Depuis plus de 20 ans, chaque année, on nous le redit "la sécurité sociale est en déficit, il faut réduire les crédits, mais "modernisons l'offre" car la demande explose". Les scandales à répétition autour des lobbys pharmaceutiques et les inquiètudes nourries par les nouvelles épidémies, de la crise de la vache folle en passant par les Phtalates, le H1N1 ou les pesticides, tout cela s'ajoutant au stress quotidien, à la pollution de l'eau par les métaux lourds et de l'air par des micro particules... le Cancer, Parkinson, Alzeihmer... La retraite des "baby boomers" nés après-guerre, la prise en charge des personnes en invalidité, le Planning familial, les conseils en prévention de l'usage de produits psychotropes... Pour tout cela, le cannabis légalisé pourrait en grande partie offrir une solution pérenne, naturelle et écologique à la sécurité sociale.
Il n'y a pas de baguette magique !
En effet, passer de 45 ans de mensonges et d'hypocrisie à propos du cannabis, à l'idée du cannabis restaurant la fierté nationale et assurant le redressement économique du pays, ça peut paraître un peu fumeux comme proposition.
Et pourtant, on voit bien les dégâts de l'interdiction pénale de l'usage du cannabis : délinquance, économie parallèle, violences, pratiques à risques, consommation massive, prévention inéfficace, ... Mais surtout la censure et l'auto-censure imposée par une loi qui en réalité interdit à la connaissance de se propager. Au nom du principe qu'il ne faut pas présenter l'usage de drogue sous un jour favorable, il faut à tout le moins le présenter sous un jour défavorable, mais jamais sous un jour véridique.
Parce que le sujet du cannabis est vaste, grâce à Internet, on peut mesurer aujourd'hui le fossé entre ce qui se passe dans de nombreux pays du monde et le niveau des discours en France. Quelques vérités bonnes à dire et à en entendre !
- - L'Alcool comme le tabac sont les portes d'entrée vers l'usage d'autres drogues, parfois illicites.
- - La consommation du cannabis n'affecte pas de manière irréversible les fonctions cérébrales, à la différence de l'alcool.
- - La consommation du cannabis, même régulière, n'entraîne pas une dépendance physique, contrairement à l'alcool et au tabac.
- - La dépendance psychique au cannabis s'atténue en quelques jours avec l'apport de cannabidiol (CBD), un cannabinoïde non psychoactif.
- - Les cannabinoïdes naturels produits par la plante (Phytocannabinoïdes) ne sont pas neurotoxiques à la différence de pétro-cannabinoïdes appelés Nouvelles Substances Pychoactives (NSP) qui peuvent présenter un danger pour la santé.
- - Il n'existe pas de cannabis OGM, mais seulement des hybridations, souvent forcées en laboratoire.
- - Il y a qu'une espèce, le cannabis en latin, chanvre en français, et plusieurs sous espèces qui s'hybrident entre-elles.
La liste est longue des perceptions erronées qui prospèrent à la faveur d'un interdit qui finalement n'en est pas un, puisque le système de contrôle international des stupéfiants permet un usage strictement limité dans un cadre médical ou scientifique.
Car revenons à nos moutons, comment sauver la sécu ?
En Israel, l'un des pays les plus avancées dans l'utilisation du cannabis thérapeutique et dans la recherche sur les cannabinoïdes, "dans certains hôpitaux pour améliorer la prise en charge des patients on utilise le cannabis, car ça soulage plus efficacement et ça permet de faire des économies de traitements , y compris pour des personnes atteintes de douleurs neuropathiques ou de pathologies lourdes, comme les blessés de guerre" me confiait un ami architecte de passage à Paris en provenance de Tel Aviv.
Aux Etats Unis, ce sont les vétérans des Guerre du Golfe I et II qui prochainement à la faveur d'une loi fédérale auront le droit de circuler librement (comme d'honnêtes citoyens) avec leur cannabis thérapeutique, y compris dans des Etats qui n'ont pas de législation le permettant. Dans ce pays, le Docteur de la chaîne CNN Sanjay Gupta, non seulement a fait son méa culpa en reconnaissant qu'il s'était trompé à l'égard du cannabis mais depuis, à la faveur de 3 longs reportages en trois ans, il a pris fait et cause pour la découverte du "trésor vert". L'an dernier, il faisait découvrir au public américain l'histoire de Charlotte Webb, une jeune fille atteinte du syndrome de Dravet. Ce sont maintenant plusieurs milliers de famille qui bénéficient de la variété de cannabis "Charlotte Webb" pour le traitement de l'épilepsie.
Et la Sécurité sociale, on la sauve quand ?
En France, comme du temps de Descartes, Pasteur ou Curie, il s'agit de dépasser au 21ème siècle, un stade de débat où "la terre est plate parce que la loi est ainsi faite, et donc le cannabis prohibé".
Alors pour sauver la Sécu, ça tient en deux mots, un simple et l'autre plus compliqué : bien-être et apoptose.
Bien être : que dire de plus ? "Il n'y a pas de mal à se faire du bien", que "le confort aide au réconfort", que "la bonne médecine est celle qui nous fait du bien", que "se relaxer, manger, dormir, oublier, soigner" sont des aspects fondamentaux de la vie humaine. Mais en gros, pour résumer ce mot "Bien-être", en opposition au bien-avoir (avoir des biens ?), il s'agit de l'intégrité physique et mentale de chaque individu, et donc d'évoquer le respect de l'article 4 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.
Apoptose : Ce mot scientifique désigne un phénomène naturel qui se formulerait basiquement par "le suicide des cellules tumorales". C'est à dire, la mort du cancer ? Oui, la mort de la maladie mais pas celle du patient ! C'est l'un des mécanismes découvert par des chercheurs sur l'utilisation de cannabinoïdes.
Source : ici
Voir aussi : http://mmcannabis.fr/
Page Facebook de Farid Ghehioueche :
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Bonjour a tous