Son propriétaire, Jeff Lundstrom, a un permis pour cultiver et une prescription pour fumer du cannabis à des fins médicales. Il dit qu'il veut créer un environnement à la fois sécuritaire et intéressant pour ses clients.

Jeff Lundstrom

Une ligne étroite dans la légalité 

Ceux qui ont plus de 18 ans et qui sont prêts à payer un prix d'entrée de 5 $ peuvent utiliser le salon de marijuana médicinale à volonté dans l'établissement de Jeff Lundstrom.

Il explique que son entreprise vise les personnes qui consomment la marijuana à des fins médicales, mais ne se limite pas à ces gens. « Ne venez pas ici si vous n'êtes pas prêts à être arrêtés [par les autorités] si vous n'avez pas une prescription d'usage », affirme-t-il.

M. Lundstrom précise, toutefois, qu'il ne vérifie pas si ses clients ont une prescription avant d'accéder à son établissement.

Les autorités restent vigilantes
Le Service de police de Saskatoon souligne qu'il n'était pas au courant de l'existence du salon avant qu'il soit contacté par Radio-Canada. Les policiers n'excluent pas la possibilité de mener une enquête en vertu du Code criminel.

Jeff Lundstrom explique qu'il connaît les risques qu'il encourt avec son salon. Cependant, il se dit perspicace parce qu'il a un permis pour cultiver et vendre la marijuana à des fins médicales.

Consommé à fortes doses, le cannabis peut provoquer des malaises, augmenter l'anxiété et entraîner des réactions de panique, surtout les premières fois. Les fortes doses peuvent également causer une distorsion des sens, des hallucinations et même une psychose toxique aiguë de courte durée.
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