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lundi 20 mai 2013

La kétamine est efficace contre des dépressions résistantes


L'anesthésiant, largement détourné en drogue récréative, est capable de lutter contre des formes de dépressions particulièrement résistantes. La kétamine a un effet dès 24 heures et il perdure pendant au moins une semaine. Aucun patient n'a souffert de complications dans cette étude très contrôlée.

Ce n’est pas parce que certains produits sont interdits à la vente qu’ils n’intéressent pas les chercheurs. Connue du grand public comme drogue récréative, la kétamine est à l’origine un anesthésiant dont l’usage a été largement détourné dans les milieux festifs. Malgré cette mauvaise réputation, une équipe de l’école de médecine Icahn de Mount Sinai a découvert que la kétamine peut soigner d’importantes dépressions résistantes aux traitements. Ces travaux seront présentés lundi 20 mai lors d’une conférence de l’association psychiatrique américaine.

Non contente d’être efficace, la molécule surnommée spécial-k agit en seulement 24 heures. 72 patients atteints de dépressions graves ont été choisis. Tous ont précédemment été traités par au moins deux médicaments différents sans voir leur état s’améliorer.

Ils ont été séparés en deux groupes : le premier a reçu une injection intraveineuse de kétamine pendant 40 minutes tandis que les autres ont reçu un placébo actif, du midazolam. Ce dernier a des propriétés anesthésiantes comme la kétamine mais n’est pas un antidépresseur. Aucune complication Tous les patients ont été interviewés 24 heures plus tard, puis une semaine après l’injection. Le lendemain 63,8% des personnes traitées à la kétamine se sentaient mieux, contre 28% pour le groupe placébo.

Au bout d’une semaine, le taux de réponse était de 45,7% dans le premier groupe, contre 18,2% dans le second. Les effets de la kétamine sont donc en plus relativement durables. Aucun patient n’a eu de complications. "L’utilisation de midazolam comme placebo actif nous a permis de déterminer séparément les effets antidépresseurs de la kétamine, en excluant tout effet anesthésiant, explique James Murrough, professeur assistant en psychiatrie à Mount Sinai.

La kétamine continue de se montrer prometteuse en tant que nouvelle option de traitement pour des patients atteints de formes sévères et résistantes de dépression." "Un potentiel important" Ces cas graves sont dus à une rupture de communication entre les cellules nerveuses, un phénomène normalement contrôle par les neurotransmetteurs.

Mais alors que les antidépresseurs "classiques" agissent sur les inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine, la kétamine agit sur la glutamine. "Les dépressions majeures sont parmi les maladies les plus courantes et les plus couteuses du monde, ajoute Dennis Charney, lui aussi médecin à Mount Sinai.

Pourtant nous sommes actuellement en manque de traitements pour alléger ce fardeau. Il y a besoin urgent pour des thérapies nouvelles et rapides et la kétamine montre un potentiel important pour combler ce vide."
Source : http://www.maxisciences.com

La marijuana atténue la souffrance de l’exclusion sociale

Pourquoi fumer de la marijuana? Voilà une question que peu de consommateurs ont dû se poser tant la réponse paraît tomber sous le sens. Cette pratique illégale a pour but de se relaxer, d'oublier ses problèmes, ou encore de partager un moment d'oubli avec ses amis.

Récréative la consommation de cannabis ou de marijuana pourrait s'expliquer en raison d'autres vertus.Selon une étude américaine, publiée dans la revue Social Psychological & Personality Science, celle-ci permettrait d'échapper au sentiment d'exclusion sociale.

Adoucir les conséquences néfastes de l'exclusion

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de l'université du Kentucky se sont basés sur deux précédentes études: l'une prouve que la douleur provoquée par l'exclusion est bien plus intense qu'on ne le pensait. L'autre révèle que les douleurs physique et mentale suivent les mêmes trajectoires dans le cerveau.
Ainsi, des médicaments servant à soigner la douleur physique peuvent aussi soigner la douleur mentale. Exemple: le paracétamol, utilisé principalement pour calmer le mal de tête. L'un des co-auteurs de cette nouvelle étude, Nathan Dewall, avait déjà de la faculté du paracétamol à aussi apaiser la douleur provoquée par l'exclusion.
Or, le paracétamol et la marijuana traversent les mêmes récepteurs à l'intérieur du cerveau. Aucune raison, donc, pour que la marijuana ne soigne pas à la fois la douleur physique et la douleur mentale. Partant de ce constat, les chercheurs ont voulu savoir si, comme le paracétamol, la marijuana pouvait réduire la souffrance d'être exclu du cercle social.
Ils ont donc mené 3 études.
  • La première s'est basée sur les données concernant 5,631 Américains, qui ont dû répondre à des questions sur leur degré de solitude, décrire leur usage de la marijuana et évaluer leur santé mentale ainsi que l'estime qu'ils avaient d'eux-mêmes. En recoupant les données, les chercheurs ont pu tisser un lien entre le degré de solitude et l'estime personnelle, mais ce lien était bien plus faible pour les fumeurs réguliers de marijuana. En clair, lesdits fumeurs souffraient généralement moins d'être exclus que les non fumeurs.
  • Au cours de la seconde expérience, basée sur 537 personnes, les chercheurs sont arrivés à la conclusion que les personnes souffrant de leur exclusion sociale étaient moisn enclins à tomber en dépression s'ils fumaient fréquemment de la marijuana.
  • La troisième s'est portée sur 225 personnes, en utilisant le jeux vidéo Cyberball (sorte de jeu de football américain futuriste) pour créer un sentiment d'exclusion sociale. Voici comment: la moitié des participants ont reçu le ballon par deux fois très tôt dans le jeu, puis plus jamais par la suite. Enfin, pour savoir si leur besoin de reconnaissance avait été menacé, on leur a demandé leurs sentiments sur la partie. Beaucoup ont répondu qu'ils avaient l'impression que les autres joueurs ne les aimaient pas. Cependant, les fumeurs fréquents de marijuana donnaient beaucoup moins ce genre de réponse.
Mises ensemble, ces études ont permis aux scientifiques de déclarer que la consommation de marijuana adoucissait les conséquences néfastes associées à la solitude et l'exclusion.
Cependant, la marijuana n'est pas un produit miracle et l'apaisement qu'elle procure a ses limites. Aucune raison d'y voir un rémède à la dépression, car l'herbe n'apporte aucune solution sur le long terme; elle ne fait qu'apaiser la douleur émotionnelle comme la morphine soulage momentanément la douleur physique.
Source : http://www.huffingtonpost.fr

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dimanche 19 mai 2013

IACM-Bulletin du 19 Mai 2013

Un traitement oral à base de THC a réduit l’agitation de 40 patients atteints de la maladie d’Alzheimer et de différentes formes de démence. L’appétit et la durée du temps de sommeil se sont aussi améliorés. Ces résultats ont été enregistrés au McLean Hospital Geriatric Neuropsychiatry Inpatient Unit de l’Harvard Medical School, Belmont, Etats-Unis. Des compte-rendus d’analyses médicales rétrospectives ont été utilisés pour sélectionner quarante patients traités par voie orale avec du THC (dronabinol) pour des troubles du comportement et de l’appétit. Un groupe de psychiatres gériatriques ont suivi les données médicales pour noter l’évolution des comportements des patients avant et après une semaine de traitement.
L’ajout du THC au traitement habituel des patients a été associé, dans tous les domaines, à une diminution significative des degrés d’agitation mesurés sur l’échelle de Pittsburgh. La durée du sommeil, le pourcentage de repas consommés et les résultats du test « Clinical Global Impression » se sont améliorés significativement. Pendant le traitement avec le THC, 26 évènements contraires se sont produits. Aucun d’eux n’a conduit à l’interruption de la médication. Les auteurs ont conclu que « ce rapport est le plus important du point de vue du nombre des patients traités avec du dronabinol qui confirme, au vu des rapports précédents, que le dronabinol peut servir de traitement complémentaire pour des symptômes neuropsychiatriques de démence. » On observe fréquemment des troubles comportementaux, en cas de démence. Ils augmentent significativement la charge de travail pour le personnel soignant. Les options de traitement médical sont actuellement peu nombreuses.
Woodward MR, Harper DG, Stolyar A, Forester BP, Ellison JM. Dronabinol for the Treatment of Agitation and Aggressive Behavior in Acutely Hospitalized Severely Demented Patients with Noncognitive Behavioral Symptoms. Am J Geriatr Psychiatry. 15 avril 2013. [in press]

Pour les consommateurs de cannabis en bonne santé, le dronabinol (ou THC pris oralement ) et le cannabis fumé ont les mêmes effets sur la sensibilité et la tolérance à la douleur. Une étude réalisée au New York State Psychiatric Institute and Department of Psychiatry du College of Physicians and Surgeons de l’Université de Columbia, New York, a inclus 15 hommes et femmes en bonne santé qui fument du cannabis quotidiennement. Les effets analgésiques, subjectifs et physiologiques du cannabis (0.0, ou 1.98, ou 3.56% de THC) et du THC oral (0, 10, ou 20 mg) ont été comparés. La réponse à la douleur a été évaluée avec le test Cold Pressor Test (CPT) où les participants plongent leur main gauche dans de l’eau froide à 4 degrés. Les laps de temps précédents la mention de la douleur (sensibilité à la douleur) et le fait de retirer sa main de l’eau (tolérance à la douleur) sont enregistrés.
Par rapport au placébo, le THC pris oralement et le cannabis fumé ont réduit la sensibilité à la douleur (3.56%; 20 mg), et ont augmenté la tolérance (1.98%; 20 mg). Les taux subjectifs de la douleur ont aussi diminué (1.98, 3.56%; 20 mg). La magnitude du pic de changement de la sensibilité et de la tolérance à la douleur est la même pour le THC oral et pour le cannabis fumé. Le THC oral a produit une analgésie de plus longue durée. Les auteurs ont conclu que « ces données indiquent que la marijuana et le dronabinol font décroitre la douleur ; que le dronabinol fait diminuer la sensibilité à la douleur plus durablement, et que son taux d’effets subjectifs liés à l’abus était inférieur à celui de la marijuana. »
Cooper ZD, Comer SD, Haney M. Comparison of the Analgesic Effects of Dronabinol and Smoked Marijuana In Daily Marijuana Smokers. Neuropsychopharmacology. 22 avril 2013. [in press]

Etats-Unis: la chambre des députés de l’Illinois vote la légalisation de l’usage médical ducannabis
Le 17 avril, la chambre des députés de l’Illinois a voté la légalisation de l’usage médical du cannabis. Le vote a été serré : 61 pour et 57 contre la possibilité pour les patients, qui ont une autorisation du médecin, d’avoir recours au cannabis. La mesure sera maintenant présentée au Sénat. Le gouverneur démocrate Pat Quinn a indiqué qu’il était favorable à cette proposition.
Reuters du 17 avril 2013

Science/Homme: aucune différence structurelle cérébrale entre les patients psychotiques consommateurs ou non de cannabis
Une étude a été réalisée sur des patients consommateurs ayant présenté un premier épisode psychotique. 33 d’entre eux étaient des consommateurs de cannabis et 17 des non-consommateurs. L’analyse des personnes par des techniques avancées d’imagerie cérébrale n’a pas permis de montrer de différence entre les matières grises et blanches des différents types de consommateur. Le même résultat a été trouvé quand la comparaison a été faite entre gros consommateurs et non-consommateurs. Les auteurs ont écrit « qu’ils ne pouvaient pas exclure totalement qu’il existe des différences morphométriques subtiles, et néanmoins, ces altérations seraient de faible ampleur. »
Service neurodiagnostique et neuro-interventionnel DISIM, University Hospitals of Geneva, Switzerland.
Haller S, et al. Brain Topogr. 19 avril 2013. [in press]

Science/Cellules: les cannabinoïdes ont augmenté les effets anticancéreux de l’évavirenz
L’Evavirenz a des effets anti-tumeur sur certaines cellules tumorales, et les cannabinoïdes ont fait augmenter ces effets. Les auteurs ont conclu : « que l’effet synergiste observé avec les agonistes cannabinoïdes impliquait le système cannabinoïde. »
Department of Radiation Oncology, University Hospital, University of Erlangen-Nuremberg, Germany.
Hecht M, et al. AIDS. 26 avril 2013. [in press]

Science/Animal: Les concentrations d’anandamide décroissent sur les souris âgées, ce qui augmente le risque de douleur neuropathique
A la suite d’une blessure du nerf sciatique, les souris âgées souffrent plus que les jeunes. Ceci a été associé à des niveaux plus faible d’endocannabinoïde anandamide dans plusieurs organes du système nerveux comme la moelle épinière et le cortex. Ces niveaux diminuent à la suite d’une blessure du système nerveux. Les auteurs ont noté que ces changements pourraient contribuer à augmenter le risque de douleurs neuropathiques dès lors que le sujet est âgé. »
Institute of Clinical Pharmacology, Goethe-University Frankfurt am Main, Germany.
Bishay P, et al. Neuropharmacology. 15 avril 2013 . [in press]

Science/Animal: participation du système endocannabinoïde dans l’action du sésamol
Le sésamol est un composé naturel de l’huile de sésame. Un traitement au sésamol, similaire à l’antidéprépresseur amitriptyline, sur des rats, a produit une élévation prolongée de la teneur en endocannabinoïde. Cet effet varie en fonction du montant de la dose et de la partie du cerveau. Le récepteur CB1 est impliqué dans l’action du sésamol.
Shahid Beheshti University of Medical Sciences, Tehran, Iran.
Hassanzadeh P & Hassanzadeh A. Psychopharmacology (Berl). 27 avril 2013. [in press]

Science/Homme: le nombre des récepteurs cannabinoïdes est altéré en cas de maladie coeliaque
En cas de maladie coeliaque (intolérance au gluten) le nombre des récepteurs CB1 et CB2 est plus important dans les muqueuses du duodénum. Les auteurs ont noté que « «ceci indique le potentiel thérapeutique du ciblage des récepteurs CB pour les patients atteints de cette maladie. »
Department of Biomedical Sciences, University of Teramo, Italy.
Battista N, et al. PLoS One. 2013;8(4):e62078.

Science/Homme: endocannabinoïds et femmes obèses
Une étude a été réalisée sur 30 femmes ménopausées et obèses. Il a été relevé des niveaux d’endocannabinoïde 2-AG supérieurs dans la résistance à l’insuline par rapport à des femmes ménopausées et sensibles à l’insuline. La perte de poids a été associée à une augmentation de l’endocannabinoide PEA.
Faculty of Health Science, University of Ottawa, Canada.
Abdulnour J, et al. Obesity (Silver Spring). 24 avril 2013. [in press]

Science/Animal: les cannabinoïdes pourraient aggraver l’immobilité gastrique provoquée par la cisplatine
L’agent anticancéreux cisplatine pourrait avoir des effets secondaires sur la motilité de l’estomac. Il pourrait retarder le vidage de l’estomac. Cet effet a été augmenté par l’administration du cannabinoïde synthétique WIN55,212-2. Les auteurs ont conclu que « les cannabinoïdes devraient être envisagés avec soin s’ils sont administrés pendant une chimiothérapie. »
Facultad de Ciencias de la Salud, Universidad Rey Juan Carlos, Madrid, Spain.
Abalo R, et al. Neurogastroenterol Motil 2013;25(5):373-e292.

Il y a un an
Il y a deux ans

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Johnny Hallyday manipulé par des dealers

Dans les années 60 ans, Johnny Hallyday aurait été piégé par des dealers qui aurait profité de sa notoriété pour cacher de la drogue dans ses affaires.

La vie de l’idole des jeunes n’a pas toujours été simple et pour preuve ! Les révélations du livre « Stars et Truands », sorti chez Fayard, œuvre de Bruno Colombie. Il est affirmé qu’à la fin des années 60 ans, des trafiquants de drogue auraient profité de la notoriété de plusieurs stars de la chanson pour favoriser leurs affaires.
Ils cacheraient en effet de la drogue dont la cocaïne dans des caissons et les amplis, à l’insu des chanteurs, dont le mari de Laeticia Hallyday.
Johnny Hallyday ne se serait rendu compte de leur manège que bien plus tard au Canada.
Ce serait le premier contact de Johnny Hallyday avec la drogue à laquelle, il a été dépendant durant de nombreuses années.
Bientôt de retour sur scène après quelques plusieurs mois de repos, le rockeur de 69 ans avait d’ailleurs révélé cette addition dans son livre « Dans Mes yeux », écrit en collaboration avec Amanda Sthers, et sorti au début de l’année.
Bien que très actif sur les réseaux sociaux, Johnny Hallyday n’a pas encore réagi à cette allégation.
Source : http://www.pipole.net

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samedi 18 mai 2013

Belgique : L'ex-bras droit de Di Rupo lié à un cartel de la drogue mexicaine?

L'ancien premier fonctionnaire de Mons Pierre Urbain aurait entretenu des liens avec Sinaloa

MONS L'ex-bras droit d'Elio Di Rupo à la Ville de Mons Pierre Urbain, inculpé en mars dernier pour sa participation à une organisation criminelle, aurait entretenu des liens avec le cartel de la drogue de Sinaloa (Mexique), l'un des plus puissants au monde, relate samedi L'Echo.

Pierre Urbain a été inculpé le 14 mars pour participation à une organisation criminelle, abus de confiance et infractions à la loi sur l'intermédiation bancaire. Une semaine plus tard, il était suspendu de ses fonctions par le collège communal.

Selon L'Echo, M. Urbain aurait participé avec un ami d'affaires, le Brésilien Daniel Fernandes Rojo Filho, à des placements spéculatifs comparables à une pyramide "de Ponzi". L'ami du secrétaire communal, dont la holding DWB est bien connue des autorités américaines pour son implication dans diverses procédures judiciaires, figurerait selon l'Institute for Defense Analyses dans l'organigramme du cartel de Sinaloa, particulièrement actif dans l'évasion fiscale, le blanchiment, le trafic d'armes et de stupéfiants ou encore le kidnapping.

M. Urbain et ses deux complices belges également inculpés auraient rabattu des investisseurs crédules vers cette pyramide frauduleuse aux ramifications planétaires. L'ex-bras droit d'Elio Di Rupo et son ami seraient restés en contact direct jusqu'aux ennuis de ce dernier avec la justice américaine, durant l'été 2008, lorsque la Drug Enforcement Administration (DEA) découvre 80 millions d'euros sur des comptes suspects de la DWB, dans le cadre d'une enquête sur un trafic de drogue en Arizona.

La holding de M. Rojo Filho et ses filiales sont dès lors soupçonnées par les autorités américaines d'être le bras financier du cartel. L'enquête a déjà débouché sur plusieurs arrestations, dont celle d'un certain Pedro Benevides, vice-président d'une filiale de la DWB et soupçonné par l'IDA d'être l'alter ego de Daniel Fernandes Rojo Filho à la tête d'une branche très active du cartel.
Source : http://www.dhnet.be

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vendredi 17 mai 2013

Sénégal : le kaolin, une drogue de femmes

Argile blanche et friable, le kaolin, appelé "kew" en wolof, est très prisé des femmes sénégalaises qui le consomment à l’envie. Mais cette roche calcaire faisant aussi office de produit de beauté pour la peau, importée du Mali, présente quand elle est ingurgitée de nombreux dangers pour la santé.

« Au Sénégal, les femmes mangent plus de kew que de riz ». Sira, vendeuse au marché Tilène, dans le vieux quartier de la Médina à Dakar, en connaît un rayon sur le kaolin. « Je m'approvisionne au Marché malien situé à proximité de la gare routière. J’en vends des kilos par jour. À tel point que je me retrouve parfois en rupture de stock », indique-t-elle. Sur son étal en bois, des tas de trois à six cailloux blanchâtres - valant à peine 50 francs CFA - côtoient des petits sachets de kaolin en poudre et des sacs de roches de plusieurs kilos. « Les deux kilos et demi, je les vends à 250 francs CFA », explique-t-elle avant d'énumérer les vertus de son produit : apport en fer, en calcium, gestion du stress, traitement des maux d'estomac... La substance ferait même office d’antiémétique chez les femmes enceintes. Toutefois, Sira n’a jamais « croqué » la pierre miracle. « Quand tu commences à manger ça, tu ne peux pas t’arrêter », prévient-elle. Ce n’est pas Coumba qui dira le contraire. À 17 ans, cette adolescente mince et élancée consomme du kaolin quotidiennement depuis l'âge de 13 ans. « Ma grande sœur et ma mère en mangent aussi. Je trouve ça bon même si j'ai mal au ventre parfois », confie-t-elle.

Pour la psychiatre Aïda Sylla, basée à l'hôpital de Thiaroye, si ces femmes sénégalaises - souvent issues de milieux ruraux et défavorisés - consomment du kaolin, c’est d’abord pour « combler leur ennui ». Beaucoup d'entre elles s'y mettent en période de grossesse. « La pierre, qui n'a pas de saveur, apporte à une femme enceinte, dont le goût est perverti, une sensation recherchée de sable dans la bouche », continue Aïda Sylla. « Chez les autres, il peut y avoir une sorte de mimétisme avec l'enfance, car au Sénégal, beaucoup d'enfants mangent du sable ». Et à l’instar de tout comportement alimentaire compulsif, « le kaolin agit à la manière d'une drogue, d'un point de vue psychologique».

C'est l'un des effets du syndrome de Pica, un trouble comportemental qui induit la consommation de substances non nutritives comme la terre, le papier ou l'argile. Ce syndrome, dont la genèse allie carences alimentaires et affectives, touche particulièrement les régions d'Afrique de l'Ouest depuis des siècles. Ainsi le kaolin est considéré comme trompe-la-faim pour les uns, médicament ou plaisir pour les autres.

Pratique dangereuse et tabou

Si, à dose unique, le kaolin peut servir à calmer les douleurs d'estomac, sa consommation régulière induit de sérieux problèmes de santé. La pierre empêche l'absorption de fer dans le sang et provoque une anémie qui, dans le cas des femmes enceintes, entraîne des complications comme des fausses couches ou des retards de croissance chez le bébé, selon le gastro-entérologue Birame Fall. Le kaolin modifie aussi le transit intestinal et est la cause de constipation sévère, quand il « forme une boule dans le rectum qui peut provoquer des dommages irréversibles », explique-t-il. « Les femmes qui consomment du kaolin ne le disent pas. C'est une pratique taboue. Elles n'en mangent pas en public et ne le diront jamais à leur médecin », affirme-t-il.

Un tabou qui rend difficile l’obtention de chiffres sur le nombre de femmes concernées par ce type de géophagie, banalisée au Sénégal. « C'est un phénomène culturel et très informel dont l'ampleur est difficile à chiffrer. Sans compter que certains hommes mangent également du kaolin », avance-t-on à l'Agence nationale de la statistique et de la démographie du pays.

Au cours des dernières décennies, le marché du kaolin au Sénégal s'est développé grâce à l'entremise des grossistes du Mali acheminant leur marchandise via le train ralliant Bamako à Dakar. Le Ministère des Affaires sociales et de la Santé du Sénégal a eu vent du problème sanitaire que pose le kaolin, notamment en ce qui concerne les femmes enceintes. Mais il n'a, pour l'instant, mis en place aucun programme de prévention.

Jeuneafrique.com 

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"Heli", un film brutal pour "faire réfléchir" sur la violence au Mexique

Le film mexicain "Heli", projeté jeudi en compétition à Cannes, est une oeuvre radicale sur le destin d'une famille confrontée à la violence de narcotrafiquants, une façon de "faire réfléchir" à "ce qui ne va pas" dans ce pays, selon son réalisateur Amat Escalante.

Plongée au coeur de la corruption, des cartels mafieux et leurs trafiquants de drogue, "Heli" est le troisième long métrage d'Amat Escalante, 34 ans, après "Sangre", présenté à Cannes en 2005 dans la section "Un certain regard", et "Los Bastardos" (2008).

L'auteur, proche du réalisateur Carlos Reygadas, explore dans ce nouveau film l'histoire d'Estela, 12 ans, de son frère aîné Heli et de leurs proches, une famille modeste prise dans un engrenage qui les dépasse.

Estela, son père et Heli, ouvrier dans l'usine automobile de la ville, vivent dans une maison avec la jeune épouse d'Heli et leur bébé. Mais quand Estela tombe amoureuse de Beto, 17 ans, un policier impliqué dans un détournement de drogue, toute la famille est soudain entraînée dans un tourbillon de violence.

Dépouillé comme les paysages arides qu'il montre, tranchant et très dur, avec des scènes de violence physique frontales dont une difficilement supportable -qui a fait fuir certains spectateurs cannois de la salle-, "Heli" fait partager au public la tension que vivent les personnages, installés dans un climat de peur et de brutalité.

"Je pense que d'un point de vue moral, notre responsabilité consiste à montrer la violence telle qu'elle doit être, c'est-à-dire triste, sale", a expliqué Amat Escalante lors d'une conférence de presse.

"Montrer la violence pour la violence, ce n'est pas ce qui m'intéresse. Ce que j'ai souhaité, c'est plutôt trouver une sorte de fil conducteur qui permette de placer cette violence dans son contexte" social, a ajouté le réalisateur, estimant que "la réalité du Mexique est encore pire que ce qui est montré dans le film".

"Je pense que nous avons eu raison dans ce film de montrer la violence d'une façon qui fasse réfléchir les gens et les amène à conclure que ça ne va pas", a-t-il jugé.

"Heli" est le seul film latino-américain en compétition officielle à Cannes. Mais le Mexique est aussi présent dans la section "Un certain regard" avec "La Jaula de oro" (La Cage dorée) de Diego Quemada-Diez, qui raconte le destin de jeunes gens cherchant à gagner les Etats-Unis.
Source : http://www.lepoint.fr
Complement d'infos sur le film : Cliquez ici 
Nous y reviendrons des qu'un trailer de ce film sera disponible ...

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Une nouvelle stratégie face aux cartels au Mexique



MEXICO (Reuters) - Un général a pris jeudi la tête de toutes les opérations de police et d'armée dans l'Etat mexicain du Michoacan, un test de la nouvelle stratégie engagée par le président Enrique Pena Nieto pour réduire la violence liée aux cartels de la drogue.
Le général Alberto Reyes, nommé au poste nouvellement créé de ministre de la Sécurité de l'Etat, supervisera toutes les forces de police de l'Etat fédéral, du Michoacan et des municipalités ainsi que les unités militaires déployées dans cet Etat de l'ouest du Mexique, l'un des plus violents du pays.

C'est la première fois qu'un officier disposera de prérogatives aussi larges, même si des généraux ont déjà été envoyés par le nouveau chef de l'Etat pour conduire les opérations dans des Etats ou des villes submergées par la violence comme Tijuana ou Juarez.

De vastes portions du Michoacan sont aujourd'hui tombées sous la coupe des narcotrafiquants qui se combattent entre eux et luttent parallèlement contre les autorités. L'ancien président Felipe Calderon avait choisi cet Etat pour déclencher sa grande offensive militaire contre les cartels en 2006, qui a fait plus de 70.000 morts depuis cette date.

Arrivé au pouvoir en décembre, Pena Nieto a promis de réduire la violence des cartels en mettant l'accent sur le maintien de l'ordre, plutôt que sur la traque des barons de la drogue et en améliorant la coordination des différentes forces de police, s'écartant de la stratégie de Calderon qui s'appuyait essentiellement sur l'armée.

Le Michoacan, à l'ouest de Mexico, est un centre de production majeur de méthamphétamine. Il est secoué depuis avril par des troubles sociaux, des manifestants ont bloqué les grands axes routiers menant à la capitale et des groupes d'autodéfense contre les cartels ont essaimé dans la région.

Lizbeth Diaz, Jean-Stéphane Brosse pour le service français
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com
infos Cartel : Cliquez ici

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GRÈCE : Les ravages de la “sisa”, drogue de l’austérité

C’est un produit qui incarne les malheurs grecs. La sisa (prononcer “chicha”) fait des ravages dans le pays depuis quelques années. Cette “drogue de la crise”, à base de métamphétamine mais aussi de détergent, de liquide de batterie et autres substances inconnues, s’achète 2 euros la dose dans les rues d’Athènes.

“C’est la cocaïne du pauvre”, résume un consommateur dans un reportage vidéo glaçant du magazine anglais Vice. En quinze minutes, le journaliste Alex Miller emmène l’internaute dans les bas-fonds de la capitale grecque, où les toxicomanes confient leur crainte de ne pas survivre plus de quelques mois.

“Il y a trois manières de prendre de la sisa, explique un consommateur. Avec une pipe, une seringue ou en la sniffant. Mais laissez-moi vous dire que si vous en prenez, vous n’avez plus longtemps à vivre. C’est une drogue qui détruit les organes vitaux.”

Un autre sans-abri rencontré au cours du reportage confie que “cette drogue tue mais te donne aussi envie de tuer. Tu peux tuer une personne sans même comprendre ce que tu es en train de faire.”

Selon les activistes grecs rencontrés par Vice, le pourcentage de sans-abri a augmenté de 25 % depuis 2009. “Les six années consécutives de récession ont été brutales et cruelles”, résume le Guardian. Parmi les conséquences, l’usage de la sisa figure en bonne place aux côtés de l’augmentation des dépressions, des suicides, de la consommation d’alcool...

La popularisation de cette drogue entraîne à son tour des effets pervers, comme le recours à la prostitution chez les femmes dépendantes. Plusieurs cas de femmes ayant accepté, contre rétribution, d’avoir des rapports sexuels sans protection ont été rapportés.

Face à ce fléau, les autorités semblent assez démunies. Jusqu’ici, elles se sont contentées d'éloigner les toxicomanes du centre-ville. Des rafles connues sous le nom d’“Opération Thetis”, qu’un policier rencontré par Vice tient à minorer.
Source : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr

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SinSemilia et le groupe basque Berri Txarrak, premières têtes d’affiche confirmées du Festival de Musique Expogrow 2013


Expogrow se distingue des autres foires du grow par sa complète programmation : musique, forum social et des activités de loisirs parallèles.

Plus du 90% des professionnels et des marques du secteur ont déjà confirmé leur assistance cinq mois avant l’inauguration de la 2ème édition.

Le groupe basque BERRI TXARRAK vient de confirmer sa présence au FESTIVAL DE MUSIQUE EXPOGROW qu’aura lieu à Irun-Gipúzkoa les 13, 14 et 14 septembre 2013 dans le cadre d’une des foires du grow la plus importante d’Espagne et la première du pays basque.


BERRI TXARRAK présentera son 7ème album produit par Ross Robinson (The Cure, At The Drive-In…) et dans lequel collabore Matt Sharp (Weezer, The Rentals) au chorus. Cela boucle la boucle car le chanteur de Berri Txarrak, Gorka, avait collaboré dans le dernier opus de The Rentals quelques années auparavant. BERRI TXARRAK participera à EXPOGROW 2013 après de monter sur la scène du Hellfest 2013 à Clisson (France) –un des Festivals le plus important d’Europe– et de jouer dans la salle parisienne La Bellevilloise.


Autre des groupes confirmés c’est le vétéran SINSEMILIA, les précurseurs de la scène reggae française. Avec plus de 20 ans d’existence, plus de d’un million de disques vendus, plus de 1.000 concerts réalisés, une chanson « Tout le bonheur du monde » qui a été la plus diffusée par les radios françaises dans les dernières 8 ans, 5 récitals au guichet fermé dans la mythique salle parisienne Olympia, etc. SINSEMILIA fait partie de l’histoire de la musique française.



En plus, à l’affiche du Festival de Musique s’ajoute aussi la session spéciale de l’émission Alma de León de Rne Radio3 conduit par Miguel Caamaño, locuteur et DJ, et qui compte avec plus de 10.000 abonnés dans les réseaux sociaux.

Et ce n’est que le début car nous annoncerons bientôt d’autres confirmations artistiques pour le festival et des personnalités nationaux et internationaux qu’interviendront cette année comme conférenciers du Forum Social, l’autre grand atout de cette foire.

Par ailleurs et avec cinq mois d’avance, l’organisation d’Expogrow peut déjà annoncer la participation du 90% des professionnels et des marques du secteur qui seront présents dans les plus de 12.000 m2 de superficie. Pendant le 13, 14 et 15 septembre aura lieu, au Parc d’expositions Ficoba à Irun, la deuxième édition d’Expogrow l’un des rendez-vous thématiques le plus remarqués autour du chanvre. Entres les labels confirmés ils se trouvent : Green House, Canna, General Hydroponics Europe, Advance Hydroponics of Holland, Secret Jardin, Dinafem, Planta Sur, Positronics, Kannabia Seeds, Sweet Seeds, etc.

Public et professionnels du secteur se donneront rdv à EXPOGROW 2013 où on pourra profiter aussi des expositions, conférences, activités culturelles et de loisirs, musique, ainsi que des sports ruraux basques et d’aventure, entre autres. Les entrées seront mises à la vente très prochainement avec des prix abordables pour tous les publics.


Á deux kilomètres à peine de l'aéroport de Saint Sébastien et à quelques 200 mètres de la frontière française se tiendra EXPOGROW, l'un des salons du GROW les plus complets et attirants du secteur en Espagne. Expogrow est une première pour la France car, malgré le considérable volume d'affaires, ce pays n'a jamais organisé un salon avec ces caractéristiques. Ouverte aux professionnels et au public, EXPOGROW revient en 2013 pour continuer à poursuivre ses objectifs. Deux d'entre eux ont déjà été réalisés: devenir l'un des principaux salons thématiques d'Espagne et être le plus grand d'Europe avec plus de 12.000m² de superficie.

Les 13, 14 et 15 septembre, EXPOGROW sera un lieu de rencontre important pour plus de 200 professionnels. Grandes marques et autres entreprises spécialisées se donneront rendez-vous lors de ce salon qui a réuni plus de 16.000 visiteurs lors de sa précédente édition.

Ficoba (Parc d'Expositions d'Irun-Guipúzcoa) accueille pour la deuxième fois le salon dans ses 5.000m² de halls et 7.000m² en plein air. EXPOGROW offre aux professionnels l'opportunité d'entreprendre des affaires et l'opportunité d’établir des liens avec d'autres spécialistes de l'industrie du chanvre. Comme les visiteurs, ils pourront partager et profiter de toutes les nouveautés en produits du grow, des activités programmées en parallèle (musique, forum-débats, sports extrêmes, sport rural basque, expositions, conférences, aires de repos et restauration sur place).

Parmi les activités parallèles du salon, on remarque le 2ème Festival International de Musique Expogrow qui l'année dernière, s’est hissé au niveau d’autres rendez-vous musicaux d’envergure en Espagne avec les concerts de BReal (Cypress Hill), Marea y Morodo, entre autres. De même, le 2ème Forum International du Cannabis comptera à nouveau avec des grosses pointures du grow comme Mr. Nice ou Steve De Angelo qui avaient déjà participé l'an dernier.

Organisée par deux des entreprises les plus importants du secteur, PlantaSur, Positronics et El Punto eres Tu , EXPOGROW est bien plus qu'une Foire du Grow. Elle est un salon avec une forte valeur ajoutée, ce qui la convertit en une plateforme spécialisée et culturelle où le professionnel tout comme le visiteur pourront associer travail et loisir.


Alors, soyez les bienvenus à EXPOGROW 2013, la Feria Professionnelle Européenne de l'industrie du Grow.

Plus d’infos sur www.expogrow.net

Organise: PLANTASUR, POSITRONICS et EL PUNTO ERES TU

Sponsors officiels
: Green House Seed Co et Canna

Partenaires: GHE, Secret Jardin, Advanced Hydrofonics of Holland

Collaborateurs: Cañamo, Yerba, Rne3 Alma de León, Mondo Sonoro, Clubsetconcerts et plein d'autres à venir...​

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jeudi 16 mai 2013

Fumer du cannabis réduit le risque de diabète

Voilà une étude qui risque de plaire aux consommateurs de marijuana. Fumer du cannabis diminuerait les risques de diabète.

Mais comment ? En agissant sur le taux de sucre dans le sang. Selon les résultats de l’enquête publiée dans l’American Journal of Medicine, les consommateurs réguliers de cannabis auraient des niveaux d’insuline 16% moins élevés que ceux n’ayant jamais fumé de marijuana. Des travaux de recherches sont en cours pour confirmer les avances de cette étude. Si c’est le cas, de nouveaux traitements pourraient être développés à base du composant actif de la plante, à savoir le tétrahydrocannabinol ou THC.

L’enquête, menée par des chercheurs de l’unité d’épidémiologie cardiovasculaire du Beth Israel Deaconess Medical Center de Boston (Massachusetts), révèle aussi que les fumeurs de marijuana présentent un IMC plus bas que les autres. Or il s’avère que l’obésité est souvent une des premières causes du diabète de type 2, le plus fréquent.
Source : http://www.menly.fr/
Source originale : http://www.dailymail.co.uk/health/article-2324743/Smoking-cannabis-reduce-risk-diabetes-controlling-blood-sugar.html

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Du cannabis pour plus de records sportifs

Les experts russes sont perplexes après la décision de l’Agence mondiale antidopage (AMA) qui relève de 10 fois le seuil à partir duquel un cas est considéré comme un contrôle de dopage positif des athlètes. Il s’agit plus précisément du cannabis. Cette approche assez originale de l’une des questions les plus brûlantes du sport d’aujourd’hui fait réfléchir sur l’aspect professionnel mais aussi éthique de la consommation du cannabis par les athlètes.

Pour le journaliste sportif russe Grigori Tvaltvadzé, la décision de l’AMA est pour le moins surprenante.

« Depuis des années on lutte systématiquement contre l’éphédrine, la xylometazoline et d’autres gouttes nasales. J’ai donc du mal à comprendre le pourquoi de cette décision. Quant à ce problème, on sait tous qu’il est très grave pour les athlètes ».

L’AMA a relevé le seuil actuel de 15 nanogrammes par millilitre d’urine à 150 nanogrammes. Les experts expliquent que les athlètes pourront désormais consommer du cannabis même un jour avant la compétition sans craindre un contrôle de dopage positif. Mais ce n’est pas tout, explique Andreï Malyguine de l’Université des Finances et de l’Industrie « Sinerguia » de Moscou.

« Ce qui est, à mon avis, plus important, ce sont les effets que cela pourrait avoir quant à l’imitation par les jeunes athlètes des stars telles que Michael Phelps qui n’a pas eu de mal de dire qu’il fumait du cannabis de temps en autre. Relever le seuil revient à encourager la consommation. Mais j’espère que cela ne sera pas le cas ».

Nikita Kamaïev, directeur exécutif de l’Agence antidopage de Russie fait remarquer qu’on constate aujourd’hui une augmentation grandissante de contrôles positifs au cannabis. On devra donc s’attendre à voir bientôt une fumée à l’odeur spécifique s’échappant des bases sportives où s’entraînent les futurs champions…
Source : http://french.ruvr.ru/
Rappel des faits : Cliquez ici

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mercredi 15 mai 2013

[Reportage] Inside le monde de la drogue - Les réseaux de Détroit

Alors que dans la ville de Détroit même les dealers ont du mal à gagner leur vie, en banlieue, le trafic d'héroïne est en expansion. 

Cet épisode montre le quotidien des dealers et consommateurs de crack qui se détournent peu à peu de cette drogue en raison de l'augmentation de son prix. Les trafiquants ont un autre marché en vue : l'héroïne, très en vogue chez les jeunes de banlieue.

Genre : Documentaire - Culture Infos
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 2012 | Durée : 47 mn
Telechargement : Cliquez ici
Streaming : 




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Conférence-débat sur le cannabis

Le Comité de pilotage de Cuxac contre les drogues et le CCAS, en association avec l'Anpaa 11 (Association narbonnaise de prévention en alcoologie et addictologie), organisent, jeudi 16 mai, à 19 h, à la salle A de l'espace Visnéacov (derrière la salle du Jeu de Paume), une conférence-débat ayant pour thème : "Actualité sur le cannabis". Lors de cette conférence, interviendront le Dr Pascal Galland du C.H de Béziers et Jean-Paul Rey, substitut du procureur de le République de Narbonne.

Ces deux spécialistes feront découvrir l'aspect médical et l'aspect légal de cette substance qui recouvre diverses utilisations. Le débat sera animé par Jean-Paul Chaluleau, journaliste à L'Indépendant, qui fera le lien entre les intervenants et le public.

Cette conférence fait partie du programme de prévention et est ouverte à tous : parents, grands-parents, enfants, ados et tous ceux qui se sentent concernés par ce phénomène de société de plus en plus préoccupant. L'entrée est libre et un buffet terminera cette soirée autour des intervenants. Plus.

Le Comité de pilotage contre les drogues fait depuis quatre ans de la prévention au village. Le 1er mai, il est intervenu lors du Tournoi des écoles de rugby qui s'est déroulé au stade du Pas-de-Sartre, en présence d'un millier de jeunes.
source : http://www.midilibre.fr/

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Le cannabis social club de Guéret en Creuse va t-il être dissous? Réponse le 25 juin

Le cannabis social club creusois a beaucoup fait parler de lui, et la justice s'en est mêlée. Ses membres sont passés devant le tribunal administratif de Guéret aujourd'hui.

Les membres du cannabis social club de Guéret militent pour une "fumette tranquille chez soi". C'est pourquoi ils ont déposé une demande de statut associatif à la Préfecture de la Creuse en mars dernier.

A travers cette demande, les fumeurs désirent faire évoluer le débat autour de ce sujet, qui reste encore trop tabou selon eux. Ce mouvement national a cependant été décrié par les Préfets des régions concernées.

A Tours, le représentant de l'Etat a demandé la dissolution de l'association, tout comme en Vendée. Leurs condamnations ou non seront connues les 18 et 20 juin prochain. Des verdicts qui pourraient bien influencer le sort du club de Guéret, qui sera connu le 25 juin

Source : http://limousin.france3.fr/

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mardi 14 mai 2013

Oscar Isaac jouera Pablo Escobar au cinéma

L'acteur d'origine guatémaltèque, attendu au 66e Festival de Cannes, prêtera ses traits au célèbre narcotrafiquant colombien, révèle Deadline.com.

A 33 ans, Oscar Isaac a accepté de jouer Pablo Escobar pour Brad Furman, remarqué avec "La Défense Lincoln" (2011). Le film se penchera sur la personnalité du chef du cartel de Medellin tué par le gouvernement colombien et les services antidrogues américains en 1993.

Brad Furman prévoit de lancer le tournage du film en septembre prochain. Ce projet, encore sans titre, s'oppose à un autre long métrage développé par Andrea di Stefano. Intitulé "Paradise Lost", il évoquera comment un jeune surfeur découvre que sa petite amie colombienne s'avère être la nièce de Pablo Escobar. Josh Hutcherson et Benicio del Toro ont été reliés au film.
Source : http://cinema.nouvelobs.com

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Canada : saisie d'une drogue 40 fois plus forte que l'héroïne

Certaines des substances étaient si nocives que quatre policiers qui portaient des masques ont été incommodés alors qu'ils les manipulaient.

Une drogue de synthèse, quarante fois plus puissante que l'héroïne, a été saisie pour la première fois au Canada, a déclaré à la presse la police de Montréal lundi. Cette drogue vendue sous forme de comprimés était notamment composée de desmethyl fentanyl, un opiacé dangereux, a indiqué la police, qui en a saisi trois kilos.

Plus de 300 000 comprimés de diverses drogues de synthèse et une tonne et demie de produits chimiques servant à en fabriquer ont aussi été confisqués lors de sept perquisitions effectuées le 25 avril dans la région de Montréal. La police, qui a démantelé un laboratoire fabriquant les comprimés, a également saisi plusieurs autres drogues, dont du cannabis, de l'ecstasy, du haschisch, ainsi que 37 armes à impulsion électrique (taser).

Deux individus ont été arrêtés et demeureront incarcérés d'ici leur prochaine comparution devant la justice. Une partie de leur production était expédiée aux États-Unis. "Ces saisies majeures se démarquent par la présence de produits jamais vus par le service de police de la ville de Montréal : le desmethyl fentanyl, l'ethylcathinone et le pentedrone. Ces produits chimiques (...) peuvent être jusqu'à 40 fois plus forts que l'héroïne. Ils sont extrêmement puissants et dangereux", a précisé la police dans un communiqué.

Certaines des substances étaient si nocives que quatre policiers ont été incommodés alors qu'ils les manipulaient et que l'un d'entre eux a même dû être hospitalisé en urgence avec des symptômes affectant son rythme cardiaque et sa pression artérielle, malgré le fait qu'il portait un masque. Ces drogues étaient mises sur le marché sous forme de comprimés attrayants - l'un d'eux portait le logo de Facebook - et à petit prix.
AFP

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Le Vermont dépénalise la possession de cannabis jusqu'à 28 grammes

Le Vermont a dépénalisé lundi la possession de petites quantités de cannabis. La nouvelle loi va dépénaliser la possession de jusqu'à 28,3 grammes de marijuana, ainsi que de petites quantités de haschisch. Une sanction, similaire à une contravention routière, devrait toutefois rester imposée.

La Chambre des représentants du Vermont a voté en faveur de la mesure, peu de temps après le Sénat de l'Etat. Le gouverneur Peter Shumlin devrait signer sous peu le texte qui fera du Vermont le 17e Etat américain à assouplir les restrictions applicables à la consommation de cette drogue.

"La dépénalisation de petites quantités de cannabis va permettre aux tribunaux et forces de l'ordre d'utiliser plus efficacement des ressources limitées pour lutter contre les drogues provoquant une forte dépendance et qui déchirent des familles et des communautés", a souligné le gouverneur Shumlin sur les réseaux Twitter et Instagram.

Le Colorado (ouest) et l'Etat de Washington (nord-ouest) ont légalisé en 2012 la consommation de cannabis à des fins récréatives. Il reste toutefois toujours illégal au niveau fédéral de consommer du cannabis à des fins récréatives.
AFP

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DOPAGE. L'AMA veut réduire les contrôles positifs au cannabis : un bon début, mais..


L'Agence mondiale antidopage a annoncé vouloir réduire le nombre de contrôles positifs au cannabis. En cause : le nombre de sportifs suspendus alors qu'ils n'avaient pas l'intention de tricher. Pour Dorian Martinez, psychologue du sport, l'Agence s'attaque à un vrai problème dans la lutte antidopage, mais ne va pas assez loin.

L’Agence mondiale antidopage (AMA) annonce par la voix de son directeur, David Howman, qu’elle souhaite réduire le nombre de contrôles positifs au cannabis. À l’heure des révélations sur l’affaire Armstrong et du système organisé qui a été dévoilé, on peut se demander pourquoi le cannabis est devenu une préoccupation de l’Agence.

1. Les contrôles positifs au cannabis décrédibilisent la lutte antidopage

Chaque contrôle positif au cannabis suscite de l’incompréhension de la part de l’opinion publique qui associe cette substance à une "drogue festive" plutôt qu’à un "dopant efficace".

D’ailleurs, beaucoup d’acteurs du monde sportif ne se privent pas pour se moquer des institutions antidopage quand il s’agit de cannabis. Après l’annonce des chiffres de l’AFLD qui placent le rugby en première position des sports les plus "positifs" aux contrôles antidopage, Mourad Boudjellal, président du RC Toulon, a commenté ironiquement cette annonce :

"Oui, le rugby est le sport le plus dopé... juste derrière le reggae."

Nul doute que la reprise médiatique des cas liés au cannabis ne crédibilise pas les institutions antidopage qui apparaissent comme zélées à l’égard des "petits contrevenants" et inefficaces à l’égard des "grands tricheurs".

2. Le cannabis est détectable très facilement et très longtemps

La particularité du THC (delta-9-tétrahydrocannabinol), principe actif du cannabis, est qu’il se fixe dans les tissus lipidiques (les graisses) et rediffuse ses métabolites actifs pendant plusieurs jours voir plusieurs semaines. Ainsi, un sportif peut être contrôlé positif longtemps après avoir fumé (ou avoir été exposé passivement à de la fumée) sans pour autant être sous l’effet du cannabis pendant l’épreuve sportive.

3. Comment savoir si le sportif a triché ?

Sur le plan de la législation antidopage, le cannabis appartient à la classe S.8 des cannabinoïdes ; à ce titre, il n’est interdit et recherché qu’en compétition. Dès lors se pose la question de la responsabilité du sportif contrôlé positif.

Était-il sous l’emprise de cette substance au moment de l’épreuve sportive, ou, a-t-on détecté les traces d’un usage festif ? À ce jour, la législation ne s’embarrasse pas de telles considérations puisque l’article 2.1.1. du Code mondial antidopage pose le principe de "responsabilité objective" qui dispose que les sportifs sont responsables de tout ce que l’on retrouve dans leur organisme.

Même si la législation est très stricte, la longue durée de détectabilité du cannabis pose problème. D’ailleurs, la "consommation festive" devient un argument de défense facilement utilisé par les avocats qui obtiennent très souvent des peines très réduites pour leurs clients (un à trois mois de suspension) quand il s’agit de contrôle positif au cannabis.

Cannabis et dopage : quel avenir ?

Au-delà des considérations personnelles que j’avance, l’Agence mondiale antidopage annonce qu’elle souhaite réduire le nombre de contrôles positifs au cannabis car les "tests coûtent cher et occupent trop de temps aux laboratoires". En 2011, 445 cas de cannabis ont été rapportés ce qui représente 8% de l’ensemble des résultats anormaux enregistrés.

Pour atteindre son objectif, l’AMA va considérablement relever le seuil actuel de 15 nanogrammes par millilitre d’urine à partir duquel un cas est considéré comme une infraction. Ce nouveau seuil sera plus de 10 fois supérieur à l’actuel puisqu’il sera fixé à 175 nanogrammes pour constituer une infraction. Ainsi, les autorités prédisent une diminution de 90% des cas positifs au cannabis.

On ne peut que se réjouir du fait que des sportifs qui ne sont pas dans une démarche de dopage ne soient pas contrôlés positifs. En revanche, on peut craindre que cette mesure ne soit qu’une étape vers la sortie définitive du cannabis des listes des interdictions.

Le cannabis, un vrai dopant

S’il est effectivement fréquent que le cannabis puisse être utilisé à titre "festif", mon expérience dans la prévention du dopage et l'écoute des sportifs m'a montré que le cannabis pouvait également être utilisé comme un véritable dopant... Utilisé comme tel, avec une dose "adaptée" à l'objectif de performance, il permet de réduire le stress, de se désinhiber, de focaliser son attention voir d'optimiser le relâchement musculaire et donc de courir plus vite. J’ai en effet reçu beaucoup de témoignages de sportifs (rugbyman, tennisman, athlètes, gardiens de but, etc.) qui utilisaient la cannabis pour améliorer leurs performances sportives.


Le cannabis doit donc rester interdit et recherché.

Ce qu'il faut faire


En revanche, si l’Agence mondiale antidopage et les institutions veulent réduire le nombre de contrôles (et surtout de consommateurs !), il faut en priorité prendre deux mesures :

- Interdire le cannabis en et hors compétition.

En effet, la liste actuelle des interdictions place le cannabis (comme la cocaïne d’ailleurs) dans la catégorie des substances interdites en compétition. Ce qui envoie un très mauvais signal aux sportifs qui pensent pouvoir consommer sans crainte ces "drogues festives" en dehors des compétitions. Réduire mécaniquement les contrôles positifs est une bonne chose mais réduire la consommation des sportifs, notamment des plus jeunes, serait encore mieux !

D’autant que les experts s’accordent à dire que le THC est de plus en plus fortement dosé et donc de plus en plus nocif pour la santé. Pour cela, une interdiction claire nette et précise du cannabis permettrait d’envoyer un message limpide aux sportifs et donc de contribuer à la diminution des contrôles positifs... et de la consommation.

- Commencer la prévention de masse

Toutes les institutions sportives ont le mot prévention à la bouche mais ne font quasiment rien de concret et d’efficace en la matière. Seule la répression semble être de mise. Il y a quelques années, dans un centre de formation dont je tairais le nom, l’ensemble du groupe d’adolescents avait été contrôlé pour mesurer l’usage éventuel du cannabis par certains.

La direction voulait faire un exemple avec les éventuels fumeurs en les excluant. Seul problème : 100% des adolescents étaient positifs au cannabis ! Le "groupe" n’a pas été exclu et l’affaire est restée dans les murs de l’institution sportive en question. Tout cela pour démontrer que la répression, à elle seule, n’est pas la réponse et que l’usage du cannabis n’est pas rare.

Il faut donner beaucoup plus de moyens à la prévention en gardant à l’esprit qu’elle permet à terme de faire des économies. Embaucher systématiquement des psychologues spécialisés dans le champ sportif dans tous les centres accueillant des jeunes sportifs serait ainsi la bienvenue. Aussi, les chaînes de télévision qui ont l’obligation légale de participer à des programmes de prévention pourraient diffuser des spots d’information très court et très explicites de ce type : "Cannabis et contrôles antidopage".
Sourcehttp://leplus.nouvelobs.com/

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lundi 13 mai 2013

Ces quinquagénaires devant la justice pour des affaires de drogue

Le tribunal d’Arras est plutôt habitué à voir défiler les jeunes toxicomanes, arrêtés en possession de drogues diverses sur l’autoroute A1. Mais hier après-midi, surprise, ce sont trois quinquagénaires ou presque qui se sont avancés à la barre de la juridiction, soupçonnés d’avoir multiplié les voyages pour s’approvisionner en stupéfiants. Ils ont été interpellés ce week-end en possession de 100 g d’héroïne et de 500 g d’herbe de cannabis.

L’un est atteint de l’hépatite C, l’autre est séropositif depuis 1985. La toxicomanie est passée par là, causant des ravages dans les organismes de ces quinquagénaires aux parcours de vie chaotiques. Hier en comparution immédiate, deux dossiers plutôt rares, eu égard à l’âge des prévenus, ont été évoqués devant le tribunal correctionnel.

Dans la nuit de samedi à dimanche, à un quart d’heure d’intervalle, trois hommes âgés de 48, 49 et 51 ans, ont été interceptés par les douaniers. Les deux premiers, originaires de Beauvais (Oise), circulaient sur l’A1 en possession de 100 g d’héroïne. Déjà condamnés pour vol à main armée, ils ont demandé un délai pour préparer leur défense, à l’initiative de leur avocat Sébastien Blanchart. Le dossier a été audiencé au 3 juin. D’ici là, ils demeureront incarcérés.

L’autre dossier, évoqué sur le fond cette fois, a permis de faire la connaissance de Fernando Gonzalez, Parisien de 51 ans, déjà condamné en 2007 pour transport de produits stupéfiants. Ce chauffeur-routier (!), qui fume du cannabis depuis l’âge de 19 ans, consomme aussi parfois de l’héroïne, selon son humeur. Ce week-end, les douaniers l’ont arrêté alors qu’il circulait à moto et rentrait dans le 11e arrondissement de Paris, où il réside. Célibataire et séropositif depuis 1985, l’homme explique que la consommation de cannabis est son seul moyen de se socialiser. D’une franchise désarmante, il raconte ses voyages à Bordeaux ou à Lille, pour chercher du cannabis. Son moyen à lui de s’évader. Samedi, il a acheté 500 g d’herbe moyennant 2 000 euros. Jusqu’alors, « je croyais que fumer des joints le soir n’avait pas d’incidence sur mon travail de chauffeur-routier le lendemain, assure-t-il à la présidente du tribunal, Christine Savarzeix. Mais les gendarmes m’ont dit que si ». Il se dit désormais conscient du hiatus entre le fait de conduire un poids lourd et fumer du cannabis. Et promet qu’il va faire des efforts, même s’il songe plutôt à changer de travail.

Décontenancé par l’âge des prévenus, le substitut du procureur Adam Chodkiewicz souligne « les ravages de la drogue qu’ils s’infligent à leurs corps. On a des prévenus quinquagénaires, c’est assez surprenant car on peut penser qu’ils sont plus murs et ont davantage de recul. Ils se sont démolis l’organisme et continuent de le faire. » Revenant au cas du chauffeur-routier, il se dit effrayé et balaie d’un revers de la main la distinction entre drogues dures et douces.

Pour Me Fichelle, son client « n’a pas compris qu’il devait arrêter sa consommation de stupéfiants. Mais il faut comprendre qu’il a un mode de vie construit autour de cette consommation. C’est son quotidien depuis l’adolescence, son univers social ! Il a besoin d’une prise de conscience mais ce n’est pas en prison que ça va se solutionner ».

Jugement : deux ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans. Il aura obligation de justifier de soins, de travailler et de payer l’amende douanière de 2 500 €. Sa moto a été confisquée Et il a été incarcéré.
Source : http://www.lavoixdunord.fr

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dimanche 12 mai 2013

Dati appelle Valls à faire de la lutte contre la drogue "une priorité nationale assumée"

Rachida Dati, ancienne ministre UMP de la Justice, a appelé vendredi dans un communiqué le ministre de l'Intérieur Manuel Valls "à faire de la lutte contre la drogue une priorité nationale assumée", après l'assassinat d'un adolescent à Marseille.

"C'est un nouveau drame qui a secoué hier la ville de Marseille, sur fond de trafics de drogues. Combien de nouvelles victimes faudra-t-il pour se décider à agir efficacement contre ce fléau? Combien de parents, de mamans, d'enfants vivant dans ces quartiers vont devoir vivre dans la peur quotidienne d'être pris entre deux feux, deux tirs?", demande Mme Dati.

La maire du VIIè arrondissement de Paris, également députée européenne, "appelle le ministre de l'Intérieur à faire de la lutte contre la drogue une priorité nationale assumée. Mais elle ne doit pas uniquement être concentrée à Marseille ou dans certains quartiers que l'on juge difficiles", ajoute-t-elle.

Selon elle, "partout, cette lutte doit être exercée avec la plus grande fermeté, y compris vis-à-vis des clients qui vivent souvent bien loin de ces quartiers +difficiles+ ou populaires. Cette économie que l'on qualifie de souterraine ne l'est pas. On doit donc traquer, sans relâche par le renseignement et l'infiltration, ces réseaux criminels en allant jusqu'aux +clients+ qui eux sont majoritairement souterrains".

"Le démantèlement de ces filières ne sera évidemment pas résolu par une police de proximité ou des caméras de vidéosurveillance dans ces quartiers ! S'il y a eu des réussites à Marseille, notamment en matière de saisies d'armes ou de stupéfiants, on le voit aujourd'hui, elles sont largement insuffisantes", affirme-t-elle également.
AFP

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Meurtre d'un adolescent à Marseille / Drogue et règlements de comptes

Le trafic de stupéfiants se trouve au cœur du règlement de comptes qui a coûté la vie jeudi soir à un adolescent de dix-sept ans, criblé de balles au volant.

«ON est immanquablement sur un règlement de comptes lié à un trafic de stupéfiants », a expliqué le directeur interrégional de la police judiciaire Christian Sainte.
Jeudi soir, alors qu'il était au volant d'une voiture, le jeune Iskander, 17 ans et demi, a été atteint à la tête et au thorax, par 23 impacts de balles, tirées en plein boulevard par deux hommes sur une moto de grosse cylindrée.
Le soir même, une source proche de l'enquête soulignait que le tireur avait vidé le chargeur de son pistolet-mitrailleur de gros calibre (9 mm) sur la victime, démontrant une certaine maîtrise.
Originaire de la cité Micocouliers, cité sensible du 14e arrondissement proche du lieu du drame, la victime était connue des services de police pour de petites affaires de stupéfiants et des délits de conduite sans permis. À ce stade, plusieurs hypothèses émergent, sans qu'aucune ne soit privilégiée par les enquêteurs. Le préfet de police de Marseille Jean-Paul Bonnetain indiquait vendredi sur Europe 1 que « les services s'attachent à voir les liens éventuels entre cette personne et d'autres réseaux ».

La guerre des cités

De source proche de l'enquête, l'une des hypothèses sur laquelle travaillent les policiers relèverait de la guerre que se sont livrées deux cités des quartiers Nord, les Micocouliers, d'où est originaire le jeune homme, et Bassens, de l'autre côté de l'autoroute traversant le nord de la ville.
Cette guerre avait notamment coûté la vie à trois personnes toujours originaires des Micocouliers en décembre 2011. Leurs corps avaient été retrouvés dans une voiture incendiée aux Pennes-Mirabeau, au nord de la ville. Ils avaient été atteints par des balles de 9 mm.
Autre piste évoquée : celle d'une saisie de 80 kg de cannabis aux Micocouliers. Les jeunes trafiquants, dont aurait fait partie le jeune Iskander, se seraient trouvés dans l'incapacité de payer leurs fournisseurs, qui auraient décidé de cette mesure de rétorsion.
En termes plus généraux, le préfet Bonnetain met en avant deux hypothèses au regain de violence dans la ville, expliquant qu'il provient « soit de raisons qui opposent les trafiquants entre eux, comme le contrôle de tel ou tel réseau de stupéfiants, soit des conséquences de grosses saisies de stupéfiants que nous avons pu réaliser ».
Les autorités ont par ailleurs souligné la jeunesse de la victime. Le dernier règlement de comptes dans lequel un mineur a trouvé la mort dans la cité phocéenne remonte au 22 décembre 2011. Un jeune homme de 17 ans avait été touché de sept balles de kalachnikov au pied de son immeuble de la cité de la Castellane, dans le 15e arrondissement.
La jeunesse des victimes dans les récents règlements de compte à Marseille signifie « qu'il y a des réseaux qui se renouvellent très vite pour l'appropriation du marché de la drogue », a déclaré le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Alors qu'il doit faire un point d'étape la semaine prochaine sur l'action des zones de sécurité prioritaires qu'il a mises en place, Manuel Valls a demandé « du temps » pour obtenir des résultats et exclu tout « découragement ».
De son côté, le représentant du syndicat de police Alliance David-Olivier Reverdy, souligne que la méthode utilisée depuis six mois dans ces zones « porte ses fruits, avec des saisies d'armes, de stupéfiants », mais a demandé des renforts pérennes de policiers et gendarmes à Marseille.
Il a notamment souligné le manque d'effectifs par rapport à Paris et Lyon, et déploré que les renforts récemment annoncés aient été immédiatement suivis de départs.
Source : http://www.lunion.presse.fr
Complement sur Marseille : Cliquez ici

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samedi 11 mai 2013

Le cannabis légalisé en Géorgie ?

Selon son ministre de la Santé et des Affaires sociales, le gouvernement géorgien envisage de légaliser le cannabis. "Il arrive souvent que les mécanismes d'interdiction de ce genre de substances produisent un effet ricochet, leur diffusion se renforçant et se développant par d'autres moyens», a déclaré aujourd'hui David Sergeyenko à l'agence de presse russe Novosti. "Face à ce problème, on a besoin d'une stratégie bien définie et la légalisation de la marijuana peut en faire partie".

"Le fait qu'on discute actuellement de cette question ne signifie pas qu'on se réveillera un jour et qu'on verra de la marijuana dans les supermarchés", a toutefois averti le ministre. Pour l'instant, la loi géorgienne punit les détenteurs et les producteurs de cannabis de simples amendes à des peines pouvant aller jusqu'à un an de prison.

La légalisation du cannabis avait déjà été évoquée en Géorgie en 2005. Tamara Sirbiladze, porte-parole du conseil géorgien chargé de la politique antidrogue, avait déclaré qu'autoriser le cannabis pouvait "réduire le nombre de crimes liés aux stupéfiants".

En France, le ministre de l'Education Vincent Peillon avait appelé en octobre dernier à ouvrir le débat sur le sujet, suscitant de vives réactions, à droite comme à gauche.
Source : http://www.lefigaro.fr/

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Cannabis thérapeutique : la Suisse bien en avancée

En mars dernier, un habitant du Territoire de Belfort souffrant de myopathie avait été condamné à 300 euros d'amende. Il affirmait fumer du cannabis par «nécessité» thérapeutique mais n’avait pas réussi à convaincre le tribunal. Un cas impensable chez nos voisins.

Interdite en France, la prescription thérapeutique de produits à base de chanvre est légale en Suisse depuis le 1er juillet 2011. Là-bas, des associations militantes discrètes se chargent de vendre du chanvre aux malades qui le désirent. Un chanvre dont la molécule de THC est plus faiblement dosée que dans la résine de cannabis "traditionnellement" fumée.

Attention, la médecine ne pousse pas à la consommation de cannabis. D'ailleurs certains médecins ne sont pas convaincus des effets positifs, notamment auprès d'un public n'ayant pas "consommé" ce produit avant la maladie.

Il reste que pour certaines pathologies neurologiques, le traitement de certains cancers ou pour le virus HIV, le cannabis peut aider à mieux supporter certaines douleurs.

Vous verrez dans ce reportage le témoignage d'un malade souffrant de Sclérose en plaques. Et vous entendrez le plaidoyer du Docteur Barbara Broers qui milite pour que des laboratoires trouvent de nouveaux médicaments au cannabis.



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jeudi 9 mai 2013

Maroc : Des associations proposent au parlement de légaliser la culture du cannabis

La demande de légalisation du kif devient de plus en plus pressante pour le gouvernement. Après les parlementaires, un groupe d’associations marocaines a réalisé un projet de loi sur le sujet qu'il a soumis au parlement. Il estime le temps favorable.

Un groupe d’associations marocaines propose au parlement de légaliser la culture du kif. Leurs propositions sont contenues dans un document de 109 articles dont la mise au point a nécessité plusieurs années, selon les déclarations à la presse de Chakib Khiyari, membre associatif au nord du pays. Un exemplaire a été envoyé à chaque groupe parlementaire pour un examen, d’après la même source.

Contacté par l'agence de presse EFE, le député PAM Mehdi Bensaid confirme que son parti a bel et bien reçu le texte du groupe d’associations. Le parti devrait l’étudier en interne, car de nombreux membres du PAM sont favorables à la légalisation de la culture du kif, mais « uniquement à des fins médicales », vu que le kif s’avère être moins nocif que certains médicaments vendus en toute légalité. Et le PAM n’est pas le seul groupe parlementaire à le réclamer. L’Istiqlal et l’USFP ont soulevé la question en pleine séance parlementaire l’année dernière.

Une solution aux problèmes financiers du royaume ?

Pour les associations comme pour les députés, légaliser la culture du kif permettra de grosses entrées financières pour le Maroc. En effet, le cannabis marocain fait l’objet d’un gigantesque trafic à travers le monde. D’ailleurs les nombreuses saisis opérées à travers le pays et même à l’étranger en sont bien la preuve. Sur le marché européen uniquement, ce trafic génèrerait un chiffre d’affaire de plus de 100 milliards de dirhams.

Selon des statistiques récemment révélées au Parlement, un million de Marocains vivraient de la culture du kif. Au nord du Royaume, dans le fief de la culture de cette herbe, 75% des douars et 96 600 familles s’adonneraient à cette activité. Chakib Khiyari estime qu’au lieu de laisser ces populations à la merci des narcotrafiquants, l’activité pourrait être reconnue, structurée, ce qui générerait automatiquement des revenus pour l’Etat. Ce militant associatif estime que le temps est « favorable » pour la légalisation de la culture du kif. Fait-il allusion à la situation économique et financière du pays devenue critique ? L’on ne saurait le dire. Une chose est certaine, le gouvernement marocain est soumis à une pression de plus en plus forte pour légaliser la culture du cannabis.
Source : http://www.yabiladi.com

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mercredi 8 mai 2013

[Insolite] Colombie : arrestation de trois trafiquantes de drogues déguisées en religieuses

L'habit ne fait pas le moine. Les autorités colombiennes ont retenu ce fameux dicton en arrêtant trois trafiquantes de cocaïne déguisées...en religieuses!

Agées de 20 à 37 ans, les fausses nonnes, venues de Bogota, ont été interceptées le week-end dernier à l'aéroport de San Andres, île touristique dans les Caraïbes, à 700 kilomètres au nord-ouest des côtes colombiennes.

Elles avaient chacune deux kilos de cocaïne collés au corps avec un ruban adhésif. La valeur de la marchandise saisie, qui était divisée en plus de 60 000 doses, a été estimée à plus de 65 millions de pesos, soit environ 27.000 euros.

«Elles ont cru que leur vêtement de religieuses leur permettrait de passer les contrôles de sécurité, mais leur comportement, leur tenue débraillée et leurs sanglots nerveux les ont trahis face à nos agents», a raconté le colonel Jorge Gomez, chef de la police de San Andres.

La Colombie, premier producteur mondial de cocaïne avec le Pérou

Les autorités de Colombie, premier producteur mondial de cocaïne avec le Pérou, interpellent régulièrement des «mules», nom donné aux passeurs de drogue, qui cherchent à l'acheminer notamment vers les Etats-Unis, le Mexique, l'Espagne ou encore la Thaïlande. Les techniques de camouflage sont en général très variées, depuis la valise jusqu'aux ordinateurs, en passant par les livres, les produits de parfum ou les chaussures. Les plus inconscients absorbent même parfois des capsules de cocaïne, au péril de leur vie.

Il y a vingt ans déjà... en France

Ce n'est pas la première fois que des «mules» se déguisent en religieuses. En 1994, des trafiquantes de drogue, habillées en nones, avaient été arrêtées à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (France). Elles aussi dissimulaient des sachets de cocaïne sous leurs habits.
AFP

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Les images impressionnantes d'une course-poursuite dans une favela de Rio

Le trafiquant de drogue Márcio José Sabino Pereira avait été abattu il y a un an par un hélicoptère de la police...

La police brésilienne n’a pas fait de calculs pour abattre le trafiquant de drogue Márcio José Sabino Pereira, dit le «Mathématicien», il y a près d’un an dans une favela de Rio de Janeiro. Les images de la course-poursuite nocturne ont été dévoilées cette semaine alors qu’une enquête interne est menée pour savoir si la police a mis en danger les habitants du quartier lors de son intervention, a rapporté O Globo.

Ces images, très impressionnantes, montrent que les policiers, qui poursuivent la voiture du criminel à l’aide d’un hélicoptère, n’ont pas ménagé leurs tirs, alors que des personnes civiles se trouvaient également dans la rue au même moment. Des maisons et autres bâtiments ont également été touchés au hasard. L’enregistrement audio qui accompagne la vidéo montre que les policiers n’étaient pas sûrs à 100% que la voiture ciblée contenait bien Márcio José Sabino Pereira.


Interrogé par O Globo, un ancien capitaine du bataillon des opérations spéciales de police (BOPE) de Rio dénonce l’intervention, estimant que les forces de l’ordre n’auraient pas tiré autant si la course-poursuite s’était déroulée dans un quartier autre qu’une favela. Martha Rocha, la responsable de la police civile, a pour sa part admis la possibilité que l’intervention ait pu être «disproportionnée».
Source : http://www.20minutes.fr/

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Histoire: La folie du LSD


Révolution psychédélique, aventure hippie, années pop et rock... La décennie 1960 voit naître, en Californie, une contre-culture qui gagne l'ensemble de la jeunesse occidentale. Les drogues, et en premier lieu le LSD, y tiennent une place centrale. Avant la répression. Et les désillusions.

En 1967, la chanson des Beatles Lucy in the Sky with Diamonds est interdite d'antenne à la BBC. Motif invoqué par les censeurs: le titre de la chanson forme les initiales "LSD". De fait, les "yeux kaléidoscopiques" , les "fleurs en Cellophane, jaunes et vertes [qui] poussent incroyablement haut", évoqués dans Lucy in the Sky with Diamonds, sont des images qui traduisent bien les sensations éprouvées par les consommateurs de LSD.

La célébrité mondiale du groupe britannique pose un problème de conscience aux médias chargés de la programmation musicale: si les "gentils" Beatles parlent de drogue -même à mots couverts-, quels sont les risques d'une banalisation et d'une massification de pratiques jusque-là assez marginales? Car la consommation du LSD est en train de se répandre, portée par la vague hippie.

1967: c'est en effet l'explosion du "psychédélisme". Le terme est né dix ans plus tôt dans les milieux médicaux pour désigner certaines substances hallucinogènes -on parle alors de "drogues psychédéliques" . Dans les années 1960, il devient emblématique d'une contre-culture, en rupture avec le modèle dominant de la société d'abondance et des valeurs qui s'y rattachent. Les drogues tiennent alors une place centrale d'où l'expression de drug culture: elles apparaissent comme un moyen à la fois d'évasion et de subversion.

Et le LSD est devenu la drogue à la mode. Il est de bon ton, surtout dans le monde du show-business, de ressembler aux individus que la presse appelle désormais les "hippies": ceux qui rejettent les conventions sociales, se droguent, prônent la non-violence, la vie communautaire, ont les cheveux longs et sales, portent de curieux vêtements chamarrés et écoutent de la musique pop.

Rien ne prédestinait pourtant cette substance chimique à devenir l'un des symboles de la contre-culture des années 1960. Fabriqué en 1938 par le chimiste Albert Hofmann, l'acide lysergique diéthylamide, appelé aussi "acide" ou "LSD 25", est commercialisé par la firme suisse Sandoz à la fin des années 1940 sous le nom de Delysid pour un usage psychiatrique.

Il aurait pu poursuivre une paisible carrière pharmacologique sans l'action conjuguée de trois intellectuels qui ont placé les drogues au centre de leurs préoccupations: l'écrivain britannique Aldous Huxley, le chercheur en psychologie Timothy Leary et le poète beatnik Allen Ginsberg. Sans eux, les années 1960 auraient sans doute eu un tout autre visage.

C'est en 1954 qu'Aldous Huxley publie The Doors of Perception ("Les Portes de la perception") puis, en 1956, Heaven and Hell ("Le Ciel et l'Enfer"), récits inspirés de ses expériences liées à la prise de drogues, notamment de mescaline, un dérivé du peyotl, champignon hallucinogène répandu en Amérique du Sud. Quelques années plus tard, reclus en Californie, l'auteur du Meilleur des mondes décrit dans Island 1962 une curieuse utopie communautaire qui ressemble à s'y méprendre à la future société hippie: démocratie participative, équilibre sexuel, méditation bouddhiste, utilisations de drogues à doses toutefois raisonnables.

Le parcours de Timothy Leary est plus chaotique. Issu d'un milieu petit-bourgeois, catholique de souche irlandaise, Leary est un jeune psychologue, en poste à Harvard depuis 1959. Il découvre les champignons hallucinogènes en 1960 lors d'un voyage au Mexique, fonde un centre de recherche et initie ses étudiants au LSD 25, ce qui lui vaut en 1963 d'être radié de son université. Il devient le gourou de la "révolution psychédélique".

Allen Ginsberg, juif, homosexuel, fils d'un poète et d'une militante communiste qui meurt en hôpital psychiatrique, fait, depuis les années 1940, l'apologie des drogues amphétamines, morphine, héroïne en compagnie de l'écrivain William Burroughs, dans une perspective de dérèglement des sens et d'autodestruction inspirée de Rimbaud. En juin 1959, il est l'un des tout premiers beatniks à être initié au LSD, avec une équipe de recherche de Stanford. Après quoi il écrit le poème "Lysergic acid" et fait la rencontre de Timothy Leary à Harvard.

A partir de 1963, l'hédonisme beatnik prend une nouvelle dimension dans une frange marginale de la jeunesse de New York et de San Francisco. Un certain nombre de ses représentants, à la suite d' Allen Ginsberg, radicalisent leur message politique et alimentent la contestation étudiante contre la guerre du Vietnam. D'autres contribuent à forger sur les routes américaines le mythe hippie. L'un des premiers à expérimenter le LSD, Ken Kesey, l'auteur de Vol au-dessus d'un nid de coucou 1962, avec sa bande des Merry Pranksters embarqués dans leur bus coloré, porte la bonne parole psychédélique d'une côte à l'autre du pays. En 1965, sa maison près de San José est le centre névralgique des acid tests , séances collectives de "libération mentale" et de connaissance de soi.
Source : http://www.huffingtonpost.fr

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[Reportage] Inside le monde de la drogue - Epidémie à Porto Rico

Porto Rico est aujourd'hui une voie d'accès idéale pour importer de la cocaïne d'Amérique du Sud jusqu'aux Etats-Unis. Un trafic qui engendre une vague de violence au sein de la population de l'île, en proie aux tueries des gangsters. 

Cet épisode montre les enquêtes des agents des douanes, à la recherche de bateaux chargés de stupéfiants. Des consommateurs parlent de leur addiction à l'héroïne et à la cocaïne, mais évoquent surtout une nouvelle drogue qui transforme ceux qui en prennent en sortes de zombies somnambules.

Genre : Documentaire - Culture Infos
Pays : Grande-Bretagne
Date de sortie : 2012 | Durée : 47 mn

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mardi 7 mai 2013

Arrestation d'un baron de la drogue au Kosovo

La police kosovare a annoncé lundi l'arrestation de Naser Kelmendi, soupçonné par les Etats-Unis d'être à la tête d'un vaste réseau de trafic d'héroïne et de cocaïne vers l'Europe via les Balkans.

Le porte-parole de la police, Baki Kelani, a déclaré que Kelmendi et une seconde personne avaient été arrêtés dimanche et écroués.

Une seconde source policière avait déclaré auparavant qu'il avait été arrêté à Pristina.

Naser Kelmendi, un Albanais du Kosovo de nationalité bosnienne, âgé de 55 ans, avait été placé en juin dernier par les Etats-Unis sur une liste de 97 narcotrafiquants soumis à des sanctions américaines.

Avec ses fils et un frère, il possède un certain nombre de sociétés en Bosnie, au Monténégro, en Serbie et au Kosovo, notamment des hôtels et une entreprise de transport routier.

La police bosnienne, qui le recherchait aussi pour treize chefs d'accusation, avait déjà lancé une vaste opération en septembre pour tenter de l'arrêter, mais Kelmendi avait réussi à prendre la fuite pour se réfugier à Pristina, selon certaines informations.

Les autorités de Bosnie-Herzégovine ont demandé l'extradition de Kelmendi en raison de son implication présumée dans le crime organisé local ainsi que dans l'assassinat en 2007 de Ramiz Delalic, ancien chef de guerre musulman devenu parrain de la mafia.

Cette demande d'extradition a peu de chances d'aboutir car la Bosnie n'a pas reconnu le Kosovo comme Etat indépendant et qu'il n'existe pas de convention d'extradition entre les deux pays.

Le crime organisé et les trafics d'armes et de drogue ont prospéré dans les Balkans après le démantèlement de la Yougoslavie. (Fatos Bytyci; Hélène Duvigneau et Pierre Sérisier pour le service français)
Source : http://www.zonebourse.com

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