommer du cannabis pour faire face à la maladie et à son traitement. Parmi eux, 52 enfants sont concernés.
Source : oregonlive.com

Read More

Le combat du Dr Colombera

Jean Colombera, député et médecin, a comparu, hier, devant le tribunal de Diekirch pour avoir prescrit du cannabis médical à plus d'une vingtaine de ses patients.
Deux ans après la perquisition de son cabinet médical situé à Ettelbruck, le docteur Jean Colombera, également connu en tant que député de l'ADR, a comparu devant la chambre correctionnelle du tribunal de Diekirch, hier, épaulé d'un avocat de renom, Me Gaston Vogel. En cette unique séance, Jean Colombera a rappelé que ses prescriptions de cannabis médical n'ont eu comme seul but d'aider ses patients, souvent gravement malades.

C'est habillé d'un t-shirt rouge, avec l'inscription «Yes we cannabis in medecine», que Jean Colombera, médecin et député âgé de 58 ans, comparaît ce lundi à la barre de la chambre correctionnelle de Diekirch. Sans aucun complexe par rapport à cette mise en accusation, qu'il ne comprend d'ailleurs pas. «Je ne sais même pas ce que je fais ici», confiera-t-il à la presse une heure et demie plus tard, à l'issue de cette seule et unique séance. Devant la porte, une banderole attachée à une camionnette dit «Oui au cannabis médical». Convaincu des vertus médicinales du cannabis, prouvées par toute une ribambelle d'études scientifiques, Jean Colombera commence à prescrire du cannabis médical en 2008, dans son cabinet à Ettelbruck. Certains souffraient d'un cancer ou d'une hépatite, d'autres de sclérose en plaques ou d'hyperactivité. En tout, le médecin a soigné vingt-cinq de ses patients avec de l'herbe médicinale, commercialisée sous les dénominations de Bediol 6-7 % ou Bedrocan 16-18 % aux Pays-Bas.

Une procédure simple

«Le docteur Colombera a déconseillé de fumer le cannabis, ce qui n'a pourtant pas empêché certains patients de le faire. Sinon, la substance a été mangée, par exemple sur une tartine au beurre, bue en tisane ou inhalée», explique le commissaire à la section Stupéfiants de la police judiciaire, qui a entendu la majorité des patients concernés dans le cadre de l'enquête. Celle-ci a d'ailleurs été entamée suite à la visite de la mère inquiète d'un des patients de Jean Colombera, au commissariat de Troisvierges, le 1er juillet 2010. «Elle a douté de la légalité d'une ordonnance et d'une facture d'une pharmacie néerlandaise», note Ralph Kohn. Pour approvisionner ses patients, le docteur Colombera a en effet collaboré avec deux pharmacies situées aux Pays-Bas, où la prescription et la vente du cannabis médical ne sont pas interdites. La procédure était simple : Colombera prescrivait ses doses (souvent jusqu'à 50 grammes), un fax était envoyé à la pharmacie néerlandaise (par le médecin ou le patient), puis le patient retirait son traitement (et parfois ceux d'autres patients) sur place ou, plus tard, au cabinet du docteur Colombera.

 Le Grand-Duché, l'«Idiot du village»

Dans sa plaidoirie, l'avocat de Jean Colombera, Me Gaston Vogel, a mis en avant la conscience professionnelle de son client. «Nous voyons à l'œuvre un médecin désintéressé, qui a agi dans le seul but de guérir son patient», a-t-il constaté. Et de s'attaquer à la législation luxembourgeoise en la matière. «Notre pays continue à se comporter en tant qu'idiot du village, dit-il. Les textes vieillots (NDLR : en matière de prescription médicale) témoignent d'une mentalité rétrograde.» Belgique, Allemagne, Pays-Bas... en effet, de nombreux pays européens ont légalisé la prescription du cannabis médical. Enfin, Me Gaston Vogel a cité Cicéron : «Que le salut du peuple soit la loi suprême.» Il demande l'acquittement de son client ainsi que le transfert du dossier devant la Cour constitutionnelle.

Le substitut du procureur a, de son côté, constaté que le procès n'était «pas celui du cannabis». Il propose, de prononcer une «amende de principe» contre Jean Colombera. Car d'après la loi du 19 février 1973 sur la vente de substances médicamenteuses, le cannabis peut être prescrit au Luxembourg, selon des règles strictes. Le médecin doit prescrire la dose sur une feuille de carnet à souche, et la période de prescription ne peut pas dépasser sept jours. De surcroît, le médicament en question ne peut être importé que par le biais d'une pharmacie, si celle-ci dispose d'une autorisation ministérielle. Or, Jean Colombera n'avait pas respecté ces conditions. «Le problème est que les pharmacies bloquent le processus puisqu'elles n'obtiennent pas d'autorisation du ministère de la Santé», explique Jean Colombera, qui revendique un changement de la législation, au profit de ses patients. Le verdict sera prononcé le 10 janvier. Et Jean Colombera n'exclut pas de recommencer les prescriptions après cette date.
Source : http://www.lequotidien.lu/

Read More

mardi 27 novembre 2012

Mexique : Une Miss tuée dans une fusillade avec l'armée


Maria Susana Flores Gamez voyageait avec les membres d'un gang de trafiquants. Les militaires ont tenté de les arrêter, elle a fait parler sa beauté et les armes.

La guerre des gangs mexicains fait toujours plus de victime. On savait les journalistes, blogueurs et évidemment civils passant au mauvais moment au mauvais endroit victimes de ces fusillades. Une nouvelle catégorie de personnes semble désormais menacée : les miss.

Maria Susana Flores Gamez, mannequin lauréate du concours Femme de Sinaloa 2012 a été tuée samedi 24 novembre à Mocorito lors d'un échange de coups de feu entre soldats et bande armée sur fond de trafic de drogues.

Au total, 5 personnes sont décédées : 4 civils et 1 soldat. L'armée n'a pas révélé l'identité des victimes, mais la presse mexicaine affirme que la jeune femme voyageait avec son fiancé, l'un des tueurs à gages présumés, mort dans la fusillade. Le groupe armé serait lié à Orso Ivan Gastelum, alias "El Cholo Vago" ("l'Eurasien paresseux"), qui fit office de chef des tueurs à gages du cartel de la drogue de Sinaloa, dans la région d'Evora.

Loin d'être une innocente victime, la jeune fille aurait tiré sur les militaires après une course poursuite. Près du corps, les soldats ont retrouvé un fusil mitrailleur. Le coffre de la voiture était un véritable arsenal avec 7 fusils AK-47, un lance-grenade, un pistolet, deux grenades, un fusil de calibre 40 mm et un millier de cartouche, selon des informations de presse.


Elle "se trouvait avec un groupe de délinquants qui s'est confronté à l'armée", a déclaré le procureur de Sinaloa, lors d'une conférence de presse. Il a précisé que les expertises pour déterminer si elle avait fait usage d'une arme à feu s'étaient révélées positives.

Les proches et les amis Maria Susana Flores Gamez ont participé dimanche à une veillée funéraire organisée en son honneur dans la capitale de l'Etat, Culiacan. Les militaires étaient présents en force à cette cérémonie. Sur leur page de Facebook, les organisateurs du concours Notre beauté de Sinaloa ont exprimé dimanche "leurs condoléances les plus sincères" à l'occasion de ce drame.

En décembre 2008, Laura Zuniga, qui avait gagné le titre de Notre beauté de Sinaloa 2008, avait été arrêtée par la police de Jalisco, dans le nord-est du Mexique, avec sept membres présumés du cartel de Juarez. Tout un arsenal avait été saisi à cette occasion.

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

Read More

Paulette, la mamie qui vendait du shit !

Découvrez la bande-annonce de Paulette, qui raconte les aventures d'une mamie atypique...

Voici une comédie française, comme on en voit pas souvent. Au menu : un sujet tabou de notre société (le trafic de cannabis) mêlé à une triste réalité économique où les personnages âgées luttent pour survivre avec leur maigre retraite.


Dans ce film, tiré d'une histoire vraie, Bernadette lafont, l'actrice de 74 ans à la carrière bien chargée, nous fait jongler avec nos sentiments, à la fois drôle et émouvante, elle incarne Paulette dans toute sa splendeur.

L'histoire : Paulette vit seule dans une cité HLM de la banlieue parisienne. Avec sa maigre retraite, elle n’arrive plus à joindre les deux bouts. Lorsqu’un soir elle assiste à un curieux trafic en bas de son immeuble, Paulette y voit le signe du destin. Elle décide de se lancer dans la vente de cannabis. Après tout, pourquoi pas elle ? Paulette était pâtissière autrefois. Son don pour le commerce et ses talents de cuisinière sont autant d’atouts pour trouver des solutions originales dans l’exercice de sa nouvelle activité. Mais on ne s’improvise pas dealer !

Regardez ci-dessous la bande-annonce de Paulette, au cinéma le 16 janvier 2013.


Read More

lundi 26 novembre 2012

La légalisation du cannabis pourrait faire chuter son prix aux États-Unis

Selon les auteurs américains du livre-enquête «Marijuana Legalization : What Everyone Needs to Know», la légalisation du cannabis dans tous les États-Unis entraînerait une baisse conséquente du prix de la marijuana. «Le prix serait proche de celui du ketchup ou d'une barre chocolatée Nuts», déclarent les auteurs de l'enquête.

Plusieurs facteurs expliquent en effet son prix élevé. «Vivante, périssable, d'une taille imposante ou bien d'un caractère sensible de par sa rareté et sa dangerosité : tous ces motifs peuvent justifier un tarif élevé. Des détails qui ne concernent pas la marijuana même s’il ne faut tout de même pas oublier que le vol dans les plantations existe. Une fois séchée, elle n’est plus périssable et son volume (comme pour les lentilles ou le blé) peut être important sans pour autant occuper beaucoup de place. Au final, le consommateur ne paye que le prix de la culture», précise Première.fr.

Pour justifier cette possible baisse, les chercheurs se sont intéressés à la culture du du chanvre au Canada, où le coût de production d’une acre (environ 4000 m2) est de 500 dollars. En admettant que la production du cannabis reviendrait à un peu plus cher, les scientifiques «estiment d'après leurs calculs que produire une livre (un peu plus de 450 grammes) de très bonne herbe coûterait 20 dollars, et seulement 5 dollars pour une herbe de qualité moyenne», précise le site. Le prix constaté actuel serait d'environ 300 dollars.

Pour le moment, seuls le Colorado et l’État de Washington ont légalisé la consommation de petites quantités de cannabis (jusqu’à 28 grammes), lors d'un référendum organisé le 7 novembre dernier, à l'occasion de l'élection présidentielle américaine.
Source : http://www.newsring.fr/

Read More

samedi 24 novembre 2012

Colombie-Britannique : un demi-milliard $ dépensé en cannabis par année

 VANCOUVER – Une nouvelle étude a chiffré les achats de marijuana des résidants de la Colombie-Britannique à environ un demi-milliard de dollars par année, et ses auteurs, en faveur de la légalisation, affirment que ceci pourrait valoir des revenus importants au gouvernement provincial.
Des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université Simon Fraser ont cherché à quantifier la valeur marchande de la marijuana vendue sur le marché noir.
Ils ont examiné le prix de la marijuana et des recherches qui affirment que quelque 366 000 Britanno-Colombiens font usage de la drogue pour estimer que l’industrie de la marijuana vaut entre 443 millions et 564 millions de dollars par année.
Les chercheurs ont aussi fait référence à des données de l’État de Washington, où les électeurs ont récemment donné l’aval à la légalisation de la marijuana dans un référendum. Les données suggèrent que le même nombre de fumeurs de «pot» dans cet État pourrait ainsi rapporter 2,5 milliards $ en taxes sur cinq ans.
Les chercheurs affirment que les revenus provenant de la légalisation de la marijuana pourraient être utilisés dans des programmes contre la dépendance et pour les soins de santé, à l’instar du système qui sera instauré dans l’État de Washington et au Colorado, où les électeurs ont également voté pour la légalisation de la marijuana.
Le chercheur principal, Dan Werb, a admis que la réglementation était une question délicate, mais a dit que remplacer les «pushers» par le gouvernement permettrait plus de contrôle sur les prix et sur l’accès au produit.
M. Werb et les autres chercheurs sont membres de la coalition Stop the Violence B.C. (Arrêtez la violence Colombie-Britannique), qui milite en faveur de changements aux politiques sur les drogues pour en enlever le marché aux organisations du crime organisé et réduire l’usage de la drogue en général.

Source: http://journalmetro.com

Read More

Resultats Officiels de la Cannabis Cup 2012


Voici les resultats Officiels de la Cannabis Cup 2012

Freedom Fighter Of The Year: Mason Tvert

The Dutch Master Award Honorees: Wernard Bruining and Nol van Schaik 

CBD Award: Lion's Tabernacle - Cali Connection


These are the results of the 2012 Hightimes Cannabis Cup

Category

1st Prize

2nd Prize

3rd Prize





Cannabis Cup Green House Coffeeshop for
Flower Bomb Kush
The Green Place for
Shoreline
Grey Area for
Evergrey
Indica Cup Reserva Privada for
Kosher Kush
Elemental Seeds for
True OG
Cali Connection for
SFV OG Kush
Sativa Cup Soma's Sacred Seeds for
Amnesia Haze
Hortilab for
Sour Amnesia
Strain Hunters for
Green Shack
Hybrid Cup Loud Seeds for
Loud Scout
Bong Guru Seeds for
Rock Star
Rare Dankness Seeds for
Rug Burn OG
Seed co. Hash Cup Reserva Privada for
The Weezy
Rare Dankness Seeds for
Tangerine Compound
DNA Genetics for
The Tangie
Import Hash Cup Green House Coffeeshop for
Sharkberry Cream
The Green Place for
Twizzler
The Bushdoctor for
Maroc Lemon Haze
Dutch Hash Cup Green House Coffeeshop for
Lemon Crystal
Grey Area for
Grey Crystal
The Green Place for
M.O.G.
Best Product Big Buddha Seeds for
BBS Goodie Bag
Vaposhop & Discreet Vape forPuffit Inhaler RooR for
Tiny Sister
Best Glass RooR Glass for
Drill Bill
Puk Pipe forPuk Pipe DNA Genetics & Hitman Glass for
MF Doom Borch
Best Booth Big Buddha Seeds
Cali Connection RooR

Source :  http://cannabiscupwinners.com/

Read More

Wesley Snipes : Drogué sur Blade Trinity, il manque d'étrangler le réalisateur

Pendant que Wesley Snipes purge une peine de prison en Pennsylvanie pour fraude fiscale – plus de 15 millions de dollars non déclarés – jusqu'en juillet 2013, les oreilles de l'acteur américain ont sifflé. En cause, Patton Oswalt, acteur que l'on a pu voir récemment dans Young Adult, ou encore en voix de Remy, l'un des héros du film d'animation Ratatouille. Ce dernier raconte une anecdote très étonnante lorsqu'il est appelé sur le plateau de Blade : Trinity, troisième opus de la saga emmenée par Wesley Snipes. Interrogé par The AV Club, il décrit notamment un Wesley Snipes sous acides, à la fois fou et amusant.

Ainsi, selon Oswalt, "Wesley était juste complètement fou mais de façon quasi-comique. Il ne sortait jamais de sa caravane et il fumait des joints toute la journée". L'acteur, vedette du petit écran, raconte un détail croustillant sur l'attitude déviante et incomprise de Wesley Snipes : "Il y avait un figurant black qui a mis un t-shirt avec écrit déchet dessus, en grosses lettres. C'était son propre t-shirt. Et Wesley est arrivé sur le plateau, ce qu'il ne faisait que pour les gros plans. Pour tout le reste, c'était sa doublure. Et il dit à Goyer [le réalisateur] : 'il n'y a qu'un seul autre black sur ce film et tu lui fais porter un t-shirt qui dit déchet ? T'es un putain de raciste !' Et il a essayé d'étrangler David Goyer."

Patton Oswalt, qui avoue n'avoir qu'une seule scène avec Snipes, surenchérit avec une nouvelle anecdote, cette fois-ci hors du plateau de tournage, lorsqu'une partie du groupe se rend dans un strip club et rencontre quelques bikers. David S. Goyer, visiblement rancunier et tout aussi blagueur, se serait adressé aux bikers. "'Je vous paye vos verres si vous venez demain sur le plateau et vous faites passer pour mes gardes du corps". Wesley a flippé et est rentré dans son van. Le lendemain, il est venu voir Goyer et lui a dit 'Je pense que tu devrais quitter le tournage. Tu es nuisible à ce film' ce à quoi David répond 'Et pourquoi, toi, tu ne quitterais pas le tournage ? On a tous tes gros plans et on peut tourner le reste avec ta doublure' ". Suite à cet épisode, Wesley Snipes et son réalisateur n'auraient pu communiqué qu'à coups de post-its sur lesquels Snipes signait "de la part de Blade".

Un tournage chaotique dont se souvient probablement Wesley Snipes. Pourtant l'acteur, actuellement derrière les barreaux, ne serait pas contre un retour de la franchise Blade avec un quatrième opus. Interrogé par IGN, Wesley Snipes trouverait "cool" de relancer la machine, à la condition suivante : "Avec une bonne équipe, je serais prêt à revenir". Si les relations entre Snipes et Goyer étaient effectivement très délétères sur le tournage de Trinity, on peut parier sur l'absence de David S. Goyer à la direction de ce quatrième opus. Son retour au cinéma pourrait se faire grâce à Sylvester Stallone - son célèbre partenaire dans Demolition Man - qui a songé à lui pour The Expendables 3.
Source : Purepeople.com

Read More

Cannabis : Paroles d'adolescents



La moitié des adolescents français auraient déjà fumé du cannabis. Plus de 20% seraient des fumeurs réguliers. Ils n'était que 5% en 1970. Rencontre avec un groupe qui se réunit régulièrement pour fumer des joints après le lycée. Dans chaque ville, il est facile de voir des ados avec un joint à la main. Près des lycées, parfois près des collèges, dans des parcs, dans la rue voire carrément à la terrasse de certains cafés. En France, le cannabis est le premier produit illicite qu'un adolescent expérimente. A en croire Mathilde, Jordan et leurs amis croisés dans un skatepark, les mises en garde des adultes n'ont pas beaucoup d'effet sur eux. "C'est comme l'alcool, on sait tous que ça bousille le foie (...) mais ça ne nous empêche pas de nous prendre des cuites le week-end ! L'argument qu'ils ont, c'est "fumer, c'est illégal", c'est tout." "Les parents ne vont pas vous empêcher de boire de l'alcool (...) alors que le cannabis... un joint, tout de suite, c'est le diable !"

Read More

vendredi 23 novembre 2012

Portugal: les drogues légales donnent des sueurs froides aux autorités


LISBONNE (AFP) - "Livraison à domicile: champignons magiques, salvia divinorum, herbes et beaucoup plus... 20% de réduction sur la première commande". Ces petites affiches placardées dans les rues de Lisbonne seront bientôt des objets de délit.

Les autorités sanitaires portugaises ont décidé d'entrer en guerre contre une quarantaine de "smart shops", points de vente de ces "euphorisants légaux" qui ont essaimé à travers le pays depuis 2007.

La prolifération de ces drogues de synthèse --qui reproduisent notamment les effets du cannabis, de la cocaïne ou de l'ecstasy-- et des plantes hallucinogènes donne du fil à retordre à tous les législateurs européens.

Les fabriquants de drogues de synthèse exploitent le vide juridique en modifiant régulièrement la composition chimique de leurs produits, au fur et à mesure que des substances sont interdites.

Au Portugal, c'est de l'île de Madère que sont parties les premières salves contre ces drogues.

"Les autorités locales ont sonné l'alarme car la consommation de ces substances psychoactives a augmenté fortement en peu de temps, avec à la clé de graves conséquences", a expliqué à l'AFP, Alvaro Carvalho, directeur national du programme de santé à la Direction générale de la Santé.

"Depuis janvier 2012, quatre personnes sont décédées et 170 autres ont été internées", essentiellement pour attaques psychotiques et complications cardiaques, a-t-il affirmé.

Le gouvernement régional a ainsi promulgué début novembre une loi interdisant des substances psychoactives figurant sur une liste établie par l'Observatoire européen des drogues et des dépendances (OEDT), entraînant la fermeture des smart shops de l'île.

Au plan national aussi, les autorités envisagent de présenter un projet de loi d'ici la fin du mois afin de contrer ce phénomène en s'inspirant des dispositions prises par d'autres pays européens, tels que le Royaume-Uni ou l'Italie.

Il s'agit pourtant d'une cible mouvante, dont témoignent les 57 nouvelles substances détectées par l'OEDT rien que depuis le début de l'année.

Commercialisées sous forme d'encens, sels de bains, pilules, herbes et fertilisants, les drogues dites légales connaissent un succès grandissant auprès d'une frange de la jeunesse portugaise, en particulier des adolescents, même si ces substances sont en principe interdites aux mineurs.

"Fausse sensation de sécurité"

A Lisbonne, une dizaine de smart shops sont implantés près des bars et discothèques des quartiers branchés du Bairro Alto et du Cais do Sodré. A l'intérieur de ces boutiques à la devanture plus ou moins discrète, les pipes à eau, narguilés, aphrodisiaques et autres feuilles à rouler s'étalent sur les présentoirs.

Intercalés entre ces produits, de petits paquets au design soigné et coloré promettent des soirées saisissantes à des tarifs attractifs, à partir d'environ 10 euros.

"Nos clients recherchent avant tout des alternatives légales qu'ils peuvent obtenir sans courir le risque d'être agressés ou interpellés", déclare un responsable d'un smart shop, qui n'a pas souhaité être nommé.

Mais pour Joao Goulao, responsable du Service d'intervention sur les comportements addictifs et les dépendances (SICAD) et président du conseil d'administration de l'OEDT, "la vente libre de ces substances leur confère une fausse sensation de sécurité et ça n'est vraiment pas le cas".

Ce médecin, artisan de la dépénalisation de la consommation de toutes les drogues en 2001 au Portugal, souligne ainsi l'augmentation de cas de consommateurs hospitalisés en urgence et "la difficulté du personnel médical à réagir par manque de connaissance de ces produits".

Marco, fumeur régulier de cannabis, a franchi le seuil d'un smart shop deux ans auparavant, "lorsqu'il est devenu difficile de se fournir auprès de revendeurs habituels".

Mais ce cadre trentenaire a constaté que l'effet de l'herbe de synthèse était "beaucoup plus fort". "Surtout, raconte-t-il, j'ai fait trois baisses de tension en six mois alors que ça m'était arrivé une fois en plusieurs années avec du +vrai+ cannabis."

Face au durcissement de ton des autorités et à une médiatisation croissante des méfaits des drogues légales parmi les jeunes, les responsables de smart shops ne se font pas d'illusions.

"A partir du moment où des produits seront interdits, nous respecterons la loi et nous nous adapterons", confie l'un d'eux tout en déplorant la stigmatisation de son activité et le "manque d'information" des néophytes.

Marco, de son côté, met en doute la capacité des smart shops à contrôler l'âge de leur clientèle. Mais, s'inquiète-t-il, "que vont faire maintenant ceux qui ont essayé ces produits en toute légalité, passer aux drogues illicites ?"

jeudi 22 novembre 2012

The Happy Tree, un projet de la Fox sur la marijuana



La chaîne Fox développe un projet de série sur le mouvement américain en faveur de la légalisation de la marijuana. Un sujet d’actualité aux États-Unis, où son usage à titre récréatif a été légalisé dans deux États lors de l’élection de novembre.

Après Showtime et sa série Weeds (voir photo), la Fox s’attaque à son tour au sujet de la marijuana. La chaîne travaille sur un projet de série qui a pour cadre le mouvement en faveur de la légalisation de la marijuana. Selon le site Deadline, cette série est baptisée The Happy Tree, un projet sur lequel travaillent les anciens producteurs de la série Entourage, Rob Weiss, Mark Wahlberg et Steve Levinson.

The Happy Tree aura pour personnage principal un jeune et brillant avocat qui démissionne après une dépression nerveuse. Il s’en va chercher paix et sérénité à Venice Beach, une localité de Los Angeles réputée pour être un repaire de hippies. L’ancien avocat devient alors malgré lui le défenseur du mouvement qui milite pour la légalisation de la marijuana.

Ce projet de série trouve un écho particulier dans l’actualité. Lors de l’élection du 6 novembre dernier, trois États américains étaient appelés à se prononcer pour ou contre la légalisation de l’usage de la marijuana à titre récréatif. Le Colorado et l’État de Washington ont voté pour, à l’inverse de l’Oregon. Au même moment, l’Arkansas, le Massachusetts et le Montana devaient voter par référendum sur la consommation à visée thérapeutique, une mesure déjà autorisée dans une vingtaine d’États américains.

En 2005, la chaîne Showtime avait elle aussi lancé une série sur le sujet de la marijuana : Weeds . Cette série, diffusée par Canal+ en France, racontait l’histoire d’une mère au foyer, qui se mettait à vendre du cannabis après la mort de son mari. Weeds s’est arrêtée après une huitième saison de 13 épisodes, diffusée jusqu’à la mi-septembre 2012 aux États-Unis.
Nous y reviendrons une fois plus d'infos ...

Read More

mercredi 21 novembre 2012

Baisse de 60% de la superficie cultivée en cannabis au Maroc en comparaison avec 2003

Le Maroc a programmé l'achat de 1 150 moyens de transport (voitures utilitaires, motocycles.. etc) et l'acquisition des équipements d'intervention et du matériel laboratoire, pour une enveloppe de 420 millions de dirhams.

La superficie cultivée en cannabis au Maroc a diminué de 60% en comparaison avec 2003, année référence de la première étude de terrain dans ce domaine, a assuré, lundi, le ministre de l'Intérieur, Mohand Laenser.

Au cours des dix premiers mois de 2012, il a été procédé à la saisie de 127 tonnes de chira, de 117 tonnes de kif en tiges, de 19 kg de cocaïne, de 6 kg d'héroïne, de 48 comprimés hallucinants, ainsi qu'au démantèlement de plusieurs réseaux criminels nationaux et internationaux, a indiqué le ministre, lors de la présentation du projet de budget sectoriel de son département devant la commission de l'intérieur, des collectivités territoriales, de l'habitat et de la politique de la ville à la Chambre des représentants.

Le ministre a mis en avant, dans ce sens, les efforts des autorités publiques pour la lutte contre cette culture et les programmes de développement incitant la population à mener des activités économiques et agricoles alternatives, rappelant la mise en place de postes de police conjoints maroco-espagnols aux ports de Tanger-Med et d'Algésiras et la désignation d'officiers de liaison aux aéroports Mohammed V à Casablanca et Barajas à Madrid, dans le cadre du renforcement de la coordination sécuritaire entre les deux pays.

S'agissant de la sécurité publique, M. Laenser a souligné que le plan quinquennal 2008-2012 visant le renforcement de l'administration territoriale a permis d'améliorer la qualité de l'encadrement territorial, de renforcer l'efficacité des interventions des services de sécurité et de l'administration territoriale, à travers une coordination bien ficelée des efforts consentis par les différents segments du système sécuritaire, outre la prise des mesures nécessaires à l'instauration de la sécurité et à la réduction de la criminalité.

Durant les sept premiers mois de l'année en cours, 332 480 affaires ont été enregistrées par les services de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie royale, a-t-il fait savoir, précisant que le traitement de ces dossiers a atteint un taux de plus de 86%, à la faveur de la conjugaison des efforts de l'ensemble des intervenants, à la mobilisation des moyens humains et matériels requis et à une série de mesures d'anticipation.

M. Laenser a souligné que la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a persévéré dans la réalisation de projets visant l'élargissement de la couverture sécuritaire et à doter ses services des moyens de travail, y compris ceux en charge de la livraison des documents identitaires, le but étant de garantir le fonctionnement normal des services de sécurité, d'améliorer leur performance et de préserver l'ordre public.

Les opérations de restauration des édifices et de construction de nouveaux locaux ont été poursuivies en 2012, selon des programmes bien définis fondés sur des études minutieuses et intégrées, tenant compte des normes architecturales et sécuritaires en vigueur, a-t-il dit, relevant qu'il a été procédé à la dotation des services de sécurité centraux et régionaux en moyens de transport, en engins, en matériel informatique, en moyens de télécommunications, en matériel bureautique et en équipements d'intervention.

Au titre de l'année de 2013, a-t-il poursuivi, la DGSN envisage de poursuivre la mise à niveau de l'infrastructure sécuritaire, de programmer l'achat d'environ 1 150 moyens de transport (voitures utilitaires, motocycles.. etc) et d'acquérir des équipements d'intervention et du matériel laboratoire, pour une enveloppe de 420 millions de dirhams.
Source : http://www.lavieeco.com

Read More

Le pari des Cannabis Social Clubs



Pour les fumeurs de cannabis, se fournir est souvent compliqué. Le plus souvent il faut passer par des dealers. Qui dit dealers dit criminels et risques pour le consommateur. Suivant un modèle déjà adopté en Espagne, plusieurs Cannabis Social Clubs (CSC) se sont ainsi montés en France. Leur principal objectif : s'affranchir des réseaux mafieux.

Les CSC comptent en général une quinzaine de membres. Ils y en aurait près de 50 en France. lls fonctionnent sur le mode d'une coopérative. Certains cultivent, d'autres paient une cotisation pour financer la production. Chacun déclare des "besoins" mensuels. La récolte, produite dans la limite de ces besoin, est ensuite partagée selon la consommation de chacun.

Dans le Cannabis Social Club qui nous a reçu, l'herbe ainsi autoproduite revient à 0,25 euros le gramme contre 10 euros sur le marché noir. "On se partage 30 kilos sur un an. Si on s'était fournis auprès des réseaux criminels, on leur aurait rapporté 300 000 euros", estime Frédéric*. Frédéric a fondé ce CSC  sur sa propriété donc il tient le lieu secret : il a peur d'être la cible de braqueurs. Il a déjà été dépouillé de sa production par des criminels armés de fusils à pompe.

Les membres des Cannabis Social Clubs viennent d'horizons différents mais tous ont en commun de ne plus vouloir être obligés de fréquenter des délinquants pour se fournir. Parmi eux, il y a aussi des malades qui font un usage thérapeutique du cannabis. Pour eux, mais aussi pour les malades non-membres désemparés quand il faut se procurer de l'herbe, les CSC mettent 20% de leurs récoltes de côté au titre de la "contribution solidaire".

Les Cannabis Social Clubs existent pour l'instant dans l'illégalité. Mais lors d'une prochaine réunion à Paris, les CSC de France pourraient décider de se déclarer en Préfecture.
* Le prénom a été changé.
Source : FranceInfo.fr

Read More

Un responsable de l'ONU veut que les É-U bloquent les référendums pro-marijuana

 Vienne, Autriche - Le chef d'une agence de surveillance des drogues des Nations unies a pressé mardi les autorités fédérales américaines de contester les référendums des États du Colorado et de Washington qui ont donné l'aval à la décriminalisation de petites quantités de marijuana pour les adultes de plus de 21 ans.

Raymond Yans, qui est à la tête de l'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS), a déclaré que les référendums envoyaient un mauvais message au reste du pays et à l'étranger.

En entrevue à l'Associated Press mardi, il a dit espérer que le procureur général des États-Unis, Eric Holder, prendrait les mesures nécessaires pour s'assurer que la possession de marijuana reste illégale partout aux États-Unis.

Les deux États attendent de savoir si le département de la Justice exercera son autorité sur leur loi sur les drogues avant de réglementer et de taxer le produit.

L'OICS n'a aucune autorité pour faire appliquer les lois.
Source : http://www.985fm.ca/

Read More

La Colombie-Britannique pourrait récolter des milliards en légalisant le pot

Une nouvelle étude a chiffré les achats de marijuana des résidants de la Colombie-Britannique à environ un demi-milliard de dollars par année, et ses auteurs, en faveur de la légalisation, affirment que ceci pourrait valoir des revenus importants au gouvernement provincial.

Des chercheurs de l'Université de la Colombie-Britannique et de l'Université Simon Fraser ont cherché à quantifier la valeur marchande de la marijuana vendue sur le marché noir.

Ils ont examiné le prix de la marijuana et des recherches qui affirment que quelque 366 000 Britanno-Colombiens font usage de la drogue pour estimer que l'industrie de la marijuana vaut entre 443 millions et 564 millions de dollars par année.

Les chercheurs ont aussi fait référence à des données de l'État de Washington, où les électeurs ont récemment donné l'aval à la légalisation de la marijuana dans un référendum. Les données suggèrent que le même nombre de fumeurs de «pot» dans cet État pourrait ainsi rapporter 2,5 milliards $ en taxes sur cinq ans.

Les chercheurs affirment que les revenus provenant de la légalisation de la marijuana pourraient être utilisés dans des programmes contre la dépendance et pour les soins de santé, à l'instar du système qui sera instauré dans l'État de Washington et au Colorado, où les électeurs ont également voté pour la légalisation de la marijuana.

Le chercheur principal, Dan Werb, a admis que la réglementation était une question délicate, mais a dit que remplacer les «pushers» par le gouvernement permettrait plus de contrôle sur les prix et sur l'accès au produit.

M. Werb et les autres chercheurs sont membres de la coalition Stop the Violence B.C. (Arrêtez la violence Colombie-Britannique), qui milite en faveur de changements aux politiques sur les drogues pour en enlever le marché aux organisations du crime organisé et réduire l'usage de la drogue en général.

Source : http://www.lapresse.ca/

Read More

Le cannabis se cultive aussi en Europe




Tom Decorte, professeur de criminologie à l'Université de Gand, en Belgique, mène une étude sur la production de cannabis.   

Sur quoi porte votre étude?

Tom Decorte: Nous cherchons à mettre en lumière les différents types de production de cannabis en Belgique: du simple usager cultivateur au producteur à grande échelle. On a l'image de grands réseaux criminels, qui importent les produits du Maroc. Mais la réalité semble bien différente. La drogue consommée localement est de plus en plus produite en Europe, contrairement aux idées reçues.

Dans quelles proportions?

C'est notamment ce que nous essayons de savoir via cette étude. En fait, l'estimation est compliquée... Mais en Grande-Bretagne, par exemple, de 50 à 70 % de la drogue consommée proviendrait du territoire européen. On peut imaginer des chiffres similaires pour les autres pays.

Pensez-vous que l'heure de la dépénalisation a sonné?

Les politiques répressives ont montré toute leur inefficacité. Surtout, elles ont rendu ce marché totalement incontrôlable, tant au niveau de la qualité des produits que de leur prix. Cela dit, il s'agit de ne pas copier les modèles belge ou néerlandais.

Pour quelles raisons?

Si les personnes ont le droit de consommer et même de posséder une certaine quantité d'herbe, la provenance de la drogue n'est soumise à aucun contrôle... C'est toute l'inconsistance de ce système.

Ne risque-t-on pas de pousser les consommateurs vers les drogues dures en dépénalisant les drogues douces?

Non, les expériences des pays qui ont dépénalisé prouvent le contraire. Le fait de dépénaliser les drogues douces n'entraîne en rien une augmentation des consommations de drogues dures. Preuve que les consommateurs font la différence.

  • Pour son étude, Tom Decorte recherche des cultivateurs ou anciens cultivateurs francophones résidents en Belgique. La participation est anonyme et confidentielle.

    www.cultiverducannabis.be

Read More

mardi 20 novembre 2012

Six mois avec sursis pour un consommateur de cannabis en rémission d'un cancer

Le tribunal correctionnel de Reims (Marne) a condamné lundi à six mois d'emprisonnement avec sursis un homme de 57 ans, en rémission après un cancer des ganglions, pour détention et usage de stupéfiants, a-t-on appris auprès de son avocat, qui a annoncé son intention de faire appel.

"Mon client n'aura pas d'amende à payer mais je fais appel dès demain de cette décision", a déclaré à Sipa Me Emmanuel Ludot.

Pierre Evangelisti était poursuivi pour avoir consommé du cannabis afin de traiter des troubles du sommeil pendant sa chimiothérapie, selon son avocat.

Le tribunal a suivi le réquisitoire du ministère public, qui, le 14 novembre dernier, avait requis six mois de prison avec sursis à l'encontre de Pierre Evangelisti.

Atteint d'un cancer depuis 2004, en rémission depuis 2006, Pierre Evangelisti avait commencé à fumer du cannabis, jusqu'à sept joints par jour, après avoir testé plusieurs sortes de somnifères pour traiter ses insomnies. Ce n'était "pas à des fins ludiques mais thérapeutiques", avait expliqué son avocat, pour qui une "irresponsabilité pénale" devrait être appliquée "lorsqu'il y a une nécessité médicale". Le prévenu, arrêté lors d'un contrôle en 2009, n'avait jamais fumé auparavant, avait ajouté Me Ludot.

Si M. Evangelisti est actuellement en rémission, un abcès a récemment été découvert dans ses poumons, et il craint désormais une récidive de son cancer, a précisé Me Ludot.

Voir article : http://cannabis-infos.blogspot.be/2012/11/proces-du-cannabis-therapeutique-une.html

Complement d'infos :

  C'était une affaire comme on en voit bien souvent. Un coup de filet dans le milieu des stupéfiants. Une vague d'interpellations, des mises en examen et des comparutions devant la justice.
Hier, le tribunal correctionnel de Reims, après en avoir délibéré, a reconnu coupables de trafic de cannabis commis à Reims, courant mai 2007 à septembre 2009, neuf Rémois « amnésiques » et les a condamnés à des peines allant de 2 mois avec sursis à un an de prison ferme… y compris Pierre E., un Rémois atteint d'un cancer, dont l'avocat avait plaidé la relaxe, au motif d'un usage de cannabis à des fins thérapeutiques.
Me Ludot soutenait ainsi que son client, atteint d'un cancer des ganglions depuis octobre 2004, avait fait usage de cannabis à des fins médicales, « afin de supporter les effets secondaires de la chimiothérapie et notamment, des pertes de sommeil ». « C'est le seul produit qui lui a permis de retrouver le sommeil… », avait-il plaidé. « S'il fume du cannabis, c'est parce qu'il en a besoin pour dormir. Dans l'affaire qui nous occupe, l'acquisition de produits stupéfiants, la détention de ces produits, voire même la cession dans des conditions dites de dépannage a pour seule origine sa maladie et la seule possibilité pour lui d'avoir accès au sommeil, c'est l'utilisation du cannabis… »

Son conseil avait d'ailleurs soulevé une QPC - Question prioritaire de constitutionnalité - afin de faire statuer par le Conseil constitutionnel la question de la légalité du cannabis à usage médical, une notion toujours pas reconnue par le droit français. Le tribunal, après avoir rejeté cette QPC, n'a pas non plus retenu l'excuse médicale. Pierre a été condamné, comme ses camarades de jeu, à une peine de 6 mois avec sursis.
A noter que dans cette affaire, les écologistes d'EELV du Pays rémois, avaient pris partie afin que Pierre E. soit acquitté. Ils ont notamment milité pour qu'un « débat public s'ouvre en France avec les professionnels de santé, les associations et les pouvoirs publics et judiciaires afin de lever le tabou sur l'usage du cannabis qui, prescrit sur ordonnance avec une posologie adaptée et une teneur en THC connue, soulage les patients atteints de maladies graves, chroniques et douloureuses lorsque les protocoles de soins habituels sont insuffisants. Enfin plus généralement vers une légalisation totale pour pouvoir assécher les réseaux de trafiquants et aussi en réglementer son commerce ».
Sourcehttp://www.lunion.presse.fr/

Read More

Pays-Bas: le gouvernement renonce à la "carte cannabis"

Le nouveau gouvernement néerlandais a décidé de renoncer à la "carte cannabis" (weed pass) destinée à interdire la vente de drogue douce aux étrangers dans les coffee shops, a annoncé le ministre de la Justice lundi soir.

Depuis plusieurs mois, dans le sud du pays, seuls les habitants dotés de ces cartes pouvaient acheter des drogues douces dans les coffee shops. Cette mesure devait permettre de se débarrasser des touristes venant pour consommer de la drogue dans cette région.

Le ministre de la Justice Ivo Opstelten a annoncé lundi soir l'abandon immédiat de ces cartes. Il a ajouté qu'il appartenait aux autorités locales de limiter l'accès des coffee shops aux étrangers.

Cette décision apparaît comme un compromis, qui laisse la porte ouverte aux touristes venus à Amsterdam pour visiter ces fameux établissements, où le cannabis, la marijuana et des joints pré-roulés sont vendus en dehors des traditionnelles tasses de café.
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/

Read More

Senegal : Le trafic de cocaïne génère 900 millions de dollars par an en Afrique de l’Ouest

Quelque 900 millions de dollars US sont générés annuellement par le trafic de cocaïne dans la sous-région ouest africaine, a annoncé lundi à Dakar, Pierre Lapaque, chef du bureau régional Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

«Auparavant zone de transit, l’Afrique de l’ouest est devenue au cours des dernières années une zone de consommation et même de production de drogue, au vu des dernières découvertes faites dans la région, en particulier au Nigéria et en Guinée en ce qui concerne les drogues de synthèses. Les estimations financières des bénéfices générés par le trafic de cocaïne dans la région s’élèvent à environ 900 millions de Dollars annuels dont environ 400 millions sont blanchis régionalement. Selon nos estimations, c’est ainsi près de 1,3 milliard de pertes pour les économies des pays de la région dans les secteurs de la santé, du travail et autres», a dit M. Lapaque.

Il s’exprimait au cours de l’ouverture d’une réunion sur «la coopération judiciaire ouest africaine en matière de lutte contre la criminalité transfrontalière organisée», qui réunit des participants venus de tous les pays ouest africains.

Poursuivant ses propos, le représentant régional de l’ONUDC a souligné que dans un autre domaine, c’est environ 10% des médicaments qui circulent dans la région qui sont contrefaits et, comble d’ironie, nuisibles à la santé, avec dans certains pays des pics à plus de 30%.

«Ce sont 10 à 20.000 armes à feu qui ont été introduites dans la sous-région à la suite du conflit libyen! Enfin, ce sont plus d’une cinquantaine d’actes de piraterie commis en une seule année! Ces chiffres donnent une vision sans équivoque de l’impact subi par la région», a indiqué Pierre Lapaque.

Concernant le trafic d’êtres humains, il a soutenu que ce sont plus de 2 millions de personnes qui en sont victimes à tout moment dans le monde. «Ainsi l’ONUDC, a-t-il souligné, estime que la traite des êtres humains génère à elle seule 2,4 millions de victimes à tout moment dans le monde. L’actualité rapporte chaque jour le drame de ces migrants qui décèdent en mer, illustrant par là-même de façon cynique cette douloureuse réalité qui endeuille de nombreuses familles. Il convient également d’ajouter à cette statistique macabre, celle des victimes collatérales des effets de la contrefaçon des médicaments et surtout de la corruption sur les services sociaux tels que la santé, l’eau potable, les routes et ponts, etc…»

Pour combattre ce fléau, il a recommandé les pays ouest africains à faire face à la réalité du fonctionnement de la Justice dans la sous-région et «se demander, très honnêtement, combien de condamnations définitives pour des faits relevant de la criminalité transnationale organisée ont eu lieu au cours des cinq (5) dernières années ?».

«Nous savons tous que la Justice est la clé de voute des institutions nationales. Sans une justice sereine et efficace dans laquelle les justiciables ont foi, il n’y a pas de structuration sociale solide au plan national et l’État lui-même n’est plus crédible au plan interne et international, vis-à-vis de ses pairs», a estimé le chef du bureau régional Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

Pendant trois jours, la réunion de Dakar servira de cadre de réflexion permettant de faire un diagnostic objectif de la coopération judiciaire dans la région, de consolider les acquis de la pratique et des cadres légaux en vigueur et de formuler des recommandations devant contribuer au renforcement de la coopération judiciaire et l’effectivité des poursuites entre les différents États.

La réunion aura également à réfléchir sur la possibilité d’établir des rapports de travail plus fonctionnels et directs entre professionnels de la poursuite, en prenant en compte des expériences de la région, la disponibilité des moyens modernes de communication et en s’inspirant des pratiques ayant fait leur preuve dans d’autres régions du monde.

Edouard TOURE

Read More

Rihanna pour son 777 Tour à Berlin en tee-shirt imprimé feuille de cannabis

Rihanna vient de sortir son nouvel album "Unapologetic" et pour l'occasion, elle s'est lancée dans une tournée promotionnelle. Hier, Rihanna a enflammé la scène de Berlin dans une tenue plutôt osée
Rihanna vient de démarrer le 777 Tour, une tournée exceptionnelle de 7 jours servant à promouvoir son nouvel album "Unapologetic" sorti dans les bacs aujourd'hui même. Rihanna a donc fait un cinquième arrêt à Berlin où elle a littéralement enflammé la scène de son énergie mais aussi grâce à sa tenue un peu osée. Alors que Rihanna aimait l'imprimé camouflage en concert à Stockholm pour son 777 Tour, la belle Barbabienne a opté pour une tenue moins swag et beaucoup plus sexy et provoc à Berlin. Rihanna portait en effet un tee-shirt en résille imprimé d'une feuille de cannabis.

Rihanna a quitté Paris pour le 777 Tour en look 90's le 18 novembre 2012 avant de se lâcher complètement sur la scène du E-Werk de Berlin le soir même. Décidémment Rihanna n'a peur de rien et en tant que grande maîtresse des charts, elle ose tout. Dimanche soir, elle a été jusqu'à porter un long tee-shirt en résille noir transparent imprimé feuille de cannabis. Un look pour le moins osé et qui laisse perplexe quant au degrés de bon goût de Rihanna, d'autant que la jeune femme ne portait qu'un soutien-gorge en dessous. Rihanna essaie de se la jouer cool en arborant fièrement ce genre de tee-shirt qui ressemble tout de même un peu à une apologie du cannabis.
Source
: pure people.com

Read More

Cannabis ? Il y a une application pour ça pour votre Iphone


 Comme vous le savez tous, le smartphone de la marque d’Apple a accueilli plusieurs millions d’applications depuis son lancement il y a quelques années, et plus le temps passe, plus celles-ci apportent de nouvelles fonctionnalités à l’appareil ! Désormais il est même possible de se renseigner sur la qualité et la disponibilité des graines de Cannabis, les verrues médicinales du produit ou encore les méthodes de culture ! Et oui, pour ça aussi il y a des applications !

Mais alors comment expliquer ce phénomène ? l’appstore n’est-il pas réputé comme le magasin d’applications le plus stricte à ce jours ? Comment se fait-il qu’Apple accepte en son sein des applications dédiées au cannabis, produit illégal (presque) dans le monde entier ? Personne ne sait vraiment l’expliquer, surtout que ces applications sont interdites aux moins de… 12 ans, soit 5 années de moins que pour utiliser l’application du journal Libération ! Que d’incohérences…
De nombreuses applications dédiées au cannabis :

Bien que cette plante aux verrues ancestrales soit interdite en France, on trouve sur l’appstore français un grand nombre d’applications dédiées à celle-ci ! Alors si vous avez pris un peu trop de café ce matin, et que vous n’êtes pas à la recherche de produits energisants, mais plutôt somnifères, voici une liste non exhaustive des applications dédiées au sujet que l’ont peut trouver en se baladant sur l’appstore !
Strains Pro :

Strains Pro est une application qui vous apporte un grand nombre d’informations sr pas moins de 80 variétés de cannabis ! On peut même y retrouver la qualité du produit, son origine et même son prix, un must have pour tous ceux qui veulent briller dans les soirées fumette !

 Marijuana Truth :  Autre application dédiée qui cette fois-ci a une approche encyclopédique du cannabis. Vous y retrouverez de nombreuses informations techniques, ainsi que les bienfaits thérapeutiques des différentes variétés de cannabis.

 Weed Strains 3D Pro : Une application qui prend en compte un nouvel aspect du cannabis : sa culture ! En effet la cannabis se démocratise, et de plus en plus de consommateurs se tournent vers cette solution. Vous retrouverez donc dans cette application de nombreux conseils, ainsi que les bonnes adresses pour acheter tous le matériel nécessaire !L’apparition de toutes ces applications sur l’appstore va de paire avec la démocratisation du produit, en effet récemment de nombreuses boutiques en ligne proposant de l’outillage et des dérivés de cannabis viennent de faire leur apparition sur la toile. C’est notamment le cas du e-commerce zamnesia, sur lequel vous pourrez trouver tous ce qu’il faut pour… s’amuser ?

Applications disponibles
- : des informations (qualité, origine, prix) sur les différentes herbes
- : Calcul de profils selon la quantité d’herbe vendue et le prix à l’unité, vous aurez aussi accès au dictionnaire des dealers
- : les adresses des centres médicaux où il est possible de se procurer de la marijuana aux USA
- : Un regroupement d’information utile ainsi que des adresses de professionnels dans le domaine
- : un regroupement d’information encyclopédique sur les avantages médicinaux de la marijuana
- : une application pour les personnes désirant la légalisation de la marijuana et les informations sur les lois concernant celle-ci pour chaque état américian




Read More

Le guide de l’utilisateur de cannabis… par la police de Seattle

Comme le relate le Seattle Times, l'Etat de Washington dans le nord-ouest des Etats-Unis a légalisé l'usage récréatif du cannabis. Avec le Colorado, c'est le deuxième Etat à afficher son opposition à la politique fédérale en matière de stupéfiants. A partir du 6 décembre, il sera possible pour les adultes de 21 ans et plus de posséder une once de cannabis, soit 28,35 grammes.

Face à cette évolution de la législation locale, la police de Seattle a mis en ligne un guide pratique à l'attention des utilisateurs afin de préciser ce qui va changer pour eux. Elle précise que celui-ci écrit uniquement le point de vue de la police de Seattle. "La possession et la vente de marijuana reste illégale en vertu des lois fédérales, et la police de Seattle ne peut pas prévoir ou contrôler les activités d'application des autorités fédérales", indique-t-elle.

Intitulé Marijwhatnow ?, le petit guide rencontre un certain succès avec plus de 30 000 likes sur Facebook, grâce, sans doute, au ton employé, plutôt éloigné du vocabulaire classique de la police, détaille The Independent.

Extraits.

Que se passe-t-il si je me fais prendre avec de la marijuana avant le 6 décembre ?

Réponse de la police : Retenez votre souffle.

Où puis-je désormais acheter de l'herbe légalement ?

– Le bureau de contrôle des liqueurs de l'Etat de Washington travaille à l'élaboration des règles relatives à la vente de marijuana. En attendant, la production et la distribution de marijuana non thérapeutique reste illégale.

Les officiers de police ont-ils le droit de fumer de la marijuana ?

– Jusqu'ici non. C'est encore une question très compliquée.

Que se passe-t-il si je suis arrêté, que je suis sobre, mais qu'un officier ou son ami canin renifle la super skunk que j'ai dans mon coffre ?

– Selon les lois de l'Etat, les officiers de police doivent avoir des raisons précises de fouiller un conteneur fermé. Chaque cas est différent, mais l'odeur d'herbe ne saurait être une raison suffisante pour fouiller un véhicule.

Preuve supplémentaire de l'humour des policiers de Seattle le post se conclut sur un extrait du Seigneur des anneaux dans lequel Bilbo Baggins savoure la meilleure herbe de Southfarthing…

 

Read More
Articles plus récents Articles plus anciens Accueil