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dimanche 30 septembre 2012

Britney Spears : De la drogue aurait été découverte chez elle


Si vous pensiez que Britney Spears allait pouvoir souffler après un récent pétage de plombs, vous aviez tort. Sam Lufti, l'ancien imprésario de l'interprète du hit "I wanna Go" est en plein procès contre la star, et affirme avoir trouvé de la drogue chez elle. La chanteuse très présente sur twitter, n'a pour le moment fait aucun commentaire.
Une affaire qui remonte à 2007Alors que Britney Spears est désormais juge de l'émission X-Factor, elle se doit d'avoir une image impeccable au risque de perdre toute crédibilité. Et après s'être finalement réconciliée avec Demi Lovato, on pensait que les tensions allaient enfin s'apaiser dans la vie de la chanteuse. C'était sans compter sur son ex-manager, qui vient d'affirmer à TMZ avoir trouvé de la méthamphétamine chez elle en 2007.
Un procès pour diffamationsIl faut savoir que Sam Lufti est en procès contre Britney Spears depuis quelque temps. Il l'accuse ainsi d'avoir porté de fausses accusations à son encontre. En effet, la chanteuse et sa famille auraient affirmé qu'il avait drogué Britney lors de sa sombre période. Évidemment, Sam nie absolument tout en bloc et contre-attaque violemment. Car si la chanteuse n'est pas jugée apte à témoigner en raison de sa tutelle, Sam n'est pas décidé à se laisser faire.
Des accusations inquiétantesAprès avoir déclaré que si elle était capable d'être jurée dans une émission de télé, elle devrait l'être aussi pour passer à la barre, il affirme désormais quelque chose d'inquiétant pour la star : "J'ai apporté des chiens renifleurs de drogues dans sa maison et ils ont trouvé une cachette de crystal meth, qui ont ensuite été détruits." Et les accusations ne s'arrêtent pas là, puisqu'il enfonce le clou en affirmant : "Britney devra témoigner du fait que les chiens ont découverts des résidus de drogues sur le tapis où jouaient ses enfants âgés de 1 et 3 ans à l'époque."
Il avoue cependant avoir nettoyé par la suite le tapis et l'a même remplacé. Et comme si ces accusations ne suffisaient pas, il conclue en affirmant que le père de Britney "était un violent raciste" qui abusait de l'alcool.
 Source : http://www.adobuzz.com

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samedi 29 septembre 2012

Sexe, drogue, violence : le pire de la télé


 La polémique était garantie. La télévision anglaise diffusait  mercredi soir, l’émission « Drugs live : The ecstasy trial » dans laquelle des personnes se droguent en direct, dans le cadre d’une étude "scientifique". Le show vient s’ajouter à la longue liste des émissions qui n'hésitent pas à malmener
Face à la pression de l’audience, certains programmes télévisés franchissent les limites. Défis improbables, sexe et drogue, prennent ainsi place dans le paysage audiovisuel actuel.


> Un shoot en direct
L’émission « Drugs live : The ecstasy trial » inaugure un concept jamais vu et effrayant. Les participants ingèrent chacun, 83 milligrammes de MDMA, le principe actif de l’ecstasy. Des scientifiques les entourent et leur font passer des examens.
Le but est de déceler l’impact de la drogue sur le cerveau. Un prétexte "scientifique" permettant aux téléspectateurs d'observer en live - et peut-être avec un zeste de voyeurisme - les effets des stupéfiants sur des individus...

> Des défis loufoques
« Fear Factor » s’inscrit dans les émissions de télé réalité réservées aux plus aguerris. Sauter d’un hélicoptère à plusieurs mètres au-dessus de la mer, manger des testicules de taureau ou rester le plus longtemps dans une boîte remplie de reptiles font partie des défis des participants.
Il faut accumuler les victoires dans chaque activité pour espérer gagner le jackpot. Le programme montre que les participants peuvent aller très loin pour de l’argent.
L’émission a vu le jour aux Etats-Unis en 2001 et s’était vite exportée dans l’Hexagone. Le concept a toutefois remporté plus de succès sur le continent américain où il était encore diffusé jusqu’en juin 2012.



 > Un shoot en direct
L’émission « Drugs live : The ecstasy trial » inaugure un concept jamais vu et effrayant. Les participants ingèrent chacun, 83 milligrammes de MDMA, le principe actif de l’ecstasy. Des scientifiques les entourent et leur font passer des examens.
Le but est de déceler l’impact de la drogue sur le cerveau. Un prétexte "scientifique" permettant aux téléspectateurs d'observer en live - et peut-être avec un zeste de voyeurisme - les effets des stupéfiants sur des individus...

> Des défis loufoques
« Fear Factor » s’inscrit dans les émissions de télé réalité réservées aux plus aguerris. Sauter d’un hélicoptère à plusieurs mètres au-dessus de la mer, manger des testicules de taureau ou rester le plus longtemps dans une boîte remplie de reptiles font partie des défis des participants.
Il faut accumuler les victoires dans chaque activité pour espérer gagner le jackpot. Le programme montre que les participants peuvent aller très loin pour de l’argent.
L’émission a vu le jour aux Etats-Unis en 2001 et s’était vite exportée dans l’Hexagone. Le concept a toutefois remporté plus de succès sur le continent américain où il était encore diffusé jusqu’en juin 2012.

> Des décharges électriques pour les perdants
En 2011, France 2 diffusait « Zone Xtrême », un programme destiné à étudier jusqu'où un individu est capable de faire souffrir quelqu'un dans un contexte de stress élevé..
Cette émission se présentait comme un jeu télévisé dans lequel des participants posaient des questions à une personne installée sur une chaise électrique. Lorsque la réponse était erronée, l'interrogateur était tenu d'envoyé une décharge électrique dont le voltage augmentait au fur et à mesure, pour atteindre jusqu'à 460 Volts.
L’émission se veut une étude scientifique. Les décharges sont fausses et la personne électrocutée un comédien. Seuls les interrogateurs, tenus dans l'ignorance, sont persuadés de vraies décharges. Tout au long du « jeu », qui ne comporte aucun enjeu financier, ils sont libres de tout arrêter.
8 participants sur 10 sont allés jusqu’au bout, en envoyant la plus forte décharge au comédien. L’étude révèle combien certaines personnes sont prêtes à tout pour obtenir un moment de gloire sur le petit écran.

> Une caméra sous la couette
En Grande-Bretagne, en 2004, l’émission « The Sex Inspectors » venait conseiller les  couples en mal de câlins. Les caméras s’invitaient sous les couettes des participants pour comprendre quels étaient leurs problèmes.
Une fois les ébats filmés, des experts analysaient la situation et donnaient des astuces aux couples pour égayer leurs nuits. L’émission a été suspendue mais pourrait recommencer.


Source :  http://www.directmatin.fr

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Snoop Dogg fume de la marijuana avec son fils

Snoop Dogg s'est expliqué dans le dernier numéro de The Hollywood Reporter sur les récentes photos le montrant en train de fumer de la marijuana avec son fils Corde. Malgré les critiques, le rappeur de Long Beach, désormais Rastafari, défend sa façon particulière d'éduquer ses enfants. "Ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Pour moi, dire le contraire serait hypocrite. Un grand nombre d'enfoirés n'ont pas de relation avec leurs enfants, et c'est pour ça qu'ils en arrivent à se droguer, à avoir des pensées suicidaires ou conduire défoncés. Mon fils et moi, on est en phase". Et d'ajouter "Je suis son père, donc je veux lui montrer la bonne façon parce qu'il me prend comme exemple. Quelle meilleure façon d'apprendre qu'avec le maître? " . Corde, qui a fêté ses 18 ans en mai, est à bonne école.

Snoop Lion aimerait que la marijuana soit légalisée comme en Hollande car "là-bas, la criminalité est quasiment inexistante".  Pas sûr que le fait de légaliser la beuh en Californie réduirait la criminalité et mettrait fin aux rivalités entre gangs, mais ce serait déjà un bon début. Pour les fumeurs en tout cas.
 
Source :  http://musique.jeuxactu.com/

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Des bourgmestres du Limbourg néerlandais demandent le report du passeport cannabis

Les bourgmestres de huit communes du Limbourg, aux Pays-Bas, qui possèdent des coffee shops sur leur territoire, désirent que le ministre de la Sécurité et de la Justice Ivo Opstelten reporte l'introduction nationale de critères de tolérance plus strictes pour les coffee shops. Dans une lettre adressée au ministre, ils demandent que ces nouvelles règles, déjà appliquées dans les trois provinces du sud (Limbourg, Brabant septentrional et Zélande), ne soient pas introduites le 1er janvier dans le reste des Pays-Bas.
Selon les bourgmestres, la criminalité de rue liée à la drogue a augmenté depuis l'introduction de règles plus strictes pour les coffee shops. Ils souhaitent que le ministre prenne davantage le temps d'analyser les conséquences de l'introduction de ces nouvelles règles. Ils veulent également mettre fin à l'obligation d'enregistrement pour les touristes se rendant dans des coffee shops, considérée comme un moyen de dissuasion. Selon eux, les gens préfèrent alors acheter leur drogue en rue; une obligation d'identification leur semble donc suffisante.
source :  http://www.rtl.be

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Grève de la faim pour 40 pieds de cannabis


Olivier Asteggiano a entamé hier une grève de la faim devant la sous-préfecture de Gourdon, interrompue par les gendarmes. Il revendique le droit de se soigner à l'aide du cannabis qui lui a été retiré. Retour sur un dossier très sensible…

L'affaire Asteggiano revient au cœur de l'actualité et prend même une nouvelle dimension sociale, après avoir défrayé la chronique sur le plan judiciaire en 2009 et 2010.
Olivier Asteggiono est cet homme de 53 ans qui apaisait les douleurs provoquées par sa sclérose en plaques, à l'aide de sa propre plantation de cannabis. Condamné en première instance, en 2009, au tribunal correctionnel de Cahors à une amende de 150 € avec sursis, il avait écopé l'année suivante de la même peine par la cour d'appel d'Agen. Malgré divers avis médicaux largement commentés dans les tribunaux et démontrant les vertus thérapeutiques du cannabis, la plantation d'Olivier Asteggiano, ainsi que l'ensemble du matériel destiné à son entretien, avaient été confisqués au principal intéressé, il y a exactement un an et un mois. «Depuis, je vais de plus en plus mal. Il a été prouvé scientifiquement que le cannabis calmait la douleur dans mon cas précis. J'en ai aujourd'hui besoin plus que jamais, car ma maladie a beaucoup évolué», assure Olivier Asteggiano à bout de force.
Le Gourdonnais a entamé une grève de la faim hier, devant la sous-préfecture de Gourdon, pour récupérer son «médicament» prohibé (soit 40 pieds) ainsi que le matériel dont il a estimé la valeur à 2 000 €.
Mais il demande bien plus que ça : «Je considère que j'ai été lourdement lésé. Je réclame 1 million d'euros de dommages et intérêts», annonce-t-il.

Placé en garde à vue

Son action a été de courte durée. En début d'après-midi, les gendarmes de Gourdon ont procédé à son interpellation. Celle-ci a été très mouvementée. «Cet individu a été placé en garde à vue pour outrage et rébellion à l'encontre des forces de gendarmerie», nous confirme un officier chargé du dossier. Avant ce nouvel épisode, pour la justice l'affaire Asteggiano était close.
En 2011, au terme d'une nouvelle procédure, le procureur d'Agen avait confirmé «l'abandon des charges» qui pesaient contre lui. «Je ne peux pas me contenter de cela. Je ne considère pas que l'on a réquisitionné mon cannabis et tout mon matériel, mais je prends plutôt cet acte comme un vol puisque la justice ne m'a pas condamné», insiste le Gourdonnais.

«Je ne m'en sors pas»

Sûr et certain de son droit, Olivier Asteggiano s'était fermement opposé à la confiscation de ses plants de cannabis à l'arrivée des gendarmes à son domicile il y a un an. Son échange avec les forces de l'ordre avait aussi été houleux et musclé.
«Je veux que l'on me comprenne. La douleur m'empêche également d'avoir la moindre activité professionnelle pour améliorer ma situation. Je ne perçois que 650 €s par mois. Ma fille vit à mes côtés. Je ne m'en sors pas. Une solution doit être trouvée au plus vite», conclut-il.
Olivier Asteggiano souhaiterait surtout que la justice partage l'avis de la médecine et le démontre dans les faits. L'abandon des charges est déjà un geste fort à son égard. Aujourd'hui, il en veut plus… car il n'en peut plus.

Que dit la loi ?

La législation française s'oppose en effet à la consommation de cannabis sous toutes ses formes et pour tout type d'usage. «Cependant, sur la base de rapports établis par d'éminents scientifiques, 13 états des USA ont décidé de n'engager aucune poursuite contre la consommation de cannabis à usage thérapeutique», a su rappeler Christophe Bernabeu, avocat du prévenu. Son système de défense s'appuie sur des sources à la fiabilité incontestable : «Les effets antalgiques de cette substance ont été reconnus. L'attestation fournie par le service de neurologie du centre hospitalier de Cahors abonde dans ce sens», poursuit l'avocat.
En première instance, le tribunal de Cahors avait avoué son scepticisme sur la question : «Nul ne peut nier l'attirance d'Olivier Asteggiano pour le cannabis. Il a reconnu qu'il était un fumeur régulier avant sa maladie», avait alors déclaré la représentante du Ministère public. L'ennui dans cette affaire, sur le plan strictement médical, ce sont les effets secondaires provoqués par les remèdes prescrits à ce patient. Ces derniers entraînent des vomissements, entre autres troubles. Seul le cannabis semble être en mesure de le soulager. La présidente du tribunal avait estimé que «le sujet méritait réflexion». Aujourd'hui, pendant ce temps de réflexion, Olivier Asteggiano passe à l'action.
Source :  http://www.ladepeche.fr/

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vendredi 28 septembre 2012

Les Pays-Bas veulent couper l'herbe sous le pied des dealers

Aux Pays-Bas, L'interdiction de vendre des drogues douces aux étrangers ruine les coffeeshops et fait la fortune des dealers. Une municipalité hollandaise, Haarlem, propose une alternative: un contrôle de la qualité du cannabis avec indication de son taux de THC, assortie d'un contrôle accru des circuits de vente.

Depuis mai 2012, dans le Limbourg, le Brabant et la Zélande - les provinces les plus méridionales des Pays-Bas - le "wietpas" ("carte de membre") est nécessaire pour acheter des drogues douces dans les coffeeshops.
Sous la pression de ses voisins européens et des commerçants locaux, le gouvernement (démissionnaire ) a voulu ainsi durcir les conditions de vente et restreindre l'accès aux coffeeshops aux seuls résidents néerlandais ou aux expatriés munis d'une carte de séjour. Ces coffeeshops doivent se reconvertir en clubs privés et peuvent délivrer un maximum de 2.000 "cartes de membres".

Qualité douteuse et violences

Le but avoué de cette politique restrictive était de couper l'herbe sous le pied aux trafiquants belges, français, italiens qui inondaient les villes frontalières. Cette nouvelle législation devra être appliquée dans l'ensemble du pays à partir du 1er janvier 2013. Dès le 1er mai 2012 - et pendant quelques semaines - de grands panneaux lumineux installés à proximité de la frontière belge indiquaient "pas de drogue douce à vendre"...
Mais le moins qu'on puisse dire est que les résultats de cette politique de durcissement à l'égard des consommateurs sont mitigés.
Moins de six mois après l'introduction de ces "wietpassen", l'humeur n'est plus au beau fixe. Onno Hoes, le maire de Maastricht - qui était pourtant un fervent partisan de la mesure - tire à présent la sonnette d'alarme : depuis l'introduction de ces cartes de membres, la criminalité liée à la drogue ne cesse d'augmenter.



 Le commerce local trinque

La police pratique une politique de répression accrue et a procédé à 836 arrestations de dealers ou de clients entre le 1er mai et le 10 juillet dans la seule province du Limbourg... Roermond, une petite ville à environ 50 km au nord de Maastricht en a arrêté 130 à elle seule. Tandis que le maire de Venloo, ville frontalière avec l'Allemagne, réclame une enquête sur les conséquences négatives de l'introduction du "wietpas" : il constate lui aussi des "ventes agressives de drogue dans la rue. [Les dealers] provoquent des ennuis dans différentes parties de la ville".
L'Association des Coffeeshops Officiels (VOCM) de Maastricht elle aussi a commandité une enquête. Celle-ci estime que la diminution du nombre de touristes aurait entraîné une perte de 30 millions d'euros pour le commerce local. A Eindhoven, chef-lieu du Brabant, les propriétaires de coffeeshops évaluent la baisse de leurs ventes à 60 % tandis qu'en Zélande, ils citent des chutes de 80 à 90 % ! Les restaurateurs de ces villes ne sont pas en reste : cafés, restaurants, snackbars estiment avoir perdu entre 10 et 15 % de leurs clients depuis le 1er mai...
Quant au premier ministre démissionnaire, Mark Rutte, il se contente de se dire prêt à examiner les avantages et les inconvénients de la nouvelle législation…

Protection du consommateur

Pendant ce temps, d'autres réfléchissent à des alternatives. La municipalité de Haarlem - comme celle de New York, fondée par des colons néerlandais - propose une alternative intéressante au club privé et à la carte de membre.
Elle suggère d'introduire un label, délivré par les autorités municipales. Ce "modèle de Haarlem" est le fruit de la collaboration de la ville avec les propriétaires de coffeeshops et l'organisation de consommateurs "We Smoke".
Il prévoit des règles claires :
  • Pas de drogues dures
  • Aucun affichage public
  • Pas de nuisances
  • Interdiction absolue de vente aux mineurs (moins de 18 ans)
  • Vente maximale de 5 grammes de produit par personne
En outre, les coffeeshops devront filtrer les entrées et disposer d'un règlement intérieur. Ils devront distribuer une information complète sur leurs produits, notamment la teneur en THC et se soumettre à une analyse de risque pour l'environnement et les établissements scolaires proches. Ils sont en outre évalués par le Bibob, un organisme de contrôle financier qui s'est déjà illustré dans la guerre contre la fraude à la prostitution à Amsterdam notamment.
En contrepartie de cette "reconnaissance" les autorités introduisent aussi des sanctions plus lourdes à l'égard des contrevenants.
Pour Bernt Schneiders, le maire, ce label doit offrir une garantie de sécurité et une protection accrue des consommateurs des 16 coffeeshops de sa ville.
De plus cela permettrait de mettre fin à un vide juridique. Car contrairement à une idée reçue, la consommation de drogues douces aux Pays-Bas n'est pas légalisée, mais tolérée. Les coffeeshops sont donc dans une situation ambiguë: ils distribuent un produit illégal à condition de respecter un cadre juridique incertain.

De plus en plus hallucinogène

Si plusieurs maires d'autres villes ont déjà manifesté leur engouement pour ce modèle, il ne fait pourtant pas l'unanimité. Les détracteurs affirment que cela ne règlera sans doute pas tous les problèmes : le National Drug Monitor, dans son rapport 2011 signale une augmentation spectaculaire du nombre de personnes dépendantes du cannabis demandant une aide médico-psychologique.
Ils étaient 3.534 en 2001 et 10.971 en 2010 ! Le taux d'étudiants de 15-16 ans qui consomment régulièrement du cannabis est de 14 %, alors qu'une moyenne européenne établie sur 36 pays atteint 7 %, soit la moitié... 48 % des personnes soignées dans les services d'urgence en 2011 pour un accident lié à la drogue avaient consommé du cannabis.
Certains opposants à ce modèle ajoutent que la quantité de THC - la substance hallucinogène du cannabis - des produits vendus dans ces coffeeshops est très faible : de 5 à 10 %. Alors que ceux vendus dans la rue en contiennent souvent plus de 15 %. Le consommateur sera donc toujours tenté d'acheter moins cher un produit qui fait plus d'effet. Quitte à mettre sa santé en jeu.

Source : http://fr.myeurop.info/

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L'UE veut renforcer les contrôles sur l'éphédrine et la pseudo-éphédrine

La Commission européenne a annoncé jeudi qu'elle allait demander le renforcement des contrôles douaniers sur l'éphédrine et la pseudo-éphédrine, produits chimiques qui permettent de fabriquer des médicaments contre la grippe mais aussi des drogues de synthèse comme la méthamphétamine.
Cette proposition, qui doit encore recevoir l'aval du européen et des 27 Etats de l'UE, vise à autoriser les autorités douanières à saisir les expéditions de médicaments contenant de l'éphédrine ou de la pseudo-éphédrine dès lors qu'il existe des motifs raisonnables de soupçonner qu'elles sont destinées à des fins illicites.
"Les douanes ont une double responsabilité: elles doivent protéger notre société, tout en facilitant les échanges commerciaux des entreprises qui opèrent dans la légalité. Le contrôle des précurseurs de drogues offre une bonne illustration de l'application de ce principe", a indiqué le commissaire chargé de l'union douanière, Algirdas Semeta.
L'éphédrine et la pseudo-éphédrine font déjà l'objet de contrôles, à la fois dans l'UE et à l'échelle internationale, mais ce n'est pas le cas des échanges de médicaments contenant ces substances. Les trafiquants de drogue prennent donc souvent pour cible les médicaments licites qui constituent une source facilement accessible de précurseurs de la méthamphétamine, a expliqué la Commission.
Bruxelles compte aussi demander un renforcement des règles applicables aux entreprises de l'UE qui utilisent de l'anhydride acétique, utilisé pour la fabrication de l'aspirine ou du paracétamol, mais qui sert également pour fabriquer de l'héroïne.
A l'heure actuelle, les entreprises de l'Union européenne qui produisent ou commercialisent de l'anhydride acétique sont tenues de s'enregistrer auprès de leurs autorités nationales. Aux termes de la proposition de la Commission, les entreprises utilisatrices finales qui ont recours à l'anhydride acétique dans leurs processus industriels seraient elles aussi tenues de s'enregistrer auprès des autorités.
"Il s'agit de sécuriser le commerce légitime du principal précurseur de l'héroïne sur le de l'Union européenne en renforçant et en étendant l'obligation d'enregistrement qui incombe aux utilisateurs professionnels. Les entreprises pourront ainsi continuer à coopérer activement à la lutte mondiale contre le détournement des précurseurs de drogues et contre la production de stupéfiants", a expliqué le commissaire chargé de l'Industrie, Antonio Tajani.
(AFP)

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Lutte anti-drogue: la Colombie, en plein débat interne, en appelle à l'ONU



BOGOTA - En concert avec plusieurs pays d'Amérique latine, la Colombie a demandé aux Nations unies une nouvelle stratégie anti-drogue, alors qu'un débat interne secoue le premier pays producteur de cocaïne, confronté à l'augmentation de la consommation chez lui.

Lors de son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York cette semaine, le président colombien Juan Manuel Santos a de nouveau mis en cause la politique de répression, réclamant une étude sur des bases objectives scientifiques.

A l'instar du Mexique ou du Guatemala, qui va jusqu'à plaider pour une dépénalisation, M. Santos a rappelé que la guerre contre le narcotrafic n'avait ni réduit la production, ni enrayé la violence des cartels en Amérique centrale.

Le président mexicain Felipe Calderon, dont le pays a été touché par une vague de criminalité ayant fait 60.000 morts depuis le lancement en 2006 d'une campagne militaire contre les trafiquants, a exigé l'abandon des préjugés, estimant que l'ONU devait se montrer à la hauteur du 21e siècle.

Un consensus sur la nécessité de réviser la guerre anti-drogue avait déjà été obtenu en avril par le chef d'Etat colombien, alors hôte du dernier sommet des Amériques qui réunit l'ensemble des dirigeants du continent.

Avec l'appui financier des Etats-Unis - 8 milliards de dollars depuis 2000-, la Colombie a réussi à réduire de moitié en huit ans sa production de cocaïne, qui a atteint 345 tonnes en 2011, au coude-à-coude avec celle du Pérou, selon l'ONU.

Mais ce relatif succès, d'après les propres termes de M. Santos, n'a pas empêché un phénomène inquiétant: la transformation progressive de la Colombie en pays consommateur de cocaïne.

Face à ce nouveau fléau, le gouvernement de Bogota a impulsé des initiatives parfois contradictoires avec son discours international. L'annonce, cette semaine, d'un projet de loi pénalisant les consommateurs a ainsi causé une polémique.

Le projet prévoit d'infliger des amendes allant jusqu'à deux millions de pesos (plus de 1.000 dollars) pour une personne détentrice d'une dose minimale, soit un gramme de cocaïne ou vingt gramme de cannabis.

Un projet à l'encontre d'une loi, votée en juillet dernier, qui édictait le principe selon lequel l'addiction aux drogues devait être considérée comme un problème de santé publique et les toxicomanes comme des malades.

C'est contradictoire de parler de sanctions alors qu'on a dit toujours, en Colombie, qu'on ne va ni pénaliser ni criminaliser la dose minimale, a dénoncé Juan Carlos Velez, un parlementaire membre pourtant de la majorité présidentielle.

L'expert Daniel Mejia, directeur du Centre d'études sur la sécurité et les drogues à l'Université Andes de Bogota, juge aussi que ces sanctions constitueraient un retour en arrière.

Le projet de loi comporte des points positifs comme la régulation de substances nouvelles mais les peines pour possession de drogue est une vieille stratégie, affirme-t-il à l'AFP.

L'initiative du gouvernement survient au moment où le maire de Bogota, Gustavo Petro, capitale géante de 7 millions d'habitants, a lancé, à l'inverse, une proposition iconoclaste: utiliser les saisies (de drogue) effectuées par la police pour l'administrer à des toxicomanes, sous contrôle médical.

La position du maire, qui a récemment inauguré des centres proposant des drogues de substitution, a été critiquée par plusieurs partis, ainsi que par le procureur général Alejandro Ordoñez, qui ont dénoncé une incitation à la consommation.

(©AFP / 28 septembre 2012 )

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jeudi 27 septembre 2012

"Psychedemia" : Conférence sur les psychédéliques

"Psychedemia" est une conférence sur l'art psychédélique, la culture et la science qui se tiendra en Philadelphie à l'Université de Pennsylvanie le 27-30 Septembre 2012. De plus en plus de personnes s'intéressent au monde psychédélique, pas forcément de façon pratique, mais théorique. Il est important de considérer l'impact des états modifiés de conscience et les moyens par lesquels ils sont produits à partir de perspectives interdisciplinaires. C'est une conversation qui est un moment attendu depuis longtemps.

Psychedemia va fusionner des décennies de recherche interdisciplinaire, des millénaires d'histoire humaine, et des arts visionnaires et des idées pour éclairer les gens sur l'impact des psychédéliques dans l'évolution humaine. Les organisateurs et les participants de cette conférence chercheront à promouvoir une conversation progressive et éclairée sur les psychédéliques et comment ils peuvent être intégrés dans l'expérience humaine.

Cette conférence sera unique pour un certain nombre de raisons. Alors que de nombreuses conférences antérieures portant sur les psychédéliques parlé principalement ou exclusivement de la science psychédélique, cette conférence examinera le rôle de la recherche scientifique dans un contexte socio-historique plus large.

Les invités de cette conférence seront : Charles Shaw (Exile Nation), Tea Faerie (Erowid), Julie Holland, Jennifer Ingram (Tribe13), Jonathan Talat Philips (Evolver Social Movement), Hamilton Morris (VICE), Jag Davies (Drug Policy Alliance), Neal Goldsmith, James Kent, Steve Beyer, George Quasha, Richard Doyle et des artistes visionnaires Android Jones et Michael Divine.

Source : psychedemia.org

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Interpellation d'un des trafiquants de drogue les plus recherchés du Mexique


Le Mexique a annoncé mercredi soir avoir interpellé mercredi soir une des figures du trafic de drogue du pays, Ivan Velazquez Caballero surnommé "le taliban", membre du cartel hyperviolent des Zetas.
"Une personne, qui serait et reconnaît être Ivan Velazquez Caballero, a été capturée dans l'état de San Luis Potosi", dans le centre nord du Mexique, a précisé la marine dans un communiqué.
Connu également comme "Z-50", Velazquez Caballero avait une prime de 30 millions de pesos (1,83 million d'euros) sur sa tête.
Si cette arrestation était confirmée, elle pourrait calmer la guerre interne contre le chef du cartel des Zetas Miguel Angel Trevino Morales, qui serait à l'origine es violences qui ont frappé plusieurs villes situées à la frontière américaine, comme Nuevo Laredo, près de Laredo au Texas. Le 14 septembre dernier, huit hommes avaient été abattus par balles et un neuvième pendu à un pont de Nuevo Laredo, territoire contrôlé par Trevino Morales, dit "Z-40".

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Rihanna : La chanteuse provoque la justice


La chanteuse Rihanna n'hésite pas à jouer la provocation, par de récentes déclarations au sujet de son ex, Chris Brown, mais aussi avec la pochette de son dernier titre, qui met en scène son penchant pour la marijuana. 

Rihanna n'est pas l'archétype de l'artiste lisse et sans histoires. La chanteuse, connue pour sa consommation de boissons et de drogues, fait scandale aujourd'hui avec la sortie de son dernier single "Diamonds". Sur la pochette de ce titre, on voit les mains de la chanteuse rouler un joint. Ici, les diamants remplacent le cannabis mais l'image est explicite (voir ci-dessous). Ce cliché, dévoilé sur le compte Twitter de l'artiste lundi, soit deux jours avant la sortie de la chanson ce mercredi, a créé le buzz sur la toile. Sur son profil Twitter, les fans ne semblent pas choqués mais plutôt enthousiastes. "J'adore la photo, super !" s'exclame ainsi un admirateur de la star sur sa page. Cette dernière n'hésite en tout cas pas à assumer sa consommation de marijuana, ce qui n'est pas une première pour celle qui s'affiche régulièrement en train de fumer de l'herbe.

La chanteuse originaire de la Barbade n'en finit pas de défrayer la chronique. Récemment, Rihanna a ainsi déclaré être prête à témoigner pour Chris Brown, son ex qui est inquiété par la justice pour avoir violé les conditions de sa mise à l'épreuve. Il avait été condamné en 2009 pour l'agression... de Rihanna. La justice comprendra-t-elle l'attitude de la chanteuse, qui défend aujourd'hui son ancien compagnon ? Chris Brown devrait être entendu en novembre prochain dans cette affaire. Rihanna compterait apparemment se présenter devant les juges à ses côtés. Pas certain que la pochette de son dernier single leur plaise.


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mercredi 26 septembre 2012

Les Français opposés aux salles de shoot

55 % des Français se déclarent opposés à l’ouverture de lieux légaux de consommation de drogue, que le gouvernement se dit prêt à expérimenter, selon un sondage Ifop pour le magazine Valeurs actuelles à paraître jeudi.
Clivage gauche-droite
À la question de savoir si les Français seraient prêts à accepter la mise en place de lieux où les toxicomanes pourraient venir librement avec leur drogue pour la consommer sous contrôle médical et sanitaire, 31 % s’y disent « très opposés », et 24 % « plutôt opposés ». À l’inverse, 45 % sont favorables à de tels lieux, dont seulement 8 % « très favorables ».
Ces chiffres contrastent avec un sondage Ifop d’août 2010, où une majorité de Français (53 %) se disaient alors favorables à ces salles de consommation de drogue.
Sans surprise, les sympathisants de gauche sont en majorité (59 %) favorables à ces lieux de consommation de drogue, alors que les sympathisants de droite y sont largement (66 %) opposés.
L’opposition à ces salles augmente avec l’âge : 50 % des 18-24 ans y sont favorables, contre seulement 37 % des 65 ans et plus.
Bientôt des expérimentations ?
Fin août, le député socialiste et adjoint au maire de Paris Jean-Marie Le Guen avait demandé au gouvernement d’autoriser la création de salles d’injection de drogue, notamment face à l’augmentation de la consommation d’héroïne à Paris. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait affirmé que son ministère serait prêt « assez rapidement » à lancer des expérimentations sur ces salles.
Le président PS de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, et le président du groupe EELV au Sénat, Jean-Vincent Placé, se sont déclarés favorables à une expérimentation rapide, tandis que l’UMP a redit son hostilité, prônant la prévention de la toxicomanie plutôt que son encadrement.
Sondage réalisé du 11 au 13 septembre par questionnaire auto-administré en ligne auprès d’un échantillon de 1 006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Source :  http://www.ouest-france.fr

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Oliver Stone : « Le cannabis devrait être dépénalisé, voire légalisé. »

Avec « Savages », le cinéaste américain, 66 ans, revient à la veine sexe, drogue et rock’n’roll de « U-Turn » et « Tueurs nés ». Entretien.
Dans « Savages », deux jeunes producteurs de marijuana et la girlfriend qu’ils se partagent tiennent tête à un cartel mexicain qui voudrait les absorber. C’est un peu un retour aux sources, pour vous, non ?
Oliver Stone. Ce n’est pas ma seule facette, mais c’est une facette que j’aime bien. Le crime, la noirceur, les bons et les méchants… Mais je ne suis pas moins fier de « W » ou de « World Trade Center ». Ces deux films ont été extrêmement difficiles à faire parce qu’ils abordaient des épisodes brûlants de l’actualité, sur lesquels tout le monde avait un avis.
George W. Bush, qu’on l’aime ou pas, était un formidable sujet de film. Mais feriez-vous un film sur Obama ?
Je ne crois pas. L’histoire de Bush se prêtait bien à un drame, car ses huit ans au pouvoir ont été un cauchemar pour le pays – un cauchemar dont on ne s’est toujours pas vraiment réveillé, d’ailleurs.
Revenons à « Savages » : entre le cannabis et vous, c’est une grande histoire d’amour. Comment a-t-elle commencé ?
Au Vietnam, quand j’étais soldat. On était tous défoncés, comme je l’ai montré dans « Platoon ». La dope m’a aidé à survivre. A garder mon humanité au milieu de la folie ambiante. Ça, et la musique.
Vous avez vraiment fait de la prison pour trafic de drogue ?
Pas pour trafic, non : j’avais de la drogue pour ma consommation personnelle, mais je me suis fait pincer au mauvais endroit, alors que je revenais du Mexique. C’était en décembre 1968, j’étais rentré du Vietnam depuis un mois. J’ai été inculpé de contrebande fédérale. Je risquais de 5 à 20 ans de prison. J’avais connu la peur au Vietnam, mais la prison m’a fait connaître un nouveau genre de peur. C’était une prison vraiment flippante, à San Diego : surpeuplée, mal gérée, bourrée de gamins pauvres – des Noirs, surtout – qui attendaient parfois depuis six mois un procès sans cesse reculé. J’ai découvert une Amérique que je ne connaissais pas [Oliver Stone sera finalement libéré au bout de deux semaines, NDLR].
« Savages » pose un regard très critique sur la guerre contre la drogue menée par les Etats-Unis…
Le cannabis devrait être dépénalisé, voire légalisé. Mais il y a trop d’argent à se faire avec la soi-disant guerre contre la drogue, et ce des deux côtés de la frontière américano-mexicaine. Vous avez toute une catégorie de la population qui a été criminalisée, et une autre qui en tire un profit financier : flics, agents des douanes, juges, procureurs, avocats de la défense, etc. Quand George Soros a appuyé une proposition visant à faire légaliser la marijuana en Californie, l’opposition la plus virulente est venue des gardiens de prison.
Au centre du film, il y a une intrigue romantique assez originale…
Oui, O, le personnage de Blake Lively, affirme aimer Ben et Chon à égalité. Pour elle, ils forment, à eux deux, l’homme parfait. Mais cet idéal romantique va se fissurer au cours du film. Comme Salma Hayek le lui dit, « Il y a quelque chose qui cloche avec ta love-story, ma puce… ».
Votre palette chromatique est explosive.
En amont du projet, j’ai montré « le Mépris » à mon directeur photo car je voulais ces couleurs primaires, méditerranéennes. Le soleil et la mer. Ça me manque, au cinéma. J’en ai marre des films de SF dystopiques aux couleurs ternes. J’avais aussi Sergio Leone en tête, et puis « Duel au soleil », de King Vidor.
Pensez-vous que vous pourriez faire la même carrière si vous débutiez aujourd’hui ?
Je ne suis pas sûr que je me lancerais dans ce métier, aujourd’hui. Mais à l’époque, dans les années 1960, je savais que j’étais à ma place, à l’école de cinéma, à NYU. Je me suis mis à écrire à l’âge de 19 ans, et le cinéma était une autre façon de raconter des histoires. Plus plastique. Elastique. Electrique.
Repères
1946. Naissance à New York.
1986. « Salvador ».
1987. « Platoon ».
1988. « Wall Street ».
1990. « Né un 4 Juillet ».
1991. « Les Doors ».
1992. « JFK ».
1994. « Tueurs nés ».
1996. « Nixon ».
1998. « U-Turn ».
2000. « L’Enfer du dimanche ».
2006. « World Trade Center ».
2008. « W. »
2010. « Wall Street : l’argent ne dort jamais ».


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mardi 25 septembre 2012

Amy Winehouse, l'aveu de Blake : 'C'est moi qui lui ai donné des drogues dures'


Si les affres d'Amy Winehouse se sont brutalement évanouis, en même temps que sa voix formidable, le 23 juillet 2011, jour où elle a été retrouvé morte à son domicile de Camden des suites d'un empoisonnement à l'alcool (surconsommation d'alcool après une période d'abstinence), les errements des anciens hommes de sa vie, eux, se poursuivent...
Tandis que Reg Traviss, dernier compagnon de la chanteuse morte à 27 ans, a été arrêté en avril dernier, inculpé de viol, et doit affronter son procès, Blake Fielder-Civil, le mauvais génie d'Amy Winehouse au milieu des années 2000, refait parler de lui après être sorti du coma.

Plongé dans le coma début août, résultat d'une soirée trop chargée en alcool et en drogue, Blake Fielder-Civil, qui avait rencontré Amy Winehouse en 2005 et l'avait épousée en 2007 à Miami (le couple divorcera en 2009), en a réchappé, pour le plus grand bonheur de Sarah Aspin, sa compagne rencontrée en cure de désintoxication en 2009, qui lui a donné un fils (Jack, 16 mois) et est enceinte de leur deuxième enfant.

Miraculé - une chance que n'a pas eu la désormais légendaire interprète de Rehab -, Blake Fielder-Civil vient de se signaler avec des déclarations marquantes, admettant sa lourde responsabilité dans la descente aux enfers de la défunte, dans une interview accordée au tabloïd The Sun : "C'est moi qui ai fait prendre des drogues dures à Amy", confesse-t-il de manière inédite.

Du coup, il a été soulagé lorsque les experts médicaux-légaux qui ont pratiqué l'autopsie et les examens complémentaires sur sa dépouille ont avéré que la drogue n'était pas la cause de son décès. "C'est moi qui ai fait entrer la drogue dans notre histoire de couple. Lorsque les résultats des analyses toxicologiques sont revenus, j'étais soulagé qu'on n'ait pas trouvé de drogue dans son organisme. J'ignore si cela m'absout et me décharge de toute culpabilité ou responsabilité. Mais cela signifie que je n'ai pas tué mon ex-femme", poursuit-il. Des propos qui risquent de faire hurler Mitch Winehouse, père d'Amy et légataire de sa mémoire (notamment via la fondation à son nom), ainsi que de nombreux fans et observateurs : car si les drogues dures n'ont finalement pas tué Amy Winehouse, elles ont clairement tué sa carrière, contribuant à faire d'elle une épave longtemps incapable d'inverser la tendance et de remonter la pente !

Si ces aveux inédits de Blake sont peut-être le signe d'une rémission et d'une prise de conscience de sa part après avoir purgé une peine de douze mois de prison (il avait été condamné à trente-deux) puis frôlé la mort, le tact n'est pas leur principale caractéristique. D'ailleurs, il n'hésite pas à soutenir que la descente aux enfers d'Amy Winehouse était de son propre fait, à elle : "Ce serait manquer de respect à Amy de juger qu'elle était influençable au point de prendre [ces drogues] sans le décider par elle-même. En vérité, elle était très forte et indépendante."

Blake Fielder-Civil était emprisonné à Leeds pour vol avec violence au moment de la mort d'Amy Winehouse et de ses obsèques, auxquelles il n'a donc pas assisté. C'est peut-être mieux ainsi. Sa mère, Georgette Civil, prenait récemment la défense de son fils dans une interview au Daily Mail, alors qu'il se trouvait entre la vie et la mort : "Blake est conscient qu'il est l'homme le plus détesté de la planète. Il sait que les gens le tiennent pour responsable de la mort d'Amy, et c'est trop difficile à porter pour lui. Blake m'a souvent dit : "Mon plus grand crime a été de tomber amoureux d'Amy. Pourquoi les gens ne se rendent pas compte que je l'aimais ? Pourquoi tant de haine ?" Je ne lui cherche pas d'excuses, mais Amy a choisi son destin, comme Blake, le sien. Ils n'ont jamais cessé de s'aimer et se voyaient en secret après leur divorce. Si Amy était encore en vie, elle serait à son chevet en ce moment."

Source :  http://www.purepeople.com/

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Un robot-thon pour combattre le trafic de drogue


Le gouvernement américain va bientôt mettre au point une arme aquatique qui devrait sérieusement compliquer la tâche des trafiquants de drogue et des contrebandiers, comme le révèle le journaliste américain John Roach sur le blog FutureTech de NBCNews.com.
Afin de lutter contre l’importation de drogue par voie maritime, les chercheurs américains de la Direction scientifique et technologique du Département de la Sécurité intérieure développent actuellement un robot sous-marin qui sera capable de détecter les cargaisons illégales dans les cales de navires, mais également au fond des océans si certains trafiquants étaient tentés de jeter leur contrebande par-dessus bord.
Le Bioswimmer robofish est un robot dont le design s’inspire directement du thon, l'un des poissons les plus rapides et les plus agiles des fonds marins. Le blog siliconangle.com, qui évoque également cette machine révolutionnaire, explique qu'en plus de scanner les cales des navires, le robot devrait également être capable de se déplacer dans les lieux difficiles d’accès, comme les fonds de cales ou les réservoirs de carburant d’épaves, qui constituent souvent les caches favorites des différents trafiquants.
Le robot sera également capable d’effectuer des missions de sécurisation des ports, d’inspecter les fonds marins et même d’être éventuellement employé pour des missions d’espionnage ou à des fins militaires.
Le robot est contrôlé par un câble relié à un ordinateur portable. Preuve que le modèle est encore perfectible, il peut opérer de manière autonome mais dans ce cas-là sans câble –«envoyer des données à l’ordinateur à travers une masse d’eau importante relève pour le moment du défi», comme l’explique David Taylor, responsable de la programmation du robot. Sans lien avec la surface, le robot devrait régulièrement remonter à la surface pour transmettre les informations récoltées, ce qui limiterait fortement sa capacité d’inspection.
John Roach précise que le Department of Homeland Security’s Science and Technology Directorate est actuellement en discussion avec l’exploitant d’un port (dont l’identité n’a pas été révélé) pour tester un prototype du robot d’ici un an.
Source :  http://www.slate.fr

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Chris Brown testé positif à la marijuana




Décidément, Chris Brown a beaucoup de mal à accepter l'autorité et les lois ! Lors d'une énième audition de probation suite à l'affaire Rihanna, la juge Patricia Schnegg a fait remarquer que le chanteur de vingt trois ans a été testé positif à la marijuana ! Il fallait le faire.
Brown, qui a essayé de diminuer les faits en disant qu'il avait ingéré la substance en Californie où il a une carte de marijuana médicinale, s'est vu contredire par la juge qui lui a signalé que c'est en Virginie qu'il a été testé positif et que même si le test n'est pas obligatoire, il fallait respecter les lois.
Elle a également condamné Chris à vérifier le nombre d'heures de service communautaire qu'il a effectué et a même rigolé lorsque l'avocat du rappeur s'est plaint du nombre d'audiences qui fatigueraient son client tout en lui donnant un conseil « Vous n'êtes pas une personne ordinaire qui peut s'assoir dans son salon et faire ce qu'elle veut … Vous êtes non seulement un personnage public mais également en probation ».
Espérons que ces conseils ne tombent pas dans l'oreille d'un sourd !
Source :  http://www.actustar.com

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Washington «en guerre» contre le cannabis thérapeutique


 Est-ce la défaite électorale aux mid-terms de novembre et l’approche de la prochaine campagne présidentielle? Ou la peur de voir se mettre en place aux Etats-Unis une dépénalisation de fait, comme en Californie? Quoi qu’il en soit, le soutien affiché par Barack Obama au cannabis thérapeutique au lendemain de son élection semble avoir fait long feu. Comme il y a une dizaine de jours contre 26 dispensaires du Montana, les raids de la police fédérale (la DEA) ont en effet repris de plus belle depuis quelques mois, comme au temps de Bush.

Des raids pourtant menés dans certains des quinze Etats américains à avoir légalisé le cannabis thérapeutique. Dans d’autres Etats, comme dans le Colorado, ce sont les services fiscaux qui commencent à s’intéresser aux dispensaires, dans ce qui ressemble de plus en plus à une opération concertée. Surtout, les procureurs généraux de l’Etat de Washington, du Montana, de l’Arizona, du Colorado, du Rhode Island et du Vermont ont récemment adressé des courriers aux différents acteurs de la marijuana médicale, y compris des employés des Etats fédérés ou des commerces agréés par ces Etats, pour les mettre en garde contre d’éventuelles poursuites fédérales à leur encontre, et ce alors qu’ils respectent les législations en vigueur dans leur Etat.

Mais pas toujours les lois fédérales. Une de ces lettres, citée par AP, prévient ainsi: “Nous restons déterminés à faire vigoureusement appliquer les lois fédérales envers les individus et les organisations qui participent illégalement à la production et à la distribution de marijuana, même si ces activités sont permises par les lois locales.” Dans l’Etat de Washington, la gouverneure démocrate Christine Gregoire, présidente de l’Association des gouverneurs, qui s’apprêtait à ratifier une ambitieuse loi autorisant l’ouverture de dispensaires de marijuana, a finalement changé d’avis et mis son véto au texte approuvé par les représentants en prétextant d’un éventuel conflit avec les lois fédérales. Un revirement justifié par un courrier du ministère de la Justice fédéral allant dans ce sens le mois dernier.

Dans le New Jersey, le gouverneur attend désormais une clarification fédérale avant d’avancer sur ce dossier. 2009, Obama promet de fermer les yeux Pendant et après sa campagne présidentielle, Barack Obama s’était pourtant engagé à respecter les législations locales en la matière et de mettre fin aux raids fédéraux contre les dispensaires de marijuana menés sans relâche par l’administration Bush. Il s’agissait alors selon lui d’une utilisation rationelle de l’argent des contribuables. Une promesse réitérée après sa nomination en février 2009 par l’attorney general (sorte de super-procureur fédéral) Eric Holden. Pour la plupart des observateurs, cela signifie la fin du bras de fer entre les Etats qui autorisent le commerce du cannabis thérapeutique et Washington.

En octobre 2009, un mémo du procureur général adjoint vient clarifier la position de la justice fédérale sur cette question: “Les ressources fédérales ne doivent pas être utilisées en priorité dans vos Etats pour les individus qui respectent clairement et sans ambiguïtés les lois locales en matière de marijuana médicale. [...] Les poursuites envers les entreprises qui vendent et font illégalement des profits grâce au commerce de la marijuana restent une priorité du Département de la Justice.” Pour Washington, les dispensaires et fermes de culture ne sont donc toujours pas autorisées, quelles que soient les lois locales. Et les malades doivent se fournir par leurs propres moyens en cannabis.

Mais pour les associations de défense des malades ou de lutte contre la prohibition des drogues, ce mémo autorise, au moins tacitement, tout ce que les lois locales autorisent. Producteurs et distributeurs d’herbe se sont donc multipliés dans les Etats l’autorisant, persuadés que le gouvernement fédéral regarderait ailleurs.

Ce qui ne semble plus être le cas. Dans une lettre adressée le 9 mai à l’attorney general Eric Holder, l’ACLU (Association des droits civiques) demande à l’administration Obama de clarifier sa position sur le sujet: “Nous souhaitons vous exprimer notre inquiétude concernant des lettres de menace récentes adressées par différents procureurs généraux à travers le pays évoquant de potentielles poursuites fédérales envers des personnes obéissant aux lois de leur Etat sur la marijuana médicale.” De son côté, le gouvernement fédéral nie tout changement.

Pour la porte-parole du Département de la Justice, interrogée il y a quinze jours par le New York Times: “Il n’y a pas de changement de politique: il s’agit juste de la réaffirmation de la ligne fixée en 2009 par le procureur général adjoint [...] qui dit que la distribution reste un délit fédéral.” Il semble en fait que les autorités fédérales sont effrayées par l’expansion rapide d’un commerce qui a échappé au contrôle des gouverneurs dans certains Etats. Et pèserait déjà près de 2 milliards de dollars. Une industrie florissante qui pourrait à court terme engendrer une dépénalisation de fait du cannabis aux Etats-Unis, comme c’est déjà quasiment le cas en Californie.

Si cette évolution réjouit les antiprohibitionnistes, elle inquiète également certains malades, qui ont l’impression de servir de prétexte à des revendications plus politiques et craignent aujourd’hui de faire les frais d’un retour de bâton.
Source : Arnaud Aubron (InRock)
Complement Video : Cliquez ici
Voir aussi : Californie: les cliniques de marijuana médicale ont 45 jours pour fermer
                    L’Arizona est le 15e Etat à légaliser la marijuana médicale
                    Pas de flingues pour les fumeurs de marijuana médicale

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lundi 24 septembre 2012

Fiona Apple, après son arrestation, règle ses comptes avec 4 gardiens de prison

Quelques heures après avoir passé la nuit en prison suite à son arrestation en possession de drogue à Sierra Blanca, Fiona Apple réglait ses comptes avec certains de ses geôliers, sur scène à Houston le 20 septembre 2012.


Arrêtée mercredi en possession de petites quantités de marijuana et de haschich par les agents des douanes américaines à la frontière mexicaine, au point de contrôle de Sierra Blanca qui voit passer des centaines d'affaires de drogue chaque année, Fiona Apple s'est expliquée dès son retour sur scène. Ou, du moins, a tenté de s'expliquer
                          
Après avoir passé la nuit de mercredi à jeudi en prison avant d'être relâchée dans la journée de jeudi en échange d'une caution de 10 000 dollars, la chanteuse américaine avait reporté son concert prévu le soir même à Austin, mais est bien montée sur scène le lendemain, vendredi, toujours au Texas - à Houston.

L'occasion pour elle de clarifier la situation - ou pas. Un peu à l'image du titre de son dernier album exceptionnel et acclamé par la critique, The Idler Wheel Is Wiser Than the Driver of the Screw and Whipping Cords Will Serve You More Than Ropes Will Ever Do, elle a été très bavarde dans ses explications. Et quatre personnes en particulier en ont pris pour leur grade, comme l'a constaté le site TMZ.com, vidéo à l'appui...

"J'ai quelques trucs à dire là-dessus", commence-t-elle, souhaitant en premier lieu présenter ses excuses au directeur de la prison, "un type vraiment correct" dont elle tait le nom, pour son comportement lors de son incarcération. "La plupart des gens là-bas se sont bien conduits avec moi, sauf quatre. Et je veux que vous sachiez que j'ai entendu tout ce que vous avez dit, j'ai tout noté par écrit, avec vos noms, et tout ce que vous avez fait, toutes les stupidités que vous avez dites en pensant que je ne pouvais pas vous voir ou vous entendre", déclare-t-elle devant un public acquis à sa cause, faisant ensuite allusion à des propos et des actes déplacés, voire illégaux, et probablement salaces, de ses geôliers. "Vous et moi allons devenir vraiment intimes", ironise-t-elle lors de ce déballage, "puisque vous êtes tant "intéressés" par la célébrité".

Un règlement de comptes en bonne et due forme. Pourvu que cela devienne une chanson...
source  : http://www.purepeople.com


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La guerre contre la drogue est une farce

A Paris la semaine dernière pour présenter son dernier film, "Savages", Oliver Stone s'est montré une nouvelle fois très critique envers le gouvernement américain. Interrogé sur son point de vue politique lors d'une conférence de presse, le réalisateur de "Tueurs nés" répond sans détours.

"La guerre contre la drogue dure depuis 42 ans. Elle a été déclarée sous Nixon et c'est une farce. La drogue est aujourd'hui plus répandue, moins chère, et de meilleure qualité qu'auparavant. En 42 ans, on a mis de pauvres gens en prison, surtout des Afro-Américains, au point d'avoir aujourd'hui le plus grand nombre de prisonniers par habitant, faisant ainsi des Etats-Unis le pays le plus oppressif du monde."

"C'est une guerre sans espoir, comme celle en Afghanistan, une guerre qu'on ne peut pas gagner car il y a trop d'argent en jeu, et trop de pression: de la part des gardiens de prison, du système carcéral, de la police, du Congrès... Je vois cette guerre comme une farce où évoluent les six personnages du film, et où, dans une sorte de jeu du chat et de la souris, chacun révèle sa face cachée."

Celui qui a posé en couverture de "High Times" avec un joint en juin dernier ne cache pas qu'il trouve "ridicule" de "mettre des gens en prison parce qu'ils ont fumé de la marijuana", mais il insiste qu'il ne fait pas de film uniquement pour choquer, tout en reprochant à l'Amérique son puritanisme et son hypocrisie.
Source :  http://www.7sur7.be/

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Saint-Ouen : habitants Vs dealeurs

Inlassablement, plusieurs quartiers de Saint-Ouen tentent de s’organiser pour faire reculer la drogue. Dans le quartier Soubise-Dhalenne, les habitants s’en prennent aux acheteurs.

La scène est surréaliste. Elle résume à elle seule le vaste défi lancé par les trafiquants de drogue à Saint-Ouen. Nous sommes au 2, rue du Landy dans le quartier Soubise-Dhalenne. C’est là que se terminait jeudi la visite de quartier du Vieux-Saint-Ouen, troisième édition. Un des sept quartiers de la ville retenus en « zone de sécurité prioritaire » par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.

La mairie a fait dresser un barnum au pied de la tour de 18 étages, pour boire un verre avec quelques habitants, qui, inévitablement, se plaignent du trafic de drogue. « Il faut se débarrasser de ce commerce dangereux pour vous, pour tous ces petits et dangereux aussi pour ceux qui le font », lance au micro Jaqueline Rouillon de la Fase ( pour une alternative sociale et écologique), militant pour une occupation du terrain comme à cité Arago, où une visite de quartier est programmée après-demain.

«Quand je sors, j’ai envie de vomir »

Mais sur le côté, un jeune homme, capuche serrée, continue de contrôler les entrées tandis qu’un autre oriente les clients dans les étages. Sur des chaises dehors, d’autres surveillent. Tous ont le regard et les oreilles rivés vers le rassemblement mais le commerce continue. Peu importe la présence d’élus, de journalistes et d’habitants qui crient leur désespoir. « Je n’en peux plus, je ne me sens plus chez moi, quand je sors, j’ai envie de vomir », lâche une mère de famille avant de fondre en larmes. Un retraité enchaîne : « On n’est plus chez nous, si tout le monde descendait de l’immeuble on serait des centaines! »

Tout au long de la visite, qui a démarré avenue Jean-Jaurès, c’est le trafic qui alimente la plupart des discussions. « Il faut qu’Allende fasse la même chose que nous! » suggère une locataire de la cité Blanche, où les habitants ont récemment chassé quelques dealeurs qui tentaient de se réinstaller. A l’arrière de la cité, un habitant raconte qu’il a créé un jardin partagé sur un terrain autrefois occupé par les dealeurs… A force de dialogue et de persévérance mais non sans mal. « Moi je ne vais pas descendre avec les banderoles », assure un peu plus tard une habitante de la cité Allende. A l’arrivée du cortège d’élus et d’habitants, les guetteurs se retirent à l’autre bout du parvis. Le commerce fait une pause, les acheteurs patientent. A l’entrée de la cité, ils sont quatre garçons et une fille, bien mis, à attendre sur leur scooter que « le point ouvre ». « Vous êtes aussi pourris que les pourris qui vendent la drogue », leur hurle un habitant, sans susciter de réaction.

« On les voit les petits bobos : ça critique le 93 et ça vient acheter son shit ici et nous quand on cherche du boulot, on trinque », explique une habitante. Des assistantes maternelles veulent déménager pour continuer à travailler. Pour que les parents qui leur confient un enfant ne soient plus contrôlés ou questionnés matin et soir pour savoir qui ils sont et où ils vont. Que faire? Tous conviennent plus ou moins que la police travaille, même si une présence plus régulière est désirée. La en prend pour son grade. Quant au levier éducatif, il laisse sceptique : « même en échec scolaire, ils gagnent plus que moi », assure une locataire. Jacqueline Rouillon promet de « monter le ton », une nouvelle fois, auprès des autorités. « On a pas mal d’idées mais ne restez pas tout seuls chez vous », demande-t-elle.
Source :  http://www.leparisien.fr/

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Le père de Lily Allen va se droguer en direct sur Channel 4

La chaîne anglaise va diffuser Drugs Live : The Ecstasy Trial, une émission à mi-chemin entre l'expérience scientifique et télé-réalité.

Jusqu'où la télé est-elle prête à aller pour faire de l'audience ? Mercredi 26 septembre, Channel 4 va diffuser Drugs Live : The Ecstasy Trial, un programme à mi-chemin entre l'expérience scientifique et la téléréalité. 
Des cobayes vont se prêter à un exercice un peu particulier : absorber 83 milligrammes de MDMA, le composant actif qu’on trouve dans l’ecstasy et un placebo. Le tout sous la surveillance du Professeur David Nutt, anciennement conseiller drogue auprès du gouvernement britannique, et du Dr. Robin Carhart-Harris. 
Une pseudo expérience scientifique 
Les cerveaux des participants seront ensuite scannés, puis soumis à des tests cognitifs, sous les yeux de millions de britanniques. But du jeu ? Voir si la MDMA peut avoir des vertus thérapeutiques pour les personnes qui souffrent de dépression et sur qui les antidépresseurs n’ont pas d'effet. 
Parmi les volontaires au test, Channel 4 n'a pas recruté de junkie, mais des personnalités venant d'horizons divers comme Keith Allen, le père de Lily Allen, l'écrivain Lionel Shriver, un vicaire et un ancien soldat.
Mais c'est surtout la présence d’Evan Harris, un ancien député britannique qui fait scandale. L'ancien parlementaire a déclaré avoir accepté de participer à cette expérience pour aider à la recherche d’un traitement alternatif et bien dosé à la dépression. 
Levée de boucliers 
Peut-être. Mais ce genre d'expérience a-t-il sa place à la télévision ? "Sans vouloir passer pour un vieux con, ça va totalement à l'encontre de la déontologie et de l'éthique," proteste l'addictologue Laurent Karila sur le HuffPost . "Que l'on fasse cette expérience oui, c'est intéressant. Mais à huis-clos, pas devant les caméras de télévision."
Si les associations de lutte contre la toxicomanie sont parties en croisade contre le programme qui sera animé par Jon Snow, le très sérieux présentateur du journal télévisé du soir de la chaîne privée, Channel 4 défend son bébé. "L'émission ne cherche évidemment pas à rendre glamour l'usage de drogue", se défend la chaîne qui n'a pas peur de frôler l'overdose de mauvaise foi. 
Source : http://www.metrofrance.com

 

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Lady Gaga fume de la marijuana sur scène

Lady Gaga, fan no. 1 de marijuana? Lors de son concert lundi dernier à Amsterdam - là où les autorités sont généralement plus permissives au sujet de la drogue – la chanteuse de Poker Face s’est allumé un joint géant que lui avait jeté des fans. Après avoir pris quelques bouffées satisfaisantes, Gaga l'a jeté par derrière. «Pour ceux qui se demandent si je suis gelée maintenant, ce n’est pas le cas, a t-elle déclaré. Cela m’en prend beaucoup plus que ça pour m’affecter».

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Larry Hagman : « la marijuana m’a aidé à guérir »

Le héros de “Dallas” a guéri d’un cancer de la prostate grâce, notamment, à la marijuana selon lui.

À 80 ans, Larry Hagman vient de guérir d’un cancer de la prostate après s’être battu pendant un an. « Le cancer et la chimio, j’en ai fini » a-t-il déclaré L’interprète de JR dans la série “Dallas” a expliqué au magazine allemand Bunte que, selon lui, la marijuana l’a aidé dans sa guérison. « J’avais perdu beaucoup de poids et la marijuana a fait revenir mon appétit. C’est beaucoup mieux que l’alcool ou le tabac : ça n’a jamais tué personne. » Enfin, ça, c’est lui qui le dit. Ces propos vont certainement provoquer des réactions.

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La consommation de marijuana augmenterait le risque de cancer des testicules


C'est le genre d'information dont on se demande s'il faut vraiment l'annoncer. Mauvaise nouvelle pour les adeptes de la fumette, c'en est en revanche une bonne pour les cocaïnomanes. La publication d'une nouvelle étude révèle que la marijuana augmente le risque de cancer des testicules . A l'inverse, prendre de la cocaïne le diminuerait.
Publiée dans la très sérieuse revue de l'American Cancer Society, l'étude a établi des corrélations sans pour autant en expliquer les causes. "On ne sait pas ce que provoque l'usage de marijuana dans les testicules bien qu'on pense qu'il s'agit de perturbations du système endocanabinoïde - le réseau cellulaire qui réagit à la substance active de la marijuana, le THC - puisqu'on sait que ce complexe de cellules joue un rôle important dans la production de spermatozoïdes", a expliqué, Victoria Cortessis, la directrice de l'étude, dans une déclaration.
On ne sait rien en revanche de la façon dont la cocaïne intervient sur le même risque. La seule hypothèse des chercheurs est que la drogue tue les cellules germinales, ou gamètes, puisqu'on a constaté le même effet lors d'expérience sur des animaux.
"Si c'est vraiment le cas, alors prévenir le cancer des testicules pourrait coûter très cher", affirme Victoria Cortessis, a priori sans humour aucun. "Bien que les gamètes ne peuvent être cancéreuses si elles sont détruites, cela a un impact sur la fertilité", précise la chercheuse qui affirme que d'autres expériences devront être entreprises afin de comprendre le rapport exact entre cancer des testicules et cocaïne. Ne voyez donc dans l'étude aucune apologie de la drogue.
Source :  http://www.huffingtonpost.fr

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L'Uruguay pourrait fournir de la marijuana à son peuple



L'Etat uruguayen pourrait être le premier pays à fournir officiellement et légalement de la marijuana à son peuple.

Ce serait une première dans l'histoire. La coalition de gauche au pouvoir en Uruguay souhaite instaurer un monopole d'Etat pour la production et la diffusion de marijuana, selon le Christian Science, relayé par Le Monde. Avec cette mesure, le gouvernement uruguayen souhaite en premier lieu mettre un terme aux crimes liés au trafic de drogue, puis dans un second temps, s'opposer au dispositif américain en matière de politique anti drogue. Un véritable pied de nez aux institutions américaines.
"La guerre de la drogue a échoué. Il y a toujours plus de consommateurs, et toujours plus de violences. L'Uruguay va ouvrir une nouvelle voie (...) et nous espérons qu'elle deviendra une norme internationale" explique Sebastien Sabini, responsable de la commission parlementaire en charge du dossier. La mesure sera débattue pendant six mois, avant d'être soumise au vote du congrès. Selon plusieurs sources gouvernementales, la mesure a de très bonne chance d'être validée.
Si cette législation venait à être adoptée, elle pourrait rapidement faire effet boule de neige sur d'autres pays du continent sud-américain, comme le Guatemala ou la Colombie, où depuis longtemps le manque d'efficacité des politiques anti-drogue est pointée du doigt.
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Le cannabis et les cités



Business. A l'heure où le gouvernement au grand complet se penche sur les maux qui rongent la cité phocéenne, « Zone interdite » diffuse un document inédit : pendant quatre mois, une équipe a suivi au quotidien des policiers chargés de lutter contre le trafic de cannabis à Marseille. 

C'est un business à part entière avec ses lieux de rendez-vous, ses produits d'appel, ses codes, sa hiérarchie. Un business qui peut rapporter à ses gérants jusqu'à 8.000 euros par mois, et met le pied à l'étrier à des gosses de treize ans payés à la journée pour « chouffer », comprenez « guetter ». A Marseille, le trafic de cannabis gangrène les cités des quartiers nord, où l'on n'hésite plus, l'actualité récente l'a montré, à faire parler les armes pour préserver de très lucratifs « plans stup ».
Pendant quatre mois, des journalistes de Zone interdite ont accompagné, dans la Cité phocéenne, une équipe de policiers chargée de lutter contre ce trafic. De La Castellane au Clos-Larose en passant par Campagne-Lévêque, ils les ont suivis dans des interventions où ne tombent le plus souvent que « chouffeurs » et « charbonniers » (dealers), qui préfèrent prendre la peine maximale plutôt que de se mettre à table et risquer ensuite une rafale de kalachnikov.

 « Allo shit » pour clients pressés
Le reportage, en immersion, met en lumière une économie parallèle, où les affaires se règlent dans les caves, les parkings et les cages d'escalier. Mais qui prospère grâce à une organisation pensée, une clientèle nombreuse et de nouveaux modes de commercialisation. Le « shit drive », par exemple. A Bassens, sur un parking de la cité, les consommateurs commandent depuis la fenêtre ouverte de leur voiture, payent un peu plus loin et repartent avec la drogue aussi facilement que s'ils étaient venus au fast-food.
En bord de route, toujours, les guetteurs, capuche sur la tête, se relaient pour signaler toute voiture « suspecte ». Et ils les connaissent toutes. Un ancien de la brigade anticriminalité (Bac) de Marseille l'a vu : dans une cité proche, les plaques minéralogiques des véhicules de police sont inscrites sur les murs ; ailleurs, a-t-il constaté, un tee-shirt imprimé montrant calandres et numéros d'immatriculation circule…
A Paris aussi, les trafiquants savent s'adapter. Louis et Hakim, qui témoignent dans ce film, ont créé une sorte d'« Allo Shit » pour fournir en un temps record les clients pressés. A eux deux, ils empochent 30.000 euros par mois. Au journaliste qui les interroge sur ce qu'ils font de leurs revenus, les deux ados vantent « les trucs de luxe, Gucci ou Armani » qu'ils n'auraient « pas pu se payer » s'ils avaient « continué l'école ».
Une sociologue confirme : les jeunes qui tirent leurs revenus du trafic de cannabis sont de gros consommateurs. Mais l'idée, c'est aussi de « faire du capital », pour investir dans dix ans dans un commerce ou dans l'immobilier.
Parfois, les choses tournent à l'avantage des forces de l'ordre. Dans la cité des Cyprès de Marseille, ce jour-là, les policiers coincent un jeune dealer la sacoche pleine de drogue. Il dit avoir dix-neuf ans, quand il en a à peine quinze. Au commissariat, le gamin en survêtement ne lâchera rien. Les Baumettes ne lui font pas peur et, il le sait très bien, son jeune âge l'y fera de toute façon échapper. Aux policiers, il ne formule qu'une faveur : « Surtout, ne dites pas à ma mère que je fais ça ».
Anne-Sophie Douet, Agence de presse GHM

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dimanche 23 septembre 2012

Libéraliser le cannabis : une stratégie has-been ? Entretien avec Jean-Félix Savary, GREA.

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Pays basque espagnol : la foire au cannabis à Irún

Les Français convergent à Expogrow, la foire de la culture du cannabis, qui se tient à 200 mètres de la frontière.

  Le Parc d'expositions d'Irún, au Pays basque espagnol, à deux pas de la frontière avec la France, voit converger ce week-end des milliers de personnes à la main verte un peu particulière. L'événement s'intitule Expogrow, il s'adresse essentiellement aux adeptes de la culture du cannabis. Dès vendredi, premier jour de cette foire internationale, le grand parc Ficoba a attiré quelque 4 300 visiteurs selon les organisateurs, dont beaucoup de Français.

Graines, notamment les King Kong Five ou Mandarina Kush, qui font fureur, tubes fluorescents et lampes « Xtreme » pour l'éclairage des plants, engrais bio : 200 distributeurs ont installé leurs étals sur 5 000 mètres carrés où on trouvera tout le nécessaire du parfait cultivateur de cannabis, activité tolérée en Espagne lorsqu'elle a pour but un usage personnel.
« Il suffit de peu de choses pour faire pousser des cannabaceae », explique Sandrine Danot, une des organisatrices du salon. « Une graine, de l'eau, de la lumière et de la terre. La culture d'intérieur nécessite aussi des lampes, qui se substituent au soleil, et de l'engrais, aidant à la croissance et évitant les maladies. Les innovations sont nombreuses en la matière », indique-t-elle.
À l'extérieur de Ficoba, un espace est dédié aux concerts, avec des têtes d'affiche comme Mademoiselle K, et à des démonstrations de skate, notamment. Parmi les grossistes et particuliers qui se pressaient devant les stands, beaucoup de Français avaient fait le déplacement, malgré la pénalisation de la culture du cannabis en France. Les organisateurs avaient ouvertement cherché à les attirer en s'installant à 200 mètres de la frontière. « C'est la première occasion de présenter votre entreprise sur le marché français », expliquaient-ils dans une lettre de présentation.
Jardinage exotique
La directrice française de Cannattitude, un magasin de semences installé à Les, au nord de Barcelone et à seulement 6 kilomètres de la frontière française, explique : « Il existe d'autres manifestations de ce genre en Espagne. Mais c'est la première organisée aussi près de la France. »
« C'est hallucinant », commente une compatriote incrédule, alors que beaucoup ont déjà fait des courses, au vu de leurs sacs bien remplis. « On vient pour acheter des graines », se réjouit un autre Français venu avec des amis. « Ici, c'est le Leroy-Merlin du jardinage exotique, plaisante Ricardo Cogollo, Franco-Espagnol qui vit entre Bordeaux et Santander. « Je cultive mon jardin, sourit-il. Je suis venu faire mon marché, ça évite de passer par un dealer. »
Ricardo Cogollo fait également office d'interprète pour des exposants. « Les trois quarts des Français me demandent si on vend de l'herbe. Je leur réponds non, nous vendons des graines. Ils ont du mal à comprendre », se moque-t-il.
Dans le salon VIP, entre deux hôtesses blond platine, Steve de Angelo, portant de longues tresses grises, s'apprête à donner une conférence. Il est le propriétaire d'un grand dispensaire de marijuana médicinale à Oakland, en Californie. « En France, la consommation du cannabis est interdite. Mais c'est inévitable, ses vertus finiront par être reconnues », déclare-t-il. Pour l'heure, la police a annoncé des « contrôles ciblés » du côté français de la frontière, où l'usage du cannabis est passible d'un an d'emprisonnement et d'une amende de 3 750 euros. Au moins 12,4 millions de Français avouent cependant en avoir consommé au moins une fois dans leur vie, et 1,2 million seraient des consommateurs réguliers.
Source :  http://www.sudouest.fr/

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IACM-Bulletin du 20 Septembre 2012

 

Une étude en double aveugle contrôlée avec placébo, menée par le Department of Clinical Neurosciences de l’Université de Calgary, Canada, indique que le Nabilone réduit les douleurs périphériques neuropathiques des patients diabétiques, que d’autres traitements n’avaient pu soulager. 37 patients ont participé à cette étude. Il leur a été administré le cannabinoïde synthétique Nabilone pendant 4 semaines en plus de leur traitement habituel. 26 d’entre eux ont indiqué une réduction de la douleur de plus de 30% et 11% aucun changement. Ceux qui ont réagi positivement au traitement ont été inclus dans une période de traitement supplémentaire de cinq semaines. Il a été administré à 13 participants une dose variable de Nabilone allant de 1 à 4 mg par jour et aux treize autres un placébo.
Les patients pour qui le Nabilone a amélioré la condition ont noté une diminution des douleurs neuropathiques (réduction moyenne de 1,27 sur une échelle de mesure standardisée). La dose moyenne, à la fin du traitement, était de 2,9 mg par jour. En comparaison du placébo, d’autres améliorations ont été notées ; elles concernent l’anxiété le sommeil, la qualité de vie également mesurées par un questionnaire standard. Les chercheurs ont conclu « qu’une dose variable de 1 à 4 mg de Nabilone par jour est efficace pour soulager des symptômes du diabète, pour améliorer un sommeil perturbé et la qualité de vie ainsi que la condition générale des patients. Le Nabilone a été bien toléré et constitue un traitement complémentaire pour les patients diabétiques souffrant de douleurs périphériques neuropathiques. »
Toth C, Mawani S, Brady S, Chan C, Liu C, Mehina E, Garven A, Bestard J, Korngut L. An enriched-enrolment, randomized withdrawal, flexible-dose, double-blind, placebo-controlled, parallel assignment efficacy study of nabilone as adjuvant in the treatment of diabetic peripheral neuropathic pain. Pain. 22 août 2012. [in press]

Une forte consommation de cannabis ne cause pas d’altération cognitive chez les adultes. En revanche, une forte consommation pendant l’adolescence peut entrainer une diminution de l’intelligence par la suite. Ces résultats ont été fournis par une étude menée sur le long terme, réalisée en Nouvelle-Zélande. Les participants étaient des membres de l’étude Dunedin, qui incluait 1037 individus suivis depuis leur naissance dans les années 1972/73 jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de 38 ans. La consommation de cannabis a été établie à 18,21, 26, 32 et 38 ans. Les tests neuropsychologiques ont été réalisés quand les participants avaient 13 ans, avant qu’ils ne commencent à consommer du cannabis et de nouveau, à l’âge de 38 ans.
Les chercheurs ont noté une baisse du quotient Intellectuel de ceux qui avaient consommé du cannabis pendant toute leur adolescence (au moins 4 fois par semaine), puis lorsqu’ils avaient 20 et même 30 ans. Plus la consommation est importante, plus la baisse du Q.I est important. L’effet n’a été noté que chez les personnes qui avaient commencé à fumer du cannabis à l’adolescence. « Cette étude indique que le cannabis ne met pas en danger l’intelligence quand on commence à consommer après 18 ans », a indiqué le Professeur Terrie Moffitt de l’ Institute of Psychiatry, King's College, Londres, dans une déclaration à BBC News.
Franjo Grotenhermen, président de l’association allemande Association for Cannabis as Medicine, a donc indiqué que ceci constituait une nouvelle importante pour tous ceux qui, adultes, prennent un traitement à base de cannabis. « Une consommation modérée de cannabis, telle la consommation médicale, ou bien la consommation par des adultes, ne conduit pas à une déficience notable. »
Meier MH, Caspi A, Ambler A, Harrington H, Houts R, Keefe RS, McDonald K, Ward A, Poulton R, Moffitt TE. Persistent cannabis users show neuropsychological decline from childhood to midlife. Proc Natl Acad Sci U S A.27 août 2012. [in press]
BBC News du 28 août 2012
Reuters of 27 August 2012
Pressemitteilung der ACM vom 30. August 2012

Selon un article paru dans le Wall Street Journal, une interdiction des dispensaires de cannabis de Los Angeles ne prendra pas effet, suite à la pétition lancée par les partisans de l’usage médical du cannabis. Après des années de tentatives de contrôle du nombre de dispensaires de cannabis, le Los Angeles City Council, à la fin juillet, a passé une ordonnance les rendant illégaux.
Maintenant, les partisans du cannabis médicinal ont réuni environ 50 000 signatures afin de faire annuler cette interdiction. Ce nombre est deux fois supérieur au nombre nécessaire. Une fois, les signatures vérifiées, le conseil municipal aura à décider soit de retirer l’interdiction, soit de poser la question lors d’une élection de 2013. De nombreuses villes de Californie interdisent la vente de cannabis aux patients ; mais une cinquantaine l’autorise et établit le nombre de dispensaires légaux, leur situation géographique, et leurs heures d’ouverture.
Wall Street Journal du 5 septembre 2012

France: journée de conférences sur l'utilisation thérapeutique des Cannabinoïdes et du Cannabis
Les associations Icare (Strasbourg), Action Sida Ville (ASV-Strasbourg) et UFCM sont heureuses de vous inviter à une journée de conférences sur le thème de l'utilisation thérapeutique des Cannabinoïdes et du Cannabis. Cet évènement aura lieu le 19 Octobre 2012 dans les locaux du parlement EURopéen de Strasbourg et des personnalités de plusieurs pays d'Europe seront présents dont le Dr Vaney (Service de réadaptation neurologique, clinique Bernoise à Montana, Suisse), le Dr William Courtney (Californie, USA), le Dr Marco Van de Velde (Directeur du Bureau du Cannabis Médicinal, Ministère de la Santé des Pays-Bas), le Dr Bernard Bucher (Laboratoire de pharmacologie des récepteurs cannabinoïdes, CNRS Université de Strasbourg), le Dr Millet (Institut de chimie pharmaceutique Albert Lespagnol, Lille) et TJ Erkelens (Bedrocan BV). Le vaporisateur médical Volcano Medic de Storz Bickel sera aussi présenté.

Science/Homme: pour le sevrage du cannabis, le taux de rechute est plus important pour les fumeurs de tabac
Dans une étude incluant 51 consommateurs de cannabis (environ une dizaine de cigarettes par jour) qui désiraient s’arrêter, ceux qui fumaient aussi du tabac ont présenté un taux de rechute plus important. Les chercheurs ont conclu que: « fumer des cigarettes est un marqueur cliniquement important pour un risque accru de rechute dans le sevrage de la dépendance au cannabis. »
New York State Psychiatric Institute and Department of Psychiatry, Columbia University, New York, USA.
Haney M, et al. Biol Psychiatry. 2012 Aug 29. [in press]

Science/Animal: l’inhibition de la dégradation de l’endocannabinoïde réduit la douleur
L’injection dans la moelle épinière d’une substance qui inhibe l’activité de l’enzyme MAGL, responsable de la dégradation de l’endocannabinoïde2-AG (2-arachidonoylglycérol), a réduit la transmission de la douleur chez les rats.
School of Biomedical Sciences, University of Nottingham Medical School, UK.
Woodhams SG, et al. Br J Pharmacol. 26 août 2012. [in press]

Science/Homme: le THC administré par voie orale réduit les symptômes de sevrage du cannabis
Dans une étude incluant 13 consommateurs de cannabis, de fortes doses de THC par voie orale (60 et 120 mg par jour) ont atténué la sensation de manque lié au sevrage du cannabis. Les chercheurs ont proposé que le THC sous forme orale (dronabinol) soit recommandé dans le traitement de la dépendance au THC inhalé.
Johns Hopkins University School of Medicine, Baltimore, USA.
Vandrey R, et al. Drug Alcohol Depend. 22 août 2012. [in press]

Science/Animal: l’Ocytocine réduit la douleur par les récepteurs CB1
Une substance du corps, l’ocytocine, lorsqu’elle est administrée dans le cerveau, réduit la douleur des souris. Cet effet est partiellement transmis par les récepteurs CB1, de la même manière dont cet effet est bloqué par un antagoniste de ces récepteurs. Les chercheurs ont aussi montré l’implication du système opioïde.
Department of Experimental Pharmacology, Université de Naples "Federico II", Italie.
Russo R, et al. Peptides. 10 aout 2012. [in press]

Science/Animal: hypothyroïdie : des niveaux élevés d’anandamide produisent un effet de stockage du gras
Les souris sans FAAH (Fatty Acid Amid Hydrolase hydrolase des amides d’acides gras), responsable de la dégradation de l’anandamide, développent une hypothyroïdie (fonction réduite de la glande thyroïde). La réduction de cette fonction entraine un stockage accru du gras et une résistance à l’insuline, c'est-à-dire une réponse cellulaire réduite à l’insuline.
Yale School of Medicine, New Haven, Etats-Unis.

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