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lundi 7 octobre 2013

.Le cannabis «bio» et local se développe en France

À la recherche de produits de qualité, les amateurs de cannabis délaissent progressivement la résine importée du Maroc au profit de l'herbe cultivée illégalement près de chez eux.

De plus en plus de consommateurs délaissent les produits industriels, aux qualités nutritionnelles discutables, au profit du bio et de l'achat direct aux petits producteurs. Ce phénomène «locavore» s'applique aussi ... au cannabis. Un rapport de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), mis en avant par RTL, souligne cette tendance chez les amateurs de marijuana: la résine de cannabis, importée du Maroc et bien souvent coupée avec des produits douteux, perd doucement du terrain au profit de l'herbe de cannabis achetée illégalement au «cannabiculteur» du coin. Une herbe vue comme plus saine, mais aussi plus puissante.

«En France, jusqu'à récemment, le phénomène de la culture d'herbe restait plutôt cantonné à une production individuelle, sans but lucratif et ne dépassant pas en général le cercle de l'entourage amical ou familial», écrit l'OFDT dans son rapport. Selon l'organisme, cette autoculture concerne 80.000 personnes en France, soit 2% des 3,8 millions de Français ayant fumé du cannabis au moins une fois dans l'année. «Cependant, cette configuration évolue rapidement avec, depuis 2011, la découverte par différents services de police d'usines de cannabis appartenant à de véritables réseaux criminels, l'apparition de coopératives de production [à but non lucratif et destinées à l'usage récréatif ou thérapeuthique, ndlr] («cannabis social clubs») ainsi que l'émergence de cultures indoor tenues par des particuliers et destinées à alimenter un marché local».

Un prix de revente plus élevé


Cette évolution du marché se reflète dans le type de cannabis saisis par la police en France: la part d'herbe est passée de 2008 à 2012 de 11% à 20%. Ce phénomène est poussé par la demande des consommateurs, «qui sont de plus en plus informés et savent ce qu'ils veulent», explique le docteur Marc Valleur, directeur de l'hôpital Marmottan, spécialisé dans le traitement des addictions. «Ce changement est aidé par Internet, où il est très facile de se procurer en quelques clics des graines de cannabis en provenance des Pays-Bas ou des Etats-Unis».

Autre motivation pour les producteurs: un prix élevé à la revente. Selon une étude de l'OFDT, le gramme d'herbe de cannabis se négocie en moyenne à 10€, soit deux fois plus cher qu'en 2006. La résine, elle, vaut en moyenne 7€ le gramme. «Une petite installation de 50 plants peut engendrer un chiffre d'affaires annuel tournant autour de 50.000 euros», écrit l'OFDT.

Ces herbes sont recherchées pour leur pureté, mais aussi pour leur puissance. Nombre de sites vantent les effets de l'Amnésia ou de la plus ancienne Haze, dont est issue la célèbre Purple Haze célébrée dans les années 1970 par Jimi Hendrix. L'usage de l'herbe n'est donc pas nouveau, et a participé au succès des coffee shops hollandais. Mais le taux de substances psychotropes (la THC) ne cesse d'augmenter depuis l'âge d'or des hippies grâce aux expériences botaniques menées par les spécialistes du secteur. Alors que le taux de THC était de 5 à 7% dans les années 1990, il est aujourd'hui en moyenne de 15 à 16%. Le succès auprès des consommateurs est tel que les producteurs de résine de cannabis ont aussi amélioré la pureté de leurs produits. En un an, le taux de THC moyen des pains de cannabis saisis par la police est passé de 12 à 16%. Certains lots pouvaient atteindre les 25%.

«La différence entre une bière et un verre de whisky»

«Le taux de THC de l'herbe de cannabis mesuré par les laboratoires de police scientifique varie sensiblement en fonction du degré de maturité de la plante», souligne Laurence Dujourdy, experte en stupéfiants à l'Institut national de police scientifique. Le taux de THC de l'herbe réellement sur le marché peut donc être plus élevé. Mais est-ce plus dangereux pour le consommateur? «Plus le taux de THC est fort, plus les effets du cannabis sont difficiles à contrôler, et peuvent provoquer des délires hallucinogènes et de la réelle ‘défonce'», explique le docteur Marc Valleur. Plusieurs sites spécialisés déconseillent ce type de plante aux débutants, l'expérience pouvait être désagréable, voire mener au bad trip, une forte crise d'angoisse et de panique.

Le directeur de l'hôpital Marmottan est plus prudent quant aux dangers des produits les plus courants en France. «Des taux maximaux de THC de 15 à 16%, soit l'essentiel du marché français, ne sont pas si inquiétants si la consommation est adaptée. Et il faut bien se souvenir que la dépendance au cannabis se fait sur un temps long, qui peut courir sur plusieurs années. On ne devient pas accro en quelques semaines.» Selon les données de l'OFDT, sur les 3,8 millions de Français ayant fumé au moins une fois du cannabis en 2010, seuls 550.000 se droguent tous les jours.

Le docteur Marc Valleur compare les différences entre le joint «classique» et les herbes les plus concentrées «à la différence entre une bière et un verre de whisky. La teneur en alcool n'est pas la même, les effets recherchés sont différents, et la quantité consommée doit être adaptée». Selon lui, les amateurs des herbes aux très fortes teneurs en THC, marginales en France, ne sont pas forcément tous des toxicomanes. «Comme certains amateurs de vin apprécient de boire de temps à autre un grand cru, il existe des amateurs de ‘bonne herbe'», souligne le practicien, qui estime que l'augmentation du taux de THC est en soi un faux débat.

Source : http://www.lefigaro.fr
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Le "nouveau cannabis" inquiète


L'Observatoire français des drogues et des toxicomanies s'alarme, dans un rapport, du développement de la vente d'herbes fortement dosées en France.

On pourrait l'appeler le "nouveau cannabis" et sa montée en puissance est inquiétante, selon l'Observatoire des drogues et des toxicomanies (OFDT). Un cannabis très fortement dosé fait son apparition en France, encore plus dangereux pour la santé des consommateurs.

Derrière des noms festifs comme l'Amnesia, la Sinsemilia, ou la Hase se cachent des herbes de cannabis souvent cultivées en Europe voire dans l'Hexagone dans de véritables petites fermes. Elles gagnent de plus en plus de parts de marché face à la résine marocaine. Cette course à l'armement des trafiquants est telle que les producteurs marocains se sont adaptés et proposent désormais eux-aussi des produits surdosés pour satisfaire une clientèle qui semble en vouloir toujours plus.
Des doses trois fois plus fortes

Ces herbes et ce shit nouvelle génération présentent des taux de THC - le tetrahydrocannabinol, le principe actif du cannabis - trois fois plus élevés avec des effets trois fois plus puissants. "Cela présente bien sûr pour des consommateurs, spécialement les plus novices, un certain nombre de risques pour la santé", explique à RTL Michel Gandilhon, de l'Observatoire français des drogues.

Très à la mode chez les consommateurs réguliers qui délaissent une résine qu'ils jugent de moins bonne qualité et dont ils ne sentent plus les effets, ces herbes présentent ainsi des risques de psychoses cannabiques, spécialement pour les jeunes usagers. Le constat est inquiétant dans un pays où 10 % des 18-25 ans sont des consommateurs réguliers voire quotidiens de cannabis.
Source : http://www.rtl.fr

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Perpignan championne de consommation de cannabis selon une étude

Les scientifiques du CNRS ont effectué des prélèvements dans les stations d'épuration de 25 villes pour connaître les quantités de drogue dans les eaux usées. Objectif : mettre les élus devant leurs responsabilités, et évaluer les effets des molécules de drogue sur l'environnement.

Perpignan est sur le podium des villes de France où l'on consomme le plus de cannabis. C'est ce qui ressort d'une étude menée par le CNRS.

L'an dernier, les scientifiques du CNRS ont fait des prélévements dans 25 villes de France pour analyser la présence de drogue dans les eaux usées des stations d'épurations. Car une drogue consommée finit toujours par ressortir, avec les urines.

Lille remporte ainsi la palme pour la cocaine, Montpellier est la championne de France de l'exctazy, et Perpignan reine du cannabis. La consommation de hashish y est plus importnate qu'à Amsterdam, où pourtant la drogue est en vente libre.

Mais les scientifiques appellent à la plus grande prudence. Ces résultats sont difficiles à interpréter, il ne faut pas tirer des conclusions hatives. Le but n'était pas de réaliser un classement ou de montrer telle ou telle ville du doigt, mais de tester un nouvel outil.

Il y a deux intérets : mettre les élus devant leurs responsabilités et évaluer les effets des molécules de cannabis, cocaine, exctzy, sur l'environnement, une fois que les stations d'épuration rejettent les eaux traitées dans la nature.
Source : http://www.francebleu.fr

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dimanche 6 octobre 2013

Le cannabis thérapeutique bientôt prescrit par les médecins français ?



Avec la parution d’un décret permettant la délivrance d’une autorisation de mise sur le marché à des médicaments contenant du cannabis, un premier pas a été franchi pour l’autorisation du cannabis thérapeutique en France.

Rappel du contexte et résumé des bénéfices éventuels attendus de l’utilisation médicale de dérivés de cette substance, bannie de la pharmacopée française depuis des décennies.
Read more at http://www.vidal.fr/actualites/13168/le_cannabis_therapeutique_bientot_prescrit_par_les_medecins_francais/#Y5sss4mAW12LvxLE.99

Un décret publié au Journal Officiel du 7 juin

Jusqu’à présent, l’Etat français interdisait, via cet article du Code de Santé Publique, la production, la fabrication, le transport, l’importation, l’exportation, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi du cannabis et des tétrahydrocannabinols, à l’exception du dérivés de synthèse utilisables pour faire des études cliniques. Une interdiction soumise à dérogations mais qui interdisait quasiment totalement la possibilité d’utiliser les dérivés du cannabis en médecine.

Le décret du 5 juin, publié au Journal Officiel du 7 juin, annule cette restriction et permet désormais “la délivrance d’une autorisation de mise sur le marché à des médicaments contenant du cannabis ou ses dérivés”.

L’usage thérapeutique du cannabis : de l’usage ancestral à l’interdiction
Des préparations à base de cannabis ont été utilisées en médecine depuis l’Antiquité. Mais dans les années 1930, des inquiétudes concernant le danger lié à l’abus de cette substance ont conduit à l’interdiction progressive de l’utilisation médicale de la marijuana dans la plupart des pays, précise une impressionnante revue de la littérature parue en 2007 dans Dialogues in Clinical Neurosciences.

La recherche médicale s’est emparée du principe actif

Il a fallu attendre 1964 pour que le 9 -tétrahydrocannabinol ( 9 –THC, appelé également THC tout court), le composant psychoactif principal du cannabis, soit isolé. Il a fallu encore attendre pour que des études cliniques soient pratiquées avec ce principe actif et d’autres découverts dans le cannabis, afin de tenter d’objectiver l’éventuel intérêt thérapeutique.

Même si certaines études récentes ont été menées avec du cannabis vaporisé (et non fumé), d’autres ont été menées avec des extraits de la plante (Cannabis sativa L) ou, plus récemment, avec des dérivés cannabinoïdes de synthèse ciblant les récepteurs du système endocannabinoïde :
- les récepteurs CB1 : ils sont essentiellement situés dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière), et un peu dans le système nerveux périphérique. Ils sont notamment responsables des effets euphorisants et des effets anticonvulsifs (cf. infra).
- les récepteurs CB2 : ils se trouvent dans certaines parties du système immunitaire, dont la rate, et sur différents organes, comme les poumons. Ils agissent en particulier sur l’inflammation.

Des résultats intéressants dans certaines indications

La revue publiée dans Dialogues in Clinical Neurosciences, ainsi que de nombreux ouvrages, comme “Cannabis médical. Du chanvre indien au THC de synthèse”, (Michka et coll. Mamma Editions, 2009), indexent et commentent une sélection des multiples études effectuées depuis une trentaine d’années.

Voici quelques-unes des indications dans lesquelles son usage a été particulièrement analysé :

- Douleur : les études suggèrent que les cannabinoïdes peuvent s’avérer utiles en diminuant la transmission neuronale au niveau des voies de la douleur. Cliniquement, l’utilisation de dérivés cannabinoïdes ou de cannabis a montré un intérêt modéré mais significatif dans la gestion de douleurs importantes, comme des douleurs neuropathiques (cf. cette étude récente avec du cannabis vaporisé), des douleurs chroniques, des douleurs associées à une névralgie du trijumeau, etc.

- Troubles de l’appétit, obésité : le cannabis est connu depuis des siècles pour augmenter l’appétit et la consommation alimentaire. En 2006, une étude a montré que le récepteur CB1 joue un rôle dans le contrôle central de l’appétit, du métabolisme périphérique et sur la régulation du poids corporel. Les agonistes de CB1 stimulent donc l’appétit (intérêt dans l’anorexie, le Sida, le cancer, etc.), tandis que les antagonistes le diminuent : il y aurait donc un intérêt théorique dans l’obésité.Mais un antagoniste commercialisé sur cette hypothèse, le rimonabant, a été retiré du marché en 2008 en raison d’effets secondaires à type de dépression, idées suicidaires.

- Spasticité : de nombreuses études réalisées avec du cannabis depuis les années 80, comme par exemple celle-ci versus placebo (n=160), ont montré une réduction significativement positive de la spasticité musculaire en cas de sclérose en plaques. Des résultats plus contrastés ont été obtenus sur les tremblements associés à cette maladie (étude négative parue dans Neurology en 2004)
- Symptômes du Sida : les patients traités par dérivés cannabinoïdes ont noté une amélioration de l’appétit, des douleurs musculaires, des nausées, de l’anxiété, des douleurs, de la dépression et des paresthésies (étude ouverte, n=143)
- Glaucome : le cannabis peut réduire la pression intra-oculaire (voir par exemple cette étude).
- Asthme : le THC a une action dilatatrice et anti-inflammatoire sur les bronches. Les études sont cependant assez anciennes, comme par exemple celle-ci effectuée avec du cannabis fumé et absorbé per os, parue dans le New England Journal of Medicine.

- Epilepsie : si les antagonistes du récepteur CB1 augmentent le risque de crises d’épilepsie, les études réalisées avec des agonistes chez les patients épileptiques ne paraissent pas concluantes, pour le moment, sur la réduction des crises et symptômes (cf. cette étude publiée en 2013). Idem pour la maladie de Parkinson (voir par exemple cette étude).

- Cancer : outre son action modérée sur la douleur, le cannabis s’est également avéré utile pour prévenir les nausées et vomissements liées à la chimiothérapie. Il a d’ailleurs été “préféré par les patients” aux autres anti-émétiques usuels, selon une étude parue en 2001 dans le BMJ.

Ces résultats sont donc souvent positifs malgré des effets indésirables plus ou moins gênants, variables en fonction des doses et modes d’administration (le plus souvent : sécheresse buccale, somnolence, vertiges, tachycardie). Une appréciation positive de la balance bénéfices/risques dans certaines indications (sclérose en plaques, chimiothérapie, Sida, etc.) explique que, depuis quelques années, l’usage médical du cannabis soit à nouveau autorisé dans de plusieurs pays européens, en Amérique du Sud, Israël, aux Etats-Unis ou encore au Canada.

Bientôt un médicament dérivé du cannabis autorisé en France ?

Jusqu’à présent, seules quelques dizaines d’Autorisations Temporaires d’Utilisation (ATU) ont été délivrées en France depuis 2000 pour un comprimé de THC de synthèse (le Marinol).
Mais la publication du décret évoquée au début de cet article ouvre la possibilité à l’ANSM (Agence Nationale des Médicaments et produits de santé) d’examiner les demandes d’autorisation des produits pharmaceutiques dérivés du cannabis.


Le premier d’entre eux devrait être le SATIVEX, commercialisé par le laboratoire allemand Bayer et autorisé depuis 2005 au Canada. En effet, selon l’AFP, la ministre de la santé Marisol Touraine a souhaité le 27 février que l’ANSM puisse étudier le dossier de ce médicament, ce qui explique la publication de ce décret, sans préjuger de la décision finale de l’agence sur l’autorisation éventuelle et le remboursement du Sativex en France.

Ce spray buccal (photo ci-contre), qui délivre deux extraits végétaux de cannabis et agit plus rapidement que les comprimés, est déjà prescrit dans plusieurs pays européens. Il a fait l’objet de multiples études depuis 2004 et est prescrit à des patients atteints de sclérose en plaques, en particulier pour diminuer leurs contractures musculaires.

Mais si ce médicament, puis d’autres, sont autorisés, cela ne changera en rien la position du gouvernement sur le cannabis récréatif, a tenu à préciser le ministère à l’AFP : “Il s’agit là d’un médicament” et “la ministre rappelle à nouveau sa plus ferme opposition à la dépénalisation du cannabis”.

Jean-Philippe Rivière

Sources et ressources complémentaires (par ordre de citation) :

- “Code de la santé publique – Article R5132-86″
- “Décret n° 2013-473 du 5 juin 2013 modifiant en ce qui concerne les spécialités pharmaceutiques les dispositions de l’article R. 5132-86 du code de la santé publique relatives à l’interdiction d’opérations portant sur le cannabis ou ses dérivés”, JORF n°0130 du 7 juin 2013 page 9469, texte n° 13
- “Cannabinoids in health and disease”, Natalya M. Kogan, MSc; Raphael Mechoulam, PhD, Dialogues in Clinical Neurosciences, 2007. Lecture facile avec liens sur les sources via PubMed Reader
- Cannabinoïdes, fiche Wikipedia
- Présentation sur Drogues Info Service du livre “Cannabis médical : du chanvre indien au THC de synthèse”, 2011
- “Low-Dose Vaporized Cannabis Significantly Improves Neuropathic Pain”, Barth Wilsey et coll., the Journal of Pain Volume 14, Issue 2 , Pages 136-148, février 2013
- “Cannabis use for chronic non-cancer pain:résults of a prospective study”, Ware MA et coll., Pain, mars 2003
- “Therapeutic potential of cannabinoids in trigeminal neuralgia”, Liang YC et coll., Current drug targets. CNS and neurological disorders, 2004
- “Endocannabinoids in appetite control and the treatment of obesity”, Kirkham TC, Tucci SA. CNS & neurological disorders drug targets, juin 2006
- “Do cannabis-based medicinal extracts have general or specific effects on symptoms in multiple sclerosis? A double-blind, randomized, placebo-controlled study on 160 patients”, Wade DT et coll., Multiple sclerosis (Houndmills, Basingstoke, England), août 2004
- “The effect of cannabis on tremor in patients with multiple sclerosis”, Fox P et coll., Neurology, avril 2004
- “Cannabis use in HIV for pain and other medical symptoms”, Woolridge E et coll., Journal of pain and symptom management, avril 2005
- “Effect of sublingual application of cannabinoids on intraocular pressure: a pilot study”, Tomida I et coll., Journal of Glaucoma, octobre 2006
-  ”Acute Pulmonary Physiologic Effects of Smoked Marijuana and Oral ?9-Tetrahydrocannabinol in Healthy Young Men”, Donald P. Tashkin et coll., New England Journal of Medicine, août 1973
- “Cannabis and other illicit drug use in epilepsy patients”, Hamerle M et coll., European journal of neurology, janvier 2013
- “Cannabis for dyskinesia in Parkinson disease: a randomized double-blind crossover study”, Carroll CB et coll., Neurology, octobre 2004
- “Cannabinoids for control of chemotherapy induced nausea and vomiting: quantitative systematic review”, Martin R Tramèr et coll., BMJ, juillet 2001
- “What is Sativex ?”, présentation pour les professionnels de santé de ce médicament sur sativex.co.uk, site anglais de Bayer
- “Le ministère de la santé favorable à l’étude d’un médicament dérivé du cannabis par l’ANSM”, AFP, 27 février 2013
- Essais cliniques réalisés avec Sativex, classés par indications, sur le site de GW Pharmaceuticals
Source : http://www.ufcmed.org/

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samedi 5 octobre 2013

IACM-Bulletin du 02 Octobre 2013

Le 19 septembre, la Cour suprême, Washington, a indiqué que les personnes appréhendées pour un délit relatif au cannabis peuvent évoquer la nécessité d’un usage médical, même si elles n’ont pas suivi les recommandations des lois de l’État relatives au cannabis. Acclamé par les défenseurs des patients, les juges ont indiqué que les votants n’ont pas écarté « la défense de la nécessité médicale » quand ils ont voté les lois relatives à la marijuana médicale, en 1988.
La décision signifie que les personnes qui n’ont pas l’argent ou l’assurance pour voir un médecin prescripteur de cannabis, ou qui ne disposent pas dans leur communauté d’un tel médecin, auront néanmoins la possibilité d’indiquer devant une cour qu’ils avaient une raison médicale de consommer du cannabis, a indiqué l’avocate de Seattle, Suzanne Lee Elliott. Les lois de l’État sur le cannabis médical permettent aux personnes de consommer du cannabis dans le cas de certaines conditions médicales débilitantes, telles que les cancers, le SIDA, ou des douleurs irrémédiable. Il est demandé à ces personnes d’obtenir une autorisation de consommer du cannabis d’un professionnel de santé autorisé avant de pouvoir bénéficier de la loi. La juge Barbara Madsen a écrit que les personnes qui dérogent aux lois médicales peuvent néanmoins indiquer devant une cour qu’ils avaient besoin du cannabis pour ces raisons médicales ; pour faire cela, il faut aussi que ces personnes montrent que se conformer aux lois médicales sur le cannabis n’était pas une alternative viable.
Associated Press of 19 September 2013.

Science/Royaume-Uni: un extrait de cannabis riche en cannabidivarin sera testé sur l’homme
Le 18 septembre, la compagnie GW Pharmaceuticals a annoncé qu’elle avait commencé un essai clinique de phase 1 sur le nouveau produit GWP42006 destiné au traitement de l’épilepsie.
GWP42006 est un extrait de cannabis riche en cannabidivarin (CBDV). Ces cinq dernières années, GW a conduit un programme de recherches précliniques sur les cannabinoïdes et le champ de l’épilepsie en collaboration avec l’Universitié de Reading, Royaume-Uni. Cette recherche a conduit à l’émergence d’un nombre de candidats thérapeutiques cannabinoïdes montrant des propriétés anti-épileptiques. L’extrait riche en cannabidivarin (GWP42006) est un des candidats les plus prometteurs.
Press release by GW Pharmaceuticals of 18 September 2013.

Science/Homme: le sativex produit de bons résultats dans le traitement clinique de la spasticité due à la sclérose en plaques
Dans un hôpital, en Espagne, les résultats du traitement avec du sativex sur 50 patients souffrant de spasticité due à la sclérose en plaques, entre avril 2008 et mars 2012, ont été analysés. La raison de la prescription du cannabis était la spasticité pour 44%, la douleur pour 10% et pour les deux raisons dans 46% des cas. L’extrait de cannabis s’est révélé efficace pour 80% des patients à une dose moyenne de cinq pulvérisations par jour. Les auteurs ont conclu que le THC/CBD semble représenter une alternative de choix aux traitements standards, puisque ce produit améliore les symptômes d’une spasticité résistante, et un profil de toxicité acceptable. »
Hospital Universitario y Politécnico La Fe, Valencia, Spain.
Lorente Fernández L, et al. Neurologia. 10 septembre 2013. [in press].

Science/Homme: les personnes atteintes d’un trouble du stress post-traumatique présentent des niveaux d’endocannabinoïdes réduits
Dans une étude portant sur 46 sujets qui se trouvaient prés du World Trade Center, au moment de l’attaque du 11 septembre 2001, 22 ne souffrent pas de trouble du stress post-traumatique, et 24 remplissent les critères du trouble du stress post-traumatique. Les chercheurs ont remarqué que les personnes présentant le trouble avaient des niveaux d’endocannabinoïdes anandamide plus faibles.
Department of Cell Biology & Anatomy and Psychiatry, University of Calgary, Canada.
Hill MN, et al. Psychoneuroendocrinology. 2013 Sep 10. [in press].

Science/Animal: l’acide cannabidiolique améliore les effets nauséeux que le metoclopramide induit
Chez les rats, les effets du metoclopramide, un médicament médicinal utilisé dans le traitement des nausées et des vomissements ont été augmentés par le cannabinoïde naturel CBDA (acide cannabidiolic). Les scientifiques ont conclu que « le CBDA pourrait représenter un supplément puissant au traitement des régimes antiémétiques des nausées induites par la chimiothérapie. »
Department of Psychology, University of Guelph, Canada.
Rock EM & Parker LA. Pharmacol Biochem Behav. 2013 Sep 4. [in press].

Science/Animal: les endocannabinoïdes efficaces contre les nausées
Sur le modèle du rat, une amélioration du système endocannabinoïde réduit la nausée anticipatoire. Les chercheurs ont utilisé un inhibiteur de la dégradation endocannabinoïde (JZL195).
Department of Psychology and Neuroscience Graduate Program, University of Guelph, Canada.
Limebeer CL, et al. Psychopharmacology (Berl). 2013 Sep 17. [in press].

Science/Homme: les endocannabinoides influencent l’effet placebo
Certaines variantes du gêne de l’acide hydrolase de l’anandamide FAAH qui est responsable de la dégradation des endocannabinoïdes, ont provoqué, chez l’homme, une analgésie placébo supérieure. Les chercheurs ont écrit que ceci démontrait l’implication des endocannabinoïdes dans les effets placébo.
Department of Psychiatry, University of Michigan, Ann Arbor, USA.
Peciña M, et al. Mol Psychiatry. 17 septembre 2013. [in press].

Science/Cellules: l’anandamide est efficace pour lutter contre les cellules cancéreuses de la peau
Lors d’expériences menées sur des cellules humaines de la peau (mélanome), les effets anticancéreux de l’endocannabinoïde anandamide ont été examinés. Les chercheurs ont indiqué : « Par-dessus tout, ces découvertes démontrent que l’AEA induit une cytotoxicité contre les mélanomes de l’homme dans une gamme de concentration micromolaire, à travers un mécanisme complexe qui implique l’activation des récepteurs CB1. »
Department of Pharmacy, University of Pisa, Italy.
Adinolfi B, et al. EUR J Pharmacol. 13 septembre 2013. [in press].

Science/Animal: les endocannabinoïdes réduisent un surcroit d’activité de la vessie
Lors d’expériences réalisées sur des rats, un traitement avec un inhibiteur de FAAH (acide hydrolase de l’anandamide, enzyme qui dégrade les endocannabinoïdes) a réduit le surcroit d’activité de la vessie.
Urological Research Institute, San Raffaele Scientific Institute, Milan, Italy.
Gandaglia G, et al. Neurourol Urodyn. 29 août 2013. [in press].

Science/Animal: les endocannabinoïdes influencent les effets des médicaments traitant la migraine
La recherche, sur le modèle animal, montre une nouvelle interaction entre les systèmes endocannabinoïdes et sérotonergiques lors du processus de la douleur, au niveau du cerveau. Ceci suggère qu’une partie de l’action thérapeutique des triptans pourrait se faire par les neurones présentant l’endocannabinoïde. dans la matière grise ventrolatérale périqueductale du tronc cérébral, une région impliquée dans la perception de la douleur. Les triptans sont des médicaments très efficaces pour traiter les migraines.
Department of Neurology, University of California, San Francisco, USA.
Akerman S, et al. J Neurosci 2013;33(37):14869-77..

Science/Animal: le CBD réduit la neurodégénération induite par l’alcool
Lors d’expériences menées sur des rongeurs, le CBD (cannabidiol) a réduit la dégénération des cellules nerveuses causées par l’alcool. Les chercheurs ont utilisé un gel contenant du CBD administré localement sur la peau des animaux. Ils ont écrit que « ces résultats démontrent la faisabilité de l’utilisation des systèmes transdermiques de livraison du CBD pour le traitement de la neurodégénération induite par l’alcool. »
College of Pharmacy, University of Kentucky, Lexington, USA.
Liput DJ, et al. Pharmacol Biochem Behav. 2013 Sep 5. [in press].

Science/Homme: le stress est un facteur majeur de la rechute des patients dépendants des opioïdes et traités avec de la méthadone
Une étude portant sur 315 patients dépendants aux opioïdes, traités à la méthadone, s’est intéressée à la relation entre le stress perçu et l’abus de substance. Les chercheurs ont trouvé que le stress pourrait être un indicateur de risque de consommation de substances illicites, un risque connu de rechute pour les opiacés illicites.
Warren Alpert Medical School of Brown University, Providence, USA.
Moitra E, et al. Drug Alcohol Depend. 26 août 2013. [in press].

Science/Homme: aucune maladie gloable induite par le cannabis
Lors d’une analyse mondiale du poids que représentent les maladies aggravées par la consommation de drogues illégales, aucun lien avec le cannabis n’a été trouvé. La dépendance à cette drogue illicite représente directement 0,8% du poids total des maladies. Les facteurs de risques les plus importants sont les dépendances aux opioïdes, aux amphétamines, et à la cocaïne.
National Drug and Alcohol Research Centre, University of New South Wales, Sydney, Australia.
Degenhardt L, et all. Lancet. 2013 Aug 28.[in press]

Il y a un an
Il y a deux ans

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Barney's Amsterdam : The Coffee Shop history

Bénéficiant d'un menu de plus de 50 souches - pour ne pas mentionner un petit tueur - Barney est un premier arrêt favori pour beaucoup un touriste stoner arrivant à Amsterdam. Il est temps de regarder de plus près les origines et l'évolution de l'un des coffeeshops les plus célèbres et les plus prospères du monde.
 
"Barney a commencé avec un intérêt pour la nourriture, vraiment», explique originale co-fondateur, Paul Gould de la boutique. "Quand nous sommes arrivés à Amsterdam du Royaume-Uni en 79, nous n'avons pas trouvé grand-chose à manger dans les coffeeshops. Tout ce qu'ils ont vendus étaient des toasts et du café et ils étaient tous très froid - juste pris l'argent de vous et vous a laissé, rien d'autre à faire, pas de scène ".
 
Comme un Anglais qui ne parlent pas néerlandais essayer de le faire à Amsterdam pendant une récession, Gould avait du mal à trouver un emploi et a commencé à se sentir piégé. Il a finalement décidé que sa meilleure option serait de démarrer une entreprise, alors il se tourne vers un ami - Irlandais Nicky Matthews - pour un certain capital.

 "J'ai demandé autour de ce que les entreprises que vous pourriez commencer sans aucune qualification ou de documents, et il y avait trois options: coffeeshop, un snack-bar ou sex-shop. À l'époque, l'industrie coffeeshop était toujours en expansion, alors nous sommes allés avec ça. "
 
En 1986, Gould et Matthews ont conclu un partenariat en achetant un petit café et le renommer Barney (après un chat dans la rue graisse qui s'installe là-bas). Leur plan était de se démarquer des autres boutiques en proposant une plus grande variété d'aliments, et cela a fonctionné - en particulier en ce qui concerne leur petit-déjeuner, pour lesquels ils sont vite devenus bien connus. Gould a finalement quitté l'entreprise en 1990 et a été rachetée par son partenaire. Mais deux ans plus tard, Matthews a subi une crise cardiaque et a vendu l'entreprise à un vieux copain de son à partir de Dublin, Derry Brett. Un ancien dirigeant de Shell Oil s'est marijuana botaniste, Brett avait déménagé en Hollande au début des années 1980 pour poursuivre sa passion pour le pot dans un environnement libre.
 
"J'avais l'habitude de vivre en Inde - travaille beaucoup avec la génétique dans les montagnes de l'Himalaya - mais j'ai eu une base [à Amsterdam] ainsi. Quand je suis revenue un an, Nicky a dit qu'il était fatigué et qu'il voulait sortir. C'était une décision impulsive, mais je lui ai dit, 'Ok -. Je vais le prendre et voir ce qui se passe " C'était en 1992 ... le reste c'est de l'histoire ".

 Brett abordé la propriété coffeeshop avec le même sens des affaires et la détermination qu'il avait apporté à ses réalisations antérieures. Sa première tâche consistait à déplacer l'accent de la boutique de la nourriture pour la plante. Il a également commandé l'emblématique "soleil visage" conception de logo, qui il est répandu est en fait basé sur son propre portrait.
 
"Si vous le regardez, il est souriant, mais il ya un petit quelque chose de sinistre là-bas," dit-il avec un sourire malicieux.
 
Grâce à l'image de marque, promotion, contrôle de la qualité et du service client, Brett a réussi à transformer Barney d'un petit magasin dans l'empire de cannabis qu'il est aujourd'hui. En 2003, il a ouvert la Brasserie de Barney (maintenant appelé la ferme de Barney) dans le coin à deux portes de la coffeeshop. En 2005, il a ouvert le salon de Barney près de Rembrandtplein. Puis, en 2007, tout comme l'interdiction de vente d'alcool dans les coffeeshops allait en effet, il a ouvert sa quatrième lieu - Barney Uptown. Directement en face de la célèbre coffeeshop, Uptown propose à ses clients un environnement confortable pour prendre un verre et manger un morceau avec leur fumée. En mai 2009, le restaurant a embauché un nouveau chef de classe mondiale et a créé un menu révisé récession de l'environnement plein de petits plats, moins coûteux.
 
Mais il y avait bien plus grands changements dans le magasin pour Barney que juste le menu. En Janvier 2009, l'original coffeeshop Barney a fermé ses portes pour entreprendre la plus importante rénovation de son histoire. Cette éviscération complète et la révision de toute la structure de trois étages a été le point culminant de plus de cinq années de planification et des centaines de milliers d'euros.

 Mais il y avait bien plus grands changements dans le magasin pour Barney que juste le menu. En Janvier 2009, l'original coffeeshop Barney a fermé ses portes pour entreprendre la plus importante rénovation de son histoire. Cette éviscération complète et la révision de toute la structure de trois étages a été le point culminant de plus de cinq années de planification et des centaines de milliers d'euros.

 "Le bâtiment avait été en train de couler plus de 500 ans», explique Brett, "alors nous sommes réellement soulever le tout et pose de nouvelles bases en dessous. Nouvelles caves, de nouveaux murs, toiture neuve - il s'agit essentiellement d'une toute nouvelle structure ».
L'intérieur de la nouvelle et améliorée Barney a été totalement repensé ainsi, avec un long bar, huit tables, tabourets plus larges et un thème pharmaceutique vintage.
"Les murs sont tiroirs et étagères, donnant le sentiment d'une ancienne apothicaire. Chaque table a intégré dans son propre vaporisateur Volcano et sa propre télévision à écran plasma montrant des informations touristiques, manifestations sportives, etc ", dit Brett.
Après plusieurs retards et les conflits avec le gouvernement local, la rénovation a été achevée en Octobre - quelques mois de retard peut-être, mais juste à temps pour la Cannabis Cup 2009.
De tous les magasins en Hollande, seule une poignée réellement élever leur propre cannabis, et Barney est parmi ceux-là. La société de semences - aussi appelé la ferme de Barney, et a commencé dans les années 1980 et fournit la presque totalité de la marijuana vendue dans les magasins, ainsi que fournir des graines féminisées pour le public. Bien que le maintien de fermes est plus cher et de main-d'œuvre que le simple achat des mauvaises herbes auprès des producteurs indépendants ou des compagnies de semences (comme le font la plupart des magasins), Brett insiste sur le fait qu'il vaut la peine.
"Je veux le contrôle de la marijuana. Bien sûr, c'est beaucoup moins cher et plus facile à sortir et acheter juste la mauvaise herbe, mais ce que vous obtenez de le faire vous-même est ... vous obtenez ce que vous voulez: Vous obtenez de très grande classe, marijuana cultivé biologiquement que les gens vont vraiment envie de fumer. "

 

 Barney première entrée de la Cannabis Cup en 1997, et a remporté la deuxième place dans la catégorie Meilleur Hashish pour leur temple de la balle népalaise. Depuis lors, ils ont remporté un impressionnant 38 Coupes du cannabis - même balayer la Coupe du 20e anniversaire en 2007. Le seul autre magasin de gagner que de nombreuses Coupes ya concurrence principale de Barney, la Maison Verte (Greenhouse)
 
Il ya une rivalité bien connue entre Brett et Arjan de Green House, qui tentent de se surpasser les uns les autres chaque année dans leur lutte pour le cœur et les poumons des juges. Même si d'apres Brett, il est clair que cette rivalité est très amical et professionnel, pas personnel.
 
"Publiquement, nous avons peut sembler être en contradiction les uns avec les autres, mais en privé, nous sommes de très bons amis», admet Brett. "Bien sûr, nous avons tous les deux beaucoup de fierté dans ce que nous faisons et aimons gagner, donc lors de la Coupe, notre soif de succès vient vraiment et nous obtenons très compétitif. Mais nous avons beaucoup de respect pour l'autre ".

 En raison de l'immense succès de Barney et la Maison Verte (Greenhouse ) au fil des années, des rumeurs ont inévitablement surgi au sujet de ces deux magasins «acheter» la Coupe, mais Brett ne prend jamais les accusations à cœur.
 
"C'est juste raisins aigres», dit-il. "Il fut un temps où j'étais un tout petit peu coffeeshop aller à la Coupe - je n'étais personne, mais je voulais vraiment gagner. Promotion aide, mais ce que gagne vraiment l'année de la Coupe du cannabis après année - pour Arjan ainsi - c'est notre passion pour notre métier. Si vous n'avez pas cela, vous pouvez jeter une centaine de millions d'euros à elle et vous ne pourrez pas gagner une Coupe du cannabis ".
 
En 2012, au lieu d'entrer dans la Coupe, Barney a décidé de prendre une année sabbatique - permettant à d'autres coffeeshops un tir au cercle des gagnants, et offrant le personnel de leurs divers endroits l'occasion d'aborder la semaine de la Coupe toujours frénétique dans une perspective plus détendu . Mais ce Novembre, ils sont encore une fois de retour dans le jeu et d'aller chercher l'or. Lorsqu'on leur a demandé ce qu'ils ont en magasin, Brett clignote même sourire malicieux. "Vous aurez juste à attendre et voir."

Source : http://www.hightimes.com/
Traduction : GreenThumb  

 


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Cartel, au coeur du trafic du drogue

Penelope Cruz, Michael Fassbender, Javier Bardem, Cameron Diaz et Brad Pitt. Un casting de rêve pour le dernier film de Ridley Scott, “Cartel” (“The Counselor”, en version originale), présenté en avant-première, jeudi soir, à Londres. Dans le rôle principal, on retrouve, le talentueux Michael Fassbende, incarnant, ici, un avocat corrompu mêlé au trafic de drogue.

Mais lors d’un transfert de la marchandises, les choses ne se passent pas comme prévues. Les ennuis commencent ne font que commencer pour le juriste. Penelope Cruz, qui joue sa petite amie, apporte une touche de glamour. L’actrice espagnole est l‘épouse de Javier Bardem dans la vraie, présent au casting.

“C‘était bizarre, c’est vrai”, avoue Michael Fassebender, “mais bon, il a été sympa lors des répétitions, parfois il prétendait avoir oublié quelque chose dans la pièce mais bon, vous savez, ces gens sont des professionnels. Et même si certaines scènes sont parfois dérangeantes à tourner, je ne pense pas que Javier puisse s’inquiéter. Je suis sûr que tout se passe bien dans son couple.”
A l‘écriture du scénario, on retrouve l’américain, Cormac McCarthy, auteur des best-sellers, “La Route” et “No Country for old men”.

Sortie du film prévue en France le 13 novembre prochain 2013.




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Etats-Unis: Il injecte de l’héroïne à son fils de 4 ans le jour où il en perd la garde

Eric Emil Lehtinen, 37 ans, habitant de Redmond dans l’état de Washington, est accusé d’avoir injecté de l’héroïne à son fils de quatre ans, le jour même où étaient prononcés son divorce et la garde à la mère de l’enfant.

Des traces d’autres substances, de la kétamine et de la morphine notamment, ont également été retrouvées dans le corps du petit garçon, dont l’état s’est amélioré même si l’on ignore encore à ce stade s’il souffrira un jour de séquelles.

C’est la mère, en revenant d’un entretien d’embauche à Seattle, qui a retrouvé les deux corps inanimés sur le lit du suspect. L’enfant avait une seringue, apparemment remplie de drogue, sur la poitrine. Des traces de piqure ont été relevées sur sa nuque et ses fesses. Ils ont tous deux été transférés inconscients à l’hôpital.

La mère a expliqué aux enquêteurs qu’elle pensait les problèmes de drogue de son mari derrière lui et que, même s’il paraissait encore dépressif, elle n’avait vu aucun mal à lui confier l’enfant.

Celui-ci vit avec sa mère depuis six ans à San Francisco. Le jour de faits allait être prononcé le divorce du couple. La garde du petit garçon devait en même temps officiellement être accordée à la mère.

Le passé de drogué du suspect était connu des autorités. Il fut en effet hospitalisé en 2005 suite à une première tentative de suicide, alors qu’il tentait de mettre fin à son addiction à l’héroïne.

Aujourd’hui sorti de l’hôpital, l’individu a été arrêté pour tentative de meurtre. Sa caution a été fixée à trois millions de dollars. Il encourt une peine de minimum quinze ans de prison.
AFP

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vendredi 4 octobre 2013

[Insolite] Un trafiquant meurt écrasé par sa cargaison de cannabis

Un trafiquant de drogue brésilien est mort le mois dernier lors d'une course poursuite avec la police. Sa voiture a quitté la route pour se fracasser contre un arbre et les 500 kilos de cannabis qu'il transportait ont valsé dans l'habitacle pour finalement l'écraser.

Les faits remontent au 14 septembre dernier. Un trafiquant de drogue brésilien relie en voiture Campo Grande à Saô Paulo avec à son bord 500 kilos de marijuana soigneusement empaquetés. Pendant son trajet, il fait face à un imprévu. Un barrage policier de routine se dresse sur le bord de la route, à la hauteur de la ville de Bataguassu.


Le malfrat tente d'y échapper en démarrant en trombe. La police le prend en chasse. Mais au bout de 3,5 kilomètres, le trafiquant perd le contrôle de son véhicule et s'encastre dans un arbre.

L'airbag qui équipe son véhicule aurait probablement pu lui sauver la vie. Mais c'était sans compter sur les dizaines de ballots de cannabis embarqués dans son 4x4 aménagé pour l'occasion en break.

Avec la violence du choc, les ballots valsent dans l'habitacle pour heurter violemment la nuque du trafiquant et finalement écraser sa tête contre le volant du véhicule. Selon les policiers, le trafiquant a été tué sur le coup. Ne portant pas de pièce d'identité sur lui, l'homme n'a pas été identifié.
Source : http://www.directmatin.fr/
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Mohamed VI légalise la culture du cannabis pour droguer la jeunesse algérienne

Le Portail de la presse algérienne, repris par plusieurs médias algériens, dénonce la décision du Parlement marocain qui a adopté, il y a quelques jours, une nouvelle loi légalisant la culture du cannabis dans les rifs marocains.

La nouvelle loi est spécialement conçue pour frapper la stabilité en Algérie, affirme le journaliste Sofiane Abi, car ici [JPG: en Algérie] la drogue marocaine se déverse en masse.

C’est un pas très dangereux explique le journaliste. Avec cette loi, le royaume marocain est en train de chercher l’escalade avec son voisin algérien qui ne cesse de recevoir de grosses quantités de drogue, des tonnes de cannabis, qui inondent les villes et quartiers du pays.

En une semaine, en deux occasions différentes :

    32 quintaux de cannabis venus du Maroc ont été saisis,
    10 quintaux de kif traité et un narcotrafiquant marocain ont été interceptés par la Gendarmerie nationale

C’est la « sale politique » que mène le Maroc contre l’Algérie, expliquent les médias algériens, qui vont jusqu’à affirmer que « le royaume marocain a déclaré la «guerre» du cannabis contre l’Algérie »

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En France, 80% de la drogue qui circule provient du Maroc

Et ceci avec la complicité de l’Union européenne, ajoute Abi, qui continue à apporter son soutien au Maroc, dans le cadre de dons afin de « lutter » contre la culture de résine de cannabis dans les rifs, alors qu’ »en France, 80% de la drogue qui circule dans les quartiers parisiens, marseillais et lyonnais proviennent du Maroc. »

« La surface qui est exploitée par la culture de l’opium ne cesse d’augmenter, alors à quoi sert l’argent des Européens sinon à promouvoir cette culture », se demande le journaliste.

Les relations entre l’Algérie et le Maroc ne cessent d’en souffrir davantage, conclut Le Portail de la presse algérienne, et l’on assiste à une escalade qui risque de monter à la surface dans les prochaines années.

Resterait plus que les communautés algériennes et marocaines s’affrontent sur le sol français et preuve sera vraiment faite que vraiment, l’immigration du tiers monde est une chance pour la France.

 © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

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La prescription d'héroïne et d'autres droguesbannies du programme d'accès spécial de Santé Canada

En collaboration avec des médecins, des spécialistes de la santé, des Canadiens qui ont lutté contre la toxicomanie ainsi que des représentants de diverses communautés culturelles du Canada, l'honorable Rona Ambrose, ministre de la Santé, a honoré aujourd'hui la promesse qu'elle avait faite le 20 septembre, c'estàdire celle de protéger l'intégrité du Programme d'accès spécial (PAS) en retirant aux médecins le droit de prescrire à leurs patients des drogues dangereuses, comme l'héroïne et la cocaïne, dans le cadre du Programme.

"Ce programme permet, dans des situations d'urgence, d'avoir accès à des médicaments susceptibles de sauver des vies. Il n'a jamais été conçu pour fournir de l'héroïne à des toxicomanes, et nous prenons maintenant des mesures pour combler cette lacune", a déclaré la ministre Ambrose. "Notre gouvernement comprend que les drogues dangereuses, comme l'héroïne, ont d'horribles répercussions sur les familles canadiennes et leurs collectivités. Nous continuerons cependant d'appuyer le traitement de la toxicomanie et les programmes de rétablissement qui permettent aux Canadiens d'échapper à l'emprise de la drogue de manière sécuritaire."

Les nouveaux règlements, qui entrent en vigueur immédiatement, garantiront que l'utilisation par des patients de produits contenant de l'héroïne, de la cocaïne ou d'autres drogues d'usage restreint (comme le LSD, l'ecstasy, les champignons magiques et les "sels de bain") ne pourra plus être autorisée dans le cadre du PAS.

"Etant l'un des quelque 4,6 millions de Canadiens qui ont surmonté à long terme la toxicomanie, je peux vous dire que les traitements fonctionnent", a indiqué Marshall Smith, le gestionnaire des Relations communautaires au centre de traitement de la toxicomanie Cedars at Cobble Hill de l'île de Vancouver. "Nous devons continuer de faire passer le rétablissement en premier et rejeter l'idée que certaines personnes sont des cas désespérés. Je félicite le gouvernement de la position très ferme qu'il a adoptée à l'égard de son soutien des traitements. Toutefois, la guérison prend sa source à l'intérieur, plutôt qu'à l'extérieur."

Santé Canada maintient son engagement à l'égard de la Stratégie nationale antidrogue (SNA), qui vise à réduire et à prévenir l'utilisation de drogues illicites à l'échelle nationale. La prévention, le traitement et l'application de la loi sont les trois piliers sur lesquels repose la stratégie.

"Les traitements à l'héroïne sont dangereux et très coûteux. De plus, ils ne répondent pas aux besoins en matière de traitement de dizaines de milliers de Canadiens qui ont développé une dépendance aux opioïdes d'ordonnance", a déclaré Meldon Kahan, professeur agrégé du Département de médecine familiale de l'Université de Toronto. "Des traitements de la toxicomanie reposant sur des produits comme la méthadone, la buprénorphine et la morphine pourraient réduire considérablement ces dangers. J'espère donc que les médecins en toxicomanie, les décideurs et le public ne se laisseront pas distraire par des approches déficientes en matière de traitement et se soucieront plutôt des vrais besoins des opiomanes et des collectivités dans lesquelles ils vivent."

Selon les nouveaux règlements, l'utilisation par des patients de produits à base d'héroïne, de formes non autorisées de cocaïne ou d'autres drogues d'usage restreint (comme le LSD, l'ecstasy et les champignons magiques) ne pourra être autorisée. Les médecins ne seront pas en mesure de prescrire de l'héroïne ou d'autres drogues d'usage restreint. Ces changements n'ont aucune répercussion sur les autres traitements des toxicomanies qui ont été approuvés, notamment ceux fondés sur la méthadone.

"A titre de leader communautaire, je vois les effets de la drogue chez nos jeunes", a indiqué M. Jai Li, président de l'Ontario Acupuncture & Traditional Chinese Medicine Examination Committee et membre du Comité consultatif sur les médecines traditionnelles chinoises du gouvernement du Canada. " Je suis en faveur du traitement des dépendances et du rétablissement et je félicite le gouvernement pour ses efforts."

Les nouveaux règlements entrent en vigueur immédiatement.

Also available in English

Les communiqués de Santé Canada sont accessibles par Internet : www.santecanada.gc.ca/media.

FICHE DE RENSEIGNEMENTS

Changements au Programme d'accès spécial (PAS)

En vertu de la nouvelle réglementation adoptée en octobre 2013, il ne sera plus possible à l'avenir d'obtenir certaines substances réglementées non autorisées pour le traitement individuel de patients par l'intermédiaire du Programme d'accès spécial (PAS) de Santé Canada.

On continuera d'évaluer la grande majorité des demandes que le programme reçoit chaque année, qui viennent de médecins voulant traiter des patients avec des substances qui ne sont pas sur la liste restrictive.

Le changement n'aura pas d'effet sur les essais cliniques ou la recherche universitaire menés en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances.

Qu'est-ce que le Programme d'accès spécial?

Le Programme d'accès spécial (PAS) permet aux praticiens de demander l'accès à des médicaments qui ne sont pas vendus au Canada. Cet accès est limité au traitement de patients atteints d'une affection grave ou potentiellement mortelle, pour des raisons humanitaires ou urgentes, lorsque les traitements habituels s'avèrent inefficaces, inadéquats ou qu'ils ne sont pas disponibles.

Quels seront les médicaments concernés?

En vertu de la nouvelle réglementation, les produits contenant de l'héroïne, des formes non autorisées de cocaïne ou d'autres drogues d'usage restreint (par exemple le LSD, l'ecstasy, les champignons "magiques" et les "sels de bain") ne seront pas autorisés pour les traitements individuels des patients dans le cadre du PAS.

Echéances

La nouvelle réglementation entre en vigueur immédiatement. De cette manière, le Programme d'accès spécial sera mieux harmonisé avec les autres programmes gouvernementaux, y compris la Stratégie nationale antidrogue.

Coordonnées:
Renseignements aux médias
Michael Bolkenius
Cabinet de l'honorable Rona Ambrose
Ministre fédérale de la Santé



Santé Canada
Relations avec les médias



Renseignements au public :

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jeudi 3 octobre 2013

Le tabou du cannabis thérapeutique s'effrite, selon ses partisans

Il soulage les douleurs et pourrait même un jour combattre le cancer: le tabou qui entoure encore largement le cannabis thérapeutique est en passe d'être levé, veulent croire ses partisans, médecins et patients.

Il soulage les douleurs et pourrait même un jour combattre le cancer: le tabou qui entoure encore largement le cannabis thérapeutique est en passe d'être levé, veulent croire ses partisans, médecins et patients.
"Actuellement, les patients qui ont recours au cannabis ne comprennent pas pourquoi c'est illégal. Ils en prennent car rien d'autre ne les soulage. Heureusement, une porte s'est ouverte, les choses bougent", résume le Dr Patrick Spiess, co-organisateur d'un colloque consacré à cette problématique cette semaine à la faculté de médecine de Strasbourg.

La porte en question est un décret paru en juin dernier au Journal officiel, et qui lève un obstacle à l'éventuelle autorisation en France de remèdes à base de dérivés du cannabis. Le Sativex, déjà disponible dans plusieurs autres pays européens et préconisé pour soulager les souffrances de la sclérose en plaques, pourrait ainsi prochainement être délivré en France.

Un seul dérivé cannabinoïde, le Marinol (dronabinol), peut actuellement être prescrit pour des douleurs chroniques dans le cadre d'une autorisation temporaire d'utilisation (ATU), une procédure complexe réservée à des pathologies pour lesquelles il n'existe pas de traitement approprié.
Mais les médecins hésitent à le prescrire, alors qu'une polémique sur la légalisation du cannabis "récréatif" brouille en France le débat sur le cannabis médical.
Philippe B., un patient alsacien de 38 ans en chaise roulante, fume du cannabis depuis 17 ans pour soulager des spasmes musculaires très invalidants. Il avoue qu'il "préférerait prendre des comprimés" si ceux-ci étaient disponibles en pharmacie. D'autant que, lorsqu'on fume illégalement des "pétards", "on n'est jamais tranquille", souligne-t-il.
"Cinq pétards par jour, ça me soulage beaucoup", témoigne-t-il, assurant n'avoir "pas plus d'accoutumance qu'avec un médicament classique". En outre, "je mène une vie normale: on n'est pas obligé d'être défoncé pour se soigner", ironise-t-il.

Du cannabis contre le cancer
Douleurs, anxiété, nausées, spasmes musculaires: l'efficacité du cannabis commence à être reconnue pour ces indications. Mais un domaine d'utilisation autrement plus vaste se profile, grâce à des recherches mettant en évidence le rôle potentiel des composants du cannabis dans la lutte contre le cancer.
Une étude clinique doit ainsi prochainement débuter au Royaume-Uni sur des patients atteints de tumeurs au cerveau, associant dérivés cannabinoïdes et médicaments anti-cancéreux classiques.
Aux Etats-Unis, des chercheurs ont également mis en évidence l'action du cannabidiol (CBD, l'un des composants du cannabis) pour ralentir ou empêcher la prolifération de métastases sur des souris. "Les résultats sont encore meilleurs avec des molécules de synthèse proches du CBD, mais non issues du cannabis. Et on pense qu'on n'aura pas les terribles effets secondaires des actuelles chimiothérapies", détaille le Pr Pierre-Yves Desprez, l'auteur de ces travaux menés à San Francisco.

En attendant la concrétisation de ces espoirs, plusieurs pays ont déjà légalisé le cannabis thérapeutique: Pays-Bas, Espagne, Italie, Allemagne, Royaume-Uni, Canada, Australie et depuis le mois d'avril dernier, la République tchèque.
En Suisse, plusieurs dizaines de patients atteints de sclérose latérale amyotrophique, une grave affection neurodégénérative, ont bénéficié depuis 2007 d'un traitement à base de cannabis pour soulager leurs douleurs, explique Bea Goldman, infirmière à l'hôpital de Saint-Gall.
Tolérée par les autorités, l'expérience se situe cependant dans une "zone grise" entre légalité et illégalité, souligne l'infirmière, qui a dû mettre au point elle-même une "recette" pour administrer la drogue, en faisant macérer des bourgeons de cannabis dans de l'huile de cacahuète.

Aux Pays-Bas, en revanche, les choses se déroulent en toute transparence et légalité. Les autorités ont confié à une société privée, Bedrocan, le soin de cultiver et conditionner l'herbe de cannabis destinée aux pharmacies.
"Nous sommes soumis à de stricts contrôles qualité, notamment concernant la teneur du produit en principe actif", explique Tjalling Erkelens, patron de Bedrocan. L'entreprise produit quelque 450 kilos d'herbe par an, dont 30% sont exportés vers les quelques pays où elle est légale.
AFP

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Etats-Unis : le gouvernement fédéral autorise les États à légaliser le cannabis à usage récréatif

Du jour au lendemain, les défenseurs du cannabis ont pu constater un changement historique : le 29 aout, l’administration d’Obama a commencé à donner aux États une certaine latitude pour expérimenter la législation permettant la légalisation du cannabis à usage récréatif.

Elle a commencé par laisser le Colorado et Washington édicter de nouvelles lois autorisant l’usage récréatif du cannabis. Le département de la justice a indiqué se refocaliser sur l’application au niveau national, de la loi relative au cannabis, en produisant des charges criminelles dans huit cas seulement comme la distribution aux mineurs, sans poursuite pour les consommateurs, les cultivateurs et les commerces qui y sont liés. Ces décisions interviennent environ après un an de réflexion au sein de l’administration du Président Barack Obama sur la position à tenir face au mouvement grandissant pour des lois sur le cannabis plus souples.

Les supporters de la légalisation ont accueilli cette décision comme une étape majeure de la fin de la prohibition du cannabis. La loi fédérale stipule que le cannabis est illégal et sévèrement contrôlé, bien que 20 États, ainsi que le District de Columbia en permettent l’usage médical. Les votants du Colorado et du district de Washington ont légalisé l’usage récréatif du cannabis lors d’un vote de mesures sans précédent en novembre 2012. La marge d’appréciation pour les États n’ira pas plus loin, sauf si le Colorado, Washington ou d’autres États se montraient incapables de contrôler le cannabis, a indiqué le département de la justice.

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Moi, Christiane F., 35 ans après le film ( + Le film )

Devenue adulte, l'héroïne de Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée... publie son autobiographie.

Christiane V. Felscherinow a décidé de raconter ce qui s'est passé depuis Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée...

Son autobiographie, intitulée Christiane F. - mein zweites Leben (ma deuxième vie), paraîtra en Allemagne le 10 octobre aux éditions Levante.

D'après le magazine Stern, Christiane F. vivrait aujourd'hui à Berlin. Elle aurait renoncé des années durant à la drogue et donné naissance à un fils, avant de rechuter dans l'héroïne.

Aujourd'hui âgée de 51 ans, elle souffrirait d'une hépatite C, et son foie ne cesserait de se dégrader.

Le livre Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée est sorti en Allemagne en 1979. Il avait paru avant dans un reportage écrit dans le magazine Stern de Hambourg, rappelle Wikipédia. Le film était sorti en 1981 en Europe et avait fait grand bruit.

Dans cette vidéo en allemand (ici-bas), on l'entend dire que cela fait 35 ans qu'elle n'est « pas encore morte ».


Bonus : Le Film


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La drogue est plus chère et perd en qualité en France

L'Observatoire France des Drogues et de la Toxicomanie (OFDT) vient de publier son baromètre annuel. Cette "étude de marché" se penche sur les principales drogues illicites dans six villes françaises (cannabis, héroïne, cocaïne et ecstasy) pour analyser leurs qualités et les variations de prix.

Se droguer coûte de plus en plus cher pour une qualité de moins en moins assurée. D'après le baromètre annuel de l'OFDT, les prix du gramme de cocaïne, d'ecstasy, de cannabis et d'herbe étaient en hausse l'an dernier. Seule l'héroïne est restée stable à 41 euros le gramme.

C'est la cocaïne qui monte le plus avec un prix moyen de 70 euros au gramme. Une augmentation plutôt étonnante car la poudre blanche est toujours abondante dans les rues mais sa qualité semble avoir chuté. Le taux de pureté se situe désormais entre 10 % et 20 % contre 30 %, en moyenne, les années précédentes. D'où "la dégradation de l'image de la cocaïne", d'après les chercheurs de l'OFDT.

L'héroïne de plus en plus coupée

Si son prix reste stable, la pureté de l'héroïne semble également se dégrader. Selon l'Institut national de police scientifique, son taux de pureté est tombé à 7 %, soit le plus faible observé depuis ces douze dernières années. "L'explication tiendrait à des tensions sur le marché de gros consécutives au démantèlement en Europe de gros réseaux d'importateurs, qui auraient conduit les revendeurs d'héroïne à augmenter le coupage du produit", note l'observatoire. Un coupage qui permet aux dealers de maintenir les prix et la quantité disponible.

Entre 6 et 11 euros la pillule d'ecstasy

Après une relative pénurie en 2009, l'ecstasy a confirmé son grand retour l'an dernier avec une hausse des teneurs en MDMA (35 % contre 21 % en 2009). D'après l'OFDT, la tendance est "d'acheter des lots de comprimés" pour "faire fortement baisser la valeur unitaire du comprimé à 2,5 euros" alors qu'il est généralement estimé entre 6 et 11 euros par les experts. Mais les pilules sont de plus en plus concurrencées par la consommation de MDMA en poudre, dont le prix tend à diminuer.

Le cannabis reste la drogue la plus consommée en France. Et les prix de la résine comme de l'herbe sont en très légère hausse en 2012 : 7 et 10 euros le gramme en moyenne. Les deux produits ont grimpé d'un euros en deux ans. Une hausse qui s'accompagne d'une amélioration de la qualité du produit. Sur l'ensemble du cannabis saisi l'an dernier, le taux de pureté moyen est passé à 16 %, deux fois plus qu'il y a dix ans.
Source : http://www.franceinfo.fr/

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L'Algérie attaquée à la cocaïne marocaine

Plus de 127 tonnes de résine de cannabis saisies en Algérie en huit mois

C'est la guerre au narcoterrorisme. Plus de 127 tonnes de résine de cannabis ont été saisies durant les huit premiers mois de l'année 2013, a-t-on appris auprès de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Onldt). «Au total, 127.098,875 kg de résine de cannabis et 293,968 grammes de cocaïne et 172,7 grammes d'héroïne ont été saisis durant les huit premiers mois de l'année en cours (janvier-août) à l'échelle nationale, a indiqué le directeur général de l'Onldt, M.Mohamed Zouggar,. Se référant à un bilan global des services de lutte contre la drogue (Douanes, Gendarmerie nationale, et Dgsn), M.Zouggar a souligné que cette quantité de résine de cannabis saisie durant les huit premiers mois de l'année 2013
«est énorme» la qualifiant de «phénomène assez inquiétant». La quantité de résine de cannabis saisie durant toute l'année 2012 était de 157 tonnes. Le directeur de l'Onldt a précisé que les drogues dures saisies (cocaïne-héroïne) «se limitent à des grammes». M.Zouggar a encore souligné que «toute la quantité de résine de cannabis qui représente la plus grande quantité des drogues saisies nous vient du pays voisin, le Maroc». L'ex-ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait déclaré dans un entretien accordé à la chaîne russe Roussia El Yaoum (Russie aujourd'hui),en marge de sa visite à Moscou (Russie) en juin 2013, que ce qui préoccupe l'Algérie actuellement est le problème de trafic de drogue, car, a-t-il expliqué, l'Algérie «est presque visée». «Des quantités importantes de drogue sont régulièrement saisies par les forces de l'ordre algériennes», avait déploré M.Medelci ajoutant: «Nous espérons une collaboration de la part du Maroc frère pour lutter contre le trafic de drogue.»

Par ailleurs, M.Zouggar a assuré que ces quantités saisies démontrent «les efforts colossaux déployés par les trois services de lutte contre ce phénomène, ainsi que leur bonne maîtrise et leur professionnalisme en matière de lutte» contre ce fléau.

Par la même occasion, il a souligné l'«importance de la vigilance» dans le but de réduire l'offre et la demande de la drogue», mettant en exergue le rôle de toute la société dans la lutte contre ce phénomène. Il a appelé le mouvement associatif en tant que «partenaire incontournable» a multiplier les efforts aux côtés des services de lutte par des actions de sensibilisation et de prévention particulièrement au profit des jeunes pour qu'ils prennent conscience du danger de l'usage de la drogue.

Le même responsable a relevé également la saisie, durant les huit premiers mois de 2013, de 764.133 comprimés de substance psychotrope de différentes marques, dont 225 ampoules, 127 flacons, et 94 boîtes. Dans le cadre de la lutte contre la drogue par les services concernés 12.759 individus ont été interpellés durant la même période pour des affaires liées à la drogue (détention-trafic-commercialisation), dont 48 étrangers», a relevé M.Zouggar.
Par ailleurs, il a indiqué que durant le premier semestre 2013 (janvier-juin) de l'année en cours, 3393 toxicomanes ont bénéficié d'une prise en charge médicale, dont 410 hospitalisations (centres de désintoxication- des centres intermédiaires de soins). Il a encore précisé que durant le premier semestre de cette année, 7467 affaires ont été traitées par la justice et 8865 hommes et 55 femmes ont été poursuivis par la justice pour détention et consommation de la drogue, alors que 1948 affaires ont été traitées et 3395 hommes et 46 femmes ont été poursuivis pour trafic et commercialisation de la drogue.

L'Algérie a toujours mené des politiques de prévention et de lutte contre le trafic de drogues afin de préserver et de protéger la population de ce fléau, a-t-il souligné. M.Zouggar a rappelé qu'une deuxième politique nationale de lutte contre la drogue et la toxicomanie (2011-2015) a été élaborée afin de mener des actions qui viendront s'ajouter aux différentes mesures de lutte existantes.
Source : http://www.lexpressiondz.com/

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Silk Road Out !!! - "l'e-Bay de la drogue", fermé par le FBI

La justice américaine a annoncé, mercredi 2 octobre, avoir fermé le site Internet Silk Road, surnommé "l'e-Bay de la drogue", où les consommateurs pouvaient acheter des stupéfiants en monnaie virtuelle.


Ross William Ulbricht, propriétaire et fondateur présumé du site, a été arrêté mardi à San Francisco après la fermeture du site, peut-on lire dans un document du ministère de la justice, qui précise avoir saisi l'équivalent de 3,6 millions de dollars en équivalent de monnaie virtuelle bitcoin. Avec 26 000 bitcoins, soit 0,2 % des unités actuellement en circulation, il s'agit de "la plus grosse saisie jamais effectuée".

REPÉRÉ SUR DES FORUMS SPÉCIALISÉS

Le site Silk Road ("route de la soie") est défini par les autorités américaines comme "un vaste marché noir en ligne où étaient régulièrement achetés et vendus des centaines de kilos de drogues et d'autres produits et services illicites". Fidèle à leur habitude, le département américain de la justice et le FBI ont placé sur sa page d'accueil une pancarte annonçant : "ce site caché a été saisi par le Bureau fédéral d'investigation", tout en se donnant la peine d'intégrer en filigrane le logo du site, qui représente un chameau.

Selon les documents judiciaires, Ulbricht faisait fonctionner ce site depuis janvier 2011, où les internautes pouvaient acquérir de l'héroïne, de la cocaïne, du LSD et des méthamphétamines, ainsi que des logiciels destinés à déverrouiller des ordinateurs personnels ou voler des mots de passe. Le parquet de New York estime en outre que le propriétaire a tenté en mars dernier de recruter quelqu'un pour abattre un utilisateur de Silk Road qui menaçait d'exposer les identités d'autres clients du site clandestin.

DES MILLIERS DE DOLLARS "PERDUS" PAR LES UTILISATEURS


D'après le document, le FBI a réussi à identifier Ross William Ulbricht en traçant sa présence sur des forums spécialisés, où il était connu sous le pseudonyme d'"altoid" et faisait la promotion de Silk Road. Grâce à de simples recoupements d'informations, les agents ont réussi à récupérer son adresse email, qui contenait son nom de famille. Il a été inculpé par le parquet de New York de trafic de drogue, piratage informatique et blanchiment d'argent.

La fermeture de Silk Road a immédiatement provoqué une vague de réactions sur le site de discussion Reddit. De nombreux utilisateurs se plaignent d'avoir perdu leur argent, à l'image de "IllJackYouOffSoHard", qui a envoyé 400 dollars quelques secondes avant que le site soit fermé. "Je ne peux même pas imaginer combien d'argent les gens ont perdu aujourd'hui", se lamente aussi "luckyskyhigher".

Comme le rappelle le site américain Buzzfeed, l'impact de la fermeture du site sur le marché du bitcoin pourrait être massif, puisque des millions de dollars sont déjà passés par son intermédiaire. Lecours de la monnaie virtuelle a d'ailleurs déjà chuté lors des dernières heures 

Source : http://www.lemonde.fr

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mercredi 2 octobre 2013

[Insolite] Un hôpital bruxellois voulait cacher 3 kilos de cocaïne

Selon nos confrères de Sudpresse, le personnel d'un hôpital bruxellois n'a pas jugé bon d'avertir la police après avoir trouvé de la cocaïne dans le sac d'un patient admis aux urgences.  

Après avoir découvert pas moins de trois kilos de cocaïne pure, dont la valeur marchande est estimée à 150.000 euros, le personnel aurait voulu détruire la drogue.

Pourquoi une telle réaction ?  Après avoir contacté un proche du patient, certains membres du personnel ont eu peur pour leur sécurité si jamais le proche en question venait pour récupérer la drogue.

La direction choisit alors de ne pas prévenir la police sous le prétexte du secret médical et aurait même voulu détruire la cocaïne dans son labo.
Six jours après les faits qui ont eu lieu en août dernier, l'affaire sort des murs de l’hôpital et arrive jusqu'aux oreilles du parquet de Bruxelles. Ce dernier a décidé d'ouvrir une enquête pour faire toute la lumière sur cette réaction inappropriée de l'hôpital.
Le patient, qui était dans le coma, au moment de la découverte, est lui décédé depuis.
Source : http://www.dhnet.be
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L'héroïne et la cocaïne de moins en moins chères

La lutte internationale menée contre les drogues dures ou le cannabis n'a pas endigué l'offre, selon une étude qui souligne que les prix ont fortement baissé.

Publiée mardi dans la revue médicale britannique British Medical Journal (BMJ) Open, l'étude a été réalisée par un groupe de chercheurs américains et canadiens qui ont étudié les données fournies par sept programmes gouvernementaux de surveillance du marché des drogues illicites. Trois de ces programmes concernaient le trafic international de la drogue, trois portaient uniquement sur les États-Unis et le dernier sur l'Australie.

En comparant la situation aux États-Unis en 1990 à celle de 2007, les chercheurs ont découvert que les prix, ajustés en fonction de l'inflation, de l'héroïne, de la cocaïne et du cannabis avaient baissé de plus de 80% (respectivement 81%, 80% et 86%), alors que dans le même temps la pureté de ces drogues s'était fortement accrue: 6% pour l'héroïne, 11% pour la cocaïne et 161% pour le cannabis.

Le partage de seringues

En Australie, le prix de la cocaïne a baissé de 14% entre 2000 et 2010, contre une baisse de 49% pour l’héroïne au cours de la même période. Pourtant, tout au long de cette période, les saisies de cannabis et d'héroïne ont augmenté respectivement de 465% et 29% aux États-Unis, tandis que les saisies de cocaïne ont baissé de moitié. En Europe, les saisies d'héroïne ont pour leur part augmenté de 380% entre 1990 et 2009.

«Ces résultats indiquent que les efforts réalisés pour contrôler le marché des drogues illicites ont échoué», souligne l'étude dirigée par le chercheur canadien Evan Wood. Celui-ci critique les stratégies nationales ou internationales insistant «de manière disproportionnée sur l'offre au détriment de la prévention et de la manière d'aborder l'usage problématique des drogues illicites».

350 milliards de dollars

Au Luxembourg, si le cannabis reste la drogue la plus vendue, le ministère de la Santé a fait remarquer en décembre dernier que le trafic des drogues de synthèse est en pleine explosion. Il a rappelé également qu'entre 1997 et 2011 quelque 200 nouvelles substances psychoactives ont été détectées au sein de l’Union Européenne.

Le commerce des drogues illicites à l'échelon international atteindrait 350 milliards de dollars chaque année, selon des estimations récentes des Nations unies. Au-delà des violences qu'il engendre, ce trafic a un effet sur la santé des populations. Le partage de seringues favorise notamment l'infection par le VIH.
Source : http://www.lessentiel.lu

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mardi 1 octobre 2013

IACM-Bulletin du 30 Septembre 2013

Lors d’une étude clinique ouverte incluant des patients atteints d’un cancer, tous les symptômes ont été réduits de manière significative. Les recherches des divisions d’oncologie du Rambam Health Care Campus, Haiffa, et de la faculté de médecine d'Haiffa, Israël, ont été effectuées sur des patients détenteurs de licences de cannabis médicinal afin d’évaluer les avantages et les effets secondaires du cannabis sur ces patients. L’étude comportait deux entrevues basées sur des questionnaires relatifs aux symptômes et aux effets secondaires; la première a été réalisée le jour de la délivrance de la licence et l’autre 6 à 8 semaines plus tard.
Des 211 patients présents lors de la première entrevue, seulement 131 se sont présentés à la seconde, dont 25 ont arrêté le traitement en moins d’une semaine. Tous les symptômes
de la maladie ou liés aux traitements anticancéreux se sont améliorés de manière significative. Aucun effet secondaire, à part une diminution de mémoire pour les patients dont la consommation de cannabis est ancienne, n’a été relevé. Les auteurs ont conclu que « les effets positifs du cannabis sur un nombre varié de symptômes cancéreux sont à tempérer à cause du risque de dépendance. Bien que l’étude incluant un groupe contrôle manque, l’amélioration des symptômes devrait entrainer et faire augmenter l’usage du cannabis dans le traitement de ces patients. »
Bar-Sela G, Vorobeichik M, Drawsheh S, Omer A, Goldberg V, Muller E. The medical necessity for medicinal cannabis: prospective, observational study evaluating the treatment in cancer patients on supportive or palliative care. Evid Based Complement Alternat Med. 2013;2013:510392, 16 juillet 2013. [in press].
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Du jour au lendemain, les défenseurs du cannabis ont pu constater un changement historique : le 29 aout, l’administration d’Obama a commencé à donner aux États une certaine latitude pour expérimenter la législation permettant la légalisation du cannabis à usage récréatif. Elle a commencé par laisser le Colorado et Washington édicter de nouvelles lois autorisant l’usage récréatif du cannabis. Le département de la justice a indiqué se refocaliser sur l’application au niveau national, de la loi relative au cannabis, en produisant des charges criminelles dans huit cas seulement comme la distribution aux mineurs, sans poursuite pour les consommateurs, les cultivateurs et les commerces qui y sont liés. Ces décisions interviennent environ après un an de réflexion au sein de l’administration du Président Barack Obama sur la position à tenir face au mouvement grandissant pour des lois sur le cannabis plus souples.
Les supporters de la légalisation ont accueilli cette décision comme une étape majeure de la fin de la prohibition du cannabis. La loi fédérale stipule que le cannabis est illégal et sévèrement contrôlé, bien que 20 États, ainsi que le District de Columbia en permettent l’usage médical. Les votants du Colorado et du district de Washington ont légalisé l’usage récréatif du cannabis lors d’un vote de mesures sans précédent en novembre 2012. La marge d’appréciation pour les États n’ira pas plus loin, sauf si le Colorado, Washington ou d’autres États se montraient incapables de contrôler le cannabis, a indiqué le département de la justice.
Reuters du 29 aout 2013..

Des concentrations plus fortes de THC ont été associées à un endormissement plus facile et une période de sommeil diurne plus longue la journée suivante, pour les 13 fumeurs réguliers de cannabis, qui ont participé à une semaine d’étude sur le THC. Ces résultats proviennent d’une étude réalisée au National Institute on Drug Abuse, Baltimore, Etats-Unis, où les participants avaient reçu des doses croissantes de THC oral (40-120mg quotidiennement).

Des concentrations plus fortes de THC prises le soir et de 11-OH-THC ont été significativement associées à des périodes de latence de sommeil plus courtes, moins de difficulté à s’endormir, et une période de sommeil plus longue, le jour suivant. Par contre, la période de sommeil nocturne a légèrement diminué (3,5 minutes par nuit) pendant l’étude. Les auteurs ont conclu : « que ces résultats suggèrent que la tolérance aux effets de somnolence du THC a pu se produire, mais que ces résultats devraient être considérés comme des préliminaires, à cause des limites de conception de l’étude. La somnolence que produit le THC oral pourrait se dissiper en cas de consommation forte et chronique.»
Gorelick DA, Goodwin RS, Schwilke E, Schroeder JR, Schwope DM, Kelly DL, Ortemann-Renon C, Bonnet D, Huestis MA. Around-the-clock oral THC effects on sleep in male chronic daily cannabis smokers. Am J Addict 2013;22(5):510-4..

Science/Homme: une consommation précoce de cannabis n’amène pas à l’échec scolaire
Des chercheurs se sont intéressés à la question suivante : la consommation de cannabis entraine-t-elle un taux de réussite scolaire plus faible? 3337 jumeaux adultes ont été examinés. Les chercheurs ont conclu qu’« une consommation précoce de cannabis et le fait d’abandonner ses études sont des conséquences des facteurs-risques environnementaux. Ces facteurs ont une incidence sur la précocité d’une consommation de cannabis et également sur le départ précipité de l’établissement scolaire. »
VU University, Department of Developmental Psychology and EMGO Institute for Health and Care Research, Amsterdam, The Netherlands.
Verweij KJ, et al. Drug Alcohol Depend. 2013 Aug 11. [in press].

Canada: une majorité d’électeurs favorables à une réforme sur les lois relatives au cannabis
Plus de deux tiers (69%) des électeurs sont favorables à une décriminalisation du cannabis quand il ne s’agit que d’une petite quantité (34%) ou bien à une légalisation et une taxation (36%).
Lors d’un sondage, 1198 Canadiens de plus de 18 ans ont indiqué que pour 15%, ils ne désiraient pas un changement de la loi actuelle, et que 13% désiraient un renforcement des peines.
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Etats-Unis: dans le Maine, un nombre croissant de patients sont autorisés à cultiver du cannabis à usage thérapeutique
Selon le rapport annuel du Département de la santé, environ 575 personnes ont demandé l’autorisation à l’Etat de cultiver leur cannabis médicinal. 521 d’entre eux le demandaient pour la première fois. Les 8 dispensaires de l’Etat emploient 84 personnes. Le programme Maine Medical Use of Marijuana Program a reçu 612,370 dollars en honoraires et a dépensé une somme bien inférieure: 466,028 dollars.
Bangor Daily News of 24 August 2013.

Science/Homme: consommation de cannabis et trouble déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) sont associés
Dans une étude qui a inclus 56 hommes et 20 femmes présentant un trouble déficit de l’attention avec hyperactivité, les femmes ont associé consommation de cannabis à une meilleure qualité de sommeil. Les hommes l’ont associée à une meilleure attention. Les auteurs ont conclu « que les hommes et les femmes présentant un TDAH pouvaient consommer de la marijuana pour différentes raisons. »
Department of Pediatrics, University of California, Irvine, USA.
Ly C & Gehricke JG. Psychiatry Res. 29 août 2013. [in press].

Science/Homme: la consommation de cannabis des personnes jeunes présentant un TDAH n’a pas réduit leurs performances cognitives
Pour les jeunes adultes d’âge moyen de 24 ans de l’étude, présentant un TDAH, la consommation de cannabis n’a pas modifié les facultés cognitives, qu’elle que soit leur consommation de cannabis ou pas. 42 patients consommaient du cannabis et 45 n’en consommaient pas. Des analyses exploratoires ont révélé que la consommation de cannabis avant l’âge de 16 ans pourrait avoir des effets négatifs sur la cognition. Les auteurs ont conclu que la consommation régulière de cannabis, après 16 ans, ne devrait pas être seule mise en cause dans l’aggravation les déficits cognitifs sur le long terme, ce qui caractérise les personnes atteintes de TDAH.
Cincinnati Children's Hospital Medical Center, USA.
Tamm L, et al. Drug Alcohol Depend. 11 août 2013. [in press].

Science/Animal: l’inhibition du transport d’anandamide réduit la nausée des musaraignes
Une substance, dénommée ARN272, réduit le transport d’anandamide vers les cellules, et augmente la concentration d’anandamide, ce qui a réduit le vomissement des musaraignes et les comportements nauséeux chez des rats. Les auteurs ont conclu que « ces résultats suggèrent que l’inhibition du transport d’anandamide par le composé ARN272 active de manière tonique les récepteurs CB1. »
Department of Psychology and Collaborative Neuroscience Program University of Guelph, Canada.
O'Brien LD, et al. Br J Pharmacol. 2013 Aug 28. [in press].

Science/Animal: suite à une lésion au nerf sciatique, le CBD s’est révélé neuro-protecteur
Sur de jeunes rats, le CBD (cannabidiol) a réduit les conséquences de la lésion mécanique causée au nerf sciatique. Les auteurs ont conclu que « les résultats actuels montrent que le CBD possède des caractéristiques neuro-protectrices qui pourraient être prometteuses pour une future utilisation clinique .
Institute of Biology, University of Campinas, Brazil.
Perez M, et al. EUR J Neurosci. 25 août 2013. [in press].

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