Un corpus croissant de recherches scientifiques trouvent toutes les mêmes résultats : que l'alcool est plus dangereux que le cannabis.
1. LE CANNABIS NE PEUT PAS VOUS TUER
Toute substance peut être toxique si elle est consommée en quantités suffisantes : même le fait de boire trop d'eau trop rapidement peut choquer l'organisme et arrêter le fonctionnement des organes. Cependant, la dose mortelle de cannabis est si élevée qu'il est impossible d'un point de vue pratique pour une personne de consommer les quantités nécessaires à une vitesse suffisante pour que le cannabis devienne toxique. Il est en général estimé qu'il faudrait consommer 680kg de cannabis en 15 minutes pour avoir un risque d'overdose. Le cannabis ne peut pas tuer.On ne peut pas en dire autant pour l'alcool. On peut très facilement mourir d'une consommation d'alcool et c'est l'une des substances de consommation courante les plus toxiques. En général, il est admis que la consommation d'une quantité d'alcool 10 fois supérieures à la dose enivrante de base peut provoquer une overdose, ce qui entraîne des quantités démentes de décès chaque année. L'Organisation Mondiale de la Santé estime que 3,3 millions de morts sont dus à l'alcool rien qu'en 2012.
2. L'ALCOOL ENDOMMAGE LE CERVEAU, LE CANNABIS POURRAIT LE PROTÉGER.
Une légende répandue voudrait que la consommation de cannabis endommage et tue des cellules du cerveau. Cependant, ces affirmations ne sont pas soutenues par la science et sont de simples tentatives de diaboliser le cannabis. Des études récentes montrent que le cannabis possède des qualités neuroprotectrices et neurogénératrices, ce qui signifie que le cannabis protège les cellules du cerveau et stimule même la création de nouvelles cellules.Une fois de plus, on ne peut pas dire la même chose pour l'alcool, que la science a démontré être une cause de mort des cellules cérébrales.
3. L'ALCOOL PROVOQUE LE CANCER, LE CANNABIS LE COMBAT
Les effets anti-cancer du cannabis ont été au centre de l'attention de beaucoup de recherches et des rapports scientifiques comme des témoignages soulignent le potentiel du cannabis. Même des fumeurs de cannabis ont des taux de cancers moins élevés que les personnes ne consommant pas de cannabis, dans l'une des études contrôlées les plus importantes à avoir jamais été menées sur le sujet.Quand il s'agit du lien entre alcool et cancer, c'est rouge sur toute la ligne. La consommation d'alcool est associée au développement de cancer des poumons, de l’œsophage, de l'estomac, du pancréas, du côlon, du foie et de la prostate. Carton plein pour l'alcool.
4. LA DÉPENDANCE AU CANNABIS EST TRÈS PEU PROBABLE, AU CONTRAIRE DE L'ADDICTION À L'ALCOOL
Toutes les recherches scientifiques sur l'addiction au cannabis indiquent que les risques de devenir dépendant au cannabis sont négligeables, s'ils existent vraiment. Et ceci remonte à l'année 1999, dans un rapport commandé par le congrès américain qui a découvert que « la dépendance au cannabis était rare et quand elle se produisait, elle était bien moins grave que la dépendance à l'alcool ou à la nicotine. » C'est parce que le cannabis n'est pas addictif physiologiquement, mais dans certains cas rare, il peut provoquer une dépendance psychologique.D'un autre côté, l'alcool provoque une addiction physiologique et psychologique sévères. C'est aggravé par l'accumulation de la tolérance à l'alcool, qui provoque une consommation en quantités toujours plus élevées chez les alcooliques.
5. L'ALCOOL PROVOQUE DES COMPORTEMENTS VIOLENTS, LE CANNABIS PROVOQUE LA RELAXATION
Ce n'est pas un secret que ceux qui consomment du cannabis sont en général des personnes pacifiques, drôles, surtout quand ils planent. Un fumeur de joint a plus de chances d'avoir une fringale ou de vouloir faire des câlins que de provoquer un affrontement.Malheureusement, on ne peut pas en dire autant pour la substance enivrante préférée du monde entier. La consommation d'alcool provoque souvent (mais pas toujours, et pas avec tout le monde) des comportements violents, surtout dans le cadre d'une consommation excessive. Une étude publiée dans le journal Alcoholism: Clinical & Experimental Research a découvert que 36 pour cent des hospitalisations suite à des agressions et 21 pour cent de toutes les blessures étaient dues à la consommation d'alcool par la personne blessée. Ce sont des chiffres significatifs et une pression énorme sur les services de santé.
Tout cela montre bien que, alors que les gouvernements sont heureux de faire la guerre à une substance assez peu dangereuse, ils soutiennent une substance bien plus dangereuse et pourtant plus facilement disponible. Il est temps de mettre fin à cette folie et cette hypocrisie.
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Bonjour a tous